Cellule d'Eloin

Eloin posa son maigre bagage sur le petit lit avec un soupir de soulagement. L'homme qu'elle devait voir était là... Et il était recteur... Ainsi la vieille femme de Noirlac n'avait pas menti! Elle remercia Aristote pour l'avoir aidée sur le chemin de la vérité.
Elle n'aurait jamais imaginé, quand elle pensait à sa famille et son passé, qu'elle serait amenée à aller trouver un membre de sa famille dans une abbaye! Et encore moins avoir à faire à un homme si important! Elle qui avait toujours plus ou moins cru qu'elle était issue d'une famille de paysans...
Le mot qu'elle avait reçu lui offrait de nouvelles perspectives, et elle tentait d'imaginer comment elle avait pu se retrouver dans un couvent du Maine alors que la seule famille qu'elle allait rencontrer dans quelques heures vivait en Bourgogne.
Soupirant de nouveau, Eloin adressa un sourire en guise de remerciement au frère qui l'avait conduite jusque dans sa cellule, et s'allongea sur le lit quand la porte se fut refermée. Le sommeil ne tarda point à l'emporter au pays des songes...

La porte se rouvrit soudain et le frère Bardieu prononça quelques phrases avant de se retirer aussi discrètement qu'il était venu. Surprise dans son sommeil, Eloin ne comprit que quelques mots : "père Pobelcourt", "viendra bientôt", "très occupé". Cela lui fut néammoins suffisant pour comprendre les dires du frère.

Merci, mon frère.murmura-t-elle juste avant que la porte ne se referme.

Elle s'étira longuement et but les quelques gorgées d'eau qui restaient dans sa gourde. Ensuite elle se leva, ouvrit les rideaux de la petite fenêtre pour laisser entrer le jour, et brossa ses cheveux à l'aide de ses doigts. Une fois ceux-ci démêlés et tressés convenablement, elle jeta un regard à sa robe et grimaça. Celle-ci était en piteux état, le bas était maculé de boue et la robe toute entière était chiffonée du fait de ses quelques heures de sommeil.
Elle retira prestement ce qui ne ressemblait plus qu'à un bout de chiffon sale, sorti de son baluchon une robe propre qu'elle défroissa à l'aide du plat de ses mains, et l'enfila par dessus sa chemise de lin.



Voila qui est tout de même plus présentable Marmonna-t-elle en s'asseyant sur une chaise. Avisant un livre laissé sur la petite table près de la chaise, elle s'en saisit et l'ouvrit. Lire serait une très bonne activité en attendant la visite de celui que le frère Bardieu lui avait annoncé.

Quelques coups frappés à la porte intérompirent brusquement sa lecture. Fermant le livre, elle le posa délicatement sur la petite table et se leva. Elle saisit entre ses doigts le locquet de la porte et ouvrit celle-ci, se retrouvant nez à nez avec le père Pobelcourt. Elle savait que c'était lui, seul le recteur pouvait avoir une telle prestence et une telle aisance naturelle.

Bonjour, mon père. Je suis navrée de devoir vous déranger, mais j'ai besoin d'obtenir une réponse à une question que je me pose.

Soucieuse de ne point étourdir le prêtre, elle s'arrêta là, attendant la réponse du père Pobelcourt.

Eloin s'assit sur la seconde chaise de la cellule qu'on lui avait attribué, en la plaçant face à celle du père Pobelcourt. Elle sorti de son baluchon le mot qu'elle avait trouvé accroché à sa porte une trentaine de jours plus tôt. Il lui semblait avoir quitté sa demeure depuis une éternité...

Et bien, je ne sais point trop par ou commencer, alors si il est quelque chose que vous ne comprenez point dans mon récit, n'hésitez point à me reprendre... Voici un mot que j'ai trouvé accroché à la porte de ma maison de Montmirail, la veille de mon départ pour me rendre icelieu.

Et elle tendit le bout de parchemin au père Pobelcourt. Elle savait que les informations que ce vélin contenaient étaient fort minces, mais c'était tout de même une piste importante.

"Allez en Bourgogne, dans un abbaye réputée du royaume, vous y trouverez un dénomé Bellecour. Trouvez-le, il est de votre famille."

Je sais que cette information est une mince indication, mais c'est la première fois depuis ma naissance que quelqu'un me parle de mon passé. Aussi, lorsque j'ai lu cette missive, j'ai pris quelques affaires, informé mes amis que je partais pour un long voyage, et pris la route le matin à l'aube. Et c'est ainsi que je suis arrivée ici, après avoir reçu deux réponses négatives aux deux précédentes abbayes visitées.

Eloin vit le père Pobelcourt se décomposer à la lecture de ce message, et elle pria le ciel qu'il puisse lui donner une réponse qui allait dans le sens du parchemin.
Elle se détendit un peu quand elle l'entendit répondre, et un éclair de surprise apparut au fond de ses yeux quand il parla de ressemblance physique. Elle se prit elle-même à le regarder. Il était vrai que leur visage avait le même teint, et leurs cheveux la même couleur, mais tout cela était fort mince. Cependant, il n'avait point renié en bloc une quelconque appartenance à sa famille, donc ils étaient sur la bonne voie...

J'ai trouvé ce message glissé sous ma porte, alors que je m'appretais à ouvrir ma mercerie. Il n'est pas signé, je n'ai vu personne s'enfuir lorsque j'ai regardé dehors, et je ne connais point cette écriture. Celui qui déposa ce parchemin sous la porte de ma maison dû le faire en pleine nuit, car je n'ai rien remarqué d'anormal. Et lorsque je me suis couchée, la veille au soir, il n'y avait rien... Quand à mon passé, la seule chose que je sais, c'est qu'une religieuse me trouva enveloppée dans un linge déposé devant la porte d'une chapelle, au beau milieu de la campagne Mainoise. Elle me ramena à son couvent, et la mère supérieure, bien que contre toute présence d'enfants dans son établissement, a accepté de m'élever. Aucun tissu de valeur, ni aucune médaille ne fut trouvée sur moi, ce qui amena les religieuses à penser que j'étais d'origine modeste.

Un vieux moine passa en coup de vent les yeux fureteurs et les cheveux au vent, l'air inspiré et agité.

Bonnjour à vous, cher fidèle. Vous avez tout le nécessaire pour dormir ? Le réfectoir vous attend si vous désirez manger. Vous êtes en nos murs pour étudier au séminaire, j'imagine ? Avez vous pensé à rejoindre un ordre religieux comme les nostres pour épanouir vostre engagement aristotélicien ?

Si vous désirez devenir oblate, je vous encourage vivement à venir faire acte public de candidature en crypte des novices.

C'est moi qui suis vostre obligé Dame Eloin. Je suis ravi de voir jeunesse vive et gaité en nos murs.

Chiabrena sortait de la cellule de Dame Docinda lorsqu'elle vit frère Roger lui-même quitter la cellule d'Eloin. Il avait toujours ce petit pas pressé que l'on ne manquait pas de remarquer dès les premiers jours à l'abbaye. L'homme étant au Sud puis, la minute suivante au Nord, ou dans les champs. Une telle activité était loin de déplaire à Malicia qui ne savait pas non plus rester en place

Chiabrena frappa à la porte de la novice qu'elle avait rencontrée quelques jours plus tôt au réfectoire et attendit qu'on l'invite à entrer.

Le Père Zabouvski prit quelques instants pour venir s'entretenir avec Dame Eloin, qu'il connaissait bien. Il avait donc reprit le chemin des dortoirs, croisant tour à tous la plupart de ses frères les dignitaires du chapitre, ainsi que certains jeunes novices.

Arrivé devant la cellule, le doyen du séminaire remarqua que Malicia attendait elle aussi...

Bonjour ma soeur, avez-vous vue Dame Eloin aujourd'hui?

