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La Sainct Arnvald

Ysabeau
La bénédiction commençait. Ysabeau s'agenouilla, regardant le père Bardieu officier. Les trois éléments, feu, eau, pierre. Elle aimait ces symboles, qui lui rappelaient l'essentiel de la religion aristotélicienne.
Le brasier brûlant, l'eau rafraîchissante, la pierre solide...
Elle écoutait attentivement, recueillie, ne se laissant plus distraire.
Honoré.Saint_Cyr
Honoré qui s'était retiré pour s'adonner le temps nécessaire à une retraite méditative voire contemplative, arriva un peu en retard, il franchit discrètement les portes de l'église au moment ou le prélat donnait la bénédiction, il avança à pas de chats dans l'allée de gauche et par on ne sait quel miracle, il reconnut parmi les fidèles son pasteur d'ami le frère Ijarkor.

Le prêtre se faufila en s'excusant du dérangement et alla s'installer à côté de son honorable frère limousin...plus pour longtemps se dit le religieux, il lui fit un petit clin d'oeil et s'agenouilla...Honoré joignit les mains et récita à voix basse le crédo:


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Ensuite, le prêtre porta toute son attention à la cérémonie qui se poursuivait...
Marymetal
Mary ferma les yeux, et se confessa dans un murmure qui se mela aux autres... pour finalement former un Brouhaha pas possible. Mais tout le monde s'entendait, c'était déjà ça.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen


Puis elle entonna la crédo en coeur, avec le reste de l'assemblée, regardant l'autel principal devant eux.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Tout le monde se tut pour laisser les voix des choristes s'évader sous les voutes de l'abbatiale. Le chant mélodieux emplissait toute la salle. Pas un bruit pour les perturber, ils chantèrent à la gloire de Saint Arnvald merveilleusement. Soeur Sophie qui, apparement n'avait pas de grande aise avec le couplet, chanta tout de même d'une belle voix.. Peut être que l'ambiance complète reflétait sur leur représentation.

Mary s'agenouilla ensuite, afin de recevoir la bénédiction faite par le grand Prieur...
L'ecens commença a sentir très fort dans l'abbatiale... Mary n'avait jamais aimé cette odeur bien que bénéfique... Elle se mit à respirer par la bouche en essayant de ne pas faire de bruit... Et ne pas trop montrer ses dents. ^^'

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pygaer
Pygaer, comme souvent ces derniers temps, était arrivé en retard. Il vit de loin Titca qui l'avait vu entrer et qui lui désignait un siège près d'elle. Se faisant aussi discret que possible, il prit place tout en saluant les quelques personnes qu'il connaissait.

Comme tous les autres il récita les textes religieux qu'il avait appris.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


ensuite le crédo

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il attendit ensuite, les yeux fermés et le coeur lourd, la suite de l'office
Eracle
Le nonce apostolique de Provence, après avoir récité, lui aussi, la prière de confession et le crédo. Il apprécia les chants de la chorale, et eu, pendant la bénédiction, une pensée émue pour le recteur de l'Ordre Cistercien.

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Bardieu
Le frère Bardieu prit la parole pour stopper les crédo qui se multipliaient intempestivement, même après avoir fait la bénédiction. Il commença l'oraison.

Mes frères et mes soeurs, je vous remercie encore d'être venue si nombreux pour célébrer aujourd'hui la cession 1457 de la Saint Arnvald. Bénit soit il. Je vais maintenant procéder à la lecture du livre des vertus.

Le vieux moine ouvrit un grand livre très décoré et commença à lire d'une voie hésitante. Sa vue commençait apparemment à décliner avec l'âge. Bardieu choisit un passage fort joyeux pour la saint Arnvald, la fin du monde.

Ysupso à dit...

Citation:

La fin des temps II: Le château

Et c’est alors que l’horreur commença.

Le ciel s’assombrit, se chargeant de ténébreux nuages. Le tonnerre gronda, résonnant dans toutes les chaumières. Et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abris, mais la pluie ne cessa plus de tomber.

Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tout le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros, et venant s’abattre contre la côte.

Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre résonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot.

Alors, la neige se changea en grêle. Celle-ci était composée d’énormes grêlons gros comme une balle de soule et durs comme la pierre. Ils frappèrent de toutes leurs forces les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants, dans des cris déchirants d’appel à l’aide qui se perdirent dans le bruit du cataclysme.

