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[RP fermé] L'aumone n'appauvrit personne

--L_gamin
Une petite quinzaine d'années planquée sous une crasse puante, la mioche grelotte dans le froid de décembre. Elle ne fait pas l'aumône, ça non, elle a sa fierté. Enfin, si on lui donne quelques piécettes, elle ne dira pas non. A manger non plus, elle ne refusera pas.

Ses pieds nus battent le pavé, l'un est écorché, elle ne s'en rend pas même compte, le froid les a engourdis. Sans la crasse, elle aurait sans doute un peu moins froid, mais paraitrait bien plus jolie. Elle voit, devant elle, un jeune couple. Le presque homme parade, fier comme un bar tabac, elle l'observe, sourit, elle aimerait bien être à la place de la jolie jeune fille à son bras.

Elle sourit. Ses dents sont à peu près la seule chose propre qu'elle ait. Pas pour ce qu'elle les salit. Elle tremble, mais elle sourit au gamin, peut être la verra t il, ce petit prince.
--Gribouille
Le père Gribouille avait toujours aimé l'argent, surtout celui qu'il gagnait de son dur labeur. Il était de ceux qui regardait de haut les mendiants. Qui ne jetait jamais une pièce hors de sa bourse pour la laisser rouler vers une pauvre main nécessiteuse. Le Père Gribouille n'était pas pour autant un nanti. Il était économe. Il était avare en cadeaux pour ses proches, qui, à la longue usés par les manière du quincagénaire, s'étaient peu à peu désintéressé de lui jusqu'à couper tout contact.

Ce jour là, dans les rues provençales, Gribouille fut attiré par un attroupement.


Encore des miséreux!, lança t'il à ceux qui voulaient bien l'écouter.

Et voulant se frayer un passage parmi ce troupeaux qu'il dédaignait, il rugit d'impatience:


Poussez-vous, fainéants! Gagnez votre pain comme tout le monde!
--Saralaure


Se faisant pousser de tous les côtés, son corps lui faisait mal, trop fragile sans doute. Elle s'efforça encore et encore puis soudain elle sentit quelqu'un la prendre par le bras. Apeurée ne sachant quoi faire leva les yeux vers la belle dame au visage charmant et pleins de compassion.

Celle-ci lui donna ce que si peu aurait fait. Elle prit les fruits et le pain comme si on venait de la rendre riche soudain. Elle ne trouvait pas les mots tellement elle était éblouie par une si belle dame. Comme elle aurait voulu lui ressembler et être autant. Elle était questionné mais pourquoi tant d'attention. Elle répondit seulement.

Merci Madame de votre gratitude, merci. Je trouverai bien un coin quelque part.

Sa voix à peine forte du fait qu'elle grelottait.
Belissende
Mon petit prince des étoiles s'approche, je lui souris, la légère pointe de jalousie dans sa voix quand il s'adresse à Samuel me fait rire. Ils ont tous deux un charme certain, un charme différent qui me plait.

Moi heureux voir toi, Belle Issende. Toi vouloir que je accompagne toi?

Je n'ai pas le temps de répondre que le voilà à mon bras. Je prend ce bras tendu et le suit dans les rues de la ville, observant ce qui se passe autour de moi. La générosité du seigneur de Vitrolles me rappelle de vagues souvenirs, celui d'un manteau de fourrure blanche autour de mes épaules et d'une promenade semblable à celle ci des années auparavant. Un père bienveillant à mon bras alors. Une larme perle au bord de ma paupière, larme chassée par un battement de cils, rester digne, digne de ce qui a été ma condition et qui n'est plus, digne de celui qui est à mon bras, fier de se promener ainsi avec moi et de me servir un instant de guide dans ces rues pas si inconnues que cela.

Je suis déjà venue ici, je le sais à présent. Mes souvenirs reviennent doucement, le déni de mon père, mes soirées en tavernes, l'enlèvement, l'agression. Je bats à nouveau des cils, maintenant que je sais je ne veux plus savoir. J'ai fuit, oui mais ... est ce qu'il ne me recherche pas ce père ? Il me faut un protecteur et vite... Mon regard se tourne vers le Seigneur de Vitrolles et les hommes qui l'entourent et veillent sur sa sécurité. Il va me falloir m'attirer leur bonté pour rester moi aussi en sécurité des fois que le paternel décide de me remettre le grappin dessus pour me marier de force à un vieux baron. Rien que l'idée me donne un frisson, frisson que je l'espère n'a pas été remarqué par mon petit prince. Je brise alors le silence.


