Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

La gargote Bourguignonne : [Rp:Croisade] "C'est joyeuse chose que la guerre"J. de Bueil

Alcalnn


[Fatigués, mais heureux, en Bourgogne]




Les Normands... Cette rumeur n'était plus celle de leurs ancêtre, précédée de l'effroi et de l'hystérie, lorsque, à bord de leurs navires à proue de dragon à fond plat, ils remontaient tout les cours d'eaux et s'enrichissaient en femmes, en or, en bétail en esquivant habilement toutes les tentatives de défenses des locaux... Non ce temps était révolu, et leurs descendants qui avaient conquis la moitié du monde, du Nord des îles de Grande Bretagne, jusqu'à la Terre Sainte, en passant par l'Italie et le lointain royaume des Rus...

Monterolier, un bon compagnon de voyage, chevauchait à coté de lui. Ils avaient reçu des nouvelles inquiétantes selon quoi le Château ducal de Reims était tombé et sa réserve pillée par une bande en maraude, qu'on supposait originaire de Cambrai. Bien qu'il n'appréciait guère l'arrogance champenoise, il n'en restait pas moins que c'était une mauvaise nouvelle. Il avait dessuite envoyé un coursier à son ami, le Capitaine Royal de Champagne, pour lui prodiguer conseil et réconfort. Il espérait que l'ancien Archevêque s'en sortirait dans le triage des brebis galeuses égarées.

De tout le voyage, qui fut fort rapide mais sur une grande distance, il n'avait que peu échangé de mots avec les Barons de Gros Theil et de Ouillie... Même le jeune de Lionne s'était tenu à l'écart. Peut être l'imminence des combats les renfermaient ils sur eux même? Heureusement en Faurgemont et Monterolier il avait trouvé une fraternité d'arme tout à fait agréable. Il se souvenait de quelques vers d'un excellent Capitaine...
"C'est joyeuse chose que la guerre ; on y oït, on y voit beaucoup de bonnes choses, et y apprent moult de bien"

Pour lui il renaissait. Son seul regret était de n'avoir pu être compagné par sa femme et son fils ainsné. Il y avait trois raisons à cela, d'une part sa femme n'était pas en état de porter les armes et son fils était encore un peu jeune et manquait de discipline, d'autre part les Hélvètes étaient réputés pour leurs férocité au combat, les Bourguignons en savaient quelque chose et enfin, il préférait savoir que quelqu'un veillait sur ses terres. Mais il savait que sa douce, originaire de Bourgogne aurait aimé revenir sur la terre qui l'avait vu naitre, même si, elle avait tout adopté des coutumes Normandes, jusqu'à prendre son nom à lui, il savait qu'elle aimait cette terre. Il serra le foulard qu'elle lui avait noué autour du coude pour lui envoyer un message d'amour et d'affection. Peut être que le collier qui lui avait offert la réchaufferait, là bas, au Mont Saint Michel.

Il se retourna et vit la file des cavaliers qui le suivaient. Normands, Bretons, Gascons, que des peuples batailleurs, avaient été soudoyerz par ses soins. Il avait aussi là des membres de sa mesnie, Luhpo de Lionne et Casmir, son Lieutenant, n'en étaient ils pas les oriflammes? Puis venaient les Salamadres de Gros Theil, Montpoignant et Monterolier. Enfin, fermant la marche, Ouillie et Brée au Mont leur servaient d'arrière garde avec les mules qui devaient être exténuées.

Alcalnn avait reçu une missive, une fois encore, alors qu'ils passaient Tonnerre, l'informant que sa fameuse Rohana, une bombarde d'un tonneau et demi, était à Chalon, l'attendant avec le reste des croisés. C'était une bonne chose. Il ne manquait plus que le Vicomte de Conches, la Baronne d'Harfleur, et d'autres qui ne tarderaient pas à les rejoindre... C'est vraiment joyeuse chose que la guerre...







_________________
Luhpo
[Arrivant à Saumur]

Luhpo suivait encore et toujours... La fatigue aidant, son enthousiasme des premiers jours s'était quelque peu émoussé. Mais plus la destination approchait, plus il sentait l'excitation monter en lui.

Dans les quelques tavernes des villes où la troupe avait fait étape, il discutait avec les villageois et ses compagnons d'armes : il semblait que beaucoup de monde avait les yeux braqués sur cette croisade, et bien souvent, se présenter en tant que croisé suscitait l'intérêt, si ce n'était l'admiration. Luhpo en avait profité pour arrondir sa cagnotte au cours de quelques parties de ramponneau animées et arrosées, ce qui lui permettait de se divertir, et de penser à autre chose.

Mais à ce moment-là, Luhpo était toujours à la suite du Duc de Mortain. Il frappa légèrement du talon le flanc de sa bête pour arriver à la hauteur de la monture d'Alcalnn :

- Mon Duc, nous sommes proches, n'est-ce-pas ? Dans combien de temps atteindrons-nous les hérétiques ? La troupe se languit, et moi-même, je dois vous avouer qu'il me tarde d'en découdre, comme à l'accoutumée !
Et... si vous avez besoin de quelques chose, appelez-moi ! Je sais que mon bachelage a été quelque peu écourté par ce départ et l'organisation du voyage, mais je n'en demeure pas moins votre escuyer ! Nous ne nous sommes que peu côtoyés depuis le départ, je vois plus souvent la croupe de votre destrier que votre propre visage !
ajouta-t-il en riant.
_________________
Luhpo de Lionne
Camellote74


[Au porte de la Bourgogne]

Came était figé, le froid glaçait tous ses membres meurtris par le long chemin entrepris depuis la Normandie… L hiver s’annonçai, une bise frappai son heaume, malgré sa protection de tissus, il ferma son mantel du mieux qu’il pouvait ses doigts étaient endoloris par la douleur.

