Ombeline
Et les cloches carillonnèrent
La calèche de la Comtesse venait darriver aux abords du parvis. Elle se dirigea vers lentrée de lieu saint au bras du Comte de Ponthieu.
Merci Capitaine. Mes hommes ont été informés, la foule est joyeuse comme vous pouvez le voir et je vous attendais pour entrer dans la Cathédrale.
Oui, entrons donc. Merci de mavoir attendu, Sergent Airemes.
La jeune femme se tourna vers ses voisins.
Prêt ? Et, de la tenue comme lors de la cérémonie de couronnement en Flandres. Je compte sur vous.
Ombeline pénétra à son tour dans l'imposant édifice et s'arrêta un moment pour admirer la décoration, puis délassa son mantel noir quelle confia ensuite à Rufus. Elle vérifia sa mise, contente de sa nouvelle acquisition vestimentaire qui lui avait permis de joindre lutile à lagréable en Flandres, de visiter les ateliers d'une connaissance, de connaitre un peu mieux les us et coutumes de leurs voisins bref à renouveler un jour. Les autres « projets vestimentaires» pour l'Ost étaient prometteurs sils étaient daussi bonne finition.
La jeune femme sapprocha du bénitier pour y tremper ses fins doigts et se signa silencieusement.
Le petit groupe savança dans une allée, tâchant de se faire discret, se dirigea vers les bancs réservés puis prit place dans lune des dernières rangées. Les bottines pourpres silencieuses de la Capitaine frôlèrent les dalles de pierre ivoire et grise quand elle s'approcha du banc.
La Comtesse arrivait quasiment devant lautel quand ils furent installés. Tout en écoutant le début de la cérémonie, elle joua machinalement avec son petit pendentif. Alors que la Bénédiction débuta, elle sentit une petite agitation sur le côté. Plissement de nez Son regard tomba sur le vieux coursier qui gesticulait bizarrement. Mazette, quavait-il encore ? Pas de poux ou puces, pas possible, elle avait bien insisté pour quil prenne le temps de se nettoyer et pis il avait mis son costume du dimanche, le bougre ça ne pouvait être cela Elle lobserva quelques minutes mais tout semblait être redevenu quasiment à la normale à part cet étrange air quil arborait grand sourire béat sur la goule et une concentration trop intense... Ben, il dormait les yeux ouverts sans doute encore et rêvassait...Humm Nous vla bien sil se met à ronfler ou vitupérer Pioufff Elle jeta un il sur Pegas, espérant quil sera le secouer à temps.
La jeune femme tourna la tête en quête parmi lassistance de la Flageolette damour de son vieux coursier quand lon tira sur sa manche.
Ahhh, quel regard pétillant et malicieux croisa-t-elle Sourire aux lèvres de la Baronne... Son fils Nathanael venait darriver. Levant la tête, elle tomba sur le visage familier de La Marie, cuisinière au manoir qui sétait mise tout au fond de la cathédrale, près dune statue dun saint. Elle la remercia dun signe de tête puis enlaça son fils et lembrassa sur les deux joues, contente de le retrouver. Elle le hissa ensuite sur ses genoux.
La voix de Brune retentit dans la cathédrale. Ombeline lécouta avec attention tout en glissant sa main libre dans la chevelure de son fils.
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http://nsa22.casimages.com/img/2011/10/16/111016024800109917.jpg
La calèche de la Comtesse venait darriver aux abords du parvis. Elle se dirigea vers lentrée de lieu saint au bras du Comte de Ponthieu.
Merci Capitaine. Mes hommes ont été informés, la foule est joyeuse comme vous pouvez le voir et je vous attendais pour entrer dans la Cathédrale.
Oui, entrons donc. Merci de mavoir attendu, Sergent Airemes.
La jeune femme se tourna vers ses voisins.
Prêt ? Et, de la tenue comme lors de la cérémonie de couronnement en Flandres. Je compte sur vous.
Ombeline pénétra à son tour dans l'imposant édifice et s'arrêta un moment pour admirer la décoration, puis délassa son mantel noir quelle confia ensuite à Rufus. Elle vérifia sa mise, contente de sa nouvelle acquisition vestimentaire qui lui avait permis de joindre lutile à lagréable en Flandres, de visiter les ateliers d'une connaissance, de connaitre un peu mieux les us et coutumes de leurs voisins bref à renouveler un jour. Les autres « projets vestimentaires» pour l'Ost étaient prometteurs sils étaient daussi bonne finition.
La jeune femme sapprocha du bénitier pour y tremper ses fins doigts et se signa silencieusement.
Le petit groupe savança dans une allée, tâchant de se faire discret, se dirigea vers les bancs réservés puis prit place dans lune des dernières rangées. Les bottines pourpres silencieuses de la Capitaine frôlèrent les dalles de pierre ivoire et grise quand elle s'approcha du banc.
La Comtesse arrivait quasiment devant lautel quand ils furent installés. Tout en écoutant le début de la cérémonie, elle joua machinalement avec son petit pendentif. Alors que la Bénédiction débuta, elle sentit une petite agitation sur le côté. Plissement de nez Son regard tomba sur le vieux coursier qui gesticulait bizarrement. Mazette, quavait-il encore ? Pas de poux ou puces, pas possible, elle avait bien insisté pour quil prenne le temps de se nettoyer et pis il avait mis son costume du dimanche, le bougre ça ne pouvait être cela Elle lobserva quelques minutes mais tout semblait être redevenu quasiment à la normale à part cet étrange air quil arborait grand sourire béat sur la goule et une concentration trop intense... Ben, il dormait les yeux ouverts sans doute encore et rêvassait...Humm Nous vla bien sil se met à ronfler ou vitupérer Pioufff Elle jeta un il sur Pegas, espérant quil sera le secouer à temps.
La jeune femme tourna la tête en quête parmi lassistance de la Flageolette damour de son vieux coursier quand lon tira sur sa manche.
Ahhh, quel regard pétillant et malicieux croisa-t-elle Sourire aux lèvres de la Baronne... Son fils Nathanael venait darriver. Levant la tête, elle tomba sur le visage familier de La Marie, cuisinière au manoir qui sétait mise tout au fond de la cathédrale, près dune statue dun saint. Elle la remercia dun signe de tête puis enlaça son fils et lembrassa sur les deux joues, contente de le retrouver. Elle le hissa ensuite sur ses genoux.
La voix de Brune retentit dans la cathédrale. Ombeline lécouta avec attention tout en glissant sa main libre dans la chevelure de son fils.
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