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[RP] Le lac, l'ondine, l'intrus.

Breiz24
Ses mains explorent. Vagabondent sur le large torse, se perdent sur la peau plus douce du ventre. Suivent la longue trace argentée, tâtonnent à la recherche de l'emplacement le plus doux.
Elle lui offre sa gorge, les yeux clos, et en retour il la serre contre lui. les deux mains, brûlantes, plaquées contre son dos. Il a abandonné le gant.
Ainsi, lui aussi, s'offre, sans limites.

Elle, elle s'enivre. Elle a oublié qui elle est. Elle s'en moque. Elle n'est que sensations, elle n'est que ce désir, qui monte, encore, comme s'il était possible de le désirer plus à chaque vague.

Bassin contre bassin, cambrée, les yeux grand ouverts, elle lutte avec le tissus. La chemise la gène. Elle veut voir ce corps, elle veut le goûter, le sentir. Toucher ne suffit plus. Elle veut s'y fondre. Elle tire sur les cordons du col, dénoue les nœuds, d'une main tremblante. De l'autre, elle se retient à lui. Elle refuse de briser le contact. Elle refuse d'abandonner sa peau. La main droite est plaquée dans le dos du blond, le bout des doigts pianote, palpe, pétrit, alors qu'enfin le col cède.
La main gauche passe à nouveau sous le tissus, remonte le long du bras, s'infiltre dans la manche, s'attarde au creux du coude, là où la peau si fine est sensible.
La dextre remonte le long du dos, emportant le tissus avec elle, explorant les muscles, jusqu'à la lettre honnie, jusqu'à l'épaule, jusqu'au biceps.
Elle tire encore sur la chemise, la fait passer par dessus la crinière blonde, elle est avide de cette peau dissimulée.

Le vêtement choit. Elle se serre contre lui, les deux bras l'enlaçant, une main errant, à nouveau, dans son dos. Elle ne bouge plus. Elle respire son odeur, la bouche entrouverte. Et, lentement, elle lève son visage et vient goûter sa peau, au creux de son épaule.

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Milo
Lui ne bouge plus, le nez enfoui dans son cou. Elle le pétrit, le façonne à sa manière. Il est à elle et son corps tout entier vibre sous les doigts de la jeune femme, répondant à la moindre de ses sollicitations. Il s'offre sans conditions et la laisse découvrir son passé. Les tranchées profondes, provoquées par le fouet tombé plusieurs fois au même endroit. Les sentiers, parfois à peine tracés, lorsque le bras du bourreau fatiguait. Le L, rappelant à la fois sa faiblesse et sa fureur.

Son étreinte lui arrache un léger soupir de surprise. A la fois ferme et douce. Sa main droite quitte la courbe de ses reins pour venir frôler son flanc, lentement, et s'arrêter sur son ventre. Le géant laisse le bout de son pied droit appuyer sur son talon gauche, afin d'enlever ses bottes. Non sans mal, mais il ne veut pas faire céder le contact. Le même mouvement sera entrepris avec la droite, et les deux bottes, écartés d'un geste sur le côté. Laissant ses pieds goûter à leur tour la fraîcheur de l'herbe givrée.

Les doigts, sur la peau tendre du ventre, se mettent à tracer de petits cercles, jusqu'à s'oser aventuriers timides, sur le contour de ses seins. Effleurant, taquinant les courbes de la jeune femme, sans toutefois oser en prendre pleinement possession. Découvrant en douceur ses formes, toujours avec cette tendresse protectrice. Ne rien lui imposer, découvrir petit à petit son corps, montrer patte blanche pour ne pas la brusquer.

