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[RP] Quand l'Ours à la rosace passe par le Languedoc

Maelie
Maëlie s'inclina à nouveau devant l'Evêque.

Monsenhèr, je vous prie de me pardonner, je ne suis personne pour dicter sa conduite au Coms Ryllas. Peut-être que si vous lui en faisiez requête directement il changerait d'avis, mais sa réponse à ma missive était claire et sans équivoque : il ne se déplacera pas pour un sujet qui, pour lui, est déjà tranché.
Il est déjà fort heureux qu'il ait consenti à répondre à une roturière telle que moi qui se mêle d'essayer d'arranger des choses qui la regardent assez peu...

Cette missive est bien de moi, mais non, je ne suis plus Grand Chambellan, malheureusement, pour des questions de santé, sans quoi j'eu mis toute mon énergie à prévenir une situation pareille. Comme vous pouvez le voir, je n'ai point signé d'un titre que j'aurai usurpé à mon ami Pachillou.


Elle se redressa avec une expression qui démentait son humilité, mais qui laissait entrevoir sa déception : elle ne regrettait pas d'avoir fait ce qu'elle croyait juste, mais plutôt que le Coms ne se soit pas directement exprimé, afin que tous les doutes soient levés et que Majda ne soit pas seule contre tous pendant qu'il vacait à d'autres tâches. Elle regrettait que les paroles prônant le dialogue et la communication n'aient de valeur qu'en période électorale. Elle regrettait de s'être laissée aller à son impulsive nature qui la poussait toujours à tenter d'appaiser ce qui n'est pas toujours appaisable...
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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Laurine.
Tenue au devoir de silence en tant que Conseillère comtale, plus particulièrement après que Ryllas ait refusé que les débats du conseil ne soient publics comme bien des électeurs l’attendaient, Laurine pu savoir en questionnant un page que Bentich était monté au créneau au sujet des deux armées en provenance du Béarn.

Elle se devait de lui faire parvenir les informations dont elle disposait et envoya donc porter un billet au Marechal d’Exat


Citation:
Ben

Selon mes informations, l’armée de Oli13 a tenté de prendre la ville de Toulouse il y a quelque temps, causant la mort du capitaine Leyoun. Pour se faire ils se seraient adjoint l'aide du dénommé Pépé_Kaly de triste mémoire. Nos alliés toulousains ne verraient pas d’un très bon œil que nous les accueillons bras ouverts.
De plus ces deux armées ne semblent pas avoir l’agrément du Béarn et sembleraient agir de leur propre initiative en se faisant éjecter de toutes les Provinces qu’elles traversent.
Le sauf conduit de la main de son Eminence Cardinal Camerlingue Rehael n’autorise pas n’importe qui à faire n’importe quoi, en particulier de former une armée prétenduement croisée non agrée par une province.

Laurine


Et elle envoya le page sus nommé porter sa baffouille à Bentich. Comme quoi le Comte réussissait là où elle avait échoué : une certaine forme de réconciliation.
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Lengadòc per Totjorn
Pierroleon
S'adressant à Dame Maëlie, l'évêque dit :

-Je prends mes responsabilités en venant traiter directement en place publique. C'est une erreur et on ne m'y reprendra plus.

Puisque vous êtes messager, vous direz que l'évêque ne se déplace que sur demande du chambellan ou du comte en matière diplomatique.

Quant à Dòna Majda Shaggash de Coufoulenç, vous lui direz que son nom n'est pas encore mentionné dans le concordat pour faire se déplacer les évêques du Languedoc.

Le Concordat ne reconnait que la diplomatie comtale, pas la diplomatie seigneuriale.


