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[RP] Quand l'Ours à la rosace passe par le Languedoc

Oli13
la donzelle avait écouté les paroles et reponse d'oli... certes elle ne devait pas tout approuver là dedans... mais elle fit sage réponse.

dame, croyez bien que telle est notre destination... genève... et le trajet le plus court en venant du bearn passe par vos terres.

j'ai d'ailleurs à mon arrivée envoyé missive pour rassurer le maire de Narbonne sur nos intentions... m'excusant par la mesme du possible désagrément causé par notre présence aux portes de la cité.

mais rassurez vous damizelle, et vous aussi languedociens... nous levons bien le camp ce soir pour continuer notre route, sans stationner prés de la capitale ...

Bezier surement sera notre dernière halte en vos terres... enfin je vais faire dépescher missive au maire...car j'ai dans mes rangs, une damizelle originaire de cette ville et qui souhaiterais la revoir une dernière fois avant de partir se battre....


sa filleule vint lu glisser deux mots...... oli lui fit sourire, elle avait sans doute raison...


je ne connais point les ordres des troupe épiscopales, et je suppose que leur stationnement en languedoc est nécessité.


puis sortant une affiche il la montra à tous...



Citation:



    A l’Universalité des fidèles,



    Les évènements récents nous poussent à nouveau à prendre notre plume pour faire part au monde de notre grande joie face aux succès rencontrés, par l'action conjuguée de la Sainte Eglise et des vaillants béarnais, contre l'organisation brigande hérétique appellée "Lions de Juda", en Béarn, et la mise à bat de la pseudo-république hérétique dite "léonine". Nous saluons à ce titre l'action menée par la population béarnaise et par les Saintes Armées, coordonnées sur place par Monseigneur Acar de Ventoux, second de l'Ordre des Chevaliers francs.

    Aujourd'hui un nouveau défi se présente au monde. Si les Lions ont été empêchés de mener à bien leurs funestes desseins, il n'en est pas moins grand temps de mettre fin de manière définitive à la menace que laisse planer l'engeance hérétique et que les événements n'ont que trop rappellés.

    C'est pourquoi la Sainte Curie réaffirme aujourd'hui de manière solennelle la croisade contre les Lions de Juda, qui, rappellons le, n'a jamais pris fin. Nous félicitons les provinces qui ont d'ores et déjà répondus présentes à l'appel de l'Eglise aux côtés des Saintes Armées, et conférons aux hommes mobilisés, par la présente, le statut de croisés avec les droits et obligations afférents à cette qualité.

    Nous tenons à rappeller que la croisade contre l'engeance n'est dirigée contre aucune cité que ce soit, mais uniquement contre les Lions. De nombreux regards se tournent aujourd'hui vers Genève, accusée d'abriter et de soutenir les Lions. De par notre volonté de paix et de conciliation, nous enjoignons par conséquent la cité de Genève à prendre ses responsabilités et à affirmer de manière ferme son rejet des hérésies, et à procéder à l'expulsion le cas échéant des Lions pouvant se trouver sur son sol.

    Enfin, nous appellons les provinces qui ne l'ont pas encore faites à se joindre à la lutte. Le combat contre la menace hérétique transcende les frontières pour concerner l'ensemble du monde aristotélicien qui doit, aujourd'hui, présenter un front uni pour assurer la glorieuse victoire de la Vrai Foy.

    Deus Vult !


    Ad majorem dei gloriam


    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal Camerlingue


    Faict à Rome, le XX décembre de l'an de grâce MCDLVII de notre Seigneur




ainsi donc... je ne sait qui s'occupe de communication en vos terres... et finallement cela n'a pas trop d'importance....

permettez que je me retire maintenant...j'ai des ordres à donner pour que nous puissions lever le camps au plus tot


faisant révérence à la donzelle pour prendre congé, il fit signe à ses hommes de se replier, avant de saluer d'un hochement leger de teste le reste des personne présentes, et se retira...
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Majda_eulalie


Les échanges se passaient à une vitesse impressionnante. Maelie, son amie de toujours, la sagesse et la diplomatie, puis de nouveau Bentich, plus comme elle, offensif, et la langue bien pendue, puis le commandeur... Elle en aurait presque eu mal à la tête s'il n'avait fallu agir promptement, et surtout à bon escient, pour ne pas provoquer de catastrophe. Déjà, calmer Jack et Ben avant qu'ils ne le tue pour avoir osé les insulter, et entacher leur honneur.

