Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 68, 69, 70   >   >>

[RP] [Divisé] Cathédrale d'Artois

pnj
Maîsse Arsouye prit appui sur Ced et retourna à sa chaise.

Merci, mon fils. Continuez donc la cérémonie !
Kolmar
Kolmar d’une voix forte dit:

Nous allons lire le livre des vertus:



Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire!”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai!”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Kolmar attendis que ces paroles eurent fini de raisonner dans la cathédrale.
Kolmar
Puis il repris

Oui mes sœurs mes frères, Oane avait compris que le plus beau dans la vie de l’homme était d’aimer….

Il hurla pour faire sursauter les paroissiens:

MAIS QUE VOIS JE ???? HAINE GUERRE JURON MORT ET DESOLATION EN ARTOIS!!!!!!!!!OU EST L’AMOUR??????????

Vous vous entretuez pour un lopin de terre pour l’honneur, me disent certain !! L’honneur de tuer vos frères et vos sœur !Sous prétexte qu’ils sont nés de l’autre coté d’une frontière… Mais qu’est-ce qu’une frontière ? Rien d’autre qu’une limite arbitraire que les hommes ont trouvés intelligent de faire!

Qu’y a t ‘il de différent entre vous et les champenois ????? Dites moi…. Simplement ils sont nés de l’autre coté d’une ligne imaginaire….une ligne née de l’imagination…. Mise la on ne sait plus pourquoi mais elle aurait pu être mise ailleurs et les champenois serai alors vos amis……
Parce qu’il y a une ligne imaginaire vous vous entretuez…..Et l’on me dis que je suis fou que je ne vois pas le mal… La seul chose que je ne vois pas mes sœur , mes frères , c’est cette ligne. Je ne vois que des hommes et des femmes semblables qui prennent des armes et qui s’insulte se haïssent parce qu’il y a une ligne imaginaire…

Alors faisons un rêve imaginons que cette ligne n’existe pas imaginons que nous somme tous enfants de Dieu et non Champenois ou Artésiens imaginons que nous soyons frères…
Sans cette ligne, Compiègne est dans le monde et appartient à ceux qui la font vivre et grandir… pas a une région ou les fiertés les plus basses viennent faire naitre en nous les plus vils sentiments…..

Je suis un homme de Dieu!
Je suis champenois !!!
Je suis Artésiens!!!
Je suis Normand!!
Je suis breton!!!
JE SUIS DU MONDE!!!!!
JE SUIS HUMAIN ENFANT DE DIEU COMME VOUS TOUS!!!!!!

Alors rêvons, rêvons tous ensemble de voir nos enfants qu’il soient Artésiens Champenois Normand Breton ou autre jouer ensemble et construire un monde meilleur! Rêvons !!!!

Mais ce rêve il ne dépends que de vous de le réaliser….. DITES NON A LA GUERRE!!! Que vos enfants soient fier de vous de votre courage et que Dieu sache que l’Amour est encore dans vos cœur!


Mes frères mes sœurs, je vous en conjure arrêtez les massacres nés d’une ligne imaginaire……..


ET COMME DIEU NOUS L’A DEMANDE AIMONS NOUS!!!!!!!!!!

Épuisé Kolmar s’accrochât à l’Autel . Des larmes ruisselait sur son visage….

Arrêtons de nous entretuer je vous en prie………


Il s’assis dans un fauteuil près de l’autel et s’essuya le visage. L’assemblée semblait comme être pétrifiée.
pnj
Maîsse Arsouye était à la foi ému et heurté par les propos de Kolmar. Ses propos étaient ceux d'une véritable aristotélicien, de quelqu'un qui a compris que l'amitié n'est pas une chose virtuelle mais une vertu à cultiver chaque jour. Lui aussi s'était opposé à cette guerre, la jugeant inutile et contre-productive. Il était certain qu'elle serait nocive pour l'Artois.

Mais la virulence des propos de Kolmar lui serrait le coeur. Il attrapa le bras de Ced, qui était assis à côté de lui.


