Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, ..., 19, 20, 21   >   >>

La Sainct Arnvald

Père Aaron
Un homme vêtu de pourpre, accompagné d’une femme vêtue de violet, arriva à Noirlac avec comment dire, un retard conséquent. Ils allaient devoir faire leur entrée devant tous, c’était bien malin, encore la faute de la violette qui avait passé un temps dingue à enfiler sa soutane, trop petite d’ailleurs, on voyait ses chaussette blanches par-dessous, comme les petite vieilles avec des botillions qui se promènent dans Compiègne.

Le prélat le plus éminent de deux, autant en vertus qu’en charge, poussa la porte, qui, comme si ses gonds avait été huilés jour et nuit depuis des lustres, s’ouvrit brusquement et avec une facilité déconcertante…

Il y avait une bonne brise à l’extérieur, et un vieux moines qui brûlait des feuilles mortes mouillés (malin le gars, il sait pas qu’on doit les laisser sécher ?) devant l’entrée de l’abbatiale faisait une fumée d’enfer, c’était le cas de le dire. Le vent poussa ce panache vers les deux prélats se tenant devant la porte ouverte, donnant l’impression à ces deux individus d’être deux anges descendus du ciel dans une lueur intense et voilée…

L’empourpré s’avança, lentement, et entonna…


Un beau jour, ou peut-être une nuit, à Noirlac, il s'était endormi, quand soudain, venant de l'abbatiale, et nimbé de lumière, surgit un aigle noir…
Zoélie
Elle se demandait encore si cet assemblage de couleurs, "Sa"pourpre et "Son" violet n'allait pas faire étinceler les yeux des assistants de retentissants bruissements de stupeur, lorsqu'elle se présenta, bras dessus, bras dessous, aux côtés du barbu nouveau.
Elle le regardait à la dérobée, songeant que son air de mal rasé lui allait fort bien. Elle gloussait, en son for intérieur, en imaginant la Berthe au Grand Pied qui risquait de ne pas apprécier le voyage à venir, tellement elle était soucieuse des vertus hygiéniques et des bains prolongés.

A son âge, évidemment ! songea-t-elle, in petto. Fi donc que de tout ceci !
Elle fit à ses côtés, son entrée au moment où retentissait quelques échos musicaux d'un air vif et entrainant...

Hum.. qu'est-ce donc que tout cette fumée ? Qui voit-on donc surgir sous les regards ébahis ?

A tout hasard, n'y voyant à peine qu'à la mesure d'un pied, trois pouces, elle s'avança, comme nimbée d'une auréole ...

_________________

Diocèse de Rodez - militante pour la réhabilitation du point virgule ;
Sophie_Ancee
Sophie n'en pouvait plus.
Le stress de la cérémonie, la princesse, prendre des forces pour faire son speech, l'aigle, bling le vitrail, Frere Roger !

Trop, trop ... et puis non, ça n'était pas encore assez. Voila que les archanges, nimbés de fumée étaient de la partie. Car ça ne pouvaient être que des archanges.

L'amitié Aristotélicienne avait fait son office : Babar avait lu l'apocalypse et voilà que les saints des premiers jours descendaient sur terre !

Puis, une voix puissante se mit à chanter.
Sophie, ne sachant pas pourquoi, inspirée par la mélodie, besoin de se dégourdir la langue, suivit et répondit sur le même tempo :


Lentement, Roger ouvrit les yeux,
Lentement, il sortit du coma.
Près de lui, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
Il vit Sjnoel.


Miracle, elle ne chantait pas faux !
Père Aaron
Aaron sortit doucement de la fumée épaisse et du contre-jour qui occultaient son visage… Il fit trois pas, écartant les jambes, s’appuyant sur elles en s’abaissant et tendant le bras vers l’avant en pointant du doigt, il fit parcouru l’assemblé en dessinant un demi-cercle… il reprit d’une voix caverneuse :

Il portaiiiiiiit, les couleurs teutoniiiiiques, et parlaiiiiiit, avec uNe voix graaaave. C'est alors, que l'abbé cisterciennnnnnn, retrouvant sa vigueur, se leva de sa couche.
Armoria
L'allégresse se faisait palpable. Elle se releva, emportée par l'enthousiasme, et ajouta sa pierre à l'édifice, ou plutôt sa voix au chant.

Ô, Très-Haut,
Tu l'as touché du doigt,
Tu le rends à ses frères, ici-bas.
C'est ainsi que Tu es reconnu
Ceux qui osent le nier
Oh, qu'ils soient pourfendus.

Les mains jointes au niveau de la poitrine, sur son Etoile d'Argent, elle était hors du temps, toute à son adoration, juste un coeur que faisait battre l'amour de son Créateur.
Sophie_Ancee
S'avançant devant l'autel, esquissant une légère glissade vers l'avant puis un tour sur elle même, emportée par la foule qui nous saoule, Sophie, dans un relâchement total, se donna totalement à son public ...


En ce jour, béniiiiiiit de tous les saints.
Le fameux, fondateur hol-lan-dais,
En héros, sur les terres cis-ter-ciennes,
Surgissant du passé,
Nous était revenu.
Zoélie
S'approchant du centre de la cérémonie, la jeune évêque baronne entr'apercut la grande maitresse de France qui se relevait de son pieux agenouillement.
Elle l'entendit entonner chant d'allégresse et se joignit, sans vergogne, en signe de partage et d'amitié.


