Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

Une possédée à Noirlac

Eloin
Voyant la jeune femme réagir violemment au contact de l'exorciste, Eloin se recula de quelques pas par précaution, gardant un oeil attentif sur la scène dont elle estait, avec le frère Kronembourg, la première observatrice.

Les mots que le moine prononça alors semblèrent raviver la rage et la haine du démon. L'oblate se dit qu'elle avaict bien faict de se tenir un peu à l'écart de la furie, et hausa un sourcil lorsqu'il luy demanda de venir la soigner.


Qui vous dit qu'elle ne s'en prendra point à moy, mon frère ?

Preste à aider son prochain, certes, mais pas au point de risquer sa propre vie non plus ! Mesme le frère Kronembourg retenait fermement la jeune femme, rendant impossible toute tentative d'évasion, Eloin restait sur ses gardes. Le spectacle d'une possession ne se voyait point tous les jours, et estait assez surprenant pour qui n'y estait point accoutumé...

Sans vraiment attendre la réponse de l'exorciste, elle ouvrit la bouteille d'alcool fort, en imbiba le linge propre et le déchira en deux. Elle en donna un bout à l'exorciste, désignant d'un simple regard la blessure de son front et approcha l'autre morceau de linge du bras sanguinolent de la possédée. Evitant de la regarder dans les yeux, elle tampona les plaies, regardant de temps à aultre le linge devenir rouge vif et le visage de la jeune femme exprimer la souffrance dûe au picottements que provoquait l'alcool sur la chair mise à vif par les écorchures...
Priant silencieusement pour que la folle ne se venge pas sur elle de la douleur qu'elle luy infligeait bien malgré elle, Eloin continuait de désinfecter les plaies d'icelle, faisant le tour de la chaise quand elle eut achevé le nettoyage du bras dextre.

_________________

Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
Invité
Le démon lança un sourire des plus sataniques montrant bien sa satisfaction d’avoir blessé l’exorciste. Cela avait duré juste quelques secondes mais suffisante pour avoir fait couler son sang. Le regard sombre de la possédée, le foudroya du regard lorsqu’il bloqua ses poignets fermement, ne pouvant ainsi faire le moindre geste… Le voyant s’approcher, en prononçant des paroles, la jeune femme lui répondit d’une voix grave et tranchant des paroles en latin insistant sur certains mots. Ceux qui n’avaient point eu connaissance de la langue du latin, on pouvait facilement comprendre que les mots que la possédée sortait n’étaient nullement gentils, bien au contraire cela faisait sentir la haine et la colère du démon…

L’exorciste tenta ensuite de ligoté les poignets de la femme a l’aide d’une cordelette mais celle-ci ne se laissa point faire, un moment d’acharnement se fit aussitôt en gigotant dans tout les sens. Retenu par le cou avec le moine derrière elle et par devant l’exorciste, le combat fut avantageux pour l’exorciste qui réussit son coup avec difficulté. La possédée étant maitriser, cracha du sang sur l’homme d’église puis proféra des jurons secs et violents sans retenu..

Le démon tenace balança sans arrêter des jurons provocants en direction de l’homme d’église. Le corps de la jeune femme s’agita dans tout les sens, essayant de se débattre. Chaque mouvement que pouvait faire la damoiselle, le bras du moine se resserra sur son cou, ce qui provoqua une respiration forte dans le réfectoire, ressentant un manque d’air.

Profitant de la situation, la sœur Eloin s’approcha à son tour en taponnant sur ces blessures avec un linge, étrangement cette fois ci, on pouvait voir quelques grimaces apparaître sur le visage de la jeune femme montrant qu’elle ressentait la douleur et qu’elle souffrait. L’âme de la jeune femme était t’elle donc point tout à fait enterrés ?
Guillaume
Guillaume prit le tissu imbibé d'alcool et l'appliqua sur la tempe en sang. La plaie, peu profonde mais saignant tout de même bien, ne lui donnait aucune sensation, pas plus que les quelques lacérations sur son visage, la douleur ne l'habitait plus depuis quelques temps déjà ... Il regarda la jeune fille s'agitait pendant que la nonne s'occupait de ses avants bras.

Il remarqua tout d'un coup quel la jeune femme grimacait au contact du chiffon sur ses bras, le démon perdait de la puissance, s'était maintenant qu'il fallait agir ... Il avait cependant encore quelques doutes sur le nom du démon ... Un tel changement de comportement pouvait être une stratégie ... Mais il sentait, peut être grâce à son "précieux", qu'il avait toucher juste ...

Il n'aurait pas besoin d'un second exorciste, aprés tout, il comptait double ... En réfléchissant, il sentit ces yeux bougeaient seules, fixant avec avidité le baton de la nonne qui était rester un peu plus loin, mais il reprit vite ces esprits, ce n'était pas le moment de se laisser submerger ... Il se retourna vers l'intendante, ces yeux monstrueux plongeant dans le regard de la jeune femme, comme lisant en elle.


