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[RP] Hostel Shaggash

Makasitomni
Une missive fut apportée à l'hostel à l'attention de Bysance, marqué d'un sceau représentant la roue Rrom.

Citation:
Mi princesa,

Le chemin de l'exil est ardu, et je ne puis escompter l'atteindre comme je l'escomptais, prennant route vers Montpellier pour y retrouver ta soeur. Pardonne-moi ce départ quelque peu précipité, mais l'on m'a fait savoir qu'Attia était en souffrance, et je ne pouvais rester ni prendre la route des ibères.

Mi chavo... tu le sais ce que j'ai fait était pour l'avenir, celui des notres, dans l'espoir qu'un jour notre peuple ne soit plus un peuple de gueux errants, mais tel qu'il est, avec la noblesse qui l'entoure... car si notre peuple continue sur ce chemin d'errance, un jour il oubliera son histoire, il oubliera le sens de l'exil qui fut celui de notre peuple, il oubliera ce qui fait la base et la racine même du peuple Rrom. Et si l'histoire de notre peuple se perd dans l'oubli, si nous ne pouvons transmettre convenablement le souvenir de nos racines et de ce que nous sommes, alors je crains que nous ne devenions avec le temps qu'un peuple de mendiants et de voleurs sans scrupules...

Tu es certes une gadji de naissance, mais je t'ai adoptée pour fille, parce qu'il m'a semblé que cela était juste. De la même manière m'a-t-il semblé bon te mettre au plus tôt à la place qui serait la tienne un jour avec Attia et Kanvael, tel mes héritiers.
Tu as appris auprès des notres ce que nous étions, la musique, la vie en communauté, le partage et la richesse qui entoure notre peuple, tant par la langue comme par les coutumes qui l'entourent. Tu as appris à voir au-delà de la différence et de l'apparence que nous présentons parfois, qui nous fait être que des gueux et des voleurs, et vu que derrière ces choses qui n'étaient que l'apparat d'un peuple méfiant et qui par de tels artifices se protége des autres. Tu as également appris que cela n'était pas du simple désir de se cacher seulement, mais d'une expérience découlant d'au moins 500 ans.

Il fut un temps où notre peuple vécut dans des palais d'or, et où les terres s'étendaient sur des lieues et des lieues, où nous vivions sans partage de nos terres, et où nos Rois étaient grands et nobles... cela était il y à bien longtemps avant le grand exil. Nul ne se souvient la raison du grand exil, si ce n'est que tout notre peuple prit le chemin sans retour, pour sans doute nous oublier peu à peu dans le marasme du monde.
J'avais cet espoir un peu fou de rendre au notres ce qui était perdu, à savoir la reconnaissance des autres peuples sur le notre, parce que cela est ce que tout peuple a besoin pour exister et surmonter tout, même si nous avons toujours su conserver l'essentiel, car c'est sans doute ce qui nous caractérise sur les autres, l'essentiel d'un feu de camp dont les flammes lèchent le bois, les étoiles qui se posent sur nos vagos, la voix des chants qui illuminent nos nuits, la terre qui nous berce de sa chaleur, le regard sur l'horizon qui défini un monde sans limite, et ce plaisir subtil de s'abandonner le dos à un arbre le regard perdu dans le vague du monde... car au delà de toute chose notre peuple a compris l'éphémére des choses, rien ne dure, rien ne subsiste après le passage du temps, et seul l'instant même est chose concrète, le reste n'est qu'illusion de nos rêves ou souvenirs.

