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[RP] Quand l'Ours à la rosace passe par le Languedoc

Majda_eulalie


Tournant la tête à l'arrivée de la Garde Episcopale, Majda voit se présenter Monseigneur Pierroléon. Elle s'incline respectueusement, lui faisant une révérence.

Bonjour Monseigneur. Hélas, l'homme qui mène des armées sur notre sol, foulant du pied l'honneur de notre Comté vient de partir...

Il avait été informé que je souhaitais la présence de dignitaires de l'Eglise et celle de notre Comte Ryllas.


Que dire de plus ? Il n'a pas voulu écouter ? Il a fui ou il se fout du Comté et compte bafouer l'honneur de son Suzerain, Sa Grandeur Ryllas ? Soupirant légèrement, pour une fois qu'elle avait tenté de rester calme, gentille, polie et tout et tout, sans hurler, sans invectiver et sans provoquer surtout, Majda se dit qu'elle ferait mieux de rester elle-même, la diplomatie risque de toujours être pour elle une science opaque.

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Caro
Trop je ne pouvais me taire et sans attendre si Oli allait répondre ou pas… et ce avant de nous en retourner au campement je m’adressais à la jeune femme.

Avec tout le respect que je vous dois, je crois que vous-mesme avez mis fin à toute discussion probable. Vous proposez discussion et avant mesme qu’elle ne commence vous imposez votre choix.

Comment voulez-vous donc que nous prenions la chose ? avec le sourire ? sachez que missives ont été faites de par moi-mesme à votre prévosté, ainsi que par un représentant des Saintes Armées, qu’on nous a informé de préciser que nous étions des croisés en partance pour Genève, que nos armées sont attendues sur place, que nous précisions que nous n’avons nulle intention belliqueuse envers le Languedoc.


Notre seul et unique but étant Genève. Savez-vous ce que c’est que de devoir jour et nuit veiller sur un peuple qui est menacé par les hérétiques, qui ont tenté de prendre le château et qui après mon mandat l’a pillé ? Je crains que non demoiselle.

Nous avons répondu à l’appel de notre GMF la princesse Armoria, nous sommes en contact avec le Connetable de France, avec les Saintes Armées et si vous le souhaitez….. rapprochez vous donc également du vice primat de France et Archevêque de Bordeaux, Monseigneur Aurélien par exemple et vous saurez que nous sommes attendus.


A cet instant l’Evêque de Nimes arrivait et le saluais d’un inclinement de la teste.

Monseigneur….
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En cours de changements
Majda_eulalie


Riant franchement à la diatribe de la baronne dont elle ne savait toujours pas si elle ne vivait pas dans le péché, Majda la regarde droit dans les yeux.

Vous me prêtez bien plus de pouvoir que je n'en ai pour croire qu'une simple proposition de ma part puisse vous être imposée. Calmez vos nerfs, je vous suggère la camomille, c'est très bon pour éviter de vous gâter le sang.

Vous dites avoir informé ? Où sont les autorisations ? Depuis le temps que je les demande, vous auriez pu les montrer, et nous n'en serions pas là présentement.

Ce que je constate, c'est que vous nous imposez, vous nous informez, mais ne demandez pas, ni montrez d'autorisations pour votre présence armée. Que se passerait-il si je me rendais en Bearn en formation armée et faisait fi de vos demandes ou de la souveraineté de votre Comté ?

Je crois que votre ... compagnon vous attendait... Monseigneur Pierroléon étant présent, peut-être daignera-t-il donner explication et missives à un haut dignitaire de notre Eglise ?

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Caro
Et la voilà à se moquer à présent...

Demoiselle... est ce que vous m'avez vu vous rire à la figure ou me moquer de vous ? non point ... donc que me vaut ce rire ? vous avez vous mesme dit qu'il nous faudrait peut-estre baisser l'oriflamme... ce sont bien vos paroles non ? donc si vous n'avez point ce pouvoir, j'estime pour ma part que vous n'aviez nullement à y faire allusion.. tel est mon point de vue.

Pour ce qui est de mes nerfs, ne vous en faites pas, ils vont très bien et ce ne sont pas vos propos qui vont me faire perdre mon sang froid, loin vous estes encore bien loin d'y arriver


Léger sourire avant de continuer

Pour ce qui est du reste, nous nous adresserons à qui de droit et à moins que Monseigneur ne veuille s'entretenir avec nous, je vais en effet rejoindre mon compagnon..
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En cours de changements
Pierroleon
Entendant que le ton montait un peu, Monseigneur Pierroléon de Riddermark avait la volonté de calmer les choses.

