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Appel à la croisade

--Olivier_le_page


Un page aux couleurs de Mortain vint crier à Rouen un message de la plus haute importance:


Citation:
Nous, membres de la Pairie, de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal,

Au Conseil légitime du Béarn,
Aux habitants du Béarn,
Aux croyants de France et d'ailleurs,
A la vile engeance n'ayant de cesse de vouloir que les créatures du Très-Haut perdent leur âme éternelle à les suivre dans les pires abominations, et qui justifient par des actes de brigandage leur hérésie,

Ce jour, nous allons prendre les armes afin que de défendre l'intégrité du Royaume de France, et son indéfectible aristotélicisme.

Ce jour, nous appelons tous les fidèles à suivre à nos côtés l'appel de notre Saincte Mère l'Eglise à la croisade contre le lion de juda, et contre la vile province qui les a envoyés en France en toute connaissance de cause et de façon on ne peut plus officielle.

Que les hérétiques craignent le courroux et les armes des fidèles, qui sauront leur prouver du tranchant de leur épée que Dieu toujours soutient les justes causes.

Que les fidèles du Royaume de France les boutent, les chassent, et les envoient enfin comparaître devant le Très-Haut.

Que le lion nous redoute, que ceux qui les ont envoyés nous redoutent.

Ce jour, nous appelons tout noble à prendre la croix et les armes aux côtés de l'Eglise afin de laver l'affront qui a été fait à leurs pairs béarnais.

Ce jourd'hui, nous partons en croisade : que Dieu nous aide, nous qui allons arborer Sa Saincte bannière !

Armoria de Mortain



LeGueux d'Alanha

Thomas de Clérel

Sebbe de Valrose

Marie Alice Alterac

Kilia de Chandos Penthièvre

Théobald d'Azayes

Alivianne D'Azayes

Anthémios de Deliancourt dict "Lekaiser", Connestable de France




El Cid, Duc d'Alençon



Gwenhwyvar uí Fergus, Surintendante des Finances



Lexhor d'Amahir, Duc d'Orléans



Maltea Wagner, Duchesse de Champagne



Keur de Thorigni, Duc de Normandie



Nebisa de Malemort,
Grand Chambellan de France



François d'Elbée, Gouverneur d'Orléans



Jef_lebeug
Comte du Maine



Althiof de Marigny,
Grand Prévost de France






Puis il enchaina:

Citation:




Moi Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paër, Amiral de France, Chancelier de l'Ordre de Saint Michel, à tous, salut et paix.

Qu'il soit su qu'en ce jour où des hérétiques menacent l'intégrité du Royaume de France j'ai décidé de me croiser et de lever ma bannière afin de partir en campagne jusqu'à ce que ces chiens soient mis à mort!

Je lance un appel à tout mes frères et soeurs Normands, soucieux de garantir l'intégrité du Royaume, de ne pas laisser la gangrène se répandre, d'entrer en contact avec moi.

Qu'on se le dise!

Faict à Avranches, le dernier jour du mois de Novembre MIIIICLVII.




Il est bien question de partir IG je précise







Alcalnn


[Devant la ville de Mortain]



La pluie rendait le sol particulièrement boueux. La ville de Mortain qui était en train de reconstruire le mur rasé lors de la Grande guerre contre les Goddons était enveloppée d'un nuage grisâtre qui la dissimulait comme un voile de gaze léger. Devant les échafaudages qui masquaient le travail des maçons mais qui laissait supposer que les remparts seraient hauts et épais, une ville, de toile cette fois, commençait à se former au sommet -elle aussi- de la coline qui accueillait également la cité.
Elle ne possédait même plus de citadelle, tellement la guerre l'avait durement touchée. Mais le nouveau Duc, fort riche grâce aux revenus que lui procuraient le Mont, pouvait se permettre de financer une partie des travaux, finances complétés par les habitants qui voyaient d'un très bon oeil un surplus de protection face à la frontière Bretonne.

