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[RP] Croisade d'Angevins... Parle à ma main.

Edwald
Arrivée en Bourgogniiiie : ( huhu que d'émotionnns )

Le troupeau de moutons angevins fidèlement mené par une duchesse au long nez et une autre à la touffe blonde perceptible à des dizaines de lieues à la ronde entrait en territoire Bourguignon. Bourguignon Bourguignon tête de cons, comme les bretons ? un peu plus quand même. Ed il aime pas les bourguignons depuis qu'il a eu l'honneur d'hériter de sa large cicatrice au visage, y'a de ça plusieurs années. Lorsqu'un troupeau d'ânes bourguignons s'étaient lancés à l'assaut d'une charrette pensant que c'était genre un cheval de troie qui contenait une centaine de Soldats. Vachement bien caché les soldats. Bref. Le passage en Berry n'était pas des plus mémorables. Kilia boudait, à un tel point qu'elle en oubliait de prendre la route certains soirs. Pire encore elle ne répondait plus aux piques lancés par le garde de la duduche blonde, son altesse de la gueuserie Ed. Y'avait comme un genre de dialogue de sourd entre eux, genre parle à ma main mais en puissance 10 000. Après avoir donc quitté cette FANTASTIQUE capitale Berrichonne-cornichonne, où Ed a eu le plaisir d'apprendre à danser façon Gitan, huhu, qu'elle était bien roulée la gitane, il l'aurait presque fumé. Des courbes à faire pâlir et surtout elle était pas collante pour un sous, pas une catin juste une femme qui sait se trémousser sans se mettre à poil, chose rare au sein de notre drôle de Royaume.

Pour en revenir à nos moutons angevins..

La bourgogne était là, Nevers. Ville poisson où forcément ça pue la culotte pas fraiche à des lieues à la ronde. Les angevins, c'est pas des "péripatéticiennes" à franges, et ouaiiis ça on va leur dire lors de la guerre Sainte pour le Saint truc dont Ed n'en a rien à carrer. Lui il escorte une duduche, c'tout.

Petit air joué dans les ruelles..

Avec les duduches qui se déhanchent dans la rue. PiaPiaPia. Il cherche la première Auberge avec un minimum de Luxe, faut bien profiter un peu de la situation après tout. Derrière eux un gars qui leur matte le cul. Sourire d'Ed un peu moqueur, c'est un vieux débris sans dents qu'a à l'air de baver, ouais c'est normale elles sont bonnes en robe bien collées les duduches. Ça moule trop bien leur boule avec juste le gras qui dépasse, de quoi amortir les chutes l'hiver et avec la guerre Sainte-ni-touche, y'en aura des chutes. Avancée dans les ruelles, ça pue l'urine de chat, nez qui se plisse et regard vers la duduche blonde, elle a qu'18 ans mais fais d'ja 75B classe nan? Grâce à son soutif Angevin qu'elle a trop bien rembourré..

Euh oh votre grasse kilia on va encore marcher longtemps? Elle est où votre auberge là? Bizarre que tu la sentes pas venir...

Yeux qui roulent, et regard vers la duduche qu'a pas d'humour histoire de mater la réaction. Surement un genre de "Ah ah P.I = Pas Intéressée."

Tapotement dans une caillasse au sol, marre de marcher, ça caille. Et trop de monde qui colle l'escorte. Cette drôle d'impression d'avoir avec lui un convoi d'écus sur pattes. La caillasse part en l'air et vient briser une vitre droit devant eux..

Oups.. Euh F.B.I : Fausse bonne idée!

Il reprend la marche, faisant mine de rien. Après tout y'a tellement de monde avec eux que personne ne saurait qui vient de péter cette vitre.

Atchou...blurp... ( genre de toussotement un peu gras et dégoutant )

La brise était bien fraiche, sa maladie du Berry s'était transformée en un genre de "vas y que je renvoie mes tripes à chaque fois que je tousse", la fin était proche l'espérait surement Kilia la mauvaise bête.. Mais lui sentait plutôt que c'était la fin du calvaire. Enfin !