Nos codes, lois, coutumes, culture sont la garantie et le socle même de ce que nous sommes, et je ne puis abdiquer de cela, quand bien même passeraient mille ou deux mille années, quand bien même j'aurais à errer pour l'éternité. Nous venons d'une terre lointaine, une terre ancienne dont même un certain Alexandre, un Macédonien, en arrivant sur les berges d'un fleuve nommé Hindus s'émerveilla de la sagesse de cette terre riche en pensée et compréhension du monde. Cela sera un jour oublié, et seul quelques rares d'entre nous en auront le souvenir, et déjà aujourd'hui peu en ont souvenir. Et bien que tu ne sois une vraie Rromni, je te confie aujourd'hui le secret de nos ancêtres... notre périple nous ammena sur les terres des Khans, qui alors déjà dominaient un monde plus vaste encore que celui de l'ancienne Rome, un monde si vaste qu'il me semble qu'aucun peuple ne pourra jamais rivaliser dans l'avenir (Hrp: vérité historique, l'empire Mongol fut bien le plus grand empire, en dimension territoriale, au monde jusqu'à ce jour). Ils nous prirent sous leur protection, nous eûmes des enfants avec eux, les acompagnames dans leur guerres, préférant leur servir de forgerons, marechal ferrants et amuseurs lors des haltes. D'eux nous apprimes la vie nomade, ils nous enseignerent tous les secrets que nous n'avions pas encore des chevaux, mais aussi un certain art militaire même si nous ne fumes jamais des militaires, de là nait entre autres une cohésion sociale indéfinissable et solide, qui fait qu'en cas de besoin chaque Rrom répond à un seul cri de ralliement, venant de toutes les directions, et s'éparpillant tel un seul homme comme ils sont venus, et pourtant sans jamais ignorer où se trouve l'un des notres.

Je m'apperçois que le soleil se couche, et parvenu à quitter les défenses de Carcassonne sans mal, je dois reprendre la route vers Montpellier... que Devlesa te garde et que l'esprit du vent reste à veiller sur toi.

Laci baxt tut ti sasto mi caji.

Maka Sitomni

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Les Roms ne prètent allégence qu'aux Roms seuls.

Seul Seigneur et Maître de sa personne.
Heulynn
Si Heulynn avait bien été étonnée d'une chose, en devenant Rromni par son mariage, c'était de la vitesse à laquelle les informations concernant les membres de la famille fusaient à travers les pays.
Tous se tenaient au courant de ce qu'il se passait pour leurs parents aux quatre coins du monde !

Elle avait appris ce qu'il s'était passé, en Languedoc, bien sûr et elle s'inquiétait grandement pour tous ces gens qui désormais, étaient aussi de sa famille.
C'est ainsi que la Dame de Cadenet reçut des nouvelles de sa jeune nièce.

Heulynn aimait beaucoup Bysance...Cette jeune fille était pleine de vie et aimait rire, croquant la vie à pleine dents, comme les jeunes...Attendrie devant son air innocent lorsqu'elle était un peu grondée, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un faible pour cette presque jeune femme aux cheveux couleur de blé.
Aussi, Heulynn, au fin fond d'un Sud malmené, fut soulagée d'apprendre que des âmes charitables avaient pris l'Epi sous leur protection.

Un matin, elle s'arma d'une plume...

Citation:
Bysance, petite nièce blonde,

J'ai appris les péripéties auxquelles tu as été mêlées.
Je me suis inquiétée, pour toi et pour les autres, aussi.
Les nouvelles que je recevais étaient parfois tout à fait contradictoires et j'ai parfois crains le pire, te concernant.
Enfin, j'ai été avertie du fait que tu résidais à Carcassonne et que tu avais trouvé refuge chez des personnes à l'âme charitable.
Je suis soulagée d'apprendre cela, petite fleur dorée.
Je ne pense pas t'avoir jamais dit à quel point j'avais de la tendresse pour toi. Tu sais ce qu'on dit, on ne devrait jamais remettre à plus tard les mots d'amour et d'amitié qui brûlent le coeur...et pourtant, on les retient, comme pour nous protéger nous-mêmes du mal que cela pourrait nous procurer.
Je t'aime beaucoup, Bysance. Comme j'aime énormément chacun des membres de la Casa, avec ce petit faible pour vous, les jeunes qui nous renvoyer parfois si bien à notre personne même, d'une façon si désinvolte !

Voilà...je suis heureuse que tu sois en bonne santé, heureuse que tu aies trouvé un refuge, aussi et que l'on veille sur toi, là-bas.

J'ai hâte que nous puissions voyager pour venir te rejoindre. Mais tu sais que je dois attendre le retour de ton oncle qui, malheureusement, ne rentrera pas avant encore de longs jours.