-Bonjour, mesdames.

Il s'inclina.

-Je ne poserai qu'une question : le comté du Languedoc autorise-t-il le passage d'une armée de croisés vers Genève?

Je souhaiterai que oui.

L'évêque de Nîmes se fit tendre un parchemin par un de ses gardes :

Voilà ce qu'écrivait notre frère camerlingue, Son Eminence Rehael, dernièrement. Je vais vous en faire la lecture si vous le voulez bien :

Citation:



    A l’Universalité des fidèles,



    Les évènements récents nous poussent à nouveau à prendre notre plume pour faire part au monde de notre grande joie face aux succès rencontrés, par l'action conjuguée de la Sainte Eglise et des vaillants béarnais, contre l'organisation brigande hérétique appellée "Lions de Juda", en Béarn, et la mise à bat de la pseudo-république hérétique dite "léonine". Nous saluons à ce titre l'action menée par la population béarnaise et par les Saintes Armées, coordonnées sur place par Monseigneur Acar de Ventoux, second de l'Ordre des Chevaliers francs.

    Aujourd'hui un nouveau défi se présente au monde. Si les Lions ont été empêchés de mener à bien leurs funestes desseins, il n'en est pas moins grand temps de mettre fin de manière définitive à la menace que laisse planer l'engeance hérétique et que les événements n'ont que trop rappellés.

    C'est pourquoi la Sainte Curie réaffirme aujourd'hui de manière solennelle la croisade contre les Lions de Juda, qui, rappellons le, n'a jamais pris fin. Nous félicitons les provinces qui ont d'ores et déjà répondus présentes à l'appel de l'Eglise aux côtés des Saintes Armées, et conférons aux hommes mobilisés, par la présente, le statut de croisés avec les droits et obligations afférents à cette qualité.

    Nous tenons à rappeller que la croisade contre l'engeance n'est dirigée contre aucune cité que ce soit, mais uniquement contre les Lions. De nombreux regards se tournent aujourd'hui vers Genève, accusée d'abriter et de soutenir les Lions. De par notre volonté de paix et de conciliation, nous enjoignons par conséquent la cité de Genève à prendre ses responsabilités et à affirmer de manière ferme son rejet des hérésies, et à procéder à l'expulsion le cas échéant des Lions pouvant se trouver sur son sol.

    Enfin, nous appellons les provinces qui ne l'ont pas encore faites à se joindre à la lutte. Le combat contre la menace hérétique transcende les frontières pour concerner l'ensemble du monde aristotélicien qui doit, aujourd'hui, présenter un front uni pour assurer la glorieuse victoire de la Vrai Foy.

    Deus Vult !


    Ad majorem dei gloriam


    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal Camerlingue


    Faict à Rome, le XX décembre de l'an de grâce MCDLVII de notre Seigneur




-Vous comprendrez donc que des armées croisées soient dans l'obligation de marcher sur les terres qu'elles rencontrent pour se diriger vers le lieu à libérer.

Ces armées béarnaises ont l'approbation de Rome, donc du clergé languedocien, de fait. Faut-il quelques uns de nos gardes épiscopaux pour justifier que cette armée est aristotélicienne à plus d'un titre ?

Que le Languedoc lève des armées et aille à la croisade !

Combattez là où sont les vrais combats.

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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
Maelie
Maëlie réfléchissait à toute allure, tandis que l'Evêque de Nîmes arriva avec une pompe impressionnante. Elle courba la tête lorsqu'il passa devant elle pour s'adresser aux présents, gardant humblement le silence tandis que les causes et conséquences s'entrechoquaient dans sa tête...
Elle avait vraiment cru que Majda et les autres attendraient l'arrivée des dignitaires mandés pour cet entretien : qu'ils acceptent de s'y présenter était déjà une gageure, alors que la demande émanait d'elle, simple roturière, au nom de la bannière d'Exat en la personne de Majda. Elle s'en serait tapé la tête contre un mur : quelle idiote d'avoir laissé Majda toute seule !
Elle ne doutait pas que la jeune maure se soit conduite avec sa droiture et sa franchise habituelle, mais par tous les saints réunis ...! Woups, Maëlie se mordit la lèvre en réprimant ces pensées sacrilèges en présence de l'Evêque.
Par les poils de la barbe de Ryllas ! Ah, c'était mieux, elle retint un sourire en se morigénant. Ne perdons pas le fil.
Quelle déception...