Monseigneur Pierroléon salua les uns et les autres séchement, se retourna et repartit aussitôt vers sa voiture.
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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
Maelie
Maëlie s'y était attendue. C'était un pari, et elles avaient perdu : si le Coms s'était présenté, l'Evêque n'aurait pas songé à protester, mais Maëlie ne se sentit pas plus coupable que ça. Après tout, elle n'avait pas mentit dans la missive envoyée ni essayé de se faire passer pour ce qu'elle n'était pas, et qui ne tente rien n'a rien !
Elle jeta un coup d'oeil à la jeune Shaggash pour lui signifier son soutien, et demeura en retrait, en silence.
Elle songea qu'elle enverrait tout de même une lettre d'excuse à l'Evêque, qui avait pris la peine de se déplacer, contrairement à d'autres : elle l'appréciait et s'en voulait un peu de ce petit tour, mais espérait qu'il ne lui en tiendrait pas trop rigueur en regard de ses motivations.

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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Caro
Une fois de plus tout partait sur de la politique et cela en devenait des plus lassant. Apparemment on usait encore et toujours de mensonges, fourberies pour en arriver à raconter tout et n'importe quoi.

Ainsi donc le régent du Bearn qui savait très bien qu'on allait à Genève et qui était nullement contre bien au contraire et qui savait également que Feignant partait, que nous partions en armées avec des béarnais..... et là il disait presque ne rien savoir..... enfin il ne fallait plus s'étonner de rien de toute façon...


Je regardais Monseigneur partir, la missive je lui enverrai en privé s'il le souhaitait et l'inviterai également à se rapprocher de Messire Acar le cas échéant, Messire Acar qui lui mesme avait fait missive à la prévosté languedocienne...

Bien... je vais vous laisser à régler vos conflits politique qui ne me regardent nullement... nous avons un campement à lever ce soir et vers Genève nous nous rendrons .... seuls le Lion m'intéresse et non vos différents et j'ose espérer que vous saurez tous écouter la demande de notre Camerlingue et que la voie de la sagesse vous suivrez.....

Un inclinement de la teste et sans plus attendre quittais ces lieux sans mesme me retourner... cela n'en valait pas la peine

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En cours de changements
Bentich
Ben qui écoutait toujours les débats reçu un message, il venait de la part de Laurine, il en fut étonné et le lut attentivement, il sourit et avant que tout le monde ne tourne les talons, il cria assez fort pour que l'évêque de Nîmes l'entende même derrière les portes de sa voiture.

Monseigneur, et les sois disant pèlerins, je crois que cela devient de plus en plus intéressant.

Peut être pourriez vous nous répondre sur ce qu'il c'est passé à Toulouse avec le capitaine Leyoun ??????


En disant cela il tendit la missive à Majda.

Monseigneur je suis sur qu'avant de partir vous serez heureux d'apprendre à qui l'Église Aristotélicienne fait confiance encore cette année !!!!
Je commence quand à moi à comprendre beaucoup de chose

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Caro
Levant les yeux au ciel tout en continuant ma route... Ah ben tient donc ....

Bien sûr vous allez aussi nous dire que nous avons voulu attaquer Toulouse et que nous avons lâchement assassiné le capitaine non ? Que nous sommes le sans nom .....Allez y si cela vous fait plaisir nous ne sommes plus à un mensonge près

Ralala comme il était facile de s'adonner aux mensonges pour cacher la vérité...
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En cours de changements
Majda_eulalie


Regardant l'Evêque, Majda hausse un sourcil.

D'une part, je suis là, et j'entends vos propos, d'autre part, il me semble avoir toujours reconnu l'autorité de l'Eglise.

Je crois devoir vous répéter que les armées reconnues du Béarn pour la croisade sont autorisées, mais que ces armées présentes aujourd'hui, ne sont pas reconnues par le Régent du Comté du Béarn.

De plus, je n'agissais pas en qualité de Dame de Couffoulens, mais de vassale du Comté. Excusez-moi du peu, mais ma seigneurie ne se trouve pas ici, et n'a strictement rien à voir avec l'affaire qui nous concerne présentement, si ce n'est le lien de vassalité envers le Comté qu'elle génère. Ne me jugez pas, vous aussi comme si j'étais là pour faire ma propre justice.