Prends soin de toi, Bys, sois prudente, sois sage aussi...Je sais que tu le seras !
Je t'embrasse bien fort et je prie Antarès pour qu'elle te prenne sous sa bienveillance.

A bientôt, Epi Blond.

Heulynn.


Heulynn attacha le message à un certain pigeon noir, il trouverait la jeune fille, à coup sûr !
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---fromFREpique
Au péril de sa vie, un moine miséricordieux est arrivé au petit matin à Carcasonne, déposant une missive secrète à l'intention de dame Bysance à l'intendance de l'hostel Shaggash

Citation:
Dame,
Je ne sais pas qui vous êtes, mais votre nom est gravé en ma mémoire, comme la caresse des mots sur une âme émue, comme mon esprit qui vagabonde en baisers aériens. J'erre en ces quatre murs, Corps et âme, je suis plongé dans l'inconnu d'une brûlante transe qui m'étreint que je ne ne peut réfréner, c'est une mise à nu. Dans ces nombreuses nuits passées à retourner en ma bouche votre nom, peu à peu, mon être brûlant s'est fondu dans le votre, vous m'appartenez, et je vous appartiens, je le sent. Bysance, ces deux syllabes sont comme un doux soupir qui fait écho à un regard ingénu, une émotion de naître à nouveau, une sensation de perdre toute mesure, mon âme s'est égarée contre le coeur palpitant de l'être à qui l'on abandonne sa vie pour des instants volés à l'éternité. Je dois sortir de cette prison et savoir qui vous êtes...

Le sans nom, sans mémoire...

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Bysance
Bysance avait deja passer du temps chez ses tuteurs,
peu à peu,grace a la jeune et jolie Majda,l'épi s'y etait senti bien.
Deux jours après le depart de son Dat, elle reçut enfin un long courrier de sa part,lui assurant son appartenance au clan.

Son père lui avait confier l'histoire des siens,et bien qu'elle se savait gadji de naissance elle se sentait totalement Rrom.
Dans son courrier,Dat lui parler de montpellier,d'Attia,
ainsi il retournait sur ses pas pour sauver sa fille ainée.
Au lieu d'effrayer Bysance,cela la rassurait,bien qu'elle avait trés peur pour son père,le fait qu'il aille retrouver Attia prouvé qu'il les aimaient toute deux comme si elles avaient été de son sang.



Quelques jours plus tard,Mariedouce, la maman de Majda,lui apprit qu'un oiseau noir été venu a l'Hostel et avait tourner autour du batiment jusqu'a ce qu'on s'aperçoives qu'il été porteur d'un message.
Tout comme la lettre de son père,ce fut Majda qui lui lut la missive,
elle etait de la douce mais ferme tatie de l'épi,
la belle Heulynn.
Envahie par l'émotion ,l'épi écouta attentivement Majda,qui s'arretait de temps a autre pour reprendre son souffle et surveiller les réactions de l'épi.

-
Tatie m'aime! tu te rends compte!je savais qu'elle aimait bien les enfants, mais qu'elle m'aimait moi.....
si tu pars je demanderais a quelqun d'écrire pour moi, parce que je veux que tatie sache que j'ai reçu sa missive!


Alors que les jeunes filles discutaient de ces nouvelles plutot bonnes et que l'épi se rejouissait, la Siolet, garde du corp de Majda trés collante,
apporta un parchemin adressé a Dame Bysance.


-Encore! je n'ai jamais reçu autant de missives!

L'épi en était flattée, surement Nounou ou bien Attia....

-Majda lis la moi! vite vite vite!

Majda lui lu toute la missive et attendit que l'épi lui en dises plus.

Mais l'épi restait silencieuse , refléchissait a qui aurait bien pus lui envoyer une si magnifique lettre.elle ne trouvait pas ,surement sa vie de gadji qui remontait a la surface...mais Dame bysance...pour une si jeune fille....une erreur de personne? possible...
dans tous les cas le courrier laissa la jeune folépi reveuse chaque nuit.

