La gargote Bourguignonne : [RP] Bénédiction des Croisés

Maewenn

Une tiote bretonne en Bourgogne. Mais quéquéfais la celle la ? Pffff, on lui avait dit que les Bourguignons z'étaient méchants et tout et tout. Et pourtant Kidnapping angevin oblige, la voila la, avec plein d'autres gens qu'elle ne connait po. Tss z'ont tous l'air riche. Et ou qu'il est lui hein ?Soupire en pensant à son faux popa ... l'aime bien son gueux la demoiselle. Ronchonnage en bonne et due forme en zieutant ses pieds. Elle écoute d'une oreille distraite non loin de sa duduche blonde et de sa tatie Kilia. Vi vi les jeunes demoiselles ca se cachent toujours dans les jupons des grandes dames. Parce que bah, on y est cro bien protégée. Pis elles sont cro fortes en kidnapping de jeune bretonne en mal d'aventures.

En récitant le credo, ses pensées vagabondent vers sa Bretagne. Peut etre qu'elle n'y retournera jamais qui sait ... Elle chasse ses pensées d'un geste de tete puis affiche son éternel sourire malicieux. Feindre le bonheur comme toujours. Yeux qui brillent devant la cérémonie qui se déroule devant elle. La jeune demoiselle n'en rate pas une miette.
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Maxiuszedeus

Maxi avait suivit la délégation Languedocienne, sa patrie de naissance. On ne l'avait pas informée qu'elle devait emporter ses oriflammes pour le champs de bataille, aussi se contenta t'elle d'arborer son écu peint à ses couleurs. Elle mit genoux en terre et se recueillit profondément, espérant que le Très Haut veillerait sur elle et ses hardis compagnons durant la bataille :

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Puis elle reprit le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Elle prit encore quelques instants pour prier avant de se relever.
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P3r3v3rt

P3 était là lui aussi avec ses hommes. Il écouta la bénédiction et repris les morceaux en même temps que les autres, genoux a terre.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Puis au suivant

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Une fois fait, il pris une bannière des croisés, la leva très haut.

Sus aux Hérétiques

Puis il regarda ses hommes tout en maintenant la bannière bien haute, a bout de bras

Si j'avance, suivez moi. Si je meurs Vengez moi. Si je recule tuez moi.

Il plaça la bannière juste a coté de celle de la Touraine.

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Lexhor

Présent pour la bénédiction des croisés, Lexhor se confessa tout d'abord à la demande d'Ingeburge.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Il poursuivit en récitant le traditionnel Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Les oriflammes aux couleurs des croisés étaient distribuées. Le Duc d'Orléans s'empara de l'une d'elle et la leva en l'air, imitant les autres croisés. Aujourd'hui, il était un croisé.

Pour la plus grande Gloire de Dieu!

Un moment important pour Lexhor et surtout pour le Royaume était en train de se jouer...

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Bourguignon

Depuis leur campement les volontaires Orléanais avaient prévenu sur le tard qu'une bénédiction devait avoir lieu, la troupe se rassembla et parti en direction du lieu de célébration avec à sa tête le duo qui la conduisait depuis le début, le Duc d'Orléans et le Maréchal de France. Les deux compères avaient traversé beaucoup d'épreuves ensemble depuis le début de leur périple bourguignon et la présence de la Duchesse Bourguignonne en tant qu'officiant pour cette cérémonie rappelait au baron la passionnante entrevue entre son Duc et la Cardinal dans les bois près de Sémur ... A croire qu'ils étaient voué à se rencontrer et se retrouver à chaque occassion qui se présentait.

Rejoignant le reste des volontaires qui étaient déjà présent Bourguignon suivit la bénédiction tout en observant les bannières qui se levait dans l'assemblée... peut être était ce le moment pour Orléans de montrer sa présence mais le Duc lui fit signe d'attentre ... ronchonnant comme toujours depuis son arrivée le maréchal se confessa...

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Puis il suivit avec le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme et blablabla
blablabla blablabla blablabla...
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi blablabla blabla
blablabla blablabla blablabla...
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Ah enfin cela devenait interessant, la cardinale haussa la voix et l'assemblée reprit après elle tout en levant leur bannière

Pour la plus grande Gloire de Dieu!

Le Duc d'Orléans lui était parti prendre la croix des croisés symbole de leur mission et de leur quète qui allait les mener jusque dans l'Empire, terre qui pour le moment ils ne connaissaient pas tous les deux, accompagnant son Duc, le baron de Chécy leva fierement les couleurs de son Duché...

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Auryn.

Se tenant à l'écart, dans le fond, Auryn avait du tendre une oreille fort attentive pour réussir à tout comprendre. Elle n'essaya même pas de voir quoi que ce soit, d'autres semblant bien plus curieux qu'elle, ou peut-être simplement désireux d'admirer la grâce de la Duchesse. Paupières closes, l'irlandaise récita son Crédo du bout des lèvres, songeant aux raisons qui l'avaient poussées à s'engager dans cette croisade. Ses motivations étaient-elles justes? Oui...Elle le savait et n'avait nul besoin d'entendre quelqu'un le lui confirmer.

