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[RP] Hostel Shaggash

Dagaran
"Bonjorn Messer. Puis-je vous aider ?"

C'est une jeune fille brune qui à ouvert la porte de l'Hostel et qui le dévisage d'un air aimable et bienveillant. Le jeune homme a un léger mouvement de recul en se rendant compte qu'il n'a parlé à personne - hormis le vieux moine - depuis que sa mémoire s'en est enfuie sous le coup de gourdin pris dans les montagnes espagnoles

- Ahem... Bon...jour... Bysance ?
Bysance
Bysance redescendait les escaliers impressionnant,
laissant ses mains glissée sur les rampes,
caressant le bois;
Majda etait a l'entrée ,quelqun était a la porte, elle avait vu son amie allé ouvrir;

Malgré sa curiosité, par respect elle serait passé devant la porte sans s'y arreter mais une voix la happa...


Seule
au milieu du vestibule, immobile sans voix, sans force, livide,
la blondinette tendit l'oreille....

- Ahem... Bon...jour... Bysance ?

Comme hypnotisée, attirée, aimantée l'épi s'approcha doucement de la porte, posant sa main sur l'épaule de Majda .


une silhouette a contre jour....la silhouette...
Elle est morte ,il vient la chercher, elle le rejoint,elle ne sent plus rien tout se brouille...
elle n'aura plus mal..... Dagaran....oui elle est morte...
mais Majda.....Majda le vois?

Elle ne comprend plus ,
trouve ses yeux sombres y mele les siens...
son Dagui est....l'inconnu......

[/b]
_________________
Majda_eulalie
Souriant à l'inconnu, comprenant qu'il cherche Bysance, elle l'invite à entrer.
Venez... Entrez, je vais la faire quérir. Venez vous restaurer.

Se retournant, elle voit Bysance, immobile comme statufiée, elle comprend alors que c'est le fameux "Dagui" qui est là...
Heureuse pour son amie, elle les invite à l'office pour qu'ils puissent parler tout en reprenant quelques forces.

Elle demande à Agnesota de préparer une collation pour l'inconnu, laissant Bysance demander ce qu'elle souhaite, et prend un simple verre de lait frais, appréciant par cette chaleur, la fraîcheur du lait.
Dagaran
Venez... Entrez, je vais la faire quérir. Venez vous restaurer.

Le jeune hésite, un poil anxieux à l'idée de pénétrer dans cet endroit aussi cossu, il a le sentiment qu'il ne serait pas à sa place... Il s'apprête à maladroitement passer le seuil lorsque qu'une silhouette rejoint la jeune femme. Dans le contre jour il ne distingue qu'une chevelure blonde et une ligne mince, jeune, mal assurée. La forme tremblante sort des ténèbres et soudain le regarde, interdite, les yeux bleus écarquillés, hagards, la bouche tremblante... Le jeune homme ne peut défaire son regard du sien, tant de choses passent dans ce regard : douleur et bonheur, joie et tristesse, doute et innocence...Elle le connait c'est plus que certain, il la dévisage cherchant dans ce regard azur la trace de son passé

Le jeune homme s'approche et la prend par le bras, laissant le flot de ses paroles se déverser comme un fleuve qui a brisé la digue :


- Qui suis-je ? Parlez moi... Parlez moi de votre souffrance qui blesse votre coeur comme un oiseau sans ailes, parlez moi de vos mystères qui respirent l'invisible, parlez moi de la libertéet de la vérité, parlez moi de l'oubli qui meurtrit ma mémoire, parlez moi de nous, parlez moi des saisons qui meurent et renaissent, parlez moi de l'immensité du ciel, de l'espace et du rêve...

Parlez moi...je veux vous entendre....
Bysance
Bysance ne voit plus que lui,entend sa voix comme si elle sortait d'un autre monde,il s'approche et en deversant ses paroles que l'épi, sous le choc,a du mal a entendre, a comprendre,il l'attrappe par le bras.
les yeux mouillés de larmes vont de son visage a cette main qui la brule,ils se laissent entrainés
sans le voir par Majda vers l'office.

- Qui suis-je ? Parlez moi... Parlez moi de votre souffrance qui blesse votre coeur comme un oiseau sans ailes, parlez moi de vos mystères qui respirent l'invisible, parlez moi de la libertéet de la vérité, parlez moi de l'oubli qui meurtrit ma mémoire, parlez moi de nous, parlez moi des saisons qui meurent et renaissent, parlez moi de l'immensité du ciel, de l'espace et du rêve...


