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[RP] Nouveau depart... Quand une gitane revient au bercail

--Cassandre


[ Adieu la poularde, le pigeon s'éjecte , et le moustique court pour une souris a la cuisse dévoilée...]

Il croyait que le froid l'avait calmée et profitait d'une certaine forme de quiétude, tendant l'oreille toujours a l'affut des bonnes affaires.
Il s'est alors permis de lui lâcher le bras lorsqu'il entendit qu'on proposait des poulardes a seulement 5 écus.
Il imaginait deja un bon bouillon de poularde fumant, préparé par sa chère aubergiste et l'eau lui en venait deja a la bouche. C'était sans compter avec la douche froide qu'il venait de prendre quand les décibels de la voix tonitruante de la gitane hystérique déformèrent son doux prénom.


- Cassaaaaandre!!! Mais bordel!!! faites quelque chose!


Il pouvait en outre apprécier la qualité du langage de la belle qui paraissait beaucoup moins fine. Un haussement d'yeux et un juron plus tard il se retournait enfin pour admirer un spectacle des plus hilares. La gitane décidément bien imprudente qui s'accrochait de toutes les forces de son joli corps a une besace ou siégeait une lourde bourse.
Il se gratta le poil du menton avant de se frayer un chemin vers elle a travers le monde indifférent a cette scène si courante. Si seulement la greluche pensait moins a son jules et surveillait son bien, il n'aurait pas a subir cela pense t'il.
Inconsciemment il prend son temps, mais se décide finalement a accourir, lorsqu'il la voit basculer et le pauvre pigeon s'éjecter.
Mayday mayday le pigeon se dit il sans trop savoir pourquoi.

Lorsqu'il l'atteint, il constate avec dépit qu'elle a réussi a conserver son bien et lâche un soupir de dépit avant de laisser son regard se fixer sur une cuisse blanche qui se dévoilait insolemment. Il s'en mordrait bien les lèvres de désir, sentant en lui une bouffée de chaleur face a la brune qu'il avait passé tant de nuits a désirer.
Tout comme avec la poularde, auparavant, il se laissa emporter dans un fantasme échaudé ou cette cuisse qu'il imaginait ferme subissait toutes sortes de caresses... juste avant de se faire ramener une nouvelle fois a la réalité par la violence que subissait ses pauvres tympans.

- Attrapez les! Attrapez les moi ces chenapans, que je leur fasse tâter de ma dague! je leur arracherai les ongles des doigts a ces gredins! Mais attrapez les!!!

Elle se révèle plus sauvage qu'il n'aurait soupçonné a cet instant et étrangement cela la rend encore plus désirable...
Il lève une nouvelle fois les yeux au ciel et dans un juron s'élance a la poursuite des gredins . Démarche complètement inutile. Pour avoir été un coupe jarret dans son enfance, il sait que les marmots connaissent a merveille le marché et ne se feraient prendre sous aucun prétexte.
Mais peut être que si l'un d'eux avait les ongles arrachés par une gitane sauvage, cela lui ôterait il l'envie de voler. L'idée lui plaisait c'est pourquoi il continuait a poursuivre les enfants bousculant le monde sur son passage, évitant les flaques d'eau, les monceaux de neige boueuse, les animaux et marchandises posés sur le sol...

Alors qu'il court la tête en avant, les bras en élan, il peste intérieurement. Elle lui en devrait des choses la gitane! Une aubaine la poularde a 5 écus! et alors cette cuisse... cette cuisse...
C'est la qu'il est stoppé dans sa course par le fracas de l'effondrement d'un étal en plein devant lui. Il l'évite in Extremis et en calculant la portée de la volée qu'il aurait réalisé s'il s'était pris l'étal, il découvre une jeune dame aux cheveux noirs que les enfants venaient de bousculer sans ménagement.
Se sentant legerement coupable il se baisse immédiatement pour lui attraper le bras et l'aider a se redresser, il découvre alors son regard...
--Azkaban
[Jack le Borgne ]

« Psttt coco »

un bruit de feuillage

« Pssttt coco »


nouveau bruissement dans les branchages et notre héros sort de l'ombre pour se poster devant le cheval du monsieur bien habillé. Il doit en avoir dans les poches celui là.

« Ty m'donnes tes sous ? »

Le vieux bigleux toise le cavalier avec un sourire sans dents, son oeil vitreux brille sous les rayons de lune qui transperce l'épais feuillage, l'autre oeil n'existant plus reste bien sur éteint comme une chandelle refroidie.

« Et pi ton ch'val aussi , belle biesse c'ti canasson , il arrive à poil suila faut qu'j'reprenne la route et j'ai mal mes pieds. »

L'homme arbore une tronche de cake façon chocolat banane avec pour crème noire une tournicota de tifs embourbés dans une spirale gluante et grasse. Il porte la main à la bride du bestiaux, celui n'ayant pas eu le choix que de s'arrêter, on sait bien qu'un pov dada, s'arrête devant un obstacle qu'il ne sait pas sauter.

« Pis j'aime ben ta ch'mise aussi, bôôôô ça, t'me la donne si ? »

Jack, parce qu'il s'appelle comme ça parait, arque la touffe poilue qui borde son arcade prenant ainsi une mine intriguée.

« T'es ti bien frusqué pour un voyageur, une donzelle à vouèr ? »


Pipelette brigand, vieux pouilleux grouillant, tant de ptits noms qu'il porte avec bienséance le pauvre bougre, puant shlinguant z'aussi, ça lui allait comme un gant. F'in là il va s'taire pour laisser l'blond en placer une quand même, mais l'aime bien ses bottes aussi.

[Azkaban]

Alors qu'il essayait tant bien que mal de se repérer sur sa carte pour le coup qu'il ne trouvait pas très pratique dans l'obscurité qui se faisait encore plus intense, toujours quand le silence se faisait maître de légers bruits par ci par là.