Le vieux moine passa en courant dans l'abbaye et parlant d'une réunion de la communauté monastique pour le partage des tâches et la postulation aux charges pour faire fonctionner Noirlac au mieux. Il avait coeur à remettre de la vie au maximum dans ces murs et encourageait chacun à mettre en route les initiatives nécessaires.

Le vieux moine passa et fut ravi de voir que Dame Eloin, sa nouvelle intendante du domaine abbatial, était déjà au travail avec application. Un potager, des champs et un carré de plantes médicinales allaient surement renaitre. Il était content de voir les signes de la prospérité revenir.

Le vieux moine passa sur la pointe des pieds pour ne pas déranger le travail studieux de Dame Eloin

A son retour dans sa cellule, Eloin trouva une feuille volante. Se penchant malgré son dos brisé, elle ramassa le vélin et le lut rapidement. Rien ne l'importait plus en cet instant que de s'allonger sur sa paillasse, et dormir. Reposer ce dos qui n'était plus capable de la porter pour aujourd'hui, en espérant ne pas avoir trop de courbatures le lendemain.
Mais la missive exigeait une réponse, elle s'y atela donc. Il restait fortuitement un espace suffisant à sa réponse sur le vélin. Elle s'assit un instant à sa table de travail, trempa la plume dans l'encrier, et inscrivit quelques mots.



Satisfaite de sa réponse, Eloin se releva, accrocha sa réponse à la porte de sa cellule avec un clou, puis referma sa cellule et otta sa robe, ne gardant que sa chemise. Elle se glissa sous la couverture de son lit, et le sommeil l'emporta bien vite au pays de Morphée...

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Citrine avait suivit Chia surtout ne la perdait pas de vue ; tous ces couleurs ces jardins , elle s' y perdait.

*Dure et longue journée que celle qui venait de s'achever, mais heureuse*...
C'est sur cette pensée que la nouvelle oblate poussa la porte de sa chambre, alors que la nuit tombait sur le Berry. Eloin Bellecour, oblate cistercienne... Elle avait encore du mal à s'y faire, elle qui avait débuté dans ce monde en étant orpheline et sans repères. Petit à petit, elle avait trouvé des amis dans le Maine, et deux familles. La première, sa vraie famille, dont faisaient partie Mgr Bellecour et dame Heulynn, et la seconde, sa famille spirituelle, l'ordre cistercien. Elle se sentait comme chez elle à l'abbaye, et se sentait prête à donner toute sa foy et son dévouement pour aider l'ordre a retrouver une certaine splendeur. Mais pour l'heure, dormir lui ferait du bien. Avec un soupir, elle se déshabilla et se glissa dans son lit, jetant un regard sur sa cellule. Désormais, outre sa tenue de moniale elle porterait sa magnifique chape d'oblate cistercienne.
Le sommeil ne tarda pas à l'emporter, et elle s'abbandonna aux bras de Morphée sans plus penser à autre chose...

La cueillette des cerises achevée, Eloin, le frère recteur et les autres s'étaient rendus au garde-manger pour déposer les paniers contenant la récolte, puys chacun s'était séparé. L'oblate avait alors pris le chemin de sa chambre après avoir faict une halte en la chapelle de Saint Arnvald, pour le remercier d'avoir offert à l'abbaye une récolte si généreuse.
Assise à la petite table qui luy servait de bureau, elle ouvrit le livre dans lequel elle inscrivait toutes les tâches de culture accomplies au sein de l'abbaye, trempa la plume dans l'encrier, et nota.

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Une longue journée l'avait jetée, la veille, sur son lit sans prendre le temps ni la peine de manger. Pourtant des bruits de conversation dans le réfectoire luy avaient signifié qu'il se trouvait du monde dans la grande pièce, mais cela n'avait pas altéré son envie irrépressible de se coucher. Elle avait donc dormi beaucoup, s'étant couchée tost et levée presque à la mi-journée. Mais ce fut un sommeil réparateur, qui la voyait ce jour-ci en grande forme. Et de la forme, il en fallait pour ouvrir le "Registre des cultures de Noirlac" et le mettre à jour.
La veille elle avait passé toute sa journée à faire de la confiture de pommes, et du fait de la discretion qu'elle avait mise à cette tache, nul chapardeur n'était venu se saisir d'une partie de la récolte. Du moins elle n'avait surpris personne...



Elle nota également, sur le mesme registre pour ne pas gacher un parchemin si précieux et couteux pour les maigres finances de l'Abbaye, les achats effectués au marché le matin-mesme, après son lever.

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Elle avait failli hurler en entendant du bruit dans le couloir d'ordinaire calme la nuit. Elle qui ne dormait pas bien depuys une semaine venait enfin de trouver le sommeil, après plusieurs heures passées à se tourner et se retourner sur sa paillasse.
Se redressant, les sourcils fronçés et des idées peu aristotéliciennes en teste, elle jeta un châle sur sa chemise de nuit en flanelle épaisse, et ouvrit la porte assez rudement, pour se trouver face au soldat. Allons donc, il était en manque d'animation, le bougre ?

Non mais qu'est-ce donc que ce remue-ménage, soldat ? Avez-vous une idée de l'heure qu'il est ?
Que mijottez-vous d'ailleurs, vous estes censé dormir ! Et ne me dîtes pas que les brigands sont revenus, les blagues de ce genre ne sont pas pour me plaire !

Non, elle n'estait pas commode la nonne pondeuse, surtout lorsque son sommeil estait troublé de si vile manière...

Tard dans la matinée, alors qu'elle relisait ses leçons de nonciature afin que de s'impregner de cette nouvelle fonction qui estait la sienne depuys plusieurs semaines maintenant, un message s'estait glissé sous la porte de sa cellule. Curieuse, elle avaict esté l'ouvrir, souriant en découvrant le contenu.



Hélas ! Ce serait sans elle, avec son ventre prest à éclater, elle ne pouvait décemment point prendre la route pour l'Espagne, non ! D'autant plus qu'elle devrait certainnement rejoindre la Guyenne pour assister la duquessa dans son propre enfantement, elle préférait réduire les voyages, et donc, les risques.
Refermant la lettre, elle la glissa dans la petite bourse en cuir qui la suivait dans tous ses voyages. Bientost, elle aussi devrait faire ses bagages pour rejoindre Montmirail et les siens.
Elle s'apprestait à se remettre à sa lecture quand on toqua vigoureusement à sa porte. Avec un soupir d'amusement, Eloin alla ouvrir l'huis, pour se retrouver face à un frère Enosh visiblement heureux.

Bonjour, mon frère, et bon voyage à vous. Je ne pourrais point vous accompagner, malheureusement. Je rentre parmi les miens dans quelques jours, je ne tiens point à enfanter à Noirlac...
Aristote vous garde durant ce voyage, mon frère.

A peine eut-elle le temps de luy répondre qu'il avaict jà faict demi-tour, claquant une porte qu'elle ne put retenir et qui se serait vengée sur son nez si elle n'avaict point eu le réflexe de se reculer !
Un peu étonnée de ce comportement de la part du frère, elle haussa les épaules en se remettant à ses études. A eux la gloire de l'ordre cistercien, à eux les vivats de la foule, pour sa part elle préférait amplement le travail dans l'ombre, sans avoir à subir les mouvements de la populace...

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Après son retour à la guilde des herboristes, Eloin s'estoit permise de récupérer leur calendrier des récoltes, qu'elle recopia dans le livre des cultures de Noirlac.

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Et la réponse n'avoit point tardé à survenir...







Eloin avoit donc pris les choses en main dès réception de cette missive, prenant plume et encrier pour rédiger une missive à destination de Tours. Il ne leur restoit plus, désormais, qu'à attendre la réponse de Son Eminence...

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Un soir de désespoir, à la tombée de la nuit...

