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[RP] Quand l'Artois se noie dans la fange de sa forfaiture

Lokmar
Lokmar observait le petit homme qui voulait l'avertir dont ne sait trop quoi...


J'vous l'conseille pas m'sieur. J'ai vu vot' folle en question, et elle a des couteaux sous la manche. J'sais pas si elle est capable de viser dans son état, mais m'est d'avis que vous n'devriez pas provoquer une créature pareille. Surtout quand tout le monde sait au pays que vous visez comme un sagouin.

Si je suis si connu que ça au pays, tu devrais savoir à qui tu t'adresses petit homme... Lokmar observait perplexe l'enfant. Le colosse avait affronté la mort plus d'une fois, et si tout le pays le connaissait aussi bien que ce gamin le prétendait, alors il devrait donc savoir que rien ni personne ne pouvait l'impressionner et que la peur était un mot banni de son vocabulaire...

Quand à ma manière de viser, t'en fais pas je suis bien meilleur une épée à la main.

Il le regarda s'éloigner vers l'estrade sous la pluie de tomates.
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Pour l'Artois !

--Marcello
Il vivait depuis longtemps parmi eux, Marcello. Une belle bête. Un basané, qui parlait encore en roulant les « r ». Mais pas trop. Ils aiment pas franchement ça, les stupidos ¹ du coin. Alors il avait aplani son langage, il roulait les r qu'en famille. Sauf qu'il avait plus de famille. Alors il les roulait plus. Il se baladait plutôt, il allait au marché. Sur la place. Il regardait les stupidos s'empiffrer de tomates pourries.

Ce jour-là, il y avait une petite donna qui ameutait sa foule. Qui criait fort. Elle avait la figure toute bizarre, on aurait dit un joli grain de raisin. Mais il écoutait pas. Des histoires d'exigences qui lui frôlaient les oreilles, de lois, de stupidos, encore eux, de groupes, d'armes, et tout le bazar. Il la regardait s'époumoner, il imaginait ses poumons, ça lui faisant un sourire gras.

Les commères montraient à leur progéniture puante le mauvais exemple. Il plaignaient les gosses. Sincèrement. Il en toisa un, un petit blondin : avec une mère comme celle-là, t'aura tôt fait de t'étouffer avec des petits biscottos... Et un autre qui s'évertuait à lancer des tomates. Si c'était pas du gâchis. Il mangeait pas tous les soirs, Marcello. Et puis il visait mieux que lui, les soirs d'été, près de Cerveteri, quand il lançait des noyaux secs sur les têtes des passants.

Marcello soupirait.

Quand,
Tout à coup,


 « Prosternez-vous, bande de navets sans nez ! »

Mio Dio ! L'empereur ! Surgi des fins fonds l'antique Italie ! Et regardez son impérial nez – aquilin, un brin, et son front romain cerclé de mèches noires ! C'était lui ! Le règne était revenu ! Il allait enfin pouvoir rouler les « r », sa famille, ce s'rait partout, et les artésiens, ils iraient s'étouffer ensemble au bagne des biscottos à la tomate ! Marcello cria :

 « El imperatore ! Mio imperatore ! Mi prosterno ! Mi prosterne davanti a voi !»

Il s'avança en renversant la foule, et peut-être même deux ou trois gamins, et s'inclina plusieurs fois.

1. Synonyme d'artésien
Aterfalco.2
Aterfalco était assis depuis le début sur les marches d'une taverne proche, une chopine à la main, et observait le spectacle avec un brin d'amusement. Entre l'estropiée qui se prenait pour une meneuse de foule charismatique, et le bouseux qu se prenait lui pour un empereur à aduler, il y avait longtemps qu'on n'en avait plus vu des spécimens de ce genre dans le coin. Il vit alors son camarade Lokmar avec des tomates pourries. Il avait l'air fatigué, mais il allait y arriver. Il se leva brusquement, leva sa chopine en direction de Lokmar et hurla :

-Vas-y gros nain, arrose les avec tes tomates !
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Rochane
Rochane venait tout juste de revenir en Artois, elle sillonait les routes depuis quelques temps et en arrivant en territoire Artésien, elle ne put louper le tapage qu'il y avait sur la place. Intriguée, elle se demandait ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'il y ai autant de bruit. Elle se demandait même si ils n'etaient pas en train d'exécuter un pauvre homme en place publique. Elle s'approcha et à sa grande surprise elle vit des tomates voler et une dame haut perché sur une sorte d'estrade qui s'egosillait entourée d'une foule déchainée. Elle apercut au loin son amie Enelos toute rouge, elle venait surement de s'en manger une! Elle alla la voir, mais garda quand meme ses distances.