Il suivait le groupe de prêt essayant de se masquer du vent, une hâte de rentrer dans une ville, retrouvé la chaleur d’une taverne, de plus la Bourgogne était réputée pour son vin délicat et savoureux… Longtemps qu’il n’était pas revenu en ses terres, ses souvenirs le firent remonter du temps qu’il était MA pour son ami et duc Keur…

Il se leva sur ses étrier apercevant au devant le Duc et Monterolier , ceux-ci firent signe de s’arrêter , un homme apportant un message.. Forgemont prit les devants et rejoins le groupe écoutant l’homme… Les nouvelles n’étaient pas si bonnes, les hostilités se préparaient, son épée allait sortir de son fourreau, il en caressa le pommeau !!! Il aperçut la ville de Saumur au loin et fit un léger sourire…

Enfin du repos !! Pensa t’il espérant que la caravane fera une halte de quelques heures, le temps de prendre un bon repas chaud…

-Mes amis, j’espère que nous resterons quelques heures icelieu, je vous invite a prendre un repas chaud et quelques coupe de vin, a se qui parait il est des plus exquis !!

{Entrée dans la ville de Saumur]


La troupe croisa bonne nombre de soldats, sûrement des croisés venus de plusieurs duchés, il reconnu un ami dans un groupe, mais ne pu le salué, esp^érant le voir en taverne,il n’avait qu’une hâte posé pied a terre.

Une fois avoir trouvé place à sa convenance, il mit pied a terre et ne défit pas son barda, laissant son fidèle compagnon de route après l’avoir couvert d’une épaisse couverture et quelques flocons d’avoine, Came prit le chemin de la ville… Il avait fait signe à ses amis de le rejoindre, mais comme à son habitude le baron de Gros Theil, ignora son vassal… Came étant habitué a son baron et à ses sauts d’humeurs cela le fit sourire..

Certains badauds le regardai, Forgemont avait revêtu son tabar au couleur de ses armes, cela pouvais intriguer, mais s’est avec un pas rapide et sur qu’il se dirigea dans la première auberge venue…

_________________
Galahad*
Un calvaire, seul, à une croisée de chemins. Sur l'une des branches de la croix rouillée, un corbeau prenait son envol, dérangé par la troupe de croisés. Non loin, une pancarte vermoulue, surmontant un poteau, où était écrit en gothique "Bourgogne", un poteau frontière à n'en pas douter.

Une fine pluie était tombée une partie de la journée mais avec le froid, venu du Nord-Est, des giboulées de neige tombaient par instant. Les gonfanons claquaient sous la bise, inconsciemment la colonne de soldats s'était resserrée, cherchant à se protéger des attaques du vent glacial qui soufflaient dans la plaine.

Les manteaux protégeaient quelque peu les corps mais les têtes sous l'acier des casques étaient glacées. Les fantassins se réchauffaient comme ils pouvaient soit en tapant des pieds, soit en se frottant le dos mutuellement mais les cavaliers sur leur monture subissaient de plein fouet les rafales de neige. Les chevaux courbaient leur encolure, certains s'ébrouaient, d'autres s'impatientaient en entamant un trot au grand dam de leur cavalier qui ne respectait plus les rangs.

Galahad montra du doigt le panneau "Bourgogne" à Alcalnn.


Oui Monterolier, nous arrivons bientôt à destination dit-il en réajustant son manteau.

Le Duc de Mortain, fit alors stationner et aligner sa troupe dans une prairie. Regardant de près l'équipement et les vêtements des combattants, il fit un hochement de tête qui en disait long sur son contentement.

Nous sommes sur les terres bourguignonnes, nous allons atteindre notre premier but, bientôt viendront sûrement escarmouches et combats, si les hérétiques ont le coeur assez gros. Pour l'instant goûtons encore un peu le calme avant la tempête !

Un seul regard du Duc et Galahad comprit qu'il fallait se mettre en route. Déjà Alcalnn s'avançait sur la route de Semur suivis des barons. Rapidement, il fit signe aux porteurs de couleurs de suivre de près les nobles personnages, puis d'un geste il dirigea cavaliers et fantassins à suivre le mouvement. Le convoi de vivres était un peu à la traîne, mais l'arrière-garde veillait sur lui.

Les cavaliers entraient dans Semur par le pont Joly. Sur les pavés humides, les fers des chevaux résonnaient dans le village. Nombre de badauds regardaient les bannières Normandes. Les hommes se dressaient fièrement sur les selles et les fantassins marchaient d'un pas sûr. Ils passèrent sous la tour de l'orle d'or, majestueuse et impressionnante, puis ils entrèrent par la porte Sauvigny.

Galahad avait remonté la colonne au trot de son fidèle Zéphyr. Il aperçut des campements aux armes orléanaises, enfin il commençait à ne plus se sentir les Normands seuls dans leur périple.

_________________
Galahad*
Le soleil s’était levé, mais le froid était présent. Quelques flaques d’eau avaient gelé et sous le poids des chevaux se faisait entendre le craquement de la pellicule de glace rompue. Autun avait été atteinte dans la matinée. L’ancienne Augustodunum, fière de son histoire et de son passé, resplendissait de ses toits givrés brillant de mille feux.
Les Normands passèrent devant le temple de Janus avant d’entrée par la porte Saint-André. L’architecture romaine devait certainement plaire au duc de Mortain, lui qui citait souvent les paroles d’un grand orateur romain. Galahad ne put s’empêcher de lui expliquer la situation du village.


