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[RP] Nouveau depart... Quand une gitane revient au bercail

--Nalyss
Pas à pas, la tisserande prend de la distance. Passant de l'un à l'autre en espérant qu'ils saisissent l'importance d'aller à l'atelier de tissage avant de s'attarder à l'étal de la Babette. Cependant, l'ambiance prenant de l'ampleur à cet instant la prend au visage. Ses pas s'arrêtent, elle serre ses paquets dans ses bras et la tisserande détaille la situation : l'irritation était de la partie mais il y a aussi, animosité. L'atmosphère pesante ne permet assurément pas de s'attarder à la conversation, ce ne serait qu'une inintéressante confrontation entre Attia et le bellâtre.

Elle reprend ses pensées, les remet en ordre pour se recentrer sur cette requête qu'elle s'est permis d'émettre et comprend qu'elle peut se rendre à l'endroit qu'elle désire puisque personne n'émet d'objection. Comme l'on dit, qui ne dit mot consent. Elle recule lorsqu'elle sent qu'une personne prend quelques-uns de ses paquets, il s'agit de la gitane. Tu es tisserande si je ne m'abuse... Elle acquiesce par un geste de la tête et Attia enchaîne aussitôt en décrivant avec passion la houppelande blanche et après, le châle qu'elle apprécierait se mettre sur les épaules.

Elle n'eut guère le temps de parler que malheureusement, le passage de deux enfants - en apparence - amusant, auprès de Cassandre n'arrange pas la situation qu'il y avait auparavant avec Attia. Elle reste à l'écart à attendre et à espérer que le spectacle s'arrête, ne préférant pas s'en mêler et s'attirer les mauvaises plaisanteries des enfants car à cet âge-là, elle sait qu'il n'y a pas de séparation entre ce qui est bien et ce qui est... mal. Quant aux adultes ? Elle détaille à nouveau les provocations de Cassandre et la haine qui a de plus en plus de place sur les traits d'Attia.

Après cela, Cassandre prend le restant de paquets qu'elle a dans les bras, et ne faisant pas attention aux paroles d'Attia, il enchaîne en demandant qu'elle était le trajet jusqu'à l'atelier de tissage. Désabusée par leurs échanges, elle passe de l'un à l'autre ne sachant si c'est ce qu'il y a de mieux s'ils viennent ensemble.    Comme vous le voulez... Soit, en route. Elle prend les rues qui mènent jusque l'endroit destiné, ne prononce plus un mot de peur qu'ils s'emportent encore une fois si l'un renchérit trop. Elle les observe d'un coup d'œil, et poursuit le sentier qui bientôt dévoile le lieu.


[...]

Elle se stoppe, tour de clé pour ouvrir une porte verrouillée lorsqu'elle pose les yeux sur un courrier coincé entre l'ouverture de porte et le mur. Elle le tourne et le retourne, voir qui est celui qui l'envoie. Elle esquisse un sourire, puis elle le lit en vitesse. Oh... Elle relève les yeux vers ses " invités ", un peu gênée. Je suis désolé... Elle se mord un peu les lèvres. Je dois me rendre en Périgord dès que possible et en conséquent, je ne peux vous recevoir... Elle relève les yeux sur le jeune homme, et elle se tourne vers la jeune femme. Ni me permettre d'honorer une requête pour le moment... Elle n'espère guère que cet imprévu plus ou moins prévu ne les froisse, et les invite tout de même pour qu'il dépose ce qu'ils portent et se reposent quelques minutes s'ils le désirent. Consciente des directives sur le courrier reçu, elle déplie les tissus et les nombreuses étoffes le plus vite qu'elle peut et elle les étend ensuite le long de fils dans une petite pièce voisine.

Peu après, elle met quelques bûches dans l'âtre, place une lettre à l'attention d'Ayo sur la table. Satisfaite, la tisserande repasse dans la salle principale celle de l'atelier de tissage, sa besace dans la main. Elle s'arrête l'instant suivant face à l'un des murs de l'atelier sur lequel est placé une étrange carte, ne représentant pas la terre. Elle la détaille avec un visage satisfait avant de s'avancer et de la détacher en prenant garde à ne pas la mettre à mal. Elle la place dans sa besace en plus d'autres trucs servant sur les trajets et elle s'avance jusqu'à Cassandre et la jeune femme, légèrement embarrassée. Je suis navrée de partir rapidement, je n'ai pas d'autres alternatives mais je suis reconnaissante de votre aide à l'un et l'autre. La besace au bras, la cape sur les épaules, Nalyss traverse la salle principale les emmenant au passage jusqu'à la rue devant l'atelier. Elle les salue d'un signe de la main avant de partir rapidement à travers les rues menant à la sortie de Castelnaudary...
Attia.




Un bras autour de sa taille et quelques mots susurrés, la blonde frissonna au contact du souffle de Cassandre sur sa joue, la fin de ses propos la faisant revenir très rapidement à la réalité. Le bellâtre, proposa à la brune maladroite de l'aider, la raccompagner. Tout s'enchaîna alors très vite.

Cheval blanc, princesse, prince charmant. La blonde sourit aux mots des bambins plein d'illusions, d'espoir d'un amour éternel, sans ombre. Si seulement ! Elle finit de rassembler et empaqueter ses affaires, il ne lui était pas nécessaire de rester davantage sur le marché avec une bonne partie de ses tissus qui étaient à présent tout sauf présentables. Babette suivait d'une oreille distraite la discussion, haussant un sourcil à tel propos, haussant les épaules à d'autres. Elle s'amusait de voir la tournure que prenaient les évènements.

La blonde reprit conscience de la situation, de la menace qui pesait alors sur elle et sur l'idée qu'elle se faisait déjà de sa soirée. Dans sa frayeur qu'elle eut de voir disparaître ses projets, cette intimité à peine retrouvée, elle murmura chacun des mots assassins qui remettaient en cause tous ses espoirs.

