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[RP/IG] Eglise Notre-Dame de Loches

Tibetain41
Toutes les pensées à l'unisson dans cette priére silencieuse.
Merci Aristote , Christos. La paix est possible.
Leanice


Son regard était posé sur Alb, elle souriait intérieurement .. oui ..leur bonheur sera éternel ..
Elle revint vite à la messe pour l'instant, se signa et fit comme tout le monde, répéta le crédo à voix basse, comme se murmurant à elle même ...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Alberius
Chacun de nous a péché ces derniers jours. Nous demanderons donc pardon pour tout le mal commis. Répétez bien après moi:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.




Alberius monta en chaire pour y lire un extrait du Livre des vertus



Citation:
Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."
Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"
Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.
La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur âge, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.
La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."


Il referma son livre dans un bruit sourd, et prit une profonde respiration.

Voilà le songe que fit un jour Aristote à propos d'une cité merveilleuse où tous vivent dans le bonheur, la foi et le respect, peu importe la classe. Pourtant ce songe n'est pas si lointain. En fait, il n'est qu'à un coup de bêche, une prière, un sourire, un don... Cet idéal enviable est pourtant bloqué en notre cité par l'envie, l'orgueil... Ces paysans qui regardent les riches avec envie, ces riches qui ne posent jamais le regard sur les paysans, trop orgueilleux pour daigner porter respect à la base de notre société.

Que manque-t-il au paysan pour être heureux? La foi le guide, l'amour le porte, le travail le nourrit et l'occupe. Sa proximité de la nature le rapproche de la Création où il peut se complaire à réfléchir sur le sens de l'existence, la nature de Dieu et le rôle de l'humanité. Le voilà comblé de bénéfices et dépourvus d'artifices. Vous avez compris qu'il ne manque donc une chose au paysan pour connaître le bonheur, la conscience. Qui d'entre-vous ne réalise un tant soit peu la chance qu'il possède d'être enfant de Dieu et d'être au service de notre communauté prenant assise sur votre travail?

Et vous, fortunés, avez-vous donc déjà oublié que vous avez aussi traient, que vous avez vous aussi connu la sensation de la terre labourée sous vos pas? Les légumes que vous consommés aujourd'hui ne sont rien d'autre que le produit de ces gens que vous ne daignés jeter un regard. Que l'éducation que vous recevez ce jour est permis par le travail constant de ces paysans.

La société est l'œuvre de Dieu donné aux humains. Nous avons donc le devoir de veiller à son bon fonctionnement avec foi et courage.

Alberius descendit de chaire et retourna derrière l'autel.
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Leanice


Léa se mit à genoux et se confessa en prononçant tout bas .. mais alors trés bas pour que personne ne l'entende .. ces quelques mots ..

..Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, mais rien qu'en pensée Seigneur .. mais ni en parole, et encore moins en action. ..

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés...


Puis elle se releva pour écouter le sermon, elle était d'ailleurs tellement en pleine communion avec les paroles de son tendre Diacre qu'elle eut un sursaut quand il referma le livre ..

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Alberius
Partageons à présent le pain, symbole de notre communion


Alberius morcela le pain et en tendit à un morceau à tous les fidèles.





Puisse la Lumière guider vos pas en ces prochains jours et que ma parole devienne la votre.





Voilà un bon dimanche à tous.


Alberius rangea le nécessaire et alla parmi les fidèles sur le parvis pour discuter avec eux sur le parvis et retrouver Lea qui l’attendait.
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Leanice


Après avoir communiée et quelques prières plus tard, Léa s'empressa de sortir pour attendre Alb, elle avait hâte de rentrer au Manoir, hâte de se retrouver auprès de lui, et c'est en se dandinant légèrement d'un pied sur l'autre qu'elle patienta au pied de l'escalier de l'Eglise ..

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Joce_rr
Le curé était resté en soutane, très discret au fond de l'autel pour assister en silence et en prière à la messe du diacre de Loches, celui qu'il considérait maintenant comme un nouvel ami. Il fut impressionné de la couleur et de la profondeur des réflexions.

Après la communion, il alla lui serrer la main en le remerciant.
Il parla suffisament fort pour être entendu par toutes les personnes présentes.


Merci beaucoup mon frère pour cette jolie cérémonie. Je suis heureux de votre choix de lecture. Elle rejoint ma lecture de la semaine dernière en montrant à quel point nous dépendons tous de chacun et illustre l'importance de notre amitié, quelque soit notre status ou notre rôle dans notre société, n'est-ce pas ? Excellent travail. Le Tout-Puissant soit avec vous.

Puis il se dirigea vers la sortie pour saluer les paroissiens qui s'étaient déplacés. Quel village magnifique...
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[Signature hors normes retirée par Bottée Féline]
--Sacristain
Le sacristain vint en ce dimanche, ranger l'église et sonner les cloches pour appeler les villageois à l'office.



Ensuite il alla ouvrir les portes et attendre le Curé et le Diacre,
Ils devaient faire le messe, chacun faisant une partie de l'office.
Alberius
Tandis qu' Alberius se préparait dans la sacristie pour une nouvelle Messe, les cloches de l'Eglise commencèrent à sonner l'appel des fidèles.

Il revêtit alors les habits liturgiques et se dirigea vers le porche de l'Eglise pour accueillir les premiers paroissiens venant à la messe. Il dit à ceux qui étaient déjà à attendre :

- Paroissiens de Loches, la porte de la maison de Dieu vous est ouverte, entrez donc pour la messe et soyez les bienvenus.

