Mariage de Kro et Diia

[ 21 mai 1457 ]

Ellya étouffa un bâillement. Elle s'était endormie dans le jardin.

Que faisais-je là-bas...

Ses pas la portèrent vers l'abbatiale sans qu'elle y prête attention. Regard vers le lieu sombre et vide.

%@#"! (= Iesu Christos) Les fleurs! Le mariage!

La panique. Depuis combien de temps rêvassait-elle? Où étaient-ils tous?

La nonne courut vers les cloches et sauta, et tira, de toutes ses forces sur la corde afin de faire le plus de bruit possible.

C'est l'heure, c'est l'heure!

Elle manqua de s'étaler au sol à cause d'un banc qui trainait par là - dans l'abbatiale, oui - alors qu'elle se dirigeait de nouveau vers le potager pour les fleurs.

Fleurs trouvées, Ellya retourna au pas de course vers l'abbatiale. Les cloches avaient rempli leur rôle, les retraitant arrivaient. Pour son plus grand soulagement.

La jeune nonne se mit à chercher Diia des yeux afin de lui remettre le bouquet mais ne la vit nul part. Elle commençait à se dire qu'elle aurait plus de chance de trouver la future mariée à Confess' quand elle tomba nez à nez avec La Fiole.

Encombrée par les végétaux, elle ne vit pas de prime abord la tenue de la gitane et ne réalisa vraiment la présence de cette dernière qu'en sentant son souffle sur son oreille.

Air chaud et intime qui se balada sur son lobe, caressant furtivement sa joue qui se colorait au rythme des paroles de sa sœur.

Son cœur se mit à battre. Vite. Trop vite. Elle mit cela sur le compte de son innocence quant aux choses de l'amour et aux choses de " la paillasse ". Il est vrai qu'elle avait toujours la même réaction physiologique quand quelqu'un abordait un tel sujet.

Et donc, comme d'habitude dans ces moments-là, elle prit un petit air outré assorti d'un "Ooh! Safranne! ".

Et c'est à ce moment qu'elle comprit réellement les paroles de la sœur. Baladant son regard de haut en bas, rougissant de plus belle, elle découvrit les formes - ma foi plus que généreuses - de la confessoeur.

Et, peut-être est-ce à cause de la fatigue, peut-être à cause de son réveil brutal, ou encore peut-être à cause de sa surprise...toujours est-il qu'au lieu de renvoyer illico presto la jeune femme dans sa cellule se changer, elle laissa ses yeux se poser sur le corps de la bohémienne et en admirer les courbes...

Les cloches retentissaient a tout va, son pas se faisait plus vif…
Le froissement des jupons de sa robe de mariée s’accordait à sa marche précipitée dans les couloirs. Aradiia voyait ce jour depuis déjà si longtemps, que rien ni personne qu’elle pourrait croiser dans l’abbaye puisse changer le cours de cette journée tant souhaitée.
*Voila nous y sommes enfin ! Je vais être la femme de Kro ! *

Les yeux dans le vague un instant, le cœur s’accéléra puis un sourire tinta ses lèvres, elle pensait encore et toujours à lui…

La jeune femme arriva légèrement essoufflée devant les portes de l’abbatiale, un rayon de soleil balayait les dalles de l’entrée. Un coup de vent apporta comme une caresse des senteurs fleuries, elle l’huma avec délice. Un mélange de glycines et de lilas fut la dominance fragile qui vient lui chatouiller les narines.

Diia passa la porte quand son regard se porta directement sur Ellya qu’elle rejoignit rapidement. Sa chère marraine était accompagnée de deux sœurs visiblement habituées des lieux, elle les salua en inclinant la tête, s’attardant sur l’accoutrement étrangement équivoque de l’une d’elles. Elle regarda quelques secondes la jeune femme en fronçant légèrement les sourcils, avant de s’adresser aux soeurs avec un sourire timide.

Bonjour mes sœurs, je suis Aradiia la promise de votre protecteur messire Kronembourg, nous désirons nous unirent dans cette si belle église en votre compagnie, j’espère !

Elle prie un temps d’hésitation, puis s’approchant d’Ellya elle lui chuchota.

Tu as vu ce matin, mon kro ?

[ Dans le couloir ]



Mon Dieu, c'était épouvantable. Jamais il ne saurait faire face après ce qui venait de se passer.

Diia... le couloir où elle lui avait fait si mal sans raison ... la douleur, l'atroce douleur qui le torturait à l'entrejambes... l'indigestion de navets engloutis la veille, le mal de crâne qui ne le quittait plus depuis des jours.
Le témoin manchot décédé, l'obligation de faire des courbettes devant Enosch, les gifles qu'il avait reçu récemment pour avoir tenu des propos misogynes en taverne.... Un cauchemar total.

Et ces cloches qui n'arrêtaient pas de sonner, et le Kro qui n'osait pas entrer à l'intérieur de l'Abbatiale. Paralysé de peur et de douleur il avait presque envie de se sauver plutôt que de faire son entrée en tenant ses parties intimes à deux mains, recroquevillé sur lui-même dans une démarche tordue.

Bon sang, mais quelle mouche avait piqué Diia ?
Elle avait sûrement cru bien faire en lui empoignant son intimité de la sorte. Elle si jeune, elle qui ne connaissait rien à la vie. Si jeune, si jeune, peut-être même trop jeune !
Dos au mur du couloir menant à l'abbatiale, Kro réfléchit tout à coup.
Il fallait qu'il médite une dernière fois dans un endroit calme et apaisant en attendant que la douleur se passe. Perplexe, il prit la direction des latrines d'un pas titubant.

Je venais d'arriver dans cette sublime abbaye...
Tout ici fait rêver !!
je m'installe au fond, heureuse d'être présente pour célébrer ce marriage !

Et sans refouler des rêves de moi et Fred ici, bientôt...

[Le Jardin des Délices]

Couchée sur le ventre, coudes à terre (non nuage en fait), joues dans les mains et pieds relevés en éventail à l'arrière, Kama vient jeter un oeil dans le monde des vivants

La Sicaire est devenue grasse pulpeuse comme un ti cochon de lait grâce à l'abondance de mets exquis et l'absence d'activité. Faut dire que vivante, elle se dépensait, notamment les derniers temps dans l'Armée du Salut, armée Républicaine dans laquelle elle était chef de lance et recruteuse pour le Lion de Juda, à Pontarlier. Sans parler des heures passées à s'envoyer en l'air avec son Tendre, Aileron.

Tout en mangeant un bon morceau de fromage du coeur de la meule Hélvète, Kama se dit qu'elle irait bien prendre des nouvelles du moinillon taupinard..comment qu'il s'appelle déjà..ah oui, Enosch.

Léger remuement du bout du nez, et téléportation immédiate à Noirlac. C'est bien la vie de Jardinère Délicieuse..y'a pas à dire. Ca vaut le coup de se battre pour la Vray Foy Réformée dans sa vie.

Et là à Noirlac..SURPRISE

Kronembourg..le Kronembourg ..qui se marie.