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---fromFREpique
Au péril de sa vie le bon moine a retraversé les Pyrénnées pour faire parvenir une nouvelle missive en l'hostel de Carcassonne

Citation:
Dame Bysance,
J’espère que mon ami le moine, arrivera à vous faire passer cette missive
Il est le seul qui ait un peu pitié de moi dans ce monastère de démence… Ils nous font travailler de l’aube au soir comme des esclaves, nous sommes peu nourris et nous sommes privés de nourriture ou recevons des coups de fouet si les corvées sont mal faites… Le soir lorsque je regagne la paillasse de mon cachot, je prononce votre nom – le seul dont je me souviens - dans un soupir et dans l’obscurité je l’écoute résonner sur les pierres froides et humides :

Bysance…

Bysance…

Bysance…

Et je l'écoute encore et encore, Il me parle dans ma tête...
Il me faut franchir la barrière que la vie a dressée devant moi jusqu’à vous, je dois m’échapper de cet enfer… Progressivement je regagne des forces en chapardant ici et là une miche de pain ou une vieille carotte, je les retrouve, apportés par le soleil de votre nom. Et puis lorsque je serai assez fort, je soulèverai la chaîne, ouvrirai les profondeurs et viendrai jusqu’à vous pour mettre un visage sur ce nom…

Le sans nom, sans lumière

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Bysance
La jeune Majda etait partie quelques jours,L'épi ne savait trop
ou ,mais s'ennuyait fermement sans elle.

Elle avait pour elle ecrit a la tatie Heulynn,
relatant ce qui arrivait dans la vie de l'épi,
sa joie a l'idée de les voir elle et son tonton et lui faisaient passer les doux mots d'enfants adressé a une dame aimante et maternelle.
Grace a tatie Heulynn, Bysance se savait encore entourée.

Elle prenait ses marques a l'hostel,allant meme jusqu'a chaparder en cuisine comme le faisait Majda,
la maman de celle ci etait la ci besoin,quand a son père, il travaillait beaucoup, et Bysance en était presque soulagée, celui eviter d'etre trop intimidée.


les jours se succédaient,ternes, mais l'épi pensait à la derniere missive qu'elle avait reçu .
Un moine voyageur était revenu la voir,lui avait tendu une nouvelle lettre,du meme homme étrange .

L'épi avait bien eu l'idee de demander au moine de lui décrire l'homme ,mais celui ci avait disparu avant qu'elle puisse le faire.
Mariedouce lui avait lu la lettre et l'épi passait ses journees dehors , malgré la tristesse d'avoir perdu sa vie d'antan avec les siens.
Ces courriers qui réfléttaient l'amour et la tristesse envahissaient ses pensees.

Qui était t'il?

Etais ce bien elle la fille que cet homme connaissait?

Ou l'avait elle connu?

Elle n'arrivait pas a savoir,et pourtant,
l'espoir d'un avenir renaissait en elle,
peut etre qu'elle pourrait trouver cet homme si son procés se passait bien....

L'espoir d'une vie moins terne ,l'épi avait besoin de cela pour tenir.
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---fromFRMarieDouce
MarieDouce, prenant une petite pause car ces derniers jours avaient été tellement riches en rebondissement, qu’elle vint prendre quelques minutes pour s’enquérir de la santé de leur protégée.

Quand MakaSitomni, le père de la blonde enfant qu’était Bysance, avait demandé à Djahen, son époux, s’il voulait bien prendre soin de sa fille, le Baron d’Exat s’était engagé à lui donner asile et protection. Et quand Djahen donnait sa parole, c’est toute la famille Shaggash de Donazac d’Exat qui s’y tenait. Leur noblesse ne venait pas des titres, elle venait du cœur.

Majda y avait trouvé une compagne de jeu et toutes deux semblaient s’entendre à merveille. Hélas, le temps d’entrer au couvent afin de se recueillir pieusement pour y recevoir baptême était arrivé. Majda fut donc conduite auprès des bonnes sœurs.

Sachant que Bysance devait s’ennuyer ferme depuis le départ de Majda, MarieDouce vint près d’elle avec une lettre, remise par un moine qui reparti aussitôt son parchemin donné.

Après en avoir lu le contenu à la jeune demoiselle et devant l’air attristée de celle-ci, la maîtresse des lieux lui offrit aide et assistance.


