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[RP] [Divisé] Cathédrale d'Artois

---fromFRJackMor
La comtesse avait à présent fait la plus grande part de son devoir lors de cette cérémonie, et l'évêque était heureux que les choses suivissent ce cours. Alors Mgr JackMor put continuer la cérémonie.

La comtesse ayant répondu, l'évêque de Beauvais fit amener par un servant d'autel les éperons et l'épée de la comtesse afin de rappeler symboliquement que ce ministère est comme un renouvèlement de son serment de noblesse. Le servant chaussa les éperons à la comtesse et remit l'épée à l'évêque qui accolant l'épée sur l'épaule de la comtesse annonça:


Niria, sois à partir de maintenant et à jamais, un fier chevalier au service de l'Artois jusqu'à donner ta vie pour l'Artois et ses enfants afin de les sauver de la mort et de l'Enfer Lunaire, au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, Amen!

Puis l'évêque prit la couronne des comtes d'Artois et en ceignit la tête de Dame Niria, sous les yeux de toute la cour d'Artois réunie en ce jour.
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Evêque émérite de Beauvais
Sénéchal de l'Ordre des Chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem
---fromFRJackMor
Après quelques minutes de prière de la Comtesse et du prélat, ce dernier vint relever son amie et lui donna une franche accolade et annonça d'une voix claire:

Va! Et fasse que toujours l'Artois annonce au monde la Sainte Foi d'Aristote! Nous rendons grâce à Dieu!

Et c'est sur ces paroles que la bénédiction s'acheva.
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Evêque émérite de Beauvais
Sénéchal de l'Ordre des Chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem
---fromFRniria
La cérémonie touchait à sa fin, après quelques minutes de prière, l’évêque termina la bénédiction.
Lorsqu’il la releva, Niria prit toute la mesure de sa charge.

Debout la jeune comtesse se tourna vers les personnes présentes et sourit en apercevant ses amis.
Elle salua Monseigneur JackMor puis alla les rejoindre.

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félonne devant le parjure
pnj
Monseigneur Arsouye arriva tôt à la cathédrale pour ce qui serait sa première messe en terre d'Artois.

Il fit sonner les cloches :

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

Puis il se plaçât sur le parvis pour accueillir les fidèles. Quand les ouailles furent arrivées, Monseigneur Arsouye entra à son tour dans l'église et se plaça devant l'autel, face aux fidèles. Il dût bien se rendre à l'évidence, l'église était moins remplie que d'habitude. Mais soit, il ferait quand même le sermon qu'il avait préparé.


Chères soeurs, chers frères, bienvenue en la maison d'Aristote !

Nous allons commencer cette messe par un petite prière traditionnelle. Je vous demande de penser à un thème bien précis. Cette fois, je vous invite à méditer sur ce que vous faites pour aider les plus pauvres.



Monseigneur Arsouye se dirigea vers l'autel, se plaça devant un grand livre ouvert et commença la lecture :

Citation:

Vita de Christos V
Citation:

Alors, comme Jeshua jeûnait depuis des jours, il avait de plus en plus faim. Il sentait son ventre lui faire mal, et monter en lui l’envie d’ouvrir les dernières provisions qui lui restait dans son sac en peau de mouton. La créature sans nom, douée d'un charisme exceptionnel lui disait :

" Ouvre ton sac, Christos, fils de Giosep, car tu as faim. Mange donc cette viande et ce pain qui t’attendent… tu pourra toujours te réserver les sauterelles pour plus tard. "

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi, qui veut me perdre dans la gourmandise. Je n’ouvrirais pas mon sac car le monde appartient à ceux qui savent endurer la faim. "


Le jeûne est une action de méditation, une action qui nous rapproche de Christos. Le jeûne, mes frères, mes soeurs, nous permet de comprendre ce que ressent l'affamé. Oh, je sais que vous travaillez dur pour gagner quelques maigres écus qui vous permettent alors de manger. Mais ce que vous prenez pour une charge est une bénédiction ! Car celui qui n'a rien, ni champs, ni échoppe dépend entièrement des autres. Il convient que les plus nantis donnent aux pauvres au lieu de se plaindre. Et cela le jeûne peut vous le faire comprendre dans votre corps.