Kama a une reminiscence de souvenirs agréables en observant l'homme. Kro..rares sont les hommes qui ont fait frémir la feu Sicaire, et l'espace d'un instant, d'une parenthèse, d'un laisser aller ou...quoi d'autres? Son coeur avait chaviré pour ce bourrin. Allez comprendre l'alchimie et la volonté du Très Haut parfois.

Au Jardin des Délices, on ne peut être que heureux, et il n'y a ni remord, ni regret. On regarde sa vie avec détachement, considérant que le tout constitue une âme, et que la vie a été belle.De plus, dans ce même Jardin des Délices, les âmes pures adorent s'amuser. Kama a soudain son sourire mutin angélique qui apparaît …

Aujourd'hui, c'est fête ! Et pour commencer, y'a pas de mariage heureux si il n'est pas pluvieux il paraît.

Sur la route où Enosch voyage et au dessus du l'abbaye, le ciel s'assombrit, et une pluie battante débute. Peu à peu...des vents violents se lèvent.

Apprenant qu' enfin, le mariage de Dia et de son futur barbu allait commencer, Rosy et Piesek chevauchèrent le baudet. Le chemin était long pour atteindre Noilac et la pauvre bête avait de la peine à avancer. C'est alors que lui vint une idée. Descendant de l'animal, Rosy rechercha un morceau de branche d'au moins un mètre de long, sortie de sa besace un bout de laine qu'elle accrocha à la pointe du bois. Puis enfin, l'une des carottes apportés au cas où son bicounet aurai eu un petit creux pendant le voyage. La canne à pêche improvisée fini, la damoiselle regrimpa et l'utilisa comme attrape cou.... A la vue du légume, le bestiau bava d'envie de pouvoir le déguster à toutes les sauces possibles. Il se mit à galopper tel un Pégase qui prend son envol. En moins de temps qu'il ne fallait, le petit couple était à la porte de l'abbaye. Piesek enmenna le bourrin à l'écurie.

Ils rentrairent dans la chapelle où devait se dérouler la cérémonie. Bridg était déjà arrivé, ainsi que Dzerva. Ils les rejoingnirent et les bisouillèrent, s'installant à leurs cotés.

nono etais tellement pris par son travail a la mairie qu'il en ariva en retard au mariage de kro et de diia

il se faufilla et alla s'asseoir pres de rosy at piesiek et les autres blayais qui etais venu

il les salua au passage a attendi la suite de la ceremonie


ouffffff apperement tout le monde n'est pas arriver

Citrine s'était préparée pour cette belle journée qu'elle attendait depuis longtemps : le mariage de Son ami Kro et de sa belle Aradiia qui lui avait demandé d'être son témoin... Citrine en était si fière.... Elle enfourcha son cheval et se dirigea à l'abbaye de Noirlac qu'elle connaissait bien.....Les souvenirs commencaient à lui remonter avec quelques sentiments de regret...mais la vie continue se dit-elle et elle poursuivra son chemin sans oublié ses amis de Blaye.
Elle arriva aux grilles de l'abbaye demanda que l'on mette son cheval à l'écurie et qu'on lui donne eau et foin pour sa couche...

''tenez mon brave voici quelques écus pour que vous puissiez prendre soin de mon cheval ... la route a été longue...""

Puis elle demanda qu'on l'accompagne à l'endroit de la cérémonie du mariage...
Elle vit tout le monde les saluat et alla s'assoir sur les premiers bancs pour ne pas être trop loin de Aradiia....
Elle était ravissante rayonnante et Kro un peu trop nerveux... elle lui lança un petit clin d'oeil en guise d'amitié...

Citrine attendit le début de la cérémonie....

La mariée ne pipait mot. Silence de mort qui s'établissait entre toutes les personnes réunies, ponctué uniquement de quelques " Le bon jour " des invités.

Pesant, ô combien pesant silence. Ellya attrapa vivement sa filleule par le bras et, d'un geste d'excuse, l'éloigna des quelques autres sœurs.

On va faire un petit tour dehors avant la cérémonie, Diia?

Le temps que les autres convives fassent leur apparition.
Le temps que les carillons résonnent et que l'organa se fasse entendre.
Le temps pour Ellya d'être sûre que tout allait bien.

Quelques pas, puis d'autres. La future mariée restait coite.

Les deux jeunes femmes marchaient donc en silence. Le même silence de mort que dans l'abbatiale. Peu plaisant. Effrayant. Elles virent alors une autre femme.

Par Aristote, je me souviens d'elle!

Oh oui, comme elle se souvenait de cette jeune femme, mise sous un abri quelques jours...quelques semaines auparavant.

Ma pauvre dame, dit la jeune nonne à la damoiselle en se précipitant sur elle, Mille excuses, mille pardons!

A genoux, l'Ellya, morte de honte, se mit à répéter très vite de longues tirades de prières.

Ploc

Relevant doucement la tête, espérant voir dans cette goutte rafraichissante le pardon du Très-Haut, la sœur remarqua alors le temps assombri, les nuages grondant.

Nous devrions...

A peine allait-elle proposer l'ingénieuse idée de rentrer à pas de course dans le bâtiment que la pluie se mit à battre de toutes ses forces sur Noirlac, réduisant à l'état de chiffon trempé les tenues des trois femmes.

Rosy, qui attendait le début de la cérémonie, ne tenait plus en place. Tenant la main de Piesek, elle regardait autour d'elle. C'est alors qu'elle vit Kiwi à la porte attrée d'une drole de façon. Rosy chuchotta à son amoureux qu'elle revenait au plus vite et rejoignie Kiwi en la fesant sortir.
Au dehors de la chapelle, Rosy prit son amie dans les bras.

Comment te sens tu ma belle ? Je me fais du soucie pour toi et les bébés. C'est pas sérieux ça... Allez, viens avec moi... On va te trouver une tenue descente pour le mariage.

Comme Rosy avait enmené quelques tenues avec elle, elle les montra à Kiwi lui demandant d'en choisir une. Après mure réflètion, la lieutenant fit son choix. Rosy sortie une anguille et du fils et se mit à l'ouvrage afin d'ajuster la robe à la future maman.

Ne bouge surtout pas ma grande ! Je ne voudrais surtout pas te piquer.

Rosy élargit la partie abdominale de la robe, avec quelques tissus, et la donna à Kiwi pour qu'elle enfille. Elle était fière de son ouvra en voyant le ventre bien rebondit.
Elles se rendirent toutes 2 à la chapelle, reprenant sa place en poussant un peu pour que Kiwi se sente à l'aise.

Elle lui chuchotta : je préfère t'avoir sous les yeux au cas où... tu es à terme maintenant.

Rosy avait vu Kiwi, qui ne se sentait pas a son aise pour une fois dans l'abbaye, elle sentait pas bon du tout.
De plus, elle serait prête à accoucher à un moment où un autre, Rosy s'approcha de Kiwi et lui demanda comme elle allait.

Bien un peu mal à l'aise et sur le point d'accoucher un moment où un autre et puis tu as vu ma tenue, je viens du chant de bataille, et je n'ai point eu le temps de me changer.