Humm encore des hallucinations ? Saloperie de tête qui le lâchait en douceur, une fois de plus exaspéré par les tours qu'elle lui jouait, il se mit à grommeler entre ses dent. Il n'en était pas à sa première apparition, deux jours plus tôt, il avait suivi un chemin fictif de petits cailloux blancs, il avait cru un moment que quelqu'un le guidait. Mais en tentant d'en saisir un entre ses doigts, il s'aperçut « rapidement » du mirage dont il était l'objet, bon à vrai dire il avait essayé une dizaine de fois d'attraper la minuscule pierre laiteuse entre son index et son pouce. Il s'était penché pour ne plus la manquer. Il avait même tenté de l'envoyer en l'air d'un coup de pied habile. Mais rien n'y avait fait.

Alors là, pas mieux que le dédain de simples bruits venus certainement des limbes de son inconscience.Tss sa tête ne l'y reprendrait plus. Puis des Pchttttt et Psst enfin des appels. Hmmm ? v'là que maintenant il entendait des voix, merdummm c'était pire qu'il ne pensait. Il arbora ainsi de belles déformations de faciès.

Quand le type se pointa devant son cheval, il était soulagé que ça ne fût pas une divagation d'sa caboche, l'hideuse chose accrocha une main à son cheval, à la vue de sa trombine, le blond eu un haut de coeur et v'la qu'en plus d'être laid il était bête!


« Ty m'donnes tes sous ? Et pi ton ch'val aussi, belle biesse c'ti canasson, il arrive à poil suila faut qu'j'reprenne la route et j'ai mal mes pieds. Pis j'aime ben ta ch'mise aussi, bôôôô ça, t'me la donne si ? T'es ti bien frusqué pour un voyageur, une donzelle à vouèr ? »

Blablabla, beuh beuh beuh qu'il faisait dans sa p'tite tête le blond et un léger sourire en coin alors que ce dingue déblatère ses âneries.

Hmmm ? Ca y est ? T'as fini de me retarder là ? Hein ? Je n'ai vraiment pas que ça à faire, on m'attend plus loin.T'as posé ton oeil sur ce que tu voulais, c'est bien tu n'obtiendras rien de plus! Maintenant écartes toi ça m'embêterai de te priver de ce qui reste de ce regard impressionnant.

Sans se cacher, Il posa sa main gauche fermement sur le manche de sa lame en gardant un large sourire d'une assurance certaine perché en haut de sa monture.

Alors ? Il aimerait encore voir le soleil se lever le convoiteur de biens ?

[Jack le Borgne ]

Notre héros aussi couillon qu'une vache à lait, laisse claqueter ses jambes de frousse devant le blond haut perché. Il n'est pas malin le gredin, même bien trop bête. Il a tenté, il a raté, encore. Jack, parait que c'est comme ça qu'il s'appelle, se gratte la touffe de tif au dessus du crâne, mine incrédule.

« Moué, l'soleil c'bon pour le teint ma crapaude qui dit ça, pi moué l'soleil c'bon pour la santé , j'veux 'core l'vouèr »

La mine déconfite, l'homme est soudain prit d'une idée, pour une fois que ca lui arrive, il n'allait pas s'plaindre

« t'andez m'sire , t'tandez , un truc pour vous ! J'suis sûr c'va plaire à la donzelle qu'vous atta »

Puis il file rapidement derrière les buissons, quand un bruit de fatras se fait entendre. Il a sa tente pas loin le bougre, avec tout un tas de bric et de brocs issus de petits larcins commis ça et là. Puis .. ben il revient .. sans rire ?

« V'la, vl'a m'sire, d'bô tapis ! D'bô bijoux ! S'pas cher ! S'pas cher ! Quoi tu veux m'sire ?! Un tite broche pour ta dame ?! Un bô tapis po l'canasson !? »

Et l'édenté sourit derrière son oeil vitreux , fier de son trésor, mais surtout avide d'écus sonnants et trébuchants contre toute cette camelote.


[Azkaban]

Il le voit se décomposer doucement et là il exulte à voir sa tronche défaite, fallait le voir pour y croire il pouvait se rendre plus ridicule encore.Et le voilà qui disparait avant de réapparaitre pour proposer un tas de breloques.

Mais il t'arrive quoi ? Tu ne peux pas te mêler de tes oignons ? Et puis arrêtes toi donc ! je ne veux rien de tout ça là! hors du chemin marchand de pacotilles.Hop, hop plus vite que ça!

Y'a une charrette qui voyage en même direction, je l'ai devancé il y a deux lieues, peut être que eux seront intéressée par...Tes trucs...

Il pose son regard qui commence à brûler d'impatience, la route avait été bien longue déjà et cette tête mazetttte, un supplice. Un p'tit mensonge ne fait pas de mal quand on veut abréger une douleur.

--Babette.
Babette manipulée par LJD Nariel qui est une amie



Les étoffes savamment pliées pour les mettre en valeur, un assortiment de tissus de tous les tons, Babette avait prit du temps ce matin là pour arranger son étal. Des rubans agrémentaient chacun des tissus pour tenter de convaincre les badauds intéressés, qu’accorder les tissus et rubans était indispensable. Les affaires marchaient plutôt bien pour la tisserande, qui après avoir passé de longues semaines à confectionner des vêtements pour les chauriens de toute classe sociale, avait décidé de revendre un peu de sa matière première.

Des cris, des railleries, des gloussements de mécontentement s’élevèrent d’un coup depuis la foule. Des bras se levèrent, des femmes tinrent leur besace près de leur corps, des hommes tentèrent de prendre en chasse la vague de têtes blondes qui déferla sur le marché. Tout se passa très vite devant l’étal de Babette qui s’aplatit de tout son corps sur ses tissus et autres effets pour être sûr que rien ne disparaisse.

Le tsunami de mioches en furie, dont tous les parents furent maudits à cet instant, passa en un éclair devant l’étal de la blonde. Tentant de distinguer la vitesse de passage de l’ennemi, elle n’aperçut dans l’agitation que deux mains sur le rebord de l’étal, puis ressentit une forte secousse qui mit à mal l’équilibre, que la tisserande découvrit alors précaire, de la table qu’elle avait si bien aménagée et qui se renversa en moins de temps qu’il en aurait fallu pour le dire.

Babette grommela en se redressant, distinguant encore mal la masse qui était au sol de l’autre côté et dont un jeune homme s’approchait.


