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[RP] [Divisé] Cathédrale d'Artois

Elena7
Elle était de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur.
Une humeur qui l'avait assaillie quelques heures auparavant dans son tribunal, quand un laquais avait osé la déranger alors qu'elle était en train de farfouiller dans ses parchemins à la recherche de sa fichue perruque qui s'y était terrée, on ne sait comment. Rah fichue perruque ! Enfin, s'il n'y avait eu que sa perruque... Mais non, il avait fallu qu'elle reçoive un annonce qui stipulait qu'un de ses procès avait été déposé à la Cour d'Appel. Et un procès à deux écus en plus, quelle barbe ! Enfin bon soit, on lui avait toujours dit que les vermines collaient souvent aux souliers. Elle en avait la preuve sous son nez et sous sa chaussure. De toute façon, elle savait qu'elle avait été trop gentille ; elle aurait du brûler l'accusée telle la pucelle d'Orléans. Ah et tiens, au moins, les flammes flamboyantes auraient servi à réchauffer l'atmosphère austère qui avait plongé la capitale dans sa tristesse. Comme quoi, tout bon feu a ses avantages.

Un tintement de cloches l'expulsa de ses songes machiavéliques, et elle secoua la tête de gauche à droite, dans un mouvement de cheveux épique, lui rappelant subitement que l'heure de la Messe avait sonné. Elle n'était pas très fan de ce genre de cérémonie, mais ayant les nerfs à vifs, une bonne dose d'Aristotélisme lui ferait le plus grand bien. A cet instant, elle avait besoin d'être dans un calme absolu, où seules les douces paroles religieuses la berceraient. Elle n'eut guère le loisir, et surtout le temps, de se vêtir autrement que de sa robe de Juge, mais elle oublia accidentellement - bien sûr- sa perruque de fonction. L'habit traditionnel était une toilette qui n'embrassait pas à la perfection les courbes de sa silhouette et qui était plutôt terne. Seulement quelques petites touches blanchâtres éclairaient celui-ci, mais cet éclaircissement se faisait rare. L’étoffe devait garder un air stricte et droit. Une cape du même ton avait été jetée sur ses épaules où de la fourrure était brodée à l’intérieur afin de la protéger du froid.

La Dame s'éclipsa donc de la pénombre de son tribunal pour rejoindre les ruelles bondées de populace, où une délicieuse odeur de bruine y régnait toujours. Quand elle fut assez près pour distinguer la silhouette de la Cathédrale Artésienne, elle pressa le pas, essayant tant bien que mal à ne pas se mêler les pieds dans sa cape en laine. Manquerait plus qu'elle échoue dans une flaque d'eau ! Elle parvint néanmoins aux marches du bâtiment religieux avec réussite, et c'est avec un sourire soulevant les commissures de ses lèvres rosées, qu'elle les gravit et s'engouffra dans la chaleur réconfortante des cierges. Sa main nue effleura légèrement l'eau du bénitier pour l'humecter, fit discrètement le signe de croix et rabattit la capuche de son habit sur ses épaules. Ses prunelles lagon scrutèrent la maigre foule qui s'était regroupée sur les bancs de la nef. Elle y reconnut quelques minois, qu'elle salua d'un signe de tête poli accompagné d'un sourire. La Juge arpenta ensuite la Cathédrale noyée dans une sérénité évidente, et prit place pendant que la grande célébration débutait.

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« Peu importe l’étroitesse de la porte ou les punitions qui défilent. Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme. »
Shazame
Shazame pénétra à pas de loup dans la maison du Très haut. Le petit chien n'avait point le droit à un tel lieu. Telle était la loi du lieu. Kalagan n'en avait que faire. Il préférait de loin cette liberté afin de trouver un os à ronger durant la période où son maitre irait prier.

