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[Rp] Au N°6 Quartier Saint-Pierre : Cabinet Médical.

Nicolas__eymerich
Nicolas suivit les instructions de brixius et alla s'installer sur la table d'observation. Après un regard lourd de sous entendus à l'intention de l'infirmière, il commença à plier sa cape et à la laisser sur une chaise, avant de poser sur le dossier de la même chaise sa chemise de lin et sa brigantine, suivirent aussi un baudrier dorsal, une paire de spallières et un lourd collier brillant. Le seigneur soupira et se tourna vers le docteur, dévoilant un dos parcouru de dizaines de cicatrices qui s'éparpillaient dans tous les sens, figurant un champ sillonné par un laboureur ivre. Certains cicatrices suppuraient un pus blanchâtres, d'autres étaient propres mais affreusement refermées, bref, c'était un véritable enfer.

Voila docteur, avez vous une solution ?
Brixius
" Et bien, je ne sais quel Boucher vous a fait cela mais je puis vous assurer qu'il est piètre Médicastre... Pour ce qui est de certaines cicatrices, je ne peux rien faire car la cicatrisation s'est malheureusement bien faite malgré un travail indigne de l'Ordre Médical que je représente ici, comme au Fort. En revanche, pour les cicatrices encore vivaces, je puis vous aider. Toute fois, il va vous falloir plusieurs jours d'Hospitalisation... Ne vous inquiétez pas, une chambre vous sera réservée au premier étage de la Maisonnée. "

Regardant son Infirmière il dit :

" Ralas, nous allons devoir nettoyer les chaire de Sir Nicolas. Je vais poser sur vos chaires un pansement spécial... je soignerai vos plaies à l'aide de larves de mouches, autrement dit, de vers... Pour vous rassurer, sachez qu'ils ont le pouvoir de manger les chaires mortes. Avant toute chose, nous allons désinfecter ces dites cicatrices. Cela risque de vous picoter un peu mais au vu de votre dos, vous en avez vu d'autres. "

Le Médicastre prît des linges propres qu'il imbibât d'alcool. Par des mouvements délicats, il nettoyât une à une les cicatrices mal cicatrisées puis, amusé il s'absentât quelques minutes. Pendant ce temps, l'Infirmière préparât le nécessaire pour la réalisation du pansement. A son retour, le Médicastre demandât à son Patient de s'assoir. Puis, le sourire aux lèvres, déposât un bon groupe de vers sur les chaires les plus abîmées.

" Demain nous changerons votre pansement et nettoieront à nouveau les plaies. Je vais demander à ma Gouvernante, Dame Mime, de mettre votre cheval à l'écurie. Je n'oublierai pas de lui dire de vous ajouter un couvert. Sur ce, si vous le voulez bien, je vous accompagne en votre chambre. "

Arrivée au premier étage, Brixius conduisît Sir Nicolas dans une chambre confortable afin qu'il puisse s'y reposer le temps qu'il aurait à recevoir ses soins.
Nicolas__eymerich
Quand le médecin parla de désinfecter les plaies à l'alcool, le vétéran sortit le bout de bois qu'il s'amusait à tailler en taverne, et se le fourra dans la bouche. S'il ne hurla pas ouvertement, il ne put s'empêcher à son plus grand désarroi de gémir légèrement. Il crut un instant que l'infirmière allait lui caresser le dos de ses mains douces, mais il soupira quand il vit brixius s'en charger. Il ne chercha même pas à protester face à l'invasion de la vermine sur son dos, et se laissa faire tel un pantin de chiffon. Se laisser aller, abdiquer sa volonté, des choses qu'ils ne faisaient que rarement, souvent à son coeur défendant d'ailleurs, mais nécessité faisait loi.

J'ai le temps...

Il se releva et, titubant légèrement, le seigneur de tramecourt suivit le docteur à l'étage.
Brixius
[Dans une Chambre de Patient.]

La soirée se passât calmement. Avant de s'en aller manger en Compagnie de Rose et de Dame Mime, Brixius apportât un plateau repas pour Sir Nicolas qui se devait de reprendre quelques forces. Le repas était composé d'une petite coupe de fruits frais, d'un potage de légume et d'une assiette de poulet sauce barbe-torque. Amusé, le Médicastre lui dit :

" J'espère que ce repas vous plaira... J'ai bien réfléchi et il sera possible de reprendre certaines sutures. Au part avant, vous avez des forces à reprendre. A en voir votre grise mine, on ne peut que constater que vous êtes en souffrance. Au fait, j'ai donné trois écus aux petits qui gardait votre destrier et Dame Mime leur a donné de la Brioche... Heureux qu'ils étaient ces petits. Vous auriez du voir leurs mines. Enfin, je vais vous laisser. Nous nous reverrons demain dans la journée pour changer votre pansement et nettoyer à nouveau les plaies. Pour le déjeuner, ne vous inquiétez pas et gardez le lit. "

[Le lendemain en la Chambre de Sir Nicolas.]