Tisserande... houppelande, de quoi payer... la dénommée Attia, ne sembla pas se douter de la portée de ses propos, de sa demande. Les idées de Bab se mirent à fuser dans son pauvre crâne qui lui sembla à ce moment bien trop étroit. Cassandre qui aide Nalyss, la raccompagne. Attia qui commande une houppelande à Nalyss, on peut penser que Cassandre se joindra à elles pour la suite. Tissage faisant ils feront plus ample connaissance. Soirée autour d'une chopine etc etc. Et Bab là dedans ! Elle ne pouvait laisser faire, Cassandre était de retour, pour combien de temps ? Nul ne le savait, même pas lui surement ! Il fallait à la blonde, réagir vite, très vite même. Il était hors de question de prendre le moindre risque de passer à côté de cette nuit aux côtés de son amant.


Hmm Attia, je suis Babette, une amie de Cassandre, et tisserande également. J'ai entendu vos souhaits et, la blonde fit une pause, portant son regard sur l'homme avec qui la soirée s'annonçait plus que prometteuse. je vous propose de vous tisser votre houppelande. Et cela à un prix défiant toute concurrence. Vous avez apparemment les moyens mais vous êtes une amie de Cassandre, et cela me ferait réellement plaisir de vous satisfaire. Après avoir été satisfaite moi-même, pensa Bab, un franc sourire sur les lèvres.



Attia eut un regard gêné envers celle qui se déclarait trop tard, Nalyss prenait deja le chemin de son atelier. Elle adressa un regard globuleux a Cassandre, et bafouilla rapidement un mot d'excuse qu'elle voulait sincère.

- Désolée Babette, je reviens vous voir pour le châle ...

Voila, un bon compromis, la houppelande pour Nalyss, le châle pour Babette. Elle claqua un clin d'oeil a la blonde dont le minois lui paraissait amical et emboita le pas a la brune mystérieuse.


[ tout ça pour... ça...]

Marchant avec entrain, oubliant jusqu'à la mine incrustée de Cassandre elle suivait la brune qu'elle ne connaissait pas très bien, mais a laquelle elle était déja reconnaissante pour lui confectionner la houppelande tant rêvée.
Avec entrain disais je qu'elle se laissa mener a travers les dédales des rues chauriennes qu'elle n'avait jamais pris le temps de connaitre.
Ils arrivèrent bientôt a cette maisonnette qui ressemblait a temps d'autres et Attia voyait grandir son excitation. Elle n'avait plus eu l'occasion de s'occuper d'elle même et la seule pensée qu'elle pourrait tâter de l'étoffe qui lui coulerait sur le corps épousant ses formes en une caresse... Elle en frissonnait la gitane... Mais c'était plus du froid que du plaisir.

Comme un soufflé qui retombe voila leur hôtesse qui leur annonce qu'elle doit prendre congé. La gitane assez désappointée se laisse tomber sur un fauteuil proche profitant quand même d'un peu de chaleur maintenu dans la pièce, le regard dans le vague alors que l'autre brune s'affaire. Lorsque la brune réapparait, Attia est attirée par un détail qui n'échappe pas a son regard observateur. cet objet au mur, cette étrange carte... Une carte du ciel que seul une certaine personne semble savoir déchiffrer... La gitane en a un frisson, se pourrait il que...
Elle cache un froncement de sourcils et se lève d'un bond et sans écouter ce que débite la brune se laisse mener dehors, un drôle de nœud a l'estomac.

Elle hoche distraitement la tête sans mot dire et prend le chemin opposé, oubliant jusqu'à la présence du Cassandre qui lui emboite le pas l'esprit tarraudé par des questions, sombres doutes qu'elle croyait enterrés pour de bon.
Légèrement nerveuse de se savoir suivie, elle se retourna vers lui brusquement.


- Il me semble que votre blonde amie vous attend pour l'aider... Je suis fatiguée, j'ai froid, je rentre chez moi! Laissez moi, je vous en prie... Adieu Cassandre!

Mettant fin a l'entretien elle part d'un pas plus rapide se réfugier... dans ce moulin... Sombre ironie.

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--Cassandre


[ Ah ben ça... ou comment un moustique se fait larguer...]

Humpf... Il va pas revenir sur c'qui s'est passé. Au fond de sa pensée, l'aurait été la gitane l'aurait certainement choisi la blonde d'autant qu'elle semblait disposer a faire jouer leur relation...
Mais bon il y était aussi pour quelque chose, il voulait connaitre mieux cette brune qui lui semblait beaucoup moins charmante maintenant.
Il avait plus qu' horreur d'être laissé en plan, surtout par une donzelle qu'il envisageait euh hum... 'fin bref... Il avait cherché le regard de la gitane pour s'assurer qu'il y verrait la même lueur, cette colère sourde, le même agacement piquant, après tout il a cru comprendre que les deux femmes ne se connaissaient pas beaucoup.

Au lieu de cela le vide dans ce regard sombre qu'il connait si bien, le vide ou du moins un voile... un voile triste qu'il lui connait aussi, le même voile qu'il avait tenté de déchirer plusieurs mois plus tôt.
La mâchoire serrée le moustique fait un signe désinvolte en direction de la brune lâcheuse qui s'éloigne sur une excuse qui ne trouve aucun écho et emboite le pas a la Gitane. Qui a dit qu'il était un suiveur... ?
Silencieusement il la suivait, les bras croisés sur son torse, comme s'il attendait la suite du programme. Et il est stoppé, elle se retourne s'adresse a lui et encore ce regard brillant lui fait face. Il est ramené quelques mois plus tôt, dans une ruelle de Castel, et cette gitane, si proche... Le même regard las... Il n'insistera pas... Il réfreine pourtant une violente envie de l'attraper, d'emprisonner ses lèvres, revivre ce moment évanoui dans les limbes du temps...

Un hochement de tête et un haussement d'épaules plus tard, le moustique reprend la direction opposée. Après tout lui restait la blonde et une belle idée de comment user le reste de sa journée...
Il ne met pas longtemps a remonter les ruelles avant de repérer l'étal saccagé quelques temps plus tôt.
Il se rapproche d'une nuque, respire un parfum, taquine une oreille.


- T'ai je manqué... ?
--Babette.


Un souffle sur sa nuque, de simples mots susurrés, suffirent à faire se retourner la blonde qui embrassa d’un baiser dévorant son assaillant, après avoir à peine croisé son regard.