"Mon Très Haut, O dis, écoute-nous.
Donnes nous, à vivre ta sagesse
Fais de nous, des constructeurs d'empires,
Au service uniquement de Toi,
dans notre immense foy."

Le balancement de la foule se faisait sentir ; tel le résonnement de la foule, telle la vague de la houle, pareil aux ovations de la soule...

_________________

Diocèse de Rodez - militante pour la réhabilitation du point virgule ;
Enosch
Enosch était resté en retrait, du a sa peur craintive des volatiles. Puis vint le choc, son bien aimé recteur (qu'il avait confié a Sophie, qui apparemment n'avait pas bien fait son boulot puisqu'il avait failli mourir) fit son apparition et Enosch manqua de faire une crise d'apoplexie. Mais ce n'était pas fini puisqu'après le discours du fringant Frère Roger, apparut dans un nuage de fumée les archanges. Magnifiques, splendides, empourprés et vertifère... Les douces et suaves voix avaient entonnés le chant, suivi de celle de sœur Sophie, puis de la si belle et douce armoria ET Enosch se sentit poussé lui aussi par une force mystique. De sa bouche ouverte, des sons se mirent à sortir et Enosch entonna le couplet suivant du chant mystique.

Citation:
Comme avant, dans ta vie cistercienne,
Comme avant, chez tes freres teutoniques,
Comme avant, en la cure de Leiden,
Être faiseur de joies
Montres nous des merveilles."



_________________
METEORITE
Meteorite tentait désespérément de se concentrer sur la cérémonie....de drôles de phénomènes s'enchainaient tour à tour.

Cet aigle noir venant fracasser les vitraux pour venir faire son petit survol et repartir.

Le frère Roger qui revenait soudainement d'un comas profond.

Et maintenant deux personnages à peine visibles et cachées par une épaisse fumée blanchâtre faisant leur entrée.

Restait à savoir ce qui allait suivre......

Il regardait le Grand Maistre qui semblait quelque-peu nerveux ainsi que ses frères tout aussi ébahis que lui!

_________________
anguillerusee
porté par la merveilleuse ambiance de cette cérémonie, il lui vint à l'esprit un quatrain rimé par son cousin mickelig le troubadour

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

Sophie_Ancee
Dans un décrescendo maîtrisé, chuchotant presque sur la finale, en larmes et en sueur, Sophie termina ce qui resterait pour toujours un moment de grâce gravé en son coeur :


L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
Repartit, pour regagner le ciel.
Et toujours, au paradis solaire
Sur ses Frères et ses Soeurs,
Il veille sur nos vies.
ptitmec13
Ptit sursauta en entendant le bruit du fracas des vitraux. Reflex aidant, elle chercha son épée qu'elle n'avait point. Voyant le Grand Maistre faire de même elle esquissa un sourire.

Un homme qui apparement n'était autre que le Frère Roger entra et beaucoup crièrent au miracle.

Elle regarda ses frères, tout aussi ebahis qu'elle.

Un chant maintenant, les paroles s'enchainaient chacun donnant son couplet. Ptit en était sure, cette chanson resterait dans les anales...

_________________
Raboude
Raboude did notice frereroger when he entered again. Wasn't he ill? Then, he began to speak. Raboude absorbed every word of him. Did he really say Sjnoel? Did... Then a song began, that spoke about the miracle of Sjnoel... He didn't doubt it was possible, Sjnoel was the example of faith in Holland, and had already performed a miracle. But a second one? It was unbelievable.

His heart rejoiced. A miracle! A second miracle of Sjnoel! He memorised every word of the song, later he would have to write it down and translate it...


[Je m'excuse, c'est beaucoup plus facile pour moi d'écrire quelque chose en anglais.]
gustave
Le Wärter Gustavev arriva tant bien que mal certes en retard mais ayant essuyé un terrible orage durant son voyage ,ayant été contraint de se réfugier dans un abri pour attendre une accalmie ,il arriva ,ses vestures et sa cape teutonique gorgés d'eau ,il s'installa discrètement salua les nombreuses personnes qu'il connaissait puis se contenta de prendre cette cérémonie au stade ou elle était.

_________________
Aldebbarant
Aldebbarant réfléchissait à l'apocalypse et se disait qu'il ferait vérifier les remparts de son château pour savoir si celui si serait un refuge en cas d'apocalypse, et surtout sa chapelle. Quand l'oiseau frappa le vitrail, que frère Roger fit son apparition et que le chant monta en l'abbaye Il y alla alors de son petit couplet donné par sa voix puissante de ténor basse.

Une tenue, couleur de la nuit,
Une voix, ou peut-être un rubis
J'avais peur, il m'a rendu l'espoir
L'oiseau nous a laissé
Seuls avec Frère Roger.

_________________

"La gloire s'acquiert en faisant ce qui mérite d'être écrit, et en écrivant ce qui mérite d'être lu" Pline l'Ancien
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, ..., 19, 20, 21   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)