Or donc, se trouvait sur ce Mont, un fort rassemblement. C'était le Duc de Mortain qui avait levé sa bannière, appelé ces vassaux qui le pouvaient à le rejoindre, et tout autres gens suffisamment armés pour partir en Croisade.
Le Duc supervisait lui même le rassemblement de ces hommes, résident dans cet amas de toile, de piquet et de corde de chanvre.
Rolan, n'avait pas fait le déplacement mais une quantité notable d'hommes d'arme de Mortain, du Mont Saint Michel et de Saint Paer avait du suivre. Une petite centaine d'homme, dont une vingtaine d'homme d'arme, le reste d'archers et de coustilliers.

La troupe avait grossie avec l'arrivée de fils de bourgeois désireux de mettre un pied à l'étrier de la noblesse et d'autre gens que l'appétit du gain attirait plus que la défense de la Foi.
Et on était encore qu'au début... Avec un peu de chance, l'appel trouverait un écho dans le reste de la Province.





_________________
Galahad*
Un homme arriva sur le fait d'un tertre. Il semblait humer l'air. Attentif aux parages, il regardait les toits de Mortain briller sous la rosée matinale. Dans les ruelles, quelques villageois marchaient rapidement, d'autres s'attroupaient. L'inconnu fit faire une volte-face à son cheval et disparut aux yeux d'un éventuel témoin. Le galop de son cheval le mena à un groupe d'hommes.

Ouvrant la marche, quelques soldats, tenant fermement chacun deux molosses, trottinaient plus qu'ils ne marchaient, emportés par la force des chiens. Quelques aboiements déchiraient l'air, effarouchant les quelques oiseaux présents. Derrière eux, Galahad, regardait tout autour de lui, observant les alentours avec intérêt, prêt à réagir à la moindre alerte. Il était accompagné de deux autres compagnons, dont les visages burinés aux cicatrices diverses, donnaient le respect et la crainte. Derrière, suivaient quelques cavaliers formant une escorte.

Galahad répondait à l'appel du Duc Alcalnn, une croisade pour la Justice et contre l'hérésie. Il fit mettre sa bannière claquer au vent et précédent ses couleurs de quelques enjambées, il arriva au pas sûr de son cheval près d'une troupe de soldats qui entouraient le duc.

Je viens ici pour répondre à votre appel qui a résonné de clocher en clocher. Je viens mettre mon épée au service du Bien et défendre toutes nos valeurs, celles du Royaume et du Très Haut ! dit-il clairement devant les soldats qui s'écartaient à sa venue.

Galahad descendit de son fidèle Zéphyr et mit un genou à terre devant le Duc.

J'ai hâté mon escorte pour arriver le plus tôt possible à vos côtés. Vous ne pensiez tout de même pas partir sans moi. Je suis prêt à vous accompagner et à vous protéger si grande peine devait nous arriver sur les chemins nous menant aux lions. Les léopards ne sont pas gens à les craindre !
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Alcalnn


[Devant la ville de Mortain]




Alcalnn épluchait plusieurs comptes que lui fournissaient ses intendants et son trésorier. Rolan, qui gérait le Mont, lui avait fait parvenir plusieurs tonneaux de poisson séchés et Saint Paer une certaine quantité de blé et de farine. De quoi tenir le rassemblement pendant quelques temps.
En revanche une missive scellée de son vassal, Attalus du Creully, lui signifiait qu'il avait des pains de munition à fournir à l'armée lorsqu'elle partirai en campagne. C'était de bons débuts. En effet, il n'avait pas encore été question des financements, charge à ceux qui menaient des croisés de se débrouiller pour l'instant. Après tout, ils n'étaient pas pressés outre mesure, comme souvent, on avait lancé l'appel avant de réfléchir et on lui avait demandé de battre le rappel et de montrer l'exemple, ce qu'il avait fait sans broncher.