C'est alors que Rosy lui montra plein de robes, la lieutenant fit son choix et prit la robe violette, elles allèrent dans les vestiaire et Rosy l'aida à lui enfilé sa robe.

Kiwi se regarda dans le miroir, on voyait son ventre, bien rond, elle sourit et se mit à pleurer dans les bras de Rosy.

Elle lui chuchota...

Merci Rosy t'u m'a encore sauvée sur ce coup là !


Une fois les émotions passé, les deux blayaises, s'assirent avec les copains de bistrot (blayais/blayaises).
Kiwi avait retrouvé le sourire sous l'oeil attentionné de son amie Rosy, prête à la faire accouché si il le fallait, mais la future maman savait que ce serai pas pour aujourd'hui.




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Le plus difficile, c'était certainement d'entrer.

Voici tellement de semaines, de mois même que Kro attendait cette journée qu'aujourd'hui face au fait accompli, il ne savait plus s'il devait pénétrer le premier dans l'abbatiale, s'il devait se tenir bien droit ou rester à marcher comme une écrevisse, attendre Enosch dans un endroit précis ou même acheter un bouquet de fleurs sur le marché de Blaye ; en somme Kro était autant perdu qu'intimidé.

Il s'était pris une bonne saucée en revenant des latrines , le vent violent qui s'était levé d'un coup avait ébourriffé sa tignasse qu'il avait mis un temps fou à essayer de dompter tôt le matin.

Mais le principal, c'était que le barbu soit entouré de ses amis, anciens comme nouveaux, afin de pouvoir enfin s'unir à celle qu'il aimait par dessus tout.
En pénétrant dans l'abbatiale d'un pas tremblant, il s'aperçut que les personnes les plus importantes qu'il avait cottoyé durant sa vie étaient presque toutes réunies. Certains visiteurs imprévus s'étaient même assis de façon bien opportune sur les bancs presque remplis. En les regardant tous Kro sentit ses jambres trembler plus fort encore.

Il posa les yeux sur dame Eloin afin de se donner le courage d'avancer jusque l'Autel. Le grand moment était arrivait enfin. Il s'aperçut tout en marchant à travers les rangées que la bohémienne Lafiole s'était placée non loin de l'intendante et aussitôt, la vive douleur qu'il éprouvait à l'entrejambes et qui avait presque disparu, le relança violemment.
Son visage s'empourpra mais il parvint à son but sans abreuver l'assemblée du gémissement qui lui tordait la machoire.

La lumière, regarder la lumière qui filtrait de plus en plus difficilement à travers les vitres de la grande abbatiale.
Ne surtout pas regarder la foule.
Attendre Diia, attendre la princesse de ses rêves qui sûrement arriverait d'un moment à l'autre.
Attendre qu'enfin sa vraie lumière apparaisse.

Jetant des pétales de roses devant les pas du grands prieur, Sophie, courbée en deux commencait à avoir mal au dos.
C'est que le chemin était long entre le bureau du grand prieur et l'abbatiale St Bernard.

Mais bon, il fallait bien qu'elle se fasse pardonner pour la barbe brûlée du formidable Babar...

Profitant de la petite prière monseigneuriale, elle en profita pour s'éclipser discrètement, telle l'ombre sombre dans la nuit noire nuageuse et sans lune.

Décidément, le mariage du soldat s'annonçait sympathique.

Quel horrible silence monacal. Le Kro en perdait peu à peu toutes ses couleurs.
Que se passait-il ?
Pourquoi est-ce que l'assemblée retenait son souffle de la sorte ? Mis à part Kiwi qui gigotait sur son banc aux côtés de Rosy, plus personne ne pipait mot. Le futur marié sentait de lourds regards peser sur lui.
Effrayé il lança un regard désespéré vers dame Eloin.

Où était Diia, avait-elle changé d'avis ?
Oui, c'était sûrement cela . Après l'épisode du couloir sa dulcinée était sûrement partie courir se réfugier auprès de sa marraine puisque Ellya n'était pas là non plus. Qui sait quel genre d'horreurs était-elle en train de lui rapporter.
Dame Eloin devait savoir. Elle savait toujours tout.

L'arrivée de Baba du Grand Prieur précédé de Soeur Sophie et ses pétales l'aurait fait mourir de rires en temps ordinaire mais là, comme tout le monde semblait paralysé, le futur marié sentait son sang se glacer peu à peu.


Sûr qu'elle ne voulait plus, sûr qu'elle ne voulait plus.

... Donc, comme Ellya souhaitait proposer l'idée ingénieuse de retourner vers l'abbatiale avant qu'elles - c'est à dire la nonne, la mariée et l'invitée - ne se prennent l'averse, elle continua, têtue, dans sa lancée.

Bien évidemment, si la mariée n'arrivait pas à l'heure à son mariage, cela ferait scandale. Et, ô grand jamais, la jeune fille n'aurait désiré une telle chose.

... rentrer?

Elle les regarda d'un air entendu, et toutes trois filèrent vers l'abbatiale. Tant pis si Diia ne pouvait se sécher, il était trop tard.

Discrètement, Ellya s'engouffra dans la salle, afin de se trouver une bonne place pour la cérémonie. Avant de se poser une question cruciale: qui emmenait sa filleule à l'autel?

Réprimant un frisson de froid, elle fit donc marche arrière afin de poser la question à la future mariée qui se trouvait maintenant derrière les portes du Saint lieu.

Le jour tant attendu, l’instant de tous ses rêves retentissait dans toute l’abbaye.
La mariée trépignait d’impatience derrière les portes secouant délicatement sa robe, arrangeant sa coiffure et se séchant comme elle le pouvait.

Sa marraine Ellya s’approcha d’elle pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille, ce qui eu don de faire blêmir immédiatement la jeune femme. Aradiia regardant autour d’elle paniquée, haussa doucement les épaules en guise de réponse en se mordant la lèvre, puis s’approcha d’elle lui murmura.

Je ne sais pas Ellya, pourquoi ne me conduis tu pas toi ? Nous n’avons plus de temps, Sœur Eloin et les invités doivent s’impatienter…
Allons y, s’il te plait c’est terrible cette attente !

Son vœu fut entendu et les deux jeunes femmes entrèrent, d’un pas lent à l’unisson, ce qui eu pour résultat de faire palpiter le cœur de la mariée violement dans sa poitrine.

Après avoir parcouru les premiers rangs au coté d’Ellya, Aradiia sourit largement de droite à gauche à ses amis présents. Mais, Elle s’arrêta net abandonnant Ellya pour chercher son fiancé du regard…
* Mais …Mais… Il n’est même pas là ! *

Dans un soupire retentissant son regard s’assombrie, ses doigts se crispèrent sur le bouquet, laissant échapper quelques pétales sur les dalles. Une chaleur l’envahie et monta colorer ses joues. Dans tout son émoi la mariée constata furieuse, l’absence de son promis.

D’un mouvement sec, elle tourna les talons et dans une démarche décidée qui fit contraste avec celle de son entrée, elle sortit bruyament de l’abbatiale.