Il suffit ! Paix ! Et veuillez demeurer céans !


Puis elle regarde l'homme dans les yeux, remettant son épée au fourreau, mais toujours un peu sur la défensive.

Commandeur Oli, vous n'êtes pas sans savoir que chaque Comté ou Duché est souverain en ses terres des armées qu'il souhaite voir passer. Dernièrement, comme vous l'a laissé entendre le Marescal Bentich, une armée dicte "les rusés" a voulu passer et a trépassé sur nos terres. Elle se prétendait aussi en croisade ou quelque chose comme cela, mais n'avait pas demandé d'autorisation préalable, ni fourni de document attestant de son droit.

Afin que nous ayons disons... une meilleure entente de ce que vous avancé, je crois qu'il serait bon que vous rencontriez tant Sa Grandeur Ryllas, que Monseigneur Lemoine du Bourbon, ou encore Monseigneur Pierroleon, afin que vous leur fassiez part de tout ceci. Il est bien entendu que si l'Eglise vous reconnait, je me plierais aux exigences d'icelle. De même si notre Comte vous reconnait. Mais pour le moment, ce n'est point le cas, et au contraire dirais-je même. Les informations que je détiens ne vont pas du tout dans le sens que vous donnez.

Vous ne semblez pas savoir que même Monseigneur Groar ou le Roy Levan lui-même informent préalablement de leurs visites ou passages. Ce n'est point votre cas, d'où la tension que vos oriflames sous nos remparts crée.

Souriant au "pieux" mensonge de l'homme dont les armées celle de la rose noire et celle des "ours béarnais", la jeune femme l'invite d'un geste courtois à l'accompagner.

Si elle avait pu entendre les propos de la filleule du Commandeur, cela aurait été différent, mais elle n'avait pu entendre des mots murmurés.


Je vous ai vu passer sous les remparts de la cité de Carcassonne dernièrement Commandeur. Votre oriflamme avec une rose noire était repérable, ainsi que celle de votre ami avec un ours. J'y effectuais une ronde, et... j'ai l'avantage de n'être pas facilement vue la nuit, noire dans le noir.

Elle se tourne vers son amie.

Maelie ? Auriez-vous l'obligeance de prévenir les personnes que je viens de nommer pour un conciliabule, il y a visiblement une échevau de laine à démêler, et vous savez que les travaux de couture ne sont point mon fort.

Lui faisant un clin d'oeil, Majda sait que Maelie comprendra qu'elle a plutôt envie de passer son épée au travers du corps du goujat que de donner dans la diplomatie.

Les jardins que nous voyons là me semblent propices. Nous n'y seront pas dérangés par des badauts, et Sa Grandeur et Monseigneur seront près de leurs bureaux au besoin.

Majda tend alors une main.

Veuillez me remettre votre arme. Il est hors de question, au vu de vos propos belliqueux que je vous permette de renconter Sa Grandeur Ryllas ou Monseigneur Lemoine ou PierroLéon selon qui sera disponible, armé jusqu'aux dents.




Lisant le parchemin signé de la main de celui qui l'a baptisée, Majda esquisse un sourire. Tibère... Monseigneur Rehael, comme elle l'appelait enfant...


Cela ne prouve nullement que vous en faites partie, et comment pouvez-vous avoir une lettre scellée, lorsque c'est une copie ?





Sinon, on évite les superzéros, pas de superman ni des 4 fantastiques svp à ma demande, et à la demande de ljd Oli aussi suite à nos échanges de mp.
Un minimum de cohérence svp.