Sa senestre remonte le long de son dos, paume contre sa peau, imprimant le plus de détails possible au toucher. Elle presse légèrement sa nuque, avant de se poser sur sa joue, puis de lui relever doucement la tête. Azurs rivées dans les Hématites, l'embrassant passionnément, sa langue savourant le contact de la sienne, entamant une danse lascive et captivante.
Breiz24
Elle se cambre, légèrement, quand la dextre s'aventure sur son ventre. Elle garde son bassin collé à celui du blond, les deux mains passée dans son dos pour se retenir à lui, et elle se cambre pour mieux le laisser la découvrir. Du bout des doigts, elle continue de parcourir les sillons de sa chair, tant marquée, et ses yeux sont rivés aux siens quand, progressivement, le géant explore son corps. Légèrement. Doucement. Éveillant, au fil de ses découvertes, un brasier insoupçonné.
Il prend son temps. Elle le laisse faire. Il frôle, il effleure, il esquisse. Timidement, presque.

Elle le dévore des yeux. Lentement, ses doigts apprennent les marques de son dos. S'y infiltrent. Les caressent. S'insinuent, sans aucune pudeur, dans la souffrance du passé. Elle connait chaque ligne, apprend chaque histoire. Hématites plongées au cœur des Azurs.

Lentement, la dextre remonte le long de sa colonne vertébrale, vient se perdre sous la masse croulante de mèches rousses, sur sa nuque. Les langues entrent en contact, se découvrent, se savourent.
Elle ne ferme pas les yeux.

Les bras, dans le dos du géant, se replient, remontent, et les mains viennent saisir les épaules, elle se hisse contre lui. Elle presse son corps contre le torse nu. Elle s'offre. Les Hématites implorent. Cesse de me torturer. Prends le, ce corps que je te donne. Pétris le, serre le, mords le, goute le, possède le tout entier. Je suis à toi.

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Milo
Le souffle court, il ne la quitte pas des yeux. Se noyant dans son regard. Il s'abandonne, tandis qu'elle apprend chaque blessure. Son début, son histoire, quelque fois parallèle à une autre, sa fin. Sa respiration devient plus courte lorsqu'elle se presse contre lui, le regard implorant. Ses courbes pleines épousant les siennes. Son coeur contre le sien, battant à l'unisson.

Au sol, ses pieds jouent avec la couverture pour la positionner comme ils le peuvent, entraînant la jeune femme dans un ballet étrange, le temps qu'il soit satisfait. Il aimerait lui offrir plus que les murmures du vent pour cloison, l'herbe mouillée et froide comme matelas. Alors, à défaut de lui donner plus, il fait avec les moyens du bord.

Ses deux mains viennent se mettre en coupe sous ses fesses, la soulevant pour la porter, lèvres scellées. Juste avant de se laisser choir lentement au sol, la posant délicatement sur la couverture. Le corps imposant la recouvrant de son ombre protectrice, une jambe en travers de la sienne, son flanc reposant à la fois sur son elle et sur le côté, pour ne pas l'écraser.

Il recule légèrement la tête, Azurs sondant jusqu'au plus profond l'âme des Hématites. Quel est ton prénom, belle ondine ? Sais tu le trouble que tu insinues en moi ? Comprends tu le désir que tu m'inspires chaque fois que tu me touches, que tu me regardes ? Je t'appartiens...

Sa main meurtrie glisse sur son épaule, le long de son bras, contact léger et provocateur, avant de venir lier ses doigts à leur jumelle. Tandis que ses lèvres, dévorant son visage tendrement, jusqu'à sa bouche qu'il embrasse passionnément, finissent par descendre dans son cou, serpentent au creux de son épaule qu'il mordille doucement, suivant inexorablement le chemin tracé un peu plus tôt par ses doigts, pour venir goûter aux courbes pleines, auréolées de sombre. Là où les arômes de miel épicé laissent peu à peu la place à la saveur entêtante du lait.
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Les Azurs comprennent. Les Azurs agissent. Lentement, le ballet étrange du blond leur prépare un nid dans la couverture qu'elle a laissé tomber.
Ses mains glisse le long de son dos, viennent saisir ses fesses. La soulèvent. De ses jambes, elle enlace sa taille. De ses bras, elle enlace son cou. Sans briser le baiser. Et, lentement, ils s'allongent. Son poids, sur elle.
Elle dénoue ses jambes, mais pas ses bras. Elle lui chatouille la nuque, les épaules, elle sourit.