Et Christos lui-même fut tenté. Et lui qui menait une vie de méditation et de pauvreté a refusé de céder à la tentation. Il s'est montré plus fort que la créature sans nom.

Aristote, déjà, nous enseignait la juste mesure. La vertu est un juste milieu entre deux vices extrêmes. Et dans le cas présent, ces vices ont pour nom prodigalité et avarice. L'avarice, c'est être jaloux de son avoir de manière maladive. Mais n'est-il pas vain de s'attacher à ce point aux choses matérielles quand le paradis est accessible par une vie pieuse et juste ? La prodigalité, c'est être négligent, et dispendieux. C'est gaspille et dilapider son patrimoine. Et c'est un vice tout aussi grave, même sous couvert de charité.

La véritable générosité, c'est de donner selon ce qu'on a, ni plus ni moins. Il n'y a pas de honte à chercher à s'enrichir, pas plus qu'à partager ses biens. Ce qui est honteux, c'est l'excès dans chacune de ces voies.

L'heure est maintenant venue de célébrer la communion.



Chers soeurs, chers frère, merci d'être venus. Qu'Aristote vous illumine le chemin menant à la sainteté.

AMEN !

Les fidèles se lèvent et se dirigent vers la sortie avec de nombreux murmures et chuchotements. Monseigneur Arsouye va sonner les cloches/

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

Puis il se rend sur le parvis pour répondre aux questions.
---fromFRpatience
Un messager aux couleurs de Richebourg pénétra dans l'impressionnante cathédrale. Il chercha des yeux le panneau d'affichage où, habituellement, l'on publiait les bans. Point de mariage prévu, non. En ce jour, c'était de bien funestes circonstances qui l'amenaient en ces lieux.


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Kolmar
Le cœur lourd Kolmar poussa la porte de la cathédrale. Une immense peine le submergeai . Jamais office ne lui avait paru plus lourd a célébrer. Il s’agenouilla devant le cœur de la cathedrale se signa et d’un mouvement rapide écrasa une larme.
Il inspira une grande bouffée d’air et pensa a Olivier. Puis il se dirigea vers la sacristie pour passer sa chasuble.

Il monta dans le clocher pour réveiller Quasimonstro . celui-ci profondément endormi devait cuver le vin de messe qui avait pu lui tomber sous la main. Kolmar observa le Bedos ronfler comme un bien heureux. Le prêtre souri et délicatement réveilla l’homme. Celui-ci sursauta et le regarda d’un air hagard.


Mais c’est le père Cauchemar !! Chez pas l’or de la mèche!!

Kolmar regarda l ‘homme avec amusement et affection .

Non ce n’est pas l’heure de la messe ….. Il est toujours trop tôt pour rendre homage a un être cher qiu nous a quité ….

Qui chez qu’a quitter? Y a qu’a revenir le dimanche!!!

Olivier mon fils nous a quitter et je ne pense pas qu’il puisse revenir dimanche….. Pouvez vous sonner le glas et qu’il raisonne jusqu’au cieux pour qu’il nous entende….

D’un bon le bedos se leva

Pour lui je ferai pleurer les anches !!!!


Quasimostro se leva en se grattant la tête écrasant quelques poux au passage et se dirigea en titubant vers les cordes qui actionnaient les cloches et s’en saisi avec gravité . D’un geste sure il imprima un rythme lent et régulier à la plus grave. Son visage reflétait la gravité. Toute les vapeurs de l’alcool semblai avoir disparu.