Honnêtement, on avait vu pire, et puis une fois passé le Domaine Royal et ses alliés, pourquoi ne pas vivre sur le pays? Il y avait des hérétiques partout non? Personne n'est innocent, il n'y a que des degrés de culpabilité prêchait un fanatique lorsqu'il était plus jeune et qu'il s'était croisé -enfin croisé, vite dis, il avait chevauché avec la bande de routier dans laquelle il servait à l'époque et s'était retrouver à massacrer de l'infidèle, du Catalan, de l'Aragonais, du Castillan, du Navarais, du Basque au grès des revers d'un soldat de fortune- et qui avait fini une flèche planté dans le gosier, ne pouvant plus que gargouiller ses insanités.

Il ne s'était pas croisé par un zèle de sa Foi, mais plutôt par une envie de changer d'air et de servir à autre chose que de cible à un doux illuminé qui n'avait de doux que sa manière de sucrer les fraises. Or donc, d'une pierre deux coups, il n'avait pas trop hésité et s'était croisé, avait levé sa bannière et n'attendait plus que les retardataires pour partir. Vers où? Lui seul pour l'instant avait une idée de la destination. Le commandement, aussi bizarre que cela pouvait semblait être pour une croisade, était délégué au Connestable de France et donc le Chat, en tant qu'Amiral représentait cet office.

C'est sur ses entre faits qu'une troupe de plus vint s'avancer vers le campement qui grossissait parfois sans qu'on s'en rende compte, au grès des allées et venus d'anonyme. Il n'aurait pas porté spécialement d'intérêt à la troupe si il n'avait pas vu l'imposant penon qu'elle arborait, Or et Azur si particulier que le Chat connaissait. Un ancien de la Bande de Normandie qui avait fait son chemin et qui aujourd'hui, tout en continuant à veiller sur sa terre, avait acquis son propre domaine et sa liberté. Galahad de Monterolier s'avançait avec ses hommes et le Chat l'accueillit:


-Je viens ici pour répondre à votre appel qui a résonné de clocher en clocher. Je viens mettre mon épée au service du Bien et défendre toutes nos valeurs, celles du Royaume et du Très Haut !

-Sois donc le bienvenue sur mes terres, toi et tes hommes, Monterolier. Tu trouveras bien une place dans cette nouvelle Babylone!

fit il en riant.

Il démonta et mit pied à terre, puis son genoux. Le Chat s'avança et le releva en le tenant fermement par les épaules:

-J'ai hâté mon escorte pour arriver le plus tôt possible à vos côtés. Vous ne pensiez tout de même pas partir sans moi. Je suis prêt à vous accompagner et à vous protéger si grande peine devait nous arriver sur les chemins nous menant aux lions. Les léopards ne sont pas gens à les craindre !

-Allons, j'apprécie ton geste, mais je ne suis pas ton duc, ni ton suzerain. Tu es un brave et tu as largement prouvé que tu valais n'importe qui sur le champ de bataille. Tiens toi sur tes deux jambes en ma présence, ici comme au milieu d'une mare de sang, c'est tout ce que je demande. Je ne doute pas que si les Lions on une bonne ouïe ils tremblent déjà.

Puis faisant signe à son secrétaire particulier de ranger le fouillis disposé sous son auvant, il invita le seigneur de Monterolier à entrer dans sa tente:


-Ici nous serons au sec. Veux tu prendre un rafraichissement? Je pense que la nouvelle a circulée vite et que nous aurons rapidement d'autres compagnons. Je ne suis pas sans ignoré que tu as voyagé dans le Sud récemment, cela pourra nous être précieux, notamment pour trouver des gués praticables et des étapes sûres.


Il servit un godet de cire et présenta une curule à son invité alors que lui même s'installait sur son lit de camp.