Bah alors Enelos qu'est ce qu'il t'es arrivé??

Elle comprit en essayant de décrypter les cris de tout le monde que la dame avait dû se faire poutrer. Elle hésita, puis commenca a dire quelques mots, tout en essayant d'esquiver les projectiles.

Sur que c'est dur quand on est voyageur, mais il faut quand meme se plier aux regles du Comté dans lequel on se rend. Par les temps qui courrent, c'est normal de se méfier! Mais c'est vrai que ca ne merite peut etre pas un poutrage...
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Enelos
Ené fronça les sourcils, pris le temps de se pencher pour ramasser une tomate bien moisie et s'approcha du grand cornichon.

Non mais oh, je suis artésienne j'ai le droit de donner mon avis. Si vous permettez que je vous rende votre tomate.

Elle se saisit de la tomate et l'écrasa en pleine poire du messire.

Votre manière d'agir se discute encore...


Bah alors Enelos qu'est ce qu'il t'es arrivé??

La jeune femme se tourna surprise au son de la voix de son amie.

Bah roch qu'est ce que tu fais là ! Fait gaffe, y'a des tomates qui s'égarent dans l'coin.
Rochane
Rochane regarde Enelos et sourit.

Oui oui ca a l'air plutot tendu dans le coin!!!
Et bien je suis de retour! Mais je crois que nous parlerons de tout ca en tav', cela ne p'a pas l'air d'etre l'endroit approprié!!

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--Shannis
sa Marraine adorée venait de faire son entrée , il se précipita donc à ses cotès elle parlait à la vieille folle , hum ce qu'elle lui avait mit ,mouché en beauté , le petit ange blond ne pu s' empecher de sourire en coin ...
puis la folle lui adressa la parole mais qu' est ce qui lui prenait encore une crise de folie ? ...


Citation:
T'vois gamin...plus tard, t'seras forcément aussi pané que ta vieille, mais la loi te protège de l'intelligence, car vois-tu ici, la loi est élastique, on l'applique à la louche.


bha dit donc toi la vieille t'dis que ma Marraine elle est pané mais j' y me demande ce qu' y tu penses de toua alors !!
Non Mais c' est l' hopital qui s' fou de la charitée la !!!!
Ze serait aussi Fou que toi z'oserai pas me Montrer , retourne d' ou zu viens et fouche Nous la paix
ta connerie aussi elle zemble élastique !!


le petit ange repprit son souffle c' était dur de parler comme un grand ...

éddit pour cause : ne sait pas lire
Lokmar
Lokmar se disait qu'il avait bien lancé le mouvement, déjà les mômes se provoquaient pour savoir lequel ferait mieux que l'autre.

Il allait partir quand il tomba nez à nez avec la donzelle à la langue bien pendue qui lui écrasa une tomate sur la figure.



Non mais oh, je suis artésienne j'ai le droit de donner mon avis. Si vous permettez que je vous rende votre tomate.


Il allait lui mettre un pain(une torgnole, une beigne quoi et non pas le pain qu'on achète au marché) mais il se ravisa.

Il s'essuya le visage du revers de la main et détailla la donzelle.

Artésienne? Son visage lui disait rien, mais bon vu sa réaction il doutait pas qu'elle le fusse.


Il est surprenant que vous portiez crédit à une folle pas capable de respecter les lois de votre comté.

Ah et quand à la tomate vous en avez encore sur le coin des lèvres et au dessus de votre oeil gauche.

Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai autre chose à faire.

Il fit quelque pas dans la direction opposé de l'estrade avant de s'arrêter.

Eh l'ahuri sur l'estrade si tu pouvais nous danser la gigue ce serait parfait.

Eh tiens voilà pour ta peine. Il lança 3 écus aux mendiants qui se donnaient en spectacle sur l'estrade, puis il prit le chemin de la taverne.
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Pour l'Artois !

Laudanum
Au ljd du pnj Shannis, je n'ai vraiment aucun souci avec les tomates pourries, mais un minimum de respect pour les joueurs qui se donnent la peine d'écrire quelque chose de cohérent et d'amusant à lire serait le bienvenu. Lokmar est arrivé après Damechanel pour balancer ses tomates, et ne les a pas lancé au moment où Laudanum s'adressait au petit garçon. Merci de respecter la cohérence du déroulement des évènements.