Parlez moi...je veux vous entendre....
[i]

Elle a du mal a sortir les mots la Bysance,du mal a lui dire qui il est,cet homme qui se cherche est si different de son Dagui..c'est pourtant bien lui..mais ou est cet éclat dans ses yeux qu'elle aimait tant?
l'éclat joyeux et insouciant,de l'adolescent qu'il etait?
sent'il qu'ils étaient trés proche?qu'elle l'aimait?
que lui dire? lui dabord....elle....elle...elle verra.


-Tu es le garçon....l' homme...tu est un rrom,
tu t'appelles Dagaran,nous deux nous.....
heu...tu est le cousin de mon frere adoptif,

Les larmes roulent sur les joues de l'épi qui cherche ses yeux pour lui parler, qui ne cesse de caresser son visage, suivre ses traits qui lui avaient tant manquer avec les doigts,qui a trés envie de l'embrasser de se serrer contre lui mais lui....n'est plus lui...
lui parler de lui d'abord....elle reprend une respiration en prenant sa main dans la sienne ,s'accroche a lui de peur qu'il ne disparaisse.




-On a....tu as un vago...le vago Mandragore, c'est ton nom...nous voyageons ensemble dans ton vago...
tu te rappelles? kanvael,ton cousin...Attia ma soeur et cantiniere, tu adorais ses plats..
et moi...moi je t'ai...je suis trés proche de toi....

_________________
Dagaran
Seraient-il parents, sa soeur sa cousine, ou son amie d'enfance ? Toujours est-il que la jeune femme blonde est bouleversée, les larmes ruissellent sur ses joues et les paroles franchissent ses lèvres avec une difficulté extrême

-Tu es le garçon....l' homme...tu est un rrom, tu t'appelles Dagaran, nous deux nous... heu...tu est le cousin de mon frere adoptif,


Dagaran... Ainsi c'est ainsi qu'il se nomme... Un Rrom, les gens du voyage et cette jeune femme en larmes est sa cousine par adoption... C'est une lointaine brume qui s'effiloche dans son esprit. Elle passe ses doigts sur son visage avant de prendre sa main et le parfum qui se dégae d'elle lui est si familier qu'il en perd le Nord et se laisse conduire tandis qu'elle lui explique

-On a....tu as un vago...le vago Mandragore, c'est ton nom...nous voyageons ensemble dans ton vago...
tu te rappelles? kanvael,ton cousin...Attia ma soeur et cantiniere, tu adorais ses plats..
et moi...moi je t'ai...je suis trés proche de toi....


Il resserre ses doigts sur ceux de la jeune femme, cela semble si naturel... Il s'arrête un instant et se tourne pour la regarder essayant de sonder le regard bleu

- Très proches ? Oui... j'en suis sûr...

Il secoue la tête comme pour essayer de se souvenir, les mèches brunes tombant en rideau devant son visage. Il rouvre les yeux puis porte instinctivement une main au visage de la jeune femme... Frôle les longs cheveux blonds, dessine le contour de son visage, effleure les lèvres et l'arête du nez d'un doigt, la courbe du cou gracile, sa main se pose sur l'épaule puis sur l'arrondi du bras, l'attire à lui et pose son visage dans le creux de son épaules pour humer l'odeur de sa peau...

- Tu sens l'odeur du blé, tu sens le soleil et le crépuscule des soirs d'orage... raconte moi encore...
Bysance
L'émotion est intense,leurs yeux se cherchent, elle n'ose se devoiler, lui dire qu'ils s'aimaient...car..l'aimait t'il?
en un sens oui elle le savait...il enlace ses doigts aux siens,la touche comme elle le fait...
L'épi ferme les yeux,le souvenir de leurs ébats remonte,les émotions fusent,le temps s'arrete ,enfin elle le sent contre elle,il n'est pas mort...mais l'a t'elle retrouvé pour autant?

doucement, il l'attire a elle et pose ce visage chéri au creux de son épaule.

- Tu sens l'odeur du blé, tu sens le soleil et le crépuscule des soirs d'orage... raconte moi encore...


Sans aucune conscience de ses gestes,Bysance le serre contre elle,caresse ses cheveux, sa méche ardente est la prés d'elle,
oubliant qu'elle peut le choqué,embrouillé encore plus son esprit, elle cherche ses levres qu'elle forcerait presque dans la fougue de sa jeunesse et de l'émotion du moment,elle l'embrasse a pleine bouche, et sonde ses yeux ...