Chacun de la Maisonnée avait eut de quoi bien commencer sa journée. Dame Mime, comme à son habitude, avait préparé quelques pains briochés et plusieurs Oublies. Apportant son plateau repas au malade, le Médicastre ouvrît la porte et découvrit Sir Nicolas éveillé. Apparemment, l'odeur du pain lui avait chatouillée les narines. Sur un ton jovial Brixius annonçât :

" Avez-vous bien dormis Sir Nicolas? Je vous apporte votre collation du matin. Dame Mime y a mit du Cœur croyez moi. "

Il lui tendît le plateau. Alors que Sir Nicolas s'installait pour manger, le Médicastre se lavât les mains puis les essuyât dans un linge propre. Repositionnant ses binocles il ajoutât :

" Une fois que vous aurez terminer votre repas, je changerai votre pansement dans son intégralité. En attendant, racontez moi ce qui vous amène sur Bordeaux et comment avez vous hérité de ces cicatrices..."
Nicolas__eymerich
La nuit avait été tout sauf agréable. Sentir grouiller la vermine sur son dos, l'imaginer se bâfrer de vos chairs - mêmes mortes et détestées -, les imaginer déféquer et copuler aussi, n'avait rien de bien plaisant. Nicolas eymerich avait été calvaire toute la nuit, son esprit taraudé par le remords, la honte et le désespoir. Et si le médicastre l'avait trouvé éveillé le lendemain matin, c'est surtout parce qu'il ne s'était pas endormi du tout, le fardeau des blessures physiques et morales l'empêchant de trouver le moindre repos. Ce fut d'un air de déterré et d'une petite voix qu'il remercia le docteur et commença à se restaurer, étouffant de son mieux quelques hoquets. Une fois rassasié, et après avoir repoussé le plateau, il soupira et se lança dans ses explications.

En fait, maître brixius, cicatrices et voyage ont une seule et même cause : la honte. J'étais lieutenant du guet, lieutenant réserviste de l'ost d'artois, vétéran de nombreuses campagnes, honorés de mes pairs et apprécié des autorités, bref j'étais promis à un grand avenir. Jusqu'au jour où...

Nicolas eymerich se fourra un poing dans la bouche pour bloquer un sanglot, mais ses épaules le trahissaient.

jusqu'au jour où j'ai été surpris au lit avec la fille d'un officier supérieur. Il n'a pas vraiment apprécié comme vous pouvez en douter, et même si je n'étais pas à proprement parler un mauvais parti - je n'étais pas non plus pour autant à la hauteur de la dot de la jeune fille - il aurait peut être apprécié que je lui demande sa main avant de le mettre devant le fait accompli. Bref, j'ai été trainé dehors par ses aides de camp, et après un procès en cour martial aussi éprouvant qu'humiliant, j'ai été condamné à la dégradation et à recevoir 25 coups de martinet, mais un martinet clouté évidemment... Bref, en voici le résultat. Après la sanction, on m'a lavé à l'eau de mer et on m'a indiqué la sortie. Je n'ai donc pas eu le temps de m'attarder chez un médicastre, et j'ai fui jusqu'à être sûr que personne ne me connaissait ici.

Soupire un long moment, les yeux dans le vague.

Heureusement, je n'ai pas tout perdu, on a jugé que je pouvais garder mon fief et autant de biens que je pouvais en emporter sur mon destrier. Mais j'ai quand même abandonné un bel hôtel, mon palefroi, mon armure de plaques, et évidemment, mon aimée...

Finalement, il se mure dans un long silence.
Ralas
[Le lendemain matin dans le cabinet médical]

Ralas arriva de bonne heure pour préparer les instruments et les pansements dont Messire Brixius allait avoir besoin pour les plaies de Messire Nicolas__eymerich.