Maëlie voyait encore une fois les évènements lui glisser entre les doigts comme du sable, réveillant de mauvais souvenirs qui firent monter en elle une sourde colère. Quand donc allait-elle arrêter de faire ça ?!

Ah bah... Tiens! Maintenant, pourquoi pas ?
Sur un coup de tête, Maëlie releva la tête et se mit à trottiner pour rattraper le dénomé Oli.


Hep ! Ho ! S'il-vous-plaît ! Un instant, je vous prie ! Hoéééé !

Et l'on put voir l'ancienne Chambellan agitant les bras, ses cheveux noirs lachés comme une bannière dans le vent tandis qu'elle courrait d'un pas malaisé dans ses lourdes frippes d'hiver.
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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Caro
L'Evêque de Nimes sortait l'annonce qu'Oli avait montré il y a peu, peut-estre que cette fois-ci nous serions entendu, mais il me fallait tout de mesme l'avertir

Monseigneur.... Messire Oli avait montré cette mesme annonce à la personne ici présente qui n'en a pas tenue compte. J'ose à présent espérer que vous serez écouté. Qu'Aristote vous entende....

Toutefois si vous le souhaitez je pourrai vous montrer missive que Monseigneur Aurélien a fait à Messire Izidore. Je ne doute pas que vous sachiez de qui je veux parler en énonçant ces deux personnes

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En cours de changements
Majda_eulalie


Répondant à la baronne dans un premier temps, le regard glacial.

Vous certes non, veuillez accepter mes excuses. Mais votre compagnon oui, alors que je fais mon devoir de vassale.

Comme vous le dites, j'ai dit peut-être. Cela n'est point de mon ressort. J'ai juste émis une hypothèse, une proposition, et vous vous êtes emportée. Serait-ce un signe que vous n'avez pas ses autorisations en votre possession ?


Puis elle se tourne vers l'Evêque.

Monseigneur, les armées légalement autorisées oui. Or je ne fais que demander de me montrer ces autorisations. Sa Grandeur Ryllas n'a pas confirmer que le Béarn avait autorisé ces armées, au contraire.

Donc oui, les armées pour la croisade, je ne vois pas notre Comte les refuser, mais encore faut-il être sûrs qu'elles soient autorisées. Le Béarn n'a pas confirmé ces autorisations lors de ma dernière conversation avec le Comte Ryllas.

Bien au contraire, le Régent du Béarn ne les reconnait pas comme étant du Béarn d'après ce qu'il nous a dit.


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Bentich
Avant que la jeune fille ne disparaisse, Ben intervint une dernière fois

Je vais corriger une petite phrase de votre part, oui nous savons ce que c'est d'avoir son château piller, oui nous savons ce que c'est de veiller pendant des mois pendant qu'une armée de sois disant pèlerins se promenait sur nos terres il y a moins d'un an, oui nous savons ce que c'est que de rester trois mois, le long d'une frontière pour éviter qu'une armée n'envahisse le Languedoc. Donc avant de donner des leçons sur ce point, renseignez vous aussi, nous n'avons jamais mis en doute vos connaissances et votre expérience, alors arrêtez de nous insulter en nous rabaissant comme des moins que rien. Si vous avez été comme vous le dites ex Comtesse, comment auriez vous réagit si une armée serait entrée sur vos terre comme ça sans rien dire à personne.

Ecoutant Monseigneur Pierroleon, Ben fit la grimace.Il attendit que Majda ait fini de parler et ajouta

Je veux bien croire qu'ils doivent passer par certaines terres, mais pourquoi le Comté ou même l'église n'en a rien dit, vous savez vous même que depuis l'affaire des pèlerins, le Languedoc est sur le qui vive.