Puis, levant les yeux, elle vit la bannière sous laquelle elle combattrait en ces terres qu'elle connaissait si bien et affectionnait tant. L'azur de son regard resta posé là quelques instants, prenant le temps de caresser ces couleurs comme pour se familiariser avec elles. Esquissant un machinal signe de croix, elle murmura alors, lorsqu'elle fut prête:

Pour la plus grande gloire de Dieu....Et pour que l'Helvétie retrouve sa quiétude!

La gargote Bourguignonne : Bénédiction des Croisés

Ingeburge

[P'tite note HRP : par manque de temps et parce que je pars en vacance demain, je me permets certains raccourcis RP (je considère que tous ceux espérant se faire bénir sont là) afin de pouvoir faire un p'tit truc sympa et qui tienne a minima la route. Merci pour votre indulgence et bon jeu.

]

[Fin d'après-midi - Palais des Ducs de Bourgogne]

Enfin.
Ce fut ce qu'elle lut dans les yeux du clerc venu lui présenter un parchemin enroulé.
Enfin.
Ce fut ce qu'elle pensa en prenant connaissance du document qu'elle venait d'ouvrir.
Enfin.
Ce fut ce que devaient se dire ceux qui depuis plusieurs jours maintenant cantonnaient en Bourgogne.

Le vélin chut au sol, gracieusement, tandis qu'elle se laissait glisser à genoux, mains jointes et yeux clos. Le clerc venu lui porte la nouvelle en fit de même et durant plusieurs minutes, l'on put entendre les deux ecclésiastiques murmurer, leurs lèvres bougeant rapidement alors qu'ils rendaient grâce à Dieu. Ils se relevèrent, elle avec une lueur décidée éclairant son regard de coutume mort, lui attendant les ordres qui ne manqueraient pas d'arriver. Et il écouta le cardinal lui indiquer que les volontaires devaient être prévenus, qu'un rassemblement devait être organisé en vue d'une bénédiction, que celle-ci aurait lieu entre Dijon et Chalon — villes où se trouvait la plupart des combattants ayant rejoint le sol bourguignon, qu'il fallait sortir les bannières, convoquer les clercs de Bourgogne, prévoir les objets nécessaires à la cérémonie, installer une estrade de fortune, prévoir des bancs... Le clerc hochait la tête à chaque indication, enregistrant en son esprit chaque consigne et chaque souhait. Le cardinal se tut et le jeune religieux se retira sur un salut afin de courir à toutes jambes à travers les corridors du palais.

[Le soir - Une clairière, entre Dijon et Chalon]

Avec diligence estrade et bancs avaient été installés et avec la même rapidité rigoureuse, cierges et fleurs avaient été disposés. La terre avait été bénie et de l'encens avait été brûlé. Enfin, un gonfanon avait été planté dans le sol près de la tribune, reconnaissable à mille lieues à la ronde. De sable aux trois écussons d'argent placés en barre, aux clefs de Saint-Pierre liées de gueules cantonnées à dextre.

L'étendard des Saintes Armées sous ou auprès duquel les aristotéliciens désireux de défendre la Vraie Foi avaient été conviés.

La clairière se remplissait, envahie par des hommes en armes, des porte-drapeaux, des curieux, des parents, des cantinières, des valets... Tous venant d'horizons divers mais unis pour la même cause.

D'aucuns se permettaient souvent de confondre les charges d'Ingeburge. Elle s'en agaçait bien volontiers comme au Conseil des Feudataires où on lui jetait Rome à la tête ou quand des ecclésiastiques lui reprochaient les actes de la Couronne de France. Elle avait toujours eu à cœur de bien distinguer les deux ne reniant pourtant pas sa foi quand il s'agissait pour elle de faire voter une loi ducale et n'ayant pas honte de sa charge temporelle quand elle vaquait à ses occupations religieuses. Et ces derniers temps, cela avait été beaucoup plus difficile, certains déclarant que c'était à se demander si c'était la duchesse ou le chef des Saintes Armées qui avait accueilli les troupes sur le sol bourguignon. Elle laissait dire, refusant d'entrer dans la polémique, ayant sa conscience pour elle. Et c'est bien le Connétable de Rome qui monta sur l'estrade située face aux hommes et aux femmes venus être bénis, accompagné de plusieurs clercs.

Ingeburge arriva, vêtue de sa soie noire coutumière, tête voilée d'une huve retenue par un simple bandeau d'orfèverie, le saphir de l'anneau cardinalice brillant à son annulaire droit, le collier des Chevaliers d'Isenduil supportant l'Etoile de Rubis à son cou, la médaille pourpre des cardinaux et l'Etoile de Grand Officier de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote épinglée sous son tassel, son épée de chevalier battant contre sa jambe gauche. Et aux décorations et autres signes de sa charge militaire s'ajoutaient de précieuses reliques... la ceinture de l'Hospitalier Aragoth enserrant sa taille et le manteau du Templier Isenduil recouvrant ses épaules.

Elle déposa alors son Livre des Vertus sur le lutrin et s'agenouilla, yeux tournés vers le ciel :
— Seigneur, reçois en ce jour les prières de Tes enfants sur le point d'aller défendre Ton nom.
Seigneur, écoute les supplications de Tes fils et de Tes filles prêts à mettre leur vie en balance pour protéger la Vraie Foi.
Seigneur, entends leur repentir et accorde-leur Ton pardon car en ce jour où la croix est levée pour Ta gloire, ils ont plus que jamais besoin de savoir que Tu es à leurs côtés.

