Genievre_derosebourg
La salle était majestueuse, somptueuse, de grandes baies vitrées laissaient la vue vers le soleil couchant. Un groupe de jeunes gens me suivaient, ainsi qu'une vieille dame qui réfléchissait à la décoration de la salle avec moi. Ce devait se faire avec goût, élégance, luxe. Déjà, je donnai des directives, indiquant au groupe de volontaires auxquels j'avais promis une jolie récompense en échange de leur aide. Ils placèrent les tables et les chaises à ma convenance, les nappes allaient bientôt arriver. La vaisselle, les cuisiniers, les musiciens, les fleuristes, j'avais déjà prévu un certain nombre de choses dans un coin de ma tête.
Le cuisinier en chef me proposa un menu, qui semblait délicieux, il demanda à ses marmitons d'aller prendre place et possession de la cuisine toute proche. Je demandai aux musiciens d'aller répéter diverses musques dans un coin qui leur était réservé. J'embrassai la salle des yeux, je remarquai quelques alcôves dans le mur, je n'avais pas fait les choses à moitié, tout devait être parfait. Je ne faisais jamais les choses à moitié, de longues tentures de velours aux extrémités des fenêtres étaient nettoyées de leurs poussières. A la fin de l'après-midi, la pièce resplendissait, la musique douce et mélodieuse résonnait dans la pièce.
Tout allait bien, il restait les fleurs, qui arriveraient le matin même du bal, le repas somptueux qui se ferait en temps et en heure, et les quelques décorations qu'ils restaient à accrocher et qui ne devraient pas tarder à arriver. Je remercia toutes les personnes présentes, les récompensai comme promis de leur travail formidable, ils sortirent, je restai immobile, au centre de la salle au sol et aux cheminées de marbres pur.
Un courant d'air s'engouffra, deux hommes silencieux déposèrent un long rouleau sur une table proche et partirent, ne voulant me déranger. Je pris la soie dans mes mains, douce et glaciale, parfaite, d'une couleur rubis, translucide , je déroulai le tissus et harmonieusement, l'accrochai autour de la salle, et des vases, énormes, qui reposaient à l'entrée. Je sortis, fermai à clé et rentrai chez moi en pensant à ma tenue pour le bal masqué, et aux invitations. Des affiches posées en ville devraient faire leur effet...
Le cuisinier en chef me proposa un menu, qui semblait délicieux, il demanda à ses marmitons d'aller prendre place et possession de la cuisine toute proche. Je demandai aux musiciens d'aller répéter diverses musques dans un coin qui leur était réservé. J'embrassai la salle des yeux, je remarquai quelques alcôves dans le mur, je n'avais pas fait les choses à moitié, tout devait être parfait. Je ne faisais jamais les choses à moitié, de longues tentures de velours aux extrémités des fenêtres étaient nettoyées de leurs poussières. A la fin de l'après-midi, la pièce resplendissait, la musique douce et mélodieuse résonnait dans la pièce.
Tout allait bien, il restait les fleurs, qui arriveraient le matin même du bal, le repas somptueux qui se ferait en temps et en heure, et les quelques décorations qu'ils restaient à accrocher et qui ne devraient pas tarder à arriver. Je remercia toutes les personnes présentes, les récompensai comme promis de leur travail formidable, ils sortirent, je restai immobile, au centre de la salle au sol et aux cheminées de marbres pur.
Un courant d'air s'engouffra, deux hommes silencieux déposèrent un long rouleau sur une table proche et partirent, ne voulant me déranger. Je pris la soie dans mes mains, douce et glaciale, parfaite, d'une couleur rubis, translucide , je déroulai le tissus et harmonieusement, l'accrochai autour de la salle, et des vases, énormes, qui reposaient à l'entrée. Je sortis, fermai à clé et rentrai chez moi en pensant à ma tenue pour le bal masqué, et aux invitations. Des affiches posées en ville devraient faire leur effet...