Les Azurs, à nouveau, fouillent son âme. Elle les laisse faire, elle n'a pas peur. Le bout des ses doigts vient caresser les contours du visage, esquissent les pommettes, accentuent l'arc d'un sourcil, s'arrêtent sur les tempes pour les masser. Les Azurs s'expriment. Oui, elle comprend. Oui, elle le connait. Elle sait. Elle se tait. Azurs contre Hématites.

Lentement, la sénestre blessée glisse le long de son bras droit, vient se glisser entre les doigts dessinateurs. Du pouce, elle caresse cette paume balafrée. Là aussi, elle veut connaitre les douleurs. Apprendre les souffrances. Elle porte les doigts mutiles à sa bouche, les embrasse un par un avant de laisser glisser les mains entremêlées au sol.

Les lèvres exploratrices du blonds se sont relancées à la découverte de son visage. Elle ferme les yeux, le laissant esquisser ses traits. Répondant avidement au baiser, goûtant, à nouveau, sa langue, avec délectation, une main posée sur sa nuque, comme pour le retenir. Mais les lèvres sont impatientes, elles poursuivent leur chemin, dans son cou, dans un frisson. Et vers ce domaine qui a si longtemps été la zone réservée du bébé, endormi non loin.
Dans un réflexe, elle tourne la tête vers lui. Il dort. La douce bouche du géant lui arrache un gémissement, rauque, et sa main se crispe sur sa nuque, glisse vers son épaule. Elle se cambre et se tend à la rencontre des lèvres, du corps tout entier.
Du bout des doigts, elle effleure l'épaule qu'elle a meurtrie, elle la caresse, glissant jusqu'au biceps, à l'avant bras sur lequel il s'appuie, et revient se perdre dans la longue chevelure or.


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Milo
Il explore. Trace à l'aveuglette chaque courbe, de ce corps tendu vers lui. Mouvements accompagnés d'un léger gémissement de l'ondine. Escalade lentement les monts, jusqu'à leur sommet, où il laisse son empreinte, s'imprégnant des saveurs du lait. Autres effluves en cet endroit, moins prenant que l'arôme habituel de son corps. Autre touché, là où la peau est plus douce, dans cet endroit uniquement accessible lorsque les vêtements sont ôtés. Ses lèvres redescendent progressivement vers la vallée, s'éloignant de cette odeur qui le ramène en enfance. Pour aussitôt reprendre leur ascension gustative, de l'autre côté.

Il prend son temps. Conscient de fouler les terres de l'enfant, endormi non loin de là. Ne pas la brusquer, lui laisser le temps de l'arrêter, s'il va trop loin. Alors, il étudie calmement. Il veut garder en mémoire son goût, le grain de sa peau, différent. Ne pas oublier qui elle est. Ne pas oublier que ce petit bout de femme fragile est aussi une mère. Qu'elle peut se transformer en louve au moindre danger.

Sa bouche refait le chemin inverse, avec la même lenteur. Taquine et joueuse, lorsqu'elle atteint la cime. Mordillant une fois encore sa peau au niveau de l'épaule pour en extraire tout son parfum, chaque tonalité qu'elle peut lui révéler. Son corps à lui frissonnant sous la caresse légère des doigts de fée.

Il se décale un peu, changeant de côté. Prenant garde, toujours, à ce que leurs mains soient liées et à ne pas laisser tout son poids sur elle, de peur de l'écraser. Maintenant toutefois une certaine pression, comme s'il a peur qu'elle ne s'enfuit, qu'elle ne s'échappe au tout dernier moment, refusant son offrande.

Sa main droite, sur laquelle il était en appui, frôle imperceptiblement son bras, sa hanche, pour venir se poser sur son ventre. Ecrivant une mélodie connue d'elle seule, aux notes étranges, dont la finale se trouve cachée entre ses cuisses. Mais encore, une fois, arrivé si près de son essence, il laisse sa main en suspens. Ne pas toucher sans son accord. Ne pas goûter sans son assentiment.