Fermant les yeux, elle joignit les mains et récita :

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Une courte pause fut marquée et elle continua, les yeux de nouveau ouverts :
— En ces temps de trouble, en ces moments où l'obscurité a envahi le cœur et l'esprit de trop nombreuses personnes, en ces heures ont les soldats de la Créature sans nom attaquent, agressent, pillent, violentent, assassinent, raccrochons-nous à notre foi, arrimons-nous aux enseignements du Très-Haut, de Ses prophètes, des saints et des bienheureux. Réitérons nos croyances et nos certitudes, rappelons-nous de notre serment de baptisé, récitons notre Credo, prière-symbole de la Vraie Foi et prière qui nous unit.

Et elle psalmodia :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.
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Absente du 22 au 26/12... Buon Natale!

Armoria

Une bénédiction ! Elle s'était longuement demandé à qui elle pourrait s'adresser, peu soucieuse que la Duchesse de Bourgogne ne vît ses actes pâtir d'un amalgame qu'elle faisait tout pour éviter. Aussi, en apprenant que celle-ci avait pris les devants, s'en était-elle sentie doublement heureuse.

Elle se présenta donc sans sa bannière personnelle, souhaitant se rallier à celle des Sainctes Armées. A son côté, l'épée forgée par Snell, et bénie - curieux paradoxe - par le pacifique Clodeweck, et dans son aumônière, la relique de Sainct Bynarr récemment offerte par sa suzeraine, laquelle allait elle-même bénir les troupes : que demander de plus ? Pourquoi ne serait-elle pas dès lors sentie protégée, invincible ?

Elle avait pris soin de faire prévenir ceux qui désormais étaient des Croisés de façon on ne pouait plus officielle ; elle pria comme à son habitude, avec une ferveur teintée d'humilité.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Alcalnn

[Dijon]

Le Chat avait apprit qu'on faisait une bénédiction pour les Croisés, ce qui donnerait leur caractère saint. Du coup il avait fait circuler le mot et avait fait demander ses porte bannières.
Les portes de la villes s'ouvrirent devant la délégation Normande. D'accord, il manquait Pierre et ses troupes, mais bon il fallait être présent, hein?

C'est alors qu'une petite troupe de cavaliers dont les barons, les seigneurs et les escuyers normands faisaient parti. Pendant plusieurs heures silencieuses et dans la poudreuse, ils se dirigèrent vers une clairière dégagée, leurs bannières bien en vue.

Là ils démontèrent et le son de leur descente fut amorti par la neige. Déjà plusieurs gens de divers marches du royaumes parlants le gascon, le languedocien, le provencal, le breton, le limousin, le français, l'oïl et donc, le normand.

Trouvant un espace dégagé pour rester grouper, le Duc de Mortain se mit à genoux, profitant de ses heuses bien longues pour ne pas se mouiller les chausses. Il dégaina Etrecelet, son épée longue d'estoc à une main et demi, héritage de Roger II de Montgommery, par son arrière Grand mère qui avait épousée un Blackney. Il fit planter son étendard et celui de son Ordre afin qu'ils soient eux aussi béni.

Puis commença la cérémonie, et là Alcalnn fut surpris, orchestré par la Duchesse de Bourgogne en personne. Il en sourit intérieurement car il avait plaisanté à ce sujet quelques temps plus temps. Et ce fut le moment de chantonner de blablater...

"Je gnagnagna à Dieu tout blabla,
A tous les nianiania,
Et à vous aussi, lalalalala...
Parce que patati et patata,
En pensée, en truc, en bidule.
Je supplie gniagniagnia...
Et vous, là bas!
De vous moquer de moi.
Que le Seigneur et tutti quanti,
L'absolution et la décérébralisation garantie,
Amen."

Moui, bon il était pas très fort en prière, le Duc de Mortain. Déjà les Normands n'étaient pas spécialement dévots. Mais lui pas particulièrement non plus. Non pas qu'il ne croit pas en Aristote et en Christo. Mais le reste lui passait au dessus de la tête. Notamment parce qu'il avait l'intuition de ce qu'était réellement une croisade et ce que permettait la foy. Ce n'était pas par zèle religieux qu'il était venu à l'autre bout du Royaume de France. C'était plutôt par volonté d'en découdre... Il était homme de guerre, pas d'église.

Puis vint le Crédo qu'il récita comme il avait récité le précédent...

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Arianrod

[Dijon, au coté de Mortain avec les Normands]

Avertie par un soldat envoyé par le Duc Normand, Ouillie s'était préparée et avait fait préparer ses bannières par un de ses hommes afin de rejoindre Mortain pour la bénédiction qu'allait faire en personne la Duchesse de Bourgogne.

Elle rejoignit la troupe Normande, se plaça non loin de Mortain et de Montérolier, bannières bien en vue, fière de pouvoir enfin porter la sienne et celle de l'Ordre du Saint Esprit au coté de celles du Duc et des autres croisés.