« Ma douce enfant, vous voulez que je prenne encre et parchemin afin d’écrire un mot de votre part si l’homme qui vous a remis ce pli revient ? » lui demanda-t-elle gentiment, apercevant des lettres-, dont certaines étaient scellées, près de la demoiselle, courrier sûrement reçu en son absence.

MarieDouce se fit discrète et ne demanda rien, offrant seulement à l’épi blond-, tel qu’elle se surnommait elle-même, son soutien dans ces moments difficiles pour la jeune fille.

D’être envoyée ainsi dans une famille totalement inconnue pour elle devait être extrêmement angoissant pour une jeune fille de son âge.

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( Signature en construction ... )
---fromFRFleurdenavet
Me faire crapahuter les montagnes à mon âge, passer et repasser la frontière ... Fallait vraiment que je m'y sois attaché à ce jeune homme... En plus si le père Alejandro apprenait ça, je serais bon pour l'isolement aux écritures pour deux bon mois... Ma vieille mule commence à me regarder d'un sale oeil. Oui oui, Rosetta, j'ai bien l'intention de demander quelques explication à cet hostel, je veux bien faire le messager de ce pauvre garçon, mais j'estime que ma curiosité pourrait être payée en retour... De plus, Aristote me pardonne, je ne cracherais pas sur quelque écus si les gens de Carcassonne voulaient bien se montrer aimablement disposé envers un vieux moine bougonnant...
Ah voilà le fameux hostel, faut dire qu'on commence à connaître le chemin, hein ma Rosetta ?


-Allez... Attend moi ici et ne bouffe pas les plantes hein ?

Je presse mes jambes engourdies jusqu'à l'hostel et cogne à l'huis avec mon bâton de marche et vocifère:

- Buenas tardes, disculpe la molestia...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne
Bysance
« Ma douce enfant, vous voulez que je prenne encre et parchemin afin d’écrire un mot de votre part si l’homme qui vous a remis ce pli revient ?

N'osant le demander comme elle l'avait fait avec Majda,l'épi fut ravie que Mariedouce se proposa.

Elle raconta a celle-ci qu'elle n'avait aucune idee de qui etait cet homme et que l'intrigue l'avait entierement gagnée.

S'appretant a chercher ses mots,avec son aide,elles entendirent tambouriner a la porte.....

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---fromFRServiteur(s) des Shaggash
Anfós était un jeune serviteur tout récemment embauché par la Maison des Donazac d’Exat. Et c’était le Baron lui-même-, nommé tout récemment maire par intérim, qui l’avait recruté alors qu’il bossait dans la cuisine de la taverne municipale. Faut dire que c’était pas l’ancien maire Yvhenn, aujourd’hui mort, qui aurait pu lui faire une offre pareille. Le jeune homme pensait même que l’Yvhenn ignorait son existence … Fallait voir là une occasion à saisir; se mettre au service de cette famille déjà très impliquée socialement. C’était bon pour le pauvre bougre qu’il était.

Comme ils avaient déjà une cuisinière du nom d’Agnesòta, les Shaggash l’avait nommé « homme à tout faire » . Il pouvait aussi bien servir de coursier, de laboureur pour les champs de blé, d’aide au moulin tout comme aide-boulanger. Il avait de multiples qualités. Il était heureux l’Anfós. Aucune monotonie pour meubler ses journées.

Alors qu’il était à rafraichir à la chaux la tonnelle du jardin-, le soleil du Languedoc l’avait quelque peu abîmée, il vit un homme, un moine selon ses habits facilement reconnaissables, sur une mule montée, se présenter devant l’Hostel.

Délaissant son boulot, il vint à sa rencontre …


« Bonjorn a vos monge. Parlatz Francés, entendam pas vòstre parlatge ! » lui dit-il, l’entendant crier devant la porte-, comme un veau que l’on mène à l’abattage…
---fromFRFleurdenavet
« Bonjorn a vos monge. Parlatz Francés, entendam pas vòstre parlatge !