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Alcalnn
Juste précision, à tout ceux qui veulent participer RP, IG rendez vous le plus rapidement possible (le temps de dire ouf) avec des vivres pour 12 jours et un peu d'argent. Lieu de rendez vous Avranches, contactez moi IG pour entrer dans ma lance. Si nous sommes nombreux je ferais appel à un volontaire pour créer une lance et voyager plus vite.

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Foulque


Gros Theil finissait par loucher à force de compter et recompter les colonnes de chiffres de ses inventaires. En charge à Rouen, de la Logistique de la garnison, qui en défendait les murs, il s'ennuyait ferme!

Il poussa un soupir en fermant les yeux quelques instants. Difficile de demander à Aristote de lui envoyer une petite guerre...Quoique...Non voyons. Thor ou Odin alors ? Mouais!

Un bruissement de tenture, un déplacement d'air, le ramenèrent à la réalité. La silhouette d'un homme en armes se dessinait en contre jour dans l'embrasure de la porte de sa tente. Tout auréolé du soleil rasant qui se couchait dehors.

Du Vivier cligna des yeux et son coeur loupa un battement. Tout interloqué qu'il était et pensant avoir affaire à un messager céleste, au sortir de ses songes vers Aristote... Il faillit tomber de sa chaise, se rattrapant in extrémis à la table au moment ou, la tenture se rabattait sur la sentinelle de garde devant sa tente.



--Num de Zo ! Abrutis, tu ne pouvais pas frapper avant d'entrer ! Ah oui j'oubliais... Faudrait que cette tente en ait une !

--Que veux-tu ?

Sentant que ce n'était pas le moment, la sentinelle tendit une missive au Baron grognon...et s'esquiva promptement vers son poste.

--Mordious ! Qui peut bien se rappeller que je croupis ici à compter les pommes!

Décachetant le pli portant le sceau de Mortain, il se plongea dans la lecture avec délectation,,,Arrivant à la fin de celle-ci... Il leva les yeux au ciel, un sourir aux lèvres...

-- Merci Seigneur ! Grâce te soit rendue.

Le baron se leva d'un trait et se dirigea vers le vieux coffre qui gisait dans un coin de la pièce tout en appelant d'une voix tonitruante son écuyer et ses valets.

La suite fût une course folle en missives et préparatifs de voyage pour être à temps au rendez-vous de la croisade qui s'organisait à Avranches.

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Camellote74


Comme à son habitude Forgemont, était en son domaine, il ne savait quoi faire des ses dix doigts….

Un messager lui apporta un pli et sans attendre se rendit a la bibliothèque lieu qu’il appréciait, il ouvrit le l’enveloppe et lu avec attention…

Un sourire le fit lever, enfin de l’action !!! Pensa t-il!! Lui qui était affaibli depuis quelques mois, cette croisade allait lui redonner un nouvelle jeunesse.

Il parti dans la salle d’arme prenant son épée fétiche, forger de ses mains celle qui lui fut fidèle durant la bataille de Bretagne…Ecus, Camaille, gambison, gant, de quoi se protéger en cas de représailles…

Il se dirigea ensuite aux cuisines prenant de quoi ripailler et donna ordre a son palefrenier de préparer son fidèle compagnon Merlin, le temps d’aller se changer et porter son tabar au couleur de Montpoignant…

Il prit sans attendre la route d’Avranche , il lui fallait aller au plus vite demain il devait prendre repos à Bayeux pour une journée , il sera présent le jour du départ.
Il ne voulait pas manquer cette croisade lancer par Sieur Alcalnn, un ami avec qui il avait combattu dans le 2ème corps de Normandie…

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Arianrod
[Ouillie le soir meme de l'annonce de St Michel...]

Arianrod avait eu vend que le Vicomte du Mont Saint Michel avait fait appel aupres des Normands pour se joindre à lui pour une petite promenade de santé. Il y avait longtemps que la Baronne ne c'était plus promener pour de telles raisons, mais elle attendait une réponse... qui déciderait surement de la suite des évenements.