Bien, si ça ne vous dérange pas, nous allons pouvoir commencer, elle semble s'être calmée, si je pouvais agir dans le calme, ça ne serait pas plus mal ...

Il marqua une pause, son regard repartit dans le vide, comme d'habitude.

Cependant, il se pourrait que je sois dans un tel etat de fatigue que je risque de comater ... Ce n'est pas sur, mais il y a de forte chance ... Ainsi, si cela devait se produire, je vous demanderais de me faire lamper un peu d'alcool fort, j'en ai dans ma besace, et surtout, ne découvrait pas mon torse ...
Eloin
La jeune femme continua sa tasche, jetant de temps à aultre un regard sur la salle, songeant qu'il leur faudrait plusieurs heures pour remettre en place ce qui fut déplacé en seulement quelques iinstants. Les tables et les chaises de la pièce, pourtant réalisées de longues années auparavant en bois robuste et lourdes à porter, gisaient dans le réfectoire les unes sur les aultres, comme si une tempeste avaict faict rage dans l'Abbaye.
Ce qui, au vu de celle qui s'agitait sur sa chaire, estait un tant soit peu vrai !
Avant que de pouvoir organiser un repas, il faudrait remettre les tables et chaises en place, réparer celles qui avaient perdu un pied dans le feu de l'action et nettoyer les tables qui furent en contact avec le sol, et donc la poussière. Non pas que le réfectoire soit un endroit envahi par la poussière, mais visiblement le balai n'y fut point passé depuys un long moment, laissant ça et là des moutons gris peu attirants...

L'oblate cessa son ouvrage lorsque l'exorciste déclara qu'il estait prest à débuter la séance, laissant les tissus usagés un peu plus loin sur le sol. Elle hocha la teste lorsqu'elle oya ses reccomandations, mais se mordit la lèvre en entendant les derniers mots, pour s'éviter de luy dire la phrase cinglante qui luy estait immédiatement venue à l'esprit.
*Non mais dîtes-donc, je suys mariée moy !* Et de toutes manières, qu'est-ce le torse de cet homme pouvait bien avoir de plus que celuy de son mari, ou de tous les hommes qu'elle avaict vu gémissants de douleur sur leur lit de souffrance à l'infirmerie militaire, lors du siège d'Orléans ? Que croyait-il donc ? Son opinion des femmes ne devaict guère estre agréable pour qu'il se refuse à se laisser déshabiller par une femelle !


A vostre guise... Murmura-t-elle en se relevant, reculant de plusieurs pas, laissant Kronembourg assurer la protection de la possédée et de l'exorciste.

_________________

Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
Kronembourg
Deux fois déjà que le réfectoire était devenu le théâtre de violences inexplicables en moins d'une dizaine de jours. Sans parler de l'état de délabrement dans lequel Kro l'avait laissé après son banquet gâché.... mais quand allait-on pouvoir manger normalement ici ?

Lorsque le Protecteur avait vu entrer l'exorciste, il avait presque failli lui demander d'exorciser la salle toute entière plutôt que seulement la jeune folle qui s'y agitait. Un peu plus par ironie que par réelle angoisse d'ailleurs ; les élucubrations et l'agitation de la possédée lui semblaient bien exagérés. D'accord on mangeait très mal ici malgré toute la bonne volonté du Frère Farnor et de son assistante, mais était-ce une raison pour faire autant de tapage ?
Il faudrait que Kro se serve de cet argument pour plaider la cause des pauvres âmes non plus égarées mais maintenant affamées qui déambulaient le ventre vide dans cette abbaye.

Après avoir maintenu la folle par la gorge - c'est qu'elle avait une sacrée force tout de même, c'est dire si elle devait mourir de faim - Kro écouta attentivement les instructions de l'exorciste.
Dame Eloin s'écarta dans une lègère grimace et le protecteur resserra encore son étreinte sur la gorge de l'hystérique, prêt à agir si on le lui demandait.
Guillaume
Guillaume regarda le grand moine tenant encore la possédée par la gorge, il réfléchit un instant, puis décréta que de toute façon, la présence du costaud serait génante pour la cérémonie, et se serait surtout risqué ...

Bien, mon ami, vous pouvez retiré votre étreinte de cette jeune fille, ces membres liés l'empécheront de faire des dégats que je ne saurais contrecarré, je n'ai certes pas votre carrure, mais je devrais pouvoir m'en sortir ...

Voyant le grand colosse lachait la jeune femme, attrapa le baluchon qu'il avait abandonné dans un coin. L'exorciste blanchatre en sortis une gourde d'eau bénite et une longue écharpe blanche, brodé de fils de couleur or et noir.