Arianrod observa la foule déjà présente, et parmi celle ci elle reconnu son Altesse, petit sourire, souvenir d'une chasse à l'hérétique à ses cotés et en Bourgogne aussi, décidément. Elle trouvait étrange de ne pas avoir pu croiser le Tri-Duc, elle l'aurait salué avec plaisir. Son Altesse, si elle était là c'est qu'elle participerait donc à cette croisade. Devoir d'une Capitaine, elle irait la voir aussi, la protection de la famille Royale était de son devoir premier.

Etendards plantés dans le sol, la Baronne s'agenouilla joignant ses mains sur le pommeau de sa Jobarde qu'elle avait enfoncé dans la terre, puis elle récita le crédo en même temps que tous ici présent, souriant avec discrétion en entendant Mortain réciter le sien.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

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Capitaine de la Garde Royale

Virtuellevinou

Songeuse et pensive, Vinou déambulait dans les rues de la capitale Bourguignonne ne sachant pas très bien où ses pas allaient la conduire en cette ville inconnue. Elle suivit un long moment le chemin, sans réellement voir les badauds qui erraient tout comme elle peut-être avec un but précis, peut-être pas, nul ne le savait et nul ne le saurait probablement jamais.

Lorsqu’elle déboucha sur une clairière, elle en fut surprise mais pas plus que cela, la nature ayant toujours été son élément, son lieu de prédilection pour se ressourcer. Elle le fut encore moins lorsqu’elle remarqua qu’une estrade avait été installée et que des hommes d’Eglise étaient là pour bénir les croisés.

Le jeune Lieutenant avait toujours crut et recherché la Lumière que le Tout Puissant offrait à tout un chacun et ce fut le plus naturellement du monde qu’elle s’agenouilla et joignit les mains paume contre paume à hauteur de la poitrine pour unir sa voix à celle des autres aristotéliciens. Elle commença par la confession, qu’elle murmura avec humilité.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

S’en suivit la récitation du Crédo, qu’elle connaissait et récitait de tout son cœur depuis l’enfance.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Après être restée silencieux un long moment, elle leva les yeux vers le ciel pour Lui adresser une prière personnelle comme elle avait l’habitude de le faire depuis bien longtemps maintenant.

Toi, le Très Haut et Tout Puissant, puisses-tu entendre ma voix et la prière que je t’adresse.
Puisses-tu protéger tous ceux qui me sont chers et pour qui je donnerais ma vie sans la moindre hésitation.
Puisses-tu épauler les hommes et les femmes qui sont prêts à risquer leur existence en Ton nom.
Puisses-tu préserver les habitants de notre Royaume et leur apporter ta Lumière pour traverser les épreuves qui les attendent.
Puisses-tu offrir réconfort et soutient à ceux qui en ont et en auront besoin dès à présent et dans les jours, les mois, les années à venir.
Puisses-tu être à nos côtés dans chaque étape de notre destinée à tous.

Vinou se recueilli encore un peu, silencieuse, immobile et respectueuse envers le Tout Puissant.
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Galahad*

Galahad avait été prévenu que la bénédiction se ferait dans une clairière non loin de Dijon. Il n'eut qu'à suivre une foule dévôte et rejoignit rapidement les Normands menès par Alcalnn. Il se placa légèrement en retrait, laissant le premier rang aux grands du Royaume.

Il avait tout loisir à observer la clairière qui n'en était plus une. Galahad n'avait jamais vu autant de monde. Bannières, étendards et costumes donnaient une note multicolore au lieu. Malgré la multitude et l'effervescence, aucun brouhaha ne se faisait entendre.

Sur l'estrade et les bancs placés en demi-cercle, gens d'église étaient présents. Ils regardaient la foule d'un air satisfait et parlaient entre eux. Tout à coup, gens d'église baissèrent la tête quand apparut la duchesse Ingeburge. L'assistance fit silence.

La bénédiction commença, Galahad mit un genou à terre et porta le pommeau de son épée Aquene devant son visage. Sa poitrine lui faisait mal, car il sentait son coeur battre la chamade, l'instant était précieux et empli de Foi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Galahad, yeux fermés, ressentaient force et apaisement.
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Ingeburge

Le Connétable se releva lentement, après que l'assemblée eut repris les deux prières, laissant à dessein les mots prononcés se répercuter dans l'air. Il se dirigea ensuite vers l'ambon de fortune et feuilleta quelques instants le Livre des Vertus qu'il y avait déposé quelques minutes plus tôt.

Une fois le passage cherché trouvé, Ingeburge reprit la parole :
— Vous êtes tous réunis icelieu en ce jour car vous avez répondu à l'appel de la Très Sainte Eglise qui par la voix de ses plus hauts dignitaires a appelé à la mobilisation générale contre l'hérésie, l'ignominie et l'abjection. Vous êtes ici, la foi chevillée au corps et au cœur, prêts à vous battre pour la plus grande gloire de notre Père à tous, créateur de toute chose et source de vie.
D'aucuns s'émeuvent de ce que les épées s'apprêtent à être sorties des fourreaux et de ce que le sang puisse couler. A ceux-là je réponds que le fer nous a été donné par le Très-Haut car hélas, le verbe n'est parfois pas suffisant. A ceux-là qui déclarent que nous nous abaissons au niveau de ceux que nous nous permettons d'aller châtier je réponds que nous ne pouvons pas laisser plus longuement nos enfants, nos frères, nos sœurs, la communauté des fidèles enfin, être plus longtemps la proie d'hommes et de femmes assoiffés d'argent, insoucieux de la vie humaine, foulant aux pieds la Vraie Foi car corrompus par la Créature sans nom.
Sainte Kyrène, Apôtre de notre Eglise, a su par des mots justes expliquer pourquoi il était parfois nécessaire de se battre. L'extrait que je vais vous lire relate un dialogue entre Sainte Kyrène et ses disciples, après que la première ait été molestée par deux soldats romains :

[...] L’aidant à se relever, ses élèves lui dirent :

"Mais, très sainte et noble maîtresse, comment, nous qui refusons la violence, pouvons nous nous opposer à celle des autres ?"