Elle rejoignit son bureau, prit une plume et parchemin et écrivit à Saint Michel.



Citation:
Vicomte,

Il y avait bien longtemps que je ne mettais plus fait une promenade de santé, et par chance vous en proposez une.

Je ne puis répondre tout de suite que je serais des votres, mais sachez que j'ai donné ordre de préparer mes affaires pour vous rejoindre à Avranches au plus vite si toute fois je reste libre de mes mouvements.

Apres une discution avec mon fils ainé Ulrich, si lui aussi ses obligations lui permettent, il se joindra à nous pour aller faire couler le sang de ses misérables Lions de Juda. Je vais essayé de trouver des hommes au sein du Saint Esprit pour se joindre à nous.


Prennez soin de vous et votre famille Vicomte,

Amicalement,

Ouillie le dernier jour du mois de Novembre MIIIICLVII.


Elle relu sa lettre, cacheta celle ci et demanda à ce qu'elle soit portée de toute urgence au Vicomte.
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Capitaine de la Garde Royale
Alcalnn


[Mortain, 3 jours avant le départ]




Le Chat s'apprétait à s'absenter la journée pour aller trouver sa douce et lui dire adieux quant on vint lui porter un pli scellé. C'était visiblement la réponse de la Dame de Ouillie, Ariandrod de Cénorel. Il la décacheta rapidement, car c'était soit positif, soit négatif, nul besoin d'ergoter.
Il la parcouru rapidement, déchiffrant aisément l'écriture cursive précise du Capitaine de la Garde Royale.
C'était oui, enfin presque. Un fugace sourire se fit sur le visage d'Alcalnn, content de voir ses compatriotes répondre en masse à l'appel.
Il ne restait plus qu'à espérer que la confirmation soit effective et un premier groupe de croisés normands pourraient partir.

Il dicta en hâte une réponse à la Baronne de Ouilli:

Citation:

Moi Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Amiral de France, Chancellier de l'Ordre de Saint Michel, à Arianrod de Cénorel, Baronne de Ouillie, Dame d'Huest, Capitaine de la Garde Royale, Chancelière de l'Ordre du Saint Esprit, salut et paix.

Sachez que j'ai avidement lu vostre réponse et que j'espère que le prochain pli sera positif. Nous partons sous trois jours, à la nuit tombée. Vostre fils et vos Frères sont les bienvenus, mais qu'ils se hatent à prendre contact avec moi afin que je puisse coordonner nos mouvements afin que nous soyons pas, tel un troupeau sans berger, tous égayés dans la nature.

Bien à vous et à vostre fils,
Amicalement,
A.



Puis il scella le pli et prit la route afin d'être le plus rapidement possible au Mont Saint Michel, il rentrerait aux aurores le lendemain.

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Luhpo
[Quelque part sur les chemins, entre Fécamp et Honfleur]

Le jeune Luhpo marchait d'un bon pas sur un chemin côtier qui sinuait entre le bord de falaises abruptes et les buissons verdoyants d'une lande inhabituellement sèche. En effet, le soleil était pour la première fois au rendez-vous depuis bien longtemps, et ce n'était pas les quelques nuages blancs qu'on apercevait çà et là qui allaient ternir la bonne humeur de Luhpo.

Il était vrai que ces derniers temps, Luhpo n'avait connu que la boue des camps militaires ou des routes normandes, la brume du Mont Saint-Michel ou encore la grisaille de Dieppe en ce début d'hiver.

Il avançait donc, l'esprit joyeux, et malgré la fraîcheur de l'air, les rayons du soleil et l'effort de la marche le faisaient suer, et il ne pouvait qu'apprécier les quelques embruns que la brise côtière lui envoyait parfois au visage.
Il repensa à la missive qu'il avait reçu quelques jours auparavant du Duc Alcalnn, et qui était la raison de son voyage.