Alberius salua les paroissiens qui venaient assister à la Messe, puis remonta la nef de l'Eglise et se plaça devant l'autel.



- Bonjour à tous et Bienvenus dans notre Belle Eglise.
Je suis très heureux de vous accueillir pour une nouvelle Messe, en ce beau Dimanche 31 , jour du mois de Janvier de l'an de grâce 1458.

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Leanice
Elle avait entendu les cloches alors qu'elle était presque arrivée devant l'Eglise .. miracle elle était à l'heure pour une fois, ce qui l'a fait sourire ..

Elle pénétra dans l'Eglise, il y régnait une douce chaleur. Quelques paroissiens étaient présents, elle les salua d'un signe de tête en se dirigeant vers le banc qu'elle avait l'habitude d'occuper envoyant un léger baiser de la main à son Ange ..

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Joce_rr
Tandis que le diacre acceuillait les paroissiens et commençait la cérémonie, le curé en soutane attendait discrètement et solennellement debout derrière l'autel.
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[Signature hors normes retirée par Bottée Féline]
Alberius
Pour commencer notre célébration, Prions Dieu pour qu'il nous pardonne nos péchés.



Mes chers paroissiens, je vous invite également à vous rendre au confessionnal de temps à autre, car la confession étant plus personnelle, la pénitence n'en est que plus efficace.

Maintenant, nos âmes étant plus légères, proclamons notre foi en récitant le credo.


Répétez après moi :




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

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Tibetain41
Bien belle cérémonie. Toujours aussi réconfortant de se trouver en ce lieu, recevoir la parole d'Aristote. Je reprends le Crédo avec l'ensemble des fidéles.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle
Amen


je me recueille en suite quelques instants.
Shanaelle
Shanaelle s'était levée de bon matin , mais comme à son habitude elle avait laissé trainer son âme vagabonder , tant et si bien qu'elle en avait oublié l'heure de la messe , c'est à grandes enjambées qu'elle couru à l'église ; elle reprit quelque peu sa respiration , secoua ses jupons , remis sa coffure en place et pénétra dans l'église , mais l'office était dejà commencé , elle se fit discréte , mais à coup sûr son frére avait dû remarquer son absence , encore une bonne occasion pour la sermoner . Elle s'installa sur un banc et récita la priére en cours

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle
Amen

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Joce_rr
À la suite du diacre, le prêtre répéta les prières.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

Puis il s'avança devant le grand Livre des Vertus.




Lecture du Livre des Vertus.
Livre 3 - Vie de Sainte Boulasse.


Citation:

La jeune Boulasse est né en 552 à Beaune en Bourgogne. Ses parents, païens, tenaient une taverne respectable sur la place du marché, la « Taverne des Hospices » (bière à 0,60 écus et menus à 6). Gens sérieux et respectables ils n’en priaient pas moins les idoles et méconnaissaient le message de L’Eglise. Cependant ces braves taverniers s’approvisionnaient en vin et bière auprès des moines des environs et Boulasse qui s’occupait de la réserve avait de fréquents contacts avec eux.

Comme elle était ouverte et intelligente, les moines l’initièrent, à la fois, à la foi et à l’œnologie.
C’est au cours d’une de ses très longues nuits de formation et discussion théologiques dans l’arrière salle de ses parents qu’elle fût éblouie par la lumière divine dans le reflet d'une pinte.

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.
Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, , pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas , la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.

Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.

Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.

Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

Depuis, Sainte Boulasse est devenu la patronne des vignerons et surtout des Taverniers et elle est encore invoquée par ceux-ci ou par leurs clients lorsqu’ils doivent faire face à une soirée harassante de travail ! Il n’est pas rare d’entendre dans nos Tavernes, l’exclamation familière et pleine d’affection pour la Sainte : « Que la Boulasse soit avec toi ! »



Longue lecture, le sermont sera court. Sainte Boulasse nous demande de boire avec modération et prier avec ardeur. Je n'en dis pas plus la-dessus car le message est clair.

Pour les dames et demoiselles de Loches, Sainte Boulasse est un bel exemple de dévouement et d'entêtement féminin. Quelque soit le chemin que vous choisissiez pour grandir sous le regard de Dieu, ne laissez pas les gens autour de vous, vous décourager. Le maire de ce village est une femme. Plusieurs femmes de bien qui ont déjà accompli de grandes choses se trouvent autour de nous. Ayez confiance en vous et en le Tout-Puissant. Gardez toujours confiance et si vos voeux ne se réalisent pas du jour au lendemain, soyez patients et patientes et gardez la Foy. Foi en vous et en Dieu.


J'ai un court message personnel à faire cette semaine. Je demande aux paroissiens non-baptisés de passer me voir rapidement pour que nous discutions de votre pastorale et de votre baptême. Il y va du salut de votre âme et du Paradis qui peut vous acceuillir à la fin de cette vie. Pour ceux qui sont baptisés, n'hésitez pas à parler baptême avec vos amis et faites leur le plus beau cadeau en me les envoyant Le frère Albérius et moi-même seront heureux de recevoir de nouveaux fidèles en l'Église Aristotélicienne.




Maintenant Amies, Amis, communions ensemble :


Concluons avec cette courte prière:


Bonne semaine à tous, Vivez l'Amitié Aristotélicienne et :


_________________
[Signature hors normes retirée par Bottée Féline]
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