[RP] Hostel Shaggash

Majda_eulalie

Majda se réveille, les rayons de soleil filtrent entre ses rideaux. Le soleil est déjà haut, et elle veut faire quelque chose avant que sa mère ne se lève.

Elle descend rapidement aux cuisines pour prendre une collation : du lait et du pain, puis remonte dans sa chambre.

Elle s'assoit à la petite table de travail, avec son nécessaire d'écriture.

Elle trempe sa plume dans l'encre, et, de sa plus belle écriture rédige pour sa mère un petit texte :

Te calinhi meu mama

Tu es celle qui chaque jour
me soutient par ton amour
Tu es celle qui me voit grandir
Celle qui m'apprend à devenir
La personne que je suis déjà
En respectant (presque) tous mes choix

Majda s'arrête et sourit, oui, quasiment tous.

Ma maman
Tes bras me rassurent
Ton sourire sèche mes larmes
Ton cœur m'apprend à aimer
J'aime ta douceur
J'aime ton sourire
Ma maman
Je t'aime

Ta Majda

Elle repose sa plume, range son encrier et ses parchemins. Elle se prépare pour aller à la messe, entendre le Père Christini, accompagnée par Siolet La Spanha. En passant devant la porte de ses parents, elle glisse le parchemin sous leur porte, et continue son chemin.

---fromFRMarieDouce

[Cambrassa dels Mèstres]

MarieDouce s’était réveillée à l’aube, incapable de se rendormir. Ses soucis avec les gens du Château-, et plus particulièrement avec le Conseil militaire, qui l’empêchaient de faire encore plus pour son comté, lui causait la migraine et lui donnaient souvent des envies de meurtres … Ou bien, on se foutait carrément d’elle ou bien, peu leur importait que Carcassonne puisse tomber aux mains de gens mal intentionnés. Son époux qui s’était retourné sans cesse et qui avait marmonné dans son sommeil une bonne partie de la nuit, avait déjà quitté le lit conjugal. Comme d’habitude, il avait sûrement très peu dormi et il devait bosser déjà dans son bureau.

Alors qu’elle songeait véritablement à se retirer de la vie publique comme Djahen l’avait décidé pour lui-même, un bruit de petits pas dans le couloir attira son attention. Elle reconnaissait là sa fille qui marchait. Se levant afin d’aller lui souhaiter la bonne journée, MarieDouce vit un parchemin se glisser sous la porte.

Se penchant pour le saisir, la baronne se mit à lire. Émue au fil de sa lecture, la jeune femme sourit tendrement. Cette enfant était une bénédiction du Ciel. Heureusement que la famille Shaggash était tricotée serrée. Le soutien mutuel qu’ils se vouaient tous les trois, valait bien toutes les misères du monde.

Elle plia le parchemin et le déposa dans son petit coffre personnel, là où elle rangeait soigneusement les lettres de son époux. Du coup, l’émotion lui étreignant le cœur, elle prit tous les parchemins. Posant le tout sur une petite table près de la fenêtre, elle aperçut sa fille se diriger vers l’église de la ville-, accompagnée de la Siolet qui la suivait de très près. Souriant tendrement à la vue de cette sa fille … leur fille … tellement pleine de bonne volonté et si pleine de vie, elle pensa que les époux Shaggash avaient bien faire de la retirer du couvent où elle était depuis tellement longtemps. Elle qui était toujours prête à aider son prochain-, même si parfois elle boudait et pestait, elle restait et restera à toujours un enfant de l’Amour … l’enfant de leur Amour …

Elle prit place sur la chaise et se plongea dans la lecture des lettres qu’elle venait de poser sur la table, espérant que ces heureux souvenirs y chasseraient sa migraine …
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( Signature en construction ... )

---fromFRLe Noiraud

Le Noiraud avait abandonné sa charge de médiateur. Abandonné, était-ce le juste mot ? Sans doute, mais s'il avait été peu présent, il était évident que le porte parole comtal n'était pas plus là que lui, et que le départ du médiateur ne changeait que peu de choses.

La Dame était en ville depuis quelques temps, elle s'était réinstallée dans sa petite maison de Carcassonne, et Le Noiraud lui servait de messager, et lui rendait mille services. En cette fin d'après- midi, elle lui avait demandé de se rendre à l'hotel Shaggash, et d'y obtenir une audience auprès des maîtres des lieux. Elle lui avait donc remis une missive à ce sujet.

Le Noiraud se présenta donc à la porte de l'hotel, et expliqua la raison de sa présence au planton qui lui ouvrit :

B'chour, dis, mi, j'iaux eun'lett'pour tes maîtres, m'ssire l'baron d'Etsat et la baronne d'Etsat. Ch'étiaux d'eul part d'la dame de Vergèze. Ch'comptiaux sur vous pour la transmettre prestetement. Ch'attendiaux ichi eul'réponse ou bin vous l'apporteriaux chez l'dame, hein ?

Sur ces mots, le noiraud donna au planton la fameuse lettre :

Citation:

A Vous Djahen Shaggash, Baron d'Etsat et Seigneur de Donazac, et vous, MarieDouce Shaggash, Bonne d'Etsat et Dame de Donazac,

Nous, Zagelle, dame de Vergèze,

Reconnaissons notre peu de présence en la ville de Carcassonne ces derniers temps, et notre long silence,

Avons entendu cependant régulièrement parlé de vous comme des gens de confiance aidant Carcassonne à rester ville sure et agréable,

Aussi, demandons audience auprès de vous, afin de pouvoir parler de l'avenir de Carcassonne, et de ce que nous pourrions faire pour cette ville qui nous tient à coeur.

Qu'Aristote vous garde et protège votre famille,

A Carcassonne, le 25 mai de l'an 1456
Zagelle de Vergèze

Majda_eulalie

Elle était montée se coucher, honteuse d'avoir de nouveau déçu son père. Elle se glissa dans son lit, et s'endormit. Un sommeil plein de rêves étranges, elle voyait des hommes, des armes, du sang. Elle se réveilla en sursaut, constatant qu'elle se trouvait à Exat, elle fut soulagée, et rassurée. Elle ne risquait rien ici. Elle se rendormit, et ne termina sa nuit plus calmement.

Au petit matin, elle se lève, prend une légère collation, et file dans le bureau de son père. Doucement, elle lui emprunte une plume, un encrier et un parchemin.

Elle retourne dans sa chambre avec tout cela, et s'installe pour écrire à son père.

Te calinhi meu papa,
Tu me guides sur les chemins
J'aime que tu me tiennes la main...

Elle dessine une petite fleur et reprend son écriture

... Lorsque tu es là,
je ne crains rien ni personne
Les preuves que tu m'aimes
J'en faisais peu de cas
Aujourd'hui sous la garde bonne
Je te prouverai que je t'aime

Ta Majda

Elle pose la plume, et ramène le tout dans le bureau de son père. Il trouvera le parchemin sur son bureau quand il y viendra pour travailler.
Elle l'a déçu, elle le sait, comme elle sait qu'elle devra maintenant lui prouver qu'il peut lui faire confiance à nouveau.

---fromFRMarieDouce

Le silence était plus souvent de mise dans cet Hostel. Les serviteurs s’agitaient afin de combler leurs maîtres mais ils faisaient en silence ou bien qu’en de légers murmures lorsque cela s’avérait nécessaire … De temps à autre, on entendait le rire cristallin de Majda qui s’amusait avec Henrie, l’hermine familiale. Quelques fois, c’était des bruits de pas furtifs dans les couloirs ou bien une porte que l’on refermait doucement.

Le Baron restait enfermé des jours durant dans son bureau à y travailler sur un projet ou un autre, prenant guère le temps de se reposer ou de se restaurer. Il ne quittait guère sa table de travail, penché dessus un ouvrage quelconque. Personne n’avait l’autorisation de venir le déranger sous peine d’être rabrouer vertement. Il ne prenait que très rarement de courtes pauses lorsque ses douleurs dorsales reprenaient.

La Baronne elle, s’était installée dans la pièce attenante au bureau de son époux, se tenant prêtre à venir lui filer un coup de main, si demande était faite. Pour combler le temps, elle avait initié leur fille Majda aux travaux des douanes. Ce n’était certes pas un boulot comme tel mais la jeune mère voulait montrer à sa fille comment elle pouvait aider le Languedoc, de manière discrète, sans obligation aucune ni même de s’attendre à être considérée ou même rémunérée pour cela. Leur fillette avait atteint l’âge où elle pouvait prendre de nouvelles responsabilités et comprendre le mot « bénévolat ».

Lorsque mère et fille se rencontraient, elles murmuraient tout bas afin ne point déranger le Baron, dans la pièce à côté. Majda faisait de gros efforts pour ne pas troubler la quiétude de son père mais il lui arrivait de partir d’un grand éclat de rire. Alors Djahen, s’octroyant une petite pause, venait les rejoindre, à la grande joie de la fillette. Ils partageaient alors ces quelques heures de plaisir, tout à leur bonheur d’être ensembles.

MarieDouce appréciait des instants. Après des mois de tumultes, de tirailleries et de négociations, se retrouver avec sa petite famille lui apportait une certaine paix pour ne pas dire une paix certaine. La Baronne s’était retirée de la vie publique, ne sortant que très peu maintenant.

Se réveillant ce matin-là, MarieDouce sourit. Cette journée magnifique s’annonçait. Déjà le soleil se levait et une brise tiède venait caresser le visage de la jeune femme. Ce n’était pas une journée comme les autres aujourd’hui.. C’était l’anniversaire de son enfant, son unique Majda. Alors, afin de souligner dignement cet événement, la jeune femme fit rapidement des ablutions matinales et rejoignit Agnesòta, la cuisinière. S’assurant que la fillette n’était pas dans les parages, MarieDouce souffla quelques directives à l’oreille de la servante, lui fit un clin d’œil malicieux puis se retira dans ses appartements.
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Majda_eulalie

Majda revenait de sa promenade. Comme tous les jours, le matin, elle faisait son devoir de douanière, sous la surveillance de sa mère, apprenant à le faire comme il devait l'être. L'après-midi, elle avait quartier libre, et se promenait, profitant du soleil printanier.

Elle avait cueilli quelques fleurs pour mettre dans le petit salon attenant au bureau de son père, et où sa mère passait le plus clair de son temps.

Elle voulait lui faire la surprise, et frappa discrètement, en cette fin d'après-midi, à la porte.

Maman ? Je ne te dérange pas ? Je peux rentrer ?

Son bouquet à la main, elle attendait pour rentrer que sa mère l'y autorise.

---fromFRMarieDouce

On toquait à la porte. Relevant la tête de sur son ouvrage de broderie, MarieDouce donna l’autorisation d’entrer. Souriant à la vue de Majda qui venait d’ouvrir et qui se dandinait sur un pied puis sur l’autre, la jeune femme la pria d’entrer.

« Bonjorn meu minosta, dintra ! » lui répondit MarieDouce. Elle la regarda d’approcher, un joli bouquet à la main.

«Ce qu’elle peut avoir grandi cette petite-, c’est incroyable. Va falloir refaire toute sa garde-robe…» songea-t-elle, se rappelant d’en aviser son époux.

Alors que Majda venait à ses côtés, MarieDouce se leva, serra tendrement sa fille contre elle et déposa un doux baiser sur sa chevelure de jais. Se dirigeant ensuite vers l’armoire, MarieDouce l’ouvrit et y prit un petit paquet.

« Bon capdan meu àngel ! » lui souhaita-t-elle, lui tendant une petite boîte enveloppée d’un joli ruban qu’elle avait cachée dans l’armoire tout en prenant les fleurs que sa fille tenait toujours à la main afin de les déposer dans un vase rempli d’eau fraîche sur la petite table.

La Baronne sourit à sa fille, l’invita à ouvrir la petite boîte puis attendit sa réaction...
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Majda_eulalie

Souriante, rouge d'émotion, elle ouvre le paquet que sa mère lui tend.

Merce meù mama !

Lorsqu'elle voit le joli bracelet, ses yeux se mettent à briller. Elle ose à peine le toucher.

Comme il est joli maman !

Elle repose délicatement le paquet sur la table et se précipite vers sa mère, tout sourire, heureuse, enchantée...

Merci merci merci maman !

Rouge d'émotion, elle embrasse sa mère, puis reprenant le bracelet, lui demande de le lui mettre.

Tu veux bien me le mettre maman ?

---fromFRMarieDouce

Sa fille … Quelle enfant charmante… Passant rapidement de l’allégresse à la bouderie, comme de la rogne à la bonne humeur, Majda était le portrait de son père tout craché. Il n’y avait pas à dire, c’était vraiment tel père, telle fille dans leur cas. Tous les deux faisaient sa joie, son bonheur. Sans eux … Laissant là ses pensées, elle sourit à sa fille.

« Bien sûr ma douce que je peut t’aider à le mettre » répondit MarieDouce. Elle prit alors délicatement le bracelet d’argent, finement ciselé et le referma sur le poignet de sa fille.

« Voilà … et maintenant, prends garde de ne point le perdre. Je pense que tu es assez grande pour prendre soin d’un tel bijou-, tout comme ta chaînette que Donà CLkikoz t’a offerte à ta naissance. » rajouta-t-elle, riant devant l’éclat étincelant des yeux de sa fille.

Le rose aux joues lui allait si bien …
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Majda_eulalie

Essayant de ne pas exploser de joie, de ne pas crier pour ne pas déranger son père qui travaille encore dans son bureau, elle rit doucement, faisant étinceler le joli bracelet à la lumière du soleil.

Comme il est beau ! Ne t'inquiète pas maman, j'en prendrai soin. Il est magnifique !

Ses yeux étincellent d'une joie qu'elle a vraiment du mal à maîtriser. N'y tenant plus, elle laisse éclater son rire d'enfant, ne cachant pas sa joie, tournoyant sur elle-même sans cesser d'admirer SON bracelet.

Elle revient vers sa mère, essayant de se calmer, et l'embrasse à nouveau.

Te calinhi meu mama ! Majda en a des larmes de joie aux yeux.

Djahen

Dans son proche bureau, le Baron travaillait, penché sur une masse de documents assez impressionnante cependant, malgré tout cela, il n’avait pas oublié les deux dates. Malheureusement, ne pouvant quitter son labeur, il dut se résoudre à faire signe à Arnault…

Portant une petite boite, l’homme rejoignit alors l’épouse de son maître, la bien nommée MarieDouce et la petite Majda. Tendant l’objet à la baronne, il déclara simplement…

Donàs ? Voici présent pour vous de la part du Seigneur Djahen !

Dans le coffret, un mot était adressé à chacune des deux femmes indiquant à qui était destiné chaque présent. Pour l’épouse une broche sertie de cristal de roche, et pour la demoiselle, suite à ses mésaventures en taverne, une dague ouvragée…

---fromFRMarieDouce

Alors qu'elle allait répliquer à sa fille qu'heureusement, que ce n'était point une épée qu'elle lui avait offert, MarieDouce regarda Arnault entrer dans la pièce, lui tendant un coffret.

La Baronne, étonnée car ce n'était point elle la fêtée du jour, prit le coffret et l'ouvrit. Prenant le mot qui lui était adressé, MarieDouce resta quelques instants ébahie avant de remettre à Majda celui qui lui était destiné.

Puisant au fond du coffre le précieux bijou, MarieDouce prit délicatement la broche et la serra doucement dans sa main. L’amour qu’elle vouait à son époux devenait de plus en plus fort, à chaque jour et ce-, malgré le temps qui passait. Était-il possible de l’aimer encore plus ? Sûrement …

Elle murmura pour elle-même ... « Merce meu amor, te calinhi ...»

Relevant la tête, un tendre sourire au visage, elle tendit ensuite le coffret à sa fille puis guetta sa réaction …
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Majda_eulalie

Alors qu'elle admirait son magnifique bracelet, Arnault vint les rejoindre. Il s'adresse principalement à sa mère, mais elle remarque qu'il porte deux paquets.
Les yeux brillants de plaisir, Majda se saisit un paquet que sa mère lui tend. Elle s'assoit, et lentement l'ouvre, faisant durer le plaisir de cet instant. Un cadeau de son père ! Elle en est ravie. Lorsqu'elle voit la dague, elle ouvre de grands yeux étonnés. Elle laisse alors exploser sa joie.

Une dague ! Maman, regarde ! Une magnifique dague !

Elle en crie de joie. Puis se souvenant que son père travaille, met la main devant sa bouche. Se disant : et zut, je vais le déranger.

Se retenant, elle se rappelle que sa mère lui a dit qu'elle avait dépassé l'âge de raison.

Arnault, vous pourrez dire à papa que je le remercie beaucoup beaucoup ?

Puis elle se retourne vers sa mère, pour lui faire admirer la jolie dague.

Majda_eulalie

Heureuse et souriante, Majda s'éclipse pour laisser ses parents tranquilles, et va se promener dans le verger.

Elle aime l'odeur de ses fruits mûrs, et de voir les habitants avec leurs échelles qui cueillent les fruits. Elle aime cette ambiance, et souvent, s'installe à l'ombre d'un arbre pour regarder et les écouter chanter en travaillant.
Ce jour-là, elle trouve un étrange spécimen de feuille dans l'herbe.

Ce jour-là, elle trouve un étrange spécimen de feuille dans l'herbe.

Elle le prend, et le ramène jusqu'à l'Hostel. Aidée d'Agnoseta, elle le met bien à plat entre deux parchemins, pour en faire un petit cadeau pour son père. Avec un parchemin coloré, elle emballe son présent, et le fait porter à son père par Arnault.

