--Nalyss
Pas à pas, la tisserande prend de la distance. Passant de l'un à l'autre en espérant qu'ils saisissent l'importance d'aller à l'atelier de tissage avant de s'attarder à l'étal de la Babette. Cependant, l'ambiance prenant de l'ampleur à cet instant la prend au visage. Ses pas s'arrêtent, elle serre ses paquets dans ses bras et la tisserande détaille la situation : l'irritation était de la partie mais il y a aussi, animosité. L'atmosphère pesante ne permet assurément pas de s'attarder à la conversation, ce ne serait qu'une inintéressante confrontation entre Attia et le bellâtre.
Elle reprend ses pensées, les remet en ordre pour se recentrer sur cette requête qu'elle s'est permis d'émettre et comprend qu'elle peut se rendre à l'endroit qu'elle désire puisque personne n'émet d'objection. Comme l'on dit, qui ne dit mot consent. Elle recule lorsqu'elle sent qu'une personne prend quelques-uns de ses paquets, il s'agit de la gitane. Tu es tisserande si je ne m'abuse... Elle acquiesce par un geste de la tête et Attia enchaîne aussitôt en décrivant avec passion la houppelande blanche et après, le châle qu'elle apprécierait se mettre sur les épaules.
Elle n'eut guère le temps de parler que malheureusement, le passage de deux enfants - en apparence - amusant, auprès de Cassandre n'arrange pas la situation qu'il y avait auparavant avec Attia. Elle reste à l'écart à attendre et à espérer que le spectacle s'arrête, ne préférant pas s'en mêler et s'attirer les mauvaises plaisanteries des enfants car à cet âge-là, elle sait qu'il n'y a pas de séparation entre ce qui est bien et ce qui est... mal. Quant aux adultes ? Elle détaille à nouveau les provocations de Cassandre et la haine qui a de plus en plus de place sur les traits d'Attia.
Après cela, Cassandre prend le restant de paquets qu'elle a dans les bras, et ne faisant pas attention aux paroles d'Attia, il enchaîne en demandant qu'elle était le trajet jusqu'à l'atelier de tissage. Désabusée par leurs échanges, elle passe de l'un à l'autre ne sachant si c'est ce qu'il y a de mieux s'ils viennent ensemble. Comme vous le voulez... Soit, en route. Elle prend les rues qui mènent jusque l'endroit destiné, ne prononce plus un mot de peur qu'ils s'emportent encore une fois si l'un renchérit trop. Elle les observe d'un coup d'il, et poursuit le sentier qui bientôt dévoile le lieu.
[...]
Elle se stoppe, tour de clé pour ouvrir une porte verrouillée lorsqu'elle pose les yeux sur un courrier coincé entre l'ouverture de porte et le mur. Elle le tourne et le retourne, voir qui est celui qui l'envoie. Elle esquisse un sourire, puis elle le lit en vitesse. Oh... Elle relève les yeux vers ses " invités ", un peu gênée. Je suis désolé... Elle se mord un peu les lèvres. Je dois me rendre en Périgord dès que possible et en conséquent, je ne peux vous recevoir... Elle relève les yeux sur le jeune homme, et elle se tourne vers la jeune femme. Ni me permettre d'honorer une requête pour le moment... Elle n'espère guère que cet imprévu plus ou moins prévu ne les froisse, et les invite tout de même pour qu'il dépose ce qu'ils portent et se reposent quelques minutes s'ils le désirent. Consciente des directives sur le courrier reçu, elle déplie les tissus et les nombreuses étoffes le plus vite qu'elle peut et elle les étend ensuite le long de fils dans une petite pièce voisine.
Peu après, elle met quelques bûches dans l'âtre, place une lettre à l'attention d'Ayo sur la table. Satisfaite, la tisserande repasse dans la salle principale celle de l'atelier de tissage, sa besace dans la main. Elle s'arrête l'instant suivant face à l'un des murs de l'atelier sur lequel est placé une étrange carte, ne représentant pas la terre. Elle la détaille avec un visage satisfait avant de s'avancer et de la détacher en prenant garde à ne pas la mettre à mal. Elle la place dans sa besace en plus d'autres trucs servant sur les trajets et elle s'avance jusqu'à Cassandre et la jeune femme, légèrement embarrassée. Je suis navrée de partir rapidement, je n'ai pas d'autres alternatives mais je suis reconnaissante de votre aide à l'un et l'autre. La besace au bras, la cape sur les épaules, Nalyss traverse la salle principale les emmenant au passage jusqu'à la rue devant l'atelier. Elle les salue d'un signe de la main avant de partir rapidement à travers les rues menant à la sortie de Castelnaudary...