Elle commençait à s'assoupir tout était tellement calme, peut être même trop calme, mais voilà on fait comment dans un mariage elle était venue dans un .. ou deux voir même trois baptême. mais c' était la première fois qu'elle assistait à un mariage.

En entendant les portes de l'abbatial se ré ouvrir ^^, elle regarda dans cette direction.
Enfin un mouvement qui s'apparentait à celui qu'elle pensait être le début de la cérémonie de mariage.
Enfin Diia radieuse fit son entrée et marchait d'un pas solennel vers l'autel,
Puis geste inattendu, changement radical, et pétales qui virevoltaient pour finir sur les dalles!!

Bridgess regarda s'éloigner Aradiia, qui semblait être vraiment en colère cette fois.
Les questions se bousculaient dans sa tête.

*Est ce que Kro lui a demande de chanter,? Est ce qu'elle avait change d'idée? Est ce que ....? *
*Mais... il est ou encore le futur époux, A t il lui aussi changer d'idée?*

Et Kiwi qui semblait elle aussi se poser des questions,

Arff voila que Bridgess commença par avoir faim, le temps avait bien vite passe, mais son estomac ne la trompait pas, c'était déjà un bon moment qu'ils étaient tous là dans l'attente.
Elle avait entendu parler de mariage qui durait très longtemps, mais elle ne s'était jamais imaginée aussi longtemps.

Ayant vue une petite place près de Kiwi et la voyant chuchoter à Rosy et Citrine,
Bridg décida d'aller s'assoir à leurs cotés, bien elle est encore curieuse, et a aussi envie de savoir si tout ça fait partie de la cérémonie ou si il y a un truc qu'elle ne comprend pas ^^.
Au passage elle ramassa quelques pétales et une marguerite tombé du bouquet.

-Coucou tout le monde, vous savez si tous les mariages sont comme celui ci?
-J'ai une faim de loup moi, pas vous?

Levant les yeux vers le ciel. Sourire incertain, puis regardant sa besace, elle l'agita pour la montrer à ses amis, elle commença à fouiller et en sortie du bon nougat.. ,,,bah vi maintenant elle en a toujours sur elle alors ici aussi.^^ et tous savaient combien Bridg en était friande.

-Un morceau pour tout le monde en attendant de savoir la suite?

Bridgess en pris un bon bout et tendit les autres morceaux à ses amies.

C'estoit à n'y plus rien comprendre, cette cérémonie... Elle qui se cru un moment en retard lorsqu'elle oya sonner les cloches du fond de son lit se retrouvait maintenant à attendre le bon vouloir de deux promis qui sembloient se fuir plus qu'ils ne se cherchaient.
Ces deux-là avoient toujours faict rire la jeune mère, tellement ils estoient empotés. Elle se rappeloit fort bien d'une certaine discussion qu'elle avoit eu avec le prévost dans la cellule d'iceluy, à propos de la manière dont pouvoit bien s'y prendre un homme pour procréer... Elle estoit tombée des nues, ce jour-là, se retrouvant dans la chambrée d'un homme pour luy expliquer comment pratiquer l'acte de chair, en plein coeur d'une abbaye ! Longtemps elle en avoit rit sous cape, dans sa propre cellule, en repensant à cette fameuse discussion. Mais jamais elle n'avoit vendu la mèche à quiconque, gardant tel un secret ce qui estoit pour elle une sorte de confession du protecteur barbu de Noirlac.

Elle s'apprestoit à partir à la recherche des deux protagonistes de ce moment crucial lorsqu'elle les vict revenir main dans la main, visiblement décidés à passer à l’acte religieux. Enfin, Aradiia semblait bien plus décidé que son prévost de promis, à voir la façon dont elle l’entraisnoit vers l’autel en le tirant régulièrement par le coude.
Retenant un sourire amusé en les voyant ainsi arriver au moment ou les invités commençaient à se lasser d’attendre, Eloin s’approcha d’eux lorsqu’ils furent devant l’autel, et entama la cérémonie avant que l’un ou l’aultre ne change -encore- d’avis.

Nous sommes réunis ce jour en nostre belle abbatiale pour célébrer le mariage du sieur Kronembourg, prévost et protecteur de nostre abbaye, à damoiselle Aradiia.

Je tiens tout d’abord à remercier tous ceux qui ont bien voulu se déplacer pour accompagner ces deux jeunes gens dans cette étape très importante dans la vie d’un croyant.

Nous allons commencer cette cérémonie par la confession, et je vous invite tous à confier silencieusement, en cet instant, vos fautes au Très Hault. La confesseure Safranne LaFiole sera heureuse de vous recevoir au confessionnal si vous souhaiteriez une confession plus… intime avec nostre Seigneur !



Laissant planer un léger instant de silence dans le lieu de prières, elle reprit ensuite la parole, une fois certaine d‘avoir l‘attention de tout un chacun.

Nous voici donc rassemblés dans la maison de Dieu, pour unir ces deux jeunes gens qui ont choisi ensemble de fonder un foyer.
En ce moment décisif de leur vie, nous voulons les soutenir et les entourer non seulement de nostre amour ou de nostre fraternité, mais aussi de nostre prière fraternelle.
Avec eux nous allons d'abord écouter la Parole que Dieu nous adresse aujourd'hui.
Ensuite, avec toute l'Église et par l'intermédiaire de Jeshua Christos, supplions Dieu, nostre Père, et Aristote, nostre second prophète, d'accueillir, de bénir et d'unir ces futurs époux.

Enosch ouvrit grand les portes et traversa rapidement l'allée afin de rejoindre les mariés. Il fit un beau sourire de devot à soeur Eloin, joignant les deux main pour montrer qu'il participait a la confession commune tout en recitant le credo. Puis il se pencha vers l'oreille de kro et lui murmura, d'un sourire coincé:


-Heu c'est bien moi le temoin ?

Sindan arriva en tout essoufle au mariage de kro et diia apres avoir couru dans l'abbaye comme un demeure pour essaye de ne pas arrivez en retard, ce qui a reussi d'ailleur. Il alla se place a cote de kiwi et attendit que la ceremonie commence.

Rosy avait grandement faim depuis le temps que tous le monde avait enfin attendu le début de la cérémonie. Bridg venant à ses cotés, elle distribua son fameux nougat. hummmm

Le ventre de la damoiselle gargouillait et engloutit aussitot le bout de nougat.

Le mariage se déroulait tranquillement maintenant... Même si Kiwi se tortillait, ne tennant plus en place.

Cicatrice tenait là enfin sa vengeance. Sortit de la cellule où Kronembourg l'avait passé à tabac, a moitié mort de faim, ce qui avait eu pour effet d'affaiblir le moine hote de cicatrice et de lui redonner de la force des ténèbres, Cicatrice se tenait devant la porte de l'église. Visage tuméfié, œil poché, vêtements déchirés, bure déchiré…

-Cet homme n’est bon qu’à se faire culbuter par les démons de l’enfer ! Voila pourquoi je m’oppose.
De plus j’ai un message personnel à lui faire parvenir de la part du chien qu’il avait quand il était enfant. Snoopy oui ! Il veut te parler kronembourg ! Sais-tu qu’il mange des saucisses de strasbourg de chez lidl en enfer ? M’enfin..Voilà le message...

