Guilhem
La salle darme
Des années quil ny était pas venu
La dernière fois, son père était encore en vie
Et cétait lui qui frappait les mannequins de pailles, avec une certaines dextérité
Depuis sa mort, il avait fuit ce lieu
Tenté de se rattaché à des endroits où il savait que son géniteur était passé, sans pour autant quil lai vu de ses propres yeux
tel que Ryes
Imprenable forteresse de lordre
Sa salle darme
Combien de fois Guilhem avait-il arpenté cette salle en espérant découvrir des traces du passage paternel
Combien de fois
Mais aujourdhui il nen était plus Et tout cela grâce à une simple rencontre en taverne grâce à une promesse de donner des cours darmes Il avait réinvesti ce lieu, fait nettoyer la salle, graisser les armes et rempailler les mannequins Et maintenant il se tenait là, seul au milieu de la pièce Regardant pas lune des fenêtre le soleil commençant à sélever dans le ciel azur La respiration lente du jeune Comte, semble troubler le calme du château Il ferme les yeux un instant, avant de les rouvrir pour fixer le râtelier aux armes émoussées
Marchant droit sur lui, il déboutonne son pourpoint rouge Découvrant ainsi sa chemise Il se saisit dune épée longue Sans fioriture, totalement inutile pour ce quil voulais faire, et commence quelques échauffements de poignets Le regard se tourne vers un des mannequins Petit sourire en coin Et il part dans sa direction Taille Estoc Estoc Taille Les coups senchaînent tel que lui avait appris sa tante, et ses assistants a Ryes Jamais un de ses coups ne semble pas fluide et à la trajectoire parfaite Les gouttes de sueurs saccumulent sur son front Sa chemise devient de plus en plus humide Il finit par sarrêter après un petit moment
Signe de tête vers un des valets qui se tapi dans lombre de la pièce Ce dernier accours, et lui tend une serviette de lin, dans lequel il viens essuyer son front Il se débarrasse de sa chemise Dévoilant ainsi son buste, aux diverses légères cicatrices, souvenirs de bataille Ou de menace
Les coups repartent dans le même rythme effréné, durant quelques minutes Le souffle devient de plus en plus rapide Jusquà la limite Tout sarrête Lépée tombe au sol dans un fracas métallique Guilhem se recule tourne le regard Repart vers la fenêtre Il regarde le jardin Il regarde bien plus loin A lhorizon Un jour il repartirait là bas Où les batailles font rage Où il pourra vraiment prouver sa valeur aux yeux de sa tante Un jour il tuera de nouveau Un jour il sera fin prêt pour affronter son destin Quel quil soit Les yeux dans le vide, il reste immobile, torse nu Attendant une arrivée
Mais aujourdhui il nen était plus Et tout cela grâce à une simple rencontre en taverne grâce à une promesse de donner des cours darmes Il avait réinvesti ce lieu, fait nettoyer la salle, graisser les armes et rempailler les mannequins Et maintenant il se tenait là, seul au milieu de la pièce Regardant pas lune des fenêtre le soleil commençant à sélever dans le ciel azur La respiration lente du jeune Comte, semble troubler le calme du château Il ferme les yeux un instant, avant de les rouvrir pour fixer le râtelier aux armes émoussées
Marchant droit sur lui, il déboutonne son pourpoint rouge Découvrant ainsi sa chemise Il se saisit dune épée longue Sans fioriture, totalement inutile pour ce quil voulais faire, et commence quelques échauffements de poignets Le regard se tourne vers un des mannequins Petit sourire en coin Et il part dans sa direction Taille Estoc Estoc Taille Les coups senchaînent tel que lui avait appris sa tante, et ses assistants a Ryes Jamais un de ses coups ne semble pas fluide et à la trajectoire parfaite Les gouttes de sueurs saccumulent sur son front Sa chemise devient de plus en plus humide Il finit par sarrêter après un petit moment
Signe de tête vers un des valets qui se tapi dans lombre de la pièce Ce dernier accours, et lui tend une serviette de lin, dans lequel il viens essuyer son front Il se débarrasse de sa chemise Dévoilant ainsi son buste, aux diverses légères cicatrices, souvenirs de bataille Ou de menace
Les coups repartent dans le même rythme effréné, durant quelques minutes Le souffle devient de plus en plus rapide Jusquà la limite Tout sarrête Lépée tombe au sol dans un fracas métallique Guilhem se recule tourne le regard Repart vers la fenêtre Il regarde le jardin Il regarde bien plus loin A lhorizon Un jour il repartirait là bas Où les batailles font rage Où il pourra vraiment prouver sa valeur aux yeux de sa tante Un jour il tuera de nouveau Un jour il sera fin prêt pour affronter son destin Quel quil soit Les yeux dans le vide, il reste immobile, torse nu Attendant une arrivée