Breiz24
Jamais... Jamais... Tu le sais...
Elle laisse les Azurs déborder. D'un sourire, elle envoie son fils jouer. L'enfant ne comprends pas, ne comprends plus. Ne sais pas pourquoi le jeu s'arrête. Le sourire de sa mère, rayonnant, parce qu'elle sait mentir aussi ainsi, le rassure, et il retourne dare-dare tirer sur les crins de Sombrelance.
Elle, elle se replonge dans les océans ruisselants. Sa question avait volontairement été posée au passé. Elle ne pensait pas qu'il fut aussi tragique.
Lentement, elle rompit l'étreinte des bassins. Elle se laissa glisser, doucement, vers la droite, vers leurs mains entremêlées. Et elle se lova contre lui. Enroulant autour de son cou, de ses épaules, son bras libre, protecteur, elle attira son visage contre elle.
Argent dans l'océan. Je sais. Je sais que je t'ai fait mal. Je savais que j'allais t'en faire quand j'ai prononcé cette phrase. Je savais qu'il fallait que je la prononce.
Pardonne moi, mon bel amour.
Elle se penche, embrasse les paupières ruisselantes, mendiant son pardon, et l'attire à nouveau contre elle, tout contre elle. L'enserrant de son bras, de toutes ses forces.
Son histoire, les bribes qu'il a bien voulu lui avouer, la bouleverse au plus profond de son âme, tordant son ventre. Elle le lui tait. Elle se contente de le serrer contre elle, en silence. Sa sénestre vient se poser sur le visage du géant, aimante.
Elle sait. Elle connait la souffrance de l'atrocité d'un deuil. Elle sait que les douleurs ne se comparent pas. Mais elle ne peut s'empêcher de mesurer son deuil à l'aune de la douleur du blond.
Et, silencieusement, elle se demande comment il a pu survivre à sa vie. Elle se demande ce qu'il a subit d'autre, encore, et qu'elle ne sait pas. Qu'elle ne saura probablement jamais.
Du pouce, elle repousse les éclats d'azur qui ruissellent. Elle reste lovée, enroulée contre lui, protégeant sa douleur, construisant un rempart entre lui et le reste du monde. Entre lui et les cris joyeux de l'enfant.
Extirpe ta douleur, mon amour. Exorcise la. Je veille...
_________________
Elle laisse les Azurs déborder. D'un sourire, elle envoie son fils jouer. L'enfant ne comprends pas, ne comprends plus. Ne sais pas pourquoi le jeu s'arrête. Le sourire de sa mère, rayonnant, parce qu'elle sait mentir aussi ainsi, le rassure, et il retourne dare-dare tirer sur les crins de Sombrelance.
Elle, elle se replonge dans les océans ruisselants. Sa question avait volontairement été posée au passé. Elle ne pensait pas qu'il fut aussi tragique.
Lentement, elle rompit l'étreinte des bassins. Elle se laissa glisser, doucement, vers la droite, vers leurs mains entremêlées. Et elle se lova contre lui. Enroulant autour de son cou, de ses épaules, son bras libre, protecteur, elle attira son visage contre elle.
Argent dans l'océan. Je sais. Je sais que je t'ai fait mal. Je savais que j'allais t'en faire quand j'ai prononcé cette phrase. Je savais qu'il fallait que je la prononce.
Pardonne moi, mon bel amour.
Elle se penche, embrasse les paupières ruisselantes, mendiant son pardon, et l'attire à nouveau contre elle, tout contre elle. L'enserrant de son bras, de toutes ses forces.
Son histoire, les bribes qu'il a bien voulu lui avouer, la bouleverse au plus profond de son âme, tordant son ventre. Elle le lui tait. Elle se contente de le serrer contre elle, en silence. Sa sénestre vient se poser sur le visage du géant, aimante.
Elle sait. Elle connait la souffrance de l'atrocité d'un deuil. Elle sait que les douleurs ne se comparent pas. Mais elle ne peut s'empêcher de mesurer son deuil à l'aune de la douleur du blond.
Et, silencieusement, elle se demande comment il a pu survivre à sa vie. Elle se demande ce qu'il a subit d'autre, encore, et qu'elle ne sait pas. Qu'elle ne saura probablement jamais.
Du pouce, elle repousse les éclats d'azur qui ruissellent. Elle reste lovée, enroulée contre lui, protégeant sa douleur, construisant un rempart entre lui et le reste du monde. Entre lui et les cris joyeux de l'enfant.
Extirpe ta douleur, mon amour. Exorcise la. Je veille...
_________________