Sur ce Cicatrice prit la voix de snoopy, cette voix qui paraissait tellement réel, parfaite imitation, ou bien la vraie ?
Celle qu’il prenait lorsque kronembourg lui avait marché sur la patte, ou coincé la queue dans une porte :


-ahhouahhouhouuuuuuuhouuuuuu !

Elmi etait un peu mieux,elle avait réussi à boire l'eau de pluie d'une flaque ...pas terrible mais salvatrice...elle s'etait levée péniblement ,faible
si faible d'avoir été oubliée dans le sas d'entrée ...

un chemin de croix,ou presque, elle trébuchait,tombait ,se relevait pauvre
spectre ambulant ...il fallait qu'elle rejoigne l'eglise ,là,enfin elle assisterait
au mariage et apres ....ben si quelqu'un prenait pitié d'elle elle aurait enfin
de l'eau ,de la nourriture ,elle n'avait avalé que la pluie depuis trois semaines!!!!!!!!!

elle arriva ,tomba encore et poursuivit en se trainant par terre,elle devait
voir le bonheur de Diia et Kro!,elle voulait entendre leurs promesses !!!!

Enfin la voilà devant les mariés,elle se relève ,sourit, enfin grimace ,quand
une voix terrible fige toute l'assemblée!
moi je m'y oppose !!!
ahouuuuuuuuuu waouuuuuuuuuuuuh

le coeur trop faible d'Elmi saute dans sa poitrine ,les tempes lui battent
sa bouche s'ouvre ,l'air n'entre pas et un etau lui etreint la gorge....
Elmi s'effondre là,devant l'autel, aux pieds de ses amis....!!!!!

Cicatrice jubilait.

L’évocation de snoopy avait terrassé le terrible soldat qu’il l’avait décapité plusieurs mois en arrière. Mais c’est alors que l’impensable se produisit. Cicatrice senti le corps hôte du moine se courber et se mettre à quatre pattes. Snoopy s’avérait plus intelligent que prévu avec l’âme damné de cicatrice. C’est bien malgré lui qu’il assista en simple spectateur à la scene. Snoopy/gyrovague courut avec ses quatre pattes pattes/mains vers Kronembourg. Arrivé à sa hauteur il lui fit la fête et apres lui avoir reniflé le derrière il commença à lui lécher les pieds .

Cicatrice enrageait.

Enosch s'abrita derriere l'autel de peur de prendre un mauvais coup...il en profita neanmoins pour crier à l'alerte general.

-Attrapez le !!! vite...vite...mais...mais...

Le Père Enosch regarda avec stupefaction Kronembourg se faire...heu lecher les pieds par l'etrange moine.

Elle était restée passive devant le scénario du moine hostile à l’égard de Kronembourg.
De toute façon il savait très bien se défendre cet ancien soldat,
Bridg le savait, l’ayant déjà vue en plein action, elle pensa aussi qu’un moine ne pouvait certes pas faire grand mal et encore moins ici ou tous étaient des amis de longue date.

Puis voir le moine se mettre à quatre pattes devenait un peu loufoque, pour ne pas dire bizarroïde, burlesque, bon drôle de situation bien entendu dans un mariage, on se serait cru plutôt à la foire surtout lorsqu’il se couvrit de ridicule en léchant les bottes du pauvre Kro.

Elle se tourna, regardant en direction de la grande porte, cherchant le reste des troubadours, ménestrels, jongleurs, poètes ou autres qui auraient pu faire leurs apparitions et leurs spectacles en pensant naïvement que le mariage fût fini.
Bien que la salle du réfectoire n’était pas dans l’abbatiale!!!!
Pourtant il n’y eu aucun autre personnage du genre à entrer.

A sa grande stupéfaction elle entendit crier; -au fou? Au possédé?

Bridgess fût d’autant plus surprise qu’elle se sait dans un lieu bénit, puis voir Enosch ce cacher ne la rassura plus tellement elle pensa.
*Mais de quoi ont t ils tous peurs? D’un pauvre bougre qui a besoin de soin?
Puis voila Kro qui se mit à délirer aussi en criant; -Que personne ne touche à ce Chien !
Quick qui s’était faufilé dans la plus grosse besace de Bridgess sachant qu’elle partait et ne voulant pas rester derrière encore une fois, sorti de sa cachette en reconnaissant la voix de Kro.
Mais sa réaction fut des plus surprenante aussi, Bridg se mit à être inquiete et dit
-Quick mon doux et docile écureuil que se passe t’il dont ici ?
Puis elle dû retenir sa fidèle Mirza qui jusque là fût sagement couché aux pieds, mais que les crie et la réaction de son ami Quick la mit en alerte.



Pourtant elle en avait déjà vus au "Manoir du Capitaine De Lafine" sa fidèle compagne. Et cette attitude défensive ou crocs sortis ne lui ressemblait pas, il y avait donc un réel danger.
Bridgess retient sa chienne de son mieux pendant que Quick faisait ses sons stridents et inhabituels
elle se dirigeait en tirant sur sa chienne vers le bénitier et lanças de cette eau sur le pauvre bougre à quatre pattes qui semblait provoqué l’animosité de ses animaux. pourquoi Enosch , pretre et religieuse ne faisaient ils rien? ou etait l'exorciseur que connaissait Kiwi???

Sophie avait rejoins la cérémonie après s'être éclipsée discrètement des fêtes de la St Arnvald.
Elle était restée dans le fond de la chapelle et était passée par toutes les couleurs sans réagir ... et tout semblait redevenu normal ... heu, non, ce n'est pas le mot... tout semblait redevenu ... presque calme.

Du coup, dans ce genre de situations intenables, pour rester sainte d'esprit, elle ne connaissait qu'une recette : formaliser. Elle pris donc le temps de réflechir un peu et ... le droit canon était formel : il n'était pas nécessaire d'être sain d'esprit pour se marrier.
Kronembourg était de toute évidence fou de caresser le canin moine possédé ainsi .... mais cela ne constituait pas une raison valable pour ne pas continuer.

Une fois de plus, la raison Aristotélicienne les sauvait !

Le barbu ne voyait plus que Snoopy, aaaahh....Snoopy, avec qui il avait partagé tellement de misères sous l'autorité de son tuteur Cistron après la mort de papa-Kro. Des trois frères et de la soeur, c'était lui que Snoopy préférait.

Il y avait eu cet horrible soir justement, où Papa-Kro avait été retrouvé dans la grange pendu à une poutre avec un énorme rouget planté dans le bec ... évènement qui curieusement avait créé en Kro une peur panique de l'eau et des poissons en général ... C'est Snoopy qui avait retrouvé papa ce soir là. Ou du moins la jambe de papa qu'il avait gaiement ramené dans la ferme pour le dîner. C'est qu'il ne mangeait pas souvent à sa faim le pauvre Snoopy.


Puis il y avait eu ces autres soirs, après l'installation de Cistron, Snoopy aimait bien le mordre, le méchant Cistron qui faisait tant crier maman toutes les nuits.
Que de souvenirs... Kro se baissa vers le chien.