Kolmar le laissa . D’un pas lourd et triste il pris la direction de la sacristie.
---fromFRpatience
Dans une voiture, non loin, Victorine attendait. Elle n’avait déjà que trop pleuré la perte de son époux. Elle était vide. Vide de larmes. Vide de lui. Mais pourtant vivante. Frêle, livide, mais vivante. Comment cela se pouvait-il … comment, sans lui, avait-elle une place dans ce monde ? Reconstruire. Reconstruire une vie sans lui … Olivier avait été un époux attentif. Il ne l’avait jamais détournée de ses actions pour l’Artois et l’avait souvent conseillée. Que ferait-elle … Comment rester à Varesnes au milieu des souvenirs de lui …

Elle leva les yeux vers la cathédrale, lieu de tant de moments de bonheur, leur mariage, puis celui de Grégoire … moments de fureur aussi quand elle subit l’assaut de brigands incendiaires.

Elle étirait ses flèches vers le ciel gris de l’Artois et ses portes grandes ouvertes invitaient à entrer et se recueillir. Déjà quelques artésiens pénétraient dans son ventre immense, vibrant à l’infini sous leurs pas hésitants. Ils s’avançaient dans l’allée centrale bordée de brasiers, s’enveloppaient de l’odeur d’encens qui avait envahi la cathédrale, et, au fond, se signaient devant le tombeau richement peint, drapé de blanc et auréolé de mille cierges.

Tout à coup, une, puis deux vibrations, puis une multitude, envahirent la ville, l’appelant d’un mélange de sonorités enchevêtrées qui peu à peu se mirent en place avec une régularité mélodieuse, presque gaie.

La Baronne se laissa emplir par les vibrations de ces cloches assourdissantes, y accrochant les battements de son cœur. Ne pas défaillir. Rester digne. Cependant elle mit un long moment avant de se décider à sortir et prendre pied sur le parvis. Alix, la nourrice, vint déposer dans ses bras un petit être emmailloté et blotti dans une couverture blanche. La mère baissa les yeux vers son enfant et un faible sourire illumina son visage. Son fils …

Ainsi apparut Victorine, sur le pas de l’immense porte, vêtue d’une robe blanche austère, au col remonté et sans perles ni fioritures, cachée sous un vaste et lourd manteau d’hermine blanche qui traînait sur les dalles, et portant dans ses bras le nouveau-né orphelin. Sous son voile blanc, nul n’aurait su lire l’expression de son visage. Seules ses épaules dégagées, sa tête droite, laissaient envisager qu’elle affrontait le sort avec courage et détermination. Mais au fond d’elle, toutes ses forces étaient réunies pour faire taire un cri, une douleur indicible qui brûlait ses chairs et l’aveuglait.

D’un geste mécanique, elle trempa ses doigts bleutés dans un bénitier et se signa avant de s’avancer vers le tombeau. Elle posa la main sur la pierre froide et se signa à nouveau avant de rejoindre le premier rang réservé à la famille et aux proches d’Olivier de Richebourg d’Ailhaud. L’enfant dormait paisiblement.

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Kolmar
La cathédrale s’emplissait doucement a l’appel de la plainte lugubre de la cloche.


Kolmar entra dans le cœur d la cathédrale et le silence se fit. Un silence lourd et pesant.

Il pris un inspiration et d’une voix pleine et grave dit:

Mes bien cher frères, mes bien chères sœurs, Nous voici réuni aujourd’hui pour rendre hommage a un homme de foi, a un homme de merite, a un homme qui tout au long de sa vie nous a monter le chemin de la compassion et de l’amour!!!

Kolmar marqua un silence puis d’une voix forte repris:

Mes amis je vous le dis Olivier est vivant!!!!! Dans le cœur de chacun d’entre nous!! Mes amis laissons le vivre en nous!

Prions mes amis prions pour cet homme de mérite et tachons de lui ressembler..


La porte de la cathédrale s’ouvrît et le cercueil Olivier porté par des moines traversa la nef.


Il fut posé devant le cœur sur des tréteaux . La lueur des cierges qui l’entourai l’éclaira tristement.

Kolmar repris la parole.


Mon frère, Vous qui êtes la devant moi connaissez maintenant des secrets qui me sont encore inconnu. Enfin vous savez……. Vous savez la bonté de Dieu , vous connaissez la force de son amour , vous faite parti de l’ Amour!!!!