Le vieux soldat fit un rapide signe de croix à l'aide de la sainte eau. Le contact de la fraicheur des lieux avec l'eau porté à son visage le fit frémir quelque peu. Il se déplaça rapidement dans les grandes allées de la cathédrale. La messe allait bientôt commencé. Le père Otto était enfin arrivé.

Il salua les quelques personnes qu'il connaissait d'un signe de main. Zaza fut la première suivit d'Ombeline et du petit Baron. Il ne voulait pas troubler la petite famille d’Ytres en sortie. Il prit donc place à coté d'une personne qu'il ne connaissait seulement par sa Fonction. La juge d'Artois.

Il baissa la tête en sa direction.

Noble dame, Juge... Permettez vous que je prenne place dans cette rangé?
Ombeline
Ombeline contemplait toujours l’autel et la foule assise devant eux, quand des tiraillements sur sa manche l’intriguèrent. Elle baissa la tête pour découvrir la frimousse de Nathy, les yeux brillants et indiquant d’un geste l’ancien Sénéchal.

Ce dernier avait prit place aux côtés de la Juge ce qui étonna quelque peu la Baronne. Elle répondit toutefois à son salut et souffla quelques paroles au creux de l’oreille de son fils qui venait de lui poser une question. Elle ébouriffa la chevelure du garnement qui se réinstalla un peu plus contre sa mère. Monseigneur Otto entama l’office.

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Erwyndyll
Guère partante pour les activités religieuses quelle qu'elles soient, c'est avec une moue boudeuse qu'Erwyn entra dans l'église.
Elle aperçut sa fille, constata que toutes les places près d'elle étaient déjà occupée et regarda de droite et de gauche pour en trouver une autre.

Par bonheur, le fond de la chapelle était encore inoccupé. Elle s'y dirigea et s'installa le plus possible dans l'ombre, là où on ne pourrait la voir, là où il aurait été.
Elena7
Comme toujours, dans ces circonstances, la jeune femme ne savait que faire pendant les longs moments où les membres religieux étaient en mode "aphone". Ne tenant plus en place, elle s'amusait à zieuter les alentours, à contempler les statues, lâchant parfois des "ahhhh" ou des "ohhhh" lorsque l'envie lui prenait. Elle prenait même le loisir de froncer son nez aquilin quand elle détectait un défaut de fabrication. Elle trépignait sur le banc, aplatissant des plis inexistants souillant sa tenue de fonction, comptait les moutons - non pas pour dormir bien sûr-. Bref. Tous les moyens étaient bons pour la divertir un peu.

Elle était justement en train d'observer un genre de tableau représentant une silhouette, sûrement Aristote, lorsqu'elle sentit une présence près d'elle. Elle se demanda rapidement ce que cette scène représentait, mais elle préféra laisser cette interrogation pour pouvoir saluer l'homme qui avait pris place à ses côtés. Elena détailla son visage et ne sut mettre un nom à ce dernier. Fichtre, quelle gourde ! Elle se mordit l'intérieur de la bouche, et lui offrit néanmoins un sourire chaleureux avant de lui répondre.


Oh mais bien sûr, faites, faites.

D'un signe de la main, elle lui désigna la fameuse place, et continua dans sa lancée.

Enchantée Messire, mais je vous en prie, appelez moi simplement Elena.

Du coin de l'oeil, elle distingua une silhouette familière glisser vers la pénombre.
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« Peu importe l’étroitesse de la porte ou les punitions qui défilent. Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme. »
Patcaf
Du fond de la taverne, Patcaf entendit "AMEN",

Dites les filles, faudrait voir à se dépécher, j'ai entendu la voix d'Otto, qui disait "Amène-toi..."

Arrivèrent en nage à la cathédrale et prirent place sans être vus
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Shazame
Enchantée Messire, mais je vous en prie, appelez moi simplement Elena.

Très aimable à vous...
Je me nomme Shazame, ancien soldat de l'OST !
Très bonne messe à vous.