Décidément ! A peine rentré du Mont que me voilà à nouveau sur les routes !, songea-t-il. Mais après tout, il aimait celà, et l'idée de partir en voyage, même si celui-là risquait d'être plus mouvementé que les autres, lui plaisait et l'excitait fortement.

Sur ces joyeuses pensées, il allongea le pas, et repartit de plus belle en sifflotant un air italien.
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Luhpo de Lionne
Camellote74


[Arrivée à Avranches]

Came avait prit une journée de repos en la ville de Bayeux, il profita pour donner un cours a l’université et profita de son passage en cette ville pour visiter les tavernes…. Il rencontra avec joie des amis, le temps de brailler un peu, et il était déjà l’heure de reprendre la route…

Il se vêtu de son tabar aux couleurs de ses armes, la nuit tombait sur Bayeux, et comme souvent en hiver, le brouillard et un léger crachin commençait à recouvrir le paysage, il décida de mettre son mantel, la nuit sera fraîche….

La nuit fut courte, après des heures passées sur les chemins, le jour commença à se lever, il vit les lueurs de la ville d’Avranches au loin, non content d’être enfin arrivée…

Le temps de déposer son cheval, il prit la direction d’une taverne, envie de se réchauffer un peu avant de rejoindre le groupe de croisade… Il espérait revoir certains de ses amis, ceux de la confrérie des salamandres et pourquoi pas son baron, le sachant encore en Normandie…

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Arianrod
[Quand Ouillie s'impatiente... ]


Arianrod avait bien recu la missive du Duc de Mortain. Depuis quelques jours elle faisait les cents pas attendant les réponses qu'elle espérait négatives ou positives mais il lui en fallait d'urgence. Elle s'impatientait de savoir si elle aurait cette chance de sortir sa Jobarde pour du Judas.

Elle avait fait préparer toutes ses affaires pendant qu'elle était allée à Paris... Du monde, il fallait du monde pour cette promenade....

Tout juste de retour des Saints Augustins, on lui apporta enfin ce qu'elle attendait par missive privée, sourire aux lèvres elle hurla à ses gens de maison de se mettre en route... Avranches et surtout sa Grasce de Mortain ne devait plus attendre.

Rapidement elle déposa quelques mots sur une missive et envoya son messager volatile au Duc de Mortain.


Citation:

Votre Grasce de Mortain,

Excusez ce message qui sera des plus court, mais le temps m'étant tres court, je serais breve.

Je quitte ce jour Ouillie pour vous rejoindre, malheureusement pour l'heure je serais seule, le fils ayant reçu mission, il ne pourra se joindre à nous.

Je vous dit à tres vite à Avranches, je devrais y etre samedi matin au levé du jour.

Bien à vous,

Amicalement

Arianrod


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Capitaine de la Garde Royale
Alcalnn


[Entre le Mont et Mortain]

Le soleil venait enfin de se lever et il éblouissait le Mont qui s'éloignait sensiblement derrière le Chat qui chevauchait avec son escorte réduite. Il avait quitté amèrement son épouse et essayait de fortifier son coeur et on esprit pour ne pas défaillir et ne pas revenir sur son choix de se croiser. En plus, des gens comptait sur lui et cela le renforça dans sa volonté de poursuivre son entreprise.
En plus c'était l'occasion rêvée pour afficher l'Ordre nouveau de Saint Michel au grand jour et de montrer ce que lui et ses compagnons estimaient être modèle de Chevalerie.

Ils passèrent Avranches à la mi mâtiné, une telle chevauché rapide le fatiguerait à coup sûr, mais au moins, il serait rodé avant ses compagnons qui commençaient à s'amasser à Mortain. Il lui tardait de voir qui l'avait rejoins et si d'autre prévoyaient de le faire encore.
A midi, il fut en vue du campement des croisés.