Seigneur duc, voici donc Autun, située non loin de Bibracte capitale économique, religieuse et politique des Éduens, peuple gaulois allié de Rome. Vous le savez certainement, mais c’est sur ce Mont Beuvray que vous voyez vers le Sud que Vercingétorix fut proclamé chef des Gaules coalisés et c’est dans ce village d’Autun que César écrivit ses commentaires sur la guerre des Gaules.

Alcalnn eut un sourire car il savait tout ceci. Galahad reprit un sujet plus d’actualité.

Cette nuit, nous avons marché plusieurs lieues et nos éclaireurs ont rapporté que notre colonne était de nouveau seule sur les chemins. A mon humble avis, il faudrait peut-être dire à votre ost pourquoi nous ne sommes pas à Dijon, car si ma mémoire est bonne, c’était notre destination première.

Galahad caressa l’encolure de Zéphyr et fit un sourire à de jeunes filles qui accueillaient les nouveaux arrivants en lançant des pétales de fleurs sous les pas des chevaux.

Je vais demander au maire de vous trouver la meilleure maison car une bonne chaleur vous fera le plus de bien possible. Vous êtes gelé ! Je demanderai à ce que des servantes vous soient attitrées afin de vous préparer un bon repas et un bon bain. De plus, j’espère qu’il nous conseillera un campement adéquat pour la troupe.

Galahad regardait autour de lui et vit la mairie. Il donna quelques ordres afin que des cavaliers se resserrent autour du duc et se dirigea vers le bâtiment désigné.
_________________
Alcalnn



[Non loin de Saumur]

Le martellement des sabots ferrés sur les routes pavés à l'abord des grandes villes de Bourgogne emplissait l'espace sonore pétrifié dans le froid de l'hiver qui avait fait geler les flaques d'eaux. Déjà quelques flocons de neige étaient tombés paresseusement sur la longue file de Normands. Saumur avait été leur première étape. Là ils avaient rapidement réquisitionnés des granges et des entrepôts, loués à la ville, acheté du foin et de la paille pour leurs chevaux et pour eux mêmes et chacun avait tenté de gagner un peu de chaleur auprès de son voisin et d'un bon feu.
Alors que le Chat visait à ce que chacun s'installa sans heurt, son jeune escuyer, Luhpo, vint le trouver:


-Oui Lionne, nous n'avons jamais été aussi prêt d'arriver. D'ici trois jours si tout va bien nous seront cantonnés avec le reste des Croisés si les renseignement qu'on m'a donné sont les bons. Ton ardeur est toute à ton honneur et j'espère que nous mènerons une campagne courte et victorieuse dans ces conditions.


Le jeune homme lui avait aussi fait remarqué que son bachelage avait été un peu délaissé bien qu'il ne douta point qu'il s'était bien apprêté avec les soudoyers du Duc et qu'il saurait parfaitement s'en sortir sur le champ.


-Ne t'inquiètes pas, tu accompli parfaitement ce que j'attendais de toi. Tu sera heureux de savoir que ton compère Pitt, se comporte tout aussi bien que toi, là bas, chez nous. Quand à ta position dans la chevauchée, et bien tu peux parfaitement te glisser à ma hauteur sans que j'en souffre. Si tu vois qu'un titré te fais les gros yeux, souris lui, après tout, tu es d'une noble lignée et tu n'as juste pas de terre.


Espérant avoir rasséné le garçon il le mandat lui trouver une chambre dans une auberge correcte afin qu'il puisse se reposer, un peu, lui aussi et surtout régler les courriers et les questions d'intendance. Sa mesnie au complet ne logeait pas avec lui, mais Luhpo, et Brée au Mont, ainsi que les Sires et Barons qui le compagnaient le faisaient.
Il semblait que les Orléanais aussi faisaient halte dans la ville de Saumur. Avec un peu de chance il verrait le Duc d'Orléans et ainsi le saluer. Il espérait qu'aucune altercations ne viendrait entacher leur parcours jusqu'ici exemplaire. Monterolier était d'ailleurs un précieux soutient avec Faurgemont. Ils ne faisaient aucune différence de traitement suivant l'obédience des soldats.


[Près d'Autun]

Le lendemain, les Normands s'en étaient allé de Saumur, laissant là les Orléanais, car après une courte visite au Duc d'Orléans, le Chat avait apprit que quelques différents régnaient entre eux et la bouillonnante -et certainement exquise femme- Duchesse de Bourgogne. Le Duc de Mortain qui connaissait sa réputation et avait pu discuter avec elle, notamment sur une question de garde épiscopale, avait senti qu'elle était femme à poigne. Peut être viendrait elle visiter le campement Normand, lorsque ces derniers seraient arrivé à destination.

Approchant d'une des grandes entrée de la ville afin d'y trouver refuge comme cela avait été le cas avec Saumure, Monterolier lui désigna les restes d'un édifice en ruine qui devait certainement dater des anciens. Sur une inscription à moitié rongée par les ronces, on pouvait encore y lire:

"...PERTINEO AD JANUM..."


-Je ne te savais pas lecteur de latin et encore moins des anciens, mon cher Monterolier. Je ne pensais guère que tu goutais de ces choses là, j'en suis agréablement surpris. Tu as du lire De Bello Gallico, du Grand César. As tu lu les Historiae de Tacite? Ou Dion Cassisus? Végèce bien évidement? J'essaye, quand j'en ai le temps, d'en lire des passages où de m'en faire lire. Mais parfois la compréhension est difficile. Si tu veux ce soir, nous discuterons de Végèce et de l'art de monter un camp.