Nous allons commencer cette cérémonie d'exorcisme, sous l'oeil bien veillant de Saint Himérius et Sainte Illinda !

Il saisit l'écharpe étonnement longue, enroula l'une des extrémités autour de son cou et l'autre extrémité autour du celui de la jeune femme. Elle se débattait mais il réussit tout de même à faire ce qu'il voulait faire.

Il prit la gourde, vida le contenu dans une petite coupole, faisant bien attention de ne pas toucher le précieux liquide. Il prit cette coupole et fait aspergea la jeune femme, observant un moment les effets de ce saint contact.


Il enchaina ensuite, sortant de son baluchon un livre des vertus, à la reliure en cuir noir, un ouvrage massif et semblant avoir vécu son temps.
Le blanqué ouvrit le livre jusqu'aux dernières pages, où l'on pouvait appercevoir quelques lignes griffonnaient.


Mes frères, prions pour l'âme de cette pauvre enfant, que la puissance du Trés Haut nous permette de chasser cet esprit démoniaque qui souille la Créature de Dieu en ayant pris le controle du corp de cet Enfant du Seigneur ...

Il baissa la tête, ferma les yeux, cachant enfin ces globes dérangeants, sentant la malveillance ... Il entama un psuame d'une voix grave, caverneuse et froide.

Je ne connaitrais pas la peur que les demons imposent au monde.
Je laisserais la peur et l'horreur glisser sur moi
Le Seigneur m'a donné la force de lutter contre toi, abjecte creature.
Je te combatrais au nom du Tres haut et triompherais de toi au nom de la seule vrai foi.
Lorsque je t'aurais vaincu il ne restera plus rien d'autre que moi.
Aux enfers ton ame sera condamnée a errer pour l'eternité et y souffrira les affres de la douleur eternel,
bannie par le Tout Puissant pour l'eternité.
Invité
La possédée toujours sur la défensive ainsi que toujours dans un comportement surprenant, tomba a même le sol quand le moine de corpulence importante la lâcha de façon a la faire pousser de la chaise. Assise au sol, l’homme d’église profita de cet instant pour lui enrouler autour de son cou une écharpe. Orilla se débâtait tant bien que mal mais les liens serrer de ses poignets l’empêcher d’avoir une liberté totale de mouvement ce qui faisait un avantage pour l’exorciste. La jeune femme perdue balança toujours autant des paroles d’une autre langue mais aussi des mots violents contre l’église.

L’exorciste se mit a asperger la jeune femme suivit d’une prononciation de parole froides qui fit réagir aussitôt la possédée en hurlant dans le réfectoire, souffrant terriblement a cet instant comme si celui-ci par ces mots et ce liquide la poignarder froidement et brutalement. La jeune femme s’allongea sur le sol en souffrant, son regard fixa l’homme d’église.
Guillaume
Le pâle homme sourit, la réaction de la jeune femme face à l'eau bénite lui confirmé les dires de son passager. Il n'aimait guère utiliser ce liquide, depuis quelques temps, mais enfin, il ne pouvait pas exorcismer sans ...

Voyant la possédée se débattre, il lui attrapa solidement le bras. Malgrés la fraicheur d'une peau occupé par un démon, il trouva celle ci chaude ... Plus chaude que la sienne en tout cas ... Il l'a maintenit prés de lui, l'empéchant aussi de se défaire de l'écharpe.

Continua donc avec sa voix dérangeante, voir même pétrifiante selon les mots sur lesquels il insistait.


Démon, PhyléaThanatoquesterExomen, retourne aux tribunaux divins, laisse cet Enfant du Trés Haut en paix ... Incline toi devant la Volonté du Trés Haut, s'exprimant par ma voix, ton âme corrompu ne peut rivaliser face à nous ...

S'appuyant étrangement sur le "nous", l'exorciste sembla faiblir, mais son regard devenait toujours plus froid, si cela était encore possible. Bloquant toujours la femme d'une main, il saisit un exemplaire du Livre des Vertus, à la lourde reliure noire, usée. Il ouvrit le livre à une page marqué par une petite ficelle, on pouvait appercevoir des pages anotés, raturés, corrigés, le tout donnant un effet de fouillis, les mots étant difficilement lisible.

Le blond se mit à lire un passage du livre, d'une voix froide, sans émotions, contrastant avec sa voix autoritaire habituelle.


Citation:

Alors que la petite pièce où je me trouvais avec cette étrange inconnu montait, j’avais la sensation désagréable d’être plus lourd qu’à mon habitude. Mais, lorsque elle s’arrêta, je me sentis un instant extrêmement léger. Je n’avais pourtant ni grossi ni maigri pendant ce court laps de temps. La porte s’ouvrit en deux, comme je l’avais vu plus bas. L’inconnu se retourna alors vers moi et me dit: “Vous êtes arrivé.”. Il arborait un sourire plein de gentillesse et de douceur. Cela me redonna un peu d’entrain et j’osai enfin lui demander: “Mais qui êtes-vous donc ?”.