-Dagaran tu m'as tellement manqué!
tu m'appelais ton épi de blé,tu étais un solitaire..mais qui savait retrouver les gens qui t'aiment...
je....je ne sais pas quoi te dire...tu..tu est orphelin...mais entouré..
je...dis moi..pose moi tes questions...


_________________
Majda_eulalie
Les voyant à leurs retrouvailles, Majda s'éclipse discrètement, sentant qu'elle est de trop, ils ont besoin de se retrouver. Elle les verra plus tard.

Souriant, elle se dit que Bysance a bien de la chance de retrouver celui dont son coeur est épris, et en plus, elle se laisse aller à des effusions.

Un peu gênée, Majda se retire, et cherche un peu de solitude, elle ne veut voir personne, elle veut pouvoir être seule. Pour une fois, elle a besoin de craquer, elle ne veut pas de la compassion que ses amis lui procure, elle veut juste un peu de temps à elle.

Silencieusement, elle referme la porte derrière elle, et file sur les remparts, contempler la campagne.
Majda_eulalie
[Cambrassa de Majda]

Déçue par tant de monde qui se prétendent des amis et refusent de la voir telle qu'elle est, et de l'accepter telle qu'elle est avec ses qualités mais aussi ses défauts, Majda s'enferme dans sa chambre. Elle ne veut voir personne.

Elle le sait qu'elle a un sacré caractère, mais franchement, de là à tout lui coller sur le dos !

Complètement dépitée, constatant l'acharnement de ses amis, elle se rappelle de ce qu'elle a dit dernièrement à une personne : avec un ami tel que celui-là, pas besoin d'ennemi...

Démoralisée, elle se demande pourquoi les hommes sont si compliqués. Elle ne cherchait rien d'autre que de s'amuser, de rire, de se détendre après les épreuves que le comté à passé. Elle voulait juste ne penser à rien, et il a fallu qu'on vienne lui rappeler sa position, son devoir.

Triste, elle reste allongée sur son lit, la fenêtre grande ouverte, écoutant le chant des oiseaux, essayant de retrouver une certaine sérénité.
Dagaran
Le jeune homme, Dagaran, oui puisque c’est ainsi qu’il se nomme, se laisse attirer contre cette jeune femme blonde vibrante d’émotion. Une fenêtre s’ouvre à ‘Hostel et en cette fin de matinée, le vent du Languedoc s'engouffre sans prévenir, chaud et sec, il s'amuse à frapper à chaque fenêtre, ne voulant qu'une chose: jouer et danser avec les jeunes gens. Les cheveux blonds et noir s’enchevêtrent comme leur doigt elle pose ses lèvres sur les sienne et son baiser appellent les vents intérieurs du jeune Rrom en quête de sensations à retrouver. Mistral, tramontane, autan, libeccio, vent du Nord, alizés, tous soufflent en lui, vents calmes ou violents, vents chauds ou froids, ils sont là et Dagaran se laisse envahir, les fenêtres de son esprit s’ouvrent au vent du changement, les feuilles mortes de son cœur sont balayés, les dunes de ses souvenirs se remodèlent comme avant. La métamorphose du hérisson… Il se souvient...

-Dagaran tu m'as tellement manqué!

Il la regarde le temps de l’espace entre deux battements de cœur, avant de la serrer de nouveau contre lui et de murmurer à son oreille

- Je suis là maintenant… Je me souviens, gadji, je me souviens coccinelle…


tu m'appelais ton épi de blé,tu étais un solitaire..mais qui savait retrouver les gens qui t'aiment...
je....je ne sais pas quoi te dire...tu..tu est orphelin...mais entouré..
je...dis moi..pose moi tes questions...


Les bras se referment, emprisonnent la jeune femme, un doigt vient se poser sur la bouche qui s’affole.

- Chuttt, viens… Nous aurons tous le temps de parler après...

Le jeune Rrom l’emmène par l’escalier vers les appartements du second niveau
---fromFRMarieDouce
[Cambrassa de Majda]

Mariedouce avait très mal dormi la nuit dernière. La veille au soir, c'était la première fois que la mère et la fille s'étaient prises la tête l'une contre l'autre. Était-ce l'absence de son époux-, père de Majda, qui faisait en sorte qu'elles étaient à cran toute les deux ? Sa fille ressemblait tellement à son père lorsqu'elle était en colère. MarieDouce l'avait constaté encore une fois hier soir, lors de leur dispute en taverne...

Le pauvre homme ne sortait plus que très rarement de la mairie. Épuisé, il dormait même la tête appuyée contre sa table de travail. Et quand, exténué, il réussissait à sortir de son bureau, il allait directement de reposer quelques heures au monastère...