Il revint aux choses plus pragmatique, mais décidement Galahad se montreit d'une insoupsonnable réserve...

-C'est tout à fait normal. Les Orléanais dont j'ai vu le Duc hier, avaient prévu de se cantonner à Saumur. Pour nostre part, il est vrai que nous avons changé de destination. Nous nous dirigeons à Chalon pour éviter de payer des taxes sur tout ce que nous consommerions sur place. Tu pourra faire passer le mot. Dès que nous y serons, chacun pour vaquer à ses occupations, à condition qu'à la nuit venue, chacun d'entre nous rentre dans ses quartiers et de ne pas les quitter jusqu'au jour.

Il espéra qu'entre deux œillades de damoiselles guère farouches, le Sire avait retenu ce qu'il venait de lui dire.

-Je t'en suis reconnaissant. Essayons de trouver comme la veille des entrepôts vides, ou des granges que nous louerons.

Et se faisant, Alcalnn fit signe à un coursier de le compagner, il avait du courrier à écrire...

_________________
Camellote74


Après quelques passées en taverne et avec de charmante demoiselles, Came entendit le cor sonner le rassemblement, il fallait affronté de nouveau le froid glaciale !!!

Ses membres étaient lourds, sait avec grand mal qu'il monta sur son destrier, l'aventure continuai, il était pas homme à baisser les bras, il en avait vu d'autre pendant la foutue guerre...

Il repris sa place au sein du groupe portant l'étendard des salamandres, la route devenait difficile, le froid glaçai son visage, il avait renoncer a porter son heaume, préférant une écharpe broder par sa soeur Arantxa... Il pensa à elle, Arantxa avaient rejoint l'armée du vicomte, elle devait être non loin derrière, il lui tardait de la revoir bientôt.


[Nouvelle ville, nouveau repos]

L'aube se levai sur Autun, la température était au plus bas en cette saison, on pouvait apercevoir le givre sur les arbres...

Toujours au coté de son baron, sans un mot , ils entrèrent la ville, de charmantes jeunes filles , leur donnèrent quelques fleurs, Came les pris avec plaisir et leur fit un large sourire !! Enfin un accueil digne de leur chevauchée... Il espérait bien trouver de quoi se restaurer car Forgemont était avant tout un bon vivant aimant la bonne chair et la compagnie de ses demoiselles.


_________________
Willaparis
Après lecture de ses messages du jour sous un ciel chargé de brume et de fraicheur, Will aperçu une troupe arrivée au loin. Se devait, sans doute, être l'arrivé du Duc de Mortain. Il se devait de lui trouver un pied-à-terre simple, mais spacieux suffisamment chaud pour pouvoir l'accueillir comme il se doit.

N'ayant pas pu lui réserver sa demeure suite à l'arriver d'innombrables personnes, amis et famille pour les fêtes; il décida de l'installer sur le chemin du terrain de soule. Là se trouvait une bien belle demeure avec de l'espace pour pouvoir y mettre un campement. Nul doute qu'ils seront des mieux ici.

Il y avait fait préparer un bon feu et fait chauffer de l'eau pour que Duc puisse se détendre un peu après cette longue route.

Quelque servante lui avait été dédié afin de soulager ses troupes dans leurs taches et afin de leur apporter un peu de réconfort durant leur petite halte.

Il envoya un cavalier à sa rencontre afin de les guider. Will s'empressa de rejoindre les servantes afin de vérifier que tout était en place pour les accueillir...
_________________
Maire d'Autun

Galahad*
Il fut amené à Galahad un cavalier venant de la part du Maire.

Mon seigneur, notre maire me charge de vous mener à belle demeure pour le Duc de Mortain ! Ce n'est pas bien loin, si vous le permettez, je vais vous y conduire !

Galahad fit prévenir Alcalnn et remercia l'envoyé. Le trajet, effectivement, ne fut pas bien long. Il vit un homme posté devant une belle demeure, à ses habits de cérémonie, à n'en pas douter, c'était le maire.

Je vous remercie, dit Galahad, d'avoir répondu à ma demande aussi rapidement. Le duc vous en sera gré.

J'ai fait préparer par les propriétaires tout ce qu'il vous faut et j'ai fait quérir quelques servantes. Je vous souhaite de passer une bonne nuitée dit le maire en s'effaçant et reprenant la route de son village.


Galahad regardait les lieux. C'était une ferme assez grande et d'un très bon état possédant une cour centrale et un puits. Les bâtiments en forme de U étaient accueillants. Une modeste écurie était à disposition ainsi qu'une remise. Un bois coupait le vent du nord et une prairie pouvait accueillir hommes et convois. Le couple de propriétaires et leurs enfants étaient heureux d'accueillir des croisés et la femme préparait déjà un bon repas.

Galahad fit avertir le duc de Mortain lui demandant de le rejoindre en suivant le cavalier qui le guiderait efficacement à cette halte. L'attente ne fut pas longue. La colonne arrivait, menée par Alcalnn.

Ma foi, voici une demeure spatieuse, recommandée par le maire, qui pourra vous servir de toit pour la nuit ! dit Galahad en lui présentant d'un geste large l'exploitation.

Le paysan exultait et en voyant Alcalnn descendre de cheval, il courbait le dos et l'invitait à entrer tout en marchant à reculons. Dans une pièce, une grande cheminée ronronnait et la chaleur fit du bien au duc et à sa suite.