Main sur l'épée, histoire de faire genre garde du corps tout ça, il suit le troupeau de mouton guidé par la sainte Église. Coup d'oeil fréquents vers la blonde, voit les mirettes illuminées et se demande bien pourquoi. Quoi que non il se demande pas en fait. Rixende la soeurette suivait derrière la troupe accompagnée du mini-Ed âgé de deux ans, devait en avoir plein les bottes aussi la rixe se dit il intérieurement.

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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

Kilia
Et on marche et on marche, depuis qu'elle était partie, on ne pouvait pas dire qu'elle s'était détendue. Emporter avec elle ses deux filles qui n'arrêtent pas de se chamailler, « Maman Vic veut que je me lave! » « Maman tu devrais faire attention à Lexy elle fait n'importe quoi. »... etc...Yeux qui se lèvent au ciel se demandant pourquoi on fait des enfants. Et sa nièce adorée qui elle marche sur un nuage, avec un sourire de bécasse, qu'est ce que cela peut l'énerver. Enfin c'est peut être parce que le gus qui la fait ainsi sourire énerve Kilia au plus haut point. Et qu'elle sait qu'elle devra attendre que sa nièce se lasse de lui pour pouvoir lui botter le cul.
Et puis, notre Pair de France est lasse, tellement lasse des disputes, des chicaneries , des patati-patata c'est pas moi, c'est elle, c'est lui qui... et toujours devoir garder son sang froid pour ne pas exploser et leur dire une bonne fois pour toute j'en ai marre allez au diable!

Déhanchement au rythme du pas de son cheval, droite... gauche... droite... gauche. Et petite grimace quand il franchisse la frontière de Bourgogne, la dernière fois elle avait un laisser-passer et le Duc avait accordé son attaque, là elle s'était bien gardé d'avertir de son arrivée, chat échaudé craint l'eau froide. Évidement elle n'a pas prévenu le petit convoie mais pour elle s'est les mettre en sécurité que de passer sans prévenir. Elle trouvera bien une fois sur place une autre troupe à rejoindre pour le casse hérétique du siècle.

Malgré les jérémiades de chacun, « qu'est ce qu'il caille » « M'an j'ai faim.. » « On est bientôt arrivé? » « C'est trop moche ici.. » Kilia se sent bien sur les routes, depuis longtemps elle voulait tracer et ne pas penser à l'Anjou qui là-bas pour les jérémiades étaient les vainqueurs toutes catégories. Elle savait son duché parti pour s'enfoncer peu à peu, elle n'avait plus beaucoup d'espoir quand à le retrouver un jour aussi brillant qu'elle l'avait connu. La lumière d'Anjou avait perdu courage et surement ses illusions.

Dans les ruelles puantes, elle ne perd personne de l'œil, comme une louve qui surveille sa meute. Protectrice mais sans jamais donner l'air de l'être. Elle est un peu en arrière et les surveille. Même le Ed, malgré l'agacement profond qu'il lui inspire depuis qu'il s'est mis en tête de focaliser sur son jolie p'tit nez ducal qui a reçu durant sa vie tant de compliment, enfin bref, même lui elle lui a donné les herbes qu'il fallait pour qu'il ne trépasse pas de suite. P'êtes qu'elle a encore besoin de lui afin que sa duduche de nièce ne lui braille plus dans les oreilles, et Kilia se marre à chaque fois que Fitz engueule son gueux, qu'est ce que ça la ravie, c'était les petits moments de plaisir de ce voyage.
Cela lui avait fait oublier son envie de le voir passer à trépas, même si elle avait bien pensé qu'un peu d'aconit lui aurait débarrassé de cette énergumène qui faisait une fixation sur son appendice nasal.