---fromFRMarieDouce

Après avoir admirée la dague offerte par son époux à sa fille, la forme de la lame finement ciselée, à coupures très fines et très profondes, MarieDouce se dit qu’avec un tel instrument entre ses mains, le premier qui embêtera sa « douce » aura toutes les chances de se voir la gorge tranchée.

Sans doute était-ce là un présent offert afin que Majda puisse se défendre elle-même contre les gens mal intentionnés à son égard, comme cet individu qui s’était sauvé à Montauban après l’avoir agressée en taverne. D’une lâcheté rare pour un homme, surtout devant une fillette de 8 ans …

« Sois prudente ma fille avec cette dague » …

Enfin, après avoir donné ses dernières recommandations d’usage à sa fille, MarieDouce la laissa aller à ses occupations. Majda avait la bougeotte et elle qui aimait tant rencontrer des gens, il était presque impossible de la retenir sur place bien davantage …
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Hostel Shaggash

Majda_eulalie

---fromFRMarieDouce

---fromFRLe Noiraud

Citation:

Majda_eulalie

---fromFRMarieDouce

Majda_eulalie

---fromFRMarieDouce

Majda_eulalie

---fromFRMarieDouce

Majda_eulalie

Djahen

---fromFRMarieDouce

Majda_eulalie

---fromFRMarieDouce

Majda_eulalie

En fin de soirée, Majda, assise à sa petite table de travail, dans sa chambre, s'appliquait à recopier sa lettre au juge, et au procureur...

Monsieur le Juge,
Monsieur le Procureur,

Je me permets de vous écrire dans le cadre du procès que vous avez lancé à l’encontre du Messer Aramis51. Je n’étais pas présente en taverne auprès de mon père lorsque l’accusé s’en est pris à lui. Je ne suis arrivée qu’après, et papa était pâle comme un linge, blessé.

Tout a débuté lorsque le mercredi matin.
Ce jour-là, en fin de matinée, ma mère et moi devisions tranquillement devant une tisane. Le Messer Safari était présent. Il a posé sa main sur la mienne, et maman lui a indiqué que je n’avais que 8 ans, et qu’elle n’était pas d’accord.
Dans le courant de l’après-midi, ce même homme a osé poser ses lèvres sur les miennes. En voici la preuve :
http://img378.imageshack.us/img378/9025/baisernp4.png
Je me suis rendue au bureau du Lieutenant Raphaël83 dans la soirée, le temps pour moi de terminer mon croquis.

Deux jours plus tard, Messer Safari et son acolyte : l’accusé ici présent, s’en sont pris à mon père, qui revenait de monastère, où il se faisait soigner. Ne pouvant pas se déplacer lui-même, il a fait ses croquis à son bureau, et maman les a portés au bureau du Lieutenant, où je me trouvais toujours. Voici les croquis que mon père a dessinés :
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http://img515.imageshack.us/img515/1799/att05dj6.jpg
Comme vous pouvez le constater, je n’étais point présente ce jour-là, occupée à une leçon d’équitation. Etaient présents lors de l’agression de papa : Djahen, mon papa, Dame Gwen2008 et sa fille, Messer Eccehomo, dit Angelo, Messer Aramis51, Messer Safari, ainsi que quelques passants, qui ne se sont pas attardés.

Il y a donc deux affaires. Mais malheureusement, le retard pris dans l’affaire qui m’oppose au Messer Safari a permis à celui-ci de s’enfuir. Il a du traversé la moitié du royaume à l’heure qu’il est.

Par contre, j’ai reçu un courrier du Messer Angelo qui lui, était présent lors de l’agression de papa, et qui n’a pu intervenir, occupé à protéger une dame qui était présente avec son enfant, et qui était venue se désaltérer.
http://img76.imageshack.us/img76/4057/courrierdemesserangeloer6.jpg

Majda_eulalie Shaggash
Fille de Mariedouce et Djahen Shaggash
Baron d’Etsat et seigneurs de Donazac
Douanière de Carcassonne

Elle soupirait, on ne lui avait même pas laisser le temps de dire ce qu'elle avait à dire ! Devait-elle y voir une volonté de nuire à sa famille, ou était-ce un simple fait du hasard ? N'ayant pas la réponse, elle se dit qu'il valait mieux attendre, avant de tirer des conclusions trop hâtives... Elle s'étira, bailla, puis se prépara et regagna son lit, après s'être agenouillée pour demander à Dieu de soulager les douleurs de son père.

Majda_eulalie

Après quelques jours, elle appris qu'en fait, le sieur Aramis avait non pas un mais deux procès...

Elle n'avait pas été dans la bonne salle.

Reprenant son dossier sous le bras, elle se dirige d'un pas assuré dans la bonne salle cette fois-ci pour témoigner contre Aramis.

Mais témoigner de quoi au juste ? Elle n'en savait trop rien

---fromFRPièrro Lo jove

Les évènements liés à cette soirée se trouvent ici…

---fromFRPeiró l'Ancian

[ cf. post précédent pour la suite liée à cet événement ]

---fromFRSiolet La Spanha

[ Même chose ...]

---fromFRArnaut Lo Tocasson

[ Idem ...]

---fromFRSuper Aramis

[ Suite ici]
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Super Aramis est un PNJ

Majda_eulalie

[Cambrassa de Majda]

Assise sur son lit, la bougie éteinte, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, se sentant seule dans cette grande maison. Certes, il y avait bien Agnesota qui lui servait de gouvernante, et les gardes dont Siolet qui la collait aux chausses, mais ... plus personne avec qui parler.

Elle se décida à rallumer sa bougie, et pieds nus, descendit à la cuisine, pour voir ce qu'elle y trouverait.

[Cuisine]

Posant sa bougie sur la table, Majda approche un tabouret du placard où elle sait trouver un bon jambon à l'os. Elle se régale d'avance, et sort le fameux jambon. Puis elle se sert un verre de lait, prend un petit pot de miel, et dépose le tout sur la table. S'installant enfin, elle déguste du jambon posé sur un pain encore frais. Soupirant, elle se dit qu'il est bien tard, et qu'elle devrait dormir depuis longtemps... Elle termine donc son verre de lait, se fait une tartine de pain avec beaucoup de miel, range le jambon à sa place, et efface toute trace de sa venue en cuisine pour retourner sagement vers sa chambre, tenant sa tartine de pain d'une main, et sa bougie de l'autre.

[De retour dans : La Cambrassa de Majda]

Ne faisant aucun bruit, pieds nus sur les dalles de pierre, appréciant sous ses pieds les tapis lorsqu'elle arrive dans la partie de l'Hostel qu'elle occupe avec ses parents, Majda pose sa bougie sur la petite table de travail près de son lit, et s'y installe pour lire un passage du livre des vertus, tout en terminant sa tartine de miel. Sentant ses yeux se fatiguer, elle se décide à retourner se coucher, retournant à ses peurs, à ses cauchemars, à sa solitude dans la nuit froide qui enveloppe sa chambre. Elle souffle la bougie, et garde les yeux ouverts dans la nuit, guettant le moindre souffle, le moindre bruit.
Elle finit par s'endormir épuisée, fatiguée. Son sommeil est agité, et le lendemain, elle se réveille nerveuse et tendue, et file faire son travail de douanière comme à l'accoutumée, puis passe faire un tour sur le marché.
Que ne donnerait-elle pas pour une promenade à l'ombre du verger, ou près de la rivière ! C'est malheureusement impossible pour le moment.
Elle compte les jours qui la séparent de celui où enfin, ses parents reviendront...

Majda_eulalie

Majda faisait son devoir, tout comme beaucoup de ses concitoyens.

Elle n'était pas peu fière d'eux et de sa ville !

Elle prépara une missive, qu'elle envoya au Lieutenant Raphael pour le tenir informé lui, le Brigadier Duchutter, et le Maire Yvhenn. Elle espérait que les citoyens défendraient leur ville, et ils le feront, les connaissant, elle sourit, confiante en eux.

Prenant sa plume, elle songe à sa cité, et écrit pour donner des nouvelles à la municipalité. Comme elle l'a affiché hier sur la halle, il faudra que les citoyens aillent aux nouvelles en taverne...

Majda_eulalie

Arrivant à Montpellier, limite déçue de ne pas pourvoir se battre, Majda hurle de joie ! Elle se laisse aller depuis... depuis ces derniers jours de tension.

Le château est repris !

Bon, il va falloir bosser d'arrache-pied pour reconstruire, les languedociens sont de nouveau au pouvoir.

Il allait falloir expliquer que ceux qui ont participé à la reprise de cette nuit sont en place, parcequ'ils étaient là tout simplement, et qu'ils ont bouté les brigands hors de NOTRE château à tous, à nous tous habitants du Languedoc.

Ils n'ont pas pris le pouvoir pour eux, mais bien repris le château au nom du peuple du Languedoc.

Elle enverra des missives sur Carcassonne, pressée de prendre des nouvelles des ses amis restés défendre la ville, et pour donner des nouvelles qui pourront être affichées en taverne, pour ceux qui ont pris l'habitude d'y aller aux renseignements.

On va pouvoir retrousser ses manches et travailler pour le redresser, notre comté, et on repasse en communication normale... Nous ne sommes plus en état de siège !

LE CHATEAU EST AU MAINS DE LANGUEDOCIENS !

Majda_eulalie

En fin de journée, Majda envoya une missive à l'Hostel Shaggash pour donner des nouvelles à son père, qui devait être rentré, ou arriver demain matin, elle ne savait plus trop.

Meu papa,

Nous n'avons pas eu à nous battre, le château était repris au matin de notre arrivée.

Nous repartons dès ce soir, et nous devrions être vite près de toi, maman et moi.

Te calinhi meu papa

Ta Majda

Elle pensait maintenant à tous les efforts qu'il faudrait encore fournir pour redresser le Comté. Elle avait hâte de retrouver son père. Lui pourrait les guider dans cette passe difficile, s'il était d'accord, parce que vu comment certains s'étaient comportés... Elle avait fait son devoir envers le Coms Phelipe, et le ferait encore pour les languedociens, en aidant le Comté, mais la réaction d'un membre du Conseil Comtal en particulier l'avait déçue. Il avait retiré l'accès à la salle privée de reprise du château, en plein milieu de la nuit, privant ainsi les civils de leur commandement, enfin, il avait essayer. Malheureusement pour cet abruti, les civils étaient organisés ! et le château avait été repris, malgré son comportement à la limite de la trahison... En plus, il avait avoué qu'il l'avait fait par colère et par dépit, incapable qu'il était de défendre sa façon de voir, et essayant de tout casser, au lieu d'aider ! Enfin, elle soupirait, c'était à Phelipe de juger pas à elle.

Retroussant ses manches, elle commença à écrire sur des parchemins, cherchant une idée pour aider le comté...

- Des dons de la part des habitants, de ceux qui pouvaient, en fonction de leurs moyens, c'était une bonne idée, sachant comment Carcassonne avait participé pour la loterie ! argent, fruits, légumes, céréales... tout pouvait être utile.
- De la nourriture pas chère, pour ceux qui accepteraient de diminuer leurs marges, histoire de ne pas laisser mourir de faim leurs amis, leurs voisins, leurs frères languedociens.
- ...

Elle savait pouvoir compter sur les carcassonnais et carcassonnaises. Ils avaient déjà fait la preuve de leur courage, de leur volonté, de leur loyauté. Carcassonne était vraiment le joyaux du Languedoc, et ses habitants en était la fierté.
Elle aurait voulu leur dire combien ils comptaient pour elle, combien elle était fière en disant qu'elle était de Carcassonne, fière d'appartenir à cette communauté de citoyens qui avait su se mobiliser et s'unir dans la tourmente, mais elle ne trouvait pas de mots assez forts pour le dire.

Majda_eulalie

[QUELQUES JOURS PLUS TARD]

D'étranges rencontres en taverne ces derniers jours... la joie de retrouver son père... Une situation à la mairie qui change presque tous les jours...

Enfin, aujourd'hui, son père est le maire de Carcassonne jusqu'aux prochaines élections.

Rencontres insolites, amitiés étranges pour certains, redécouverte du mot honneur, par la preuve et le courage d'un homme (Maka Sitomni) qui l'impressionne, tout autant que son père (Djahen) impressionne sa fille (Bysance). Son père lui avait expliqué ce qu'étaient l'honneur et le courage, et là, elle a eu une leçon impressionnante.

Cette soirée restera à jamais gravée dans sa mémoire. Elle accueille dans ses appartements, son amie, presque une soeur, à elle qui n'a jamais eu d'amie de son âge. Bysance... Une jeune fille plus âgée qu'elle, au coeur pur, qui comme elle, n'a fait que son devoir. Elle a obéï à son père comme elle-même obéï au sien. Elles ont chacune fait leur devoir de fille envers leur père et leur peuple. Différentes, et pourtant si semblables. La barrière semble s'effacer, elles sont semblables.

Elle la laisse s'installer, la regardant faire, se changeant pour se mettre au lit, et s'agenouillant près de son lit pour prier Aristote, espérant que dans sa mansuétude, il sera clément pour le père de son amie, et qu'il lui prêtera longue vie. Un homme tel que Maka Sitomni mérite ses prières, à son avis.

Terminant sa prière, elle se glisse dans son lit, et sourit à Bysance, papotant, pour faire plus ample connaissance avec elle, qui est désormais placée sous la protection d'Exat.

Bysance

L'épi blond etait arrivée en courant,suivie de prés par la jeune Majda qui l'avait guidée en lui criant le chemin et en riant....
Arrivées devant l'hostel,bysance avait regardé l'impressionnante batisse,et le souvenir de la soirée la troubla.

Docile ,elle suivit Majda a sa chambre,en regardant autour d'elle ,
a part le chateau....elle n'était jamais entré dans ce genre d'endroit,
les parquets fleurant bon la cire l'impressionnait,
tout comme les gens qui habitaient cet endroit.
Le père de Majda surtout,sa maman ayant l'air d' avoir une douceur extreme,

Bysance observait majda prier,un lit....quel luxe...
Etourdie par tant d' emotions ,la jeune rrom alla ouvrir les fenetres,
Dat lui manquait cruellement,
elle savait bien au fond d'elle qu'il la laisser ici pour la sauver...
pour que sa vie ne soit pas celle d'une eternelle fuyarde...,

mais elle avait deja perdu tellement dans cette histoire,
les larmes roulerent encore sur ses joues, ses yeux rougis et ses paupieres gonflées temoignaient du temps deja pleurer

TRés amicale Majda lui parlait , babillait comme pour lui faire oublier la raison de sa présence ici,se forçant a sourire a la jeune fille,l'épi passa sa fine main sur ses yeux,:

-Mi Dat,prend soin de toi, je te promets de te faire honneur,
reviens vite je t'en prie.....

Elle avait parler s'adressant aux étoiles,qui guideraient ses paroles d'amour sincere vers son pere....

Puis se tournant vers Majda:

-Tu sais je t'ai parler de ma soeur,
la Belle Attia, si elle revient saine et sauve,
tu verras comme elle est belle,
son pigeon la retrouveras.....
j'espere....

J'ai aussi un frère,un garçon trés beau,de l'interieur comme de l'exterieur...comme Dat

Il va venir me rejoindre normalement,
t'as entendu Dat l'a dit, il l'a dit n'est ce pas?
je te le présenterais ma Nounou Kanvael ,
tu vas voir tu vas l'adorer!

[i]Croyant trés fort ce qu'elle racontait, bysance
sourit et implora le ciel de proteger les siens,
en oubliant volontairement de penser àce qui l'attendait elle meme.
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Majda_eulalie

Babillant avec son amie jusqu'à pas d'heure, alors qu'elles avaient toutes deux eu des émotions fortes, trop fortes pour leur jeune âge ces derniers jours, Majda repensait au père de Bysance, tellement noble de cœur, ce qui est une qualité primordiale. Il a confié à son père son bien le plus précieux : sa fille Bysance.

Je n'en doute pas Bysance, oui, j'ai entendu ton père. Sa parole est d'honneur. Il t'a dit que ton frère viendra, alors, c'est qu'il viendra.

En entendant le nom de Kanvael, elle sourit. Ce n'est plus un secret pour personne, qu'il est arrivé à Carcassonne. Il doit se jouer à cache-cache avec les soldats de l'armée dans les rues de la Cité.

Peut-elle rassurée son amie et le lui dire ? Le peut-elle ? Bah, se dit-elle, son frère prendra certainement contact avec elle

Viens Bysance,
Majda ressort de son lit

Tu n'as pas un petit creux ? Ca te dit un tour aux cuisines ?

Elle met son doigt devant sa bouche et murmure :

On fait pas de bruit hein ? Veux pas me faire attraper par la Siolet ou par Agnesota.

Se saisissant d'une bougie, la voilà qui sort dans les couloirs, prête à filer sans se faire voir vers l'aile des gens de maison, marchant pieds nus, en chemise de nuit...

Bysance

L'inconscience des enfants les protegent,
malgré la tragedie qui est arrivé ,
le terrible doute de ne jamais revoir son Dat,
la terrible perte des siens et pour elle ultime douleur,
la perte de son dagui,jeune bohèmien facétieux qu'elle cherissait en essayant que personne ne le remarque...
Mais personne n'avait été dupe....
Et il était mort lui aussi....