Un sourire sur son visage, reprenant possession de ses lèvres. Pour un baiser plus profond et tendre que le premier. Avide d'elle, de sa langue, dans un soupir. Azurs interrogatrices, passionnées, timides, à l'affût de la moindre réaction des Hématites tant désirées. Formulant la question muette qu'il laisse deviner au bout de sa langue. M'acceptes tu ? Acceptes tu te t'ouvrir à moi ? De me laisser te savourer ? T'aimer ?
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Elle garde sa main plongée dans les cheveux blonds, dénouant le lien de cuir bleu, sans vraiment le regarder, alors que sa bouche se fait joueuse, découvrant monts et merveilles. La peau, fine et fragile, tressaille, frissonne, s'érige, rougit, parfois, sous les lèvres inquisitrices.
Le lien bleu a cédé, un rideau d'or tombe devant le visage du géant. Elle joue avec les mèches, les repousse, souffle pour les voir s'agiter, parfois, alors qu'il change d'appui, prudent.

Oui, elle sent la prudence, dans chaque geste, il ne veut pas rompre le contact des mains nouées, il ne veut pas l'écraser sous son poids, il veut la laisser libre de ses choix.
Elle ne dénouera pas les mains, elle apprend, du bout du pouce, chaque ligne de la paume, chaque cicatrice, alors que le bout de ses doigts caressent le dos de la main.
Elle aime son poids sur elle. Assez pour qu'elle se sente retenue, assez pour la rassurer d'une présence virile, dominante, sans être dominatrice. La protégeant contre ce qui aurait pu être ses propres angoisses. Mais elle n'a pas peur.

Il veut la laisser libre de ses choix, elle le sent dans cette main, la dextre, qui s'aventure sur le bas de son ventre, le haut de ses cuisses, sans jamais forcer son chemin. Elle le sent dans chacune des caresses, interrogatrices, légères, douces.
Elle le voit dans son sourire, dans les Azurs qui se plongent à nouveau dans son regard. Elle répond à son baiser, entrouvrant les lèvres, suçotant la langue aventureuse, l'intensifiant, comme une réponse, Hématites ouvertes sur les océans d'Azurs.

Oui, les yeux gris savent cette question. Et, pour toute réponse, la sénestre perdue dans les cheveux blonds dévale le dos torturé du géant, effleure à peine sa taille et se perd sur son ventre, caressant la peau si douce, à la frontière du pantalon.
Et le corps, avide, brûlant d'un feu intérieur, de se tendre vers cette main laissée en suspens.

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Milo
Ses doigts joueurs se perdent dans les mèches blondes, libérées de leur prison de cuir. Cette lanière, elle aussi symbolique. Celle qui représente sa délivrance et la fin de son calvaire. Il la laisse sonder le passé de cette main meurtrie. Douloureux s'il en est. Et les souvenirs qu'il ramène sont exposés dans les tremblements qui l'animent. Pourtant, il se laisse faire. Frissons dûs uniquement à l'émotion qu'elle fait naître en lui, peut-être sans s'en rendre compte. Car chaque fois qu'elle l'effleure, avec douceur, il devient apaisement.

Le corps en attente, les Azurs se noient et se laissent entraîner par l'éclat gris. Situation qui prête à sourire que celle où le géant, toujours en position de force, se retrouve démuni face à ce regard profond. Où, la peur au bout des doigts, il peut se faire briser d'un simple geste, d'un simple regard. Où, le coeur battant à tout rompre, il attends une réponse. Qui sera le coup de grâce ou la délivrance.

Dans une exhalaison délicate, la main de la rousse cavale sur sa chair blessée, lui procurant d'agréables frémissements, tandis qu'elle explore à son tour la peau tendre au niveau de son ventre. Et ce n'est que lorsqu'il sent le corps accéder à sa requête qu'il expire lentement, respiration elle aussi en suspens depuis tout ce temps.