Son attention attirée à nouveau par celui-ci: Euh oh votre grasse kilia on va encore marcher longtemps? Elle est où votre auberge là? Bizarre que tu la sentes pas venir...

Un sourcil se lève tandis que la paupière de l'autre œil se plisse se finissant dans un petit rictus sadique, pas de réponse mais le fantasme de le voir à ses pieds bavant, s'étouffant en tremblant comme un vieillard. Elle le voyait agonisant bras levé vers elle. Un sourire lui éclaira le visage, partie dans cette petite jouissance sadique. Qui sait p'ête bien qu'un jour elle se trompera de sachet pour la tisane et que l'aconit qu'elle avait apporté lui servira.

Sa rêverie l'amena jusque devant l'auberge où ils feraient halte. Mains qui serrent les brides dans un grand, HOo, et vers ses compagnons de route, on va se reposer ici, normalement l'aubergiste, si mon souvenir est bon, n'est pas un tueur d'Angevins.

Pas mécontente de poser un pied à terre et de se détendre le dos et le céans qui commencent à la faire souffrir. Avec la route et le froid la blessure qu'elle reçut dans ce duché, à quelques lieux d'ici, se réveille cruellement. Fichu pays se dit-elle.

Ed tu t'occupes des chevaux, nous on va se mettre au chaud devant un verre.

Elle défait rapidement le lien qui retient ses sacoches et les posent sur son épaules.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Edwald
Il n'avait eu de la Duchesse archi-sèche sachant sécher qu'un simple regard vicieux et sadique. Pour sûr Ed était persuadé que si elle le pouvait elle lui aurait déjà tranché la gorge dans son sommeil ou empoisonné avec une de ces plantes qui puent. Le temps d'arriver devant la fameuse auberge, et toujours sans réponse de sa question "parle à ma mainnn attitude", il grommelle en descendant de cheval. Ca y'est. Ed est de mauvaise humeur. Il trouve Nevers nul, la bourgogne nulle, et il est agacé de tout et de rien. Dans ce genre de cas le summum reste l'arrivée d'un petit mal de crane qui s'annonce lentement, pour enfin venir taper dans la tête pire qu'écouter un âne brailler, c'est dire.

C'est donc de très mauvaise humeur qu'il s'apprêtait à rentrer dans cette fameuse auberge, histoire de réchauffer son gamin et lui payer un lait chaud. Un léger sourire commençait donc à venir sur son visage, oui oui, un sourire, mais hélàs...


Ed tu t'occupes des chevaux, nous on va se mettre au chaud devant un verre. Dit la duchesse, la plus vieille des deux.

Sourcil levé..... veine qui gigote au niveau du front...

Quoi?

Puis elle dépose ses bagages sur son épaule... la goutte d'eau, oui oui, la goutte ! grosse ! épaisse ! celle qui te tombe dessus après une averse alors que tu passes sous la bordure d'un toit, juste dans le cou. Là où ça agace ! là où ça fait grogner...

Il prit les sacoches et les jette sans retenue dans l'abreuvoir, pleine flotte..

J'ai une gueule de serviteur?? non mais oh ! tu m'prends pour qui. J'suis pas là pour vous lécher les bottes mais pour les protéger, vu que savez pas faire la différence apparemment, j'me casse. Démerdez vous.


Il montre du doigt un serviteur tout vieux, faiblard..


Vous lui d'manderez d vous protéger à lui, moi fini.

Grrrr.