Mes seigneurs, dit le paysan, quel honneur de vous recevoir ! Je vais vous réserver cette aile de ma ferme. J'irai à côté avec ma famille.
Ma femme vous a préparé un dîner copieux, omelettes et poulets cuits accompagnés de bons pains. Mes aides vont mener vos chevaux à l'écurie
et s'en occuper avec passion. Les servantes que nous a envoyé notre bon maire vous prépare un bon bain chaud à cet instant.


Alcalnn donna des ordres.

Galahad, préviens la troupe de camper aux abords de la ferme ! Fait remplacer les sentinelles toutes les deux heures! Les soldats peuvent faire des feux ! Puis se tournant vers le paysan, je vous suis gré de votre accueil et vous en remercie !


La nuit avait été calme. Galahad avait fait des rondes afin de donner de la tranquillité au duc et au baron Reaver et à la baronne Arianrod
qui avait reçu les plus belles chambres. Il savait également les autres seigneurs bien lotis. Dans la nuit, il avait reçu la visite de Camellote qui lui avait demandé s'il pouvait l'aider. Galahad l'avait remercié mais il avait préféré le voir rentrer, lui qui avait eu si froid sur la route.


Un soleil glacial s'était levé. Le camp reprenait vie avec ses bruits et ses cris. Un cor résonna, il fallait se préparer au départ. Galahad alla rendre compte de la nuit au duc de Mortain, qui se faisait servir un bon repas, par les servantes désignées par le maire.

Très bien Galahad, nous allons partir sur Chalon. Remets quelques pièces au propriétaire des lieux en remerciement et envoie un courrier au maire d'Autun pour le remercier d'avoir fait diligence.
_________________
Alcalnn


[Autun]

Alcalnn s'était arrêté en bord de route et soufflait dans ses mains pour les réchauffer. Certaines vielles blessures l'élançaient par moment, mais c'était moins douloureux que son fondement qui n'était qu'un cal sensible. Escars, quand vous nous tenez.
Il regardait cheminer les gens qui lui faisaient confiance, les gens qui avaient rallié sa bannière, qui avaient rajouter les leurs.
En fait il observait particulièrement le sire de Montpoignant et son Suzerain. Reaver n'avait lâché mot depuis le départ et Camellote semblait un peu souffrir de la reprise de la vie des armes, mais son visage réjouit, ravi de la crèche, trahissait un profond soulagement de reprendre harnois et glaive pour pourfendre les ennemis du Royaume.

"... on y oït, on y voit beaucoup de bonnes choses.."

C'était effectivement le cas. Alcalnn portait par dessus tout la valeur de la fraternité d'arme, là où lui, qui avait refusé la Chevalerie aveugle de certains, il riait de sa bonne fortune et de la bonne idée qu'il avait eu. Il espérait que son visage -trop souvent concentré sur plan, conjectures- affichait parfois le même sourire que celui que Camellote faisait rayonner dans le début de soiré froid.
Or donc il avait refusé d'une certaine manière les éperons. Non pas qu'il eu renoncé à la Chevalerie, mais il avait voulu se détacher de ce genre de Chevalerie, qui promouvait l'apparence, le paraitre et l'exagération, au lieu de respecter la sincérité, la fraternité et la liberté. Avoir la disciplina dont parlait les anciens, n'étaient pas celle dont on use pour se percer les oreilles, s'arracher les yeux et se couper la langue.
Combien de jeunes coqs prétentieux qui n'avaient jamais rien accompli de remarquable se faisaient maintenant donner du Sire, du Seigneur, du Preux, alors qu'ils n'avait jusqu'à présent que mesuré leur aprêtise à la facilité et à la proie fragile.
Combien d'entre eux avaient fait autre chose que tourner talon en même temps que les autres à Rennes? Combien d'entre eux avaient connu autre chose que la déroute ou l'hallali bien terne? Peu assurément.
Ce qui représentait l'idée de la Chevalerie pour le Chat était mort en même temps que Bralic, Rassaln, Will, Erwyn, Kratos et Guillaume? Oui, pour lui Guillaume était mort, seule l'amour poussait certainement encore Montmorency à le chercher en désespoir de cause alors que lui aurait voulu qu'elle vive. Peut être qu'en traversant le Franc Comté, il aurait l'occasion de se recueillir sur le lieu ou Bralic, cerné de tous, trépassa.

Bien sombres pensée là encore qui le triboulait. Il les chassa au loin en serrant fort l'étole que sa douce lui avait donné. Soie précieusement brodée qui portait encore son odeur. Cet artefact de réconfort dans ce monde froid rythmé par le bruit des sabots ferrés était une ancre lui évitant de dériver.
La nature humaine est doucereusement rêveuse. Laisser aller à ce genre d'émotivité était ce qui donnait la bonneté de l'âme, mais à trop faire, on s'y laisser prendre et on y perdait la réalisation de l'être.

Autun était en vue et l'avant garde de Monterolier avait pris les devant dès qu'un coursier du maire était advenu. En voilà un autre qui venait dans leur direction.


-Vostre Grâce, Monterolier vous fait savoir qu'il a trouver un emplacement acceptable pour nous y loger. La troupe pourra monter un camp sur une verte prairie et vous et les sires et barons qui vous compagnent pourront dormir dans bonne et gentille chambrée.


-Bien. Je le remercierais de cette attention quoique je me demande parfois il n'a pas trop tendance à me prendre pour un vieux gateux grabataire. Il n'empêche que je me flatte des attentions de ton maistre. Va maintenant guides nous.

Arrivant devant la large ferme dans les faux bourgs de la ville, Alcalnn se trouva très las et très fatigué. Il apprécierait volontiers une bonne nuit de sommeil au chaud. Galahad l'accueillit avec son enthousiasme tinté de révérence habituel.