Donc l'insconscience....Cette magnifique chose qu'ont les enfants,
qui leur permets de sourire dans les epreuves,d'oublier, ne serais- ce qu'une soirée cette vie faite d'épreuves.

Bysance regarde Majda sortir de son lit,
l'humeur gourmande ,
et l'entrainait dans un dédale de couloirs pour aller chipper quelques gourmandises,

Se faisant discrete, pieds nus elle aussi, Byby suit la jeune aventuriere s'amusant a se faire discrete et a éviter la fameuse Siolet.

-Psstt Majda! on prend de quoi grignoter et on va dehors?
Allez ils verront rien,nous reviendrons par la fenetre...
j'aime pas dormir dedans...

Souriante,ravie de trouver une complice lui rappelant de gentils souvenirs,l'épi charme la gamine pour mieux l'entrainait.
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Makasitomni

Une missive fut apportée à l'hostel à l'attention de Bysance, marqué d'un sceau représentant la roue Rrom.

Citation:

Mi princesa,

Le chemin de l'exil est ardu, et je ne puis escompter l'atteindre comme je l'escomptais, prennant route vers Montpellier pour y retrouver ta soeur. Pardonne-moi ce départ quelque peu précipité, mais l'on m'a fait savoir qu'Attia était en souffrance, et je ne pouvais rester ni prendre la route des ibères.

Mi chavo... tu le sais ce que j'ai fait était pour l'avenir, celui des notres, dans l'espoir qu'un jour notre peuple ne soit plus un peuple de gueux errants, mais tel qu'il est, avec la noblesse qui l'entoure... car si notre peuple continue sur ce chemin d'errance, un jour il oubliera son histoire, il oubliera le sens de l'exil qui fut celui de notre peuple, il oubliera ce qui fait la base et la racine même du peuple Rrom. Et si l'histoire de notre peuple se perd dans l'oubli, si nous ne pouvons transmettre convenablement le souvenir de nos racines et de ce que nous sommes, alors je crains que nous ne devenions avec le temps qu'un peuple de mendiants et de voleurs sans scrupules...

Tu es certes une gadji de naissance, mais je t'ai adoptée pour fille, parce qu'il m'a semblé que cela était juste. De la même manière m'a-t-il semblé bon te mettre au plus tôt à la place qui serait la tienne un jour avec Attia et Kanvael, tel mes héritiers.
Tu as appris auprès des notres ce que nous étions, la musique, la vie en communauté, le partage et la richesse qui entoure notre peuple, tant par la langue comme par les coutumes qui l'entourent. Tu as appris à voir au-delà de la différence et de l'apparence que nous présentons parfois, qui nous fait être que des gueux et des voleurs, et vu que derrière ces choses qui n'étaient que l'apparat d'un peuple méfiant et qui par de tels artifices se protége des autres. Tu as également appris que cela n'était pas du simple désir de se cacher seulement, mais d'une expérience découlant d'au moins 500 ans.

Il fut un temps où notre peuple vécut dans des palais d'or, et où les terres s'étendaient sur des lieues et des lieues, où nous vivions sans partage de nos terres, et où nos Rois étaient grands et nobles... cela était il y à bien longtemps avant le grand exil. Nul ne se souvient la raison du grand exil, si ce n'est que tout notre peuple prit le chemin sans retour, pour sans doute nous oublier peu à peu dans le marasme du monde.
J'avais cet espoir un peu fou de rendre au notres ce qui était perdu, à savoir la reconnaissance des autres peuples sur le notre, parce que cela est ce que tout peuple a besoin pour exister et surmonter tout, même si nous avons toujours su conserver l'essentiel, car c'est sans doute ce qui nous caractérise sur les autres, l'essentiel d'un feu de camp dont les flammes lèchent le bois, les étoiles qui se posent sur nos vagos, la voix des chants qui illuminent nos nuits, la terre qui nous berce de sa chaleur, le regard sur l'horizon qui défini un monde sans limite, et ce plaisir subtil de s'abandonner le dos à un arbre le regard perdu dans le vague du monde... car au delà de toute chose notre peuple a compris l'éphémére des choses, rien ne dure, rien ne subsiste après le passage du temps, et seul l'instant même est chose concrète, le reste n'est qu'illusion de nos rêves ou souvenirs.

Nos codes, lois, coutumes, culture sont la garantie et le socle même de ce que nous sommes, et je ne puis abdiquer de cela, quand bien même passeraient mille ou deux mille années, quand bien même j'aurais à errer pour l'éternité. Nous venons d'une terre lointaine, une terre ancienne dont même un certain Alexandre, un Macédonien, en arrivant sur les berges d'un fleuve nommé Hindus s'émerveilla de la sagesse de cette terre riche en pensée et compréhension du monde. Cela sera un jour oublié, et seul quelques rares d'entre nous en auront le souvenir, et déjà aujourd'hui peu en ont souvenir. Et bien que tu ne sois une vraie Rromni, je te confie aujourd'hui le secret de nos ancêtres... notre périple nous ammena sur les terres des Khans, qui alors déjà dominaient un monde plus vaste encore que celui de l'ancienne Rome, un monde si vaste qu'il me semble qu'aucun peuple ne pourra jamais rivaliser dans l'avenir (Hrp: vérité historique, l'empire Mongol fut bien le plus grand empire, en dimension territoriale, au monde jusqu'à ce jour). Ils nous prirent sous leur protection, nous eûmes des enfants avec eux, les acompagnames dans leur guerres, préférant leur servir de forgerons, marechal ferrants et amuseurs lors des haltes. D'eux nous apprimes la vie nomade, ils nous enseignerent tous les secrets que nous n'avions pas encore des chevaux, mais aussi un certain art militaire même si nous ne fumes jamais des militaires, de là nait entre autres une cohésion sociale indéfinissable et solide, qui fait qu'en cas de besoin chaque Rrom répond à un seul cri de ralliement, venant de toutes les directions, et s'éparpillant tel un seul homme comme ils sont venus, et pourtant sans jamais ignorer où se trouve l'un des notres.

Je m'apperçois que le soleil se couche, et parvenu à quitter les défenses de Carcassonne sans mal, je dois reprendre la route vers Montpellier... que Devlesa te garde et que l'esprit du vent reste à veiller sur toi.

Laci baxt tut ti sasto mi caji.

Maka Sitomni

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Les Roms ne prètent allégence qu'aux Roms seuls.

Seul Seigneur et Maître de sa personne.

Heulynn

Si Heulynn avait bien été étonnée d'une chose, en devenant Rromni par son mariage, c'était de la vitesse à laquelle les informations concernant les membres de la famille fusaient à travers les pays.
Tous se tenaient au courant de ce qu'il se passait pour leurs parents aux quatre coins du monde !

Elle avait appris ce qu'il s'était passé, en Languedoc, bien sûr et elle s'inquiétait grandement pour tous ces gens qui désormais, étaient aussi de sa famille.
C'est ainsi que la Dame de Cadenet reçut des nouvelles de sa jeune nièce.

Heulynn aimait beaucoup Bysance...Cette jeune fille était pleine de vie et aimait rire, croquant la vie à pleine dents, comme les jeunes...Attendrie devant son air innocent lorsqu'elle était un peu grondée, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un faible pour cette presque jeune femme aux cheveux couleur de blé.
Aussi, Heulynn, au fin fond d'un Sud malmené, fut soulagée d'apprendre que des âmes charitables avaient pris l'Epi sous leur protection.

Un matin, elle s'arma d'une plume...

Citation:

Bysance, petite nièce blonde,

J'ai appris les péripéties auxquelles tu as été mêlées.
Je me suis inquiétée, pour toi et pour les autres, aussi.
Les nouvelles que je recevais étaient parfois tout à fait contradictoires et j'ai parfois crains le pire, te concernant.
Enfin, j'ai été avertie du fait que tu résidais à Carcassonne et que tu avais trouvé refuge chez des personnes à l'âme charitable.
Je suis soulagée d'apprendre cela, petite fleur dorée.
Je ne pense pas t'avoir jamais dit à quel point j'avais de la tendresse pour toi. Tu sais ce qu'on dit, on ne devrait jamais remettre à plus tard les mots d'amour et d'amitié qui brûlent le coeur...et pourtant, on les retient, comme pour nous protéger nous-mêmes du mal que cela pourrait nous procurer.
Je t'aime beaucoup, Bysance. Comme j'aime énormément chacun des membres de la Casa, avec ce petit faible pour vous, les jeunes qui nous renvoyer parfois si bien à notre personne même, d'une façon si désinvolte !

Voilà...je suis heureuse que tu sois en bonne santé, heureuse que tu aies trouvé un refuge, aussi et que l'on veille sur toi, là-bas.

J'ai hâte que nous puissions voyager pour venir te rejoindre. Mais tu sais que je dois attendre le retour de ton oncle qui, malheureusement, ne rentrera pas avant encore de longs jours.

Prends soin de toi, Bys, sois prudente, sois sage aussi...Je sais que tu le seras !
Je t'embrasse bien fort et je prie Antarès pour qu'elle te prenne sous sa bienveillance.

A bientôt, Epi Blond.

Heulynn.

Heulynn attacha le message à un certain pigeon noir, il trouverait la jeune fille, à coup sûr !
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---fromFREpique

Au péril de sa vie, un moine miséricordieux est arrivé au petit matin à Carcasonne, déposant une missive secrète à l'intention de dame Bysance à l'intendance de l'hostel Shaggash

Citation:

Dame,
Je ne sais pas qui vous êtes, mais votre nom est gravé en ma mémoire, comme la caresse des mots sur une âme émue, comme mon esprit qui vagabonde en baisers aériens. J'erre en ces quatre murs, Corps et âme, je suis plongé dans l'inconnu d'une brûlante transe qui m'étreint que je ne ne peut réfréner, c'est une mise à nu. Dans ces nombreuses nuits passées à retourner en ma bouche votre nom, peu à peu, mon être brûlant s'est fondu dans le votre, vous m'appartenez, et je vous appartiens, je le sent. Bysance, ces deux syllabes sont comme un doux soupir qui fait écho à un regard ingénu, une émotion de naître à nouveau, une sensation de perdre toute mesure, mon âme s'est égarée contre le coeur palpitant de l'être à qui l'on abandonne sa vie pour des instants volés à l'éternité. Je dois sortir de cette prison et savoir qui vous êtes...

Le sans nom, sans mémoire...

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Bysance

Bysance avait deja passer du temps chez ses tuteurs,
peu à peu,grace a la jeune et jolie Majda,l'épi s'y etait senti bien.
Deux jours après le depart de son Dat, elle reçut enfin un long courrier de sa part,lui assurant son appartenance au clan.

Son père lui avait confier l'histoire des siens,et bien qu'elle se savait gadji de naissance elle se sentait totalement Rrom.
Dans son courrier,Dat lui parler de montpellier,d'Attia,
ainsi il retournait sur ses pas pour sauver sa fille ainée.
Au lieu d'effrayer Bysance,cela la rassurait,bien qu'elle avait trés peur pour son père,le fait qu'il aille retrouver Attia prouvé qu'il les aimaient toute deux comme si elles avaient été de son sang.

Quelques jours plus tard,Mariedouce, la maman de Majda,lui apprit qu'un oiseau noir été venu a l'Hostel et avait tourner autour du batiment jusqu'a ce qu'on s'aperçoives qu'il été porteur d'un message.
Tout comme la lettre de son père,ce fut Majda qui lui lut la missive,
elle etait de la douce mais ferme tatie de l'épi,
la belle Heulynn.
Envahie par l'émotion ,l'épi écouta attentivement Majda,qui s'arretait de temps a autre pour reprendre son souffle et surveiller les réactions de l'épi.

-Tatie m'aime! tu te rends compte!je savais qu'elle aimait bien les enfants, mais qu'elle m'aimait moi.....
si tu pars je demanderais a quelqun d'écrire pour moi, parce que je veux que tatie sache que j'ai reçu sa missive!

Alors que les jeunes filles discutaient de ces nouvelles plutot bonnes et que l'épi se rejouissait, la Siolet, garde du corp de Majda trés collante,
apporta un parchemin adressé a Dame Bysance.

-Encore! je n'ai jamais reçu autant de missives!

L'épi en était flattée, surement Nounou ou bien Attia....

-Majda lis la moi! vite vite vite!

Majda lui lu toute la missive et attendit que l'épi lui en dises plus.

Mais l'épi restait silencieuse , refléchissait a qui aurait bien pus lui envoyer une si magnifique lettre.elle ne trouvait pas ,surement sa vie de gadji qui remontait a la surface...mais Dame bysance...pour une si jeune fille....une erreur de personne? possible...
dans tous les cas le courrier laissa la jeune folépi reveuse chaque nuit.

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---fromFREpique

Au péril de sa vie le bon moine a retraversé les Pyrénnées pour faire parvenir une nouvelle missive en l'hostel de Carcassonne

Citation:

Dame Bysance,
J’espère que mon ami le moine, arrivera à vous faire passer cette missive
Il est le seul qui ait un peu pitié de moi dans ce monastère de démence… Ils nous font travailler de l’aube au soir comme des esclaves, nous sommes peu nourris et nous sommes privés de nourriture ou recevons des coups de fouet si les corvées sont mal faites… Le soir lorsque je regagne la paillasse de mon cachot, je prononce votre nom – le seul dont je me souviens - dans un soupir et dans l’obscurité je l’écoute résonner sur les pierres froides et humides :

Bysance…

Bysance…

Bysance…

Et je l'écoute encore et encore, Il me parle dans ma tête...
Il me faut franchir la barrière que la vie a dressée devant moi jusqu’à vous, je dois m’échapper de cet enfer… Progressivement je regagne des forces en chapardant ici et là une miche de pain ou une vieille carotte, je les retrouve, apportés par le soleil de votre nom. Et puis lorsque je serai assez fort, je soulèverai la chaîne, ouvrirai les profondeurs et viendrai jusqu’à vous pour mettre un visage sur ce nom…

Le sans nom, sans lumière

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Bysance

La jeune Majda etait partie quelques jours,L'épi ne savait trop
ou ,mais s'ennuyait fermement sans elle.

Elle avait pour elle ecrit a la tatie Heulynn,
relatant ce qui arrivait dans la vie de l'épi,
sa joie a l'idée de les voir elle et son tonton et lui faisaient passer les doux mots d'enfants adressé a une dame aimante et maternelle.
Grace a tatie Heulynn, Bysance se savait encore entourée.

Elle prenait ses marques a l'hostel,allant meme jusqu'a chaparder en cuisine comme le faisait Majda,
la maman de celle ci etait la ci besoin,quand a son père, il travaillait beaucoup, et Bysance en était presque soulagée, celui eviter d'etre trop intimidée.

les jours se succédaient,ternes, mais l'épi pensait à la derniere missive qu'elle avait reçu .
Un moine voyageur était revenu la voir,lui avait tendu une nouvelle lettre,du meme homme étrange .

L'épi avait bien eu l'idee de demander au moine de lui décrire l'homme ,mais celui ci avait disparu avant qu'elle puisse le faire.
Mariedouce lui avait lu la lettre et l'épi passait ses journees dehors , malgré la tristesse d'avoir perdu sa vie d'antan avec les siens.
Ces courriers qui réfléttaient l'amour et la tristesse envahissaient ses pensees.

Qui était t'il?

Etais ce bien elle la fille que cet homme connaissait?

Ou l'avait elle connu?

Elle n'arrivait pas a savoir,et pourtant,
l'espoir d'un avenir renaissait en elle,
peut etre qu'elle pourrait trouver cet homme si son procés se passait bien....

L'espoir d'une vie moins terne ,l'épi avait besoin de cela pour tenir.
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---fromFRMarieDouce

MarieDouce, prenant une petite pause car ces derniers jours avaient été tellement riches en rebondissement, qu’elle vint prendre quelques minutes pour s’enquérir de la santé de leur protégée.

Quand MakaSitomni, le père de la blonde enfant qu’était Bysance, avait demandé à Djahen, son époux, s’il voulait bien prendre soin de sa fille, le Baron d’Exat s’était engagé à lui donner asile et protection. Et quand Djahen donnait sa parole, c’est toute la famille Shaggash de Donazac d’Exat qui s’y tenait. Leur noblesse ne venait pas des titres, elle venait du cœur.

Majda y avait trouvé une compagne de jeu et toutes deux semblaient s’entendre à merveille. Hélas, le temps d’entrer au couvent afin de se recueillir pieusement pour y recevoir baptême était arrivé. Majda fut donc conduite auprès des bonnes sœurs.

Sachant que Bysance devait s’ennuyer ferme depuis le départ de Majda, MarieDouce vint près d’elle avec une lettre, remise par un moine qui reparti aussitôt son parchemin donné.

Après en avoir lu le contenu à la jeune demoiselle et devant l’air attristée de celle-ci, la maîtresse des lieux lui offrit aide et assistance.

« Ma douce enfant, vous voulez que je prenne encre et parchemin afin d’écrire un mot de votre part si l’homme qui vous a remis ce pli revient ? » lui demanda-t-elle gentiment, apercevant des lettres-, dont certaines étaient scellées, près de la demoiselle, courrier sûrement reçu en son absence.

MarieDouce se fit discrète et ne demanda rien, offrant seulement à l’épi blond-, tel qu’elle se surnommait elle-même, son soutien dans ces moments difficiles pour la jeune fille.