ARF !!! Posté en même temps que ljd OLI

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Maelie
Maëlie regarda les voyageurs s'éloigner, pensive et quelque peu attristée... En voilà encore qui garderaient un pénible souvenir du Languedoc, alors que ce Comté avait tant de belles choses à montrer.
Mais non.
Un maire apparemment averti qui normalement a dû avertir le Comté qui n'a pas pipé mot de leur passage, créant un nouvel incident dans une situation déjà bien assez tendue. Elle pinça les lèvres en songeant à l'affiche qu'il leur avait montrée : l'Eglise n'avait pas encore transmis cette annonce en Languedoc.
A tous les étages, le même constat s'imposait : la communication était parfaitement inexistante, et cela agaçait prodigieusement Maëlie, pour qui elle avait toujours été primordiale.

Elle fut brutalement tirée de ses réflexions par l'interpellation de Majda, qui les rappelait puis s'adressait à elle. Se tournant vers la Dame, elle s'inclina respectueusement : cela lui fit une étrange impression, mais n'était-ce pas dans l'ordre des choses ?


Òc, Dòna, lo farai.*

Maëlie s'autorisa un sourire d'encouragement et de fierté à l'adresse de la Dame de Confoulenç avant de se retirer prestement : sans qu'elle n'eut besoin de le dire, Majda avait deviné ce qu'il fallait faire, comme si elle avait lu dans ses propres pensées. Connaissant le caractère de la Shaggash, ce n'était pas un mince exploit ! Maëlie ressentit une bouffée de gratitude envers celle qui accomplissait ce qu'elle-même ne pouvait plus. En serrant les dents, elle maudissait le sort qui l'avait condamnée à être ainsi écartée sans autre choix que de courber l'échine.

*Oui, Dame, je le ferai.

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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Labretagne
labretagne sentait les épices lui montaient au nez...
elle observait les échanges de loin, suite aux ordres de retrait d'oli.

soudain une barrière humaine se leva devant son parrain l'empéchant de se retirer lui même.

elle entendit une jeune damoiselle s'exprimer et demander à oli de la suivre.
cette dernière tendit la main afin de désarmer le commandeur.

ne tenant plus en place et craignant une ruse de la par de la damoiselle elle s'avança en sortant sa lame de son fourreau.

elle s'était toujours promis de défendre celui qui l'avait élevé comme sa propre fille et ne comptait pas le laisser s'éloigner sans escorte,et surtout sans armes.

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pleurer un etre chère des années durant n'aide pas à construire sa vie
Oli13
oli s'apprestait à quitter la place avec ses hommes, quand la fillette tout juste formée, se mis en travers de son chemin, accompagnée de ses deux mastins fort peu engageant.....

oli s'arresta net.... la main à la garde, les yeux se dirigeant rapidement de dextre à senestre, pour vérifier la position de ses hommes, qui attendaient un ordre de sa part ....

oli écouta la jeune fille, prenant grande respiration, afin d'evacuer la montée d'adrénaline, qui lui mettait les sens en éveil....

un geste...un geste aurait suffit pour faire couler le sang, et renvoyer tout le monde rejoindre aristote.... mais ils n'étaient pas en languedoc pour ça...et le retard de cette journée, pouvait avoir grande conséquence...

oli décida de faire signe à ses hommes de rester en arrière, et de ne point intervenir....


dona!....vous prenez grand risque à vous mettre ainsi au travers de ma route.... cependant, pour prouver ma bonne foy..... je vais vous suivre...

avant de déposer son épée aux main de la donzelle, oli fit appeler caro afin qu'elle l'assiste dans cette entrevue...il demanderait surement aussi la présence d'un représentant neutre de l'EA, mais cela il verrait plus tard.

puis s'adressant à sa filleule, il dit:


labre!!! fait lever le camps...je n'en ai point pour trés longtemps...
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Majda_eulalie



Un sourire à Maelie, percevant un regard qui en dit long, heureuse de n'avoir apparemment pas fait de bêtises, car les yeux de Maelie lui auraient fait sentir son courroux si nécessaire.