Nan mais allez y, c’est un étal ici pas une béquille, vous t’nez plus d’bout ou quoi ! Regardez- moi ce foutoir !

La jeune femme tenta de rejoindre la personne fautive mais du se rendre compte de l’impossibilité de la chose et fendant l’air par de larges mouvements de bras en tous sens, le visage pivoine, elle continua de s’époumoner attirant toute l’attention du marché sur sa mésaventure.

Relevez-vous et aidez-moi ! Qu’attendez-vous !

Elle était en rage, voyant ses tissus et rubans au sol, la plupart entrain d’imbiber les diverses flaques d’eau qui minaient le marché. Elle se doutait que la personne dont elle n’allait pas tarder à découvrir le visage lorsqu’elle se lèverait, n’y était pour rien, mais il lui fallait râler après quelqu’un, exprimer ouvertement son mécontentement, et tout simplement avoir un responsable.

Alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain, c’est insensé quand même ! La blonde se pencha davantage en avant. Prenez votre temps surtout, je n’ai que ça à faire que de vous attendre, vous vous en doutez bien !

Bab reprit ses esprits, se recoiffant afin d’être à peu près présentable et s’adressa au jeune homme qui aidait la personne toujours invisible, imaginant le galant avec sa dame.

Vous devriez rester plus proche de votre dame, jeune homme, et l’aider à marcher droit ! Sacrés problèmes d’équilibre apparemment. Déjà ivre à c’t’heure ci ? J’espère pour vous qu’les écus tintent comme il se doit dans votre bourse parce que… le regard de la tisserande invita celui du jeune homme à mesurer l’ampleur des dégâts
Nalyss
Sous le choc, elle observe les nombreux bouts d'étoffes emmêlés qui sont tombés de moitié sur le sol mouillé, et plusieurs tissus tout en désordre qui se sont posés sur elle et s'étendent jusque sur un sol boueux. Désolée, elle s'empresse d'en prendre le plus possible entre ses doigts et contre son corps pour éviter qu'ils ne soient trempés. Intérêt ? Bien sur qu'un intérêt est en jeu, c'est l'une des seules fournisseuses de tissus et d'étoffes, de toutes sortes, des environs et surtout du moment.

Elle n'eut guère le temps de penser plus sur le sujet qu'elle entend cette dernière qui tempête excessivement, et de surcroît, déverse son flot de mécontentement contre elle, toujours sur le sol. Peut-être qu'il est plus prudent d'y rester et d'être discrète... Ou, du moins le temps que ses humeurs se refroidissent, ce qui est loin d'être remporté ! Ses pensées se dispersèrent pour trouver une solution ou quelque chose qui lui permette de tempérer cette femme. Les secondes s'égrènent et c'est en crescendo qu'elle s'époumone.

Impossible de trouver une solution si on prend en compte ses conditions. De plus, elle sent qu'elle se redresse et se remet sur ses pieds. D'un geste, elle relève les quelques mèches de cheveux qui lui voilent toute vision pour découvrir celui qui lui porte secours. Plutôt préoccupée, elle l'observe brièvement et le remercie d'un sourire de courtoisie sincère bien qu'un soupçon de honte s'immisce sur ses joues qui rosissent. Elle est gênée d'être celle que tout le monde observe, qui plus est lorsque les murmures se font entendre en seconde position.

N'étant plus à terre, elle examina en détail l'attitude de la marchande, s'attendant certainement à une rapide interpellation de sa part, et cela s'avéra exact sauf qu'elle ne s'adressa pas à elle. Ce n'était qu'une méchanceté gratuite, elle n'était pas la fautive dans la situation. Néanmoins, elle était celle qui s'était rattrapé à l'étal dans sa chute causant peut-être la perte de certaines matières délicates et elle savait qu'il lui fallait un fautif après un tel esclandre, les badauds appréciaient cela.

Elle plaça ce qu'elle avait dans les bras sur la planche bancale de l'étal, ne faisant pas attention à la manière de les mettre et Nalyss s'avança d'un pas assuré jusqu'à elle. Les paroles de la commerçante avaient eu raison de son empathie. Si vous aviez été aimable et ne serait-ce qu'un peu compatissante car je ne suis pas la fautive, cela aurait été avec plaisir que j'aurais aidé à rétablir cet étal. Cependant, vous n'aurez que cela de ma part permettant à ces jacasseries incessantes et inintéressantes de ne pas s'arrêter. Elle plaça quelques écus dans la main de la femme, sachant que peut-être cela ne la calmera pas. Elle n'avait pas d'autres alternatives de toute manière.

Elle s'en alla, ravalant le restant de phrases qu'elle avait en travers. Elle détestait les situations qui mettait à mal les autres tandis que les fautifs se régalaient de cet enchaînement. Nalyss s'apprêta à attraper ses paquets quand elle remarqua la présence de celui qui l'avait aidé l'instant auparavant. Les commentaires de la commerçante résonnant dans sa tête, elle s'avança jusqu'à être face à face. Je n'ai pas bu... C'est juste qu'une bande d'enfants est arrivé à une telle allure sans que je n'ai eu le temps de réagir... Elle s'accroupit et attrapa un paquet qui trainait à terre. Elle releva le visage. Puis, elle poursuivit à l'intention du jeune homme. Je vous remercie pour votre intervention.
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--Cassandre


Le moustique ne réfléchit pas beaucoup a cet instant. La seule priorité de son cerveau monoactif était de secourir la donzelle en pleine chute avant qu'elle ne s'abime le minois sur le pavé glacé. Il n'a pas cure de l'étal qui se renverse, et s'assure que la brune se relève sans heurts.
C'est alors qu'il se rend compte du bordel sur l'étal des tissus qui s'abreuvent aux flaques sur le sol. Aie aie aie, la tenancière a bien raison de pas être contente mais ça n'était pas la faute de l'inconnue qui se remettait péniblement, encore moins la sienne.
Le jeune femme tenait debout d'elle même, il en profita pour épousseter sa chemise de la poudre de charbon qu'il avait ramassée tantôt en bousculant un cheminot.
Alors que les femmes s'expliquaient, le moustique demande pas son reste et commence a ramasser les rouleaux sans prêter attention a la blonde dont il ne voit encore que la tignasse.