Si tu m’as manqué ? Hmm laisse moi réfléchir !

Babette attrapa fermement la taille du bellâtre qui pour son plus grand bonheur était de retour à ses côtés, colla son corps contre le sien. Elle n’osa poser de questions sur le pourquoi ni le comment de sa présence auprès d’elle. Un coup d’œil furtif par-dessus l’épaule masculine, et étrangement, pas de brune connue et surtout indésirable à l’horizon.

Bien évidemment jeune homme que vous m’avez manqué, comme cela pourrait-il en être autrement ? Et moi ? T’ai-je manqué ?

La blonde desserra son étreinte, lui adressa un de ses sourires dont elle avait le secret, taquin, un brin malicieux puis se saisissant de ses affaires, les lui cala dans les bras et se chargea à son tour.

Rassure-moi, tu n’es pas revenu pour me dire au revoir. Puis je caresser le doux espoir de t’avoir pour moi pour le restant de la journée ?

Bab sans attendre la réponse commença à marcher, non sans s’assurer que son homme du jour la suivait, d’un regard qui se voulut plus qu’indécent, la lèvre inférieure légèrement pincée entre ses dents. Nul doute qu’il lui emboîterait le pas, elle ne le connaissait que trop bien. Un intime et agréable moment était toujours bon à prendre, et cette philosophie, ils la partageaient tous deux.
--Cassandre


[ ça s'en va et ça revient... ]

Le moustique a a peine le temps de voir arriver les levres charnues de sa blonde Walkyrie dont il profite sans honte.
L'a bien fait de revenir dis donc, elle semble toute disposée la Babette, pas l'une de ces furies fâchées d'avoir été un temps oubliées. Non celle la est de celles qui disent pas non, celles qui en redemandent et qui en donnent comme jamais...

Il laisse un sourire satsifait etirer sa bouche alors qu'elle le serre contre elle. C'est l'genre de traitement qu'il aime bien le moustique, la douceur, la calme et se faire bichonner. Il laisse un doigts tendre dessiner la courbe des épaules de la belle qui lui dit tous les mots qu'un homme bien fait aime entendre et en retour de lui murmurer.


- Biensur que tu m'as manqué... Pourquoi serai je revenu si vite d'ailleurs... A peine ai je croisé ton angélique minois que l'envie de ne point le quitter m'envahit...

Toujours besoin d'en rajouter une couche, mais il sait que la blonde aime ça. D'ailleurs elle lui colle ses paquets dans les bras, si c'est pas une invite ça!
Le brun ne laisse pas disparaitre son sourire alors qu'elle le questionne pour ses plans de la journée... Sourire qui s'étire...

En réalité ma belle j'ai déjà un plan... Pensée taquine du moustique qui a envie de lire le désappointement dans les yeux azurés avant de la rassurer d'un.. Mon plan c'est toi...

Cela sera inutile, a quoi bon séduire une femme deja toute séduite? Le moustique la suit gentiment, au moins il est certain ne le jetteras pas comme les brunes l'avaient fait.
Il ne peut cependant pas s'empêcher de penser a son fantasme vivant...


- Dis ma Babybelle... (^^) Tu pourrais la confectionner cette houppelande pour mon amie de tout a l'heure... ? Si tu dis oui, je suis ton obligé le temps qu'il te faudra pour la confectionner, tu auras le droit d'y mettre des jours ou je serai tien et rien que tien...

Il ponctue sa requête d'un large sourire espérant que l'idée ne l'effleurerait pas d'y mettre des semaines voire des mois. Sur qu'avec la Babette il serait amplement satisfait.

--Babette.


Bab se fit silencieuse, songeuse le restant du trajet qui les séparait de son échoppe. Un tour de clé dans la serrure qui émit son grincement habituel, quelques tintements du carillon qu’elle avait installé récemment, et elle referma la porte derrière le ténébreux qui venait de lui proposer, voire même offrir son corps pour la peine qu’elle aurait à confectionner la précieuse houppelande. Du moins c’est ainsi qu’elle se plu à comprendre ses propos.

La blonde débarrassa rapidement Cassandre de sa charge et vint se placer face à lui, prit ses mains dans les siennes et les accompagna jusqu’à sur ses hanches. D’une délicate caresse sur le front elle dégagea la mèche brune qui cachait en partie le regard du bellâtre, dans lequel elle put alors plonger le sien.


Dis moi, pour que cela te tienne tant à cœur, tu l’aimes bien la p’tite brune hein ? Je la ferai la houppelande, j’en ferai mon plus bel ouvrage.

Doux sourire qui vient se poser contre la bouche qui reste muette, sensuel baiser qui se fait plus gourmand. Baiser qui se prolonge, désir qui gronde au creux des reins, cœur en ébullition, respiration qui se fait plus forte sur les lèvres qui se dévorent, pourtant la blonde se recule à regret, son regard toujours planté dans celui de Cassandre.

Par contre, pour cela j’aurai besoin d’être en possession de tous mes moyens, si tu vois ce que je veux dire. J’en ai pour deux jours, tout au plus ! Dis m’en davantage sur ce qu’elle souhaite, la couleur, le tissu. Mieux ! J’te laisse choisir.

Bab, les mains de Cassandre dans les siennes, l’invita à la suivre près d’une étagère sur laquelle plusieurs étoffes étaient disposées, les plus raffinées de son échoppe.

Je t’offre, je lui offre ce que j’ai de mieux ! Fais ton choix.

La blonde vint se placer derrière son amant, et se dressant sur la pointe des pieds, s’approcha de sa nuque, l’embrassant, la mordillant tendrement, tandis que ses bras enlacèrent sa taille, ses mains se posant alors sur sa poitrine.

Je sais que lorsque j’aurai terminé cela, tu me donneras à ton tour le meilleur de toi-même, n’est ce pas ?
--Cassandre


[You're so very special...]