Plan Merce, Donà Maelie.

Haussant les sourcils en voyant la gamine, sans doute moins entraînée qu'elle-même sortir son épée, Majda s'adresse alors à elle.

Veuillez ranger ceci Damoiselle. Je ne puis vous laisser passer sur les terres du Comté en formation armée sous peine d'être dérogeante à mon devoir de vassale dudict Comté.

Maintenant, votre Commandeur semble être sûr de son fait. Il n'aura donc rien à craindre à ce que la vérité se fasse jour n'est-ce pas ?

Gardez donc vos humeurs pour vous qui ne font que me donner à penser que vous auriez peut-être des choses à vous reprocher. Comme celle de n'avoir aucune légitimité par exemple.

Veuillez remettre vos armes à mes hommes pour aller rencontrer Sa Grandeur Ryllas, je vous prie.

Le ton était sec, tranchant, mais l'honneur est une chose avec laquelle la jeune maure ne badinait pas. On pouvait lui reprocher beaucoup de choses, mais elle faisait toujours ce qu'elle croyait juste.




Inclinant la tête devant le Commandeur, Majda esquisse un sourire.

Les gens de bonnes volontés sont toujours récompensés par le Très Haut. Je suis persuadée que tout ceci trouvera une fin satisfaisante pour tous.

Je vous remercie de ce geste, Commandeur. Votre épée vous sera rendue intacte dès la fin de l'entrevue.


Marescal Jack ? Je vous la confie. Veuillez en prendre soin s'il vous plait.




décidément ljd Oli mdr, re posté en même temps

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Bentich
Les choses allaient de pis en mal, encore une fois le fourbe dénigra l'assemblée et fit mine de se retirer, Quand Majda intervint une nouvelle fois, faisant barrière de son corps, Ben se mis à ses côtés prêt à en découdre si cela devait dégénérer.

La seule chose que vit Ben fut la jeune fille qu'il ne connaissait n'y d'Eve n'y d'Adam, sortir son épée de son fourreau, il fit mine de ne rien remarquer, mais pendant la discussion tint la donzelle à l'œil. En lui même il pensa.


Tu bouges et tu saura ce que c'est que de s'attaquer avec une arme contre un membre de la famille Shaggash.

MaJda fit comprendre à la jeune fille qu'il valait mieux ranger son épée sous peine d'aggraver les choses et donc de les faire dégénérer

Ouf se dit il je crois que cela va se calmer


Ben défendrait Majda comme il l'avait fait pour Mariedouce, et c'était contre la régente, donc ce n'était pas une blondasse qui allait le freiner. Mais en une fois tout s'apaisait et le chef de l'armée en cause, tendit son arme à Majda, en donnant l'ordre à la fille de préparer leur départ.

Mais l'ordre de Majda était clair, les armes devaient être remises.

Il se tourna vers Sumy et Ulyclem


Vous restez ici pour garder les armes de ces gens, vous en êtes responsable donc le moindre petit oiseau qui essaye une parade vous me le trucider vite fait bien fait. Je vais faire venir Aeris pour vous aider

Parlant directement à sa fille

Fait attention a toi ma chérie, je ne voudrais pas que ta mère et moi on fasse un massacre sur celui qui oserait te toucher.

Puis vers son futur beau fils

Je te confie ma fille et votre futur enfant.

L'épée du chef de l'armée fut confiée à Jack.

Ben emboita le pas de Majda il resterait en retrait lors de la discussion avec les autorités de l'église, pour éviter que des gêneurs ne viennent troublé cette réunion improvisée

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Caro
En retrait adossée contre le mur d’une petite maison de la place je suivais l’échange de loin. Mais les voix portaient suffisamment pour que je puisse tout entendre de la conversation.

Le sang commençait à bouillir et suivais tout du regard. Les moindres faits et gestes de chaque personne présente, surtout ceux de la jeune femme qui semble vouloir affronter Oli. Lorsque les menaces commencèrent à se préciser alors qu’on empêchait Oli de quitter les lieux, un homme faisant partie de l’expédition vers Genève venait en ma direction et me hélait pour m’annoncer qu’Oli m’avait fait mander.