Gné ? Par les pendeloques d'Aristote, qu'est ce que c'est que je charabia...? Moi, Antoine Fleurdenavet, j'ai fait mon séminaire à Paris, étudié les textes sacrés à Naples, je parle anglais, espagnol, françoys, je maîtrise un peu la langue germanique et l'italienne ainsi que l'argot des Coquillards, mais les patois du cru ça m'a toujours hérissé la tonsure... Je me redresse sur ma canne et adresse mon sourire le plus bienveillant en réserve vers le domestique

- J'ai rien entravé mon pauvre ami... Votre maître ou maîtresse seraient-ils céans ? J'ai une missive importante à remettre à une certaine Dame Bysance...
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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne
---fromFRReve de Bohémienne
Une chouette tachetée de blanc a fait le voyage d’une traite depuis Mimizan pour venir déposer une missive au jeune épi:

Citation:
Mon p’tit épi de blé,

Du fond de mon lit à Mimizan où on panse mes blessures, j’ai appris les tracas qui ont fait qu’aujourd’hui tu t’es réfugiée chez cette famille si accueillante et d’une belle âme que je remercie du fond du cœur.

Ton courage m’a été rapporté, je suis fière de toi Bysance. Redresses-toi brindille, rien ne peut vaincre la princesa Rromni que tu es devenue et dont je suis si fière comme tous les autres membres de la famille le sont.

Je pense à toi d’où je suis, tu es dans mon cœur p’tit épi au même niveau que ma fille Pinky…J’espère te revoir bientôt p’tit bout de joie de vivre et de bonheur.

Mon jeune épi, le blé ne se brise pas, il se courbe sous les vents qui le caressent en lui murmurant que la vie est merveilleuse mais jamais ne se brise…Le soleil reviendra te réchauffer prochainement j’en suis certaine…Il faut y croire…

Je t’embrasse très fort mon joli brin et que les vents t’accompagnent.

Rita.

PS : Tu vois ce coquelicot joint à cette lettre, je te l’offre pour te rappeler que rien ne meurt et tout renaît… Sèmes ses graines elles te porteront bonheur...

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---fromFRServiteur(s) des Shaggash
Anfós sourit au moine. L’Occitan ne semblait pas faire partie des langues comprises par celui-ci. Finalement, ce dernier se mit à parler le françoys, langue que le serviteur connaissait pour en avoir appris les bases en écoutant au travers de la porte de la cuisine, en taverne..

« Bien messer, je vous amène à mes maîtres. Veuillez me suivre, je vous prie » dit-il, s’essuyant négligemment les mains tachées de chaux sur chaque côté de ses braies.

Il pénétra à l'intérieur de l'Hostel et accompagna l'homme jusqu'à la maîtresse des lieux, la baronne d'Exat
---fromFRFleurdenavet
"Et comment que je vais le suivre j'ai quand même pas fait tout ce chemin pour échouer dans le vestibule"

J'emboîte le pas du dévoué serviteur, par l'Aristote c'est cossu ici ! Un escalier de marbre m'amène jusqu'au appartement de la maîtresse de maison. J'attend au seuil de la pièce, me peigant la barbe poussiéreuse, la précieuse missive de mon jeune ami bien serrée dans ma poche...

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Prieur du monastère d'Urgel en Espagne
Bysance
Le coeur de Bysance se serra,cet homme ,
ce moine a la longue barbe blanche,c'était lui qui lui avait apporter les missives de l'inconnu!

Regardant tour a tour Mariedouce et le moine,
l'épi se savait que faire,elle s'avança vers lui le coeur affolé,
impatiente de savoir ce qu'il apportait.
Surement une nouvelle lettre de son inconnu,quelqun aussi seul qu'elle meme,beaucoup moins bien loti.
Sans savoir qu'il il était ,elle savait que leurs ames se joignaient,
elle sentait un lien entre eux,fort.
Ces nombreuses réflexions l'amener a croire,que peut etre,
c'était un membre de sa famille gadjés,qui se souvenait d'elle....


Les jambes cotonneuses,elle alla vers le moine,
imprimant un sourire sur son visage,
soutenue par la regard approbateur de Mariedouce.


-Vous.....c'est pour moi que vous etes la?
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