Gavé, il attrape son canasson et se casse vers une autre auberge, faisant signe à sa soeur Rixende de le suivre. Grommelle, rumine, il avait un peu cherché avec ces histoires de nez mais il avait pas trop eu l'impression de s'être proposé comme un gueux serviteur, loin d'là même.
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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

Fitzounette
[De retour attention en Bourgogne j’viens faire jumper la foule…]

La petite Reyne avait passé tout le voyage à chantonner. Etrange quand on connait son caractère capricieux et tyrannique. Complètement arrachée à la joie de vivre, limite illuminée, elle aurait pu porter une toge orange, se raser le crâne et sautiller avec un tambourin en chantant Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna

Bon, c’est vrai, d’toute façon, ça avait toujours été une originale. Descendante d’une famille dégénérée, elle était carrément attaquée du bulbe, la blonde. Mais là, fallait bien avouer que c’était limite flippant. Avait-elle commencé une soudaine mutation en bisounours radioactif ? Allez savoir, elle était capable de tout. Ou alors était ce le très haut qui le guidait vers la voie de la rédemption ? Mmmmhhh, faudrait pas pousser mémé…

Toujours est il que la présence d’Ed l’avait transfigurée. Elle avait enfin rencontré quelqu’un qui lui ressemblait. Chiant, insolent, emmerdeur de taverne, lapidateur de ‘zounours. Elle ne se sentait plus seule. Qu’importe un mari absent, et un enfant mort (à peine né) quand on avait trouvé quelqu’un qui vous tienne compagnie, vous comprenne et partage vos centres d’intérêts ?

Elle avait parachuté « guenille » (nom affectueux donné à ce dernier par l’ancêtre 197856 de Penthièvre) garde du corps, parce que dame de compagnie, faut bien dire que ça l’aurait fait moyen. Pas sure qu’il porte bien le jupon… Mais je m’égare. Il était donc au service de Sa Grâce des bords de Maine, plus de force que de gré. Et il ne se gênait pas pour le faire savoir, la plus souvent possible, à grand renfort de plaintes diverses et de grognements emportés.

Ca la f’sait marrer la Fitz, de voire tout ce petit monde se chamailler, plus ou moins joyeusement. Et pour une fois, elle ne prenait jamais part aux chicaneries. Elle ne comptait même pas les points. Elle s’en fichait royalement ! Toute cette animation lui permettait d’occulter un passé, qui se faisait de plus en plus présent à mesure qu’ils entraient en Bourgogne. La réalité reprenait le dessus, petit à petit, pernicieuse.

La Bourgogne. Tant de souvenirs, pour la plupart, douloureux. Le poutrage de Kilia, l’enlèvement par la Zoko. Son époux, qui se tuait à petit feu, enfermé dans son castel. Mais pire que tout, LUI. Une grimace douloureuse zébra le visage lisse et encore épargné par les affres du temps de la petite buse. Elle sentit ses entrailles se tordre, le manque se fit soudainement intolérable. Son regard se voila. Elle n’entendit même pas Ed et Kilia se disputer une énième fois, ni ce dernier signifier qu’il prenait congé. Elle ne vit pas ses bagages atterrir dans l’auge puante destinée aux montures.

Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il était temps de faire face. Elle avait une annonce à écrire. Sans jeter un regard à quiconque, elle entra dans l’auberge, prit une chambre, austère, et s’y cloitra. Elle devait prier beaucoup. Pour trouver la force de tenir sa plume, et surtout, trouver les mots.

Elle avait reculé pour mieux sauter, elle était à présent au bord du gouffre.

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Kilia
Elle le regarda faire surprise mais assez satisfaite. Le seul petit regret était le petit bout de deux ans, avec sa trogne et ses mimiques elle avait appris à l'aimer. Elle avait même pensé qu'elle pourrait l'adopter si le père avait eu malencontreusement un accident.
L'auberge chaude ne serait pas pour tout de suite, elle prit les sacoches et les secoua en grimaçant soongeant aux herbes.
Puis sacoches sur son épaule elle mena son cheval elle-même à l'écurie. Son bon vieux Savage avait besoin qu'on le dorlote, et elle n'était jamais avare de soin avec lui, son vieux compagnon. Avant de le mettre dans son boxe elle lui lava les jambes, et les sabots. Si quelqu'un était entrée à ce moment là sûr qu'ils auraient pensé que c'était la femme de l'aubergiste ou une servante. Épaule contre l'épaule de l'animal, son sabot sur sa cuisse le nettoyant.

