[RP] "Le relais toulois" L'auberge des voyageurs

se promenant ici et là...

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"[Groupe 13, 3ère journée] Bayeux - Toul"
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crc57 déguste les mets préparés par le Maistre queu Labrioche. Il suit également la discussion entre Floche et Antonnagisa. Il n'y connait pas grand chose en poésie à plus forte raison le Haiku venant du pays du soleil levant, le Japon.

S'agissant d'un ami de Floche et le trouvant somme toute sympathique il essaie de suivre les débats et les échanges d'idées entre eux. Bien entendu il ne se mêle pas à la conversation de peur de dire des sornettes ou autres bêtises. Alors il écoute et force son esprit à comprendre.
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Ma liberté s'arrête ou celle des autres commence.

une plume voltigeait
trempée dans l'encre, il givre
dehors, c'est l'hiver

Nagisa écoutait cette fois, et puis les mets de maistre Labrioche étaient succulents,
il ne pouvait pas ignorer les mouvements de son hôtesse, le bruit de la plume, caractéristique attirait irrésistiblement son regard, mais son attention était détournée par la chaleur du lieu, propice à la rêverie, et puis loin des tourbières du voyage , le voici dans un confort auquel il n'était plus habitué, depuis longtemps, depuis qu'il avait quitté son laboratoire de mots.

Il était persuadé tant le temps était suspendu, qu'il avait parlé, mais en réalité il avait songé tellement fort que ces pensées étaient restées pour lui...étrange, encore un coup de Llorona se dit-il...

abandon de soi
Floche lui dit-il j'ai reconnu le rythme au son que fait votre plume , aux poses lorsque vous trempez dans l'encre, 5/7/5 voilà belle rigueur, mais il nous faut encore aller plus loin : abandon de soi, contient encore trop l'idée de soi,...
regardez si je dit " ceci n'est pas une baignoire" il saisi la plume et écrit les mots.
Qu'y voyez -vous? Une définition de la baignoire par sa négation... Tout nous ramène encore à la baignoire, ...Voyez l'abandon de soi, en acte ne doit même plus se mentionner pour prendre consistance,...

l'attrait de l'âtre
les pas crissaient dans la neige
il fait chaud ici

voilà des pas qui me conduisent ici, le poète existe dans ses actes, c'est là le secret du haiku, et toute son ambiguité, la méditation est un transport : permanence et impemanence, être là et ailleurs...
Mais vous avez le sens du rythme , si vous parvenez à abandonner cette partie du monde qui nous est commune et que l'on peu sentir en acte , alors vous ne mentionnerez plus , vous ne nommerez plus ( au commencement était le verbe) comme le fait la culture occidentale, les choses pour qu'elles existent ou pas, pour les transcender, vous les laisserez exister par elles mêmes/ ex -ister , hors d'elles -mêmes.
Regardez ce plat, comme il est goûteux, il est tellement bon que les langues se taisent, et puis se délient pour parler de tout autre chose, ce n'est qu'ensuite de manière différée que nous y mettons des mots,...

Définition du vin par exemple : belle robe, tanin, goût fruité, etc...
tenteriez vous de faire exister le moment, ou le goût du vin sans en mentionner l'objet, c'est à dire en refusant l'objectif affichant délibérément votre subjectivité.
En réalité le retrait de l'Ego le fait exister d'autant plus, comme être humain à la fois être unique et collectif...
Pardonnez mes diatribes, j'en dit déjà trop, emporté par mes passions et là aussi je suis faible, mais comme vous partagez votre repas avec moi, je ne peux m'empêcher de partager ces réflexions...J'espère ne pas vous ennuyer...
Puis il se mit à écouter les conversations qui parlaient de Toul, il demandait beaucoup de choses sur les cultures, autant que sur la vie culturelle de l'endroit...
Il regarda ensuite de plus près la plume bien taillée de Floche, où s'était -elle procuré cette merveille, quel son
sa plume à lui était par trop racornie par les voyages
il lui dit voici de quoi calligraphier décemment, produire le geste ultime
pays du soleil,
le vent...
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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran ; artiste peintre et troubadour

Tout en écoutant Antonnagisa, Floche sourit intérieurement en imaginant le chemin à faire.

Horizon lointain
Chemin taché de brume
Beauté préservée

Ses yeux se remplirent de larmes… larmes d’admiration, larmes de joie du cadeau reçu, larmes de reconnaissance, larmes de pauvreté avouée.

Petite flaque
Gouttelettes de rosée
Eau bénéfique

Antonnagisa, je me sens si petite et si gourde devant tant de beauté. Elle rit doucement devant l'égo revenu.