Mes bien cher frères , certain d’entre vous on eu comme moi la chance de connaitre Olivier…. Cela on eu la chance de rencontrer dans leur vie un homme généreux plein de sagesse et de compassion.

J’ai eu cette chance, et je remercie Aristote de m’avoir donner l’occasion de côtoyer cet homme. J’ai une pensée toute particulière pour sa femme et son enfant qui doive être dan la peine aujourd’hui mais je veux leur dire a quel point il doit être fier de lui. Nicolas ton père t’aime.

A vous Patience qui avez su découvrir l’homme de cœur et d’affection qu’il était, qui avez su lui donner tant de jois et de bonheur qui avez su le rendre heureux comme il le méritait! Qui avez su lui donner des enfants qui sont le fruit présent de l’amour qui vous a uni. A travers lui Olivier est toujours vivant!!!

A toi son fils, Soi fier d’avoir pour héritage un homme tels que votre père. Un poète un homme d’une immense humanité un homme qui a dévoué sa vie aux autres. Vous pourrez être fier de dire «  mon père? Mais c’est Olivier un saint homme.

Oui je vous le dis Olivier était et est un saint homme!!!!

Je cherche depuis un long moment un nom pour l’église de Bertincout. Je ne vois maintenant qu’un seul nom possible… Eglise Olivier le Gentil….. Je vous propose donc de donner ce nom a notre petite église ou il a tant passé de temps.

Puis s’adressant a Olivier en regardant le cercueil.

Olivier, tu nous manque a tous, donne nous la force de comprendre la volonté de Dieu….


Je vous demande a tous en mémoire de cet humaniste et en signe de paix fraternel de vous saluer les uns les autres maintenant pour ne pas oublier que le respect et la tolérance sont des valeurs que nous ne devons jamais oublier .

Kolmar descendit les quelques marches qui le séparait des fideles et se dirigea vers Patience et l’embrassa en lui disant:

Ma fille que la paix soit avec vous.

Puis il déposa un baiser sur le front de Nicolas

Mon fils que la paix soit avec toi tu as un papa formidable.


Je vous propose une lecture du livre des vertu :

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.


Oui les choses supérieur iront vers Dieu !! Nous ne pouvons imaginer qu’Olivier ne soit considerer par le tout puissant comme supérieur c’est pour cela qu’il l’a rappeler auprès de lui.

Prions mes amis prions pour Olivier notre poète prions pour être de notre vivant a son image même si nous le savons tous cela ne sera pas simple.

Puis regardant Patience

Ma fille Nicolas a l’image de son père doit entrer dans la famille d’Aristote quoi de mieux que de célébrer la vie en ce moment je vous propose donc de Baptiser ici et maintenant votre fils . Si vous l’accepter je serai honorer d’être son parrain.
---fromFRniria
Un froid sec avait envahit la capitale ce matin là, le ciel lavé par les pluies des derniers jours était de ce bleu si profond et si pâle des matins de gelé.
Le Soleil tentait vainement de dissiper le givre qui avait recouvert d'un linceul les tois et la végétation.
La blancheur de ses vêtements faisaient ressortir la pâleur presque maladive de la jeune femme.
Soudain, le glas emplit l'air, tous se turent, le temps se figea, comme si ce son tant redouté emportait toute vie avec lui.

Niria fit le chemin entre le château et la cathédrale à pied, seule, perdue dans ses pensées.
Arrivée devant l'édifice, elle y entra sans vraiment prendre garde, ce n'est qu'une fois à l'intérieur que l'émotion qui emplissait les lieux la submergea.
Elle trempa ses doigts dans le bénitier, et se signa puis alla prendre place.

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félonne devant le parjure
Maeva83
Elle se joint au long cortège d'amis et de parents qui se dirigeaient vers la maison du tout puissant.
Elle entendait chuchoter peine et désolement dans la foule endeuillée et larmoyante.
Machinalement elle suivait les groupuscules mais taisait son chagrin. Elle n'aurait su que dire tellement il était difficile d'accepter cette fatalité.