D’être envoyée ainsi dans une famille totalement inconnue pour elle devait être extrêmement angoissant pour une jeune fille de son âge.
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( Signature en construction ... )

---fromFRFleurdenavet

Me faire crapahuter les montagnes à mon âge, passer et repasser la frontière ... Fallait vraiment que je m'y sois attaché à ce jeune homme... En plus si le père Alejandro apprenait ça, je serais bon pour l'isolement aux écritures pour deux bon mois... Ma vieille mule commence à me regarder d'un sale oeil. Oui oui, Rosetta, j'ai bien l'intention de demander quelques explication à cet hostel, je veux bien faire le messager de ce pauvre garçon, mais j'estime que ma curiosité pourrait être payée en retour... De plus, Aristote me pardonne, je ne cracherais pas sur quelque écus si les gens de Carcassonne voulaient bien se montrer aimablement disposé envers un vieux moine bougonnant...
Ah voilà le fameux hostel, faut dire qu'on commence à connaître le chemin, hein ma Rosetta ?

-Allez... Attend moi ici et ne bouffe pas les plantes hein ?

Je presse mes jambes engourdies jusqu'à l'hostel et cogne à l'huis avec mon bâton de marche et vocifère:

- Buenas tardes, disculpe la molestia...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

« Ma douce enfant, vous voulez que je prenne encre et parchemin afin d’écrire un mot de votre part si l’homme qui vous a remis ce pli revient ?

N'osant le demander comme elle l'avait fait avec Majda,l'épi fut ravie que Mariedouce se proposa.

Elle raconta a celle-ci qu'elle n'avait aucune idee de qui etait cet homme et que l'intrigue l'avait entierement gagnée.

S'appretant a chercher ses mots,avec son aide,elles entendirent tambouriner a la porte.....
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---fromFRServiteur(s) des Shaggash

Anfós était un jeune serviteur tout récemment embauché par la Maison des Donazac d’Exat. Et c’était le Baron lui-même-, nommé tout récemment maire par intérim, qui l’avait recruté alors qu’il bossait dans la cuisine de la taverne municipale. Faut dire que c’était pas l’ancien maire Yvhenn, aujourd’hui mort, qui aurait pu lui faire une offre pareille. Le jeune homme pensait même que l’Yvhenn ignorait son existence … Fallait voir là une occasion à saisir; se mettre au service de cette famille déjà très impliquée socialement. C’était bon pour le pauvre bougre qu’il était.

Comme ils avaient déjà une cuisinière du nom d’Agnesòta, les Shaggash l’avait nommé « homme à tout faire » . Il pouvait aussi bien servir de coursier, de laboureur pour les champs de blé, d’aide au moulin tout comme aide-boulanger. Il avait de multiples qualités. Il était heureux l’Anfós. Aucune monotonie pour meubler ses journées.

Alors qu’il était à rafraichir à la chaux la tonnelle du jardin-, le soleil du Languedoc l’avait quelque peu abîmée, il vit un homme, un moine selon ses habits facilement reconnaissables, sur une mule montée, se présenter devant l’Hostel.

Délaissant son boulot, il vint à sa rencontre …

« Bonjorn a vos monge. Parlatz Francés, entendam pas vòstre parlatge ! » lui dit-il, l’entendant crier devant la porte-, comme un veau que l’on mène à l’abattage…

---fromFRFleurdenavet

« Bonjorn a vos monge. Parlatz Francés, entendam pas vòstre parlatge !

Gné ? Par les pendeloques d'Aristote, qu'est ce que c'est que je charabia...? Moi, Antoine Fleurdenavet, j'ai fait mon séminaire à Paris, étudié les textes sacrés à Naples, je parle anglais, espagnol, françoys, je maîtrise un peu la langue germanique et l'italienne ainsi que l'argot des Coquillards, mais les patois du cru ça m'a toujours hérissé la tonsure... Je me redresse sur ma canne et adresse mon sourire le plus bienveillant en réserve vers le domestique

- J'ai rien entravé mon pauvre ami... Votre maître ou maîtresse seraient-ils céans ? J'ai une missive importante à remettre à une certaine Dame Bysance...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

---fromFRReve de Bohémienne

Une chouette tachetée de blanc a fait le voyage d’une traite depuis Mimizan pour venir déposer une missive au jeune épi:

Citation:

Mon p’tit épi de blé,

Du fond de mon lit à Mimizan où on panse mes blessures, j’ai appris les tracas qui ont fait qu’aujourd’hui tu t’es réfugiée chez cette famille si accueillante et d’une belle âme que je remercie du fond du cœur.

Ton courage m’a été rapporté, je suis fière de toi Bysance. Redresses-toi brindille, rien ne peut vaincre la princesa Rromni que tu es devenue et dont je suis si fière comme tous les autres membres de la famille le sont.

Je pense à toi d’où je suis, tu es dans mon cœur p’tit épi au même niveau que ma fille Pinky…J’espère te revoir bientôt p’tit bout de joie de vivre et de bonheur.

Mon jeune épi, le blé ne se brise pas, il se courbe sous les vents qui le caressent en lui murmurant que la vie est merveilleuse mais jamais ne se brise…Le soleil reviendra te réchauffer prochainement j’en suis certaine…Il faut y croire…

Je t’embrasse très fort mon joli brin et que les vents t’accompagnent.

Rita.

PS : Tu vois ce coquelicot joint à cette lettre, je te l’offre pour te rappeler que rien ne meurt et tout renaît… Sèmes ses graines elles te porteront bonheur...

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---fromFRServiteur(s) des Shaggash

Anfós sourit au moine. L’Occitan ne semblait pas faire partie des langues comprises par celui-ci. Finalement, ce dernier se mit à parler le françoys, langue que le serviteur connaissait pour en avoir appris les bases en écoutant au travers de la porte de la cuisine, en taverne..

« Bien messer, je vous amène à mes maîtres. Veuillez me suivre, je vous prie » dit-il, s’essuyant négligemment les mains tachées de chaux sur chaque côté de ses braies.

Il pénétra à l'intérieur de l'Hostel et accompagna l'homme jusqu'à la maîtresse des lieux, la baronne d'Exat

---fromFRFleurdenavet

"Et comment que je vais le suivre j'ai quand même pas fait tout ce chemin pour échouer dans le vestibule"

J'emboîte le pas du dévoué serviteur, par l'Aristote c'est cossu ici ! Un escalier de marbre m'amène jusqu'au appartement de la maîtresse de maison. J'attend au seuil de la pièce, me peigant la barbe poussiéreuse, la précieuse missive de mon jeune ami bien serrée dans ma poche...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

Le coeur de Bysance se serra,cet homme ,
ce moine a la longue barbe blanche,c'était lui qui lui avait apporter les missives de l'inconnu!

Regardant tour a tour Mariedouce et le moine,
l'épi se savait que faire,elle s'avança vers lui le coeur affolé,
impatiente de savoir ce qu'il apportait.
Surement une nouvelle lettre de son inconnu,quelqun aussi seul qu'elle meme,beaucoup moins bien loti.
Sans savoir qu'il il était ,elle savait que leurs ames se joignaient,
elle sentait un lien entre eux,fort.
Ces nombreuses réflexions l'amener a croire,que peut etre,
c'était un membre de sa famille gadjés,qui se souvenait d'elle....

Les jambes cotonneuses,elle alla vers le moine,
imprimant un sourire sur son visage,
soutenue par la regard approbateur de Mariedouce.

-Vous.....c'est pour moi que vous etes la?
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---fromFRFleurdenavet

Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir le bec pour saluer la dame de l'Hostel qu'une tornade blonde a fait irruption, deux grands yeux bleu lavande écarquillés et une lèvre juvénile tremblante d'un espoir qu'un vieil homme comme moi serait bien en peine de décevoir...

-Vous.....c'est pour moi que vous etes la?

Si c'est elle il a bien de la chance mon jeune ami... Une homme de foi comme moi crois au miraculeux et sans même savoir qui elle est je sort la lettre de ma soutane et lui tend, persuadé qu'elle est la dame Nuisance, Bizarre, Baisante, enfin je sais plus...

- Oui je pense jeune fille...

Citation:

Dame Bysance,
Il y a dans le coin de ma cellule, un trou dans le plafond qui ouvre sur le ciel, oh pas bien gros mais parfois il laisse passer un petit coin de lune… Cette dame du soir que je regarde dès qu’elle apparaît, je crois que l’on a fait connaissance il y a longtemps, j'étais enfant je pense, enfin je ne me souviens plus… Nous échangeons quelques mots parfois, oh elle n'est pas très bavarde, mais je ne sais pas, il y a ce petit quelque chose qui me fais parfois l'observer, la scruter, comme si elle allait se dévoiler un peu. Peut être que j'aime bien son silence, peut être que j'aime bien quand elle remarque que ça me fait sourire…

Vous allez certainement sourire, vous, en lisant ces mots, enfin je l'espère car je ne sais pas qui vous êtes, hormis votre nom qui me hante, mais depuis que j’arrive de nouveau à mettre une idée l’une derrière l’autre et les accrocher, je la regarde la dame lune et je lui dis : « J'ai envie de la retrouver, de la serrer fort » je le dis tous les soirs à la lune en espérant que je ne perde pas le fil qui mène à vous. Alors telle une libellule, mon esprit quitte ma cage, vole par-delà les Pyrennées, les rivières et les forêts, et échappe à ce corps qui souffre de tant de poussière, de tant de misère. C’est un vent réconfortant qui me porte en douceur. Je viendrai vous chercher comme une enfant abandonnée sur le bord d'un fossé...
La dame lune a dû me prévenir que la liberté c’est de pouvoir rêver à volonté…Alors je tente de me libérer d’ici… j’ai un plan… Pour moi, pour vous...

Le sans nom

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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

Bysance offrit son plus beau sourire au moine et lui prit lentement,mais surement,la missive des mains.

-Restez un peu ,s'ilvous plait....
vous devez avoir soif...et j'ai besoin de savoir......

L'épi alla près de Mariedouce,qui lui lu de bonne grace la lettre.
Laissant la jeune fille s'occuper du moine puisqu'aprés tout il était la pour elle.
Elle aurait bien l'occasion de parler avec lui plus tard.
Mariedouce envoya chercher de quoi desalterer le moine pendant que bysance recouvrait ses esprits en regardant le moine sans le voir.

-Qui etes vous ?

-Qui vous envoie?

-A quoi ressemble t'il?

-Que vous a t'il dit?

Elle avait debiter ses questions qui lui brulaient les levres,
esperant des reponses claires qui lui permettrait de mettre un nom sur ces missives.

Mariedouce,discrete, écoutait elle aussi et attendait d'entendre ce que dirait le moine.

La petite était sous sa responsabilité et elle se devait de veiller.
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---fromFRFleurdenavet

- Restez un peu ,s'ilvous plait....
vous devez avoir soif...et j'ai besoin de savoir......

- Oui, volontiers... j'ai grand soif, c'est fort aimable à vous, jeune dame...

C'est fou ce qui peut passer dans les yeux de cette petite là... Nous autres hommes de robe qui ne sommes en amour que pour Dieu ne connaissons pas ce qui peut lier deux êtres de chair mais j'ai lu les mots des poètes interdits plus jeune, cela a souvent troubler mes nuits de jeune clerc... Il me revient en mémoire quelques mots qui disaient que c'est caressant, touchant, léger comme une plume, que c'est rassurant, que ça dissoud les brumes et les peines, que serrer la main de la femme aimé c'est le miel, le ciel, le... Humpfff je m'égare moi... Allez vieillard radoteur assied toi, tes vieilles guiboles flageollent...

Je pose mon séant sur un banc de pierre et souffe un peu. La gamine revient vers moi

- Qui etes vous ? Qui vous envoie? A quoi ressembles t'il? Que vous a t'il dit?

- Ouh la damoiselle, doucement voyons...

Je prends la petite par le bras et l'assoit à mes côtés, baissant soudainement la voix :

J- je suis un frère du prieuré d'Urgel en Espagne... Je me suis pris de miséricorde pour une jeune garçon à demi fou enfermé dans les oubliettes du monastère... Je n'ai pas tout saisi ce qu'il me disait, mais le seul nom qui revenait sans cesse dans ses délires fièvreux était "Bysance" dès fois "Dame Bysance" Mes recherches discrètes m'ont fait écho d'une jeune femme de ce nom qui aurait semé le trouble dans le Languedoc et à force de persévérance j'ai fini par arriver ici... Il m'a juste dit de vous faire parvenir ces missives... Et ma foi, à quoi il ressemble, c'est difficile avec l'obscurité des cachots et ma vue de vieil homme, mais il est petit pas bien gros et brun de peau à ce qu'il semblerait, et sa voix est très douce, un peu plus âgée qu'elle ne devrait, ajouterai-je...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

L'épi,farouche habituellement,n'aimant pas etre touchée,
sauf par ses trés proches,Dat ,Nounou,Attia....
se laissa attrappée par le bras et s'assit contre le moine sans ressentir de gene.Ce qu'il avait a dire etait d'une importance supreme pour elle.

Silencieuse,buvant chaque mot qu'il prononcait,ses yeux profonds fouillaient son regard pour etre sure de ne rien laisser échapper de la conversation.

Lorsqu'il eu fini la description légère,elle se sentit mal,
La folie la gagnait! elle avait l'espace d'un instant etait envahie par l'image de Dagaran...

Mais c'était impossible,il était mort...
Elle essuya les larmes qui avaient roulée sur ses joues...
Il lui faudrait du temps...
Pour cesser de voir son fantome la hantée....

Bysance prit une profonde respiration,
comme pour chasser cette idée qui la faisait souffrir.
De toute façon,Dagui n'avait pas cette maturité la...
et il aimait bien l'épi mais pas comme ça...

Elle se pencha a l'oreille du moine.

-Dites à cet homme,que je ne suis point une Dame,
que je suis une jeune fille de peut etre 15 primtemps,
peut etre moins...je ne sais...
Décrivez moi a lui,je veux etre sure d'etre celle a qui il envoie ces courriers...
et dites lui...dites lui que j'attends de savoir qui il est,que mes idées sont perturbées ,mais que désormais je regarde chaque soir les étoiles en pensant a lui, a cet homme enfermé qui veut me sauver...
que si j' n'étais pas moi meme en position délicate....
je le chercherais....

L'épi se tut, perdue les yeux a la fenetre oubliant ce qui l'entourait,collée au flan du vieux.
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---fromFRMarieDouce

MarieDouce avait fait apporter une légère collation afin que le moine puisse se restaurer un peu. Il semblait en avoir besoin le bougre. Elle ne pouvait supporter de voir des gens qui avaient faim....

Dès qu'Agnescòta eut posé un plateau sur une table basse à la portée de l'homme et de leur protégée Bysance, MarieDouce alla prendre place sur une chaise près de la fenêtre tout en jetant de temps à autre, un oeil sur eux.

Discrète, la baronne surveillait de loin que cet homme-, car on ne sait jamais qui peut se déguiser ainsi sous une robe de moine, n'allait point s'en prendre à la douce jeune fille.

Les Shaggash lui avaient promis protection et en l'absence de son époux, pour cause de son boulot à la mairie, et celle de sa fille Majda, partie au couvent se recueillir, MarieDouce restait là afin de s'assurer que tout se passait convenablement.
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( Signature en construction ... )

---fromFRFleurdenavet

Le vieux moine fatigué eut presque une larmichette à l'oeil en voyant qu'on lui apportait une collation. Les nantis étaient parfois charitables... Son regard croisa celui de la maîtresse de maison et il ne vit que bonté et bienveillance dans le regard doux et triste de celle-ci. La soutane émue, il bu et mangea en silence en pensant à son retour vers Urgel... Ah oui ne pas oublier les recommandation de la jeune Brigande, Bombance, Aisance ? Enfin la jolie fillette blonde comme un rayon de miel... Son frugal repas achevé, le prieur d'Urgel se leva en faisant craquer ses vieux genoux et quitta les yeux avec un hôchement de tête insondable pour aller retrouver Rosetta la mule qui attendait sagement dehors...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

Les jours continuaient de s'écouler,imperturbables.
Bysance trainait a l'hostel Shaggash, et,sans la petite Majda,le temps semblait bien long.

le vieux moine a la barbe blanche ne donnait plus signe,la route était longue vers son inconnu....

Elle esperait que le soleil n'assecherait pas les neurones du vieux,et qu'il saurait dire a l'inconnu ce qu'elle lui avait demander.

Une nuit plus lumineuse que les autres,une chouette se posa sur l'un des balcons de l'hostel,l'épi qui en l'absence de Majda se savait dormir dans le lit,etait allongée au clair de lune,les mains sous la nuque,un épi de blé en bouche.
Elle cherchait quelques betises a faire quand elle l'aperçut.
d'humeur jouette, seule,elle s'amusait a faire le chat devant sa proie...

Combien de fois ces bestioles a plumes l'avait effrayée plus jeune!
C'était son tour...A quatre pattes, le dos rond,Folépi s'appretait a bondir en poussant un hurlement,
digne de ceux que faisaient Nounou autour du feu du camp quand il était d'humeur taquine...

Juste a temps, elle s'aperçut que l'oiseau était messager,
elle se releva,remit en place son jupon devant les yeux globuleux et presque moqueur du volatile.

-Bah quoi? t'as jamais vu de fille?
dis a tout hasard,tu saurais pas m'apprendre a lire?
l'impression que ça deviens vital dans le coin.....