Sa senestre serre plus fort son double. Sa dextre, toujours en aventurière prudente, glisse sur la peau sensible de ses cuisses, frôlant la fine toison rousse, traçant une partition ordonnée par l'excitation de la découverte. Ses doigts effleurent délicatement la fleur éclose, pour s'imprégner de sa texture, là encore différente du reste de son corps. De nouveau, le temps semble suspendu alors qu'il le soustrait au monde, pour connaître chaque note qu'il peut en tirer.

Et, curieux, ses doigts caressent enfin, en vagues lentes, suaves et douces, le Topaze étincelant ainsi offert. Prenant garde à ne rien brusquer, ne rien forcer. Sa langue entame une danse lascive et provocatrice avec celle de la rouquine, tandis qu'une fois de plus, les éclats bleutés, brillants d'une certaine fièvre, ne quittent pas leurs jumeaux gris. Curieux. Attentifs. Réceptifs.
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Les doigts exploraient la frontière du pantalon de cuir quand la dextre accéda à sa demande muette. Ils se refermèrent dessus, glissés entre la peau et le cuir.
Elle cessa de bouger. Seule sa langue, répondant avidement au baiser du géant, explorait encore.

Le corps, tendu d'attente, s'offre aux doigts délicats. Les Hématites se cachent un instant derrière les paupières, avant de se plonger à nouveau dans les Azurs. Ne cachant rien du désir, du plaisir, montant en vagues lentes, aussi douces et languides que les gestes de la dextre perdue entre ses cuisses.
Sa main à elle se crispe lentement sur la ceinture du pantalon.

La langue de la rouquine s'aventure à découvrir le corps du géant, traçant une arabesque sur son menton, avant de se perdre derrière le lobe de son oreille. pour glisser vers le cou, mordillé. Elle se repait de cette peau douce, légèrement salée, de cette odeur sauvage, musquée, que leur désir de l'autre leur fait exhaler.

Elle laisse retomber son visage sur le coté, la dextre se détend, juste assez pour tâtonner sur la peau douce, à la recherche des liens qui retiennent le pantalon aux hanches du géant. Se mordillant la lèvre inférieure, retenant un gémissement de plaisir, elle cherche, explore, avidement, cette frontière imposée par le blond, elle veut libérer cette partie de son corps qu'elle ne connait pas, caresser cette peau qu'elle devine plus fine encore que celle de son ventre.
Les yeux rivés dans les siens.

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Milo
L'Hématite brille de mille feux lorsqu'elle s'ouvre de nouveau à lui. En réponse aux étoiles lumineuses du firmament Azuré. Secrètement ravi de cette quête des sens. Faisant partie du rythme qu'il s'est imposé, pour ne pas voir fuir la biche effarouchée. Et sa main droite, entre ses cuisses, de continuer son geste mesuré, enhardie par le plaisir et le désir que laissent transpirer le cœur argenté, par l'effleurement de sa langue contre sa peau, aventureuse.

Ce n'est que lorsque ses doigts cherchent à défaire le cordon de son pantalon, s'attardant parfois sur quelque zone sensible, que le géant retient son souffle. Un sourire maladroit sur ses lèvres scellées à celles de la rouquine. Ha. Ainsi, elle veut le découvrir, lui ? Rougissant légèrement, abandonnant ses lèvres par la force des choses, il se redresse un peu, levant par la même occasion la senestre fixée à sa siamoise, refusant de rompre ce contact. En appui sur un coude, yeux rivés dans les siens, il vient en aide aux doigts de la jeune femme pour défaire les cordons, rendant le cuir lâche au niveau de ses hanches. Un simple passage suffisant pour les lui ôter complètement.