Mais le calvaire sembla prendre fin lorsque la grêle diminua, puis s’arrêta. Petit à petit, les gens sortirent de leur modestes abris et nombre d’entre eux, hagards, se dirigèrent vers le château, afin de trouver des réponses à leurs questions. Le curé et le duc s’adressèrent alors à la foule. Mais le discours du seigneur temporel fut interrompu par l’effondrement de la tour, qui l’écrasa sans autre forme de procès.

En effet, la terre s’était mise à trembler. Et le malheureux élu s’était trouvé sous la trajectoire verticale de l’énorme monument. Les gens se mirent à courir afin de rejoindre à nouveau leurs abris. Mais les faibles maisonnées s’effondraient les unes après les autres. Les rues s’ouvraient, des crevasses s’ouvrirent, dévorant de leurs crocs de terre les infortunés qui se faisaient prendre dans leur terrible piège. Les murailles, déjà ébranlées par la grêle s’effondrèrent, apportant elles aussi leur lot de morts.

Toute la ville s’écroula ainsi peu à peu, laissant de nombreuses personnes aux prises avec la panique. Seule l’église avait survécu aux assauts des éléments déchaînés, le saint bâtiment semblant épargné par les éléments déchaînés. La terre s’arrêta de trembler et le calme se fit. Sans un mot, les survivants s’attroupèrent donc dans la maison du Très Haut. Le curé s’y trouvait. Il prêchait la repentance des fautes commises. Sa verve était d’or, mais on sentait dans sa voix l’angoisse que ses prières ne suffisent pas à les secourir. Mais tous écoutaient cependant le prêche du curé comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?
louis1er
Le prêche continua par la lecture d'un passage de l'apocalypse. Je fermais les yeux, entrant dans une méditation totale pour me retrouver au milieu du château, sur la terre qui tremblait, je comprenais alors la nécessité de faire le bien, de donner de l'amour, de permettre de manger à leur faim. Je priais simplement, le monde autour de moi avait disparue.

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Duc de Bielle
Bardieu
Bardieu souffla un instant, la longue lecture l'avait essoufflé. Il commença à traduire le texte.

Mes frères et sœurs, je ne pense pas qu'il faille commenter plus ce passage connue de l'assemblée. Il est connue des clercs car c'est un des plus remarquables du livre des vertus. Il est connue des nobles, car il s'agit du passage les concernant directement. Je n'en dirai rien d'autre, la parole étant suffisamment clair pour tous. Rappelons nous ici en priant la toute puissance de Dieu.

Bardieu reprit le livre des vertus pour lire l'hagiographie de Saint Arnvald.


Citation:

La vie du bienheureux Arnvald

Qui fut en religion prêtre de Sancerre, chanoine Berrichon, cardinal et nonce apostolique au service du Saint Père Nicolas V ; abbé de Noirlac & recteur de l'ordre Cistercien ainsi que Chevalier de grâce et haut-dignitaire de l'ordre hospitalier & confesseur privé de la lignée des Ducs du Berry

"Ce qui suit fut et c'estait la vérité. Comme il a esté prouvé par des témoins bien instruits qui donneroient la raison de leur science, ou parce qu'ils ayont vu ou parce qu'ils ayont entendu, et comme il est constant d'après la tradition et la réputation."

Son enracinement aristotélicien

Le pieux Arnvald, miroir des ecclésiastiques, ornement de son siècle, advocat et père des dissidents, des pauvres, veuves & orphelins, protecteur fidèle du duché de berry, nasquit à la ferme familiale des Robins, en la paroisse de Dalhem, dans la très aristotélicienne principauté épiscopale de Liege alors fief du Saint-Empire Germanique. Ses parents furent soigneux de l'élever, nommément sa Mère, Dame forte pieuse, laquelle avoit eu spéciale révélation de sa future Sainteté ; &, aussi tost qu'il eut passé ses premiers ans, le pourveurent d'un précepteur, lequel, en la maison paternelle, luy donna les premières impressions de la piété, & luy enseigna aussi les premiers rudimens des sciences, à quoy l'enfant se portoit de grande affection. Il fréquentoit les églises, écoutant attentivement le service divin, pendant lequel, il disoit ses Heures en Christos et Aristote & il les recitoit tous les jours sans y manquer.