Ellya dit :
Bonsoir ma soeur
Excusez-moi de vous déranger, vous allez bien?
Nat/Eloin dit (20:48) :
Bonsoir ma soeur !
Très bien, et vous même ?
Ellya dit :
Oui, oui.. On peut dire cela!
Nat/Eloin dit :
Mmmh... Vous n'avez pas l'air trop affirmative, ma soeur. Un souci ?
Ellya dit :
I hausse les épaules
Je ne comprends rien à l'amour ma soeur, j'ai beau essayé de le cultiver, de faire de mon mieux... J'ai l'impression d'échouer tout simplement
Nat/Eloin dit :
*Retient un soupir*
Hélas... L'amour est un champ bien plus difficile à entretenir qu'à semer...
Je ne saurais vous donner de conseils avisés, ayant moi-mesme quitté le Maine et mon mary de mon propre gré, brisant de mon propre chef un mariage qui promettait pourtant d'estre heureux durant de nombreuses années...
Je puys juste vous dire une chose : ne vous mariez point si vous n'estes point sure de vos sentiments et de ceux de vostre amy, mieux vaut vivre plusieurs années un amour fort mais caché -en évitant de concevoir un enfant, dans la mesure du possible- plutost que de se marier trop vite et le regretter ensuite...
J'ai conscience de ne point vous consoler en vous disant ces mots, mais je ne puys décemment vous remonter un moral qui me fait actuellement défault concernant les affaires du coeur !
Ellya dit :
Je suis sure de mes sentiments.. Je les ai longuement étudié, si vous saviez.. Mais son comportement est si... est si... blessant.. L'on devrait trouver paix et bonheur en amour, je ne trouve que colère et tristesse au fond de mon coeur.. C'est à n'y rien comprendre
Nat/Eloin dit :
Justement non, ma soeur. L'amour est un mélange de tout cela, amour, paix, bonheur, colère, tristesse, dépit, et mesme parfois haine et rancoeur...
C'est fort compliqué que d'essayer de comprendre ce sentiment qui unit deux estres et qui peut un jour les séparer.
Ellya dit :
Pourquoi y aurait-il tant de mauvaises choses dans ce si beau sentiment?
Nat/Eloin dit :
Mais il est certain que si vous éprouvez plus souvent de la tristesse que de la joie en l'amour, c'est que c'est là une union vouée à l'échec, assurément...
Pourquoi J'aimerais bien pouvoir l'expliquer, mais je n'ai point les clefs de ce ressenti !
Ellya dit :
Peut-être ai-je tout simplement de mauvaises réactions ...
Nat/Eloin dit :
*Secoue la teste*
Non, tout ne vient pas forcémment uniquement de vous , ma soeur ! Peut estre vostre amy n'y met point assez du sien, et cela a le don de compliquer les choses
Je ne sais guère trop vous dire, ne le connaissant point à part ce que vous m'en avez dict dernièrement, aussi je ne me permettrais point de le juger...
Ellya dit :
Je comprends... Mais, dîtes-moi... Qu'auriez-vous fait si, en taverne, il se mettait à sortir son épée sous votre nez, en nettoyer le sang et discuter avec son amie de ses faits de guerre?
Et comment le prendriez-vous s'il partait avec son amie et votre nièce pour le sud, chercher l'argent de leur champ, alors que trois jours plus tard vous-même partez pour trois semaines de retraite?...
Nat/Eloin dit :
*Hausse un sourcil.*
Ellya dit :
Et comment réagiriez-vous s'il vous laissait planter avec l'archiviste alors que vous étiez en train de choisir une demeure pour y habiter conjointement?

Nat/Eloin dit :
*Baisse la voix au cas ou un curieux passerait dans le couloir* Craignez-vous qu'il ne vous force ?
A moins que vous n'ayez peur de ce que l'on appelle l'acte de chair !
Ellya dit :
I rougit
Oui.. De ça..
Nat/Eloin dit :
*Prend les mains de la jeune soeur dans les siennes et les serre doucement*
Il ne faut point, ma soeur, c'est loin d'estre une affreuse épreuve...
Tout au plus aurez-vous un peu mal après, mais rien de plus...
Ellya dit :
I baisse la tête
Nat/Eloin dit :
Et s'il se débrouille bien, vous ressentirez du plaisir !
Ellya dit :
Mais je n'y peux rien.. Rien que d'y penser...
Nat/Eloin dit :
Je suppose que vous n'en avez point parlé avec luy...
Ellya dit :
Si, bien sûr
Mais il m'embête avec cela..
Nat/Eloin dit :
C'est à dire ? Voudrait-il pratiquer avant que de passer devant l'autel ?
Ellya dit :
Non.. Mais il m'en parle comme si de rien n'était...
Il me dit comment les autres le trouvait et c'est..insupportable
Nat/Eloin dit :
Je ne comprends pas, il ignore vostre réticence ?
Les aultres? Il se vante devant vous de ses aventures passées ?
Ellya dit :
I acquiesce
Nat/Eloin dit :
*Se mort la lèvre, ne sachant que répondre*
Et... Cette amie avec qui il discutait en nettoyant son épée, fut-elle une amante autrefois ?
Ellya dit :
Oui, celle d'avant moi
Nat/Eloin dit :
Savez-vous s'il a gardé des contacts avec ses précédentes conquêtes ?
*Se mort la lèvre un peu plus*
Je... Enfin... Avez-vous des doutes sur sa fidélité actuelle ?
Ellya dit :
I la regarde
Pourquoi me dîtes-vous ça?
Nat/Eloin dit :
Je ne sais... Je me demande si vostre amy ne serait point le genre d'homme à entretenir plusieurs femmes à la foy...
Enfin, je divagues certainement, j'ai tendance à tout voir en noir, en ce moment...
Ellya dit :
Il était réputé pour être infidèle en gascogne
Ma tante me l'a avouée
Mais..*esquisse un sourire* Pourquoi me ferait-il cela s'il m'aime?
Nat/Eloin dit :
*Se retient de secouer la teste et de se mordre une lèvre déjà bien attaquée*
Pourquoi... Je ne sais, je suys une bien piètre spécialiste du fonctionnement de l'homme, je ne saurais guère vous expliquer ce qui pousse un mâle à trahir sa dame...
Mais ce qui est sur, c'est que s'il s'est conduit ainsi une fois, il risque fort de recommencer un jour ou l'aultre, quels que soient les sentiments qu'il a pour vous
Ellya dit :
Il l'a fait avant moi
Nat/Eloin dit :
Un homme peut fort bien aimer grandement son épouse ou son amante et la trahir sans vergogne chaque soir
Je ne voudrais vous diriger, lors, mais à vostre place je ne lierais point mon destin à un tel homme, mesme si vous séparer de luy vous brisera le coeur et vous laissera amère et triste durant une longue période...
Ellya dit :
Les gens ne peuvent-ils changer?
Nat/Eloin dit :
Ils le peuvent, encore faut-il qu'ils ne le veuillent ardemment...
Ellya dit :
Je crois en sa fidélité!
Nat/Eloin dit :
Et luy, croit-il en vostre amour, en l'avenir que vous voulez bastir ensemble ?
Ellya dit :
Pourquoi ne me croirait-il pas?! Je ne suis pas menteuse!