Il passa devant la juge pour trouver une place à plusieurs centimètres de celle ci. Avant de prendre place, il fit un sourire au garnement qui le regardait fixement. Il irait les retrouver après l'office. Il lui avait promit un jouet qu'il désirait depuis longtemps. Enfin, sa mère avait déjà dû craquer pour le petit bonhomme. Enfin, il lui offrirait autre chose.
Il reprit sa place pour attendre le début de la cérémonie. Il regardait la femme à coté de lui en train de gesticuler sur place. Elle regardait les sculptures une à une... Shazame se disait en lui même : "Voila une bien drôle de femme en train de prier..."

Shazame était un homme pieu mais absolument pas patient. Il attendait avec impatience le début de la cérémonie religieuse. C’est à se moment là, que Kalagan fit son apparition. La petite boule de poil, était en position camouflage afin de ne point se faire repéré. Comme durant la guerre contre la Bretagne, le petit chien traversait les lignes ennemies, ici les bancs de l’église, avec une redoutable efficacité. Une fois à hauteur de Shazame, son maitre ne pouvait s’empêcher de récupérer son compagnon à quatre pattes. Discrètement, ce dernier demandait de quoi étancher sa soif. L’ancien Sénéchal était obligé de sortir discrètement deux fioles de son mantel. La première à destination de Kal et l’autre pour lui. Contrairement à beaucoup de religieux, il était très croyant au Saint Boulasse. Et boire, dans un tel lieu était d’après lui la plus belle communion. La femme à coté de lui continuait à gesticuler, l’impatience ; surement ; commençait à gagner son corps. Il lui proposa donc une petite gorgé pour tenir le coup. Le chien ne voulait absolument pas partager sa boisson.


Dam.. euh… Elena… Une petite soif ?
Nienna
Un peu essoufflée, Nienna repris sa place à côté de Zaza et Pat, ni vus ni connus. Heureusement que Pat avait entendu la voix du Père Otto !
Jetant un coup d'œil, elle aperçut que l'église s'était remplie. Repris discrètement une gorgée de calva. Cette épopée lui avait donnait une petite soif.
Lndil
Lndil était au coté d'Angedepolignac et vit d'autre personne arriver.
Erwyndylle et Elena passèrent devant lui sans le reconnaitre... les habits cérémoniels devaient beaucoup le changer.

La Capitaine aussi était là et il répondu à ses paroles, rajoutant à ce que sa collègue venait de dire.

Bonjour Ombeline ....
Oui effectivement il fait bien frais à l'intérieur. Ls murs bien de roches de la cathédrale en font un endroit plus qu'agréable.


Ombeline était partie s'installer avec son fils. Lndil guettait la place où s'était mise Erwyndyll quand il entendit Otto commencer la messe...
*bigre par où était il passer pour aller si vite ?*
En voulant rejoindre l'autel par le passage latéral, il vit Shazame avec Elena... et surtout reconnu sa Belle à sa chatoyante chevelure. Il s'arrêta derrière elle et lui glissa à l'oreille.

Heureux de te voir ici....
Puis il reprit son chemin après avoir déposé un léger baiser sur sa tête.

Il s'installe avec Ange dans la sacristie non loin de l'autel ou Otto avait donc débuté la cérémonie.

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Nefi
une fois de plus retardé par une urgence médicale elle arriva quelque peu en retard et se glissa discretement dans la cathédrale saluant d'un signe de tête et de son éternel sourir ses quelques connaissance elle se glissa dans la rangé dérrière sa capitaine.

elle lui murmura à l'oreille.

bonjour capitaine, auriez vous par hazard aperçu mes deux garnements ?
bonjour nathy.

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Auberge Amoreta
Elena7
Elle lui adressa un sourire en coin tout en lui rétorquant.

Ravie de faire votre connaissance Shazame, je vous souhaite également une très bonne messe. En espérant ne pas dormir..
Rajouta-t-elle à voix basse, tout en espérant que l'homme ne puisse guère comprendre la fin de ses propos.