[Mortain, dans le Camp]



Il mit son cheval au pas, qui le remercia par un ébrouement de contentement. On pouvait pousser certains coursiers à se dépasser, mais ces braves bêtes méritaient le respect. Il remonta l'allée centrale et vit qu'un nouvel amas de tente s'était ajouté à celui qu'il avait laissé la veille.
Il reconnu d'une part l'étendard de la Salamandre qui flottait aux cotés de celui qu'on avait affectueusement nommé le "préposé" à la boustifaille, Camellote de Forgemont, Sire de Montpoignant. Un sourire songeur se déposa sur le visage du Blackney pensant aux aventures et aux coups d'éclats qu'ils avaient connu avec le 2nd Corps. Forgemont s'était chargé de faire écrire la légende alors qu'Alcalnn s'était servi de ses souvenirs et de sa mémoire pour faire enluminer le livre conservé soigneusement à la bibliothèque de Rouen.
C'était un grand moment de l'Histoire normande, nul doute que ce qui allait suivre serait du même acabi.
Laissant les gens de son ami à leurs occupation, il fila vers sa tente. Avec un peu de chance il aurait du courrier et assez de temps pour écraser une ou deux heures de sommeil.

Il salua les gens de sa mesnie, le jeune Vincent, l'informa qu'un courrier était arrivé et que le Sire de Montpoigant le saluait et qu'il passerait plus tard dans la journée, le temps de préparer ses hommes à repartir.
Il dit au petit rouquin tacheté d'aller trouver son Lieutenant, le grand Casmir qui avait supplanté son jumeau au poste car bien que moins fort, il était bien plus posé et organisé. Rolan lui avait de plus transmis au fil d'un long apprentissage les habitudes du Duc de Mortain et il remplaçait parfaitement le vieux briscard qui était maintenant trop vieux pour le compagner dans toutes ses chevauchés. Le Chat regretta un instant l'absence du petit brun taciturne qui l'avait jusqu'ici toujours accompagné dans ses campagnes. Mais au final il fut content de se dire qu'un homme mûr et au fait des usages guerrier veillait sur ses possessions.

Entrant dans sa tente, il avisa le pli qui lui était destiné. Le Capitaine de la Garde Royal serait donc de la parti. Il arriverait demain, pas la peine de lui répondre. Le jeune de Lionne devait lui aussi arriver dans la mâtiné de samedi. Idem pour Monterolier, Theil et Maitre Dark. Ce serait une longue journée...

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Camellote74


[Quelque part dans Avranches]


Came après avoir pris quelques calva, se dirigea à l’extérieur de la ville, ou il monta sa tente et planta l’étendard des salamandres… Il s’occupa de son cheval, le lavant et le brossa avec soin… Il n’avait encore pas vu ses amis qui seraient de la partie, ceux –ci devais pas être bien loin, il les rejoindrai plus tard dans la journée…

Le reste de la journée, il s’occupa des ses armes et fit quelques missives à ses amis proches, pour leur annoncer son départ pour la croisade…

Un messager apporta une missive, de sa sœur Arantxa de Forgemont, celle–ici était mécontente car son frère ne l’allait pas aviser de se départ la laissant seule au domaine..

Forgemont aimait profondément sa sœur depuis qu’il l’avait retrouvé sur les chemins de l’Armagnac. Il se voulait de la protéger, de plus son épouse avait disparue sur les route de savoie, plus aucune nouvelle depuis 1 an, tout se qu’il savait que celle-ci se trouvai à Lisieux, mais ignorai ses missives…

Bien des souvenirs refirent surface, mais il ne voulait plus vivre avec ça !!! Il allait enfin reprendre les armes, tout se qu’il comptait pour lui. Le morale était revenu, sa maladie, il n’y pensai plus, qu’une hâte partir sur les chemins avec ses anciens compagnons d’armes…

Il sorti prendre l’air, il lui fallait rejoindre la lance, le d »part était pour aujourd’hui… Il partit a la recherche de ses compagnons de route…

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Alcalnn


[Mortain, dans le Camp]


Son sommeil fut de plomb. Peu ou pas de rêve, du moins à son réveil il ne resta que des bribes de brumes mentales qui s'effilochèrent comme la neige fond au soleil. Il se releva, pestant car il avait plein de choses à faire, à commencer par ranger ses affaires et ordonner de lever le camp. Il tonna:

-Vincent!