Le moustique suit silencieusement la blonde jusqu'a son antre qu'il a déserté il y a quelques temps.
La Babette lui plaisait par sa fraicheur, pas le genre de souris qui lui faisait des histoires, elle savait profiter, et il l'aimait pour ça.
Elle en a pas l'air comme ça mais elle cache aussi une grande sensualité, y a qu'a voir comment elle lui attrape les mains pour les poser sur ses hanches, et dégage cette mèche qui cache un oeil deja brillant de désir.


Dis moi, pour que cela te tienne tant à cœur, tu l’aimes bien la p’tite brune hein ? Je la ferai la houppelande, j’en ferai mon plus bel ouvrage.

Aucune réponse de la part du moustique, il ne doute pas de la bonne volonté de la blonde aux doigts délicats, surtout si c'est lui qui lui demande. Par contre il ne sait pas trop si elle a raison, pas qu'il l'aime bien la brune, juste qu'elle lui fait des choses... Inexplicables et inexpliquées, qu'il ne cherche plus a comprendre...

Il sourit et penche le visage en avant pour attraper les lèvres en pétale de rose. Un léger soupir de plaisir ponctue ce geste de tendresse qui devient de plus en plus vorace. Il la désire, ses mains remontent sur ses hanche, dans son dos, ses doigts s'enroulent dans la blonde chevelure... Il la veut... mais elle lui échappe...

Il cache une légère grimace de dépit et se contente de hausser un sourcil en la regardant les yeux brillants.


Par contre, pour cela j’aurai besoin d’être en possession de tous mes moyens, si tu vois ce que je veux dire. J’en ai pour deux jours, tout au plus ! Dis m’en davantage sur ce qu’elle souhaite, la couleur, le tissu. Mieux ! J’te laisse choisir.

Elle l'emmène dans le saint des saints de l'atelier, il se laisse éblouir par l'ordre et l'organisation qui s'en dégage. Pourquoi lui demande t'elle de choisir, lui le simplet aux mains sales... Il en a comme une légère émotion, l'écoute d'une oreille distraite...


Je sais que lorsque j’aurai terminé cela, tu me donneras à ton tour le meilleur de toi-même, n’est ce pas ?

Puis alors qu'elle l'enlace en arrière il sent un frisson qui lui traverse l'échine... Il laisse une main aller chercher la sienne en arriéré et l'attire en avant, la regarde dans les yeux, une lueur pleine de respect de de désir mêlés... Il lui attrape le visage, lui caresse les joues de ses pouces et lui dépose un chaste baiser sur le front.

- Pour toi ma reine des tisserandes je donnerai toujours le meilleur de moi même... Je m'en remet totalement a ton jugement...

Dans sa voix de la sincérité et l'envie de lui donner comme un acompte. Il se penche, l'embrasse avec passion, une main dans sa nuque, l'autre qui glisse et dessine ses formes...

- J'ai très envie de toi tout de suite ma souris...

Voix rauque, cœur battant, corps fébrile, comme une envie pressante de se mêler à elle, de gouter le salé de son corps, de lui offrir, de s'offrir du plaisir...
--Babette.


Il avait décidé de ne pas écouter, de remettre en cause la raison de Bab, laissant parler son instinct. Au travers de son baiser elle ne se sentit plus femme, mais femelle. Le corps ondula, chacune des courbes de la blonde vint se lover au creux de la main caressante de Cassandre. Il la désirait, avait faim d’elle. Elle, victime consentante de son habituelle boulimie à son égard, soupira d’envie, de désir, répondit à la moindre caresse par de doux effleurements qui se firent progressivement plus appuyés sur la poitrine masculine.

Subtil déplacement au rythme de leur étreinte et la blonde se retrouva dos au mur. Une cheville, un mollet, un genou puis une cuisse se dévoilèrent, se dénudèrent au fur et à mesure qu’une jambe se fléchit, se leva le long de celle du jeune homme jusqu’à venir se poser sur sa hanche. Le tissu de la jupe glissa davantage, le bassin empli de désir, au sein duquel grondait un plaisir qui ne demandait qu’à jaillir, sentit contre lui la virilité du jeune homme s’exprimer pleinement.

Liens qui se défirent, braies qui se froissèrent au sol, l’étreinte se fit subitement plus intime, pénétrante et salvatrice, le regard des deux amants se croisant alors. La blonde interrompit le baiser, plongea sa bouche dans le cou du mâle, l’embrassant, le mordant, savourant le goût de sa peau qui lui était offerte. Ses reins se creusèrent au fil de chacun des assauts qui se firent tendres, lents, puis plus bestiaux et instinctifs. Le désir se fit ressentir davantage, plus palpable, tendu. Le plaisir plus que partagé crût, des frissons, fourmillements traversèrent de part en part le corps bousculé contre le mur, les respirations se firent plus fortes et sonores, l’échoppe résonna des soupires et râles mêlés. Une vive chaleur embrasa le creux des reins de Bab, remonta le long de son échine jusqu’à son crâne.
De longues secondes à perdre conscience, à laisser pétiller le cerveau et chaque terminaison nerveuse, la tête rejetée en arrière contre le mur, dans un long gémissement. Les mains fermement agrippées aux épaules de Cassandre, la blonde tenta de reprendre ses esprits, ne le quittant du regard, l’admirant, des mèches en bataille sur son front. Bab aimait plonger ses yeux dans ceux du bellâtre à cet instant. Regard mâle, animal, un régal !

L’étreinte se défit doucement dans d’affectueux gestes, un nouveau baiser vint sceller l’intime moment qu’ils venaient de partager. La blonde remit en ordre ses vêtements, ses cheveux, juste de quoi être présentable si un client venait à entrer dans l’échoppe. Elle accorda un radieux sourire à Cassandre, lui caressa la joue, passant son pouce sur les lèvres encore humides de leur dernier baiser.


Tu es toujours aussi exceptionnel dans ton genre. Tu sais que si un jour tu trouves une douce qui arrive à te garder auprès d’elle, tu me manqueras ! Mais ne parlons pas de choses qui fâchent, j’ai à faire !

Bab prit une des plus belle étoffe, et agréablement sereine, invita Cassandre à se mettre à son aise.

J’en ai pour deux jours à faire la houppelande. Tu es ici chez toi ! Fais comme bon te semble.