[i]L'épi détacha le plis et voulut le fourrer dans sa poche;
Se faisant elle entendit comme un bruit de grelot sourd,
vite vite, elle ouvrit le plis et y reconnu des graines....

-Des graines.....qui m'envoie des graines?
chuis pas fermiere moi....

L'épi re-fourra le tout dans sa poche,pressée de trouver une ame charitable le lendemain qui lui lirait l'histoire des petites graines.
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---fromFRFleurdenavet

Pendant ce temps à Urgel, Cataloña, España

Tandis que je suis passé discrètement le voir après les vêpres, le jeune homme m'a parlé de son plan d'évasion... Je crois bien que je vais l'aider. Le frère Espaliso a réussi à me trouver une soutane de novice que j'ai donné au jeune prisonnier. Alors que je lui ai décris la jeune Rayon de Miel, son regard sombre s'est allumé d'une lueur étonnante. J'ai désormais la certitude que ces deux là se connaissent... Je vais retourner une dernière fois à Carcassonne, car j'ai encore une missive à remettre à l'Hostel et je ne sais pas si je reviendrai au prieuré, je suis vieux et fatigué et je crois que ma foi en Dieu est de plus en plus ébranlée...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Majda_eulalie

Revenant tout droit du couvent, Majda était heureuse de retrouver l'Hostel, ses parents et son amie Bysance.

La journée de son retour fut quelques peu éprouvante. En taverne, tous ne lui parlait que de la chasse qui allait avoir lieu. Elle n'était pas pressée, elle voulait prendre son temps.

Elle devait d'abord être baptisée et voulait revoir son parrain et sa marraine. Elle pourrait alors demander à sa marraine de vive-voix les conseils que seuls une dame de sa qualité, une confidente pourrait lui donner.

Après une courte nuit agitée, le coeur déchiré, elle file en cuisine demander à Agnesota de lui préparer une collation et propose à Bysance de l'accompagner à la rivière.

On lui a appris à nager... enfin presque, disons qu'elle a moins peur de l'eau maintenant. Elle soupire. Quand, comment et pourquoi ? Elle n'en sait rien. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle fera son devoir envers ses parents.
Elle les aime et si elle se sent perdue, eux savent ce qui est bien pour elle.

Attrapant deux serviettes, elle attrape le panier de victuailles et file près de la rivière...

Bysance

Enfin Majda etait revenue, sa présence eclairait l'hostel ,
mais en y regardant de plus prés ,
la jolie semblait différente,absente...

Bysance l'avait vu se retourner toute la nuit, elle esperait que son amie viendrait d'elle meme se confier quoiqu'elle connaissait ce qui lui pinçer le coeur.

Majda vint lui demander de l'accompagner a la riviere,
l'épi s'en fit une joie,et lui assura qu'elle la rejoindrait.
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---fromFRtribal09

Tribal se faufile sans bruit dans l'obscurité pour que personne le trouve ici.
Apres plusieurs portes il parvient a trouver la piece qui doit surement servir de bureau au seigneur Djahen.il entra sans faire de bruit et laissa son parchemin sur une petite table

Citation:

Messire Djahen,
Je sais tres bien qu'une personne comme moi n'est pas digne de faire partir de votre famille.
Je sais tres bien que je resterais messire Tribal, tavernier, marchand, boucher ou autre.
Je sais tres bien que je n'apartiens pas a votre monde, que mon nom n'est pas noble.
Mais sachez que mon âme est plus noble que bien des nobles de se royaume.
Sachez que mon amour est plus noble que bien des nobles de se royaume.
Sachez que je donnerais ma vie pour l'amour de Majda.
Je ne vais pas vous mentir, je ne convoite pas un titre, je ne convoite pas une richesse, je ne convoite pas une terre.
Je convoite la Femme que j'aime et qui m'aime.
S'il le faut je monterais une armée et détruirais tout sur mon passage pour le coeur de votre fille.
S'il le faut je mourrais pour le coeur de votre fille.
Tribal

Il ressortit avec autan d'attention d'éveiller les gens de la demeure et parti dans la nuit, vers sa mort certainement

---fromFRFleurdenavet

Le vieux moine en fuite, pourchassé par l'Inquisition espagnole et menacé d'excommunion arrive à bout de force dans la cité de Carcassonne il parvient à laisser un message à l'Hostel avant de s'écrouler, à bout de force, ivre de fatigue dans une ruelle...

Citation:

Dame rayon de miel,
Le jeune homme est parvenu à s'enfuir du monastère d'Urgel, j'espère qu'il parviendra jusqu'à vous, la soldatesque espagnole doit le pourchasser dans les montagnes, mais il a l'air rusé et je sens qu'une bonne étoile veille sur lui...

Bien à vous

Frère Fleurdenavet

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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne

Bysance

L'épi de blé revenait de la riviere,le nez en l'air, la tete dans les nuages,plus aucunes nouvelles des siens....la pauvrette se sentait abandonnée,abndonnée...comme cet homme qui disait la connaitre ,de l'autre coté des montagnes....

on lui fit parvenir un plis,qu'elle s'empressa de se faire lire auprés d'un valet,celui ci dechiffra tant bien que mal,

Il va venir! pensa t'elle...Va falloir que je me prepare a me sauver avec lui si je le reconnais moi aussi, sinon...il passera son chemin...
enfin si il arrive jusqu'ici...
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Dagaran

Personne ne peut dire ce que l'avenir apportera, c’est certain, mais le jeune qui marche dans les rues de Carcassonne, lui, ne sait même pas ce que le passé lui a donné… La mémoire s’en est allée… les parties de sa vie, les moments vécus, les visages, même les noms se sont effacés, sauf un Bysance… Il sonne comme une terre douce et fertile, comme une graine de tendresse jetée sur terre, comme une force vitale naturelle et intouchable, un mystère, une fièvre, la seule clef disponible en rapport avec qui il est…

La vie est précieuse, puisqu'on n'a pas choisi de vivre, on a été jeté sur ce monde et c'est ça qui donne une valeur à l’existence...Encore faut-il y mettre des repères...

Il en est là de ses réflexions éparse lorsque l’Hostel Shaggash apparaît à sa vue. Quelques marches grimpées, trois coup frappés, il attend…

Majda_eulalie

3 coups à la porte... Majda revenant de la rivière était partie se changer. Elle redescend et ouvre elle-même la porte, découvrant un étranger, un homme qui est semble perdu. Elle le regarde, et souriant lui parle d'une voix douce :

Bonjorn Messer. Puis-je vous aider ?

Elle le regarde discrètement, essayant de deviner qui il peut bien être. Cet homme à l'air hagard lui donne un pincement au coeur, il a le même regard que son amie Bysance, un regard de personne perdue, d'espoir éteint, mêlé d'envie de vivre. Tellement de choses dans un seul regard.

Dagaran

"Bonjorn Messer. Puis-je vous aider ?"

C'est une jeune fille brune qui à ouvert la porte de l'Hostel et qui le dévisage d'un air aimable et bienveillant. Le jeune homme a un léger mouvement de recul en se rendant compte qu'il n'a parlé à personne - hormis le vieux moine - depuis que sa mémoire s'en est enfuie sous le coup de gourdin pris dans les montagnes espagnoles

- Ahem... Bon...jour... Bysance ?

Bysance

Bysance redescendait les escaliers impressionnant,
laissant ses mains glissée sur les rampes,
caressant le bois;
Majda etait a l'entrée ,quelqun était a la porte, elle avait vu son amie allé ouvrir;

Malgré sa curiosité, par respect elle serait passé devant la porte sans s'y arreter mais une voix la happa...

Seuleau milieu du vestibule, immobile sans voix, sans force, livide,
la blondinette tendit l'oreille....

- Ahem... Bon...jour... Bysance ?

Comme hypnotisée, attirée, aimantée l'épi s'approcha doucement de la porte, posant sa main sur l'épaule de Majda .

une silhouette a contre jour....la silhouette...
Elle est morte ,il vient la chercher, elle le rejoint,elle ne sent plus rien tout se brouille...
elle n'aura plus mal..... Dagaran....oui elle est morte...
mais Majda.....Majda le vois?

Elle ne comprend plus ,
trouve ses yeux sombres y mele les siens...
son Dagui est....l'inconnu......

[/b]
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Majda_eulalie

Souriant à l'inconnu, comprenant qu'il cherche Bysance, elle l'invite à entrer.
Venez... Entrez, je vais la faire quérir. Venez vous restaurer.

Se retournant, elle voit Bysance, immobile comme statufiée, elle comprend alors que c'est le fameux "Dagui" qui est là...
Heureuse pour son amie, elle les invite à l'office pour qu'ils puissent parler tout en reprenant quelques forces.

Elle demande à Agnesota de préparer une collation pour l'inconnu, laissant Bysance demander ce qu'elle souhaite, et prend un simple verre de lait frais, appréciant par cette chaleur, la fraîcheur du lait.

Dagaran

Venez... Entrez, je vais la faire quérir. Venez vous restaurer.

Le jeune hésite, un poil anxieux à l'idée de pénétrer dans cet endroit aussi cossu, il a le sentiment qu'il ne serait pas à sa place... Il s'apprête à maladroitement passer le seuil lorsque qu'une silhouette rejoint la jeune femme. Dans le contre jour il ne distingue qu'une chevelure blonde et une ligne mince, jeune, mal assurée. La forme tremblante sort des ténèbres et soudain le regarde, interdite, les yeux bleus écarquillés, hagards, la bouche tremblante... Le jeune homme ne peut défaire son regard du sien, tant de choses passent dans ce regard : douleur et bonheur, joie et tristesse, doute et innocence...Elle le connait c'est plus que certain, il la dévisage cherchant dans ce regard azur la trace de son passé

Le jeune homme s'approche et la prend par le bras, laissant le flot de ses paroles se déverser comme un fleuve qui a brisé la digue :

- Qui suis-je ? Parlez moi... Parlez moi de votre souffrance qui blesse votre coeur comme un oiseau sans ailes, parlez moi de vos mystères qui respirent l'invisible, parlez moi de la libertéet de la vérité, parlez moi de l'oubli qui meurtrit ma mémoire, parlez moi de nous, parlez moi des saisons qui meurent et renaissent, parlez moi de l'immensité du ciel, de l'espace et du rêve...

Parlez moi...je veux vous entendre....

Bysance

Bysance ne voit plus que lui,entend sa voix comme si elle sortait d'un autre monde,il s'approche et en deversant ses paroles que l'épi, sous le choc,a du mal a entendre, a comprendre,il l'attrappe par le bras.
les yeux mouillés de larmes vont de son visage a cette main qui la brule,ils se laissent entrainés sans le voir par Majda vers l'office.

- Qui suis-je ? Parlez moi... Parlez moi de votre souffrance qui blesse votre coeur comme un oiseau sans ailes, parlez moi de vos mystères qui respirent l'invisible, parlez moi de la libertéet de la vérité, parlez moi de l'oubli qui meurtrit ma mémoire, parlez moi de nous, parlez moi des saisons qui meurent et renaissent, parlez moi de l'immensité du ciel, de l'espace et du rêve...

Parlez moi...je veux vous entendre....[i]

Elle a du mal a sortir les mots la Bysance,du mal a lui dire qui il est,cet homme qui se cherche est si different de son Dagui..c'est pourtant bien lui..mais ou est cet éclat dans ses yeux qu'elle aimait tant?
l'éclat joyeux et insouciant,de l'adolescent qu'il etait?
sent'il qu'ils étaient trés proche?qu'elle l'aimait?
que lui dire? lui dabord....elle....elle...elle verra.

-Tu es le garçon....l' homme...tu est un rrom,
tu t'appelles Dagaran,nous deux nous.....
heu...tu est le cousin de mon frere adoptif,

Les larmes roulent sur les joues de l'épi qui cherche ses yeux pour lui parler, qui ne cesse de caresser son visage, suivre ses traits qui lui avaient tant manquer avec les doigts,qui a trés envie de l'embrasser de se serrer contre lui mais lui....n'est plus lui...
lui parler de lui d'abord....elle reprend une respiration en prenant sa main dans la sienne ,s'accroche a lui de peur qu'il ne disparaisse.

-On a....tu as un vago...le vago Mandragore, c'est ton nom...nous voyageons ensemble dans ton vago...
tu te rappelles? kanvael,ton cousin...Attia ma soeur et cantiniere, tu adorais ses plats..
et moi...moi je t'ai...je suis trés proche de toi....
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Dagaran

Seraient-il parents, sa soeur sa cousine, ou son amie d'enfance ? Toujours est-il que la jeune femme blonde est bouleversée, les larmes ruissellent sur ses joues et les paroles franchissent ses lèvres avec une difficulté extrême

-Tu es le garçon....l' homme...tu est un rrom, tu t'appelles Dagaran, nous deux nous... heu...tu est le cousin de mon frere adoptif,

Dagaran... Ainsi c'est ainsi qu'il se nomme... Un Rrom, les gens du voyage et cette jeune femme en larmes est sa cousine par adoption... C'est une lointaine brume qui s'effiloche dans son esprit. Elle passe ses doigts sur son visage avant de prendre sa main et le parfum qui se dégae d'elle lui est si familier qu'il en perd le Nord et se laisse conduire tandis qu'elle lui explique

-On a....tu as un vago...le vago Mandragore, c'est ton nom...nous voyageons ensemble dans ton vago...
tu te rappelles? kanvael,ton cousin...Attia ma soeur et cantiniere, tu adorais ses plats..
et moi...moi je t'ai...je suis trés proche de toi....

Il resserre ses doigts sur ceux de la jeune femme, cela semble si naturel... Il s'arrête un instant et se tourne pour la regarder essayant de sonder le regard bleu

- Très proches ? Oui... j'en suis sûr...

Il secoue la tête comme pour essayer de se souvenir, les mèches brunes tombant en rideau devant son visage. Il rouvre les yeux puis porte instinctivement une main au visage de la jeune femme... Frôle les longs cheveux blonds, dessine le contour de son visage, effleure les lèvres et l'arête du nez d'un doigt, la courbe du cou gracile, sa main se pose sur l'épaule puis sur l'arrondi du bras, l'attire à lui et pose son visage dans le creux de son épaules pour humer l'odeur de sa peau...

- Tu sens l'odeur du blé, tu sens le soleil et le crépuscule des soirs d'orage... raconte moi encore...

Bysance

L'émotion est intense,leurs yeux se cherchent, elle n'ose se devoiler, lui dire qu'ils s'aimaient...car..l'aimait t'il?
en un sens oui elle le savait...il enlace ses doigts aux siens,la touche comme elle le fait...
L'épi ferme les yeux,le souvenir de leurs ébats remonte,les émotions fusent,le temps s'arrete ,enfin elle le sent contre elle,il n'est pas mort...mais l'a t'elle retrouvé pour autant?

doucement, il l'attire a elle et pose ce visage chéri au creux de son épaule.

- Tu sens l'odeur du blé, tu sens le soleil et le crépuscule des soirs d'orage... raconte moi encore...

Sans aucune conscience de ses gestes,Bysance le serre contre elle,caresse ses cheveux, sa méche ardente est la prés d'elle,
oubliant qu'elle peut le choqué,embrouillé encore plus son esprit, elle cherche ses levres qu'elle forcerait presque dans la fougue de sa jeunesse et de l'émotion du moment,elle l'embrasse a pleine bouche, et sonde ses yeux ...

-Dagaran tu m'as tellement manqué!
tu m'appelais ton épi de blé,tu étais un solitaire..mais qui savait retrouver les gens qui t'aiment...
je....je ne sais pas quoi te dire...tu..tu est orphelin...mais entouré..
je...dis moi..pose moi tes questions...

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Majda_eulalie

Les voyant à leurs retrouvailles, Majda s'éclipse discrètement, sentant qu'elle est de trop, ils ont besoin de se retrouver. Elle les verra plus tard.

Souriant, elle se dit que Bysance a bien de la chance de retrouver celui dont son coeur est épris, et en plus, elle se laisse aller à des effusions.

Un peu gênée, Majda se retire, et cherche un peu de solitude, elle ne veut voir personne, elle veut pouvoir être seule. Pour une fois, elle a besoin de craquer, elle ne veut pas de la compassion que ses amis lui procure, elle veut juste un peu de temps à elle.

Silencieusement, elle referme la porte derrière elle, et file sur les remparts, contempler la campagne.

Majda_eulalie

[Cambrassa de Majda]

Déçue par tant de monde qui se prétendent des amis et refusent de la voir telle qu'elle est, et de l'accepter telle qu'elle est avec ses qualités mais aussi ses défauts, Majda s'enferme dans sa chambre. Elle ne veut voir personne.

Elle le sait qu'elle a un sacré caractère, mais franchement, de là à tout lui coller sur le dos !

Complètement dépitée, constatant l'acharnement de ses amis, elle se rappelle de ce qu'elle a dit dernièrement à une personne : avec un ami tel que celui-là, pas besoin d'ennemi...

Démoralisée, elle se demande pourquoi les hommes sont si compliqués. Elle ne cherchait rien d'autre que de s'amuser, de rire, de se détendre après les épreuves que le comté à passé. Elle voulait juste ne penser à rien, et il a fallu qu'on vienne lui rappeler sa position, son devoir.

Triste, elle reste allongée sur son lit, la fenêtre grande ouverte, écoutant le chant des oiseaux, essayant de retrouver une certaine sérénité.

