(Quelques jours avant le séjour en Flandres, dans le bureau du sergent Nefi)
Lou avait été convoqué par le sergent, chose qu'il n'appéciait trop guére. Il espérait qu'il ne s'agissait pas d'un rappel de piqûre. Non, pas possible, elle l'aurait convoqué à l'infirmerie. Bien qu'avec elle, on pouvait s'attendre à tout.
Il frappa et fut autorisé à entrer.
Il fut accueilli par un grand sourire. Cela sentait la corvée à plein tube.
Loulou, j'ai un service à te demander.
Le genre de phrase qu'il adorait. En language militaire, tu vas faire ce que je te demande et tu la fermes. Le sourire n'étant là que pour qu'on ne puisse refuser sous peine de se sentir coupable.
Si je peux.
Le Lieutenant étant pris, le sergent Will indisponible et moi-même témoin des mariés, tu vas prendre le commandement de la troupe de Bertincourt pour l'opération Tango.
Houlà, bah ça va pas être triste.
Ah oui, encore un truc que la capitaine avait pondu. Elles voulaient certainement nous faire valser sur un air de tango.
(Dans la salle d'appel, au fort de Bertin)
Lou ayant récupéré le plan des lieux de la piste de danse, il fonça directement à l'appel pour en informer ses compagnons d'armes.
Bon, vous connaissez la peloche, tenue nickel chrome, tout doit briller du sol au plafond, euh... enfin des pieds à la tête. On se retouvera devant la cathédrale.
Mauvaise nouvelle, nous perdons le soldat Jehanne qui sera avec son fort d'origine.
(Un peu avant la cérémonie)
Lou s'était rendu sur place de trés bonne heure afin de repérer les lieux. Aprés avoir tourné le plan dans tous les sens, il comprit enfin la disposition que désirait la capitaine.
Hum, ça devrait être sympa tous ces soldats rendant hommage aux mariés en effectuant une haie d'honneur. Une petite idée germa dans un coin de son cerveau.
(Durant la cérémonie)
Lou assista à cette cérémonie accompagné de la capitaine et Nathy, du sénéchal Pegas, du vieux débridé et du couple de l'année.
Ecoutant religieusement le déroulement de la cérémonie, il jetait de temps en temps un oeil sur Omby afin d'avoir le signal de départ.
Elle venait de le donner. Ils sortirent le plus discrétepment possible.
Sur le parvis de la cathédrale
Les troupes se mettaient en place sous l'oeil attentif d'Omby. Lou en profita pour aller voir les soldats de Bertin. Tel un bichon maltais reniflant le réverbére sur lequel il allait se satisfaire, il regarda chaque soldat.
Tenues impeccables, ça brille de partout.
Super, vous êtes beaux comme des écus neufs.
Allez, pour le fun : gaaaaaaaaaaarde à vous. Joliiiiiiiiiiii, euh....bien droit hein. Euh, naoki tu peux bomber le torse. Ah! tu es au maxi là, bon pas grave. Pour l'emsemble, repos.
(Quelques instants, avant la sortie des mariés)
L'ensemble était prêt. Lou alla pointer son nez à la porte de l'église. C'est bon, les mariés n'allaient pas sortir de suite.
Il retourna prés d'Omby, lui piqua sa cravache et fonça vers la porte de l'église.
A mon commandement et pour les soldats à pieds,
GARDE-A-VOUS.
PRESENTEZ.............Armes.
Il regarda les soldats s'éxécutaient en faisant tournoyer la cravache. Il trouva le moyen de s'en mettre un coup sur le nez mais ne laissa rien paraître.
Il regarda le toit. Touchez bien les lances et épées. Parfait.
Lou se tortillait de plaisir. Hummmmmm, c'était bon.
Repos, repos. Réajustez les tenues.
Il continua paradant comme un faon au milieu des troupes. Claqua des talons à plusieurs reprises. Zut, il lâcha la cravache dans les airs. Il la rattrapa comme une majorette faisant mine de rien.
Il se dirigea vers le Lieutenant Jaid et sa chorale de chanteurs à la gueule de bois.
Allez y lieutenant, envoyez la sauce. Doucement que cela reste une surprise.
Il écouta les premières notes.
Nom de diou. AH bah avec ça, ils vont être surpris, croyez moi.
Mettez y du coeur, Hein; soufflez dans les bignous. Non pas avec votre coeur, avec votre bouche. Arf.... quelle question!!!!!
Il allait poursuivre quand il vit arriver la capitaine à sa hauteur. OUPS. Non de diou. Oh!!!! regard des mauvais jours, plissements de nez.
Euh, tout est en ordre ma capitaine. Je viens de vérifier.
Lui tendant sa cravache.
Vous l'avez perdue, je crois.
Bon, je vous laisse, hein........
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