Kronembourg, consentez vous librement à prendre pour épouse Aradiia , de l’aimer et de la chérir dans le bonheur et dans le malheur , de lui jurer fidélité et de la protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort ne vous sépare ?


Mais oui mais oui ... bon chien ça ... mais oui ....

etant assis a coté de rosy je regarder le moine a quatre pattes
je ne savais pas si je devait rire ou avoir peur c est comme meme etonnant

le plus etonnant encore c est ce bruit de sabots que j entendais comme si le diable courrait parmis nous

mais a m a grade stupeur ce n est pas le bdiable qui prit l elan c est charlotte ma joli chevre qui a prit l elan et qui vise le fessier du moine imitant le chien


j ai fermé les yeux quand les cornes de charlotte on touché le moine

ca va faire mal

ca va faire mal

mais peut etre ainsi le moine va rertouver ces esprits

Rosy vit Charlotte a ses côtés, surprise !

Ma Charlotte..... vient me voir..... ma fille

Rosy caressa la chèvre et la pris dans ses bras.

Lervia arriva comme a son habitude tardivement et entra sans trop de bruit, avançant lentement et emmetant un ploc du pied gauche, un caillou s'étant coincé sous sa botte.

Il vit au loin Bridgess, puis un chien, une chèvre et se demanda si c'était bien la.

Ploc, ploc, ploc il s'avançat en saluant toutes les personne qui se retournaient et vint s'asseoir près de Bridgess...

L'abattiale empesantie par le silence semblait avoir fait un arrêt sur le temps lorsqu'une chèvre sortie de nul part fonça toute corne dehors vers le popottin de Snoopy.
Horreur et scandale dans les yeux du barbu.
Le chien assommé par le coup se coucha à terre. Kro se préparait à lui prodiguer les premiers gestes d'une réanimation précipitée, lèvres tendues en avant, lorsque tout à coup une voix, non, LA VOIX qu'il craignait tant le rappela à l'ordre .


Frère Kronembourg ! Je vous ais posé une question, et je connais certaines personnes icelieu qui seroient soulagées d'entendre vostre réponse !


Houlà, ça ne plaisantait plus ... alternant des regards désespérés entre le moine à terre et l'intendante manifestement furieuse, il hésita à lui répondre :


* Parce que vous croyez que j'ai fait toute cette route et dépensé une fortune pour ce costume de bigorneau pour vous dire non devant l'autel ? *


Il hésita également à dire :

* Ce qui me soulagerait moi, c'est de ne pas mourir de vieillesse ici avant ma nuit de noces et de savoir comment on fait ! *


... Mais il savait que dame Eloin pourrait faire de sa vie un enfer s'il avait le malheur de hausser le ton, lui qui avait mis tant de temps à gagner vaguement son estime, à cesser de ( trop ) chaparder dans les champs, à répondre à peu près présent chaque fois qu'elle avait besoin de lui ( c'est-à-dire jamais ) et surtout à adopter une conduite Aristotélicienne au sein de cette abbaye.
De plus, dame Eloin l'avait toujours impressionné. Lui-même ne savait pas pourquoi.

Alors c'est en se tenant droit comme un I dans une pausture pétrifée qu'il répondit sans même oser la regarder, avec des tremblements dans la voix :


ui.

La jeune femme passait dans les couloirs cherchent désespérément Soeur Oiselle, afin de lui poser une question quand divers bruits d'animaux en premier lieu attirent sa curiosité, voilà que nos amis à poil ce baladait dans l'abbatiale, mais ou était le prévôt ? Encore endormit dans son bureau ?! Ronchonnent, prête à entrer voir si son aide était le bienvenue, une voix humaine cette fois la fît sursauter, Kro était la ? Apparemment il passait un sale quatre d'heure, la voix de soeur Eloin ne semblait pas vraiment amical.

Typhanie poussa doucement la porte et passa la tête vérifiant qu'il n'y avait pas le moindre danger, après quoi seulement son corps passa aussi la porte, bouche ouverte stupéfaite !

Quoi...que ? Ah ben, c'était un mariage aucun danger à l'horizon, seulement une chèvre et un moine tordu de douleur, mais elle avait pourtant entendu un bruit de chien ? Regardent les invités, Tit avança doucement et alla s'asseoir le plus près possible de la porte, referment quand même la bouche, se demandent quel genre de femme pouvait bien se marier avec Kro.

Aradiia tendit l’oreille attendant qu’un seul mot. Pendue aux lèvres de son prince, elle explosa sur ses dernières paroles.

Euuuh .... la femme à le droit de changer d'avis vous croyez ? Dites-lui de se presser elle aussi, c'est que j'ai vraiment l'air d'un bigorneau dans cette tenue moi !

-Bigorneau !!! Bigorneau !!! Nonméo ! Si ce n’est pas malheureux d’entendre des choses pareilles.

Son sang n’avait fait qu’un tour, elle qui avait choisi avec sa douce marraine Ellya les tissus précieux venant de si loin, afin de confectionner les habits d’apparat du couple. Elles s’étaient donner tant de mal, hésitantes pour telle étoffes choisissant les harmonies de couleurs et les textures les plus soyeuses…
Voila qu’il se sentait tel un mollusque dans un bocal.
*Ha vraiment, je dois rêver !!* La jeune mariée se demandant comment elle allait arriver à inculqué un semblant d’éducation à son bourru de presque mari.

Aradiia lança un regard assassin à son futur époux. Elle ravala sa salive tout en ramassant son bouquet enfin ce qu’il en restait, se retournant vers lui elle le frappa discrètement plusieurs fois avec sur le postérieur suivi d’un hochement réprobateur de la tête. Puis se penchant vers lui elle lui siffla entre ses dents.

Dit donc, tu ne l’aimes pas ton habit ? Peu être préfères tu tes vilaines braies que tu traînes à longueur de temps pleines de taches et toutes râpées !

Aradiia le regardait rouge de colère en attendant sa réponse, prête à lui faire passer un mauvais moment.

** oh bonté divine, voila qu'ils se disputent à present**

Enosch en profita pour sortir de sa cachette et discretement apres avoir fait le tour de l'autel, il decida d'attraper les pieds du moine afin de l'evacuer. Il tira de toute ses forces et le corps commença a trainer sur le sol...

**direction la petite salle du fond , il sera mieux attaché la bas sur une chaise...**

_________________

Qu'on le retienne, non mais qu'on le retienne !

La voilà qui remettait en cause la qualité des bas que Kro avait payé une fortune au plus impitoyable marchand de tapis de Blaye ; le tonitruant Oz qui n'avait pas hésité à faire dépenser 53 écus ( oui 53 écus !!! ) à un ami pour un soit-disant morceau de chiffon que Diia avait déchiré le premier jour en se balançant aux arbres de Blaye devant tout le monde.

OOOoh mais Kro la surveillait, fallait pas croire ! Il l'avait surprise une fois à cueillir les fruits la tête en bas et les jambes suspendues à une branche, en train de faire la maligne devant la moitié du village médusé d'apercevoir un morceau de ses mollets en haut des arbres. Le pauvre Princedelu ne s'en était jamais remis, Hristock avait plié bagages et quitté la ville sitôt après !