Il me répondit: “Je suis le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis. Mon rôle est d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix.”. “Quel choix?”, m’écriais-je, interloqué. Mais, sans me répondre, il afficha encore un de ses beaux sourires et tendit sa main vers l’extérieur de la pièce pour m’inviter à avancer. Voyant que rien ne pourrait lui soutirer plus d’informations, je décidai d’avancer. Une fois sorti, la porte se referma derrière moi, ses deux parties se rejoignant, et j’entendis la pièce redescendre.

Je m’attendais à trouver un paysage idyllique, mais, au lieu de ça, j’avais encore et toujours cette détestable pierre bleue qui composait le pic infernal. Elle avait été taillée pour obtenir une sorte de terrasse. Je me demandai comment sortir de ce que je croyais alors être un ignoble traquenard. En effet, j’avais atteint le sommet et n’avais aucune chance de ne pas tomber si j’essayais de descendre par la paroi du pic. Quant à l’étrange porte, je ne savais pas comment l’ouvrir. Je m'asseyais donc, en pleurs, me demandant quel horrible péché j’avais pu connaître pour être ainsi puni.

Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements. Mais mes connaissances théologiques étaient limitées et je demandai, non sans honte à qui j’avais affaire. Je m'attendais à entendre quelque reproche, mais ce ne fut pas le cas. Tous me regardèrent d’un regard plein de douceur et d’amour.

L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.”

J’avais en face de moi les sept humains les plus importants de l’histoire, exception faite d’Aristote et de Christos. Devant un tel privilège, je ne pus que me prosterner à leurs pieds, face contre terre. Mais Georges me dit: “Ne te prosterne pas devant nous : nous ne sommes en définitive que des humains. Seul Dieu mérite cela. Nous sommes Ses humbles serviteurs, accomplissant Sa divine volonté. Mais viens avec nous, car l’heure est bientôt venue de faire le choix. Nous sommes là pour te mener au soleil.”
Invité
Allongée sur le sol, la jeune femme grimaçait en criant de douleur depuis que le blanchâtre l’avait aspergé d’un liquide qui lui donnait comme sensation brulure atroce. Elle essaya de soutenir son regard sur l’homme d’église malgré la souffrance. A cet instant, l’exorciste profita pour la maintenir près de lui fermement en lui tenant le bras de sa main froide. Le corps de la jeune possédée se tortillait toujours autant et fit des gestes brusques entendant nettement des mots qui semblait ne pas vouloir entendre…

retineo es ere tinui tentum, sisto is ere stiti


La jeune femme tourna son visage a l’opposée quand l’exorciste se saisit d’un livre sombre, usée par le temps. Elle semblait vouloir éviter tout contact avec ce livre de vertus qui semblait l’effrayé. Le démon tenta par plusieurs reprises d’essayer de se rebiffer de son emprise mais celui-ci l’avait bloqué. D’une voix froide, l’homme d’église commença a lire un passage du livre des vertus dans le réfectoire ce qui ne plaisait aucunement au démon qui s’agitait sauvagement. Ceci dura un long moment jusqu'à que la possédée se calme doucement.. le démon semblait s’affaiblir devant l’exorciste qui était plus fort..
Guillaume
Il tourna les pages du Livre des Vertus puis lu un nouveau passage, premier exorcisme réel, tout en apposant sa main droite sur la tête de la jeune femme.

Citation:
Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés!


Et sans perdre de temps le blond enchaîna immédiatement avec la première exhortation au démon pour qu'il quitte e corps du possédé.

Toi, PhyléaThanatoquesterExomen, je t'ordonne de quitter ce corps au nom du Tout-Puissant et avec la grâce de tous les saints ! Libères cet enfant du Très-Haut de ton emprise démoniaque !

Il récita ensuite une nouvelle le Credo et le psaume contre les démons mais avec plus de véhémence que la première fois. Il reprit ensuite le Livre des Vertus et lu un nouveau passage, la main toujours posée sur la tête de Jean.

Citation:
Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.


Vint alors la phase finale de l'exorcisme.

Phyléa Laetitiacata Exomen, par la volonté du Tout-Puissant et avec l'aide d'Aristote, de Christos et de tous les saints je t'ordonne de quitter à présent ce corps ! Abandonne cette enveloppe corporelle et présente toi devant Notre maître à tous pour être juger ! Laisse cette âme en Paix maintenant et à jamais car telle est la volonté du Très-Haut !

L'exorciste au teint pale accusa le coup, devint encore plus pale, si cela pouvait être possible. Il suait a grosse goutte et s'affala, s'assit sur le sol, se tenant le crane si fort que ces jointures ressortirent.
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)