Dagaran

Le jeune homme, Dagaran, oui puisque c’est ainsi qu’il se nomme, se laisse attirer contre cette jeune femme blonde vibrante d’émotion. Une fenêtre s’ouvre à ‘Hostel et en cette fin de matinée, le vent du Languedoc s'engouffre sans prévenir, chaud et sec, il s'amuse à frapper à chaque fenêtre, ne voulant qu'une chose: jouer et danser avec les jeunes gens. Les cheveux blonds et noir s’enchevêtrent comme leur doigt elle pose ses lèvres sur les sienne et son baiser appellent les vents intérieurs du jeune Rrom en quête de sensations à retrouver. Mistral, tramontane, autan, libeccio, vent du Nord, alizés, tous soufflent en lui, vents calmes ou violents, vents chauds ou froids, ils sont là et Dagaran se laisse envahir, les fenêtres de son esprit s’ouvrent au vent du changement, les feuilles mortes de son cœur sont balayés, les dunes de ses souvenirs se remodèlent comme avant. La métamorphose du hérisson… Il se souvient...

-Dagaran tu m'as tellement manqué!

Il la regarde le temps de l’espace entre deux battements de cœur, avant de la serrer de nouveau contre lui et de murmurer à son oreille

- Je suis là maintenant… Je me souviens, gadji, je me souviens coccinelle…

tu m'appelais ton épi de blé,tu étais un solitaire..mais qui savait retrouver les gens qui t'aiment...
je....je ne sais pas quoi te dire...tu..tu est orphelin...mais entouré..
je...dis moi..pose moi tes questions...

Les bras se referment, emprisonnent la jeune femme, un doigt vient se poser sur la bouche qui s’affole.

- Chuttt, viens… Nous aurons tous le temps de parler après...

Le jeune Rrom l’emmène par l’escalier vers les appartements du second niveau

---fromFRMarieDouce

[Cambrassa de Majda]

Mariedouce avait très mal dormi la nuit dernière. La veille au soir, c'était la première fois que la mère et la fille s'étaient prises la tête l'une contre l'autre. Était-ce l'absence de son époux-, père de Majda, qui faisait en sorte qu'elles étaient à cran toute les deux ? Sa fille ressemblait tellement à son père lorsqu'elle était en colère. MarieDouce l'avait constaté encore une fois hier soir, lors de leur dispute en taverne...

Le pauvre homme ne sortait plus que très rarement de la mairie. Épuisé, il dormait même la tête appuyée contre sa table de travail. Et quand, exténué, il réussissait à sortir de son bureau, il allait directement de reposer quelques heures au monastère...

Ce qu'il pouvait leur manquer à toutes les deux ...

Elle toqua doucement à la porte de Majda lorsqu'elle se rendit compte que sa fille s'était murée dans sa chambre, ne l'ayant point vu de la journée.

« Ma Douce, tu es là ? C'est maman, je peux entrer ? » demanda-t-elle doucement, la joue appuyée contre la porte ...
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( Signature en construction ... )

Majda_eulalie

Entendant toquer à sa porte, Majda se lève, et entend la voix de sa mère derrière la porte.

Ma Douce, tu es là ? C'est maman, je peux entrer ?

Elle ouvre alors la porte pour laisser entrer sa mère.

Bien sûr maman.

Se souvenant de leur dispute de la veille, elle lui saute au cou pour lui faire un gros câlin

Te calinhi meu mamà

Essayant de sourire, elle regarde sa mère. Ils l'aiment tellement ses parents, même si parfois, elle trouve qu'ils l'étouffent, en ce moment, c'est plutôt leur absence qui lui pèse, en particulier celle de son père.

---fromFRMarieDouce

Serrant sa fille contre elle voyant bien qu'elle ne lui tenait pas rigueur de le dispute de la veille, MarieDouce lui sourit.

« Te calinhi tanben meu minosta, per totjorn e jamai !!! » lui répondit-elle.

« Je voulais te demander pardon pour hier soir. Je ne comprenais pas ta colère alors qu'au final, c'était moi la coupable.» poursuivit-elle, prenant sa fille par la main et l'amenant s'asseoir près d'elle, sur le lit de la fillette.

« C'est que vois-tu, hier en taverne, nous avons été agressé par un homme fou furieux. J'ai dû faire intervenir M. Beug, notre videur, afin de l'expulser. » lui expliqua-t-elle, passant son bras autour des épaules de Majda.

« Et après que le choc du moment fut passé, j'ai eu une image de toi, seule en taverne et .... » s'arrêta MarieDouce, la gorge serrée par l'angoisse.

Reprenant le contrôle de ses émotions, elle continua.

« Et ... j'ai vu un instant tout ce qui pouvait t'arriver face à un tel individu. Je sais ... tu as déjà été embrassée de force mais là, c'était vraiment un acte de violence gratuite. Ensuite, j'ai senti la peur me prendre les tripes. S'il fallait qu'un jour je te perde ? » dit MarieDouce, les larmes aux yeux.

« Je ne survivrais pas à une telle perte. Alors, comme j'ai dû quitter rapidement, je n'ai pu t'aviser que j'avais demandé à Messer Angelo de veiller sur toi et de te protéger en l'absence de papa ou de la mienne. Comprends bien que c'était pas pour te surveiller, au contraire. C'était pour surveiller des gens potentiellement dangereux pour toi. N'oublie pas, tu es née alors que ton père et moi étions de simples paysans et que maintenant, à cause de cette .... noblesse acquise .... des gens peuvent nous vouloir du mal. » rajouta-t-elle, espérant que sa fille comprendrait ses propos.

MarieDouce remonta doucement la main, relevant une mèche de cheveux qui était tombé devant les yeux de sa fille.

« Et si nous pensions à nous amuser un peu en attendant le retour de papa ? Qu'est-ce que tu en dis ma puce ? » espérait la Baronne pour changer les idées de sa fille.

[Te calinhi tanben meu minosta, per totjorn e jamai : Je t'aime également ma douce, pour toujours et à jamais]
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( Signature en construction ... )

Bysance

Elle le respire,sent le vent tourbillonné autour d'eux comme pour les rapprocher encore,les faire s'emmelés comme le sont leur sens...
Il la regarde, la lueur de ses yeux lui dis qu'il se souvient,
il la prend dans ses bras,leurs ames se retrouvent....

- Je suis là maintenant… Je me souviens, gadji, je me souviens coccinelle…

Elle veut lui crier sa joie, mais seuls des chuchottements sortent de sa gorge serrée d'émotion;

- Chuttt, viens… Nous aurons tous le temps de parler après...

Un doigt se pose sur la bouche de l'épi ,elle le retrouve,le suit,il ne lui viendrait meme pas a l'idee de refuser,elle oublie sa peur du maitre des lieux,elle ne sait plus ou elle est,elle n'a meme pas vu son amie partir,elle ne voit rien, sauf lui, elle n'entend rien, sauf lui...

Ils grimpent les escaliers sans s'en rendre compte,empruntent une aile et se retrouvent dans une piece vide, L'épi ne saurait meme pas dire ou..
Peu importe,il est là.....

Elle n'a pas laché sa main,tout son etre va vers lui,ses yeux le regarde intensémment, comme pour mieux s'impregner de lui,ratrapper un manque de lui, une douleur pourtant indélébile ,
elle est la face a lui ,bouleversée , en attente d'elle ne sait quoi..d'une retrouvaille complète,de marques reprises,Dagaran....
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Majda_eulalie

S'asseyant sur le lit, Majda écoute sa mère avec attention.

C'est vrai qu'elle n'avait pas songé un seul instant que quelqu'un pouvait lui vouloir du mal. En fait, quand elle connait un peu les gens, elle fait confiance. Peut-être trop facilement.

La dispute d'hier.... Elle soupire, repensant à Angelo.

Mais maman, Angelo m'étouffais... Elle soupire à nouveau. Il se prend pour papa presque, et veut choisir qui j'ai le droit de voir ou pas.
Comme il n'aime pas trop les gens que je côtoie, dès que je m'amuse, il perturbe l'ambiance, me faisant comprendre que ce ne sont pas des gens bien. Ils ne sont certes pas nobles, mais ils ont du bon sens parfois, et les écouter, je trouve ça utile. Ils peuvent me dire leurs difficultés, et je peux savoir grâce à eux ce qu'ils ressentent.
Maman, tu sais, les gens du peuple, c'est eux qui travaillent dur. Tu me l'as assez répété et papa aussi, que leur travail est très important et qu'ils méritent tous le respect.
J'ai accordé mon amitié à certains d'entre eux, et ils m'ont donné la leur en échange. Je pense mieux savoir ce dont eux ont besoin, en leur demandant directement, plutôt que d'essayer d'imaginer.

Je sais que tu as eu peur pour moi, et je te promets de respecter la protection que tu voudras, à une seule condition, que je puisse toujours apprendre des gens du peuple ce qu'ils pensent. Pour moi, c'est eux qui sont importants.

Alors oui, certains sont étranges, d'autres dangereux même, alors oui, je voudrais être protégée, mais la plupart d'entre eux sont honnêtes, travailleurs, et j'aimerais aussi qu'on les respecte. Hors, l'homme que tu as mandaté pour le faire, ne respectait que ses propres opinions, il ne veut pas se mêler au peuple, il ne veut pas l'écouter.

Maman, je t'aime, et je sais que je t'ai déçue. Moi, je sais que tu m'aimes, et que tu l'as fait dans le seul but de me protéger. Et oui, je constate que certains vous en veulent de votre réussite, et que moi, je représente certainement une proie facile. Un moyen de vous atteindre.

Regardant sa mère, exprimant par son regard tout l'amour qu'une fillette peut porter à cette dernière, elle lui sourit.

J'espère que tu ne m'en veux pas trop maman. Mais de toi à moi... de voir qu'Angelo se méfiait de mes amis, alors qu'ils me respectent, ça m'a énervée. Je suis désolée de m'être emportée comme cela, maman, mais je ne le dirai jamais à Angelo, il en serait trop fier ! Il est imbu de sa personne et se prend pour ....

Se taisant, elle regarde sa mère, espérant qu'elle aura compris sa colère de la veille. Quant à elle, elle a bien compris l'inquiétude de sa mère, ayant vu une paysanne rejetée par les siens parce qu'un homme avait abusé d'elle, alors qu'elle n'était en rien responsable. Cela la travaille, et lui taraude le ventre aussi. Elle sait que c'est pour son bien qu'elle avait demandé à Angelo de la protéger, mais elle l'avait plus pris pour une surveillance, étant donné qu'il se permettait de juger des personnes qu'elle côtoyait ce soir-là, et de lui dire ce qu'il en pensait. Que cherchait-il à faire ? Le vide autour d'elle ? Mettre une barrière ? La noblesse en met déjà une... Ne peut-on pas essayer de passer outre, de temps en temps, histoire de comprendre ce que ressentent les autres, les travailleurs, qui suent sang et eau pour un salaire de misère souvent ?

Se sentant plus légère, elle sourit à sa mère, et se blottit dans ses bras, comme lorsqu'elle était petite.

Je te promets d'accepter la protection que tu voudras maman.

Sa mère relève une mèche de cheveux qui tombe devant ses yeux et lui propose d'aller s'amuser.
Lui donnant la main, elle approuve l'idée. Un peu de divertissement serait le bienvenu.

Dagaran

Dagaran et Bysance tout à leur retrouvailles émues errent parmi les couloirs et finissent par se retrouver dans une petite pièce. Le Bohémien soutient le regard de l'Epi - Mais ils ne sont pas là aujourd'hui pour les grands mots, pas là pour guérir des peines endurées par l'absence, de toute façon, est-ce que trois petits mots pourraient y suffire comme l'eau pour rafraîchir ? Plus tard...

Pour l'instant rien que l'intensité du regard d'azur de la blonde tige de blé, rien qu'un sourire renvoyé sous la mèche folle... C'est le lot de tout un chacun, un jour ou un autre, de perdre le sourire, ce bon vieux sourire des matin d'été, le sourire qui vient sans le demander... D'un coup de talon, Dagaran clot la porte et soulève Bysance dans ses bras maigrelets.

- Me rappelait pas que tu étais aussi légère coccinelle... ça doit être le manque d'amour qui t'as vidé, il faut absolument remédier à ça...

Il y a une couche non loin d'un petit renfoncement, près d'une cheminée ou un petit feu brasille. Dagaran dépose l'Epi dessus avant de tirer les tentures, plongeant la pièce dans la semi pénombre. Il rejoint son fol épi sur la paillasse. Les regard se croisent et un feu sauvage couve dans les yeux clairs de Bysance. Dagaran délace le corsage de la jeune femme en se disant que rien n'est plus beau qu'un visage qui s'anime, rien n'est aussi beau que le sourire du regard quand celui ci s'allume des feux du désir...

Bysance

Aprés les premiers doutes,le coeur chaviré, oppresser par la cruelle peur de ne jamais revoir les lueurs de vie qui le representait entier ,lui, si vif,Bysance etait decontenancée par son retour vers la lumiere du souvenir...
Un baiser...son baiser...avait ranimé sa conscience,son passé et surtout leur passé commun.
Fait de tendresse et d'effleurements,de caresses au depart innocentes,mais vite fébrile de découvertes.

Il la souleva comme autrefois,l'épi passa ses bras autour de ce cou encore juvénile mais quelque chose avait changé..en lui surement...
en elle assurément, elle était sure ,qu'ils ne joueraient plus a decouvrir les joies des corps a corps, a se livrer a des experiences certes agreables,
mais qui restaient juste des decouvertes ...

Elle avait cru le perdre a jamais,
ne jamais retrouvait ses bras maigrelets pas bien charismatique.
.mais tellement lui....

- Me rappelait pas que tu étais aussi légère coccinelle... ça doit être le manque d'amour qui t'as vidé, il faut absolument remédier à ça...

L'épi lui sourit et se laissa deposée sur la couche,elle redécouvrait chaque bout de lui,
elle si vive,qui aurait habituellement fait volés leur braies respectives voulait le redecouvrir, se devoilée elle meme tel qu'elle devenait..
une presque femme...

Les yeux noirs la dévorait,elle sentait une chaleur jusqu'alors inconnue l'envahir,
ses yeux la..lui...ils allaient s'unir a jamais,un lien que pêrsonne ne pourra leur oter quoi qu'il arrive ,c'est a lui qu'elle se donnait..corp et ame.
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Dagaran

Alors qu'il la devêt lentement, Dagaran se rend compte que si son corps n'a pas vraiment changé, en revanche il voit dans son regard que ce n'est plus la Bysance du vago, la jeune cocinelle s'est transformé en papillon, c'est devenue une femme... Le Bohémien lance sa chemise à travers la pièce

"Chantons avec amour et art
La vie est une muse
Qui veut que l’on s’amuse
Et qu’on aime sans retard"

Les bottes volent aussi sous un meuble

"Quand le chant vous enlève
Que les mots vous remuent
Et que l’âme qui rêve
Vient d’achever sa mue"

Les braies glissent à terre

"Quand le corps se libère
L’âme soudain légère
Se fait la messagère
De la vie passagère"

Dagaran nu comme au premier jours grimpe sur la paillasse et plonge son regard sombre dans les yeux d'aigue marine de sa petite fiancée des étoiles avant de parcourir son corps de ses mains fièvreuses

"Les collines de tes seins et les ravins de tes fesses
Invitent gentiment ma main à des caresses
Qui les font se dresser ou qui les font frémir
Et emportent mon âme en torrents de désirs"

Les corps s'attirent et finissent par s'ancrer solidement

"Et dans ce corps à corps où la victoire est double
Je me fonds dans ta chair qui épouse mon trouble
Quand dans un long soupir nos êtres assouvis
S'alanguissent et nous emportent au-delà, mon épi... "

Bysance

Pas de doute, son dagui recouvrait totalement ses esprits,
ils se sont regarder, juste un instant ,Bysance a laisser paraitre sa nouvelle maturité, le bohémien en a eu peur, de ça elle est certaine...

C'est en riant que leur ébat continue,
un repere pour lui,une bouee sur laquelle il s'accroche,
il déclame ses vers ,faisant valser comme antan
chausses et vetements.

Ravie de le retrouver ,
l'épi eclate de rire lorsque qu'elle le vois
nu comme un vers,
se pressé contre elle,
redecouvrir les effluves de sa peau,
les creux et collines de son corp.

Elle se tait, lui sourit,
et se laisse posseder par ce petit bohémien
qui lui repeint le tableau de la vie,
avec qui elle obeit aux pulsions a assouvir...

elle goute sa peau, ferme les yeux,
se laisse emportée dans ce nouveau tableau.
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Dagaran

Allongé sur cette paillasse qui vient de subir une avalanche d'émotions qui avait malmené cette austère couche, Dagaran se demande bien à qui peut appartenir d'ordinaire ce lit. Un regard à Bysance, yeux clos, cheveux blonds trempés de sueurs qui font comme une couronne d'algues sur son front marin. Le Bohémien sourit et referme les yeux, s'imaginant être à l'ombre d'un arbre exotique sous un ciel des tropiques. Il s'imagine les nuages qui s'amusent à prendre des formes différentes grâce aux vents. Le va et vient des vagues en contrechant de l'horizon vert et bleu.

Dans sa béatitude, Dagaran réouvre les yeux et secoue doucement l'épaule de l'Epi :

- J'ai faim...

Bysance

Un bien etre, oui c'est ça...un retour en arriere..avant tout les problemes,les malheurs...son Dagui comme avant..
Vite repartie avec lui dans ses explorations,elle reve?

