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[RP] Quand l'Ours à la rosace passe par le Languedoc

{LeFaucheur}
Note de la censure :

Moisson de HRP effectuée sur ce topic . C'est la dernière .
Réouverture donc...

Si ce topic ne reste pas RP ce sera verrou définitif.

Bon jeu
{LeFaucheur}

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Chef censeur à Toulouse - Censeur en Languedoc
Maelie
Cette fois, Maëlie fronça les sourcils devant la mauvaise fois évidente de l'Evêque... Sa dernière intervention était bien la preuve que sa présence aurait été nécessaire et utile, la preuve aussi qu'il fallait quelqu'un de son rang pour que les choses se débloquent et que Majda et elle avaient eu raison de l'appeler, et le voilà qui se plaignait encore de pouvoir se rendre utile ! Et de quel courrier parlait-il donc ? Elle-même avait été un peu destabilisée qu'il présenta son propre courrier à l'improviste, mais elle l'avait assumé en espérant que cela fasse avancer les choses, et le voilà qui parlait d'autres choses auxquelles personne n'entendait rien, à part lui...
Elle soupira silencieusement, contenant son irritation : inutile de le vexer d'avantage, et de toute façon, tant qu'il ne se décidait pas à en parler au Comte directement, cela ne changeait absolument rien.
Contrariée, elle se mordilla les lèvres en silence, tandis que chacun retournait à ses occupations. Résignée, elle en fit de même en saluant respectueusement.


Adissiatz...
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Fenêtre sur le monde...
Tamago du 24 décembre au 3 janvier.
Majda_eulalie


Majda n'avait pas pu entendre, au chaud dans une taverne, mais si elle avait entendu, elle aurait été très déçue des mensonges de l'Evêque, elle qui vénère l'Eglise, prépare son séminaire, et va à la messe au moins une fois par semaine !

Qu'un contrevenant montre ses papiers non pas à la personne qui les demande, mais au curé, cela dépasserait son entendement. Comment imaginer que si un brigadier demande un laisser-passer, la personne le montre au palefrenier, plutôt qu'au brigadier, cela la laisserait pantoise. Dans quelques siècle, on pourrait imaginer une situation un peu comme celle-ci : Gendarme : "papiers s'il vous plait", contrevenant : "bah non, je les montre au facteur, moi ! et puis d'abord que j'ai raison"... Cela serait amusant de voir la réaction du gendarme... Mais laissons là les élucubrations du malin, du sans-nom, et revenons au sujet dont vous lecteurs apprécierez l'humour.

Imposer par les armes, avec une missive non datée, non scellée, arrivée par magie, puisque parlant des armées présentes, non reconnues par le Régent du Béarn, mais étant dans les mains de la baronne, cela tient de la magie, car comment un Evêque de la famille de la dame pourrait-il réagir, envoyer missive, le temps d'une simple conversation ? Il faudrait qu'il ait le don d'ubiquïté... ou que Superman soit le facteur pour que la missive parcourt une telle distance en si peu de temps. Magie que tout cela, la jeune maure ne supportant pas l'idée, n'aurait certainement pas pu apprécier.

Circuler en groupe simple, ou demander l'autorisation avant, au lieu d'imposer par la force, aurait été bien plus courtois, et plus aristotélicien. Reconnaître la souveraineté des régnants aurait été logique, plutôt que d'imposer, d'exiger, et de prendre de grands airs à de simples questions, se justifiant par des couri-ailes, ou autres bilevesées... Imposer ses vues par la force, par la contrainte, leur manquer de respect dans l'exercice de leur devoir n'amène généralement pas les personnes qui font face à de bons sentiments.

De plus, qu'un Evêque exigerait d'elle qu'elle soit dérogente, elle ne l'aurait pas souhaité. La jeune maure se serait fâchée très fort, car comme elle l'a toujours appris de son père, son honneur fait qu'elle ne s'agenouille que devant Dieu, son Roy et son Suzerain. Mais lui demander de trahir le Roy ? C'est comme si le Comte lui demandait de renier son baptême ! Impensable, et surtout il faudrait un esprit malin guidé par le Sans-Nom pour lui demander une chose pareille.

Elle se serait certainement signée vingt fois, et aurait demander un exorcisme sur les personnes de l'Evêque et de la baronne.

Mais pour l'heure, elle était en taverne, réchauffant ses mains sur sa tasse de tisane, et se détendait, parlant chiffons avec une amie qui allait bientôt se marier, et chiffres avec le père de son amie, car point de protocole en taverne, elle y va pour se détendre, et s'amuser, comme tout un chacun, et un vieil ami lui rappelait de mettre les pieds sur terre et la tête dans les étoiles pour rêver et conserver de la joie de vivre....