Mon fils, je me sens mal.
Willy_ii
Willy II écoutait les sages paroles de Père Kolmar. Ce dernier était convainquant, il était tout simplement homme de Dieu, plein d'amour.
Kolmar était pour lui, quelqu'un de très bien, qu'il aimait tant. En écoutant cela, il espérait tant que ces paroles allaient en faire réfléchir plus d'un. L'Artois en avait bien besoin, car en ce moment, il y avait beaucoup trop de haine...

Willy II lâcha quelques larmes suite aux paroles de son Père Kolmar.
pnj
Cédric voyant l'archevêque s'écrouler appela beauziac et lui demanda un brancard .
Il alla chercher un boue de tissu qu'il trompa dans l'eau et alla lui mettre sur le front .
pnj
D'une voix chevrotante, l'archevêque adressa quelques mots à Ced.

Mon fils, faites-moi ramener chez moi, s'il vous plait. Mais continuez cette messe.

Puis il perdit connaissance.
Beauziac
Beauziac a l'appel de Ced courra cherche le brancard et aida a mettre l'évêque en douceur dessus.
pnj
Cedric alla voir Kolmar et lui dit de continuer la messe jusqu'à son retour.
pnj
Cédric et Beauziac sortir de l'église ne portant l'archevêque sur le brancard et allèrent en direction des locaux l'archevêché .
Kolmar
Kolmar surpris regarda l’évêque partir sur le brancard.

Il se leva de son fauteuil et dis:

Mes frères mes sœur je vous demande de prier pour notre évêque pour qu’il retrouve sa santé et qu’il continue a nous mener vers le chemin de Dieu.
Je désire également avoir un pensée émue pour Patience, accordez lui également vos prières pour lui dire a qu’elle point elle nous manque …

Je vous le répète AIMONS NOUS!!!!
Kolmar
Mes frères mes sœur je vous invite maintenant à venir communier tels que nous l’a enseigné Aristote en partageant le pain et le vin.

Sous les musique de l’orgue de la cathédrale les paroissiens défilèrent pour recevoir le pain et le vin des mains de Kolmar…..




Je crois que quelqu'un voulais lire un poeme a la memoire de notre amie Patience qu'elle me rejoigne nous l'ecoutons... La poesie sympbole de purete ne peut etre que le meilleur moyen de parler de Patience....
Thegregterror
[HRP : réponse pour l'enterrement de Patience, désolé pour le retard, même si je ne trouve pas top le percutage de rp..]

La cérémonie pour l'enterrement de sa cousine... on lui aurait dit cela il y a quelques semaines, il n'y aurait pas cru. Il n'aurait pas voulu et pas accepté. Pourtant aujourd'hui, le fait était accompli et nombres étaient ceux qui étaient victime de cet "enlèvement" d'un être cher. Cela était venu si soudainement... et perdu dans le flot de la guerre naissante, les derniers moments passés avec elle furent plus que rare, trop rare.

Aux côtés de son épouse en ce dur moment, il restait de marbre malgré cette perte. Il aurait put crier ou pleurer, mais pas maintenant… Comme leur cousin Nerevar, elle était partie à cause d’une personne ayant ôté sa vie… et on ne savait toujours pas qui était derrière cela. Pourquoi ?...

Ecoutant le poème lut par 100drine, il attendit qu’elle termine sa lecture avant d'aller dire quelques mots sur feue Victorine.

_________________
Constance_de_cleves
Kolmar invitait 100drine a poursuivre sa lecture de poèmes alors elle releva le voile blanc qui lui couvrait les yeux afin de bien lire le parchemin qu'elle tenait dans les mains. A vrai dire ces notes étaient inutiles car chaque mot était gravé dans sa tête à force de lectures et relectures. Elle prit une profonde inspiration et d'une voix de plus en plus forte reprit la parole.

A présent je souhaiterai vous réciter un poème écrit par Patience, pour que nous nous rappelions sa vision du monde, sa fçon d'être, ce qu'elle ressentait... Un instant de poésie en ces jours sombres qui ne s'arrêtent plus de se succéder.

Baignade à l’aurore.

Dans les eaux noires, profondes et dormantes
Où l’encre bleue de mes pensées se dissout
Vit un monde de magie, d’algues dansantes,
Riche d’étoiles sacrées aux reflets roux,

Ou blancs. Je frôle le fond du bout des doigts
Les couleurs se mélangent, aquarelles vives,
Anémones fluides nageant vers moi,

S’effacent.