La brune le rejoint et semble piquée presque au bord des larmes. Il relève le nez et la regarde d'un œil compatissant.


Je n'ai pas bu... C'est juste qu'une bande d'enfants est arrivé à une telle allure sans que je n'ai eu le temps de réagir... Je vous remercie pour votre intervention.

- M'remerciez pas! C't'un peu ma faute... Attendez moi un moment.

Et le moustique de faire son téméraire une main portant le tissu qu'il a pu ramasser, l'autre pour tapoter sur le dos de la blondasse qui rouspète toujours . Calmer les donzelles enervées, ça il sait faire, roi de l'improvisation qu'il se dit.

- Ahem c'est a vous ça je pense...

La blonde se retourne et le regarde d'un œil mauvais. Il prend le temps d'une demi seconde et reconnait le visage, encore mieux enfin a voir... Beatrice... non... Berthe..., Bernadette... Arf c'est en B! Il est passablement gêné, la réaction pouvait être a double tranchant.

- Hey mais qui vois je la plus charmante des brodeuses! Comment va ma petite Arachnée?

Il lui assène un sourire charmeur sans équivoque alors qu'elle commence a remettre ses traits. Il continue sans lui donner le temps de la réflexion et dépose les tissus sur l'étal. La dernière fois qu'il l'avait vu il avait particulièrement apprécié l'habileté de ses doigts fins sur une partie sensible de son anatomie. S'il n'était pas aussi fripon il aurait pu rougir a cette pensée

- Je sais a présent sur quoi j'ai butté avant de bousculer la dame... c'est l'or de ta chevelure qui m'aura ébloui en ce jour terne... Me pardonnera tu le bazar que j'ai causé?

Il la regarda d'un regard profond avant de lui taquiner la joue. Barbara? Belinda? Arf que ne peut il la tuer en se remettant son prénom... Bastienne? Bertrande? C'est qu'il en deviendrait Baba... Baba oui... ça sonnait comme ça... Qu'est ce que c'était Bête quand même de pas se remettre le nom... Baba... bête... association d'idée et v'la le moustique qui s'exclame.

- Babette!

Un ouf de soulagement s'extirpe très discrètement.
Il n'en oublie pas la brunette qui cherche sans doute a poursuivre son chemin.


- Shhhttt ne dis rien! Je te laisse donc décider de ma punition ma Walkyrie préférée, je vais aider la dame que j'ai bousculer pour la dédommager aussi...

Le joli cœur lui passe un doigt calin sur les lèvres et se penche pour y déposer un chaste baiser avant de rejoindre la brune mystérieuse.

- Veuillez m'excuser, Babette est une connaissance... faut pas la voir comme ça, elle est tres douce au fond...Et pour cause il l'avait explorée de fond en comble.

Il l'avait murmuré afin qu'elle puisse se rassurer.


- Je suis désolé de tout ce grabuge, je poursuivais les gredins qui ont tenté de dépouiller une autre connaissance... Et si vous voulez bien que nous fassions a notre tour connaissance laissez moi vous aider a porter tout ceci. Je me nomme Cassandre.

Il grimace legerement en se présentant, il a toujours une appréhension face aux réactions suscitées par son prénom quelque peu androgyne.

Il se donne un ton amical et fait tout pour ne pas souffrir un rejet de la brune legerement chamboulée sur laquelle il exerce son charme a toute épreuve.
Attia.
Après l'épisode peu glorieux de la seconde tentative de vol sur sa personne, la gitane se leva promptement et remit de l'ordre a sa tenue eternuant a un rythme plus regulier. Sans doute l'effet du froid sur une cuisse impudique.
Elle avait suivi le sillon bordélique tracé par la course effrénée de son brun guide et avait passé tout le chemin a essuyer le mécontentement des commerçants. Et de se joindre a leurs voix pour houspiller les enfants, les maudire, maudire leurs aïeuls et descendants, leu cracher tout un tas de jurons rigolos que la gitane se plaisait a découvrir.Ah que ça faisait du bien! A défaut de leur arracher les doigts des ongles.
Dans un soupir las alors qu'elle resserre son châle autour de ses épaules frissonnantes elle atteint l'apogée du bordel. Un étal complément par terre. Non seulement l'es pas doué le Cassandre mais encore se débrouille t'il pour provoquer le chaos!
La gitane lève les yeux et se rapproche pour découvrir l'ampleur des dégâts.
Elle observe un savant manège du brun avec la commerçante blonde certainement mecontente. Il était téméraire le freluquet c'est le moins qu'on puisse dire.
Puis son regard surpris le voit se pencher vers une brune qui ramasse des paquets. Raa le Cassandre joue sur tous les bords apparemment.
Dans un froncement de sourcils témoignant de son mécontentement, elle se rapproche a grands pas et se plante au dessus du couple de bruns qui ramasse les paquets en devisant tranquillement.


- Non mais, M'dites pas qu'c'est vous qui êtes a l'origine de ce bordel!

Ce fut la première gentillesse qu'elle lâcha en le regardant de haut. Lorsque les deux regards se posèrent sur elle, elle eut la surprise de reconnaitre une figure connue.

- Nalyss?

Elles ne se croisaient jamais qu'a des heures indues et c'était pour ainsi dire la première fois qu'elle se croisaient en plein jour, ailleurs que dans une taverne.

- Quelle surprise...

Elle détourna un instant son regard pour s'adresser en chuchotant a Cassandre.

- Mais bon sang je vous avais demandé de m'attraper un de ces gamins, pas de foutre le bogson, encore moins de bousculer mes connaissances! ralalala...

Une fois le nouveau flot d'amabilités déversé elle adressa un sourire a Nalyss sans trop savoir quoi lui dire.

- Ces gosses... une vraie plaie hein... Ils ont essayé de me voler! Tu imagines, sans ma bourse j'aurai pu mettre une croix sur cette houppelande dont je rêve...