Elle savait par expérience que le temps aidait à surmonter les épreuves qui souvent entravaient nos chemins, mais perdre à jamais un être cher, ne plus pouvoir le toucher, le sentir, se confier, lui sourire, perdre à jamais le rythme des battements de son coeur, le bruissement de son souffle, cela relevait du domaine de l'impossible, de l'inconcevable.

Elle appréhendait le regard de Patience, peur d'y lire la souffrance, la douleur et le désarrois, elle souffrait de ne pas pouvoir, de ne pas savoir répondre à des yeux vides d'avoir trop pleuré et dénués d'espoir.

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Kolmar
Kolmar s’approcha de l enfant qui ouvrit un œil l’ai surpris . Le prêtre sorti de sa poche une petite fiole d’eau et en versa quelque goute sur le front du nourrisson et dis:

Nicolas je te baptise au nom d’Aristote . Que cette eau pure et bénie efface tous tes péchers . Je serai ton parrain et te guiderai dans la foi et dans ta vie d’homme! Olivier ton père t’as fait cadeaux de la vie, je te donnerai ainsi que tout ce qui t’aime le cadeaux de l’Amour. En mémoire de ton père.
Kolmar
Puis Kolmar s’adressa aux fidele d’une voix forte et tremblante:

Je vous propose de communiez ensemble de partager le pain et le vin comme nous l’a enseigner Aristote en passant vous pourrez si vous le désirez vous incliner en signe de respect devant la dépouille d’ Olivier et lui montrer ainsi votre respect.
Kolmar
Les amis et les fideles défilèrent pour recevoir la communion en marquant un arrêt devant le cercueil d’Olivier.

Mes biens chers frères mes bien chères sœurs, je vous demande d’ avoir une vie aussi riche et exemplaire que celle d’Olivier pour qu’il nous accompagne tout a long de notre vie ici bas!

Olivier restera dans la cathédrale tout au long de la journée afin que vous puissiez lui rendre un dernier hommage.

Ensuite il partira ce soir pour sa dernière demeure ou Victorine le désirera!

Kolmar fit un signe a Quasimonstro accoudé a la balustrade dans les hauteur de l’imposant monument pour qu’il actionne la cloche.

Puis dans un silence on entendis un léger croissement … Une petite grenouille s’était invitée aux obsèques du Diacre. Cela ne pouvait qu’être un signe de continuité….
---fromFRMandray
Il est des journées que l'on souhaite n'avoir à vivre que le plus tard possible. Ce triste samedi de janvier, le ciel lui-même semblait vouloir pleurer la disparition du Baron de Richebourg.

La nuit avait été courte pour Mandray, le sommeil peu paisible. S'habillant sans joie, il se dirigea ensuite vers la Cathédrale d'Arras afin d'accompagner par la prière le Baron vers le Très-Haut.

En pénétrant dans le saint lieu, les coeurs ne pouvaient manquer d'être assaillis par la lourde peine partagée par tous. De nombreux anonymes étaient déjà présents, et quelques personalités affluaient en silence.

Avisant Niria, il se dirigea vers elle puis s'assit en silence. Lui prenant doucement et tristement la main, il chercha la Baronne de Richebourg du regard. Ce n'est qu'après la cérémonie qu'il l'assurerait de son amitié. Pour l'instant, les paroles de Kolmar, qui officiait, devaient faire leur chemin vers les âmes et les coeurs.

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Maeva83
Se tenant aux côtés de Kolmar, elle regardait l'enfant.

Attendrie par la finesse de ses traits, calme et paisible, insouciant.
Ce petit ange qui souriait déjà à la vie, ouvrait une brèche dans la douleur et laissait entrevoir une issue au chagrin.

Souffle d'espoir, ce dont de Dieu nous rappelait ses bontés et sa toute puissance.
Elle ferma les yeux un instant implorant le tout puissant de veiller sur cet enfant, promettant à son tour de l'entourer, le choyer, et guider ses pas dans la foi et son esprit. Déposant ensuite les yeux sur la dépouille du défunt, elle comprit que la mort en cet instant donnait un sens à la vie.

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