Enfin, si tu te regardais à présent tu irais sûrement pavaner dans les ruelles (désertes) de Blaye, parce que franchement il n’y a pas à dire mais Ellya t’a drôlement bien arrangé.


AAaaaah voilàààààà la clef du mystère : Ellya ! Ellya bien sûr ! La jeune soeur avait sans doute tout comploté depuis le début ! Certainement un coup bien monté pour le ridiculiser.
Kro la cherchait partout du regard à travers l'abbatiale, remarquant que son propre parrain isolait le pauvre Snoopy, et sortant de ses gonds aux paroles qu'il entendait.

Puis tout à coup la voix de Diia se fit plus douce.


Dit, tu pourras mettre ton beau costume au lieu de tes vieilles braies dorénavant ?


Hein ? Remettre un jour cette horreur de costume aux couleurs tellement choquantes que les invités en restaient silencieux de stupéfaction, ça, jamais !
Les joues gonflées de colère il se retourna vers Diia afin de lui signifier sa façon de penser lorsque tout à coup ... non ... le chat potté ...

.... Chaque fois qu'elle lui faisait le coup il lui cèdait tout ce qu'elle voulait comme un dégénéré. Regardant à nouveau dame Eloin puis à nouveau Diia timidement, il lui murmura ...

Rhoooo non ... Pas le chat potté ....

La jeune femme assise sur son banc regarda la marier, elle l'avait déjà croisé au réfectoire, en échangent quelque mot rien d'autre, puis elle regarda son collègue fidèle à lui-même. Le couple sous ses yeux ébahi semblait se disputer en plein mariage autant dire que le lieu n'était surement pas le meilleur. Après la question fatidique à la future épouse un ''non'' résonna suivi de près d'un ''oui'', oui non non ou oui ? Typhanie en restait bouche ouverte, plus très sûre de vouloir rester pour le coup, toujours en retraite des autres invités, elle attendit sagement la suite.

Amen ! Adjugé, vendu !


Ouf, Kro n'aurait pas dit mieux ! La situation aurait été bien critique si personne n'avait forcé un peu la main de Diia.

Quelqu'un peut-il m'amener les alliances ?



Le presque marié fila un coup de coude à son parrain Enosch. Allez vite vite vite. A lui de jouer, c'était la dernière ligne droite.

Tout semblait être redevenu calme grâce à l’intervention très radicale de la chèvre sur le postérieur du moine chien.

Bridgess était même quelque peu perdue dans ses pensées, essayant de se remémorer si le Crédo avait été prononcé par le futur marié, elle avait bien entendu Aradiia le réciter, mais l’arrivé du moine psychotique avait vraiment changé l’ambiance de cette belle cérémonie.

Elle fût sortie de sa cogitation en voyant Lervia venir à ses cotés, lui esquissa un sourire en guise de salue, mais s'étant promise de ne pas rire elle se retient et resta silencieuse.

Par contre Bridg dû faire un réel effort en regardant les amoureux se tirailler de la sorte, il n’était plus question de mariage mais de lingeries ou de guenilles, bon selon la version de l’un ou l’autre.

Enosch sorti enfin de derrière l’autel pour enlever le corps inanimé,

Et finalement Kro réclama les alliances, mais personne ne semblait venir lui apporter.

Bridg chercha du regard si quelqu’un se lèverait avec un petit coussin sur lequel les alliances y seraient déposées.
Elle ne pu s’empêcher de rire tout bas en pensant que cela ferait une belle histoire pour le couple à raconter aux enfants et petits enfants, durant les longues soirées d’hiver.

Les yeux dans le vide, elle entendit les paroles de l’intendante comme un soulagement.
*Pourvu que le reste du mariage se passe sans encombres à présent.*
Aradiia se retourna vers Cici et lui lança un beau sourire suivit d’un petit clin d’oeil. Elle se pencha vers elle pour lui murmurer ;
Ça n’en fini pas ! J’ai soif, très soif même, pas toi?

Se redressant, elle fronça les sourcils quand Kro lui tendit un papier qu’elle lu rapidement équarquillant les yeux de stupéfaction.
Elle avait la chance d’avoir toujours une plume sur elle au cas ou et justement là... c’était vraiment de la chance… Et fit quelques corrections appropriées.









Elle apporta sa signature au bas du document, le pria et avec son plus beau sourire respirant la passion et la dévotion, le tendit a nouveau à Kro.

Minou, minou, minou... Les écoute pas, ils sont fous...

Ellya jetait des regards successifs au couple en colère et au petit animal endormi. Ils faisaient trop de bruit, beaucoup trop... On ne se dispute pas lors d'une telle cérémonie, non? Son regard s'assombrit en direction du prévôt. Il ne lui donnait pas une bonne idée du mariage... Voilà qui avait de quoi l'effrayer!

Adjugé vendu? Qui est vendu? La pauvre fille ne comprenait plus rien. Il fallait vendre quelque chose quand on prenait en épousailles son conjoint? Mhm, elle devrait s'en souvenir...

Quelqu'un peut-il m'amener les alliances ?

Indifférente, Ellya continuait d'observer la scène. Il fallait qu'elle apprenne!

...

Silence de mort. Personne ne bougeait. Et c'était à se demander si une seule personne présente ne retenait pas sa respiration sous l'émotion.

Soupir. Un, puis deux. Diantre, que faisait le détenteur des alliances? La tête entre les jambes, elle regarda la bestiole somnolente.

Tu as bien raison de dormir, ma petite... Celui qui a les alliances n'est pas très réactif...

Par Aristote!

D'un bond, Ellya se leva, rouge comme si on lui parlait de la "chose". Les alliances... Quelle idiote...

Voilà, voilà...

Honteuse, elle s'avança près des mariés, fouilla dans sa besace et lui tendit d'une main moite les deux anneaux.


La tête basse, elle recula avant de se fondre de nouveau dans la masse des invités.

Troublant ... c'était là sans aucun doute le mariage le plus troublant, en plus d'être le plus long mariage certainement de toute l'histoire des Royaumes.


Troublant déjà parce que le témoin que Kro aurait souhaité avoir à ses côtés pour ce moment si précieux était décédé quelques jours avant la cérémonie ( à se demander d'ailleurs si son décès n'avait pas un rapport avec la demande de Kro ... )

Troublant parce que les invités une fois assis sur les bancs de la belle abbatiale, avaient tous entrepris de commencer un concours d'apnée, Bridge exceptée, et Kro savait combien il lui avait coûté pourtant de revenir en ce lieu si représentatif pour elle. Il ne l'assènerai plus de blagues vaseuses, promis, juré, il lui renverrai autant d'amitié qu'elle lui en avait donné ce jour.

Troublant par ce silence plus obstiné que solennel, plus négligé que respectueux, plus douloureux que motivant, plus .... désarmant ...