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Laudanum
Tous ces péquenauds avaient une façon particulière d'appréhender l'autre. Simple, somme toute. Pas artésien, r'tournes d'où tu viens, si t'es vilain, on t'file le train! Il était totalement inutile de leur rappeler leurs méfaits, ces cafards ne raisonnaient pas au delà d'une poignée de tomates. Qui volaient à présent de toutes parts, tant sur les morues que sur l'estrade. Ses bottes, sa chemise, et même certaines de ses mèches brunes s'étaient teintés de rouge, et voilà que la barbe de l'empereur était attaquée. Elle le regardait, tandis qu'il se levait et commandait à la foule de se prosterner, de sa voix la plus charismatique, mais fut distraite par son garçon de courses, qui revenait avec son tonnelet. Une lueur d'amusement mêlée de colère, passa dans son regard, lorsqu'elle vit que le gamin avait été victime des maraichers de ce bled. Mais lui aussi semblait n'en avoir cure, habitué à pire ici, sûrement, et puis il lui souriait d'une manière singulière, ce qui l'intrigua l'espace d'un instant.

C'bien gamin, t'peux garder la monnaie, et passe par derrière pour filer, t'éviteras la pluie.

Elle leur servit à boire, et son fessier toujours rivé à la planche, admira la ferveur d'un bougre qui avait reconnu "l'imperatore" et s'étalait sur le sol avec la plus belle des humilités. Vindiou, c'est qu'il était célèbre par là d'où il venait. Elle écuma sa chope, inclinant la tête sur la gauche ou sur la droite de temps à autre, pour éviter la soupe. C'est qu'il y avait de quoi faire, après les tomates le chou, et puis des pommes, des nèfles, et du panais. Des provisions pour le mois, qu'ils gâchaient, les sagouins!

Finalement elle se décida à lever son fessier, et d'un regard plongé dans la grisaille, annonça qu'il était temps. Ils avaient fait leur marché, inutile de les distraire plus longtemps. Elle prit une cagette de bois, y mit ses légumes, et entreprit de descendre de l'estrade, escortée par sa majesté.


Purée de châtaignes ce soir?
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Saens
Ah, une tomate en pleine tronche ! C'est le menton qui réceptionne. Du joli. Et l'autre rital d'amour qui hurle en son honneur, et s'aplatit comme une crêpe au beau milieu de la fange. Le brun lui offre un regard boursouflé d'humilité et de compréhension, oui, oui, el imperatore, c'est moi, ah, mon ami, tu m'as reconnu. C'est bien.

Mais mademoiselle fait signe qu'elle a fini ses emplettes. Le brun trempe l'index dans le jus de tomate qui lui coule de la barbe, le goûte. Pas un fruit de région ça. Connais pas. Il évite deux carottes et s'essuie le minois dans sa chainse avant de tendre son bras au Poison. Purée de châtaignes ? Et les promesses alors ?

Il baisse les yeux vers la récolte.


« Z'allez pas gâcher tout ça... re-sculpté, cuit, saucé, ça nous fera une bonne fricassée artésienne. Bon pour les veines et la panse. »

Puis il faut vite descendre, la chemise est déjà plus si grise, il y a des filaments de navets pris dans les accrocs. Emprisonnés. Pas comme eux. Le brun se remet à jaspiner des âneries sur les légumes, en regardant le ciel où volent encore, comme des oiseaux exotiques, des tomates, qui les accompagneront jusqu'à la sortie de la place. Pour le panache.
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--Mercenairesdudr
Le visiteur observait la Scene.
Immobile, le visage encapuchonné, il était en tenue camouflée.
Il songeait à ses hommes, qui commencaient à s'ennuyer chez les barbares bretons.
Une petite virée ici, voila une idée qu'elle était bonne.
La fange a bourrins, ne conviendrait meme pas comme pitance à ses cochons.
Eh ouaip, le gars élevait des porcs, mais des porc du DR.
Chacun valait plus que la vie de tous ces "Bourrins".
L'idée avait germé en son esprit, soudaine, fulgurante.
Il s'adressa aux betes, qui apostrophaient la Voyageuse.


HOO LAAAA les soudars.
C'est ti riche vos villes?
Parce qe nous, on a bien envie de venir gratouiller un peu par chez vous.
Les Chapeaux Ronds, ma foy, ca va un peu.
Parait qu'y a d'la pierre a vot chateau.
Ca s'vend bien la pierre.
On pourrais dédommager nos amis Champenois, avec vos avoirs.
J'en connait justement une tripotés qui aimeraient s'amuser follement dans le fief de ces animaux d'un nouveau genre, nommés Bourrins.

Je vais aborder le sujet à notre Haut Conseil.
Peut etre aurez vous l'honneur de de nos prochains pillages.


Prend un air navré

Faut bien vivre, n'est ce pas, vous connaissez la musique mieux que personne.

Ricane et s'éloigne.
L'odeur bourrine l'incommodait fort.
Les porcs ca sent meilleur.
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