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Pierroleon
Dans sa voiture qui le menait vers Narbonne, l'évêque pensait qu'on l'avait pris pour un idiot, que celles qui l'avaient fait mener jusque là s'étaient bien moqués de lui et n'avaient en rien la compétence pour traiter avec lui. Pierroléon avait fait de son mieux pour comprendre les courriers confus des uns et des autres.

Peu importe, si pareille situation se renouvelait, il ne viendrait plus en public. Terminé.


Enfin arrivé à destination, Monseigneur Pierroléon reçut une lettre d'excuses de Dame Maëlie.


Citation:
A vous, Monseigneur Pierroleon de Riddermark, Evêque de Nimes,

Adissiatz,

Je vous prie d'accepter mes plus humbles et plus plates excuses pour la déception dont vous avez été victime.

Je n'ai pas souhaité vous tromper dans mon courrier, et n'ai pas prétendu être ce que je n'étais pas. Il est vrai que j'espérais votre venue, comme j'espérais celle du Coms Ryllas, car il s'agit là d'un sujet grâve dont vous auriez dû entendre parler à mon sens, car vous êtes pour nous tous, Languedociens, la voix de l'Eglise Aristotélicienne en ces terres. C'est à ce titre, en tant qu'aristotélicienne baptisée de vos mains, et en tant que Languedocienne aimante de sa patrie, que j'ai relayé la demande de mon amie la Dame de Couffoulenç : il ne s'agissait pas d'une convocation, ce dont nous n'aurions pas eu l'audace, mais d'un appel à l'aide pour résoudre une situation où nous n'avions aucun autre recours que vous.

Hélas, comme vous l'avez constaté, le Coms est bien moins disposé que vous au dialogue et notre entreprise, qui aurait dû permettre de communiquer clairement sur la situation, s'est soldée par un échec.

Ainsi, Monseigneur, j'espère que vous aurez la magnanimité de pardonner cet échec, qui n'est pas totalement de notre fait, et de pardonner également la prétention qui fut nôtre de faire appel à votre sagesse pour aider notre Languedoc.
Soyez mille fois remercié, toutefois, d'avoir répondu présent.

Recevez mes respects sincères,

Maëlie
Simple citoyenne languedocienne.



Il survola tout cela, ne dit mot et alla rejoindre son palais. Puis, assis dans son bureau où il reçut peu avant un aspirant à la prêtrise, dans la solitude de son ministère, il se mit à rire et à dire :


Oser déranger un prélat de l'Eglise par autant d'amateurisme...la famille Shaggash est définitivement bannie de mon carnet d'adresses. De toute manière avec la mort de mon vice-ambassadeur, il n'y avait plus rien à en attendre. Qu'elle sombre dans la folie !

Et l'évêque de se reprendre, le sourire aux lèvres :

Si ce n'est déjà fait !
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Mgr Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de Narbonne.



Majda_eulalie


Riant avec ses amis, laissant fuir les tensions de la journée, malgré l'heure tardive, Majda s'interrogeait sur la compétence du curé, pas vraiment au service de ses concitoyens.

Le pauvre curé de campagne méritait-il ses fonctions ? Que pouvait-il savoir de la disparition de son frère, le manque de nouvelles la surprenait, mais de là à le croire mort, elle le refusait tout simplement. Pas même un office religieux ? Impensable pour un archidiacre, donc c'est qu'il n'était pas mort.

La colère du religieux, complètement injustifiée, montrant tout simplement qu'il refusait de faire son devoir le plus élémentaire de guide, et de bonne moralité l'avait choquée, d'être au service de ses paroissiens et des aristotéliciens, refusant de descendre de son piédestal l'avait marquée.

Heureusement, certaines personnes lui offraient leur soutien, ne la traitant pas comme un larbin, ou comme une folle, alors qu'elle faisait son devoir. Il n'avait décidément rien compris, et ne comprendrait sans doute jamais rien. Il oubliait que pour attirer les citoyens à l'Eglise, il fallait commencer par montrer un minimum de respect, et que ce dernier, se devait d'être réciproque.

Lasse de songer à tout cela, elle était sortie de la taverne, malgré les rires et la bonne humeur qui y régnait pour envoyer quelques missives, et faire son devoir de maire. Le pain devenait denrée rare et chère, il lui fallait veiller sur la cité, et sur les plus pauvres qui ne pourraient bientôt plus se nourrir.

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{LeFaucheur}
note de la censure :

Je vois que vous avez trouvé une parade au HRP. Maintenant vous y allez à coup de pensées assassines.Très bien !
J'ai pas l'intention de passer mon temps à surveiller les posts de ce qui était jusque là un RP.

Je verrouille !

ça vous dérange ? ma boite mp est ouverte !

{LeFaucheur}

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Chef censeur à Toulouse - Censeur en Languedoc
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