Elle se sent secouée , sort de sa torpeur et ouvre les yeux vers celui qui la extirper du reve alors qu'il l'y avait plongée...

- J'ai faim...

La blonde bohemienne lui sourit, soupire d'aise et regarde autour d'elle.
La réalité refait face...

-hannn! Dagui!!!!
j'crois qu'on est chez la Siolet....
faut pas rester la.....si elle nous decouvre.....
c'est le garde chiourme de Majda....
halalalala.....

Vivement,l'épi se leve retape vaguement la couche,et tirant le Dagui par la main sort dans le couloir;

-Surtout tais toi...on va aller en cuisine...
Agnesota te donneras surement de quoi manger...
pis si elle est pas là, on fera comme Majda...
on se servira!

Elle chuchotte l'épi...
si jamais on les retrouve a trainer a deux en haut....
Elle n'ose meme pas y penser, enfin aprés un temps qui lui parait trés trés long , ils atteignent les escaliers....

-T'as reprit toutes tes frusques hein! t'as rien oublier?
mais ferme tes braies!!!!rhoooo
t'est pas au vago ici attention hein...
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Dagaran

-T'as reprit toutes tes frusques hein! t'as rien oublier?
mais ferme tes braies!!!!rhoooo
t'est pas au vago ici attention hein...

On ne peut pas vivre que d'Epi de blé et d'eau fraîche... Dagaran, distrait et gouverné par son estomac se reboutonne à la hâte et suis Bysance dans les escaliers.

- Dis donc au fait, en parlant de ça... il est où le vago ? Mouarf, j'espère que Kankan l'a pas vendu pour aller se payer des coups en taverne, hin hin hin...

Le bohémien baisse la voix à l'approche des communs. Il entrouve la porte des cuisines et pousse Bysance devant lui...

- Vas en éclaireur, des fois qu'on me prenne pour un vagabond venu chaparder...

Bysance

Enfin, ils etaient en bas...pas vu pas prit....
Soulagement et bisouille a la mèche folle,direction les cuisines
L'épi longe les couloirs ,derriere son dagui qui par les fumets qui s'en dégage,n'as pas besoin d'etre guidé pour trouver le lieu de la boufstifaille ..

- Dis donc au fait, en parlant de ça... il est où le vago ? Mouarf, j'espère que Kankan l'a pas vendu pour aller se payer des coups en taverne, hin hin hin...

-Ben heu....j'croyais que tu l'avais ton vago....
il doit etre rester a Montpellier...en esperant que quelqun s'occupe de ton ane...j'ai chercher longtemps après tu sais...enfin plus après toi...

L'épi avait baissé la voix, mais elle protesta quand il la pousssa en avant.

-Heyyyyyy doucement,c'est bon j'y vais...

[i]Regard a gauche,regard a droite...ni Agnesota,ni qui que ce soit dans les parages ..mais cette odeur....hummmm cette odeur de ragout qui mijote...

-Mon dagounet t'as de quoi saturé!!!
Assis toi j'te sert!

fouinant dans la cuisine, l'épi mit tout ce qu'elle trouvait sur la table,
se disant qu'elle n'avait jamais ete aussi ravie de le servir.
Elle s'installa face a lui picorant dans le pain qu'elle avait apporter a table.
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Dagaran

Dagaran était un homme marié, marié avec un passé parfois lourd à porter... Ils ne pouvaient plus vivre ensemble car de nouvelles envie avaient éclos dans la caboche du jeune Bohémien : soleil de la vie, de rêves, de plaisirs simples... C'est ce qu'il était en train de se dire en arrivant devant la porte des cuisines...

-Ben heu....j'croyais que tu l'avais ton vago....
il doit etre rester a Montpellier...en esperant que quelqun s'occupe de ton ane...j'ai chercher longtemps après tu sais...enfin plus après toi...

- Ben euh non, moi suite à l'histoire du château de Montpellier je me suis débiné vers la frontière espagnole...

Clin d'oeil à l'Epi

- Chérie, c'est pas un âne mais une mule... Elle est succeptible en plus fait attention...

-Heyyyyyy doucement,c'est bon j'y vais...

- Vi vi, mais l'estomac c'est comme un baiser ça n'attends pas !

Epi enlacée à l'improviste et dévorée des lèvres, Dagaran la relâche à la limite de la suffocation avant de humer le fumet qui émane de la cambuse

- Wouttt ! On va s'en mettre plein la panse !

-Mon dagounet t'as de quoi saturé!!!
Assis toi j'te sert!

Dagaran s'attable en montrant ses poches vides

- Et comment ! J'espère juste que la maîtresse de maison va pas nous demander l'addition... T'es bonne en vaisselle ?

Bysance

Aprés avoir été a moitiée étouffée par son dagui...
a croire qu'il s'était entrainé à embrasser sur les moines....

elle le regardait donc ,les yeux sortant des orbites face a cette table pleines de victuailles.

- J'espère juste que la maîtresse de maison va pas nous demander l'addition... T'es bonne en vaisselle ?

-Attend reste assis, t'as pas bien compris... a se demander qui c'est la mule qui c'est l'ane....
grand sourire délicat vers son bohémien pour appuyer ses paroles.

-En fait Dat m'a confiée a cette noble famille que sont les Shaggash,
ils veillent sur moi au presque meme titre que leur fille ,Majda, la jeune fille qui t'a ouvert la porte,
Si tu est respectueux ,seront juste ravis que quelqun que j'aime soit prés de moi...
Mais Nounou me manques..Attia aussi....

L'épi pose sa tete sur l'épaule squelettique, pose un baiser sur la joue du rebelle et profite juste de sa présence.
Quand le vago mandragore repartira t'il sur les routes?
avec au moins les quatre comperes dedans?
quand pourra t'elle serrer son Nounou dans ses bras ,et réentendre Attia souffler sa rage sur les deux cousins?
Elle haussa les épaules, chassant sa nostalgie..Il y en avait un prés d'elle
pas le plus stable...pas le plus sage...mais il l'avait retrouvée..

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Dagaran

-Oh ben oui t'inquiètes, mon brin de blé, j'vais pas bouger d'ici tant que le cimetière à poulets n'est pas rempli...

Y'a tant à manger que le jeune Boumian à les yeux plus grands que le ventre. Les privations du monastère des sodomites espagnols lui assaillent l'esprit de mauvais souvenirs et sous la peur de manquer de nouveau Dagaran s'empiffre comme un cochon de quatre cent livres. Tout en écoutant son Epi dégoiser sur la famille Shamachin... Tourtes, viandes, fromages et desserts sont engloutis avec la voracité d'un rat sur un tas d'épluchures.

Il finit par repousser son verre, et s'échoue en arrière le ventre tendu comme une peau de tambour en regardant Bysance. Un chant lui vint à la bouche :

"Du fond de mon jardin
Un soir de gris un jour de rien
J'ai déterré sous le crachin
Une fille gentille, un épi malin

Mais comment dire ou comment taire
Qu'un mot de trop, ou un mauvais vers
S'il fait la pluie, et le beau temps, ma chère
Puisse un jour tout ficher en l'air

Au fond de mon jardin
Où mes regards se perdent
Mes mots s'emmêlent aux tiens
Je pense que je vais "merrrrrrrrrrrrrrrrrrrrdeeeeeeeeeee.......""

La chaise a cassé sous le poids du bohémien

Bysance

Les coudes sur la table,le visage posé sur ses paumes,l'épi regardait le Dagui s'empiffrer.
Si la gracile tige n'en avait pas vu d'autre, la nausée l'aurait gagnée...
Mais elle l'avait deja vu avaler voracement les plats d'Attia,et le pauvre avait du etre privé...
Il n'était deja pas épais a la base,la il n'en rester plus grand chose...
Ses yeux etaient agrandis par la faim, comme les gueux que l'épi avait maintes fois croiséaux portes des villes visitées...

Il avait fini de se remplir l'orifice,et la regardait, un air repu et niais sur le visage.
Elle éclata de rire lorsqu'il entreprit de pousser la chansonnette,dédiée a elle meme.
Il se balançait nonchalemment sur la chaise le ventre tendu,
mais qui avait encore du chemin a faire si il voulait se serré dans les braies....

"merrrrrrrrrrrrrrrrrrrrdeeeeeeeeeee.......""

CRAAAAAACkkkkkkk!!!!!!!!!!!!!!!

Sans qu'elle n'ait le temps de réaliser,il était a terre,le séant toujours sur le siége,les quatres pieds fracassés au sol....

D'abord affolée, l'épi se precipite, fait le tour de la grande table qui ressemble a un reste de festivités et reste debout, a le regarder,
il n'a pas cogné sa tete, manquerait plus que ça qu'il reperde la boule...Mais il est la, immobile,l'air débile a la regardé sans comprendre...

-Ben ça va?
elles ont du morfler tes fesses...
releve toi pardi!
dis quelque chose!....C'est malin v'la qu'tu petes le mobilier maintenant...
j'vais dire quoi moi..hein?
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Majda_eulalie

Affamée, Majda vient faire un tour en cuisine quand elle entend un chant soudain interrompu par un craquement sonore.

Aïe, cette vieille chaise sans doute... J'espère qu'il n'y a pas de blessés ! pense-t-elle

Sur ces entrefaites, elle entre en trombe dans la cuisine

Pas de blessés ? Dis-moi que tout va bien Bysance

Elle s'inquiète pour l'ami de Bysance, et sourit, voyant qu'ils ne l'ont pas attendue.

Approchant de la table, elle se sert de quoi se restaurer et s'assied en face d'eux, regardant Bysance prendre soin de son Daguy.

Essayant de ne pas se jeter sur la nourriture, elle mange avec grand appétit. Le grand air lui a ouvert l'estomac, et un bon repas lui redonnera des forces pour continuer sa journée.

Etirant ses muscles tendus ces derniers temps lui font mal partout, elle les regarde.

Alors ? Tout va bien ?

Dagaran

- Ouch, me relever t'en as de bonnes ! Chuis comme une tortue sur le dos là...

Il a le fessard en compote le Boumian... Mais la douleur s'estompe vite et le fou rire le gagne en regardant les têtes ahuries des deux jeunes filles. Le voilà qui refait le poète des faubourgs

"Aux vertes frondaisons bercées par le vent,
Je confie quelques vers, fruit de mes songes.
Que le firmament azur vienne et les ronge
Afin qu'ils échappent ainsi au néant.
Mais au lieu au lieu de faire ces têtes d'éponge
Mesdames avant que près de moi je ne vous allonge
Aidez-moi donc à sortir de l'embarrassement
J'ai quand même faillit me briser le fondement !"

Mains tendues vers les deux

Majda_eulalie

Riant, constatant qu'il y a plus de peur que de mal, elle aide Bysance à relever le jeune homme.

Elle regarde Bysance, et comprend l'attachement qu'elle a pour son poète.

Vous déclamez-là d'étranges vers Messire, et sachez qu'il hors de question que près de vous je m'allonge.
Eclatant de rire, elle se dit qu'il est drôle et amusant.

Je vois que vous avez terminé votre collation, souffrez que j'en fasse autant, ma journée est loin d'être terminée encore. Quant à cette pauvre chaise... Majda sourit ... Elle avait fait son temps semble-t-il.
Retournant s'assoir, elle se dit que la pauvre Agnesota aura du travail pour tout ranger après elle encore une fois. Achevant de se restaurer, elle reste pour faire un peu connaissance, croquant dans un fruit juteux.

Dagaran

Vous déclamez-là d'étranges vers Messire, et sachez qu'il hors de question que près de vous je m'allonge.

Remis sur ses pattes de derrière, le boumian regarde l'hôtesse de céans et penche la tête de côté

- Hummm... Vous devez certainement préjuger que je suis trop osseux pour être confortable, à moins que vous estimiez qu'il n'est point séant pour une jeune fille de bonne famille de s'étendre aux côtés d'un va-nu-pieds ?

Dagaran retourne poser son postérieur endolori sur un banc en observant la donzelle Shaggash

Je vois que vous avez terminé votre collation, souffrez que j'en fasse autant, ma journée est loin d'être terminée encore. Quant à cette pauvre chaise...

Moue navrée de circonstance:

- Vous me voyez fort contrit de l'épouvantable agonie de votre chaise, damoiselle, cela dit de quelle manière puis-je vous dédommager ?

Bysance

D'abord apeurée par la personne qui entre en trombe dans la cuisine,
l'épi realise qu'il sagit de Majda et en est soulagée.

Sans parler du carnage fait dans la cuisine par les bohémiens,elle s'encquiert de l'état du Dagui

Alors ? Tout va bien ?

-Ben on dirais....

Gagnée par le rire entrainant de Dagaran ,un sourire complice a Majda,elles le releve alors qu'il déclame son talent pour cacher sa gene et charmer ce qu'il faut la jolie Majda.

Le voila qui recommence..fallait s'en doutait qu'il resisterait pas a faire du gringue des qu'il verrait une fille passé..l'était guéri de son amnesie celui la...
Elle l'écoutait faire le beau devant Majda,tout en regardant l'état de la cuisine...
Voir majda qui manger tranquillement dans ce désastre la fit rire seule.

- Oui Majda qu'est ce QU'IL doit faire pour réparer les dégats de sa mauvaise tenue ...?

Regard noir jetée au Boumiam en se disant que si elle pouvait elle lui aurait botté les fesses..il n'avait pas perdu sa personnalité..
Aprés tout...c'était lui...
L'épi sourit aux deux jeune gens et regarda la chaise.

-En tous cas elle n'est pas réparable elle....
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Majda_eulalie

- Oui Majda qu'est ce QU'IL doit faire pour réparer les dégats de sa mauvaise tenue ...?

La question de Bysance venait à point nommé, elle qui se se disait que la pauvre Agnesota allait en avoir du travail...

Souriant, avec un clin d'oeil complice à son amie elle suggéra :

He bien... on dirait que la cuisine a besoin d'un bon coup de nettoyage non ?

Elle riait intérieurement, imaginant le fanfaron avec un balai, et un chiffon pour nettoyer la vaisselle et la table... Après tout, il fallait bien que quelqu'un range... et puisque Bysance insistait, elles allaient le regarder faire.

Dagaran

Dagaran regarde la jeune nantie et secoue sa mèche folle avant de balancer avec une mauvaise foi sans vergogne :

- M'enfin si votre cuisinière ne faisait pas de la nourriture aussi riche, je n'aurais certainement pas cassé cette chaise, qui soit dit en passant n'était plus toute jeune... Voilà c'est elle la fautive, la cuisinière !

Le bohémien croise les bras en prenant Bysance à partie

- Pas vrai, chérie ?

Bysance

He bien... on dirait que la cuisine a besoin d'un bon coup de nettoyage non ?

Bysance avait tout bonnement recracher la tisane qu'elle s'etait servie,
en entendant Majda elle avait avaler de travers..boire et rire en meme temps c'est pas facile.
Elle s'essuya avec sa manche, d'un naturel deconcertant malgré tout ces efforts pour paraitre aussi bien elevée que Majda.
La réponse de Dagaran ne tarda pas....

- M'enfin si votre cuisinière ne faisait pas de la nourriture aussi riche, je n'aurais certainement pas cassé cette chaise, qui soit dit en passant n'était plus toute jeune... Voilà c'est elle la fautive, la cuisinière !

- Pas vrai, chérie ?

Son culot l'outrée parfois, mais elle était toujours ébahie de voir avec quelle facilité il se tirait d'affaire...
Dagui et sa mauvaise foi légendaire...

-Ben heu....Dagui t'abuses quand meme,
j'veux bien nettoyer avec toi un peu,
mais pour une fois, tu mets la main a la pate
sinon....sinon je....heu....sinon j'dormirais plus avec toi!

rougissante a cette phrase devant Majda l'épi regarda dagui un sourire aux levres,
puis haussa les épaules vers son amie comme pour dire ben quoi? si ça marche?
_________________

Anonymous

...

Majda_eulalie

[Quelques temps plus tard]

Frôlant les murs sans bruit, après avoir pris soin de réveiller Siolet en silence, Majda va faire un petit tour en cuisine pour y prendre de quoi manger pour deux, mettant le tout dans un petit panier en osier.

Accompagnée par sa garde du corps, elle se dirige vers la caserne d'Exat...

Rekkared

[Soir du 20 septembre 1456]

Vers vêpres - coucher du soleil -, un homme vêtu d'une robe grise frappa à la porte de l'Hostel Shaggash. Il rabattit son capuchon sur ses épaules afin de laisser voir son visage & se présenta :

« Bonsoir ! Veuillez annoncer à votre maître l'arrivée de messire Rekkared Síarr. »

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Djahen

Reconnaissant par le nom un homme respecté et apprécié de ses maîtres, Astier, récemment admis dans la maisonnée, s'effaça devant l'individu qui venait de se présenter comme étant Rekkared de Siarr.

Oc-ben-òc Senhèr de Siarr !! Seguissètz ieu, vos prèga...

Quand bien même ignorait-il les traits du père du Baron de Saint Félix, et de fait ne savait s'il faisait une bonne chose en l'introduisant ainsi en l'Hostel un homme inconnu de lui, avec le respect du à un tel nom le servant guida le visiteur jusqu'à la Grand' Salle et le pria d'attendre l'arrivée du Seigneur d'Exat, lui proposant quelque boisson et nourriture ainsi qu'un siège auprès de la vaste cheminée. S’étant assuré de la présence d’une servante à même d’exaucer les demandes de l’illustre hôte, il se retira précipitamment pour s’en aller avertir le Sieur d’Exat.