Elle leur fit son cours sur ce sujet. Depuis la destruction de la grande cité d’Onalyone, les communautés humaines s’étaient organisées à l’origine autour de règles morales envisageant leur propre survie. Les règles morales existent parce que les êtres humains sont libres de leurs propres choix, et qu’une part en eux écoute encore le message des violents. Car l’humain doit tendre vers Dieu, mais est encore rempli d’ombre. Comme il tend vers la perfection, il sait naturellement en tant qu’enfant de Dieu, être raisonnable et capable de choisir la raison, mais il doit encore être guidé. Nous devons tendre vers une communauté suivant des lois universelles, et la route la plus longue est faite de paroles et d’amour. C’est à cette fin que l’humain a reçu le verbe et l’écriture. Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer. [...]
> Livre des Vertus, Tome des Hagiogrpahies : Hagiographie de la Sainte Apôtre Kyrène

Ce combat que vous êtes donc sur le point de mener est donc juste et légitime. Dans un monde parfait, l'hérésie n'existerait pas. Mais la perfection est l'apanage du Très-Haut seul qui dans Sa grande bonté nous a fait le don d'amour. Las, certains ayant succombé aux tentations de la Créature sans nom ont méconnu et bafoué ce don inestimable. Cette croisade ainsi annoncée a donc pour but de mettre ces esprits corrompus face à leurs actes et à leurs propos et quand ils trépasseront et qu'ils comparaîtront devant le Très-Haut afin que celui-ci rende Son jugement, ils auront le choix : rejoindre l'Enfer lunaire ou revenir à la vie afin de racheter leurs fautes.
L'expiation viendra par le fer car telle est la volonté du Très-Haut.

La voix d'Ingeburge avait pris des tonalités extatiques et il lui fallut quelques minutes pour reprendre son souffle. Oh, comme elle aurait voulu pouvoir y aller, comme elle aurait voulu pouvoir prendre la tête du cortège, elle, chef militaire qui ne pouvait se battre comme un ange n'aurait pas eu d'ailes. Elle ne pouvait y aller, non pas à cause de ses vœux car la cause était juste et ce ne serait pas aller contre son serment que d'aller au combat avec ses frères... elle ne pouvait tout simplement pas quitter la Bourgogne. Alors, cette bénédiction, c'était le moins qu'elle puisse faire.

Un clerc lui présenta ensuite une écuelle emplie d'eau bénite et un goupillon. Avec solennité, elle descendit de l'estrade et passa dans les rangs, psalmodiant et aspergeant hommes, armes, étendards :
— Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne insufflent force et courage à ceux se sont portés volontaires pour cette juste et nécessaire croisade.
Que les Saints Archanges qui chantent sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirent que la gloire du Très-Haut et qui resplendissent du feu de Son amour, bénissent ces hommes et ces femmes qui ont répondu à l'appel de la croix.
Que les Saints Archanges qui nous soutiennent dans tous nos justes combats, qui nous protègent de nous-mêmes comme ils ont protégé les justes à Oanylone bénissent ceux qui s'apprêtent à défendre la Vraie Foi.
Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène intercèdent personnellement pour ces valeureux fidèles auprès du Très-Haut !
Que Sainte Raphaëlle, Archange de la Conviction, leur donne la force d’exprimer leur foi en toute circonstance.
Que Saint Miguaël, archange du Don de soi, les guide sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de la Très Sainte Eglise et le service divin.
Que Saint Michel, Archange de la Justice, les défende dans leur combat et soit leur rempart contre la malice et les pièges de la Créature sans nom.
Amen.
Et elle poursuivait, inlassablement, bénissant les présents :
— Oh, Seigneur, protège ces hommes et ces femmes,
Seigneur, guide Tes enfants qui vont combat[/img]tre en Ton nom,
Seigneur, montre la voie à ceux qui iront risquer leur vie pour ton idéal.
Amen.

Quand elle eut fait le tour et copieusement arrosé l'assistance, elle remonta sur l'estrade. Un de ses aides lui présenta un morceau d'étoffe qu'elle bénit également. Puis, elle le déroula et le présenta à l'assemblée.
D'argent, à la croix potencée de gueules, cantonnée de quatre croisettes du même.
— Voici la bannière des Croisés, voici la bannière sous laquelle vous avez décidé de vous rallier.
Le drapeau remua doucement dans le vent, tandis que plusieurs gonfanons en reprenant le dessin étaient plantés près de l'estrade et distribués aux combattants.