Il se laisse doucement retomber contre elle, un peu décalé. Sa main droite vient flatter sa hanche, pour finir par revenir couvrir le Topaze aux couleurs chatoyantes. Toujours avec lenteur, tandis qu'il l'embrasse de nouveau, langoureusement. Azurs pourtant timides, rougissantes, noyées dans les Hématites. Ce corps meurtri, belle ondine c'est tout ce que j'ai. Alors prends le. Je te l'offre.
Breiz24
Je le prend. Merci de te donner. Ne rougis pas. Je t'aime. Je ne sais pas qui tu es, je ne connais pas ton nom, ça m'est égal. Je suis là. Ici, maintenant, je t'aime.
La main aventureuse se mèle un instant aux doigts venus à son secours, glisse le long du bras, remonte à l'épaule et se perd sur sa nuque. En appui sur les coudes, elle se hisse, vient croquer sa bouche, sucer le creux de son cou, qui l'attire comme un aimant, alors que la main se laisse glisser, dans un souffle, le long des chairs meurtries.

Les doigts emprisonnés entre la sénestre offerte pétrissent toujours les cicatrices. La blessure de l'âme saigne encore sous ses pressions douces. Elle le voit dans les Azurs noyés. Elle porte, lentement, les mains jointes à sa bouche, et joue avec les doigts, du bout de la langue. Elle suit les sillons que la haine d'un homme y a laissé. Elle suçote le bout de l'index, un sourire aux lèvres.

Sa sénestre à elle, s'enhardissant, s'est glissée sous le cuir. Effleurant, caressant, parcourant le bas de son dos, glissant vers ses fesses.
Elle n'a plus le temps d'être timide, elle lui a ouvert son âme, elle lui a offert son corps, elle veut le sien. Elle explore. Tâtonne. Crispe parfois sa main sur sa fesse, quand les caresses du géant lui arrachent un gémissement. Elle remonte vers ses hanches, effleure son flanc, revient vers la chair meurtrie du dos, qui, inexorablement, l'attire.
A nouveau, elle se hisse vers lui, papillonne du bout des lèvres sur son visage, glisse vers le cou, l'épaule, qu'elle mordille, avant de renverser la tête vers l'arrière, lui offrant sa gorge.
Et sa main libre, lentement, descend le long de son torse, traçant des arabesques du bout des doigts, glissant lentement vers le ventre, alors que le sien semble s'emplir de feu liquide, sous l'effet des caresses vers lesquelles elle se tend, frémissante.

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Milo
Rougissant. Timide. Les affres de la honte refaisant parfois surface. De ne lui offrir que ça. Cette chair battue, meurtrie aussi bien par l'homme que par le cuir ou le fer. Violée, aussi. Mais cela, il n'ose le lui dire. Le montrer. Sa plus grande faiblesse, après cette main. C'est à lui de détourner le regard, épaules affaissées. Jusqu'à ce que, la regardant en coin, les joues cuisantes, il croise ses yeux. Ce qu'il peut y lire lui coupe le souffle.

Rougissant encore, mais cette fois-ci pour une autre raison. Touché une fois de plus de sa confiance. Et plus encore, par elle. Elle qui le découvre, découvre son passé et ses cicatrices, le réconforte, l'aime, sans le juger. Il se laisse faire, fermant les yeux un instant seulement, avant de vite les replonger dans les siens. Poussant un gémissement de surprise lorsqu'elle glisse sa main dans ses braies, cajoleuse et aventurière.

Tout sa timidité semble s'être envolée tandis qu'elle le presse contre elle. Le pétrit, le caresse, l'effleure, l'apaise, le liquéfie littéralement. Goûte chaque grain, chaque aspérité de sa peau. Lui ne bouge plus, exceptée la main entre ses cuisses qui explore plus avidement, mais toujours avec délicatesse le coeur du joyau.

Alors qu'elle rejette la tête en arrière, il se tend vers elle. Il découvre le lobe d'une oreille, laisse ses lèvres prendre possession de son menton, mordille doucement son cou. Il se repaît de son odeur, insatiable. Avant de venir récupérer les gémissement et le souffle de la jeune femme entre ses lèvres, dans un baiser exprimant tout les sentiments qui le prennent d'assaut.

Tous décuplés, comme le feu qui ronge ses entrailles, affole son coeur. Désir. Tendresse. Passion. Amour.