Je le remerciais et lui demandais de retourner au campement afin de préparer notre départ du soir. Longue et profonde inspiration, main sur le pommeau de l’épée, prête à la sortir s’il le fallait, je m’avançais vers ces quelques personnes.

Un regard à Labretagne qui avait sorti son épée … elle aussi son sang n’avait fait qu’un tour, mais voyant l’épée de mon bien-aimé dans les mains de cette jeune femme qui l’avait menacé il y a peu, j’espérai vraiment que Labretagne remette sa lame dans son fourreau.

Mon regard n’avait de cesse d’aller de personne en personne, rien ne devait m’échapper et encore moins cet homme qui avait un regard semble-t-il assez sombre sur Labretagne. « Ose, ose seulement tenter de sortir l’épée de ton fourreau et tu connaitras ma sanction »

Je m’avançais de quelques pas encore pour arriver derrière Oli


Tu m’as fait mander ? … j’ai entendu que tu allais suivre ces personnes…. Puis-je savoir où l’on compte t’emmener ?

L’azur se plongeait dans celui de la jeune fille qui me faisait face à présent
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En cours de changements
Majda_eulalie


Les yeux de jade de la jeune maure dans les prunelles azur de la nouvelle venue. Mais combien étaient-ils donc ? Instant très bref de réflexion, regardant la main de la femme sur la garde, alors qu'elle vient de relâcher la sienne. Décidément, le froid hivernal n'aide pas à calmer le feu de certains. Réalisant que ce n'est autre que la compagne du chef de l'armée, Majda cherche un signe, une alliance ou autre. Vivraient-ils dans le pêché ?

Il faut dire que son éducation assez rigide auprès de son baron de père lui a inculqué certaines valeurs morales, comme celle qui dit qu'une femme se doit à son époux et exclusivement à lui, et de rester pure jusqu'au mariage... Valeurs qui prêteront à sourire dans quelques siècles mais elle a la fierté du Languedoc dans son coeur, et celle de pouvoir un jour honorer un époux comme il se doit. Toujours est-il que pour elle, la femme qui tutoie le Commandeur Oli, il lui faut savoir si elle n'est que sa catin, ou si elle est son épouse.

Jaugeant donc de la Dame, Majda se présente, de nouveau...


Bonjorn, je m'appelle Majda_eulalie Shaggash, Dame de Couffoulens, Maréchale d'Exat et vassale du Comté du Languedoc. Voici les maréchaux Bentich et Jack de la même bannière dont je suis la représentante en l'absence de mes parents.

Je ne puis vous laisser passer en formation armée sur le sol Languedocien, mais j'ai une autre solution peut-être...


Elle se tourne alors vers le Commandeur.


... sous réserve de votre acceptation et de celle de Sa Grandeur Ryllas.

Elle fait alors part de son idée, seule possible pour ne pas que le Comte Ryllas lui-même soit dérogeant.

Voilà, il s'agirait que vous baissiez vos oriflammes. Vos hommes pourraient être escortés par la garde épiscopale, ou par les membres de la bannière si vous le souhaitez, et dès que vous auriez franchi les frontières de notre Comté, libre à vous de reformer votre armée, si nos voisins vous y autorisent.

Seules les armées du Comté et les armées royales, ou la Garde Episcopale sont autorisées en nos terres. Un document, une demande officielle préalable plutôt que de nous imposer vos armées auraient été souhaitable.

On ne peut connaître tous les us et coutumes des Comtés ou duchés lorsque l'on voyage, mais vous auriez pu vous renseigner avant d'entrer sur nos terres d'une façon qui pour nous ne peut être interprétée que belligérante.


Brève pensée pour la dure école suivie par la Générale Enduril, se voyant dans la même situation qu'avec les Rusés dont elle avait du occir quelques uns, en suivant les ordres de son parrain. Secouant la tête, elle se dit que non, la situation est différente. Il n'y a pas de raison que cela se termine dans un bain de sang... si tant est qu'ils respectent le droit souverain du Comté du Languedoc à n'accepter sur ses terres que les armées comtales, royales ou épiscopales.