Et bon sans vouloir vexer personne, depuis quand Rome dirige t'elle le Languedoc ou une autre province Française??? Et pour ce qui est d'aller la bas, il faudrait déjà que le Coms oublie de décider de ne rien décider
Mais je sais de source sur que certains sont deja en chemin

Mais je vous remercie de vous être déplacé, au moins l'Église bouge, pas comme le conseil qui s'enferme dans un silence plus que suspect


Ben réfléchi quelques secondes, car aucuns des deux noms cités par la femme n'était connu en Languedoc, du moins par le commun des mortels
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Majda_eulalie


Posant une main sur le bras de Bentich, Majda lui sourit.

Le Comte est très occupé pour le moment, mais il a informé l'Etat Major du Comté que ces armées ne sont pas reconnues par le Régent du Béarn comme je viens de le dire. Il l'a fait le jour où ces armées sont passées sous les remparts de Carcassonne.

Pour ce qui est de la croisade, certes, elle existe, je ne le nie pas. Je demande juste à ces personnes de prouver qu'elles battent oriflamme légalement du Béarn, chose impossible d'après ma source qui n'est autre que le Comte Ryllas.

Quant à l'Eglise, ses armées sont légalement reconnues Bentich, la garde épiscopale par exemple aurait pu escorter ces personnes, mais je n'ai pas non plus d'informations de ce côté pour ces deux armées.


Elle se tourne alors vers la baronne.

Il ne tient qu'à vous de prouver que j'ai tord, cela dit, je maintiens ne faire que mon devoir en vous demandant vos autorisations de fouler le sol languedocien en armées.

Elle se tourne vers Maelie.

Je vous écoute mon amie, que souhaitiez vous nous dire ?

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Bentich
Ben sentit la main de Majda sur son bras et écouta ses paroles.

Je ne nie pas que la garde épiscopale soit reconnue par le Comté, mais la façon dont la phrase de Monseigneur était tournée portait à confusion

Citation:
Vous comprendrez donc que des armées croisées soient dans l'obligation de marcher sur les terres qu'elles rencontrent pour se diriger vers le lieu à libérer.

Ces armées béarnaises ont l'approbation de Rome, donc du clergé languedocien, de fait. Faut-il quelques uns de nos gardes épiscopaux pour justifier que cette armée est aristotélicienne à plus d'un titre ?


Donc pour moi cela voulais dire que si Rome accepte cela veux dire que tout le monde est au courant et doit se plier, et si je ne m'abuse, aucune des deux armées ne fait partie de la garde épiscopale. Et bon si le Béarn ne les reconnait pas, comment se fait il que Rome donne son approbation ???
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Pierroleon
L'évêque s'adressa à Dame Caro :

Je connais fort bien les deux personnes que vous citez. Je connais même bien Frère Izidore du temps où je vivais en Guyenne.

Montrez-nous cette missive, cela arrangera tout le monde.


Puis s'adressant à Messire Bentich et Dame Madja :

Citation:
depuis quand Rome dirige t'elle le Languedoc ou une autre province Française???


La lettre du Camerlingue Rehael est un document qui vaut commandement de l'Eglise et je ne doute pas un instant que vous doutiez qu'il s'agit de la plus haute autorité de notre Eglise, après le Pape.

Je déplore que beaucoup oublient de faire du concordat une lecture quotidienne.

Faut-il rappeler que :


Citation:
Le Concordat fait de l’Eglise Aristotélicienne Universelle et Romaine, la religion officielle du comté du Languedoc. Le comté du Languedoc reconnaît l’Eglise Aristotélicienne Universelle et Romaine comme seule, unique et légitime Institution du Tout Puissant, ainsi que seule détentrice de la Vraie Foi.
Le comté du Languedoc reconnaît l'existence du Saint-Siège et de toutes ses institutions.


La religion aristotélicienne est religion officielle et s'impose à tous et toute chose. Je regrette que vous n'ayez pas eu connaissance de la missive du camerlingue dont je vous ai fait la lecture et que vous n'en ayez pas tiré les conclusions qui s'imposent : autoriser les armées croisées à passer sur le territoire languedocien.

Déjà échaudé en effet par l'affaire des pélerins, il serait souhaitable que nous ayons d'autres rapports que ceux de douaniers autorisant ou non des armées à passer.

Il revient à votre diplomatie de juger de la pertinence et de la signification des documents officiels qui vous sont soumis.
Je suis surpris que ce que dit un Camerlingue souffre la contradiction et qu'un papier d'autorisation est demandé. Cette lettre vaut autorisation.