La cérémonie touchait maintenant à sa fin. Elle déclara encore :
— Notre combat est juste et nécessaire et nul ne pourra le remettre en cause. Cette lutte sur le point de s'engager est légitime car soutenue et justifiée par notre foi.

Alors, elle sortit son épée de son fourreau, la pointa vers le ciel et conclut d'une voix forte :
— Pour la plus grande gloire de Dieu!
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Absente du 22 au 26/12... Buon Natale!

Kilia

Elle avait revêtue sa tenue de combat et elle prit la croix aristotélicienne qui pendait à son cou et l'embrassa. Le cortège angevin s'était déplacé jusqu'à la clairière et elle avait prit place le temps de la bénédiction. Ses étendards au vent sont épée plantée dans le sol et genou à terre c'est en chœur qu'elle reprit les prières.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Et même si le froid ne lui était point agréable c'est sans bouger, face au Très-Haut qu'elle récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Les évènements de la veille au soir lui avait mis le doute quand à son départ vers la croisade, mais elle ne devait point céder sa foie devant quelques stupides personnes qui ne comprendrait jamais ce qu'ils étaient vraiment.
Par signe de ralliement, elle fit signe de rouler ses étendards de Château-En-Anjou, de Montreuil-Bellay le temps de cette croisade elle se battrait pour celui d'argent à la croix potencée de gueules. Elle se leva et prit celui qu'on lui tendit.

Aux paroles d'Ingeburge, elle leva son épée vers le ciel et cria:
— Pour la plus grande gloire de Dieu!
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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Alcalnn

La teneur des propos du Cardnial/duchesse de Bourgogne tenait plus de la harangue avant la charge que du discours modéré d'un quelconque prélat romain. Elle devait sacrément ronger son frein de ne pouvoir les compagner jusqu'en Helvetie, où ils iraient massacrer des hérétiques et tout ceux qui s'opposeraient à eux.

Pourtant il trouva le passage du Livre mal choisi. Non pas qu'il avait mieux à proposer, mais il aurait pensé que le verset 5 du chapitre IV du livre de la Pré-histoire aurait été plus approprié pour exprimer ce que subiraient les Lions. Ou encore ce que la voix de Dieu rapporta dans le Jugement Divin...

Il n'empêchait, qu'il avait sourit quand on l'avait présenté croisé la foy chevillée au corps et au coeur. Il s'était déjà croisé une fois dans sa vie, plus jeune, et avait vraiment cru alors avoir la foy chevillée au corps et au coeur. Les infidèles Averroïstes du sud de l'Hispanie et du Califat de Grenade s'en souvenaient peut être encore. Toujours était il que depuis, depuis qu'il avait vu, depuis qu'il en était revenu, il n'avait jamais plus vu la Croisade comme une épreuve de Foy et d'Amour. Pour lui c'était une guerre enrobée dans du miel. Mais une guerre des plus terrible, où normalement la mise à rançon n'est pas possible car on ne traire pas avec l'hérétique. Mais pour le Chat, il ne faisait aucun doute que si l'occasion de mettre à rançon un noble helvète s'avérait possible, il la saisirait. De même qu'il espérait que si il tombait entre les mains d'un noble helvète, ce dernier lui rendrait la pareille.

C'est un débat intérieur qu'il relégua au fond de son esprit, il aviserait en temps voulu et n'avais pas que cela à penser. A l'heure actuelle, certainement que l'armée de Pierre n'était pas très loin de Dijon. Avec un peu de chance peut être entendrait il parler de la cérémonie et s'y rendrait? A voir.

On leur distribua un étendard marqué de la croix qui vint s'ajouter à celui de ses armes, celles de Ouillie, celle de Theil, celle des Salamandres, celle su Saint Esprit et celle de Saint Michel. Ca commençait à faire beaucoup mais après tout, si Genève avait tant de remparts que cela, ils auraient bien besoin de nombreux étendard lorsqu'ils l'emporteraient sur les murs.

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Fitzounette

[Pensées noires.]

Il faisait un froid de gueux, ce jour là. Elle rit, à cette simple évocation. Heureusement qu’il n’y avait pas de sorciers, ou de bien pensants, on aurait pu encore lui reprocher son humour politiquement incorrect. A peine arrivée qu’elle voulait repartir. Sa Foi la retenait depuis lors, mais elle sentait cette envie de tout plaquer monter en elle, par vagues, cette envie de s’barrer, et de cracher au visage de ces sombres crétins.
La colère, sentiment peu Aristotélicien, empoisonne son cœur depuis des jours.

Souvenirs des diverses rencontres en taverne. Des beaux, des grands, des forts. Des chevaliers. Conformisme à lui faire vomir ses libations. Toujours la même saveur, aucun relief. Tous à se rengorger de leur mauvaise réputation, à coup de réparties vaseuses et faciles. Non décidément, un monde auquel elle n’appartient pas. Elle aime rire, elle aime la différence. Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière. Et elle se sent plongée dans le noir depuis qu’elle est en Bourgogne. Il ne reste qu’à prier.