La blonde lui adressa un regard entendu, assorti d’un sourire révélateur du bonheur des dernières minutes partagées et prometteur quant aux heures, jours à venir. Elle se mit consciencieusement à son ouvrage, et ponctua ses travaux de petites attentions toutes particulières pour son hôte qui à son goût ne restait que trop peu de temps. Les journées et nuits en compagnie de son amant furent des plus délicieuses. Si ce n’est le second réveil à ses côtés, signe que l’ouvrage était fini, qu’il repartirait rapidement.

Bab présenta le vêtement à Cassandre, les dernières finitions achevées.


Voilà pour ta belle ! Je n’avais pas les mesures exactes mais, sur ce coup là je pense que mon expérience, mon coup d’œil m’ont bien servis !
--Cassandre


[3 nuit sans sommeil et ma peau contre sa peau... ]

Instant d'amour, Instant magique.
Mains, bouches peaux, mélange voluptueux, passionnel, fougueux, gourmand. L'artiste et le moustique, le moustique et l'artiste qui sait habilement le conduire, le séduire, l'aguicher et c'est avec plaisir qu'il se perd en elle, mouvement a l'unisson rythmé de soupirs, de gémissements de râles et grognements...

Et le plaisir...

Myriade d'étoiles dans un esprit irradié alors que son regard se perd dans les étincelles du sien... Instant unique...
Une main sur son visage, un doigt entre ses levres qu'il mordille doucement, un baiser et il se defait d'elle.


J’en ai pour deux jours à faire la houppelande. Tu es ici chez toi ! Fais comme bon te semble.

Sourire fier, quel homme ne se gorgerait pas d'orgueil de satisfaire une femme telle que la Babette...
La moustique prend ses aises, en tenue d'Adam il se promene impudiquement pour finir par se glisser dans un fauteuil dans une pause lascive de Dieu grec regardant sa nymphe faire courir ses doigts sur le métier a tisser...

3 Nuits sans sommeil, et 2 journées a profiter du confort de ses reins, de son foyer, de son coeur et au dernier jour presque comme un regret alors qu'elle a fini, peut etre un peu trop vite?


Voilà pour ta belle ! Je n’avais pas les mesures exactes mais, sur ce coup là je pense que mon expérience, mon coup d’œil m’ont bien servis !

Le moustique sourit. Un ultime baiser en remerciement. Il sait qu'elle refusera les ecus, aussi met t'il dans cette dernière etreinte un peu de lui même. Quand les coeurs communiquent nait les plus beaux ouvrages dit on...

A bientot...

Mots soufflés au creux d'une oreille, la Babette n'était pas de celle qu'on oublie.

La paquet confié sous les bras, le moustique regagne son auberge.
Pourquoi n'a t'il pas pris le chemin du moulin tout de suite? Il ne sait. Besoin de se préparer sans doute.
Il laissera passer quelques jours avant de se presenter devant la grande batisse de pierre devant laquelle se tient un cheval noir. Est ce le meme qu'il a deja eu l'occasion de voir? Questions futiles. Il s'avance vers la grande porte et frappe quelques coups.
Attia.
[ Quelques jours plus tard...]

Elle n'avait pas mis le nez dehors. Pas envie. Pensées vagabondes pour une blond mais aussi pour une brune... La gitane a l'esprit fatigué avait passé de longues heures a méditer. Pourquoi se laissait elle a nouveau gagner par tous ses sentiments qui l'emplissaient de doutes et de peurs? Des angoisses qui revenaient alors qu'elle pensait les avoir oubliées...
Puis une lettre...


Citation:
Attia,

Comme tu te doutes, j'ai quitté la Bretagne depuis des jours déjà, ce départ n'aura pas été des plus' *marque une petite hésitation avec d'écrire* facile. Je ne te décrirai pas mon séjour, je préfère te le conter de vive voix car le récit devra certainement s'accompagner d'explications.

Je sais, j'aurai pu t'envoyer un petit mot bien avant mais, je n'arrivais pas à trouver les mots pour ne pas trop t'angoisser, pour l'heure, je ne suis plus très loin, je suis à Sarlat, en Périgord.

J'avais besoin de me retrouver, comme beaucoup me disent : « oh mais vous faîtes un retour aux sources » Ce qu'ils ne savent pas c'est que souvent je me demande où se trouve la mienne de source. *expire un long soupire avant de reprendre* Pour l'heure, j'ai élu domicile dans une petite maison abandonnée de Sarlat et je pêche
*sourit en pensant à cette promesse qu'il n'a pas oublié*

Je repose ma tête.

La cicatrice due à ma chute de cheval se dissimule bien derrière ma frange naissante. De plus, j'ai arrêté d'essayer de rechercher en vain des souvenirs envolés qui de plus est ne me manquent pas puisqu'ils sont à jamais enfuis.

Je te fais signe dès que je quitte la ville, d'ici deux trois jours le temps de voir Mythe et Phénix. Désolé pour cette grève de messages mais*passe le bout de sa plume sur le haut de sa lèvre* la peur paralyse parfois, l'envie de disparaitre est plus forte, ne plus exister pour ne plus souffrir et faire souffrir.

Tout comme certains résidus de ma mémoire qui ne veulent pas disparaître et s'accrochent inévitablement à moi. Je m'agrippe et je revis, j'avais besoin de ça, mettre du vide autour, prendre de la distance après ces épreuves.

A très bientôt Attia, portes toi bien surtout.

Je t'embrasse
Az


Sarlat, le Périgord... Battement de cœur accéléré... Sa tête? Aurait il eu un accident? Et ... Le Périgord...Curieuse coïncidence, et ce besoin qu'il décrit... de faire le vide...
La gitane respire, relit s'impregne des mots, le visualise. Elle le connait, elle essaie de comprendre, ce qu'il essaie de lui faire comprendre... Elle lutte, ne pas se laisser submerger par des sentiments qui pourraient altérer son jugement. L'on apprend de ses erreurs, et elle a grandi l'Attia, elle a appris a relativiser.
Cette lettre pourtant ne lui donne pas envie d'y répondre, d'autant qu'elle n'a lu aucun passage lui demandant de ses nouvelles.
Lasse elle l'ignore et se répète dans la tête l'attente qu'il lui a demandée espérant le voir bientôt... Bientôt quand... ?