Azurs qui accrochent une fois de plus les Hématites, tandis qu'un aveu humide roule lentement sur sa joue, esquissant sa pommette, flirtant avec la commissure de ses lèvres, pour se perdre sur son menton, finissant sa course sur la peau de la rousse. Ouvrant la porte sur cette zone d'ombre qu'il n'a osé révéler avant, de peur qu'elle le repousse.

Pardonne moi de ne pas te l'avoir dit avant. Apaise cette peur, là, qui me vrille le ventre et me fait honte. Ne me rejette pas. Je t'aime, juste toi, juste ici. Juste nous deux...
Breiz24
Il prend sa gorge, vient la gouter, elle le laisse faire, elle s'offre. Le baiser, délicat, qui vient mourir sur ses lèvres, comme un aveu, l'aiguillonne de mille langues de feu.
Elle se cambre, arque son bassin, pour venir se plaquer, brusquement, à cette main qui semble la connaitre si bien. La sienne remonte, lentement, vers la nuque du géant, vers les mèches blondes qui, poussées par le vent, effleurent sa poitrine, provoquant de délicieux frissons.

Hématites sondant les Azurs. Azurs noyés. L'eau perle, roule sur la joue, jusqu'au menton, tombe sur sa peau, se perd entre ses seins. L'incompréhension. Pourquoi as tu peur? Me crains-tu? Pourquoi n'oses tu pas? Il n'y a rien à pardonner, il n'y a rien de sale en nous. Il n'y a que toi. Ici, et maintenant. Toujours.

Alors, lentement, elle se redresse sur le coude, sans lâcher la sénestre, elle sait que c'est important, la pulpe de ses doigts cajolant les plaies pourtant refermées depuis longtemps. Sa main, perdue dans les cheveux du blond, se referme légèrement, le maintenant, assez pour qu'il sente qu'elle veut le retenir, trop peu pour l'empêcher de fuir. Comme lui, elle le laisse libre.

Et, lentement, Hématites rivées aux Azurs, âme grande ouverte, elle darde sa langue, et vient cueillir les dernières traces de douleur, remontant le chemin brillant jusqu'à sa paupière, où elle pose ses lèvres.

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Milo
Etonnement, au coeur de l'argent. Comme pour le rassurer, elle l'étreint, tout en lui laissant la liberté de s'échapper s'il le souhaite. Un léger sourire sur ses lèvres, soulagé qu'elle ne le repousse pas, les Azurs s'enfoncent dans le lac aux eaux grisées, goûtant ses lèvres qui se veulent rassurantes. Je reste. Avec toi. Tout contre.

Il ferme les yeux, se presse davantage contre elle, pour profiter de sa chaleur, sous la brise légère qui les entoure. Enfouissant le nez dans ses cheveux. Blotti contre elle, bercé comme un enfant, le géant laisse sa langue dessiner de petits cercles dans son cou. Coeur contre coeur. Savourant sa présence. Elle est là. Elle ne partira pas.

Alors, doucement, sa dextre quitte la chaleur de son nid effleurer son flanc, et se poser sur son épaule. Il croque une dernière fois son menton, avant de la repousser doucement sur la couverture, le corps imposant la recouvrant complètement. Il est une chose qu'il veut connaître. Goûter, s'en repaitre.

Sa main gauche est toujours liée à la sienne, répondant par d'infimes frissons aux cajoleries offertes, est plaqué contre le flanc de la rouquine. Puis, avec douceur, il baise son front, ses paupières, sa bouche, qu'il prend amoureusement, son cou. Et ses lèvres, en dignes exploratrices infatigables, d'escalader encore une fois les monts et merveilles offerts à elles. Prenant leur temps, une fois de plus.

Appréciant une fois de plus l'odeur doucereuse du lait. Juste avant de redescendre dans la vallée, sa langue émergeant pour venir récupérer le songe égaré. Brûlant, au goût de miel épicé. Et de continuer leur descente, sur son ventre, là où la peau est plus douce que tout le reste, là où se rejoignent nombre de saveurs.