Elle reprend ses pensées, les remet en ordre pour se recentrer sur cette requête qu'elle s'est permis d'émettre et comprend qu'elle peut se rendre à l'endroit qu'elle désire puisque personne n'émet d'objection. Comme l'on dit, qui ne dit mot consent. Elle recule lorsqu'elle sent qu'une personne prend quelques-uns de ses paquets, il s'agit de la gitane. Tu es tisserande si je ne m'abuse... Elle acquiesce par un geste de la tête et Attia enchaîne aussitôt en décrivant avec passion la houppelande blanche et après, le châle qu'elle apprécierait se mettre sur les épaules.
Elle n'eut guère le temps de parler que malheureusement, le passage de deux enfants - en apparence - amusant, auprès de Cassandre n'arrange pas la situation qu'il y avait auparavant avec Attia. Elle reste à l'écart à attendre et à espérer que le spectacle s'arrête, ne préférant pas s'en mêler et s'attirer les mauvaises plaisanteries des enfants car à cet âge-là, elle sait qu'il n'y a pas de séparation entre ce qui est bien et ce qui est... mal. Quant aux adultes ? Elle détaille à nouveau les provocations de Cassandre et la haine qui a de plus en plus de place sur les traits d'Attia.
Après cela, Cassandre prend le restant de paquets qu'elle a dans les bras, et ne faisant pas attention aux paroles d'Attia, il enchaîne en demandant qu'elle était le trajet jusqu'à l'atelier de tissage. Désabusée par leurs échanges, elle passe de l'un à l'autre ne sachant si c'est ce qu'il y a de mieux s'ils viennent ensemble. Comme vous le voulez... Soit, en route. Elle prend les rues qui mènent jusque l'endroit destiné, ne prononce plus un mot de peur qu'ils s'emportent encore une fois si l'un renchérit trop. Elle les observe d'un coup d'il, et poursuit le sentier qui bientôt dévoile le lieu.
[...]
Elle se stoppe, tour de clé pour ouvrir une porte verrouillée lorsqu'elle pose les yeux sur un courrier coincé entre l'ouverture de porte et le mur. Elle le tourne et le retourne, voir qui est celui qui l'envoie. Elle esquisse un sourire, puis elle le lit en vitesse. Oh... Elle relève les yeux vers ses " invités ", un peu gênée. Je suis désolé... Elle se mord un peu les lèvres. Je dois me rendre en Périgord dès que possible et en conséquent, je ne peux vous recevoir... Elle relève les yeux sur le jeune homme, et elle se tourne vers la jeune femme. Ni me permettre d'honorer une requête pour le moment... Elle n'espère guère que cet imprévu plus ou moins prévu ne les froisse, et les invite tout de même pour qu'il dépose ce qu'ils portent et se reposent quelques minutes s'ils le désirent. Consciente des directives sur le courrier reçu, elle déplie les tissus et les nombreuses étoffes le plus vite qu'elle peut et elle les étend ensuite le long de fils dans une petite pièce voisine.
Peu après, elle met quelques bûches dans l'âtre, place une lettre à l'attention d'Ayo sur la table. Satisfaite, la tisserande repasse dans la salle principale celle de l'atelier de tissage, sa besace dans la main. Elle s'arrête l'instant suivant face à l'un des murs de l'atelier sur lequel est placé une étrange carte, ne représentant pas la terre. Elle la détaille avec un visage satisfait avant de s'avancer et de la détacher en prenant garde à ne pas la mettre à mal. Elle la place dans sa besace en plus d'autres trucs servant sur les trajets et elle s'avance jusqu'à Cassandre et la jeune femme, légèrement embarrassée. Je suis navrée de partir rapidement, je n'ai pas d'autres alternatives mais je suis reconnaissante de votre aide à l'un et l'autre. La besace au bras, la cape sur les épaules, Nalyss traverse la salle principale les emmenant au passage jusqu'à la rue devant l'atelier. Elle les salue d'un signe de la main avant de partir rapidement à travers les rues menant à la sortie de Castelnaudary...