Aussitôt le garçon pointa le bout de son nez tacheté par un pan de tenture:


-Monseigneur?

-On lève le camp, sur l'instant. Nous partons au coucher du soleil.


C'était un départ pour le peu inhabituel pour une campagne, mais le Chat connaissait très bien la région aux alentours et deplus, lorsque le 2nd Corps avait fait sa percée, c'était de nuit, en silence et en territoire hostile. Bref, une promenade de santé pour le Chat. Et puis, son surnom devait bien valoir quelque chose? Un félin n'était il pas sensé voir dans la nuit la plus profonde? Bref, le chemin devait être parcouru le plus rapidement possible et ségurement.

Le garçon était parti trouver Casmir, un autre roux, qui commandait les hommes directement soldés par le Duc de Mortain. Beaucoup de gens de guerre du cru qui avait fait les guerres d'Artois et de Bretagne, des Gascons et des Bretons, peuples qui produisaient de redoutables gens de pieds, quelques Génois, Castillans pour leurs cranequin et une dizaine de Basques réputés pour supplanter les Gallois à l'arc. Tous avait largement eu le temps de régler leurs affaires en ville et de préparer leurs paquetages. Chacun avait au moins une monture, cela avait été la base du recrutement par les sergents du Duc. Un bon soldat est un soldat capable de se déplacer rapidement. Et pour se déplacer rapidement il faut un bon cheval. Et ces derniers avaient été inspectés avec minutie et on avait évalué chaque cheval au denier prêt. Ensuite était venu l'équipement des gens de guerre. Une semaine auparavant, une montre avait été faite afin qu'aucun va nu pieds ne soit incorporé dans sa toupe. Restait à espérer que les autres nobles qui le compagnaient avaient fait de même avec leurs hommes. Il ne doutait pas des Salamandres, ni de Brée au Mont qui était un habitué de ce genre de manœuvre. Peut être Ouillie? Quoique non, elle était Capitaine de la Garde Royale et ne devait tolérer un relâchement quelquonque dans la discipline des siens.

Quelques minutes plus tard, Vincent revint:


-C'est fait Monseigneur, partout les tentes s'affaissent et son sisent sur chevaux de bâts.

-Bien, tu peux démonter la mienne, j'ai fermé mon coffres et ranger mes affaires. Je vais trouver mes compagnons.


Il sortit de la tente sachant parfaitement que dans la demi heure qui suivrait elle serait rangée, elle aussi, sur un mule brave qui ferait la route jusqu'en Bourgogne. Restait Rohana, sa bombarde de campagne, une lourde pièce d'au moins un tonneau, qui avait prit la route par la Seine, en gabare, et devait à présent avoir passé Paris. Il en était de même d'une partie des provisions qui encombrerait peu la progression de cette troupe.

Il était désormais prêt pour le voyage, une robe courte chaude passée par dessus son doublet armant et des heuses bordées de fourrure, rien de tel pour voyager à l'aise. Marchant dans le campement qui s'affaissait à vue d'œil il vit Forgemont qui déambulait lui aussi et le héla:

-Camellote! Quel plaisir de te voir, désolé de ne t'avoir accueillie mais je reprenais des forces! Comment vas? Tes Salamandres démontent elles leurs camp aussi car nous partons dans quelques heures!


Il s'était avancé pour lui donner l'accolade, se foutant royalement de la différence de rang... on n'en fait pas quand on est avec un vieux frère d'arme.

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