Triton géant adulé de cent berniques,
Onde blonde, ta chevelure flotte et
Se mêle à mes rêves en une trêve unique
Une houle nous roule, nos corps crient et

Tintent nos écailles, vibrent les eaux. Muse,
L’algue noire qui nous enlace se tend
Vers la surface. Une armée de bulles fuse,

S’efface.

L’air brûlant, rougeoie, s’imprime sur mes joues.


J'epère que vous aurez apprécié l'hommage que j'ai voulu rendre à mon amie, à cette grande Dame de l'Artois.

Adieux Patience, trouves la paix et le repos éternel auprès de ton homme qui nous a quitté lui aussi beaucoup trop tôt.


Elle tourna la tête vers Kolmar, cet homme qu'elle connaissait si peu et qu'elle avait rencontré pour la première fois lors de l'union de Patience et Olivier. Elle trouvait que c'était une bien triste occasion pour le revoir. Elle lui adressa un léger signe de tête pour le remercier de l'avoir laissée parler ainsi. Puis elle prit la direction de l'allée et fit un léger sourire à Thegregterror. Elle voulait lui montrer qu'elle comprenait sa douleur et qu'il sache qu'il était soutenu dans cette épreuve.

Elle remit son voile devant ses yeux. Elle ne s'en était pas rendu compte mais des larmes perlaient sur ses joues trop blanches. Elle rejoignit sa place en se disant qu'il ne tarderait plus à faire son propre discours.

_________________
qui a du fromage de brebis?
Thegregterror
Ecoutant le dernier poème récité, Grégoire n'avait pas bronché et restait impassible. Au sourire de la Rectrice, il aurait aimé en rendre un, chose impossible pourtant en cet instant pour lui. Il se leva et s'avança, voyant de plus près le Père Kolmar, qui semblait très touché par cette disparition également.

S'approchant, une image lui revint en mémoire. Elle, dans sa robe, inerte et pleine de sang. Son sang. Blanche comme jamais elle n'avait été. Même plus que lors de l'attaque de l'inconnue... Image qu'il ne saurait oublier à présent, même s'il aurait préféré ne garder trace que de sa Cousine chaleureuse et bien vivante.

Faisant face à la salle, son ton était neutre malgré le moment, aucune tristesse n'était décelable dans sa voix.


Victorine… Il y a tellement de chose à dire sur son sujet que je ne saurais tout vous conter. Elle était dotée de nombreuses facettes qui faisaient d’elle une grande Dame…

Patience, investie. Dans tout domaine qu'elle touchait, elle a toujours été présente pour faire avancer ce qu’il fallait. Diplomate, Grand Organisatrice, Bourgmestre, Juge, Chambellan et Vice-Chambellan, Conseillère Honoraire, Conseillère permanente à l’Alliance du Nord, Héraut d’Artois et Régente d’Artois, sont de nombreuses charges qu’elle a occupées avec succès.

Patience, droite et fidèle. Elle a toujours été honnête et agissant toujours suivant ce qu’elle pensait de mieux, et n’avait pas peur d'exprimer ce qu’elle voulait dire, même si cela ne plaisait pas tout le temps. Elle n’avait qu’une parole…

Patience, pacifiste et solidaire. Bien qu’elle savait prendre l’arme quand il le fallait, elle prônait d’avantage la paix faisant prévaloir la parole au son du métal qui s’entrechoquait. Voix raisonnée, elle était toujours présente si on avait besoin d'une aide et donnait sans compter.

Patience, festive. Talentueuse pour animer, elle nous a souvent fait rêver grâce à ces poèmes et à tout ce qu’elle a pu organiser pour faire vivre sa ville ou son Comté.

Patience, partie trop vite. Patience, tout simplement...


Il ne savait pas quoi ajouter et se contenta de murmurer.

Merci et adieu…

Repartant vers sa place, il regarda Deedlitt et réussi à lui faire un sourire empreint de tristesse. Premier signe... mais aucune larme.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 68, 69, 70   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)