El_barto
Debout au fond d'une immense rangée de livres et de parchemins dans la bibliothèque ducale, devant une large fenêtre marquant la fin de cette rangée de documents, de seaux et de poussière, le Régnant prenait connaissance d'une veille note intéressante. Lorsqu'au loin, le clocher bordelais sonna les 11h30. Avant qu'il ne pusse se retourner, un valet entra dans la bibliothèque et lui rappela sa visite. Incroyable, il était donc impossible d'être introuvable, pour un Duc à l'Ombriere.
Un instant plus tard, El Barto fut dans la cour, retrouvant sa monture. L'air de ce début Février était frais. Le ciel bordelais était chargé et une petite bise lancinante se faufilait du large jusque dans les terres. Le froid attaquait tout être au dehors, et au moment de prendre les rennes en main, le Duc ressentit un éclair dans son poignet gauche, une vieille peine qui ne s'était pas réveillée depuis des mois. Il retint une grimace, puis fit signe que tout était prêt. Cinq gardes ducaux se mirent en formation autour de lui : deux devant, trois derrière.
Beaucoup de bruit pour un trajet paisible d'à peine quelques minutes. Finalement, le petit cortège arriva devant le cabinet.
Trois gardes demeurèrent à l'extérieur de la maison : deux à l'entrée, empêchant toute intrusion, un autre devait aller et venir constamment dans la rue. Les deux autres entrèrent. L'un se plaça au centre de la maison, le dernier devait rester derrière la porte dans laquelle aurait lieu l'examen.
Devant le cabinet, El Barto se frotta discrètement mais vivement le poignet gauche de sa main droite, content de retrouver la chaleur d'un foyer.
Dès son premier pas à l'intérieur, le plus gradé des soldats cria dans la maisonnée :
Sa Grâce, le Duc de Guyenne El Barto !
Ce dernier aperçut le Médicastre dans l'embrasure d'une porte, venant à sa rencontre.
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Un instant plus tard, El Barto fut dans la cour, retrouvant sa monture. L'air de ce début Février était frais. Le ciel bordelais était chargé et une petite bise lancinante se faufilait du large jusque dans les terres. Le froid attaquait tout être au dehors, et au moment de prendre les rennes en main, le Duc ressentit un éclair dans son poignet gauche, une vieille peine qui ne s'était pas réveillée depuis des mois. Il retint une grimace, puis fit signe que tout était prêt. Cinq gardes ducaux se mirent en formation autour de lui : deux devant, trois derrière.
Beaucoup de bruit pour un trajet paisible d'à peine quelques minutes. Finalement, le petit cortège arriva devant le cabinet.
Trois gardes demeurèrent à l'extérieur de la maison : deux à l'entrée, empêchant toute intrusion, un autre devait aller et venir constamment dans la rue. Les deux autres entrèrent. L'un se plaça au centre de la maison, le dernier devait rester derrière la porte dans laquelle aurait lieu l'examen.
Devant le cabinet, El Barto se frotta discrètement mais vivement le poignet gauche de sa main droite, content de retrouver la chaleur d'un foyer.
Dès son premier pas à l'intérieur, le plus gradé des soldats cria dans la maisonnée :
Sa Grâce, le Duc de Guyenne El Barto !
Ce dernier aperçut le Médicastre dans l'embrasure d'une porte, venant à sa rencontre.
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