Elle parlait plus pour elle même que pour véritablement dialoguer.Parler frippes pendant que Nalyss se remettait de sa mésaventure c'était pas vraiment évident, la gitane mal a l'aise préféra marquer une pause pendant laquelle elle fusilla du regard le jeune brun qui n'était en toute bonne fois responsable de rien. Elle lui en voulait simplement de toujours se trouver la lorsqu'elle était dans des situations aussi cocasses que celle la.

- ça va? tu n'as rien au moins?

Ce fut la seule chose censée et de circonstance qu'elle put adresser a la brune.

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--Azkaban
[Pensées d'un blond quelque part en Bretagne]

Un tour de clef dans cette vieille serrure, un sourire forcé, pourquoi devoir fermer ? Après tout, le vieux moulin est vide, lessivé par les vents chargés d’embruns, larmoyant par temps de pluie…Aujourd’hui il est éteint à jamais, amas de pierres froides, sans vie…Préférant avec certitude la grange à ce passé si loin, il laisse tout de même cette porte close, déplie sa carte du ciel et se dit qu'il est l'heure en souriant avec douceur...
Et si ça n’était qu’un commencement ?


--Babette.


Si elle avait été aimable, rien que ça ! L’aurait-elle été, la brune, en de pareilles circonstances ? Rien n’était moins sûr. La Bab toujours en rogne, la regarda remettre quelques étoffes sur l’étal à l’équilibre toujours incertain et le temps de reprendre ses esprits ainsi qu’un semblant de calme, l’écouta déverser le reste de son flot de paroles des plus banales. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que la dame était incommodée par ses paroles plus que légitimes. C’était le monde à l’envers, et la blonde était bien décidée à rappeler à la soit disant sobre, qui était la victime. Quelques écus en compensation du préjudice, la brune ne devait connaître la valeur de tels tissus. Les poings fermement posés sur ses hanches, le souffle reprit, Babette l’interpella une nouvelle fois.

Je vous trouve bien sûre de vous m’dame et…

La blonde se retourne vivement en sentant une main se poser sur son épaule, lançant son regard le plus sombre surmonté de sourcils froncés au perturbateur.

Un silence, une reconnaissance, quelques mots que Bab écoute sans vraiment les entendre. Le rictus de l’ire mal contenue, laisse place doucement à deux fossettes creusant les joues dans un radieux sourire. Les paupières frétillent, les yeux pétillent, le regard planté dans celui du jeune homme qui s’adresse à elle, la blonde frissonne aux souvenirs qui lui revinrent instantanément en mémoire.


Hmm Cassandre, je te reconnais bien là ! Babette n’en croyait toujours pas ses yeux, cela faisait un temps qu’elle n’avait plus vu son bellâtre, et avait toujours gardé espoir de le revoir un jour.

Une punition ? Tu appelles cela ainsi maintenant ?

La blonde sourit en coin au jeune homme, savourant le doigt qui effleura ses lèvres avant qu’il y dépose en baiser. Ravie, émoustillée, cette journée était décidément merveilleuse. Babette ne pensait déjà presque plus à l’incident qui l’avait mise dans tous ses états. Elle l’était désormais bien davantage alors qu’elle commençait à ramasser le restant de ses rubans et les étoffes plus qu’imbibées qui jonchaient encore le sol. Son regard ne quittait le joli minois du jeune coq, se rappelant chacune de ses mimiques dans d’autres moments plus intimes qu’ils avaient partagés.

Babette ne sortit de ses songes que lorsqu’une nouvelle dame s’approcha de son étal. Croyant avoir une cliente intéressée, elle se rendit vite compte qu’il ne s’agissait que d’une connaissance de Cassandre, et de la brune maladroite. Les laissant discuter un court instant, la marchande intervint plus calmement qu’auparavant.


Bonjour bonjour, tout le monde va bien c’est formidable. Peut être pourriez vous à présent m’aider à remettre tout cela d’aplomb !

La blonde désigna son étal où se trouvaient désormais pêle-mêle tous ses biens.
Nalyss
Qu'est-ce quelques écus lorsque l'on est en colère ? Qu'est-ce quelques écus lorsque l'on peut continuer sur ce sentier pour en récupérer plus ? Qu'est-ce quelques écus lorsqu'il est possible de dénigrer en public l'intégrité d'une personne honnête ? Qu'est-ce quelques écus lorsque le problème est plus complexe qu'on ne le croit puisque que cette femme pense être une victime plus légitime que qui que ce soit. Oui, ce sont toutes ces questions qu'elle se pose en quelques secondes lorsqu'elle entend l'invective de cette blonde qui reprend... De plus belle ? Quoi qu'il en soit, elle l'ignore. Elle se le permet même si elle se sent intérieurement interpellé, elle se refuse d'y prêter plus de crédit extérieurement même si l'inconfort, le trouble et un soupçon de honte se lisent de suite sur ses yeux ou ses joues.

Et, il s'en doute surement cet inconnu puisqu'il prend les rênes, tente d'intervenir pour dé-courroucer cette tête blonde, qui se préoccupe un peu plus de ses cheveux que de ses tissus, du moins lorsqu'elle se met en veilleuse. En un premier temps, elle l'observe d'un œil plutôt inquiet. Bien qu'il soit un homme - qui de surcroît - semble cohérent, c'est peut-être un peu risqué d'essuyer toutes formes de mécontentement d'une femme. Ce n'est qu'ensuite qu'elle l'observe d'un œil où l'on devine curiosité et disons-le, un peu de perplexité. Les minutes se suivent, et révèlent une intervention qui est pour le coup prometteuse et pour sur, enjôleuse... Ce qui lui permet en même temps d'entrevoir qui il est, ou du moins une de ses (nombreuses ?) compétences pour conquérir les cœurs.

Elle se redresse. L'un de ses sourcils se lève, et le second descend. Ooh oui, voici l'expression qui est lisible sur elle si une personne se retourne pour l'observer en ce moment précis. Sidérée, c'est ce qu'elle est lorsqu'elle se rend compte du comportement conquis ou - selon notre opinion et notre position - complètement endormi de notre colérique dont les yeux frétillent et pétillent de plus en plus sous le coup de... l'émotion ? Heureusement qu'elle n'entend qu'un murmure de ce qu'ils se disent, et même s'il est possible de deviner la teneur de leur propos vu les derniers gestes qu'ils s'offrent, elle préfère ne plus y réfléchir une minute de plus. Quoi qu'il en soit, c'est plutôt une " note " positive qui permet de conclure cet incident si l'on en croit les expressions de ses deux interlocuteurs.