Son édification juridique et théologique

Estant forcé de quitter contre son gré son village natal à cause d'une rude famine, le bienheureux Arnvald vagabondoit à travers tout le Royaume de France à la recherche de la bonne fortune et avec le Livre des vertus comme livre de chevet. Ayant déjà suffisamment estudoyé au Païs, son père, le voyant desireux de continuer ses études, le recommandoit à l'université de Paris, il s'habitua & s'adonna à l'étude de la logique & des arts; esquelles sciences il profita si bien, qu'il fut passé maistre és arts. Alors il changea de logis & alla entendre le Texte des Aristotéliques, la theologie & le droit canon. Ayant consommé son cours en ces sciences, il alla de Paris à Bourges en Berry où malgrè son jeune âge, il etudia en droit civil, sous le fameux Jurisconsulte maistre Volpone de Médicis, lequel depuis, pour ses merites, fut fait Premier pair et Grand Connétable de France. Ayant achevé son cours en Droit Civil, il entra aux services de son protecteur le duc du Berry Volpone qui en fit son grand justicier de l'honorable cour de justice Berrichonne chargée de rendre haute comme basse justice en ses fiefs. A cette espoque, il ousvrit une officine d'advocat du cabinet du dragon en sa bâtisse de Sancerre, ville auquelle il fut toujours fidèle à travers les années. Il frequenta les écolles d'un docte & pieux religieux de l'Ordre de S. François, frère Norv, Cardinal et archevêque de Narbonne sous lequel il ouït les livre des Sentences Aritotéliciennes & l'interpretation de la sainte escriture, enflammant sa volonté en l'amour de Dieu, à mesure que son beau jugement le luy faisoit connoitre, &, par la familiere frequentation qu'il avoit avec ce pere, qui estoit tenu en grande reputation, il conceut un saint mépris du monde et mais ne se resolut pas à le quitter tout à fait & mais décida de se ranger au service de Dieu et de l'Eglise; ce que longtemps auparavant il avoit projetté.

Son engagement au service de Dieu

Il print les Ordres de rang jusqu'à la Prestrise inclusivement grâce à son ordination en la cathédrale de Bourges célébrée par le cardinal Turambar, menant une vie sy sainte & si édificative, que le Duc Cardinal Evêque du Berry Volpone, en estant informé, l'apella prés de soy & pour son desvouement luy accorda l'annoblissement comme vicomte de Vierzon à charge pour luy de fonder en tant que père abbé une abbaye Cistercienne à Noirlac, charge qu'il exerçoit avec reputation de grande integrité. Le XV° siècle estant un désastre pour l'ordre Cistercien : guerre avec l'anglois, peste, pillage en règles & incurie. Les cinq abbayes rectrices de l'ordre cistercien Cîteaux, la Ferté, Pontigny, Clairvaux & Morimond disparaissèrent aussy l'une après l'autre dans le chaos du milieu du siècle. Le père Arnvald desvint alors l 'homme providentiel qui fit en tant que recteur la grandeur de l'ordre Cistercien dans une optique refondatrice et salvatrice.

Son appel à Rome

Estant informé de ses grands mérites & sa vie pieuse, le Très Saint Père le Pape Nicolas V l'appeloit à Rome au grand méscontentement de tous ceux qui le connoissoient en Berry. La population Berrichonne se cotisoit pour luy faire don d'un superbe coursier pour rejoindre la cité Romaine mais mais il le vendit dés Bourges & en donnoit l'argent aux pauvres, puis s'en vint à pied à Rome, bravant sur les routes par monts et par vaux brigands et froidure. Jugeant que Dieu le luy envoyoit pour le service de son Eglise, le Saint Père nosmma Arnvald cardinal. Sa confiance en lui grandissa tellement que Nicolas V décidoit d'en faire aussi son Nonce Apostolique chargé de s'assurer du renforcement des relations diplomatiques & fraternelles entre le Vatican & les régions épiscopales asfin d'apporter sa modeste contribution à l'essor de la Pax Aristoléli dans le royaume.