[size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]I la regarde[/size][/size]
[size=9][size=9]Je ne penserai même pas à lui demander cela vu que je ne vois pas pourquoi il le ferait[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]*Cette fois, laisse échapper un long soupir las*[/size][/size]
[size=9][size=9]Ma foy si vous luy accordez une confiance aveugle, libre à vous, mais je crains de vous voir revenir en pleurant dans quelques temps, si vous avez le malheur de découvrir que tous se sont payé vostre teste ![/size][/size]
[size=9]Ellya dit :[/size]
[size=9][size=9]I baisse les yeux tristement [/size][/size]
[size=9][size=9][/size][/size][size=9][size=9]Pardon..[/size][/size]
[size=9][size=9]Mais si je pensais cela.. je le trahirai[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Allons, ce n'est point le trahir que de penser au pire... Je sais bien que c'est là une chose difficile à imaginer, mais la vie est parfois si imprévisible... Et vostre amy a un passé qui plaide peu en sa faveur, il faut bien le reconnaistre, ce qui ne m'aide point à le juger favorablement... [/size][/size]
[size=9][size=9]Mais c'est vous, et vous seule qui prendrez une décision, et je la respecterais quelle qu'elle puysse estre, de mesme que je ne viendrais point vous assommer de reproches si, par malheur, vostre union venait à estre entachée d'un adultère... [/size][/size]
[size=9][size=9]Réfléchissez-bien, Ellya, c'est le seul conseil que je puys vous donner pour la suite, pesez le pour et le contre, tentez de mettre les choses à plat avec luy et vous prendrez ensuite vostre décision..[/size][/size]
[size=9]Ellya dit :[/size]
[size=9][size=9]Mais quelles raisons aurai-je pour lui dire "me trompes-tu? " [/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Le doute... Sa réputation qui le suit... Dictes-luy que vous ne voudriez point vous tromper, que le mariage est pour vous quelque chose de très important...[/size][/size]
[size=9][size=9]Mettez en avant vostre foy en la religion d'Aristote ![/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]Mais je ne doute pas, c'est vous qui doutez! *sourit*[/size][/size]
[size=9][size=9]De toute façon, pour l'instant.. Il m'a laissé.. Je vais devoir m'expliquer auprès de l'archiviste..[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Comment cela il vous a laissé ![/size][/size]
[size=9][size=9]Il vous a abandonné sans vous expliquer ses raisons[/size][/size]
[size=9]Ellya dit :[/size]
[size=9][size=9]Bah, il va chercher son argent, je vous l'ai dit[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Ah, oui, c'est vrai![/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]I lui sourit[/size][/size]
[size=9][size=9]Chacun ses priorités[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]*Sourit également*[/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]Et vous, ma soeur?[/size][/size]
[size=9][size=9]Je suis bien égoïste de ne parler que de moi[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Oh moy... [/size][/size]
[size=9][size=9]Mon mariage part à vau-l'eau depuys que j'ai quitté le Maine, je n'ai point eu de nouvelles de mon mary...[/size][/size]
[size=9][size=9]L'un de mes deux fils est mort d'une maladie infantile apparement fort répandue mais incurable à ce jour...[/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]Aucune?[/size][/size]
[size=9][size=9]I ouvre de grands yeux[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Non, rien...[/size][/size]
[size=9][size=9]Pas mesme une lettre lorsque je luy ais annoncé la mort de Luca...[/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]Je suis ... Profondément navrée pour votre fils.. Qu'Aristote prenne soin de lui..[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]C'est à se demander s'il ouvre le courrier que je luy envoie...[/size][/size]
[size=9][size=9]*Essuie une larme en souriant faiblement*[/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]I la prend dans ses bras[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Merci... [/size][/size]
[size=9][size=9]Parfois je me demande à quoi cela a bien pu servir que je portes deux enfançons durant neuf mois pour en voir un mourir quelques temps plus tard... Mais je n'ose point m'ouvrir de mes doutes à un éclésiastique, de peur d'estre prise pour une femme ayant perdu la foy...[/size][/size]
[size=9][size=9]Pourtant le Très-Hault sait que j'ai toujours foy en luy, je pries deux fois plus depuys la mort de Luca ![/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]Cela n'est pas perdre la foi que d'avoir du chagrin... Vous ne pouviez pas savoir..[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]Je sais... Mais c'est une douleur intolérable que je ne souhaites à personne...[/size][/size][size=9]
Ellya dit :
[/size][size=9][size=9]I lui frotte légèrement le dos[/size][/size]
[size=9][size=9]Comment va votre autre fils?[/size][/size][size=9]
Nat/Eloin dit :
[/size][size=9][size=9]*Sourit en oyant la tentative de diversion de la jeune femme*[/size][/size]
[size=9][size=9]Enzo se porte au mieux, Aristote merci ![/size][/size]
[size=9][size=9]Il a faict ses premiers pas au début de l'été, et la nourrice à désormais fort à faire pour le suivre ![/size][/size]

Titca déposa son sac dans sa cellule et reprit le couloir, plus pour partir cette fois-ci ! Elle devait trouver une cellule encore inconnue et parler ou du moins tenter de parler à coeur ouvert, pas facile pour elle habituée à garder la douleur dans son coeur et la relâcher seulement sous la pression ou les menaces. Bref ! Elle trouva enfin son but et sera son paquet un peu plus dans ses bras, sous des tonnes de couvertures, dormait sagement Natanaelle, quelques mois à peine après sa naissance.

D'un geste hésitant, Titca frappa à la porte quelques coups puis murmura :

Ma soeur ? Je suis désolée...je...puis-je entrez ? J'aimerais vous parler et ... écouter vos sages conseil.

Elle n'entra pas, ne rajouta rien et attendit devant la porte, Eloin pourrait être la comprendre ? Et l'écouter ?

Derrière la porte le temps parut bien long, avait-elle raison de déranger une soeur ? Eloin l'avait certes aidée à accoucher, mais accepterait-elle de l'écouter parler ainsi ? Rien n'était vraiment certain dans ce lieu. Quand la porte s'ouvrit Titca entra en s'inclinant et regarda la soeur puis lui glissa doucement sa fille entre les bras délicatement comme pour la remercier d'avoir été là.

Puis trouvant place sur une chaise, elle regarda la soeur et l'écouta faire un peu d'humour, ce n'était pas si faux Noirlac attirait les gens et la jeune femme ne saurait dire si cela était bon au mauvais à long terme ? Regardant sa fille et Eloin elle sourit en coin et soupira tout de suite après.

Je voulais partir... vous savez, j'aime bien une petite vie tranquille non pas en ermite !! Surtout pas, mais ... Je parts du principe que juger les gens c'est mal, je ne suis pas parfaite et je l'avoue bien volontiers !! Mais comprenez-vous ? Comment puis-je moi femme imparfaite dire que ce frère ou cette soeur tous aussi imparfait que moi ont tort ?

Ses réflexions étaient compliquées, c'était peut-être cela son problème elle pensait trop ? Ou n'était pas assez solide pour encaisser la vie en public ? Nan ! A Cahors tout allait très bien ce n'était pas la vie en public son problème, c'était la vie ici ... Ou tout semblait plus fort, les joies comme les malheureux ...

Je ne supportes pas le jugement, même si parfois je juge aussi un peu trop rapidement ... Mais je ne sais pas... quelques choses à changer ici.... Je me fais peut-être des idées remarquer... Ou alors j'ai mal agi ? J'ai voulu voir plus loin connaitre plus de monde et certain n'ouvre pas leur bulles ? Je ne trouve pas l'erreur et pourtant il doit bien en avoir une...

Laissant couler une larme de long de ça joue, Titca sa repoussa d'un geste de la main agacée de réfléchir depuis des jours à ses problèmes. Noirlac elle aimait l'abbaye, mais restait enfermer en quatre murs alors que pour elle la découverte et l'amusement était primordiale, Cahors elle adorait aussi, mais ce n'était pas Noirlac et certaines personnes lui manquaient pendant ce temps-là... Ses yeux se fermèrent pour ne plus rien voir, pendant que son coeur lui criait au secoure, mais au final ni l'un ni l'autre arrangeraient les choses.