Elle met un genou à terre, se plaçant à la droite de son ainée, prenant garde à ne pas laisser son mantel bordé d’hermine, si précieux, trainer sur le sol gelé.
Mouton de Panurge, elle psalmodie.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Elle avait péché, sans nul doute. La colère laisse place à la tristesse. Ed était parti. Elle l’avait prévenu de ce qu’il risquait d’advenir. Il avait prétendu comprendre. Et pourtant. La solitude, cette foutue solitude qui la bouffe depuis qu’elle est enfant, cette môme entourée et pomponnée. Allez comprendre…
Chasser ces pensées, et reprendre en chœur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

La tristesse, la colère, trop de sentiments mêlés. Soudainement, des larmes d’amertumes se mettent à couler en flot continu. Toutes ces larmes contenues depuis des mois, par fierté, par pudeur. Toutes ces larmes qu’elle n’a pas voulu montrer aux autres, pour ne pas paraitre faible, pour ne pas les inquiéter, aussi. Une petite Reyne ne pleure jamais. Et pourtant. Le visage ruisselant, creusé de longs sillons salés, elle attrape le bras de sa tante, bateau ivre à la recherche d’un point d’amarrage familier. Elle a honte, elle ne veut pas qu’on la voit ainsi.
_________________
En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Aleanore

Et au milieu de tous ces gens d’armes, un jappement soudain, suivi d’une remontrance chuchotée, il ne faudrait pas se faire remarquer. De nouveau le silence pieux avant de reprendre en chœur avec l’ensemble des croisés.

-« Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.»

Tandis que les sillons salés s’immiscent entre la foi toute particulière d’une angevine et celle beaucoup plus raisonnable et conformiste des croisés alentours, un profil fin se penche, laissant glisser par la même, des mèches brunes. Main gantée de soie corail qui vient porter un mouchoir en dentelle alençonnaise, la préférée de sa duchesse, lui avait-on dit, souvenir d’une amie proche, sur l’arrondi velouté de la joue ducale et pâle. Sourire doux sur les lèvres plus habituées à une moue dédaigneuse ou sarcastique, elle ne se fait pas servante l’Etincelle, elle se fait aimante, pour cette jeune femme qui a souffert de la perte d’un être cher tout comme elle.

-« Ne pleurez pas Vostre Grasce, On vous regarde.»

Sourire réconfortant en désignant du bout du nez le ciel nuageux de la Bourgogne. Non, elle ne parle pas de tous ceux qui les entourent mais bel et bien du Très-haut et des habitants du Paradis Solaire. Les noisettes qui quelques instants auparavant avaient quitté du regard l’estrade où se tenait la Princesso-Duchesso-Cardinalistique Ingeburge, viennent se poser sur la coiffure de sa Duchesse, qu’elle a elle-même arrangé, pas peu fière du travail, et ravie de l’effet que la templière produit sur la tête blonde de poupée de sa duchesse. De nouveau, le fin minois se tend vers le centre d’attention de tous, et c’est avec une ferveur toute particulière qu’elle reprend en cœur.

-« Credo in Deum, Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae
Inferos et paradisi
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam
Nicomaqui Phaetique filium
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat.

Credo in Divinam Actionem
Sanctam Ecclesiam Aristotélicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem
Peccatorum remissionnem
Carnis resurrectionem
Vitam Aeternam

AMEN»

Advienne que pourra, elle fait partie de l’épopée, l’Etincelle. Gare à vous, les croisés, vous n’avez plus qu’à prier le ciel.
_________________

Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.

Chadada

C'est accompagné de ses frères et sœurs de l'Ordre de la Cosse de Genêt que Chadada vint se présenter à la bénédiction. Rapidement la rumeur de cet évènement s'était propagé des campements en campements, venant briser la grisaille d'une attente plus longue que prévu à Chalon.

De nombreuses bannières flottaient déjà, emplissant les lieux de couleurs et de mouvements. Vision presque irréelle. Chadada n'avait jamais vu un tel regroupement de personnes, venant d'horizons et de provinces différentes. L'émotion monta. Seule la foy avait cette vertu, cette capacité à galvaniser et à rassembler.
Chadada se tourna vers ses frères d'armes et leva les yeux, fier de voir flotter parmi tant d'autres la bannière de leur Ordre.

Le Grand Maître écouta la Duchesse de Bourgogne puis fit partie du mouvement qui, comme un seul homme, poussa chacun à sortir sa lame et mettre genou à terre. Il récita à son tour, tout bas.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Puis il reprit en chœur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Chadada leva ensuite les yeux et admira la bannière exposée, celle qui les rassemblait à partir de ce jour : la bannière des Croisés.

Chadada sourit, les couleurs ressemblaient aux leurs, les membres de l'Ordre de la Cosse de Genêt ne seraient pas perdus !
Nul ne pouvait à cet instant dire où cette croisade les mènerait, ni qui en reviendrait. Mais tous avaient surement, comme Chadada, l'impression de faire partie de quelque chose de grand, de fort. Demain ils chevaucheraient tous ensemble, et Aristote seul savait qui pourrait les arrêter dans leur lutte contre l'hérésie.
_________________

Actarius

Le phénix d'Euphor était lui aussi présent parmi ce splendide étalage de couleurs. A ses côtés, flottaient l'olivier de Saint-Dionisy, le pic d'argent du Tournel, les deux lions d'Aubemare. Genou à terre, main sur l'épée, le Vicomte avait répondu à l'appel et se recueillait désormais. Homme de foy, il n'était certes pas de ces coureurs d'églises ou de chapelles, il vivait simplement sa croyance. C'était l'expiation qu'il était inconsciemment venu chercher dans cette croisade, la purification de ses péchés qui étaient sans doute à l'origine du drame qui avait secoué la famille peu avant le départ. Mais le Languedocien était avant tout homme de guerre, et il avait vu l'occasion dans cette croisade de renouer avec l'excitation des combats qui dévastaient tous les autres sentiment dont celui de culpabilité qui l'étreignait sans cesse depuis la mort de son dernier enfant. Le pardon dans le sang des hérétiques, une renaissance bénie.