Sa conception de la justice

Toujours au service de la Maisnon ducale du Berry, il se comportoit en cét office de Premier Juge avec sy grande intégrité, qu'il ravissoit tout le monde en admiration de sa vertu, & remarqua-t'on que jamais il ne prononça Sentence, qu'on ne luy vist les larmes couler le long des jouës, faisant reflection sur soy-mesme & considerant qu'un jour il devoit luy-mesme estre jugé. Il tranchoyait les litiges avec adresse dans des jugements ciselés inspiré par l'immanente justice divine et son respect des lois humaines. Il taschoit à pacifier ceux qu'il voyoit en discorde, sur le point d'entrer en procés ; &, lors qu'il ne les pouvoit mettre d'accord, il assistoit ceux qui avoient le bon droit, specialement les pauvres qui n'avoient les moyens de poursuivre leur droit ; ausquels il fournissoit liberalement de l'argent pour leurs frais ; même poursuivoit les appellations des Sentences iniques & jugemens pervers donnez contr'eux ; jamais l'injustice il toléroit jamais l'illégitimité il supportoit ; toujours la vérité il défendaist contre vents et marées ! Même en toutes circonstances, jamais traitements de faveur il ne donnoit à la cour ; presférant condamner un ami tel l'éminent Franciscain Jarkov ou le Vicomte De Saissac Bouboule plustôt que de déroger à son idéal d'extrème intégrité et de justice divine. Il aquittoit des innocents qu'en sa conscience il croyoit avoir le bon droit. Et encore bien qu'il prist plus gayement en main la defense des miserables & pauvres gens, dénuez d'assistance & faveur, que des grands Seigneurs, & que mesme, en faveur de ceux-là, il faisoit décheoir ceux-cy de leurs prétentions, neantmoins jamais on ne s'est plaint qu'il ait donné jugement inique, ny entrepris la defense d'aucune cause qui ne fut bonne & juste.

Son service pour la prospérité du Royaume

Le régent de France lévan III ayant ouï son ardeur à célébrer la justice et son modéle de vie exemplaire se résoluoit de le prendre à son service en son conseil privé. Il élevoit donc le pieux Arnvald à la dignité de Pair du Royaume de France & le mandatoit en sa Cour d'Appel comme Premier Juge-Président afin de resformer les torts & les abus des juges féodaux de toute la France



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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?
aranwae
Voyant le Père Honoré, Aranwaë luy adressa un bref signe de teste lorsque leur regard se croisèrent puy reprit le cours de ses prièrent, tout à l'écoute du Prieur, le Frère Bardieu
Anthelme
Anthelme se joignit a la foule et entonna a son tour le credo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis il s'agenouilla sur le prie dieu, ecoutant le frere bardieu
Killdragon
Monseigneur Killdragon était arrivé en retard, il avait fallu désinstaller le campement et sécuriser le lieu Saint.Il était posté à l'entrée de l'édifice religieux. Il répéta la prière:

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Vint ensuite le credo qu'il répéta en choeur avec le reste de l'assistance:

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


L'aspirant Vidame de Bretagne reconnut dans la nombreuse assistance le Cardinal Clodeweck ainsi que Monseigneur Verty, il se réjouit également d'apercevoir d'autres visages qu'il connaissait bien.

Posté non loin du Premier Maréchal, il suivit la suite de la cérémonie avec beaucoup de ferveur.

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Titca
La jeune femme jetait parfois quelques coup d'oeil à la porte quand elle vis dans l'ombre de celui-ci son ami Pygaer, discrètement elle lui fit un petit signe de là main et l'invita à s'assoir près du petit groupe d'amis. Une fois celui-ci à sa hauteur elle posa une main sur son bras et sourit heureuse de le revoir, ne voulant pas couper le silence des lieux pour prendre de ses nouvelles, cela pouvait attendre la fin de la cérémonies.

Sa main retrouva sa place et Titca écouta Bardieu, lire le texte de la vie de Saint Arnvald, le même texte quelle étudiait en ce moment même lors de ses cours, souriante elle suivit le reste de la cérémonies dans le calme absolu.

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adalberic
Adal écoutait attentivement la vie de Saint Arnvald. Peu habitué aux hagiographies, il pretait une oreille plus qu'attentive et fut saisi par tout ce qu'un homme pouvait faire quand il se dévouait pour les autres. Il comprenanait mieux désormais pourquoi une jolie abbaye lui était dédiée.

Il s'apprêta à écouter la suite et vit que ses Frères étaient aussi attentifs que lui aux paroles du Père Bardieu.

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[
Raboude
Raboude était attent. Il ne connait pas le credo en français, donc quand on l'avait prononcé, il faisait le même, mais en néerlandais, en silence pour ne pas confondre ses voisins.

Après le Credo, il écoute la Hagiographie de St. Arnvald, et essaie de comprendre l'essence de chaque mot.
Sindanarie
Sindanarie, assise en fond de salle, énonça le credo, comme chacune des personnes présentes à la cérémonie, puis, écouta attentivement le père Bardieu, lire l'Hagiographie de St. Arnvald.

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