L'esprit serein vu cette réussite, le voici qu'il revient vers elle. Elle l'observe, plus ou moins circonspecte et l'écoute. Vous vous en sortez... Hmm, merveilleusement. Pour ponctuer son propos, elle l'observe du coin de l'œil puis un sourire s'esquisse sur le bord de ses lèvres. Décidément, merci. Elle pense reprendre le chemin jusque chez elle, seulement, il s'excuse et se présente. Pourquoi s'excuse-t-il ? Est-il entier, réellement honnête lorsqu'il s'exprime ou compte-t-il l'entourlouper pour un quelconque motif ? Ce qui est sur, c'est qu'il est réfléchi. Elle préfère penser qu'il est sincère puisqu'il s'est montré " gentilhomme " depuis le début.

C'est la faute aux enfants si elle s'est heurté à l'étal. Il n'est pas le fautif, au contraire, il l'a aidé à se dépêtrer de la rage de la marchande. Elle le détaille, se disant qu'elle a affaire à une intéressante personnalité, mais aussi personnage. Vous avez l'air d'avoir beaucoup de connaissances à Castelnaudary. L'instant suivant, il attrape quelques paquets qu'elle a dans les bras. C'est la faute est aux enfants, ne prenez pas cette responsabilité sur vos épaules, ... Elle arrête sa phrase un instant avant de la reprendre en insistant malicieusement ayant fait attention à la grimace qu'il a au visage. ...Cassandre. Et, la tisserande ne faisant pas attention à ce qui approche, ramasse le restant de paquets à terre qu'elle place dans sur l'un de ses avant-bras avant de se redresser. Elle se présente. Je m'appelle...

Nalyss ?

Rapide, le visage de la tisserande fait face à l'autre. L'arrêt de sa présentation a été brutale en entendant quelqu'un qui l'appelait à cet instant là, utilisant beaucoup d'interrogation dans l'appellation de Nalyss. Elle détaille le visage de celle qui s'est placé près d'eux. Il s'agit de la gitane, Attia qui les regarde avec... interrogation ? Étrangement, Nalyss n'arrive pas à saisir ce qu'il se passe à cet instant-là dans la tête d'Attia. A dire vrai, elle n'a jamais vraiment eu l'occasion de saisir la personnalité de cette jeune femme malgré leurs échanges en taverne. Quand elles se parlaient, Nalyss avait la sensation qu'Attia ne disait qu'une partie de la réalité, cachant le vrai dans l'un de ses jardins... secret. Et, elle le respectait connaissant cela.

Attia. Elle la salue d'un signe de la main tandis qu'Attia se place plus près de Cassandre. Amusant manège ? Intéressante situation qui se passe entre le bellâtre et la gitane. Il s'agit certainement de l'autre connaissance de Cassandre. Observation. Elle ne saisit pas les paroles qu'ils échangent car elle s'est arrêté à détailler leurs attitudes. Il y avait une ambiance particulière entre ces deux-là, c'était certain. Provocation ? Impatience ? Amabilité mais celle qui faisait vraiment mal aux lèvres ? Embarras ? Agacement ? Leurs attitudes exprimaient tant, et c'était intéressant ! Mais rapidement Attia s'arrêta, s'adressant l'instant suivant à Nalyss. La tisserande ne prêta pas tant d'attentions aux paroles d'Attia, le malaise de la gitane lui sautant au visage.

Ça va. C'est juste qu'à cause de ces enfants, je me suis attiré le haine de... Elle fait un signe de la main désignant la commerçante avec nonchalance. Cependant, Cassandre a été charmant. Adressant un regard à Cassandre, elle reprend. Il manie la " Langue Française " d'une manière tant particulière qu'elle lui vaut d'apaiser des maux. Elle attrape les paquets que Cassandre a dans les bras, pensant qu'il a à faire avec Attia, et peut-être plus tard Babette... Elle ne peut le déranger plus qu'elle ne l'a déjà dérangé. Et, elle est gênée de prendre le temps des autres qui est certainement aussi pris par un tas d'activités.

Babette. Parlant d'elle, elle demande de l'aide mais de manière plus aimable. Impassible, la tisserande ne l'aidera pas maintenant car à dire vrai, elle ne le peut pas. Elle les regarde les uns après les autres, embarrassée. Je peux repasser plus tard ? J'apporterai ce qu'il faut... Mais là. Hésitation. J'ai les paquets a ramené rapidement à l'atelier. Elle poursuivit. Je ne peux prendre le risque de perdre toutes ces étoffes et tous ses tissus. Ils sont trempés... Je dois les étendre pour qu'ils sèchent afin de les travailler dans les plus brefs délais. Je reviendrai vraiment. Cela va ? Elle patiente dans l'attente d'une réaction de leur part, reculant cependant de quelques pas prête à partir au plus vite à l'atelier de tissage.
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--Amyia



Une pomme ?, bien sur qu'elle voulait une pomme, curieuse de voir comment ptit Paul allez sans sortir, il n'avait pas l'habitude de chaparder contrairement à elle.

Oh, oui "mon amoureux, pis une bien rouge , une grosse hein !
Allez viens suis moi, je connais un coin facile


Amyia repris sa course au milieu des étals, curieuse de voir comment il allait s'en sortir, on allait bien rigolé de toutes manières.
Bousculant les badauds, elle se retourna un moment pour voir si p'tit Paul la suivait et sa course fut stoppé net sur le dénommé Cassandre


Hé, pousse toi, tu vois pas que tu prends toute la place, hein

Un regard, Amyia fut subjugué, elle pris une pose de "grande"

Dis je m'pel Amyia la plus jolie princesse du village et toi c'est quoi ton joli nom ?.
J'peux faire visiter le village si tu veux hein ?, tu veux bien ? juste pour deux écus et je te montre les plus jolis coins , tu veux ? hein ?
Dis c'est ta journalière la vieille là ?