C'est un réel plaisir que de marcher ainsi à vos côtés mon petit prince des étoiles.

Oh par Aristote, mon éducation revient au grand galop. Il va falloir que je me méfie si je veux continuer à jouer les amnésiques. Mon esprit revient au jeune homme qui m'accompagne et aux gens qui demandent de l'aide tout autour de nous. Digne, le port noble je suis ce qui se passe autour de moi. Certaines attitudes ne s'oublient pas.
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Dahut
Samuel venait de donner à la veille dame… Déjà la foule arrivait t les autres membres de la famille étaient actif pour remettre les petits présents à tout se monde vivant de pauvreté… ans le brouhaha montant il perçut de nouveau la voix de la femme âgée…il ne percuta que quelque pas après ce qu’elle avait dit puis fit spontanément le lien avec les besoins de Florence qui sous peu devra être assisté pour mettre au monde son enfant.
Tout en donnant du pain et retournant a la calèche mouvante à bonne allure des denrées il agrippa Harald et lui glissa à l’oreille…

La Mémé de tout à l’heure, retrouve là…. Dis lui qu’on a besoin d’elle a Toulon bientôt… je voudrais la voir à la Pioline avant la fin de semaine…


Samuel relâcha son fidèle garde qui tourna les talons et alla fouiller dans la foule pour trouver la dame en question…Le seigneur de Vitrolles lâcha du regard pratiquement de suite le brave et repris sa distribution. Il ne pouvait concrètement pas distribuer à tout le monde et espérait qu les autres combleraient se manque à offrir.

Mais voici qu’en chaleureuse brune vint lui adresser la parole. Tout en la regardant il se defaisait des offrandes qu’il tenait dans ses bras

Citation:

Bien le bonjour, beau Seigneur. Quel noble geste ! Peu de vos semblables feraient pareil. Lui sourit, fixant son regard. Que cherchez-vous ? L'absolution pour des fautes passées ? Des voix pour une élection future ? Ou tout simplement la satisfaction d'avoir aidé son prochain ?
Ponctue son intervention d'un rire cristallin.


Samuel ne put s’empecher de sourire face a tant de sarcasme. Il lui repondit sans finir sa phrase car la sulfureuse avait deja repris la parole


Simple joie de faire plaisir, comme le tres haut a pu nous l’en…….hmm
Citation:

Ooooh mais je connais un excellent moyen qui vous permettra de réunir générosité et plaisir. Lui prend la main et glisse à son oreille : Personnellement, je suis logée et nourrie dès lors, vous comprenez que ce qui m'intéresse, ce sont les écus. Croyez-moi, vous n'y perdrez pas au change et ... nous irons dans un lieu non exposé au vent comme ici ! Laissez vos gens s'occuper des gueux. Vous méritez le meilleur. Et je peux vous l'offrir.


Samuel approcha alors lentement ses levres de l’autre oreille feminine… Sa main glissa le long de son cou et lui sussura…


Pensez vous vraiment qu’un homme comme moi a besoin de se défaire de l’argent pour obtenir les faveurs des dames… N’insultez donc pas ce que la nature m’a offert… et restez avec vos espoirs de me voir passer votre porte…

Acide et ironique et non sans prétention, il se sépara de la belle avec un sourire à la commissure des lèvres. Son intention tout de même sympathique il la laissa et retourna au gueux suivant pour lui donner des fruits et toujours et encore du pain.

En s’éloignant il aperçut une silhouette, synonyme macabre pour Samuel…Il tira sur son cou pour mieux voir et aperçu…. Oui, la mère de Feu Marraine, Yunette… Samuel ne put contenir ses doutes sur son implication dans l’incendie de Toulon…
Samuel contrarié continuait avec un sourire par instants forcé à distribuer des biens… Il regardait les crasseux de plus en plus nombreux… La pauvreté ne protégeait pas de l’hiver. Se disait-il… Il restait auprès de Terchak et continuait sans relâche à distribuer le plus vite possible… Cela avait le mérite de lui tenir chaud… Il essayait de ne pas penser à la présence de la Mathi et d’un élan de générosité prit par le bras le premier enfant qui semblait seul par le bras…


Veux tu marcher avec nous un moment ?

il lui mit dans la main une boule de pain blanc craquante… et continua sa marche en s retournant et faisant un signe de la tête a la jeunette.

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