Titca l'écouta tout en songeant, les enfants étaient notre futur tout aussi imparfait que nous-même, c'était bien connu un père qui battait son fils et le fils battra son fils et il n'y avait pas de fin à cette histoire. Ainsi donc une de ses filles sera oblate un jour ? Et souffrira de souffre ? Ou ses enfants seront-ils comme leur père ? Et vivrons de rire et de joie ? Fixant la petite elle soupira doucement. Elle a toujours réclamé plein d'enfants, car pour elle son frère et ses soeurs étaient le moteur de son monde la raison de vivre et de tenir, d'être forte et de sourire bêtement. Même si pendant des années ou elle ne les avaient pas vu, aujourd'hui c'était diffèrent leur passion commune et l'amour des mots ou du chouchen les avaient tous réunis sous le même nom ... durant un temps du moins.

Trop rapidement... mon ainé Achille s'intéresse déjà aux femmes, Corenn pense au mariage et Lyes ... Lyes à la passion des jolies femmes. Heureusement Nolwenn et Natanaelle sont encore trop petites pour cela.

Cinq enfants, deux garçons d'un père différent, une fille adoptée et deux autres filles de son époux, avec une si grande famille l'ennuie n'était jamais à leur porte, mais Titca aimait cela, l'action, les moments de tendresse, le combat à l'épée de bois dans le jardin, la visite au verger ou encore à Paris. Chacun de ses enfants avaient une place dans son coeur et souvent trop souvent elle prenait soin de les protéger des personnes peu honnêtes aider dans sa tâche par son époux qui dès leur mariage à adopter les trois enfants dont son sang n'était pas présent.

Lyes huit ans, nous à bien fait rire à Cahors le grand inquisiteur était présent et il lui a raconté une histoire d'enfant ... Bref ! Du coup le cardinal là puni pendant deux semaines, ranger sa chambre et manger sa soupe sans râler... Je crois que c'est cela que j'aime avec les enfants. Ils sont innocents et pur c'est nous adultes qui les rendons méchant, nous ou la vie simplement.

Moment d'évasion simple, ou l'abbaye n'était plus si importante sa famille avant toute chose, c'était une devise que Titca disait souvent une famille à besoin de nous immédiatement, alors qu'une abbaye peut attendre quelques temps très longtemps même.
Soeur Eloin donna son sentiment et Titca approuva doucement. Elle ne connaissait pas très bien Frère Roger, mais adorait Bardieu un très bon évêque et un recteur qui savait écouter ou trouver une solution rapide.

Ce n'est pas nouveau, le monde est ainsi ... Après, je pense que nous sommes tous dans l'erreur, même-moi je ne suis pas une très bonne secrétaire. Tout le monde à des limites dans sa personnalité les miennes sont très claires au finale....

Comment lui en vouloir, je dois bien trop au Recteur... C'est douloureux quand même de recevoir la vérité en face, j'ai pensé que j'étais comment dire... que j'avais une place avec mon dévouement et mon envie de vouloir, j'ai oubliée certaines choses et je le paye... Je suis jeune, émotive, parfois trop franche... ceci explique cela non ?

Soupirant elle regarda par la fenêtre et ferma les yeux avant de les rouvrir tristement.

J'ai... j'ai voulu protéger Kro des marins comme vous dites, je ne voulais pas voir une équipe détruite par l'ambition de certain et au final c'est moi qui le paye... C'est triste, mais c'est la vie ... je le comprends mieux aujourd'hui voir sa place prise alors que dans notre coeur elle est encore à nous... Je pense avoir mérité cette punition et les autres aussi... Mais ..

Elle hésita, sentent déjà les larmes aux bords des yeux ... devait-elle le dire ? Ou simplement partir ? Et fuir ... encore une fois ?

Sans Kro... tout me semble plus méchant ... Il me protégeait vous savez ? Il me gardait près de lui et ... au final on remarque que nous apprécions une personne quand nous l'avons perdu... Un ami en moins une leçon en plus, cette fois j'aurais préféré l'ami...

Le visage de la soeur face à elle sembla s'assombrir et devenir moins joyeux, déjà qu'il ne l'était pas beaucoup avant son arrivée, voilà que Tit remettait de l'huile sur le feu ! Dans un moue désolée, elle s'approcha et posa une main tremblante sur l'épaule d'une femme qui aurait pu être sa mère. Puis dans après un instant d'hésitation la secrétaire posa ses lèvres sur la joue de son amie. Rien ne semblait facile dans une vie compliquer, la perte d'une personne aimé ou simplement la constatation de voir une amitiés détruite pour ... rien au final !

Ainsi cela ce remarquait ? Mais Kro lui en voulait et ses pigeons restait sans réponse, c'était donc cela la souffrance ? L'impuissance ? Et comme parvenir à murmurer des excuses quand les larmes semblaient la seule raison de vivre aujourd'hui ?! Regardant Eloin elle laissa couler une larme doucement sans sanglot, sans véritable mise en scène totalement fausse, une larme raison de sa douleur trop profonde pour être exprimé vraiment.

Courage ma soeur, je suis là...

Elle était là oui, mais elle saurait-elle aider ? De gros doute prenait toute la place dans sa tête et son esprit, elle n'était rien même si le cardinal la tuerai pour ses simples paroles, elle avait raison ! Une Diacre, maladroite, idiote et absolument pas irréprochable ! Titca passa une main dans le dos de soeur Eloin et l'autre enlace sa fille et la soeur en même temps dans un espèce de gros câlins quelques peu bisounours.

Vous avez raison, nous ne montrons jamais assez nos amours ou notre amitié pour nos frères et soeurs ! Et puis nous avons une cérémonie à organisé et tant de choses à vivre encore ! Je ne vous quitterais pas...plus jamais... sauf lorsque Ankou voudra de moi...

Ankou, la mort... Soupirant elle se redressa et berca Eloin sans savoir vraiment pourquoi, une envie de donner de l'amour et d'en recevoir surement.

Ma soeur...avez-vous déjà aimer une personne...comme un frère ? Mais.... sans jamais avoir oser lui dire vraiment ?

Le courage fuit toujours quand nous en avons besoin...

Un moment de silence pendant lequel la jeune femme repensa à son propre courage, parfois celui-ci la poussait dans le dos et la rendait plus forte et indestructible. Et parfois au contraire il la lâchait royalement pour rendre visite à une de ses autres amies, la nature semblait ainsi faite, entre les hauts et les bas sans vraiment avoir de saturabilité, une bonne nouvelle cependant ! Pauvre ou riche tous avaient ce petit souci personnel !

Oups, pardonnez-moi ma soeur, Ankou c'est la mort... pas le mot mort... le euh prénom de la mort dirons-nous... le personnage voilà ! Ankou... je préfère cette nomination plutôt que de dire : '' le jour de ma mort ''.

Bretonne et limousine de naissance, la jeune femme grandit entre ses deux langues complètement différentes et ses deux croyances tout aussi différente d'ailleurs. Il était dur et pourtant facile d'être deux personnes : D'un coter le caractère breton qui soutenait sa famille et restait fière à la devise du pays, de l'autre un petit bout de Limousine qui ressemblait à une mule et soutenait certaine valeur aussi, le mélange un joli bazar ! Soudainement la jeune femme sourit et approuva pour l'histoire de la fête qui s'était perdue dans ses réflexions douteuses de son moi profonds.

Je vous laisse faire... je ne connaissais pas soeur Sophie, dois-je plutôt dire connait... enfin au final je préfère ne pas fouiller dans les affaires privées d'une inconnue et comme pour le moment je ne sais pas vraiment ma place dans l'Abbaye, c'est mieux ainsi... je dois me faire oublier je crois.

Pourquoi d'ailleurs ? Certain marin quittait le navire et d'autre devait finir dans les cachots, elle n'avait pas le courage de partir... autant rester dans les cachots ! Et si Horvy avait raison ? Titca nota dans un coin de sa tête son interrogation et écouta l'histoire de soeur Eloin.