Ce qu'il pouvait leur manquer à toutes les deux ...

Elle toqua doucement à la porte de Majda lorsqu'elle se rendit compte que sa fille s'était murée dans sa chambre, ne l'ayant point vu de la journée.


« Ma Douce, tu es là ? C'est maman, je peux entrer ? » demanda-t-elle doucement, la joue appuyée contre la porte ...
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( Signature en construction ... )
Majda_eulalie
Entendant toquer à sa porte, Majda se lève, et entend la voix de sa mère derrière la porte.

Ma Douce, tu es là ? C'est maman, je peux entrer ?


Elle ouvre alors la porte pour laisser entrer sa mère.

Bien sûr maman.

Se souvenant de leur dispute de la veille, elle lui saute au cou pour lui faire un gros câlin

Te calinhi meu mamà


Essayant de sourire, elle regarde sa mère. Ils l'aiment tellement ses parents, même si parfois, elle trouve qu'ils l'étouffent, en ce moment, c'est plutôt leur absence qui lui pèse, en particulier celle de son père.
---fromFRMarieDouce
Serrant sa fille contre elle voyant bien qu'elle ne lui tenait pas rigueur de le dispute de la veille, MarieDouce lui sourit.

« Te calinhi tanben meu minosta, per totjorn e jamai !!! » lui répondit-elle.

« Je voulais te demander pardon pour hier soir. Je ne comprenais pas ta colère alors qu'au final, c'était moi la coupable.» poursuivit-elle, prenant sa fille par la main et l'amenant s'asseoir près d'elle, sur le lit de la fillette.

« C'est que vois-tu, hier en taverne, nous avons été agressé par un homme fou furieux. J'ai dû faire intervenir M. Beug, notre videur, afin de l'expulser. » lui expliqua-t-elle, passant son bras autour des épaules de Majda.

« Et après que le choc du moment fut passé, j'ai eu une image de toi, seule en taverne et .... » s'arrêta MarieDouce, la gorge serrée par l'angoisse.

Reprenant le contrôle de ses émotions, elle continua.


« Et ... j'ai vu un instant tout ce qui pouvait t'arriver face à un tel individu. Je sais ... tu as déjà été embrassée de force mais là, c'était vraiment un acte de violence gratuite. Ensuite, j'ai senti la peur me prendre les tripes. S'il fallait qu'un jour je te perde ? » dit MarieDouce, les larmes aux yeux.

« Je ne survivrais pas à une telle perte. Alors, comme j'ai dû quitter rapidement, je n'ai pu t'aviser que j'avais demandé à Messer Angelo de veiller sur toi et de te protéger en l'absence de papa ou de la mienne. Comprends bien que c'était pas pour te surveiller, au contraire. C'était pour surveiller des gens potentiellement dangereux pour toi. N'oublie pas, tu es née alors que ton père et moi étions de simples paysans et que maintenant, à cause de cette .... noblesse acquise .... des gens peuvent nous vouloir du mal. » rajouta-t-elle, espérant que sa fille comprendrait ses propos.

MarieDouce remonta doucement la main, relevant une mèche de cheveux qui était tombé devant les yeux de sa fille.


« Et si nous pensions à nous amuser un peu en attendant le retour de papa ? Qu'est-ce que tu en dis ma puce ? » espérait la Baronne pour changer les idées de sa fille.

[Te calinhi tanben meu minosta, per totjorn e jamai : Je t'aime également ma douce, pour toujours et à jamais]
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( Signature en construction ... )
Bysance
Elle le respire,sent le vent tourbillonné autour d'eux comme pour les rapprocher encore,les faire s'emmelés comme le sont leur sens...
Il la regarde, la lueur de ses yeux lui dis qu'il se souvient,
il la prend dans ses bras,leurs ames se retrouvent....


- Je suis là maintenant… Je me souviens, gadji, je me souviens coccinelle…

Elle veut lui crier sa joie, mais seuls des chuchottements sortent de sa gorge serrée d'émotion;

- Chuttt, viens… Nous aurons tous le temps de parler après...

Un doigt se pose sur la bouche de l'épi ,elle le retrouve,le suit,il ne lui viendrait meme pas a l'idee de refuser,elle oublie sa peur du maitre des lieux,elle ne sait plus ou elle est,elle n'a meme pas vu son amie partir,elle ne voit rien, sauf lui, elle n'entend rien, sauf lui...