Bon, elle avait enchaîné toutes les techniques de distraction, et hélas, elle ne savait plus trop quoi faire en attendant le début de la messe. Prier ? Groumpf, elle préférait dans l'intimité, et puis, encerclée de personnes, pas tellement son truc à la p'tite Dame. Elle continua donc à observer les personnes présentes, mettant un nom sur chaque minois. Elle reconnut, la Capitaine flanquée de sa petite famille, son amie Nienna accompagnée de la prévôt Zaza et de Messire Patcaf, ainsi que Lndil en tenue de Diacre. En tenue de Diacre ? Elle écarquilla les yeux, et le zieuta avec insistance, se frottant machinalement les yeux. Saperlipopette ! Pour une surprise, ça en était une. Elle lui accorda un sourire amusé lorsqu'il la devança pour rejoindre l'autel.

Une odeur particulière vint lui effleurer les narines, et c'est à l'affût, qu'elle chercha sa provenance. Une senteur de bois et de poil. Un chien ? Elle bascula son regard vers ses souliers et le vit arpenter le sol avec discrétion en direction de son maître, Shazame. Elle ravala un rire, et continua son observation. Elle aperçut l'ancien soldat s'emparer de deux fioles, terrées sous son mantel. Il lui proposa ensuite une petite gorgée de son nectar. Une petite soif ? Une grosse plutôt ! Depuis le levé du jour, la Juge n'avait pu étancher sa soif.


Une petite Soif ? Et comment !

Elle ponctua ses paroles d'un sourire malicieux, attrapa la fiole que l'homme lui tendait et porta le goulot à ses lèvres. Le précieux liquide gagna son palais et mourut dans son gosier sec. Intéressant et plutôt bon. Tout en lui rendant le flacon de verre à col étroit, elle se pencha pour lui murmurer.

Quel est le nom de ce breuvage ?

Curiosité quand tu nous tiens !
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« Peu importe l’étroitesse de la porte ou les punitions qui défilent. Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme. »
Ottobismarck
Voyant que la personne avait oublié d'enchaîner sur le je confesse, l'évêque s'avança et fit réciter la prière du pardon

Frères et Soeurs,

Avant d'entrer dans notre sainte célébration, reconnaissons que nous sommes pécheurs et demandons pardon à Dieu pour cela.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis l'évêque se tourna vers Lndil pour lui faire signe de faire la lecture
Zazaroyaume
Zaza appéciait cette ambiance divine règnant au choeur de la cathédrale ! Bientôt le père Otto viendrait leur conter louange aux cotés d'Ange et peut être même du diacre Lndil, tout comme il prècherait aux enfants d'Aristote la bonne parole et cela n' empêchaient pas les joyeux lurons de boulasser aussi discrètement qu'ils le pouvaient...

Pat, Nienna, se trouvaient à coté d'elle et c'est chaleureusement qu'elle répondit au signe de la main lançé par Shaz , alors qu'il venait d'arriver et de saluer Ange ! elle n'avait eu d'occasion d'aller le saluer lors de la cérémonie, elle tacherai de lui glisser deux mots à la sortie si d'aventure, elle ne s'était pas endormie... ; elle n'avait pu profiter que de Kal mais c'était déjà énorme, nombreux calins ils avaient partagés et elle était sur qu'il ne tarderai pas à la retrouver d'ailleurs, ayant sur elle à boire et le chien adorant se délecter de bière comme de calva...connaissant le vin de messe pour le trouver fade, il ne perdrait guère de temps à s'y tenter...

Sur ce, avec un sourire, elle s'installa confortablement sur le banc ; le père Otto venait de s'avancer vers eux et aussi de prendre la parole ! l'heure de la messe avait sonné !!!
Elle était heureuse pour Ange et espérait au fond d'elle que tout se passerait pour le mieux

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Lndil
Lndil remarque qu'il n'était pas concentré lorsque Otto du faire le confesse à sa place.
*ouille... va falloir que j'assure... *

Le diacre se releva de sa chaise et se présenta à la gauche de l'évêque qui lui céda la place devant l'autel.