Plus l'histoire avançait et plus la jeune soeur ne savait que dire, c'était triste et pourtant merveilleux à la fois, un mélange de douceur et de drame le tout recouvert généreusement d'amour. Un comte de fée qui fini mal... Mais les comtes de la vie n'étaient pas très joyeux en général.

C'est triste... et pourtant très beau... Je ne savais pas que vous étiez orpheline ... enfaîte je ne sais pas beaucoup de vous et votre vie... Moi mes parents sont morts, mon oncle aussi quelques années plus tard... ma seule famille c'est mon parrain, mon frère ainé et ma soeur... J'ai créé par mes propres moyens ma famille de coeur... Mais ce n'est jamais pareil.

Titca regarda la petite endormit et leva les yeux vers soeur Eloin... Dans un moment de silence elle murmura :

Pourquoi Kro a peur de vous ?

Je crois l'avoir croisée peut-être une ou deux fois... Mais pas souvent en tous les cas...

Titca en avait surtout entendu parler, par-ci ou là et toujours en bien, comme Ensoch d'ailleurs les secrétaires du Recteur frère Roger, les grands, brillants, sublime et tout le reste... Pas comme elle en résumer, soupirante elle sécha ses larmes à l'aide de sa manche et regarda Eloin. Pouvait-elle se confier ? Elle en mourait d'envie c'était certain, mais les murs avaient des oreilles... C'était mal d'être triste ? De douter...ou d'avoir peur du future ? Trouvant une place au sol près des genoux de la soeur, la jeune femme ouvrit son coeur.

Ma soeur soyez réaliste ! Personne ne me vois comme la secrétaire du Recteur ! un torchon reste un torchon qu'on le lave trente fois ne changera rien ! Je n'arrive même pas la cheville de Sophie ou d'Ensoch... J'aurais aimà y arriver vraiment... Mais comment.. Vous ne pouvez pas savoir combien de fois, je me poser cette question... Comment ....

La boule dans sa gorge avait grossie et était devenue de la souffrance. Elle aurait aimé rendre fier Bardieu et Kro au passage, résulta l'un la boudait et l'autre n'osait pas lui dire la vérité.

A quoi bon faire croire à un pigeon qu'il peut devenir colombe ? Il sera toujours un pigeon ! ! ! Gris, gros, moche ... C'est triste, c'est douloureux et parfois même vexant ... Mais c'est la réalité...

Séchant le reste de ses larmes, elle préféra oublier ses soucis dans une histoire bien plus amusante et plus intéressant que sa petite personne dont tout le monde, même elle s'en fichait.

Ah... je pensais à quelques choses de plus drôle, par exemple une petite tape pour une raison ou l'autre... enfaîte c'est simplement votre présence, c'est amusant aussi au final... J'aime bien Kro il est différent des autres, comme Horvy un peu, ou vous... pas dans la norme des choses...pas centrer à une idée et certain d'avoir raison... j'aime bien les personnes différentes, je me sens moins seule...

Elle avait envie de parler, pour sortir cette boule dans sa gorge et permettre à son cerveau de réfléchir a autre chose que cela.

Mon époux... il est différent, il n'aime pas l'église à cause de saintes armées, je le comprends parfaitement d'ailleurs. Oh attention il n'est pas hérétique hein seulement il n'a pas aimé voir des morts à cause des armées dites saintes...

bref ! C'est lui qui m'a poussé à continuer mes études ici, j'ai voulu arrêter parce que même Gardiel me trouvait franchement nulle... Alors mon époux m'a poussé, il savait que j'aimais l'église et malgré son incompréhension il m'a motivé jour et nuit pendant des mois... Maintenant aussi d'ailleurs, quand je souffre d'un souci, il m'écoute et tente de trouver une solution...

Il est différent de moi vraiment même... Mais nos différences on fait notre force au final.
Je l'écoute et j'examine son avis, puis je le mêle au mien et j'arrive à avoir un avis neutre, enfin au début c'était plutôt des crises de nerfs et des claquages de porte, mais avec le temps on comprend et on tente de calmer le jeu...

Moi mariée, mon parrain à tellement rit ce jour-là, faut dire que je ne suis pas facile à vivre comme femme, j'ai toujours besoin d'apprendre et de connaitre, de débattre et de m'opposer ... Bref de toute façon j'ai tort au final...

Silence, pendant lequel elle profita de reniflé un peu et contrôler sa douleur, difficile quand ont souffre vraiment.

Vous en pensez quoi... vous ? De mon ... comment dire, de moi...

Typhanie regarda la soeur et soupira, pourquoi devait-elle toujours se remettre en doute ainsi ? Une façon particulière de changer de direction surement, ce n'était pas si mal en temps normal, affreux en temps de changement. D'ailleurs le changement elle n'aimait pas trop cela habituée à sa vie tranquille bien entouré, une petite vie de princesse comme le disait si bien Farnor, de princesse oui... Mais sa vie quand même. Une personne pour chaque chose et un lieu pour chacune de ses passions, une habitude à prendre, mais quand elle est là cette habitude... C'était tellement dur de la perdre. La ? Non le ... Kro c'était lui la cause de son malheur, enfin c'était elle enfaîte. Quelle histoire !

Nous avons tous des défauts je le sais bien ! Vous, moi, lui, elle ... Mais quand nos défauts font du mal, comment faire ? J'ai tellement l'impression d'avoir déçu Bardieu

Bardieu, il l'avait bien aidé il y a quelques mois avec Louis, le seul à avoir su trouver une solution aux problèmes et avoir cru en elle, plutôt qu'au mensonge de ce faux noble à la noix. Elle ne voulait pas le décevoir, car cela voulait dire lui faire du mal et faire du mal à Babar c'était un peu comme tuer une partie d'elle-même.

C'est vraiment vrai ? Ce que vous dites... Enosch était fouine et Sophie avait peur ? J'ai du mal à voir Sophie avoir peur, je ne la connais pas ! Mais j'ai tellement entendu parler de cette femme que pour moi c'était une sorte de guerrière religieuse, mmmh vous voyez du genre à jamais douter et toujours foncer dans ses projets ! Et Enosch, euh enosch je l'aime déjà moins, c'est du genre à comment dire... A vouloir résoudre à problème à sa façon, sans prendre l'avis des autres enfin c'est que mon impression hein ! Je l'ai pas vu beaucoup.

Grande gueule ? Titca éclate de rire derrière son rideau de larme, ce n'était pas faux elle était grande gueule, une façon comme une autre de sortie du lot. Regardant Eloin elle rit encore un peu, amusée de ce terme dans la bouche de la soeur. Elle s'était un peu la maman, cela allait bien à Eloin qui écoutait toujours les autres et trouvait une solution aux problèmes particulièrement compliquer, elle ne jugeait pas, n'imposait pas, elle était seulement présente. Oui, soeur Eloin était une très bonne soeur et une excellente mère d'ailleurs.

Noirlac c'est un peu... Comment vous dire cela, Mmmmh j'ai des amis ici et des ennemies aussi je crois... Mais quand on aime un lieu d'un coup, toutes les émotions semblent plus grandes encore... Aussi, quelques choses d'anodin en dehors fait mal ici. C'est surement la magie de Noirlac ou son destin. Au finale je sais que je ne pourrais pas quitter l'ordre, encore moins cet endroit... Mais je sais aussi que certaine personne forme ma bulle et que sans ces personnes là, c'est plus pareil...

Dans une petite grimace, elle sécha ses larmes et regarda la soeur.

Je l'aime vous savez... Il a cru en moi immédiatement sans douter, il m'a toujours soutenu quand j'avais besoin de lui... et il n'a jamais jugé mes actes passés. C'est dur de vivre sans lui ici, j'ai l'impression d'être toute nue sans aucune armure. Je n'aime pas, c'était particulier avec lui, ont été une bonne équipe, faut-il revienne...