Elle baissa les yeux, vit sa plume trop neuve et se tu.
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il faut continuer, savez -vous que l'humour fait partie de l'histoire du haiku, les poètes se lançaient des vannes, où des clins d'yeux par haikus interposés, parfois à cent ans d'intervale, j'essaie avec vous, mais ne m'en voulez pas si je n'y parvient pas , je suis fourbu, vous m'avez fait trimer comme une bête....je rigole, mais je suis bien raplapla tout de même...Raplapla vu que le pneumatique ne courait pas les rue ne doit pas être très d'époque


goutte de rosée
flaque à mes pieds tout mouillés
l' Eau de ma gourde

Antonnagisa, je me sens si petite et si gourde devant tant de beauté.

votre mot m'a inspiré , heu dites moi gou/te/llet/te /de/ ro/sé/ e , c'est en huit et non en 7 ou je me trompe ou c'est l'accent qui diffère moi je compte huit, avec le E de la fin
quoiqu'il en soit buvons tout de même à notre ego, et rions de lui c'est un compagnon incertain , mais fidèle. A sa santé , a la santé de tous les Egos réunis ici. Il lève son verre à la cantonade. Voilà votre "je me sens si gourde" m'a inspiré un petit haiku modeste qui ne figurera dans aucun livre je le craint , mais qui fera un lien , un souvenir entre nous...
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crc57 écoute avec beaucoup d'intérêt la discussion entre Floche et Antonnagisa. Certes il n'est pas un homme maniant la plume avec la même dextérité et finesse que ses convives, mais chacun sa particularité.

Tournant la tête, il aperçoit l'escuyère de table Omaneléopard qui cherche son attention. Il s'excuse auprès des autres personnes se trouvant à table et va voir ce qui trouble cette dernière. Elle lui glisse quelques mots à l'oreille, son visage devient grave. Il prend le morceau de parchemin que lui tend son escuyère, le déroule et se met à le consulter. Lorsqu'il en à terminé il se rapproche de la table, le visage toujours aussi fermé.

Veuillez m'excuser pour cette interruption, je viens d'être avisé par pigeon d'évènements graves en Duché de Lorraine. Je dois vous quitter pour me rendre prestement à Nancy en groupe armé. Désolé de gâcher ainsi la fin de se repas. Messire Antonnagisa, bien le bonsoir et à bientôt j'espère!.

Puis crc prend congé de ses hôtes pour se préparer au départ.
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Ma liberté s'arrête ou celle des autres commence.

esprits échaudés
humeurs belligérantes
font fondre la glace

personne ne toucha donc au dessert, les yeux hypnotisés par les flammes dans l'âtre.
Quel attrait, diversion. S'accrocher à quelque chose qui occupe le regard tandis que les esprits voyagent dans les pensées funestes. Nagisa n'en pensait pas moins.
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petit fils d'Elzear de Sabran ; artiste peintre et troubadour

humeurs et rages
entre la poire et le fromage
plus de partage

ce haiku est trop personnel, il affiche par trop mes humeurs, dit Nagisa s'essuyant la bouche, une mise en retrait s'avère nécessaire, le poète est une éponge , imbibé par le réel c'est son allié et son pire ennemi, il doit en faire un allié sans jamais se faire submerger.
Et bien dit -il , je crois que je vais profiter du baldaquin, à moins que l'on ne danse, y a-t-il des musiciens dans ce relais?
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En l'absence de Floche et crc57 appelez pour défense la ville de Nancy contre les brigands, Omaneléopard se retrouve être responsable du Relais toulois. Une grande partie des habitants du village et des clients de l'Auberge sont à présent partis pour une période encore inconnue.

Elle regarde de temps à autre dans la salle à manger afin de voir si les convives restant ont ce qu'il faut pour finir tranquillement leur repas. Omane s'aperçoit que Messire Antonnagisa semble être quelques peux irriter cela se voit sur son visage. Elle s'approche de lui et pour répondre à sa question.
Désolé Messire, mais pour ce soir je crains qu'il n'y ai point de bal prévu. Si vous en avez fini avec le repas je puis vous reconduire à votre chambre!.

Attendant la réponse de son interlocuteur, dirige son regard sur l'ensemble de la salle afin de débarrasser ou de servir d'autres tables.