-Ma foi, voici une demeure spacieuse, recommandée par le maire, qui pourra vous servir de toit pour la nuit !


-C'est très aymable à lui. J'irais le remercier avant le souper par un passage en ville. Mais avant tout, installons nous.
Il se tourna en tout sens et tonna: Luhpo! Luhpo mon garçon! Veilles à ce que nous nous installions bien, point mieux que les autres, mais bien. Fais aussi passer à mon Lieutenant Casmir de préciser aux hommes que nous sommes tout proche de nostre prime destination.

Leur hôte les invita à entrer, un riche fermier bourguignon qui certainement se rengorger déjà d'avoir accueillit auguste assemblée. Ce n'était pas tout les jours qu'on avait pour invité deux barons, moults sires et un Duc.

-Sois remercier pour ton bon accueil Maistre. Je salive d'avance à ce que tu nous à fais préparer.


Mais avant de savourer le repas, il donna quelques ordre à Galahad et fit son détour prévu en ville où il remercia le maire qui se trouvait en la taverne municipale. Après avoir discuté un brin avec lui, il s'éclipsa, fatigué, manger un bon coup puis dormir le plus possible.


[Chalon]


Ce fut avec soulagement qu'ils virent enfin Chalon. A l'aube ils avaient quitté la douce ville d'Autun et s'étaient ébroués dans le froid. Les hommes étaient heureux de savoir leur prochain cantonnement à portée de sabot. Alcalnn avait fait ralentir le trot afin qu'ils n'arrivassent point trop épuisés.
Il se demandait qui étaient déjà présent là bas et si ils allaient devoir préparer l'arrivée des autres croisés. D'après le Connestable de France avec qui il échangeait moult et longues correspondance, il semblait que oui.

Au loin, ils aperçurent un campement, avec oriflammes déployés aux couleurs de la Tourainne. Le Chat avait apprécié les efforts fournis par les deux partis lors de la réconciliation de cette Province avec son souverain. Il regrettait un peu le Coucou, mais n'avait eu aucune pitié à la bataille de Varades, lorsqu'il écrasa les Lucioles. Il espérait simplement que lors de cette campagne si, le Connestable de France ne serait pas en retard...


_________________
Arianrod





Arianrod avait fermé la marche du cortège depuis la Normandie, elle n’avait dit mot depuis le début, son moral n’était pas au meilleur, la mort de ses deux plus jeunes fils remplissaient toujours son cœur de peine, de douleur, et de colère car elle ne savait ce qu’il c’était passé pour eux. Elle avait envoyé des hommes pour connaitre les raisons de leurs disparitions qui laissait croire à une mort, mais rien, elle n’avait comme retour simplement des "nous continuons nos recherches, mais ils semblent tous deux s’être évaporés dans la nature"

Elle chevauchait au coté d’un Normand qu’elle ne connaissait que très peu, il était peut être temps pour elle de rompre ce silence si lourd, de discuter un peu avec les corsés, avec le Duc également. La traversé des Duchés lui avait rappelé de nombreux souvenirs aux cotés d’amis qu’elle avait pu se faire avec le temps et aux cours de ses voyages de plaisance ou de devoirs.

La Bretagne... machinalement elle avait posé sa main sur sa blessure, souvenir de guerre contre eux il y a tant d’années quand elle était encore Templière. Qu’il était loin ce temps, le temps ou tout allait bien encore pour elle, ou les soucis étaient si peu en ce temps.

Les nuits étaient très fraiches et la chevauchée n’avait encore stoppée son allure. Passage par l’Orléans, petite pensée à son ancien chef et ami Sebbe, à son confrère Fur, qu’elle avait eu la chance d’apercevoir une nuit au loin, mais point le temps de s’arrêter pour faire un brin de cosette avec lui et Marc_Antoine, bien dommage d’ailleurs il y avait de longs mois qu’elle ne l’avait vu.

Pensées à nouveau pour son fils et sa fille restée loin d’elle, un par devoir envers sa ville, et l’autre car trop jeune pour ce genre de voyage. Elle espérait que tout allait bien pour eux, elle n’avait pas eu le temps encore de leur écrire pour leur demander de leurs nouvelles et par la même occasion leur en donner.
Edoras était égal à lui-même depuis toutes ces années, une monture parfaite quand il savait qu’ils allaient devoir faire un très long voyage tous les deux. Il commençait à être vieux, avait vu de nombreuses batailles sans compter les nombreux lieux visiter.


La Bourgogne, souvenirs de son Altesse, du Tri-Dukaillon, d’un père... D’une histoire... puis du départ pour la Normandie à nouveau. Elle avait eu du mal à se sentir comme chez elle dans ce Duché et pourtant, certaines personnes avaient tout fait pour que cela soit le cas, mais rien n’avait fait, surement son manque de la Normandie. Revoir le paysage Bourguignon lui réchauffa le cœur, puis une pensée, si on pouvait appeler ca une pensée pour un ami. Elle devait lui écrire pour le prévenir qu’elle était arrivée, et qu’elle aurait aimé prendre quelques minutes pour le voir.

Elle avait eu la chance d’avoir eu par le Seigneur de Monterolier une chambre pour qu’elle puisse prendre repos avant de reprendre la route à nouveau pour Chalon. Elle l’avait remercié, se demandant si les traits de son visages étaient si tirés par la peine au point de faire croire à de la fatigue, il faudrait peut être que la baronne se ressaisisse alors. Elle avait su profiter de ce moment de calme pour reprendre de l’énergie afin de pouvoir à son tour faire les tours de garde les prochains jours.