Posant son menton sur le genou de la soeur Cistercienne, la jeune femme renifla et ferma les yeux. Restreindrait-il ? Elle n'en avait aucune idée... Mais une chose était certaine... La vie ici sans lui, n'était pas faites pour lui plaire.

Lequel des vos amis disparut, disait ''Grande Gueule'' ? Ce n'est pas très poli d'ailleurs comme mot.

Une touche d'humour dans la conversation désormais à coeur ouvert, les barrières étaient tombées et il ne restait plus que le petit bout de femme qu'était Titca.

Elle écouta, ravie d'apprendre plus sur certaines personnes et sur la vie de la soeur Eloin, souriante la jeune femme caressa machinalement la joue de sa fille couchées sur le lit, apaisée dans ses rêves. Ainsi donc elle était aussi mariée ? Quel surprisse ! Tit à toujours penser que Soeur Eloin n'était pas marié, enfin elle avait des enfants, mais de nos jours cela ne voulait rien dire et puis apparemment pour son fils elle n'était pas mariée ! Tien comme Titca deux enfants hors mariage trois mêmes si on comptait Nolwenn, dans un petit rire, la jeune femme approuva de la tête ce n'était pas à elle de la juger, surtout pas !

Je ne vous savais pas marier ! Mais c'est une belle histoire.

Dans un moment d'hésitation, la jeune femme regarda la soeur et raconta sa rencontre avec Jacou.

J'ai connu mon époux à Paris, au château de la Confrérie Troubadour nous devions prouver notre talent dans la même salle et à l'époque je le voyais comme un rival, avec le temps mon oncle aujourd'hui décéder, Jacouillet et moi nous sommes devenus un petit groupe de joyeux troubadour, pas vraiment ami, nous étions des partenaires de rire ! A la mort de mon oncle... Il est venu me voir dans ma salle et a force de parler j'en suis tombée follement amoureuse ! Mais lui vivait en Savoie et allait se marier, avoir un enfant... Moi j'étais en Bretagne avec deux enfants hors mariage et des soucis par millions...

Une mauvaise époque de sa vie, la Bretagne bien que belle quand même.

Je suis partie le rejoindre sans rien lui dire bien entendu ! En route un brigand m'a attrapée et j'ai dû lui demander de l'aide, du coup il m'a héberger en Savoie chez lui... et bien entendu nous sommes tombés amoureux... Mais sa fiancée enceinte était au monastère depuis des mois ... Elle n'est jamais revenue et nous sommes devenus très proches, pour finir par nous marier et avoir deux belles petites filles... Ce n'est pas facile, l'amour... Mais je pense m'en sortir assez bien... j'espère en tout cas, nul ne peut savoir.

Dans un silence, la jeune femme sourit doucement et prit la main d'Eloin dans la sienne.

Merci ma soeur... vous êtes d'une écoute incroyable ! Et cela ma fait beaucoup de bien... J'espère un jour pouvoir vous aider, comme vous venez de le faire pour moi... Vraiment ! Mais je ne souhaite pas non plus vous dérangez trop long, je vais partir maintenant, mais avant... promettez-moi de venir me voir un de ses jours... nous avons cette fête à organiser ! Je vous enverrais un pigeon pour vous dire mes différentes idées sur le sujet.

Quand il faut remettre les pendules à l'heure...

Après avoir convoqué à sa manière le frère Horvy pour qu'il vienne la voir, Eloin s'en retourna à sa cellule, attrapant dans le couloir une chaise qui viendrait s'ajouter à son propre siège, placé près de la petite table accueillant divers parchemins, un livre des vertus et quelques ouvrages de médecine, ainsi qu'un bougeoir, un encrier et une plume.

Elle prit soin d'ouvrir le volet de bois qu'elle avoit elle-mesme fabriqué pour pouvoir jouïr d'une obscurité totale lorsqu'il luy falloit récupérer quelques heures de repos, laissant entrer la lumière aveuglante d'une journée certes bien fraische, mais ensoleillée.

Eloin acheva la préparation de son entretien avec le cistercien par un grand coup de balai dans sa cellule, ainsi qu'une élimination méticuleuse de toutes les toiles d'araignées qu'elle pu trouver.

Le ménage achevé, elle prit place sur sa chaise, se replongeant dans les derniers débats du traité OC-Berry et les évènements récents de la guerre entre le Berry et l'ADC, elle entama son attente...

Horvy reçut un message....un courrier qui aux premières lignes apparaissait être un courrier de convocation, mais qui après quelques lignes était clairement une Menace de Mort.

comment pourrait-il éviter le fromage et le grignotage ?


norf de norf, comme Horvy avait des frères en maine et que la dame était connu de son beau Frère l'Ambassadeur du Berry en maine et qu'il l'avais aussi quelques peu croisé a l'academie francaise en tant qu'ancien Copiste l'Exicographe il décida de lui faire un peu confiance....

Quelques minutes plus tard il était devant la cellule de son bourreau.

Horvy écouta la Soeur et ricana...avant de prendre la parole...

Les Lions de Juda ?
oui j'ai reçu le courrier de l'un de eux, a propos du Berry, juste avant la guerre ils m'ont expliqué qu'elle serait l'attitude de Rome, puis l'attitude de Paris.

J'ai ensuite plus d'un moi après reçu un second courrier pour me demander si la précédant courrier s'était avéré prophétique ou pas.

Inutile de préciser que la réponse était l'affirmative, bien que je ne me suis pas rabaissé a le leur dire...mais ne nous voilons pas la face, ils savent qu'ils avaient raisons......

J'ai reçut quelques proposition d'avenir auprès de eux, ils connaissent ma position en rapport des prostitués de Rome et me pensé capable de garnir leur rang.....mais c'est mal me connaitre que de croire que ma foy se justifie par l'agissement d'une poignée de cardinaux qui ont le séant aussi large que leur entré en enfer.

Comme je suis malgré mon extremisme un bon Aristotélicien j'ai choisit d'ignorer cette proposition.

Cela convient a dissiper les inquiétude du peureux et de son grandissime monseigneur Bardieu ?


n'empêche que je suis vèxé , Frère Roger a toujours était mesquin envers moi......mais de la a me soupsonner d'hérétisme j'en suis choqué, ceci est un motif de départ ma Soeur et j'ai fait des manigance fructueuse pour moins que ça.



Mes soucis envers les prélats ?
HUm hum hum......l'autres troubadour qui n'a de carmelingue que le nom, comment se nomme t'il déjà ?
a oui......Reahel ....bin lui déjà des les débuts , lorsque je faisait parvenir les prémices du conflit a la nonciature, il a montré une attitude anti-Georgepoilu,

vous savez comment sont la plupart des jeunes Clercs ? soif de pouvoir donc ils donne toujours raison a la personne la plus habilité a leur donner du galon ....

Ainsi l'attitude du carmelingue a la nonciature a desuite donner la ligne de conduite a suivre pour les jeunes Clercs qui ne comprennais pas la moitié de ce qui ce disait et ce sont permis des réflèxions...



ensuite il y'a l'autre Cardinal, Ivrel dont pour être honnette il faudrait lever le "L" de IVREL pour que son nom soit plus en rapport avec son attitude....

Elle c'est le 8° Prince-démons,elle représente le pêché du mensonge, fier de son peuple Auvergnat cette ivrogne a affirmer haut et fort pour faire la belle qu'elle frapperais en interdit les auvergnats si la trêve dominical serait violé......elle a était violé la trêve....mais elle c'est sa promesse qu'elle a violé car du moment que les ivrognats..heu..auvergnats ont commencé a faire des actes pas très Aristotélicien elle a plus trop montré sa figure.