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Oli13
[juste avant]

caro était là...étrange comme certaines personnes pouvaient vous apaiser...

labre était repartie au camp avertir feignant, et préparer le départ...il savait qu'elle aurait voulu pouvoir agir, qu'elle avait du mal à comprendre sa réaction immédiate... mais un jour elle comprendrait....

mais le momet présent était au dialogue il ne fallait pas s'epuiser avant d'atteindre le but final....


ma douce.... ils ne possèdent point de salle icelieu pour nous acceuillir...nous discuterons donc dans le jardin avoisinant......
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Caro
La jeune femme le regard aussi soutenu que le mien… tenterait-elle de m’intimider ? puis le regard se détache pour m’observer. Les paroles d’Oli m’étonnais et tournais ma teste en sa direction.

Point de salle, de bureau, de petit salon ? étrange accueil et étrange endroit que de faire discussion dans un jardin à la vue et au regard de tout le monde….. enfin bon si ce sont les us et coutumes du Languedoc….

Retour sur la jeune femme relâchant à cet instant ma garde je l’observais à mon tour. Jeune très jeune mais qui semblait être sûre d’elle, mais peu importait je n’étais point du genre à me laisser démonter. Regard toujours droit dans le sien je l’écoutais se présenter avant d’en faire de mesme…

Adishatz….Caro Maledent de Feytiat, ex comtesse du Béarn, Baronne d’Autry et Dame de Saint Lezer….

Et là voilà qui nous informait qu’elle ne pouvait nous laisser passer. Les missives à la prévosté par mon biais ainsi que celui d’un représentant des Saintes Armées ne servent donc à rien ? et encore moins le fait d’estre des Croisés ? ou alors restait peut-estre l’explication que la communication en ce comté serait réduite à néant…. Ou voire bien pire encore, mais cette idée je la laissais de costé pour le moment et en userait si besoin…..

J'écoutais ce qu'elle disait à présent à Oli mais pour moi mon opinion était déjà faite et je savais ce qu'allait répondre mon bien-aimé...

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En cours de changements
Oli13
Citation:
... sous réserve de votre acceptation et de celle de Sa Grandeur Ryllas.


Voilà, il s'agirait que vous baissiez vos oriflammes. Vos hommes pourraient être escortés par la garde épiscopale, ou par les membres de la bannière si vous le souhaitez, et dès que vous auriez franchi les frontières de notre Comté, libre à vous de reformer votre armée, si nos voisins vous y autorisent.

Seules les armées du Comté et les armées royales, ou la Garde Episcopale sont autorisées en nos terres. Un document, une demande officielle préalable plutôt que de nous imposer vos armées auraient été souhaitable.

On ne peut connaître tous les us et coutumes des Comtés ou duchés lorsque l'on voyage, mais vous auriez pu vous renseigner avant d'entrer sur nos terres d'une façon qui pour nous ne peut être interprétée que belligérante.


oli avait entendu ces mots...et éclata de rire.... puis se levant, et tournant les talons... il dit

bien dame... les discussions sont terminées pour ma part...

vous pourrez tenter un procès contre nous nous saurons nous défendre et avons suffisement de pièces pour cela...je pensai que vous organisiez une rencontre avec le com's...pour ma part, il ne s'agit là que d'un camouflet... une parodie de discussion et je n'ai pas le temps pour jouer à la poupée

j'espère que vous aurez l'honneur de me rendre mon épée...

sur ce dona.... bien à vous!


oli se lève et prend la direction de son campement non sans avoir au préalable récupéré son armée.
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Maelie
Ayant accompli sa mission, Maëlie revenait vers Majda pour lui faire son rapport lorsqu'elle croisa l'étranger repartant en belle compagnie. Sans s'arrêter, elle rejoignit Majda et ses troupes, lui lançant un regard interrogateur, sans cacher sa surprise : les choses n'étaient-elles pas sensées s'appaiser en attendant l'arriver des autres ?
Elle ressentit comme une boule se former au creux de son estomac.