[Chalon... tot le matin]

Départ au levée du soleil, il faisait froid encore ce matin, bien recouverte de sa cape elle reprit place pour fermer la marche jusqu’à la prochaine ville. Chalon se montrait, les marchants commençaient à se rendre sur la place du marché pour installer leurs étales. Elle se serait bien arrêter pour acheter de l’encre, elle était partie avec le minimum de celui-ci, et avait peur d’être en manque d’ici quelques jours, elle irait surement plus tard ou alors enverrait un de ses hommes faire la course pour elle. Pour l’heure fallait trouver lieu pour monter le campement.

_________________
Capitaine de la Garde Royale
Galahad*
Laissant à un campement, devant les remparts Saint-Vincent, le charroi et des hommes chargés de sa garde, La troupe du duc de Mortain entra dans Chalon au pas mesuré de leurs montures. Au poste de garde, les sentinelles arrêtèrent Galahad qui devançait la troupe.

Halte là ! Qui vive ?

Je représente le Duc de Mortain, ici présent ! dit Galahad en tournant sa tête sur ses arrières. Nous venons ici en paix. Notre campement est installé et nous avons autorisation !

Galahad fouilla dans son pourpoint et sorti un manuscrit qu'il tendit au premier sergent. Les yeux de ce dernier s'écarquillèrent puis redonna le parchemin à Galahad.

Si notre duchesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg vous a donné laisser-passer, je ne peux que vous saluer et vous souhaiter la bienvenue dans la bonne ville de Chalon. Souhaitez-vous une hostellerie, noble seigneur ?

Voici grande idée, nous avons avec nous également noble dame et j'aimerai qu'elle puisse se reposer sans pour cela connaître les rigueurs de la saison.

Je vous fais conduire par un soldat à l'hostellerie du Poney Fringuant.

Alcalnn arriva sur ces entrefaites.
Un souci Galahad ?

Non point, ce soir vous coucherez dans bon lit ainsi que votre suite et Dame Arianrod saura goûter quiétude.

Venant des ruelles et des venelles, la population dévisageait, plus par curiosité, les nouveaux arrivants. Des enfants couraient au devant des fringants destriers, d'autres sagement tenus par leur mère montraient du doigt la colonne. Quelques sourires, quelques gestes amicaux, quelques regards ébahis en découvrant les emblèmes normands.

Il semblerait que nous ne soyons pas les premiers. dit Galahad à qui voulait l'entendre.

Comme pour mieux le conforter dans son opinion, des clameurs sortaient d'une taverne.

Hé, venez donc voir ! Après ceux de Touraine, voici les fiers Normands !!

Des têtes apparurent aux fenêtres, d'autres consommateurs sortaient par la porte, une chopine à la main et la levaient haut vers le ciel.

Seigneur duc, si vous me permettez, ne pourrions-nous pas faire une halte à l'église Saint-Vincent ? Nous pourrions ainsi remercier Aristote
de nous avoir épargné des désagréments sur la route et le prier de nous préserver pour les combats futurs ?


Au même instant, ils débouchaient sur une grand place où se situait l'église dont les cloches sonnaient à toute volée, faisant fuir les pigeons en tout sens.
_________________
Alcalnn


[Chalon]

Décidément, la Bourgogne était un sympathique Duché. Cela changeait agréablement de certains autres coins du Royaume. La neige ne tarderait pas à tomber. Il faudrait penser à ce que les hommes ne se casernent plus dehors, sous la tente. Trouver une grange suffisamment vaste serait l'objectif du jour. Il lui faudrait voir avec Monterolier. Peut être devant le pont Ouest de la ville? A moins qu'il n'y ai un entrepôt inutilisé en ville? Bref, on ne pouvait laisser les hommes dormir dehors par ce temps ci. La maladie et le manque de nourriture décime plus les troupes qu'une bataille rangée. Tout bon général prend soin de ses troupes.

D'ailleurs le Chat -car tout les Chats sont propres sur eux- veillait à ce qu'un rudiment d'hygiène soit respecté dans le campement. Bien que Luhpo n'avait pas encore eu le temps de s'y pencher, tout escuyer qui se respectait avait des notions de chirurgie au cas où son maistre soit blessé. Idem qu'il avait fait mander apothicaires, herboristes, barbiers et même un arracheur de dent pour veiller sur sa compagnie, en plus d'un faure, d'un sellier et d'un tanneur qui veillaient à l'entretient des troupes.

Il faudrait aussi veiller à ce qu'ils acquièrent quelques vivres supplémentaires, notamment pour eux et leurs compatriotes qui étaient selon ses calculs à Orléans. Il ne leur restait plus que la Champagne à traverser pour les joindre. Si tout allait bien, évidement.
Le Duc de Mortain, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paër, Protecteur de Normandie, Amiral de France, détenteur de la Croix d'Or et Chancelier de l'Ordre de Saint Michel -mazette- fini par arriver à hauteur de Galahad qui discutaillait avec les factionnaires de la Porte du Pont. Visiblement Monterolier s'était déjà occupé de son logis à lui...


-Penses à trouver un vaste logis pour la troupe. Vu que nous resterons quelques jours, je ne veux pas qu'ils couchent dehors. Casmir, mon Lieutenant, veillera sur eux. Couvre feu à la nuit tombée. Je veux un appel quotidien. Si dommage fait par nos hommes il y a, dédommagement rubis sur l'ongle sera fait et les coupables se verront délestés de leur solde pour rembourser en plus d'une bonne et franche bastonnade.