Elle désigné Attia, pour Amyia toute les femmes au dessus de 15 ans étaient des vieilles.
Elle n'arrêtait pas de lui poser des questions en se trémoussant, oubliant complétement pt't Paul


Dis t'a un cheval ?, Il est blanc hein ?
--Petit_paul


Oh oui, une pomme! Quelle preuve d'amour!
Le petit Paul regardait les étales à la recherche de la plus belle des pommes rouges pour sa princesse. Il pris un peu de retard sur elle qui courait en esquivant les quelques badauds.

Il suivait Amyia de loin, slalomant entre les étales et les gens qui se promenaient au marché.
Soudain, il la perdu de vue.

Le gamin cherchait autour de lui jusqu'à ce qu'il l'aperçoive, avec un homme.

"Oh non... Le prince charment... " marmonnait l'enfant entre ses lèvres gercées.

L'homme était grand et fort, beau de surcroit. Comment rivaliser? En faisant preuve de courage?

Il attrapa son épée "fabrication maison" en bois. En fronçant les sourcil, il s'approcha.

"Eh toi! Le pince charment?!" interpela-t-il Cassandre.
"T'approche pas d'ma princesse hein? Sinon gare à toi! "

Il tendait vers lui sa vieille épée de bois miteuse l'air menaçant, enfin à sa façon...
--Cassandre


Alors qu'il commence a peine a faire connaissance avec la dame brune qu'il trouve pour le moins charmant, voila l'affreuse qui débarque.
Le Cassandre commence a fatiguer. Alors qu'il s'affaire a réparer les bêtises dont l'origine remonte très facilement a cette gitane hystérique, la v'la qui vient lui gueuler en chuchotant (si si ) dans les oreilles.
Il fronce les sourcils le moustique, faut pas non plus le prendre pour un larbin non mais. Il lève sur elle un regard noir s'abstenant de lui tirer la langue lorsque Nalyss, car c'est comme ça qu'elle s'appelle, lui fait le compliment de son intervention très diplomatique.
Il se contentera d'un sourire de triomphe en se redressant alors que la brune lui arrache les paquets des bras pour déjà filer.
Il passe son œil nonchalant de la brune sulfureuse, a la brune énigmatique. C'est qu'en cet instant précis le moustique a besoin de calme et la gitane n'est qu'un océan en furie, un volcan en éruption, et y a aussi la blonde... le Cassandre soupire comme un adolescent enamouré .


Hé, pousse toi, tu vois pas que tu prends toute la place, hein

Le Moustique est piqué par cette voix dont il ne perçoit pas l'origine. La tête tourne de gauche a droite, rien d'autre que les dames de ses maux. Puis il baisse le nez et découvre presque effarouché un regard bien singulier que ses yeux flegmatiques détaillent. Mouarf une mioche et qui prend des airs de grande. Il sourit face aux étoiles qu'il pouvait compter dans le regard de la gamine.

Dis je m'pel Amyia la plus jolie princesse du village et toi c'est quoi ton joli nom ?.
J'peux faire visiter le village si tu veux hein ?, tu veux bien ? juste pour deux écus et je te montre les plus jolis coins , tu veux ? hein ?
Dis c'est ta journalière la vieille là ?

Le moustique ne put se retenir de rire. Elle était si pétillante cette môme qui s'donnait des allures de femme. Un sourire flatté aux lèvres, il s'accroupit au niveau de la gamine en regardant par dessus l'épaules les jeunes femmes. Et s'il s'faisait la malle avec la gamine, sont pas mal au berceau faut dire. Il rit encore avant de laisser un doigt taquin cajoler la joue enfantine.

Dis t'a un cheval ?, Il est blanc hein ?

- Erf gamine j'ai pas d'cheval non... Mais pour sur que si j'en avais un...

Il peut a peine terminer sa phrase v'la qu'il se fait a nouveau agresser cette fois ci par un mioche de sexe masculin.


"Eh toi! Le pince charment?! T'approche pas d'ma princesse hein? Sinon gare à toi! "

C'est sa journée au moustique. Il léve les yeux et se leve de toute sa hauteur arretant de sa grande paluche le gamin qui bat l'air de sa p'tite épée de bois.

- J'm'appelle pas l'prince charmant, j'm'appelle Cassandre...

Il echange un clin d'oeil avec la gamine.

- Ah mais mon p'tit c'ta princesse elle même qui m'fait des avances la...

Il rit. L'age innocent ya longtemps qu'il l'avait laissé derrière. Il lâcha le gamin pantois et se rapprocha de la gamine.


- Tu vois la gitane en rouge la bas... Elle connait le vrai prince charmant! Même qu'elle lui a piqué son cheval et qu'elle l'a teint tout en noir! véridique... Tu d'vrai lui demander cqu'elle en a fait, si ça s'trouve elle l'a tué...

Il fait signe a l'autre gamin d'approcher.

- Si ça s'trouve gamin t'as une chance de prendre la place du vrai prince charmant... Faut juste qu'tu cuisine la grande perche en rouge la...

Il est consterné par le tas d'âneries qu'il débite a l'enfance candide. Mais si ça peut lui permettre de se venger de la fille de bohême et bah ça le faisait.
Il sourit largement echangeant avec les enfants un signe complice , c'est a eux de jouer.
Lui il s'approche l'air de rien de sa blonde Walkyrie, elle il en connait déja la saveur. Il l'attrape par la hanche et se penche a son oreille.


- Ma mignonne, les chiffons c'pas mon truc, tu sais bien... Par contre, J'dois aider la dame brune la, m'a pas l'air commode...

ralala les pieux mensonges...

... Mais ce soir si tu veux bien, j'reviens t'aider a t'construire un étal plus solide et même que s'il nous reste du temps on pourra s'amuser a autre chose...

Enième clin d'oeil et il rejoint la brune qu'il ne connait que de quelques instants.

- Nous y allons, je vais vous aider... Z'êtes loin d'ici?