Elle installa, dans le sens où le médicastre allait en avoir besoin, les instruments, les désinfectants et les pansements.
Elle mit un drap immaculé sur la table d'examen, puis alla signaler à Brix que tout était prêt et qu'elle se tenait à sa disposition pour l'assister.
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Brixius
" Et bien je ne pensais pas qu'une histoire d'Amour puisse conduire à une telle disgrâce... J'ajouterai que la Conduite de vos supérieur est non-avenue, comment peut-on briser la vie d'un Homme, le blesser dans sa chaire pour si peu.. Bien, maintenant que vous avez déjeuné, nous allons descendre en mon Office pour changer votre pansement. "

Le Médicastre aida Sir Nicolas dans ses déplacement puis arrivés dans l'Office qui avait été préparée par Ralas, il se mit à l'ouvrage. Une fois les soins réalisé, Brixius et Sir Nicolas sortirent se promener un peu dans le jardin. Par la suite, il remontèrent dans sa chambre pour qu'il gade encore le lit.

[De retour dans la Chambre de Sir Nicolas.]

" Avant que je ne m'en retourne à mes autres Obligations, je vais vous prescrire une infusion de mon crue qui vous aidera à dormir. Elle est très efficace vous verrez, avec cela vous dormirez comme un bébé. Il est logique, avec toute les peines que vous portez et par votre mine Fatiguée, que vous avez grandement besoin de dormir... Une dernière chose, ne m'appelez point " Maître Brixius ", mes Patients m'appellent Doc. "

Le reste de la journée se passât sans heurts. Sir Nicolas avait bénéficié des bienfait de l'infusion et avait déjà repris quelques peu des couleurs. Un repas lui fût servît puis, parce qu'il en avait réellement besoin, le Médicastre lui redonnât son infusion. Chacun ayant pu faire ce qu'il avait à faire, les esprits de la Maisonnée étaient sereins et impatients que le Mariage arrive. Rose, Brixius et Dame Mime discutèrent ensemble une bonne partie de la soirée puis allèrent se coucher.
Nicolas__eymerich
Nicolas eymerich, bien que peu fatigué par sa promenade matinale et ses repas frugaux, bien que très bons - il ne fallait pas non plus rendre sa digestion difficile, dormit comme un bébé grâce à la tisane que lui avait préparé le médicastre.
Brixius
[Jeudi, journée sans soucis.]

[En la Chambre de Sir Nicolas.]

Sir Nicolas avait dormis jusque fort tard dans la matinée. Il se montrait déjà plus reposé que les derniers jours. La plus grande partie des cicatrices avaient été nettoyées. Le traitement allait pouvoir changer. Il avait monté des linges et pansements propres, une bouteille d'alcool, du file, une aiguille et un Onguent composé de Citron et de Poivre, d'Aloès.... Il se Lava lest mains puis trempa son aiguille dans l'alcool. Par la suite, il enleva le pansement que portait Sir Nicolas pour nettoyer une bonne fois les plaies.

" Vous allez avoir un peu mal puisque je vais suturer les cicatrices encore ouvertes..."

Il prit l'aiguille et le file puis se mit à l'ouvrage. En peu de temps les chaires furent recousues. Le Médicastre appliquât l'Onguent puis reformât un pansement.

" D'ici quelques jours, votre dos vous fera que peu souffrir et vous verrez plus le temps passera et mieux vous irez. En attendant, reprenez des Forces et Ménagez vous. Je vous garde encore ici jusqu'au jour où votre dos aura entièrement cicatrisé et que vous n'aurez plus besoin de mon Infusion pour vous reposer. Je pense que d'ici trois à quatre jours pour que physiquement vous vous sentiez mieux. En ce qui concerne vos peines, sachez que je puis vous prêter l'oreille. Les traumatismes de la psyché peuvent être importants et il est bon de les évacuer en en parlant. Sur ce, je vous laisse. N'hésitez pas à faire appel à Ralas mon Infirmière si vous en avez le besoin. Il faut que je m'en retourne au Fort. "

Le Médicastre parti à ses Obligations et ne s'en retournât que fort tard en la Maisonnée.

[Le soir en la Salle de Vie.]

La Maisonnée était quelque peu animée au retour du Médicastre. Dame Mime avait dressé le couvert et un énorme feu éclairait la pièce et n'arrêtait pas de parler de l'organisation domestique du Mariage... Beaucoup de monde allait être reçus et pas des moindre. Chacun des habitants mangeât à sa faim et la soirée se passât tranquillement avec en la tête de tous, une folle envie de faire en sorte que ces neuf jours passent au plus vite..
Nicolas__eymerich
Je dois rejoindre ma caserne à montauban, donc je finis aujourd'hui.