Là, où, pour quelques instants, il pose sa tête sur ce nid douillet, Azurs tournées vers l'enfant, toujours endormi, à son plus grand soulagement, protégé par le destrier. Sa main droite dévale avec légèreté le sentier emprunté plus tôt, finissant sa course sur son ventre, le bout de ses doigts dessinant des arabesques. Puis, pour la rassurer sur ses intentions, il relève lentement la tête, éclats Azurs brillantes fixant les Hématites, avec tendresse.

Se soustrayant à son regard, sa senestre caresse à son tour l'intérieur de sa paume, pianotant une petite mélodie apaisante. Tandis que bouche, arrivée au joyau, laisse s'échapper sa langue, qui, avide, se délecte de son essence même, parfum délicat et enivrant. Porteuse de ce message, qu'il exprime dans chacun de ses mouvements.

Laisse moi t'aimer... Toi... Ma belle ondine à la chevelure de feu...
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Il s'apaise. Il se blottit contre elle. Elle referme son bras sur lui, l'enlace, le cajole, masse machinalement les épaules tendues, remonte à nouveau sa main dans les cheveux blonds, à l'odeur acidulée. Savoure, les yeux mi clos, les petits coups de langue sur son cou.

Il la lâche. La repousse, la plaque avec douceur. Elle se laisse aller, languide. Son poids sur elle, à nouveau. Protecteur. Ses doigts à elle se baladent sur toute la longueur de son dos, se perdant parfois sous le cuir des braies, esquissant des caresses, alors que les lèvres du géant papillonnent sur son visage. Glissent vers sa poitrine, la perçant d'aiguillons de désir quand la cime est atteinte.

La bouche exploratrice continue sa descente, lentement, vers la peau de son ventre, où le géant repose sa tête un instant. Immédiatement, elle referme son bras sur lui, dans une attitude protectrice, la main plongée dans l'or.
Les Azurs se plongent à nouveau dans les Hématites, rassurantes. Les Hématites répondent. Il n'y a pas besoin de me rassurer, je n'ai pas peur de toi.

La sénestre entre dans la danse, effleurant ses doigts, dans une mélodie lente et sereine. Ses doigts qui se serrent, légèrement, lorsque la bouche reprend sa lente descente. Jusqu'où va-t-il aller? Que fait il? Que va-t-il se passer, ensuite?
Ses questions sont limpides, dans la crispation de ses doigts.

Un hoquet, de surprise, lui échappe, lorsque la langue atteint son but. Un instant, ses muscles se contractent, se rebellent contre cette nouveauté, contre ce plaisir trop intense, trop violent, de cette langue explorant cette partie la plus secrète de son corps.
La sénestre abandonne la chevelure or, et va se refermer sur la couverture, alors que la dextre cesse son ballet et s'amollit contre la paume mutilée.
Elle ne bouge plus. Elle ne respire plus que par à-coups. Elle s'abandonne, complètement, ne retenant plus les gémissements qu'il lui arrache.
Le désir grandit, gonfle, par vague, porté par le plaisir, inconnu, sauvage, tumultueux.
Elle tremble. Elle se tortille. Le genoux repliés, les talons fermement ancrés dans le sol, elle subit le plaisir. Elle n'a plus de prise.
Les muscles, proches de la tétanie, se contractent au rythme de la montée des lames, brulantes, dans son ventre, pour se relâcher subitement.

C'en est trop. Pressant la main blessée dans la sienne, elle se redresse, glisse sa sénestre sous le menton du géant, le relève, tremblante d'émotions, et l'embrasse, goûtant l'haleine chargée de parfums différents, transformé par son essence. Hématite dans les Azurs, et sénestre en chute libre, le long du torse, s'attardant à peine sur la peau douce du ventre, s'en va lutter à nouveau avec le pantalon de cuir.
N'interrompant pas le baiser. Incapable de fermer les yeux. Là. Tu vois? Tout ce que j'ai ressenti, tout ce que je ressens. Ce feu qui me dévore. Ces lames qui me transpercent.
Et, toujours, jouer avec la langue, les saveurs. Se perdre dans l'Azur, et se défaire de la barrière de cuir.

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