Dans un murmure, il accompagna les saintes paroles de la Duchesse.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

Puis, il pria, simple homme au milieu d'une foule innombrable de combattants. La guerre sous toutes ces formes était à n'en pas douter la plus grande entreprise humaine, la seule à pouvoir élever tant de coeur, tant d'épées. La tristesse, le sang et les larmes n'étaient rien en comparaison de la majesté de cet instant perdu dans l'infinité de l'histoire. La guerre comme la vie poussée à son paroxysme, la guerre comme la mort inévitable. Toute la contradiction de la condition humaine en un seul et même moment. Un sourire apparut sur le visage du Mendois. Ses intentions n'étaient sans doute pas aussi pures que bien des gens rassemblés désormais, mais il était heureux d'être là.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Bientôt, se levèrent les bannières des Croisés, elles émergèrent de plus en plus nombreuses, rejoignant les autres couleurs. Bientôt, le blanc et le rouge avaient effacé tout le reste, tant d'être réunis sous l'argent et le gueule, tant de fiers combattants venus de partout... La croisade commençait et le sourire éclairait toujours le visage d'Actarius.

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Rochefort

Le géant écouta les prières de la duchesse, sans un mot... A quoi bon les répéter, la dame s'en était très bien sortie... D'aucuns diraient qu'il n'était peut être guère un bon croyant... Ils n'auraient pas tort, mais hé, le colosse allait participer à la croisade, oui ou non ?

En guise de ralliement, Rochefort jeta sa hache au sol et prit des mains d'un homme, l'une des bannières précédemment distribuées, en répétant enfin les dernières paroles de la duchesse.

Pour la plus grande gloire de Dieu!

L'Ogre aperçut alors Aleanore et vint se porter à ses côtés, un léger grognement sifflant de ses lèvres fermées.

Salut Petite... J'espère que t'es pas là pour ce que je crois !

Bien entendu, il avait déjà la réponse... Encore une personne qu'il ne pourrait s'empêcher de surveiller... Une de plus... Pour sûr, il finirait sans doute taillé de toutes parts par les Lions, à tourner la tête ainsi...
_________________

Rochefort en musique

Legueux

Se levèrent alors le gueule et l'or du Gévaudan et le lion d'Alaigne.
Oh il ne fit pas lever ses armes familiales, ni celles de son épouse. Encore moins celles aux Fleurs de Lys, ce n'était pas son rôle icelieu. Ce n'était pas Montjoie qui était là, encore que, s'il fallait anoblir quelqu'un sur un champ de bataille ou enregistrer un testament, il pourrait le faire, qui de mieux qui lui pourrait le faire, mais c'était bien le Coms de Gavaudan, Bar d'Alanha qui était présent à ce moment là.

Tenant Diplòmacia comme une croix, les mains jointes juste sous sa garde, genoux au sol il priait, en murmurant les paroles dictées par... Mmmhhh était ce bien la duchesse ou la responsable au sein des saintes armées ? Il sourit en pensant aux péripéties passées. Les temps avaient changé.

Bien qu'il n'eut pas l'impression d'avoir péché il récita tout de même :

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés,
Amen.

La prière intérieure fut intense. Il pria pour ces âmes égarées, qui à l'inverse d'autres qu'il avait cotoyé de par ses fonctions, avaient pris les armes contre le Très Haut.
Il pria pour son épouse et ses enfants, son fils, loin, séparé de sa mère. Finalement il avait peut être péché en les séparant.
Il pria pour les âmes de ceux qui allaient pourrir pour cette sainte mission, il pria pour que leur soit accordé la paradis solaire.
Il sourit de nouveau. Il avait étonnament retrouvé rapidement les sensations qui lui avaient manqué depuis qu'il avait quitté l'Ost Languedocienne.
Il se sentait revivre. Héhé, non lui n'était pas un héritier sur qui tout était tombé tout cuit. Il était revenu dans son élément naturel, ce pourquoi il avait été formé : la guerre.
C'était la première qu'en terre d'Oil, il se sentait presque heureux d'être là.

Puis il psalmodia la suite, gardant son sourire

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Alors se levèrent les bannières des Croisés. Gueule sur Argent. Ces couleurs lui rappelèrent avec acuité son épouse. Deuil et sang.
Deuil et sang pour les ennemis du Très Haut !

Deuil et sang pour les ennemis du Très Haut !

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Maewenn

Maxiuszedeus

P3r3v3rt

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Lexhor

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Bourguignon

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Auryn.

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La gargote Bourguignonne : [RP] Bénédiction des Croisés