Rekkared

Rekkared répondit lapidairement :

« Grandmercé. »

Et il suivit le serviteur jusqu'à la Grand'Salle de l'Hostel. Là, il prit boisson, nourriture & enfin siège près de la cheminée. Il regarda le feu & se laissa emporter par ses pensées...

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Djahen

Étudiant ses récentes acquisitions, le Baron d’Exat, plongé dans ses pensées n’entendit pas tout de suite la voix d’Astier lui annonçant la présence d’un visiteur. Fasciné par les documents, certes quasiment incompréhensibles pour lui tant sa maîtrise du latin et du grec était incomplète, le Maure contemplait les schémas et lisait avec avidité les traductions arabes qui accompagnaient certains des précieux feuillets…

Ho, bien sur sous peu il serait en proie à quelques tourments en découvrant que les écrits de Galien étaient lacunaires, même vis à vis de ses simples connaissances de boucher héritées d’un passé qui semblait déjà si lointain… pire encore serait sa réaction, quand en traduisant Rhazes il se rendrait compte de l’aspect clairement opposé à de nombreux points de la doctrine d’Aristote…

Mais pour l’instant, il était fasciné par les parchemins et quelques livres qu’il avait payés à prix d’or. Son demi-frère, cet escroc, ne lui avait pas fait de cadeau une fois encore, mais il lui pardonnait devant l’importance qu’avaient ces ouvrages pour lui…

Un « Senhèr » prononcé un peu plus fort le tira de cet état…

Ayant finalement attiré l’attention de son maître, Astier pu enfin l’avertir de la présence d’un dénommé Rekkared de Siarr qui patientait dans la Grand’Salle…

Laissant là son étude, le Maure remercia le serviteur d’un geste vague avant de se rendre auprès de son hôte.

Senhèr De Siarr !!! tonna le Baron en descendant le massif escalier de pierre qui donnait dans la pièce principale, Quel honneur et quelle joie de vous avoir sous ce toit !! Que me vaut le plaisir d’une telle visite ?

Et tout en parlant, il s’en vint se placer à hauteur de cet homme qu’il respectait tant sans pour autant avoir la chance de le connaître assez à son goût. Le saluant avec autant de déférence que le rang le permettait, voir même un peu plus tant était grande sa joie, D’Exat reprit prestement…

Je vous en prie, ne quittez pas votre siège !

Remarquant que l’on avait déjà servit son visiteur, il continua, Voulez-vous que l’on vous fasse porter d’autres choses ? Du vin ? Des friandises ? Je crois savoir qu’en cuisines des oublies viennent d’êtres faites et pour les accompagner, nous avons un excellent hypocras blanc…

Ayant rapproché un siège et s’y étant installé, le Seigneur d’Exat se tenait face à son hôte auprès de la cheminée tandis que la servante qui s’était tenue à l’écart jusqu’à présent s’approchait pour recevoir ses consignes…

Rekkared

Rekkared salua messire Djahen comme son rang l'exigeait puis dit :

« Senhèr Djahen, c'est une joie toute partagée ! Je ne reste que quelques jours à Carcassonne, le temps de prendre les renseignements nécessaires à la mise à jour des registres des maires et des conseils du Languedoc. Et comme ma première étape est Carcassonne, je me suis permis de frapper à votre porte afin de vous rendre visite.

Et je ne refuserai point quelques oublies accompagnées d'un bon hypocras blanc. Une fois n'est pas coutume !

J'oserai vous demander l'hospitalité pour mon bref séjour. Je repars dans deux jours, ce mercredi XXIIe jour de septembre [lundi 22 septembre 2008] »

Pourrions-nous continuer sur votre site ? Réponse par mp, je serai parti demain et je n'aurai plus accès à Carcassonne, le nouveau système de forum ne permettant plus les RPs d'antant...

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Majda_eulalie

Revenant de la halle, n'y ayant vu aucune idée, pas même une petite suggestion, Majda file vers l'hostel. Sans bruit, elle se dirige vers ses appartements. Elle veut prendre quelques forces, et se reposer avant la longue journée du lendemain, elle va faire changer le fameux fauteuil de la mairie...

Il suffit, ras-le-bol, en plus d'être inconfortable, il a la fâcheuse habitude de ne pas laisser les maires s'y asseoir très longtemps. Elle va le faire brûler.

Une chaise, un fauteuil ou un tabouret ? Une chaise ? Un tabouret ?

Elle en est là de ses réflexions lorsqu'elle entend du monde au salon, se faufilant sur la pointe des pieds, elle monte les escaliers en direction de sa chambre.

Un fauteuil ?

Décidemment, la curiosité est plus forte que tout, laissant là ses reflexions futiles, elle redescend en silence et écoute son père et le Sieur... Hum... un ami de papa, mieux vaut ne pas les déranger...

Elle se dirige à nouveau vers les escaliers, et file se mettre au lit, vu l'heure tardive.

Rekkared

Rekkared demanda alors à son hôte :

« Senhèr Djahen, comment allez-vous et quelles sont les nouvelles du Comté ? »

Nous sommes toujours le soir du mercredi 22e jour de septembre 1456. Je reste à Carcassonne le temps de finir ce RP.

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Djahen

Se grattant le menton, le Maure répondit laconiquement…

Ma foi, concernant le Comté…

Je dois avouer que le Siècle me désintéresse de plus en plus, et je songe parfois à vous rejoindre dans ce fameux ermitage. Je crains, hélas, que la flamme du Languedoc ne se soit éteinte…

Ne reste qu’une braise rougeâtre et malsaine, celle des rancœurs et de la haine…
De bien mauvaises personnes soufflent et l’attisent, prions qu’elle n’incendie le château… Ces terres n'ont que trop souffert en bien peu de temps...

Puis, fixant le verre d’hypocras que la servante venait de lui remplir ainsi qu’à son hôte, il ajouta dans un murmure…

Quant à moi, je désespère…

J’ai l’impression d’être vide, j’ai tant donné à cette terre sans recevoir en retour… Et quand je vois des parvenus élevés à un rang égal ou supérieur à celui que me confère mon mariage, je sens monter en moi la colère, insidieuse, dévorante…
Je sais qu’il s’agit là d’un pêché… mais mon âme est faible face à toute cette fureur qui bout dans mes veines…

Le Sans-Nom rode alentour, profitant de ce désespoir qui est mon lot…

Rekkared

Rekkared répondit :

« Si un jour l'envie vous prendre de me rejoindre en mon ermitage, vous y seriez accueilli avec joie.

Mais s'il m'arrive parfois de revenir en cette province du Languedoc, c'est non seulement pour remplir les obligations de mon office de Maître de la Librairie du Roy, mais aussi pour, comme vous le dites, tenter de ranimer un peu la flamme originelle du Languedoc que j'ai connu. »

Puis il murmura à Djahen :

« Je crois que le don de soi sans rien recevoir en retour est une bonne chose, à l 'exemple ce qu'a été la vie de Christos.

Et je vous crois assez fort pour résister aux assauts du Sans-Nom. Mais, à vous entendre, ce serait plutôt l'Envie qui est à l'origine de votre Colère. Car vous détestez un parvenu qui vous est supérieur en titres.

Or, s'il vous semble qu'il possède des titres prestigieux, mais injustement, et que vous, vous possédez un titre, aussi humble soit-il, mais justement, il n'y a point Envie, ni Colère à avoir. Car le divin saura récompenser le juste et punir l'injuste.

Mais pour ne point céder à Envie ou Colère, il vous faut évacuer cette fureur. Pour cela, usez, comme Aristote, de rhétorique [1]. La rhétorique est utile, parce que le vrai et le juste sont naturellement préférables à leurs contraires. En usant de rhétorique, vous chercherez à démontrer que le titré est un parvenu, en soutenant votre discrous par divers arguments illustrés chacun par des exemples. Ainsi, vous orienterez votre Envie ou Colère vers un but louable, qui est de démontrer la vérité. Si vous atteignez votre objectif, alors vous éprouverez, au lieu de Colère, Satisfaction.

Ainsi en ai-je usé, avec plus ou moins de succès, contre Amor et les divers détracteurs de mon fils pour démontrer qu'ils avaient tort. »

[1] Cf. Aristote, Rhétorique.
Conseil de maître Yoda : ne cède point au côté obscur du pouvoir de la Force, jeune padavan...

Désolé, c'était plus fort que moi.

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Djahen

Sirotant son verre, le Baron répondit, les yeux dans le vague, regardant les flammes qui dansaient dans la cheminée…

L’Envie…

Certes, j’avoue que ce péché m’est familier… Suis-je à blâmer quand cette Envie n’est autre que celle de voir rayonner le Languedoc ? Je sais que je ne suis rien, mais ce qui m’insupporte n’est pas tant de voir des personnes de peu de valeur me dépasser, que de savoir qu’ils devraient porter fièrement leurs titres pour la gloire de ces terres et qu’ils ne le font pas…

Baissant son regard vers sa main subitement prise de tremblements alors qu’il pensait à ceux qui s’étaient attiré ses foudres, il reprit d’une voix froide, dépourvue de vie…

La rhétorique ne les touche pas vous savez…

Ils sont si corrompus que la Vérité ne suffit plus à les ébranler. A quoi bon continuer lorsque nul ne veut s’afficher comme allié ? En vérité, nous n’avons que peu de soutient… Et c’est de ma faute…

En voulant corriger les travers de ce monde, je me suis attiré la haine de gens plus puissants ou plus influents que moi. Qui suis-je après tout pour prétendre changer les choses ? Une personne qui ne doit sa noblesse qu’à son épouse… Rien du tout…

Relevant la tête, fixant son visiteur, il ajouta doucement en souriant d’un air las…

Je suis fatigué, si fatigué…

J’aspire à un peu de repos. Cette lutte brûle mon existence aussi sûrement que la flamme d’une bougie réduit à chaque instant le temps de lumière qu’il nous reste…
Je sens que Notre Créateur me rappelle à lui, mon temps va s’achevant…

J’aurais tant aimé réussir à atteindre ce but que je m’étais fixé…
J’étais présomptueux…

Héhé, aucun risque Maître Jedi, il faudrait déjà trouver la Force "tout court" avant de songer sombrer du coté obscur de celle-ci.

Rekkared

Rekkared tenta de réconforter son hôte :

« Un peu de vigueur, nom de nom ! Ne vous laissez point abattre ! Voyez les choses plus positivement, celles de l'instant : nous voici, vous et moi, au coin d'un feu, bien au chaud, à pouvoir disserter librement, ce que d'autres n'ont pas le loisir de pouvoir faire.

Mais surtout, l'essentiel, nous nous retrouvons, pour un bref instant certes, alors savourons ce moment par des pensées plus joyeuses ! »

Et Rekkared de servir à boire...

« Trinquons ! Oui, trinquons à nos retrouvailles ! Et dans ces temps durs, vous pouvez compter sur moi, si besoin est.

Et trinquons aussi au Languedoc. Oui, le Languedoc, est fait avant tout d'hommes et de femmes. Et pour retrouver toute sa gloire passée, le Languedoc a besoin de toutes les bonnes volontés ! C'est l'une des raisons de ma présence en Languedoc. »

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Djahen

Regardant Rekkared, le Baron d’Exat hésita un moment puis, ne voulant pas froisser un tel optimisme chez une personne qu’il appréciait, décida de se plier à une simulation de bonne humeur…

Soit… A nous et au Languedoc !
Dieu vienne en aide aux hommes de bonne volonté qui œuvrent pour lui rendre sa grandeur perdue…

Levant son verre, il en avala le contenu d’une traite, puis, songeant que leur précédente discussion ne les mènerait nul part, changea de sujet sans transition aucune…

Prochainement, nous fêterons le baptême de ma fille, Majda. Je compte donner un grand banquet en notre fief et faire venir quelques troubadours pour divertir les invités. Et, afin de voir si parmi la foule de ses prétendants se trouve quelque homme de valeur, une grande chasse aura lieu… juste après l’exécution de plusieurs criminels qui pourrissent dans mes geôles…

Serez-vous des nôtres ?

Rekkared

Rekkared répondit simplement, car cela venait du cœur :

« Si vous m'y conviez, je ne peux refuser, et ce sera même avec grande joie ! »

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Majda_eulalie

Rentrant en trombe du bal, sa missive à la main, elle fonce vers ses appartements.

Posant ladite missive sur sa table de travail, elle sourit, et se laisse tomber sur son lit, regardant le plafond...

Pour une nouvelle ! Si elle s'attendait à ça !

Se relevant, elle retourne prendre la missive et la relit...

Vite, elle la replie et la cache sous son oreiller, puis elle descend aux communs pour chercher une servante...

Attrapant la première qu'elle trouve, elle lui demande de la suivre, et remonte un peu plus posément.

Bon, je voudrais que vous fassiez un grand nettoyage d'automne. Il est plus que temps... Regardez ici... et là ... Je veux que tout soit propre que tout reluise pour...

Elle s'arrête net.

Je veux que l'on puis se mirer, que les escaliers soient entièrement cirés, du haut jusqu'en bas.

Tant que vous y serez, les fenêtres, les sols, les tapisseries auraient bien besoin d'être secouées aussi, elles ont pris la poussière, et leurs couleurs sont fades.

Voyant Agnesota qui passe près d'elle, Majda l'interpelle.

Agnesota ? Pourriez-vous surveiller tout cela ? Je veux que l'hostel dans son ensemble soit nettoyé. Que tout sente le propre, que tout SOIT propre. Des chandeliers aux tapis, des murs aux escaliers... Je sais que ça peut sembler étrange, mais j'aimerais que tout soit magnifique, que tout soit beau. Un grand nettoyage d'automne s'impose. Comme je le disais à la petite là... Les fenêtres aussi, tout quoi !

Je sais que vous êtes une perle, et je suis sûre que tout sera parfait pour...

Zut, elle se tait... se mordant les lèvres.

Je veux juste que tout soit propre. Il faudrait éventuellement faire passer les murs à la chaux, pour qu'ils retrouvent leur blancheur d'origine... ah, et puis réparer ces trous dans le mur devant le cabinet de travail de papa...

Virevoltant, chantonnant, Majda retourne dans ses appartements. Elle ferme avec précaution la porte et s'allonge sur son lit, relisant cette missive si importante à ses yeux.

--Mariedouce_shaggash

MarieDouce arriva à l'Hostel après quelques mois passés dans son ancienne ville qu'est Alais. Une arrivée était attendue dans les prochains jours et la baronne voulait être là en personne afin de l'accueillir dignement.

Laissant sa cape au serviteur venu l'accueillir, elle monta à l'étage avec l'intention de faire une inspection en règle des pièces non occupées, cherchant une chambre à désigner à leur visiteur.

Surprise, elle vit que plusieurs servantes étaient déjà à l'oeuvre, en train de nettoyer de fond en combles toutes les pièces de la maison.

Ainsi donc, quelqu'un avait donné la consigne du ménage d'automne; sa fille sûrement...

Toquant à la porte de Majda, elle espérait que celle-ci y était car elle voulait lui parler...

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Majda_eulalie

Allongée sur son lit, Majda entend toquer à la porte, elle se lève pour aller ouvrir, et accueille avec un plaisir non dissimulé sa mère, l'embrassant, et passant ses bras autour de son cou.

Maman ! Entre ! Viens t'asseoir.

S'asseyant sur son lit, elle espère que sa mère aura le temps de deviser avec elle, assise sur le lit, comme elle le faisaient quand elle était petite.

--Mariedouce_shaggash

En entendant sa fille l'inviter à entrer, MarieDouce poussa doucement la porte et vint s'asseoir sur le lit, aux côtés de l'ainée de la famille Shaggash.

" Bonjour ma douce. Comment vas-tu ? " lui dit-elle, chassant une mèche de cheveux qui cachait quelque peu le visage de Majda.

Lui souriant, l'ayant peu vue ces derniers temps car la Baronne était constamment en mouvement entre Alais et Exat, MarieDouce admirait silencieusement sa jeune fille qui devenait de plus en plus jolie et gracieuse au fil des jours.

" Nous la perdrons bientôt au profil d'un homme " se dit la mère dont la chevelure commençait déjà à se parsemer de quelques cheveux blancs.

Profitant de son passage à Carcassonne, la Baronne attendait que sa fille lui raconte les derniers événements survenus en la Bonne Ville ...

" Alors, quoi de neuf meu minosta ? "

Majda_eulalie

Pas grand chose maman.

Souriante, elle regarde sa mère.

Lakhdar, je le vois à la maison, il a peu de temps avec ses occupations, moi aussi d'ailleurs.

Bref, on se voit peu. On travaille beaucoup, du coup, ma vie privée, bah... Il n'y a pas grand chose... J'attend toujours avec impatience que Monseigneur Rehael se bouge pour mon baptême. Je crois que j'aurais été la maire la plus jeune du royaume, et l'aristotélicienne qui aura attendu le plus longtemps son baptême...

Parfois, je me dis que je vais rester vieille fille... Personne ne fait vraiment battre mon coeur. Enfin, si, un peu, mais bon, il n'a pas l'air de se décider à aller voir papa. Du coup, je me dis que je me suis fourvoyée.

Cessons de parler de moi, donne-moi des nouvelles de marraine. Comment va-t-elle ?

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[RP] Hostel Shaggash