Lndil prit alors le saint livre posé sur l'autel et feuilleta quelques pages avant de trouver ce qu'il cherchait.


Mes biens chères soeurs, mes biens chers frères...
Je vais vous faire la lecture du Chapitre IV de la Vita de Christos qui nous narre le voyage en Judée et les premiers prêches donnés par Christos


Lndil posa le livre sur l'autel et récita plus qu'il ne lu le passage qu'il avait choisi... ce qui lui permit de garder le contact avec l'auditoire


Citation:
Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.

Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.

Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.



Lndil céda sa place pour le sermon...
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Ottobismarck
L'évêque monta en chaire pour prêcher et dire le sermon

Frères et Soeurs !

Christos était un homme plein de courage et de détermination ! Imaginez donc, tout juste sorti de l'enfance, le voici quittant sa famille pour aller à la rencontre du monde. A la différence des païens, nos prophètes ont toujours enseigné l'amour pour les autres et les choses qui les entourent. Par leurs vies, ils rejettent toute tentation d'une condamnation sans appel de l'ici bas pour exalter un au delà sur lequel ils auraient les yeux rivés.

Non l'Eglise n'est pas obsédée par l'après ! Elle s'intéresse avant tout et surtout au présent des hommes, à leur quotidien. Dans son domaine spirituel elle s'efforce de dire aux hommes où se trouve la vérité qui mène au bonheur accompli. Cependant ce chemin n'est pas facile. Admirons Christos arpentant les montagnes et surtmontant les épreuves avec vertu pour la simple gloire du nom de Dieu ! C'est un appel à nous aussi prendre la route pour suivre Dieu dans la lignée de nos prophètes. Cette route sinueuse et difficile sera certes une épreuve mais qui comblera celui qui l'emprunte d'une Joie parfaite.

De même Christos se nourrit de la rencontre par amour envers son prochain. Loin de rejeter celui qui n'a rien, il en fait la source d'une connaissance infinie et d'une richesse immense. Oui frères et soeurs, l'autre n'est pas l'enfer, il est au contraire la source jaillissante du bonheur.

Aujourd'hui pourtant nous observons dans le monde des tentations conduisant à la haine et à la violence. Il n'est pas nécessaire d'aller chercher dans des contrées éloignées pour trouver ces points de tensions. Regardons à nos propres frontières les armures qui se font entendre ! Par leur refus délibéré d'édifier la concorde sur la terre, ces peuplades belliqueuses viennent blesser le coeur aimant du Très Haut ! De même que nous devons tous travailler à la concorde au sein même de nos comtés pour réaliser ensemble le meilleur. Sachons parfois abandonner les querelles stériles pour nous retrousser les manches avec détermination. Ainsi il plait à Dieu de voir les hommes prendre sur eux pour donner le meilleur d'eux même.

Frères et soeurs, soyons des artisans de paix et de partage. Considérons l'autre comme une richesse et non comme un ennemi potentiel. L'Eglise mère de miséricorde et d'amour, sait elle aussi pardonner avec le temps nécessaire à sa réalisation. Sachons apprécier sa sagesse et l'aider dans sa délicate mission.

Par cette messe le clergé artésien souhaite arborer aux yeux de tous les fidèles une image de pleine et entière communion. Une fraternité rassemblée pour la seule gloire du nom de Dieu en vue d'accomplir le dessein de l'Artois dans le coeur du Très Haut.

L'Artois est un grand comté qui ne saurait souffrir des vexations passagères et de la petitesse. Prions pour que les desseins mystérieux de la providence fassent de l'Artois une terre pleine d'Amour et de grandeur.

Ainsi soit il.
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