Plusieurs jours passèrent, et entre les séances de soin prodigués par brixius, les repas riches et revigorant de dame Mime, les balades et le repos forcé, Nicolas eymerich sentit ses forces lui revenir progressivement et les douleurs lancinantes de son dos s'estomper. S'il ne retrouverait jamais un dos de bébé, ni n'échapperait à une sensibilité accrue sur son dos, du moins pouvait il espérer quelque repos. Quand il fut jugé suffisamment remis pour quitter le dispensaire, le seigneur eymerich, pourtant peu prodigue en signes d'affections, ne put s'empêcher de serrer le médecin et l'infirmière contre son coeur.

Merci de votre aide, je me sens désormais beaucoup mieux. Après les blessures physiques, il me reste maintenant à soigner mon âme.

Il leur laissa une bourse gonflée d'écus sonnants et trébuchants, reprit son équipement de soldats et récupéra son cheval à l'écurie. Après un dernier signe d'adieu, il prit la route.
--Narrateur.
De très bon matin, l'on frappa à la porte du cabinet médical de la Capitale. Et l'on frappa lourdement. Après seulement une ou deux secondes d'attente, l'homme entra, suivi par deux gardes en armes portant les couleurs de l'Ombrière.

L'homme au centre du groupe, habillé posément et visiblement non militaire, s'avança et trouvant Brixius :


Messire, bonjorn.

Etes-vous le dénommé Brixius ?

J'ai une missive à vous remettre, sans délai.


En effet, dans sa main droite, l'homme tenait fermement un manuscrit, sellé aux armoiries ducales.
Brixius
Dame Mime ouvrit la porte et se trouvât face à des hommes en armes. Prestement, elle allât chercher le Médicastre.

" Sieurs, bonjour. Ma Gouvernante me fait savoir qu'une Missive de l'Ombrière m'est adressée... "

Regardant le petit groupe, le Médicastre en Chef de l'Ost attendait que l'on lui livre le message. Dame Mime quant à elle, attendait les instruction du Maître de Maison. Sur un ton jovial il lui dit :

" Ne vous inquiétez pas Dame Mime et accompagnez donc les hommes d'armes en Cuisine pour leur donner quelques rafraîchissements ou quelques victuailles, je ne souhaite pas que ma Maison perde de sa réputation."
--Narrateur.
Non sans plaisir, les deux hommes en armes reçurent la proposition du Médicastre.

L'homme au centre, quant à lui, après s'être assuré de l'identité de la personne qu'il était venu trouver, tendit son parchemin :



Citation:
Au Médicastre de Bordeaux, Messire Brixius,


Sa Grâce El Barto, Régnant de Guyenne, souhaite procéder à un examen de santé. Ne doutant un instant de sa bonne forme, notre Duc se plie toutefois volontiers à cette tradition instaurée depuis des années par les Régnants du Royaume.

Aussi sa Grâce vous a t-elle choisi pour que vous réalisiez les examens d'usage. Elle se présentera aujourd'hui-même à votre cabinet, en fin de matinée. De la lecture de la présente à Son arrivée, vous devrez préparer tout le matériel qui vous est nécessaire et prendre vos dispositions pour que nul autre patient ne pénètre en votre office. Les gardes dépêchés veilleront à la sécurité de sa Grâce et du cabinet.

Fait à l'Ombriere le Sixième Jour du Second Mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Huit,

Bragemin,
Secrétaire du Duc El Barto.

Brixius
Après lecture de la missive Brixius dit d'une voix qui puisse être entendue jusqu'au coeur de la Maison :

" Dame Mime, préparez un repas digne de notre Duc. Je ne souhaite pas qu'il quitte la maison sans avoir prit une collation digne de son rang. "

Se retournant face au Secrétaire il annonçât :

" Je vous laisse organiser vos gardes. Je préviens Ralas mon Infirmière afin que la boutique soit fermée le temps de la visite de son Excellence. Je vous informe par la même qu'elle sera la seul personne à pouvoir être présente lors de l'auscultation. "

Sur ces paroles, le Médicastre s'exécutât puis, une fois " La Bulle de Savon " fermée, préparât son Office comme il aimait le faire. Il nettoyât une fois de plus ses instruments, préparât des feuillets pour des tests visuels, sortît quelques vieux ouvrages qu'il aimait consulter. Tout était prêt. Brixius savait que le Duc aurait une Garde suffisamment impressionnante pour que personnes ne s'approche lors de la venue du Duc.
Ralas
[Dans le cabinet médical]

Ralas avait aidé Brixius dans la préparation de tous les instruments et, après une dernière inspection elle se tenait près du médicastre dans l'attente du Duc.
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