Ils grimpent les escaliers sans s'en rendre compte,empruntent une aile et se retrouvent dans une piece vide, L'épi ne saurait meme pas dire ou..
Peu importe,il est là.....


Elle n'a pas laché sa main,tout son etre va vers lui,ses yeux le regarde intensémment, comme pour mieux s'impregner de lui,ratrapper un manque de lui, une douleur pourtant indélébile ,
elle est la face a lui ,bouleversée , en attente d'elle ne sait quoi..d'une retrouvaille complète,de marques reprises,Dagaran....

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Majda_eulalie
S'asseyant sur le lit, Majda écoute sa mère avec attention.

C'est vrai qu'elle n'avait pas songé un seul instant que quelqu'un pouvait lui vouloir du mal. En fait, quand elle connait un peu les gens, elle fait confiance. Peut-être trop facilement.

La dispute d'hier.... Elle soupire, repensant à Angelo.


Mais maman, Angelo m'étouffais... Elle soupire à nouveau. Il se prend pour papa presque, et veut choisir qui j'ai le droit de voir ou pas.
Comme il n'aime pas trop les gens que je côtoie, dès que je m'amuse, il perturbe l'ambiance, me faisant comprendre que ce ne sont pas des gens bien. Ils ne sont certes pas nobles, mais ils ont du bon sens parfois, et les écouter, je trouve ça utile. Ils peuvent me dire leurs difficultés, et je peux savoir grâce à eux ce qu'ils ressentent.
Maman, tu sais, les gens du peuple, c'est eux qui travaillent dur. Tu me l'as assez répété et papa aussi, que leur travail est très important et qu'ils méritent tous le respect.
J'ai accordé mon amitié à certains d'entre eux, et ils m'ont donné la leur en échange. Je pense mieux savoir ce dont eux ont besoin, en leur demandant directement, plutôt que d'essayer d'imaginer.

Je sais que tu as eu peur pour moi, et je te promets de respecter la protection que tu voudras, à une seule condition, que je puisse toujours apprendre des gens du peuple ce qu'ils pensent. Pour moi, c'est eux qui sont importants.

Alors oui, certains sont étranges, d'autres dangereux même, alors oui, je voudrais être protégée, mais la plupart d'entre eux sont honnêtes, travailleurs, et j'aimerais aussi qu'on les respecte. Hors, l'homme que tu as mandaté pour le faire, ne respectait que ses propres opinions, il ne veut pas se mêler au peuple, il ne veut pas l'écouter.

Maman, je t'aime, et je sais que je t'ai déçue. Moi, je sais que tu m'aimes, et que tu l'as fait dans le seul but de me protéger. Et oui, je constate que certains vous en veulent de votre réussite, et que moi, je représente certainement une proie facile. Un moyen de vous atteindre.

Regardant sa mère, exprimant par son regard tout l'amour qu'une fillette peut porter à cette dernière, elle lui sourit.

J'espère que tu ne m'en veux pas trop maman. Mais de toi à moi... de voir qu'Angelo se méfiait de mes amis, alors qu'ils me respectent, ça m'a énervée. Je suis désolée de m'être emportée comme cela, maman, mais je ne le dirai jamais à Angelo, il en serait trop fier ! Il est imbu de sa personne et se prend pour ....

Se taisant, elle regarde sa mère, espérant qu'elle aura compris sa colère de la veille. Quant à elle, elle a bien compris l'inquiétude de sa mère, ayant vu une paysanne rejetée par les siens parce qu'un homme avait abusé d'elle, alors qu'elle n'était en rien responsable. Cela la travaille, et lui taraude le ventre aussi. Elle sait que c'est pour son bien qu'elle avait demandé à Angelo de la protéger, mais elle l'avait plus pris pour une surveillance, étant donné qu'il se permettait de juger des personnes qu'elle côtoyait ce soir-là, et de lui dire ce qu'il en pensait. Que cherchait-il à faire ? Le vide autour d'elle ? Mettre une barrière ? La noblesse en met déjà une... Ne peut-on pas essayer de passer outre, de temps en temps, histoire de comprendre ce que ressentent les autres, les travailleurs, qui suent sang et eau pour un salaire de misère souvent ?

Se sentant plus légère, elle sourit à sa mère, et se blottit dans ses bras, comme lorsqu'elle était petite.


Je te promets d'accepter la protection que tu voudras maman.

Sa mère relève une mèche de cheveux qui tombe devant ses yeux et lui propose d'aller s'amuser.
Lui donnant la main, elle approuve l'idée. Un peu de divertissement serait le bienvenu.

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