Par la lettre du Cardinal camerlingue, vous saviez ce qu'il en était. L'Eglise a averti l' "universalité des pélerins", donc tous les comtés, donc le comté du Languedoc.


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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
Maelie
Le lecteur se souviendra que Maëlie était joyeusement en train de trottiner pour rattraper Oli, lorsqu'un messager Comtal l'intercepta assez abruptement pour lui remettre un message scellé du Coms. Freinant des quatre fers pour ne pas entrainer de collision involontaire, Maëlie réceptionna le message et le lu. Sur son visage, nulle trace de ses émotions, mais elle fit demi-tour avec la même vivacité qu'elle avait mise dans sa course initiale pour rejoindre l'Evêque et les autres présents.

Dònas...Monsenhèr... le Coms ne viendra pas.

Elle toussota, mal à l'aise, avant de poursuivre.

Senhèr Coms confirme qu'il ne reconnaît aucune légimité aux présentes armées à circuler ainsi en Languedoc, pas plus que Son Altesse Ingeburge et le Comté du Béarn d'après lui.

Elle était plutôt fière de sa reformulation, ne se sentant pas trop le courage d'informer la Baronne soldate que le Coms estimait qu'ils méritaient d'être évicérés en plein champ... Elle eut un bref regard à l'Evêque pour jauger sa réaction, avant de faire de même avec la Baronne étrangère.
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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Pierroleon
Etonné, Monseigneur Pierroléon répondit à Dame Maëlie :

-Les armées béarnaises dont parle la lettre du Camerlingue ne sont pas celles qui sont sur le territoire languedocien ?


Puis, il répliqua :

Ce serait bien que Sa Grandeur Le Coms du Languedoc se déplace. Je pense avoir fait l'effort alors que croyez-moi, ma santé ne me le permet pas beaucoup.

Ne serait-il pas plus simple de traiter directement ?


J'ai reçu une lettre qui s'adressait au comte, à Frère Lemoine et à moi-même...tout cela pour m'entendre dire que je n'aurais pas d'interlocuteur...

Monseigneur Pierroléon tendit une lettre.

C'est bien de vous ?

Citation:
A vous,
Sa Grandeur Ryllas, Comte du Languedoc,
Monseigneur Pierroleon de Riddermark, évêque de Nîmes
Monseigneur Lemoine Bourbon,

Adissiatz,

Par la présente, je vous fais part du souhait de Dòna Majda Shaggash de Coufoulenç, dont je me fais le porte-parole par sa volonté.

La Dame souhaite vous convier à une discussion concernant la présence de deux armées en provenance du Béarn, battant actuellement pavillon en Languedoc. Ces troupes se disent investies du titre de Croisés et en route pour la Sainte Croisade lancée à l'encontre des Lions, actuellement à Genève.

Une houleuse discussion a eu lieu en place publique, à laquelle la Dame souhaite trouver une issue positive pour chacun, avec votre concours éclairé. Elle m'envoie vous quérir car elle est actuellement déjà auprès de l'un des dirigeants de ces armées pour entamer le dialogue.

En espérant vivement que cette requête trouvera l'intérêt qu'elle mérite à vos yeux, je vous adresse mes plus modestes et sincères respects.

Maëlie


Dame Maëlie, je vous ai connu chambellan. L'êtes vous toujours ? Je le pense pour écrire une telle lettre.
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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
Bentich
Ben répondit directement à l'évêque de Nîmes, après que celui ci ait répondu a Maëlie

Des pèlerins oui, mais pourquoi en armée lourdement chargée d'armement de guerre. L'annonce de l'église ne le spécifiait pas alors qu'une petite formation suffisait. Si c'était pour la croisade, il suffisait de faire la réunion de ses petits groupes à l'endroit de ralliement et cela aurait évité bien des désagréments, partout ou ils doivent passer et en Languedoc en particulier pour les raisons que vous connaissez.

Puis Maëlie revint et fit lecture d'un message qui avait son importance.

Et la Ben attendit avec impatience ce que la représentante du Béarn, enfin de ce qu'elle disait, allait pouvoir répondre à cela. Si cela avait Enduril ou une personne que Ben connaissait très bien, ce message aurait signifie autre chose, mais la Ben se méfiant de Ryllas comme de son premier cochon, il ne savait si c'était à, prendre au premier degré ou si il fallait comprendre autre chose

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