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Il vit la maîtresse du lieu à présent et lu sur son visage, il lui sourit : non non je ne suis pas irrité, et puis je vois qu'il s'agit de Brigand , mais c'est parce que j'ai vu naguère des gens mandaté par la population, piller les ressources d'une commune, après avoir obtenu le pouvoir. je n'ai jamais pu le prouver, je n'ai pas eu le réflexe de recopier soigneusement le fait? car je n'ai pas un esprit du tout de délation, 0 dire vrai j'ai horreur de cela. mais ma méfiance à été titillée par un excès de séduction, je me suis dit que tant de mièvreries, d'obséquiosité, de travestissement : le personnage s'était présenté à lui armé d'une francique d'un casque , plein d'une mythologie nordique guerrière cherchant le whallalha, et puis se présentant sur les listes il avait affiché un gentil petit profil d'homme rangé pacifiste...Un jour intrigué par la démarche son compte passa de 2 écus à 1600 écus en une journée, Jamais ont ne répondit à ses questions, et il était parti sur les routes pour cela. Alors parfois les brigand qui au moins jouent leur vie de brigand ont quelque chose de grands seigneurs, alors que ceux qui profitent de l'ignorance, qui escroquent, sont rarement inquiétés. Voilà pourquoi madame cette irritation. maintenant j'ai fini mon repas et suis un peu désabusé par rapport à cela, je comprend que les chevaux soient sellés et que l'on protège les bonnes gens. Je vous prie de m'excuser je vais aller essayer votre baldaquin et songer à tout cela? car j'ai personnellement une attitude à avoir par rapport à cela. J'ai demandé des comptes et on ne m'a pas répondu, je me sens donc floué, ce n'est pas important je déteste le pouvoir et les jeux du pouvoir, mais j'ai horreur que celui -ci fasse de l'ingérence dans ma vie. Alors pour ne pas devenir brigand par dégout je doit trouver une attitude noble qui me convienne, et qui est difficle car à vrai dire je n'ai plus grande confiance dans nos représentants... Bon soir la compagnie
Puis nagisa pensifs regagna sa chambre et espéra que Llorona se manifesterai
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le lit à baldaquin, avait fait son oeuvre, enfouissant le réel sous une douce couette, le départ précipité avait fait retrouver seul Antonnagisa qui s'était ainsi remis les idées en place... Le concours de Haikus ne semblait pas prévus pour tout de suite, et il devait régler des affaires dans son village. L'auberge était si tranquille. Confortable. Mais son champs et sa chaumière lui manquait à présent. Puis une amie venait de lui enjoindre de se rencontrer et cela l'impatientait, est -ce un coup de Llorona? Il sourit, il venait de lui envoyer un pigeon, mais regrettait déjà tout ce qu'il avait écrit, car sa lettre était un peu désabusée , et il avait envie de frais, d'air frais. Le reste ne lui importait plus.
Il fallait qu'il voie Floche. Absolument...Comment diantre, faire?
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Omaneléopard se dirige vers la chambre de Messire Antonnagisa cette dernière étant porteuse d'un message par pigeon. Elle frappe une première fois à la porte, pas de réponse. Au moment où elle s'apprête de nouveau à signaler sa présence la porte s'ouvre sur l'occupant de la pièce.

Bien le bonjour Messire Antonnagisa, j'espère que vous avez passé une très bonne nuit?. Je viens de recevoir un message de Floche laquelle vous demande de vous rendre à la confrérie dés que possible, un parchemin vous y attend!. Je vous laisse, le travail m'attend!.

Omane s'en retourne alors dans la cuisine afin de préparer avec Maistre Labrioche les petits déjeuners.

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Point de courbatures? Le dos bien reposé, le sommeil plein de rêves, antonnagisa réveillé par le bruit fût tout d'abord étonné d'apercevoir un firmament rouge vermillon, puis se frottant les yeux vis qu'il s'agissait du velour du baldaquin...Omane traversa la pièce, il se frotta encore les yeux....Heu oui, oui réponda t-il à moitié réveillé...Puis il s'assis sur le rebords du lit et la tête un peu hirsute se mis à réfléchir, et à réveiller un peu ses neurones et ses cheveux endormis...
Longtemps.
Sabre de bois dit-il soudain, j'y vais mais avant il me faut un breuvage chaud et de quoi emplir l'estomac, cette odeur qui monte des cuisine, vais-je y renoncer ainsi...
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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
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Dame Licorne avait été intriguée par le chantier. Comme tout le monde du reste. Quand elle était sûre que personne ne pouvait l voir, elle jetait un coup d'oeil.

Encore des prétentieux. Jettent les écus par dessus l'épaule pour l'épate ! Se disait-elle.

Depuis que le Relais était ouvert, elle n'y avait pas mis les pieds. Il y avait toujours du monde.

ça entre, ça sort... Mon Dieu...
certainement un endroit de perdition où....
les jeunes vont boire,
les hommes tromper leur femme et...
les femmes...
je n'ose même pas y penser. se disait-elle en pinçant les lèvres.

Mais ce jour là sa curiosité naturelle reprit le dessus et elle entra. Sans faire de bruit. Pour pouvoir observer sans être vue. Elle s'assit dans un coin sombre, son cabat sur les genoux.

Danlort comme d'habitude fait sa ronde de surveillance aux alentours du Relais toulois. Le temps se radoucit et la neige fond par endroit, laissant à chaque passage un peu plus de boue sur les chausses. En arrivant au coin des écuries, il aperçoit une femme observant l'auberge, cette dernière après moultes hésitations se décide à pousser la porte d'entrée.

Danlort presse le pas et à son tour entre dans le relais. Il scrute du regard le hall, puis la salle à manger, le petit salon. Là dans un coin de la pièce il voit une forme assise non loin de la cheminée. Il s'approche, devant lui il reconnait à sa tenue vestimentaire la personne qui quelques instants plus tôt observait les lieux de l'extérieur.

Lui adressant un petit sourire afin de ne point l'effrayer...
Bonjour gente Dame, désirez-vous quelques chose?, attendez-vous quelqu'un?, je peux vous aider?, je fais parti du personnel de l'Auberge!.

Danlort regarde son interlocutrice et attend...

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