[ Deux jours plus tard]

Roucoulement d'un pigeon énervé, une légère bourrasque bat, étrange dans le sud. Elle recueille l'animal et en détaché le message. Comme une intuition, une certitude... Celle qu'il ne viendra pas...


Citation:
Si je t'écris c'est que j'aimerais que tu comprennes, que j'ai choisi l'absence, comme dernière chance notre ciel devenait si lourd.

Sans réfléchir, j'ai préféré partir et je suis à Sarlat sans toi. Je marche, je rêve dans les ruelles, qu'ils sont beaux les soirs ici quand même.

Tes lettres se font rares. Peut être qu'autre part, Tu as trouvé l'oubli de moi.

Cela va faire une semaine, Déjà, que je suis à Sarlat sans toi, Je vis et j'écris mais, quand même, Ce qu'il est long l'hiver qui me saigne. Dans ma chambre, où, la nuit, je me glace, tout à coup, j'ai le mal de toi.

Si je t'écris tu sais, c'est qu'il faut que tu viennes. J'étais parti. Pardonne-moi. Notre ciel devenait si lourd.

Il est minuit avec ma peine et je me perds dans le ciel...Vois tu le même ? Il est si beau l'hiver à Sarlat. Et j'aimerais le vivre avec toi. *


Sourire qui étire les lèvres, un peu de dépit et de je ne sais quoi mêlés. C'est qu'elle commence a le connaitre l'animal, et elle a des doutes et des craintes qui ressurgissent comme un avertissement en rouge clignotant, il faut qu'elle reflechisse... Cette fois elle répondra.
Comment ne pas l'affoler, ne pas lui donner de raison d'avoir peur, comment ne pas laisser couler de l'amertume, comment doser la mélancolie et distiller un peu de tristesse... Elle soupire et sa plume gratte le vélin.


Citation:
Cher toi,

J'ai bien reçu tes deux dernières lettres.
La première me fut comme un souffle après un longue apnée. Je l'ai lue et relue sans trouver quoi y répondre.
J'ai eu le sentiment que tu étais bien... la bas, sans moi.
Je n'avais que tes mots a l'esprit, attend moi, je reviens vite... Et les jours sont devenus semaines, les semaines mois... Et le manque de toi est présent, allant et venant en intensité, mais rassure toi, j'ai appris a vivre sans toi, j'y ai deja survécu.

Le seconde lecture me fit realiser que tu te trouvais en Périgord destination d'une connaissance commune, d'où un nouveau trouble. Est ce toi qu'elle est allée retrouver ou est ce mon esprit qui divague?
J'aimerai pourtant ne pas y penser y être indifférente, mais je ne puis...
J'espère cependant que tu t'amuses bien avec tes amis...

Ta seconde lettre m'a laissé un sentiment étrange. Faite de jolis mot qui pourtant ne m'ont pas faite vibrer. Non je n'ai pas trouvé l'oubli de toi, mais je dois lutter avec le désagréable sentiment que tu n'es heureux que quand tu es loin de moi.
Je n'avais pas l'impression que notre ciel était lourd, je le voyais plein de promesses, plein d'avenir, j'ai du me tromper...
Et a présent mon ciel est lourd de doutes et de questions pendant que tu profite du ciel d'hiver sarladais, que la vie est drôle.

Moi qui avais imaginé que tu te presserai vers moi... Maintenant tu me demande de me presser vers toi...
Alors soit. Attend moi alors... Je sais que ton attente ne sera pas aussi dure que la mienne...
A bientôt,

Attia.


Elle respire un grand coup. Elle prend une décision importante. Elle ne veux pas suivre mais elle fait un pas conciliant. La bas ils pourront parler, et cette fois de cet avenir qu'ils ont longtemps éludé au profit de l'au jour le jour.
La belle a des projets, elle veut se réaliser, et espere qu'il acceptera de l'accompagner cette fois ci... Sinon... Eh bien... nous verrons bien...

Le lendemain nouveau pigeon... Nouveau sourire. Ses mots l'ont il touchés?

Citation:
Bonjour Attia

Que répondre à ta lettre, peut être tout simplement en te donnant des explications à tes interrogations.

Je sais que tu as appris à vivre sans moi, ce n'est pas la première fois que tu l'exprimes, dans ces mots là, moi, j'y vois un soupçon de rancoeur. Une culpabilité que je porte....J'en suis désolé, encore.

Je pense que la personne dont tu parles, celle qui m'a rejoint est Nalyss, et comme tu le dis si bien, c'est une amie, et oui je passe des moments très agréables en leurs compagnie. Ce soir, encore, quelques instant volés dans ma journée auprès de cette bande de cinglés et je souris.

Mes mots ne te font donc plus vibrer *soupire et continue* Bien, et comment dois-je prendre cette annonce ?

Comment t'expliquer ce ciel si lourd...peut être qu'effectivement ce n'est pas notre ciel mais mon ciel. Au fur et à mesure que je revenais vers toi il s'assombrissait.Oui, c'est ce que je vois, oui, c'est ce qui m'angoisse...Si à présent le tien est sombre de doutes, de questions tu peux comprendre comment était le mien.

Moi qui imaginais nos retrouvailles toutes autres mais à mesure que la distance ce raccourcissait entre nous, tout ce que j'avais pu penser, dire et faire.Me hantaient. Oui, je t'attends mais elle sera ô combien longue et difficile cette attente, tu ne peux pas imaginer à quel point.

Tu ne sais pas au contraire.

à Bientôt, je t'attends
Az


Entre les lignes son trouble, sa peur. Elle soupire. Pourquoi a t'il si peur alors qu'elle s'est levée sereine?
Elle a rangé ses affaires, rappelé son cheval et fait ses paquets. Elle le rejoint en toute simplicité.
Ce matin la elle a reçu un autre courrier. Un nouveau rendez vous, rendez vous avec son destin, rendez vous avec ses envies.
Mais elle n'a pas répondu, elle ne répondra que quand elle l'aura vu.
La nuit a porté conseil, elle sait ce qu'elle lui dira. Le cœur est léger et l'esprit serein, elle le connait, elle doit en jouer.
Elle s'assoit attrape plume et vélin. Objectif, le rassurer, lui communiquer un peu de sa sérénité et un peu de tendresse.