Alors, oui, le concordat, je le connais, pas autant que je le voudrais, mais suffisamment pour reconnaitre votre autorité d'où ma demande de vos conseils. Vous ne souhaitez pas intervenir, fort bien, mais ne rejetez pas la responsabilité de l'échec des négociations sur une personne qui tente de faire son devoir du mieux qu'elle peut.

Je doute que Tibère ait souhaité donné des laisser-passer et des laisser-faire n'importe quoi par sa missive. Ils prétendent venir de sa part, mais avouez que n'importe qui pourrait prendre copie de cette missive, et si les armées reconnues par le Béarn sont autorisées, celles qui ne sont pas reconnues ne sont pas autorisées.


Lisant la missive que Ben lui transmet, elle sourit, puis la donne en lecture à Monseigneur Pierroléon. Puis elle se tourne vers Maelie.


Merci pour votre aide, mon amie. Elle fut précieuse, quoiqu'en pensent certains ici présents, et votre aide à la diplomatie fut grandement appréciée, si ce n'est par l'Eglise, au moins de ma part. Je ne doute pas que cela vous ai demandé un certain courage pour nous rapporter la décision du Comte.

Puis elle se tourne vers les étrangers, se disant que la scène donne un air de déjà vu à ceux qui avaient oeuvrés pour le Comté lors du passage des rusés.


Vous n'avez rien prouvé quant à votre légitimité. N'importe qui peut prendre copie de la missive de l'Eglise, de Monseigneur Rehael, et prétendre n'importe quoi. Je pense que notre Comte saura en tirer les conclusions qui s'imposent, ainsi que l'Eglise au vu des éléments que nous venons de lui apporter, à savoir que vous n'êtes pas reconnus par le Régent du Béarn.

Puis elle se tourne vers les maréchaux, Maelie et Monseigneur Pierroleon.


Allons donc dans la taverne que nous voyons là-bas prendre une boisson chaude, une tisane pour nous réchauffer les mains. Je vous invite.

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Caro
Revenant sur mes pas..d'un ton sec mais non énervé

Demoiselle ... à présent il suffit ! Prenez contact avec Messire Acar ainsi que Monseigneur Aurélien, je n'en ai que trop entendu.

Osez nous traiter de la sorte et nous faire passer pour des menteurs, des usurpateurs, cela va bien trop loin à présent. Je vois en effet que grande foi en notre Très Haut vous avez. Qu'Aristote ait pitié de vous et qu'il vous aide à retrouver le bon chemin car là vous vous égarez..
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En cours de changements
Majda_eulalie


Avec un sourire, pesant ces mots, Majda la regarde.

Que nenni. Si vous avez cette autorisation, montrez-la nous. Vous êtes là à vociférer dans nos oreilles, à prétendre avoir raison, mais ne nous prouvez rien. Une simple missive... C'est tout ce que je demande depuis le début de cet entretien. Je n'ai pas l'intention d'aller interroger Pierre, Paul ou Jacques lorsque vous êtes là et pourriez d'un simple document lever toute ambiguïté.

Je crois avoir dérangé suffisamment de monde pour tenter d'éclaircir cette affaire. A vous de prouver votre bonne foi, et à part nous insulter et tenter de nous faire passer pour des idiots, et montrer une missive que n'importe qui peut avoir recopiée, vous n'avez rien fait.

Addissiatz Donà.


Se disant qu'elle doit maintenant présenter ses excuses à Monseigneur Pierroléon qui s'est déplacé, elle tourne ostensiblement le dos à la baronne pour se tourner vers l'Evêque, juste avant qu'il ne se dirige vers sa voiture. Peut-être n'a-t-il pas entendu son invitation pour une tisane, à moins qu'il n'ait préféré quelque chose de plus fort ?

Je vous prie d'accepter mes plus humbles excuses. Je souhaitais ardemment trouver un terrain d'entente, et tenter d'apaiser les tensions, faire que l'histoire ne se répète pas, mais j'avoue avoir pas mal de progrès à faire encore en diplomatie.