Pour l'autre la....Aaron....pfffff, je l'apréciait, comme j'aprécait Frère Roger ou Ivrel.....mais il ma aussi déçu en comparaison de ce que je pensé de leur attitude..ca m'apprendra a vouloir croire les gens plus grand que ce qu'ils ne sont.

Je voulais participer aux négociations, je suis l'ambassadeur Apostolique du Berry, il est de mon devoir de veiller aux intéret Spirituel/temporel et donc de participer aux négociation afin de surveiller qu'aucune négociations et aucun engament pris en compte ne soit a l'encontre de notre église et de notre concordat , j'ai suivit le conflit depuis le début, je l'ai vécu de lintérieur.

Seulement j'ai trop de chose a me plaindre de l'ADC, trop de chose contre eux et que je suis actuellement entrain de faire monter a Rome avec monseigneur Bardieu.

Du coup l'ADC a dit a Aaron, " pas horvy" donc Aaron en bon toutou qu'il est a dit " pas horvy" ; car voyais vous l'ADC décide eux même de qui sont les Berrichons qui doivent négocier avec eux.....ils ont donc pris une Berrichones anti-georgepoilu dont la soeur est une auvergnate que l'ADC a fait placé sans légitimité (car pas berrichonnes) sur la mairie de Sancerre.

Et savait vous pourquoi ils veulent personnes d'autres de religieux que Aaron dans les négociations ?
Car Aaron rêve de renégocier le Concordat Royal et avoir son nom entrer un peu plus dans la postérité......et comme l'ADC est soutenu par les Royaliste , ils savent très bien que Aaron ne les contredira pas....

Aussi ma non-présence les feras faire en sorte que dans les négociations l'Eglise s'engagera a ne pas poursuivre les membres de l'ADC, comme Aaron est voué a leur cause cela sera un jeux d'enfants.....même si Aaron n'a apparement pas le pouvoir nécéssaire pour accepter une telle demande, sachez bien que A rome les choses peuvent disparaitre ou être très très très très lente quant y'a des arrangements dans les dossiers..


Enfin bref..... voila mon soucis avec Rome, comment voulez vous que je fasse respecter la religion en Berry quand ceux qui nous dirige protège ceux qui lui font du tord ?

j'irais voir chez moi et vous les ramenerais si je les ai encore.


Frère Roger m'a nommé a la Nonciature, sans même mon avis car ma candidature daté depuis plusieurs mois déjà et les choses avait changé, j'avais beaucoup d'occupation qui ne me permettais plus de gérer la nonciature , malgré tout je l'ai remercié, voyant que un Cistercien a ce poste pour Bourges lui tenez a Coeur j'ai décider de montrer ma bonne foy et mon engagement pour l'Abbaye en quitttant mes charges et ayant ainsi le temps libre nécésaire a raliser ce que Frère roger attendais de moi.
Hélas les portes de la Nonciature me sont resté fermé par l'Archevêque, ce a quoi frère Roger n'a jamais eu ne serait-ce que une minime réaction...

Resultat, je venez de démissioner de mes postes que j'aimais tant dans le but qu'il soit satisfait de moi et lui prouver ma loyauté, mais lui tout ce qu'il a fait c'est m'ignorer, allant même jusqu'a me fermer les accès de ces appartements privés (msn) lorsque j'avais d'urgence besoin de lui ......
Voila tel que je vois frère roger;
Un homme manipulateur qui n'hésite pas a vous donner des postes et charges lorsque il y trouve son interêt, mais vous ignorant lorsqu'il n'a plus besoin de vous.

Suite a ceci j'ai était en conflit avec l'Archevêque, j'ai était jugé par le chapitre, a mesure que je me défendais les avis et les propos de beaucoups de chapitrains rejoigné ma cause et comprennais mon désarrois...mais en voyant cela frère Roger a engeuler tout le monde, a était sévère avec ceux qui m'ont donné raison et a demandé un jugement attif.

Donc même auprès de mes frères il n'a pas voulu que je puisse me défendre, le jugement n'étais qu'une mise en scène ou le but était de me condamner suffisament lourdement pour ne pas que les franciscains de monseigneur verty intente un procès contre moi a ll'inquisition......

Vous allez dire que c'est pour me défendre^^ alors vous allez être surprise si je vous dit que le but de m'évitez un procès a l'inquisition était pour éviter que je me plaigne de verty qui me donné pas accès a la nonciature..

et vous savez pourquoi ? simplement car frère roger m'a nommé a la nonciature sans autorisation de l'Archevêque et ne voulais pas que ca lui retombe dessus.

et je ne vais pas parler des clés que l'on ma levé pendant plus d'un moi sans rien me dire, ou des postes que j'ai voulu a noirlac sans qu'on me les accordes ... peut être par peur que j'entre aux chapitre.....vu que je suis un mauvais exemple.




Bah vous en faite pas pour moi je leur ai dit en face hein.....d'ailleurs on veut ma peau a la Nonciature.....le Carmelingue a pas aprécié que je dise a Ivrel qu'elle n'est qu'un crotin dans un bas de soie.

et Marves a pas aimé que je dise mes quatres vérités en face....mais que voulez vous, les gens me prennent pour un idiot, veulent me faire avaler leur mensonges... alors moi je leur fait avaler mes vérites.



Ma présence en ces murs a toujours était une énigme pour moi, peut-être c'était pour suivre mes cours..peut-être par facilité car j'ai grandit juste en face (noirlac et farges-allichamps sont séparé par un pont, voir la carte du Berry), quoi qu'il en soit j'ai bien assez souvent tenter de montrer mon engagement pour ce lieu....mais bon.

Non je ne veut pas de verre d'eau, merci^^
je ne boit jamais sans manger^^ c'est pas bon pour ma santé....enfin je crois.

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Ma Soeur, je vous rappelle que vous m'avez vous même invité a parler et a ce que je vous dévoile "exactement" mon opinion sur les cardinaux ...et c'est vous même qui m'avait demandé d'être plus précis dans mes propos envers frère Roger....

Vous me reprocher de dire des choses que vous m'avez vous même demandé.

dans les couloirs horvy entendu une voix toussoter par trois fois...suivit d'un éternument , c'était le code entre Horvy et un jeune novice que le gros nommé affectueusement "le faufileur".....ce jeune était si petit et discret qu'il pouvait aller et venir ou bon lui semblait sans se faire voir....

Horvy s'excusa auprès de Soeur Eloin et alla voir "le faufileur" ...pour être dérangé c'est que cela devait être important.

puisque quelques seconde après Horvy re-rentra dans la cellue, laissant la porte ouverte car il allait ressortir desuite

Je suis bléssé de votre attitude et m'en retourne a mes occupations....Le Chapitre aura tout loisirs d'ouvrire des dossiers sur moi dans leurs salles et vous pourrez même dire que je me raproche des lions de juda !!!!

d'après mes sources ce dossier pour ne pas me nommer a remplacer mon nom de naissance avec lequel j'ai était baptisé par troix lettre X, tel la créature tapis dans l'ombre l'on ne veut point me nommer et l'on parle de moi..loin de moi...l'on discute de moi dans des endroits ou l'on sait que je ne pourrais pas m'exprimer.

ME FAIRE UNE TELLE REPUTATION A MOI !!!
AUPRES DU CHAPITRE !!!!!!!!!
ME MELER A DE TEL PERSONNE !!! LES LIONS !!!!!
COMME SI MON DEVOUEMENT N ETAIT PAS ASSEZ SIGNIFICATIF DU RESPECT QUE JE PORTE A NOTRE EGLISE !!!!!!!!!

puis horvy sentant que la colère le gagner préféra sortir rapidement pour aller en cellule préparer ses affaires et s'en retourner auprès du Conseil Ducal .....