Citation:
Cher toi,

J'ai lu a travers tes mots des interprétations qui ne correspondent pas a ce que je pense.

Je ne te porte pas rancœur, le pardon je te l'ai accordé, et je ne reviens jamais sur ma parole.

Je suis encore une fois contente d'apprendre que tu t'amuses bien avec tes amis, tu arrives presque a me faire culpabiliser d'avoir voulu t'arracher a ce plaisir, a ce bonheur que tu semble ne trouver que loin de moi, peut être est ce moi qui interprète mal a mon tour.

Tu n'as pas a avoir peur, je n'apporterai pas dans ton ciel mes nuages, je saurai faire la part des choses et décider de ce que sera l'avenir car les promesses au jour le jour se perdent souvent dans le vent de l'oubli...

Sois tranquille, j'arriverai sereine.

Attia.


Le pigeon envoyé elle s'assure des derniers détails, et se laisse surprendre par quelques coups frappés .
Qui cela peut il bien etre?
Les sourcils froncé un châle autour des épaules elle part ouvrir, decouvre le Cassandre.


- Vous? Encore ?


Elle le regarde puis sourit. Après tout peut etre est ce la dernière fois qu'ils se voient.

- Entrez entrez vite il fait trop froid brrrrr...

Elle se hate a l'intérieur et lâche une buche dans le poele avant de se retourner vers lui.

- Comment m'avez vous trouvée?

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--Cassandre


[ Puisque tu pars...]

Il entre le moustique et d'un regard circulaire il se rend compte que les paquets sont fait que la piece perd en vie... Elle part.
Il sourit en coin un peu arrogant et la regarde...

- Hum alors comme ça on s'en va ?

Un peu de colère? Peut etre... Il ne s'y attendait pas, enfin si un peu... Elle ne restait jamais longtemps.

- Pour ou cette fois ci? Z'allez retrouver votre Jules?

Question inutile.

- Ah au fait...

Aller a l'essentiel. Il lui tend le paquet sans trop vouloir discuter. Elle verra elle même de quoi il s'agit. Il se rapproche du poêle, luttant contre une envie de s'en aller.
Pourquoi d'ailleurs a t'il eu cette idée? Peut etre meme qu'elle n'en avait plus besoin de cette houppelande, peut etre qu'elle l'avait deja commandée a quelqu'un d'autre. L'aura l'air bien fin si c'est le cas... Il soupire et une main nonchalante vient arranger sa mèche.


- J'espere que ça vous ira, l'artisane a fait ça a l'œil, mais elle a l'bon, j'doute pas...

Il devrait partir, mais il reste, espere qu'elle lui fera le plaisir de l'essayer.

- Vous pouvez l'essayer si vous voulez, s'il ya des retouches a faire je la remporte...

Il l'a laché et la regarde de son oeil sombre.
Attia.
- Hum alors comme ça on s'en va ?

La gitane fronce les sourcils toujours cette manie de se meler de ce qui le regarde pas...
Elle fait la moue et prépare une répartie cinglante quand il en rajoute une couche.


- Pour ou cette fois ci? Z'allez retrouver votre Jules?

Soupir de dépit. S'il savait... Elle ne répond pas et se contente d'un hochement évasif de la tète.

- Je peux faire quelque chose pour vous?

Sa question se perd dans le geste qu'il fait pour lui tendre le paquet.
Nouveau froncement de sourcils. La surprise cette fois.


- Qu'est ce que c'est?

Question imbécile qu'on pose souvent quand on est en face d'un cadeau emballé. Stupide parce que si c'est emballé c'est bien pour qu'on découvre ce que ça cache, pas pour qu'on demande ce que c'est... C'est un peu comme la question que certaines femme aiment a lancer quand elle reçoivent un cadeau... Vous devinez pas? oui oui c'est celle la . cet éternel " c'est pour moi ? " . Enfin passons.

La gitane envoie ses doigts a l'attaque pour défaire le paquet pendant que le Cassandre parle de sa voix grave.


- J'espère que ça vous ira, l'artisane a fait ça a l'œil, mais elle a l'bon, j'doute pas...

Hum... Un indice... Mais elle ne voit toujours pas ce que ça peut être. Elle est parfois un peu blonde la gitane. Ce n'est que lorsque ses doigts atteignent la douce laine blanche qu'elle comprend. Elle s'acharne a défaire complètement le paquet et découvre son rêve, une magnifique houppelande blanche, épaisse, douce et certainement chaude... La gitane en a le souffle coupé et lève des yeux brillants vers son hôte.

- Oh mais... mais Cassandre... Il ne fallait pas...

Nouvelle phrase imbécile... Mais que voulez vous... ? Mais la gitane ne sait pas tres bien si elle peut accepter ce cadeau d'un presque inconnu car a vrai dire, Cassandre n'était pas vraiment un familier...


- Vous pouvez l'essayer si vous voulez, s'il ya des retouches a faire je la remporte...

Elle sourit. Elle ne peut pas refuser, et elle doit avouer qu'elle reve de l'enfiler cette houppelande... Elle lui concède un sourire et disparait dans l'arrière salle.

C'est une gitane tout de blanc vêtue qui fait son apparition, ses cheveux sombre lachés sur ses épaules alors qu'une chaleur lui irradie le corps et fait rosir ses joues.

- Alors? Comment vous trouvez?

La gitane pose la question, elle s'imagine belle, on ne peut qu'être beau aussi bien habillée, et elle se sent tellement bien...
Elle effectue une pirouette, laisse virevolter un peu la lourde étoffe et se rapproche...


- Elle est parfaite je pense... Votre amie a tres bon oeil... Mais...

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[ You're beautiful... It's true...]