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Caro
Et à mon tour de lui répondre

Croyez vous que je passe mon temps à me promener avec toutes les missives sur moi ? De plus ces missives si vous souhaitez les voir passez donc au campement je n'ai point à les montrer à tout le monde... Alors faites comme bon vous semble à présent, je crois pour ma part que j'ai également des missives à faire de mon costé.

Demandez donc aussi à votre prévost si elle n'a pas eu missive de ma part ainsi que de Messire Acar représentant des Saintes Armées avec un formulaire qui a été remplit....

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En cours de changements
Bentich
Ben sourit voila que la donzelle avait mordu à l'hameçon

Mademoiselle je me demande qui vous a dit que je parlais de mort et d'attaque, je vous ai juste demandez ce qu'il s'était passé et la vous me parlez directement d'assassinat d'une personne et de l'attaque de Toulouse, étrange que tout cela.

Et comme le précise Majda eulalie Shaggash fille du baron et de la baronne d'Exat et de Portes, chef actuel de la Bannière, tout le monde présent se demande qui ment, vous qui entrez comme ça comme des conquérants, vous qui dès que moi Languedociens je demande des comptes à mon conseil Comtal vous vous sentez outre et vous m'insulte vertement.
Vous qui ne daignez pas prouver ce que vous avancez. Je pose la question qui est un menteur ici. Votre groupe désavouez par le Comte du Languedoc, par celui du Béarn, étrange que tout cela.


Mais Majda invita tout le monde pour une boisson réconfortante. Ben obéi comme il se devait à un ordre de son supérieur et suivit la petit troupe, tout en se disant qu'il surveillerais de très très près ces zigotos
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Caro
Demi tour sur moi-mesme pour faire face à l'homme

Qui vous parle de mort et d'attaque ? moi Messire parce que c'est ce qu'on aime à raconter depuis un moment à notre sujet alors que ceci n'est que mensonge mais je n'ai point le temps de vous conter ce qui c'est vraiment passé et quand bien mesme on préfère croire le mensonge, j'en ai l'habitude.

Cependant j'aimerai bien savoir où je vous ai insulté. Pour le moment c'est ma personne qu'on insulte et calomnie alors n'inversez pas les rôles je vous prie. Quant au régent.... régent du Béarn, Messire, il sait très bien que nous sommes en partance pour Genève.. pourquoi il ne dit pas la vérité, je ne saurai le dire, mais croyez bien que je vais me renseigner. Je ne saurai tolérer ce qui se passe actuellement.

Ah et dernier point Messire avant que vous ne partiez et que je ne parte à mon tour, je suis Dame et non Mademoiselle...


Allez pas la peine de s'attarder plus longuement, du travail m'attendait encore avant le départ
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En cours de changements
Klanacier


Klan l’acier, arriva sur les remparts de narbonne, il scruta les collines proches de la ville mais les armées étaient encore en place.
Il prit la parole haut et fort pour se faire entendre des commandants.


Il nous a été dit que votre passage sur ses terres ne serait qu’une escale. Cela fait maintenant deux jours, c’est déjà une journée de trop.
Si l’urgence qui vous appel, ne vous laisse d’autres choix que de traverser le Languedoc, c’est que votre cause est pressante.

Aussi, je ne pourrais que considérer votre présence comme une situation de siège si vos armées n’ont pas repris la route d’ici demain.

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Pierroleon
Dans sa voiture, Monseigneur Pierroléon reçut une missive de Dame Caro qu'il lut :

Citation:
Courrier censuré car rien ne dit qu'il y a autorisation de le diffuser comme la règle le demande
{LeFaucheur}


Il redecendit et cria presque, pour qu'on l'entende :

A la lecture de cette lettre donnée par Dame Caro Maledent de Feytiat, je demande à ce que cette armée passe sur les terres du Languedoc et qu'on l'y autorise. Par ailleurs, je demande à cette armée de bien vouloir faire vite. La prochaine fois, les douaniers et les diplomates se poseront des questions un peu plus vite avant de me déranger....
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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.
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