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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Majda_eulalie


Saluant d'un signe de tête, la baronne qui se présente, Majda esquisse un sourire, avant de se tourner vers le bellâtre qui se gausse encore, et fait montre de son impolitesse.

Tout doux Messire, vous semblez oublier que vous n'êtes point icelieu chez vous, mais chez nous. J'ai bien un lieu où nous pourrions vous convier, mais contrairement à vous, je ne saurais imposer au Comte son emploi du temps, ni réquisitionner une salle du château sans son accord.

Vous souhaitez passer votre route ? Soit, mais votre épée est gage d'une discussion. Mes propositions ne vous satisfont pas ? Qu'à cela ne tienne, informez-en mon suzerain. Elles ne sont que propositions, histoire de faire la conversation en l'attendant.

Pour un homme qui se prétend pieux et prétend être en croisade pour l'Eglise Aristotélicienne, vous en appliquez bien peu les préceptes !

J'attends toujours vos autorisations écrites. Auriez-vous l'obligeance de me les soumettre ? Notre Comte vous a-t-il autorisé oui ou non à traverser les terres du Comté en formation armée ?


Esquissant un sourire en coin, elle le regarde, amusée qu'il puisse penser qu'elle joue à la poupée.


Vous semblez porter jugement hâtivement Messire. Pour votre information, je ne me souviens pas avoir jamais joué à la poupée, mais je me souviens de mes épées de bois. J'ai quelque peu grandi, elle est de fer aujourd'hui. Mais soit...

Majda fait signe à Jack de lui rendre son épée.

Je vous rends votre épée, remarquant que vous venez de rompre les discussions, et saurais en informer mon suzerain. Vos armées ne sont point saintes, nous en aurions eu connaissance, et vos menaces n'ont que peu d'effet sur moi.

Les languedociens pourront juger de votre infamie, à vouloir fouler leur sol au mépris de leurs coutumes, au mépris de la souveraineté de celui qu'ils ont élu. Il sera informé du déshonneur de votre parole, acceptant puis refusant une discussion, et du mépris dont vous faites preuve, fuyant alors qu'on est allé le quérir.



Maelie revient alors lui parler, et Majda soupire.

Hélas mon amie, je crois qu'il ne souhaitait absolument pas discuter, il fuit alors que vous avez été quérir le Comte. Je ne comprends pas son impudence. Il méprise les lois, les comtés, il a fait de même à Toulouse, Donà Maelie, je ne sais si vous le saviez... Un pleutre qui refuse de dire en face à un Comte reconnu par le Roy de se carrer son honneur et son devoir de vassal du royaume où je pense ! Il me faut informer le Comte de la couardise et du mépris dans lequel le commandeur Oli le tient.



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Pierroleon
La voiture de Monseigneur Pierroléon de Riddermark arriva de Narbonne, escortée par une bonne dizaine de gardes épiscopaux à cheval, ce qui, il faut bien le dire, était du plus bel effet.

Habillé en simple curé, l'évêque de Nîmes ouvrit la porte et essaya de ne point trop crotter sa nouvelle robe, toute noire mais si belle. Il vit beaucoup d'agitation autour de lui mais il sembla être habitué à ce genre de manifestations houleuses. Il prit la parole et se présenta fermement à ceux qui étaient là.

-Monseigneur Pierroléon de Riddermark, évêque de Nîmes. Je viens comme diplomate honoraire également, grand habitué de la diplomatie romaine. J'ai eu vent d'un souci avec le stationnement d'une armée sur les terres languedociennes. Cela change....nous avons eu un souci comparable, il y a quelques temps

Je vous propose de nous réunir ailleurs qu'en place publique pour discuter des autorisations des uns et des autres. Et je mande à certains de bien vouloir descendre de leurs grands chevaux.


Il se tourna vers ses gardes, en fait cela s'adressait à tout le monde.
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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
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