A la bonne heure elle chipote pas et disparait pour essayer la robe. Il la suivrait bien le moustique, mais l'es quand même bien élevé.
Il l'attend, légèrement fébrile. Les minutes semblent s'allonger, son regard tente de percer l' obscurité, essaie de percevoir une forme, son corps...
Il soupire et lâche un juron en faisant quelques pas.
Puis elle apparait.
L'es pas nunuche le moustique mais cette femme eh bien on dirait bien un ange quand elle apparait tout de blanc vetue comme ça.
Il la regarde, ne sais rien faire d'autre.
Elle virevolte se pavane et lui... Il admire. Il s'en mord la levre dans un geste qu'elle pourait mal interpréter, mais il y pense pas. Il se nourrit le regard d'elle, de sa peau mate auréolée d'une chevelure noire qui contraste bien avec le vêtement. Et la robe... La Babette a été parfaite...


- Alors? Comment vous trouvez?

Il a envie de lui faire shhuuuutt... Il regarde encore, ses yeux sont occupés, même ses oreilles regardent, il ne veux pas s'arrêter.

- Elle est parfaite je pense... Votre amie a tres bon oeil... Mais...

Il leve les yeux au ciel, ah les femmes...
Mais, toujours un mais... Si la robe est parfaite c'est qu'elle doute de la qualité et de l'objet du cadeau.
Pourquoi les femmes bien ne peuvent pas prendre les choses simplement.
Il la regarde avec une pointe de défi.


- Mais... ?

Plus qu'une question. Il se rapproche.

- Mais quoi ? Vous pouvez pas accepter c'est ça ?

Il ne la laisse pas répondre.

- J'ai les moyens de vous faire un cadeau, j'en ai l'envie, et je ne suis pas du tout intéréssé, aussi superbe que vous soyez ...

Il laisse son souffle effleurer son visage. Il laisse un peu de colère luire dans son regard et un effort sur lui meme fait un pas de recul.

- Je transmettrais vos compliments a la tisserande... Bon voyage...

Le voila qui se dirige vers la porte de sortie. A quoi s'attendait il de cette femme, jument sauvage... Il soupire, il a plus rien a faire la.
Attia.
Mais...

Le mot s'est eteint au bout de ses levres et deja elle voit dans son regard une etincelle. Elle ne peut continuer qu'il fait un pas vers elle. Elle le soutient du regard sans esquisser de pas de recul.


- Mais quoi ? Vous pouvez pas accepter c'est ça ?

Elle hoche la tete legerement confuse. Un cadeau de cette valeur... Enfin elle ne pouvait pas...

- J'ai les moyens de vous faire un cadeau, j'en ai l'envie, et je ne suis pas du tout intéréssé, aussi superbe que vous soyez ...

Elle le regarde, lit de la colère dans ses yeux sombres dont un est caché par sa mèche rebelle. Elle ne comprend pas bien sa réaction, la sienne étant naturelle. Les cadeaux désintéressés elle s'en méfiait bien. Elle ne réussit même pas a sourire a son compliment.
Elle sent qu'elle l'a vexé, mais que dire? Que faire? Elle ne savait pas. Gênée d'avoir sur le dos ce cadeau désintéressé... Gênée de n'avoir pu dire tout simplement merci... Elle baisse les yeux... la honte pensez vous?


- Je transmettrais vos compliments a la tisserande... Bon voyage...

Un pas de recul... Mais mais... il s'en va... Non... Non pas comme ça... Cassandre...
Elle est comme paralysée alors qu'elle devrait le retenir... Non...
Elle trouve la force de s'élancer alors qu'il pousse la porte et qu'un vent glacé s'engouffre dans la pièce.

Il est rapide le bougre. Elle fait quelques pas en courant dans la neige , elle ombre blanche sur un tapis immaculé... Scene de reve.
Elle l'attrape par la manche le retiens.


- Cassandre Attend !

Les yeux se croisent encore. Comment le remercier assez... Cet homme omniprésent qu'elle ne reverra peut être jamais...
Elle se rapproche, lui attrape le visage avant de coller ses lèvres aux siennes avec fougue. Les images de ce fameux soir ou elle aurait pu s'offrir a lui lui reviennent. Et c'est avec la même fébrilité qu'ils partagent cet instant.
Un baiser... ça n'engage a rien...

Elle défait ses lèvres, le regarde, sourit et lui caresse la joue.


- Merci...


Le froid lui chatouille le visage mais elle a chaud. Le cœur léger, elle peut partir. Elle refait les pas qui la séparent de sa demeure à reculons, sans quitter son regard.
Un jour nous nous reverrons.

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--Cassandre


[ ... but it's time to see the truth... I will never be with you...]

Il peste le moustique, c'est pas vraiment comme ça qu'il a imaginé la scene. Bon il l'a peut etre idéalisée et dans ses rêves il avait forcement pensé a autre chose, mais la... C'était comme une gifle qu'il venait de se prendre.
Pas un mot de remerciement et cet affront...
Il soupire profondément, c'était bien la peine de faire ça pour elle...
Il secoue la tête de dépit, l'es peut etre temps de l'oublier cette femme qui éveille en lui tant de choses contradictoire.

Il enfonce ses pas profondément dans la neige se vengeant de la brune en piétinant le manteau naturel quand... une voix derrière lui.


- Cassandre Attend !

Une pression sur sa manche, il se retourne, elle.
Il ose a peine la regarder de peur de la bruler, de se bruler et pourtant... c'est elle qui le regarde.
Il ne fait rien. Et maintenant?
Maintenant... Ses lèvres, sa bouche, sa langue, son corps...
Maintenant, il n'a plus froid, se laisse gagner par la chaleur d'un baiser partagé avec la passion d'un instant qui périra irrémédiablement...
Maintenant... Il lui pardonne...


- Merci...

De rien belle gitane...
Il la regarde de toute l'intensité de son désir et dans un soupir lui sourit. Il n'a pas envie de la lâcher, mais il sait qu'elle court rejoindre un autre, un autre qui fait battre son cœur sans doute...

Il la regarde quelques instant puis d'un geste de main il la salue avant de se retourner, la démarche nonchalante et désinvolte... Apres tout il avait un message a transmettre a la Babette non ?
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