Troublant parce que le Prévôt venait de lire sur les lèvres tremblantes de la femme qu'il aimait : " J'ai envie de disparaître .... "


... Et lorsque l'on entend la femme de sa vie vous dire qu'elle souhaiterait s'évanouir, s'enfuir, peut-être même mourir plutôt que de rester une seconde de plus près de l'autel de leur mariage devant tous leurs amis, il y a de quoi être bouleversé.


L'espace d'un instant le bourru voulut presque exaucer son souhait. Prendre sa promise par la main, quitter l'abbatiale avec elle et oublier ce silence intenable ... après tout n'était-ce pas son rôle à lui de faire tout ce qui est en son pouvoir pour la rendre heureuse ?


Il hésitait. Un frisson glacial le parcourait de part en part, à l'intérieur, à l'extérieur, partout, horriblement, il avait chaud de la tête aux pieds.
Même dame Eloin semblait avoir l'esprit ailleurs.
Soeur Ellya apporta les alliances en catastrophe, umpf, Kro n'aillait pas s'en plaindre, au moins elles étaient là. Le visage tremblant il lui adressa un regard reconnaissant mais la moindre parcelle d'expression avait désormais du mal à se dessiner sur ses traits.
Fuir.


Dame Eloin se mit à bénir les alliances.
Fuir.

Elle lui demanda ensuite de prononcer enfin les paroles solennelles qui allaient l'unir à Diia pour toujours.
Fuir.

Non, pas comme ça, pas si vite, pas maintenant, pas ça, pas comme ça, pas comme ça...
Il s'approcha de sa princesse désemparée et s'adressa à elle.


Ce matin, j'ai ouvert ma fenêtre et j'ai vu un merveilleux soleil rayonner vers les collines de Noirlac. Pourtant, tu as vu, à présent il pleut ...

( il lui prit les mains, lui indiqua le mauvais temps que l'on pouvait deviner à travers les vitraux de l'abbatiale, puis se tourna de nouveau vers elle ).


Il n'appartient qu'à nous de voir le soleil là où il pleut. Il ne tient qu'à nous de tirer le meilleur à partir des pires éléments qui se dressent contre nous.
Je ressens cette magie à travers chaque jours que Dieu fait , parce que, chaque jour que Dieu fait, je sais que je vais avoir la joie de partager les meilleurs moments de cette journée avec toi.

Il perdit un instant ses yeux dans les siens.


Cette magie, c'est ce que j'ai de mieux en moi. Elle me transcende, elle me rend bon, et cette magie je ne la dois qu'à toi, à tout cet amour, toute cette patience que tu m'accordes jour après jour. Cette magie, je veux la ressentir jusque la fin de mes jours à tes côtés. Alors...


Sa machoire se mit à trembler.


... Alors moi, Kronembourg, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur, et dans les épreuves tout au long de notre vie.


Il glissa l'alliance le long de son doigt.



De la part de ton ours presque apprivoisé par son étoile ... Aradiia, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Une larme de bonheur coulait sur sa joue, les yeux dans les siens. Plus que lui sur son chemin.
Un instant, un instant seulement elle avait perdu la vue, comme un grand trou noir, puis il lui avait tendu la main, elle l’avait attrapé, il la sauvait encore une fois.

Elle prit l’alliance tendue par l’oblate en lui adressant un sourire radieux, la tenant dans sa main celle qui déjà couronnée de deux anneaux, comme deux témoins de l’union qui les liaient.

Elle tremblait en suivant le mouvement de ses lèvres, les paroles prononcées par son fiancé exécutaient autour d’elle une danse triomphante et rythmée par le son de son cœur. Il frappait avec force dans sa poitrine à lui couper le souffle.
Sans quitter la fusion de leurs regards, Aradiia posa ses lèvres sur l’anneau qu’elle baisa fiévreusement et prit la main de kro dans la sienne.

Chaque matin, ce soleil me réchauffe et me guide vers des paysages sans artifices, lavés de leurs impuretés comme au premier jour de leurs créations.
Au loin ou tout proche, tu es toujours présent, tes bras grands ouverts m’accueillant par tes sourires et tes attentions. Tu veilles sur moi et me protèges.

Si demain ou bien un jour je n’étais plus, tu me ferais renaître. C’est de cette magie dont tu parles.

Sa gorge se noua.

Mais à cet instant moi, Aradiia, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur, et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Elle plaça doucement l’anneau à son doigt, sans le quitter des yeux.

Ton étoile balayera tes angoisses et tes tourments, pour n’être plus qu'un grain de sable et qu'une larme dans l'océan.

Ton étoile veilles sur toi et te protèges.
Kronembourg, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité".

Citrine assise gentillement depuis des heures en attendant d'aller signer ce fameux registe des témoins !!!!! entendit le novice appeler les témoins des mariés !!!
""ah enfin se dit-elle !!! je croyais que les racines allaient me pousser sous les aisselles !! "" et elle se mit à rire discrètement tout en s'approchant du livre ::: le novice lui tendit la plume impréginée d'encre !!!! Citrine regarde les deux nouveaux époux leur sourit et avec sa plus belle écriture signe en tant que témoin de la mariée Aradiia!!!!
""donc je signe Citrine de Blaye"" vala vous êtes mari et femme !! mon Kro prend soin de ma Diia ''tention' hein ?? !!!!""" citrine sourit et lui fait un clin d'oeil!!!

"et toi ma Diia soit heureuse avec ce Kro de garnement !!! je vous souhaite tout plein de bonheur et pleins de petits n'enfants !!! "

Citrine s'approche des mariés et les enlace très fort !!!

Citrine sort de l'abbaye en attendant la sortie des mariés...

enfin mariée une lare va a mo oeil gauche

que de poussiee et d emotion ici

je me suis lvé et je me suis dirigé vers le jeune couple pour les feliciter et donner un petit boite remplie de cachou a mon poussin qui deient enfin un joli coq qu va bien honnooré sa belle poule qu cellan lui doit etre une pendeuse

en allant je ricané au fond de moi a ces idées betes

diia kro je vous souhaite tout votre bonheur et que les autres suivent votre chemin

allons vite arroser ce mariage plein d emotion et des surprises

Du fond de l'abbaye, Natalys s'était effondrée sur le banc une énième fois... elle était en mauvaise forme en ce moment... surement du à de la viande avariée sur le marché de Blaye.... Ce n'était point possible de trouver de la viande de bonne qualité à moins de 17 écus... ahhhh le boucher de Blaye, une vraie canaille celui là... garder sa viande sans la saler avant.... il avait du bien la trafiquer pour quelle est soit de bon aspect....

Elle n'avait fait que des allées et venues pendant toute la cérémonie... ne comprenant rien a ce qui se passait devant l'autel suite à ses nombreuses sorties imprévisibles.... Elle qui avait rêvé de venir à ce mariage.... se retrouvait près d'une petite porte dérobée pour plus de commodités....

Puis enfin, vu la longueur de la cérémonie, elle peut se reprendre, elle prit une petite fiole dans sa besace pour lui remettre l'estomac en place et des couleurs à ses joues....

Elle se leva émue par les échanges entre les époux, ces amis.... elle qui les avait un peu oublié, mais elle avait promis de venir... elle était venue...