Il continua sa marche et pénétra suivit de ses porte-étendard dans la ville, se dirigeant vers l'hostel de ville afin de saluer, tout de même, le maire. Mais où était donc encore passé Lhupo? Il aurait bien une mission à lui confier. Il fit donc venir le jeune rouquin nommé Vincent et lui dit:


-Trouves mon escuyer, Vincent et dit lui de me trouver de l'encre et de la cire, je n'en ai plus pour ma correspondance. Il me retrouvera à l'Hostellerie. Maintenant vas!

-Ce sera fait Monseigneur.


Monterolier le rattrapa au moment où on entendait parler de Tourrangeaux. Ainsi, c'était bien eux qui étaient arrivés les premiers. Peut être que les Angevins et les Orléanais ne tarderaient pas.


-Seigneur duc, si vous me permettez, ne pourrions-nous pas faire une halte à l'église Saint-Vincent ? Nous pourrions ainsi remercier Aristote
de nous avoir épargné des désagréments sur la route et le prier de nous préserver pour les combats futurs ?


-C'est entendu, avec un peu de chance nous ferons bénir nos bannières. Il faut prévenir Ouillie, Theil, Brée et Montpoignant. J'aimerais qu'ils y assistent.


Il réfléchit rapidement et ajouta:


-Monterolier, tu veilleras aussi à ce qu'il n'y ai pas d'altercation avec Tourangeaux et autres alliés. Nous sommes le fer de lance du Roy, je ne veux pas que nous passions pour des brutes bagarreuses, même si casser des dents n'a jamais fait de mal à personne.

C'est le moment que choisi l'église pour se manifester...

_________________
Luhpo
[Chalon]

Luhpo entra à l'Hostellerie, visiblement essoufflé. Il frappa à la porte du Duc, et après que celui-ci lui ordonna d'entrer, il ouvrit la porte et s'inclina. Celui-ci était en compagnie du Seigneur de Monterolier.

- Votre Grâce, Sire Galahad...

Luhpo déposa un paquet sur une table basse, en indiquant à Alcalnn :

- Voici la cire et l'encre que vous avez fait mander, mon Duc. J'ai dû remuer ciel et terre pour m'en procurer ! Heureusement, les tavernes chalonnaises sont des mines de renseignement ! ajouta-t-il, en omettant de préciser qu'il avait quelque peu gonflé sa bourse grâce aux tables de ramponneau desdites tavernes.

- Hum, et Vincent m'a aussi dit que vous désiriez faire bénir armes et troupes ? Hélas, j'ai voulu me rendre à la messe paroissiale, mais il n'y a pas de curé en cette ville... Il nous faudra trouver quelque aumônier ou chapelain parmi les croisés ou la noblesse de la région !
_________________
Luhpo de Lionne
Arianrod


[Chalon, temps de souvenirs]

A chaque trot fait par Edoras sur le sol Bourguignon la Baronne se souvenait du temps qu’elle avait passé ici, des souvenirs qu’elle avait pu se faire au coté de personne inconnues qu’elle avait eu la chance de connaitre sur le champ de bataille encore, décidément elle passait sa vie sur les champs de bataille pas possible ?!
Duché toujours aussi beau, plein de vie et très animé par moment. Elle espérait revoir quelques visages avant de repartir à nouveau. Elle avait profité dans la journée pour s’échapper quelques temps pour vaquer à ses occupations, trouver parchemins et encre, quelques denrées légères pour le voyage.

De retour, elle croisa Monterolier qui lui annonça qu’il s’était chargé de lui trouver couche pour la nuit encore afin qu’elle puisse se reposer au mieux. Ouillie fut gênée, elle n’avait point l’habitude que l’on s’occupe d’elle de la sorte, elle gérait elle-même bien souvent. Elle le remercia gentiment et lui demanda qu’il prenne le temps de se reposer aussi, qu’elle ferait les tours de gardes elle pour le remplacer.

Taverne du soir avec Mortain, quelques villageois et la Vicomtesse de Ligny le Chatel. Elle était heureuse de la revoir, il y avait bien longtemps là aussi. La fatigue ou les soucis eurent raison de la Baronne, tôt dans la soirée elle quitta la taverne pour rejoindre la chambrée, ou elle eut du mal à trouver sommeil.

Heureusement pour elle, elle avait eu la chance de trouver de quoi écrire la veille sinon, elle n’aurait pu en faire autant que cette nuit là. Assise au bureau qui se trouvait dans la pièce, encore au matin, elle écrivait les dernières missives quand elle entendit toquer à sa porte. Elle ajusta sa tenue pour être présentable et alla ouvrir.


- Oh Monterolier, le bonjour, entrez donc. Que me vaut votre visite ? Y a-t-il une urgence, un souci ?

- Bonjour Dame Arianrod, non point, ne vous inquiétez pas, je suis venu vous faire savoir que Mortain aimerait vous voir assister à la messe de l’Eglise Saint-Vincent.

- J’envisageais justement de m’y rendre, mais je n’ai vu le temps passer. Mortain a eu une bien bonne idée que de venir me faire quérir. Permettez moi quelques secondes, le temps de me couvrir, nous pourrions peut être y aller ensemble.

Elle se camoufla sous sa cape, recouvrant sa longue chevelure de sa capuche, elle ne voulait attraper froid, il ne manquerait plus que cela pour finir de l’affaiblir complètement. Une fois devant l’église, ils se rendirent compte que point de curé n’était là pour une officier la messe. Qu’allait il donc bien pouvoir faire en attendant ?!

_________________
Capitaine de la Garde Royale
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)