Puis tout comme elle lui a arraché les paquets, il les lui arrache a nouveau un sourire narquois aux lèvres. La gitane se débrouillerait bien hein.
--Amyia
Elle le regardait, il était beau et mystérieux, on avait l'impression que si on voulait découvrir la vie, il fallait être prés de lui.
Mais Amyia n'aimait pas cette façon qu'il avait de lui parler.
"pstic... je suis plus un bébé moi, pis il a même pas de cheval"

Elle osa les épaules avec un air de grande, elle jeta un air à la gitane, et l'écouta sur son histoire de cheval repeint et la mort du prince.
Amyia aimée bien les gitans, elle aimée leurs histoire et puis il la faisait rêver avec leurs jolies habits et leurs tours de passe passe.
Les voyages, les beaux voyages....
Elle voulait voir la mer, elle en avait entendu parler, il parait que c'est bleu et grand et grand...
Elle ne quitté pas des yeux Attia et admiré sa beauté, .sa façon de marcher.. au dessus... Elle en était jalouse.
Elle jeta un regard noir à Cassandre


Pte..e, menteur va !, pis t'es même pas beau..., même pas de cheval...
Je me marierais jamais avec toi, t'es méchant...
Viens pt't Paul on s'en va, sont trop bête les grands...


Elle passa devant ATTIA et ne pu s'empêcher de lui lancer un grand coup de pied dans les chevilles

Méchante, moche tu à tué mon prince !, pis le cheval tu peux le garder j'en veux plus si il est pu tout blanc...
t'es méchante aussi


Fuite.., une course comme seul en sont capables les enfants, se faufilant..trouvant chaque passage au milieu des gens, elle était en colère... elle aurait tant aimée qu'il l'emmène loin de là, voir la mer...
Son beau capitaine, il serait son beau capitaine...




merci Attia pour ton ouverture d'esprit, Si amyia repart moi je suis vos aventures. pj Duflan
--Petit_paul


Le petit Paul grimaçait, mais ne voulais pas se laisser faire, se montrer faible devant sa princesse.

Il écouta avec attention les dires de Cassandre qui lui parla du prince charment, le vrai?
Le gamin voulait juste être le prince d'Amyia, mais il décida de demander quand même à la belle gitane, Attia.

Il s'approcha timidement, avant que la tornade Amyia passe devant elle.
Telle une furie, elle s'en prit à la gitane.

Citation:
Viens pt't Paul on s'en va, sont trop bête les grands...

Mais.. J'devais la cuisiner moi... Pour apprendre à d'vnir un prince... Mais... Amyia?!

Il aurait bien voulu apprendre, lui, comment qu'on devient un prince charment, mais il n'avait pas envie de se prendre des coups de bâtons à la place d'Amyia.
Il haussa les épaules avant de suivre la furie en courant.

Amyiaaaa! Attends moi!
Attia.
Attia soupira. Nalyss ne lui disait que du bien de Cassandre et c'était tant mieux. Elle ne voulait pas souffrir non plus que le brun ténébreux lui attire le désamour des quelques connaissance qu'elle avait en castel quand meme.
Elle sourit franchement a Nalyss alors que la blonde que l'on lui avait decrit comme la propriétaire de l'étal leur demandait leur aide.
Elle regarda vers Cassandre comme si c'était a lui de le faire.
Nalyss promit quand a elle de retenir mais lorsqu'elle mentionna son atelier, ça fit comme un tilt dans sa caboche de brune. Un enième regard mauvais a cassandre qui s'entretenait avec.... une gamiiiine? La gitane en écarquilla les yeux avant de les lever au ciel. Il ne faisait pas dans la distinction le bougre une femme est une femme au berceau comme elle imaginait qu'il connaissait des vieilles fripées.
La gitane hocha la tete de consternation avant de reporter son attention sur ce qui l'interessait vraiment. Nalyss était une tisserande!
Elle s'adressa donc a elle legerement plus a l'aise.


- Dis donc mais tu es tisserande si je ne m'abuse...

Elle porta ses yeux sur le matériel qui confirmait ses dires.Un peu genée elle tendit les bras vers elle pour saisir un de ses paquets.

- j'aurai besoin d'un vêtement chaud, en réalité je rêeeeeve d'une houppelande de laine pour me tenir bien chaud, je la vois blaaaanche comme la neige et un grand chale brodé rouge foncé...

Se reprenant presque a la limite de baver d'envie en visualisant le vêtement elle regarda la brune avec des mirettes brillantes.

- ça serait dans tes cordes ça ? J'ai de qui payer!

Elle se retint de battre des yeux et fut surprise en voyant la gamine que notre Cassandre aguichait se diriger vers elle. Tout a son amour des chiard, elle fronça legerement les sourcils avant de se prendre un coup de pied dans le tibia.
Elle en eut un rugissement de douleur serrant les points sans comprendre.


Méchante, moche tu à tué mon prince !, pis le cheval tu peux le garder j'en veux plus si il est pu tout blanc...
t'es méchante aussi

Sans comprendre la gitane la regarda mi penaude mi haineuse. Elle se serait bien jetée sur elle si la gamine ne s'était pas enfuie suivie de son compagnon de larron.

- Saleté d'enfant de **** !!! c'est ma journée aujourd'hui!! j'vais avoir un bleu haaaan!


Elle releva legerement son jupon pour masser legerement l'os meurtri. Un tour de tete plus tard elle adressait un regard fulminant a Cassandre.

- j'imagine que c'ta vous que je dois ce jolie coup de pied... vous me le payerez, d'ailleurs j'ai trouvé ma tisserande j'n'ai plus b'soin de vous!


L'air hautain elle crut qu'elle se débarrasserait enfin de lui en le voyant se diriger vers la brune. Elle fut cependant surprise de le voir taper l'incruste en attrapant les paquets de Nalyss.

- Nous y allons, je vais vous aider... Z'êtes loin d'ici?

Il ne l'avait même pas calculée. La gitane serra une nouvelle fois les poings la mâchoire crispée, elle se retint de hurler pour ne pas effrayer Nalyss.


Merci pour cette intervention tres marrante et votre fidélité LJD Duflan et LJD Louise. Dommage que les gamins soient partis j'aurai bien aimé les voir taquiner un peu plus ma gitane! Le rp est toujours ouvert a qui veux!!! Un ptit Mp si vous etes pas sur...

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