T'inquiètes pas Savage, je ne t'aurai pas laissé entre ses mains, j'ai pas laissé un Poitevin te toucher c'est pas pour te confier à lui. Mais il me cherche depuis des jours, bien contente d'avoir trouvée ce qui pouvait le mettre en rogne.

Elle rit toute seule.
S'activant autour de son cheval elle n'avait plus froid. Cheveux ébouriffaient, mains noires, elle n'avait plus grand chose d'une duchesse et encore moins d'un Pair de France. Au diable toutes les droites postures, à ce moment elle se sentait bien, et déjà cela valait tous les écus du monde.
Au final, elle pansa son cheval longuement, qui au fur et à mesure brillait alors que la duchesse devenait crasseuse.

Il ne lui restait plus qu'a lui donner avoine et eau propre, bien répartit la paille, et une tape amical sur l'encolure pour lui souhaiter bonne nuit.
Les filles depuis longtemps devaient avoir regagnées leurs chambres respectives. Mais pour Kilia, un vrai soldat doit s'occuper de sa monture, être de connivence avec sa monture permet de ne faire qu'un durant les batailles.

Lorsqu'elle ouvrit enfin la porte de l'auberge, l'aubergiste aurait pu lui donner la pièce pour la faire sortir. Du plat de la main elle demanda sa chambre.

Bonsoir, Duchesse Kilia de Chandos Penthièvre. Je vous empreinte votre servante pour la soirée, j'ai besoin d'un grand baquet d'eau chaude et d'un grand feu.

Et pour faire taire toute contestation elle posa sur le comptoir une poignée d'écus.

Je paie d'avance.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
--Elowan.
Quelques lieues plus tard.. : ( j'fais vachement bien le narrateur ! )



Froid, froid, froid ! malgré les tonnes de vêtements que son père et sa grande tante Rixende lui avait mis sur le dos, le gamin était gelé à chaque déplacement. Tantôt avec sa tante, tantôt avec son papa, le petit était trimballé ainsi au gré de l'humeur des deux adultes, sans trop savoir pourquoi.

Lors d'une pause en rase campagne, il s'était glissé sur les genoux de son père et s'était abandonné à fermer les yeux un peu pour se reposer. Les ouvrant de temps en temps, il croisa du regard le chignon de la duchesse Fitzounette, et se remémora ainsi une petite comptine que sa maman et son papa lui chantait à leur ancienne maison, avec deux drôles de marionnettes toutes moches faites avec deux chaussettes et de la laine..


The comptine

Sourire amusé du p'tit vers la duchesse blonde, qui forcément comprendra pas pourquoi. Puis il saute des genoux d'son père et file entre les gens comme un petit rat se faufilerait entre les tables et chaises d'une auberge..

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Fils de Edwald et feue Brendalee
Edwald
Sur les chemins : Je serai, ton meilleur amiiiii :

Je seraiii làààà toujours pour toiiiii huhu. Ed s'était fixé un but, faire de la Duchesse Kilia son allié.. pire encore.. son... AMIE ! Oui il y' a des folies comme ça qui traverse l'esprit du vilain, le mot était lâché dans sa caboche, et là il était surement en plein délire parcequ' il fallait pas rêver, entre eux ce serait pas possible. Il avait déjà acquis la confiance de la Duduche Fitzounette, en grand protecteur garde du corps tout ça tout ça qu'il était, mais là ce serait assurément plus dur et assurément différent aussi, forcément, parce que ce que, et c'est tout, bref ! Toujours est il que notre trublion de garde du corps allait ici et là dans le cortège, tentant d'être aimable avec la fameuse Duchesse Kilia, celle qu'il aime tant appeler Sorcière, long pif, peau de vache ou encore sac à purin. Mais non, il n'était pas hypocrite, qu'allez vous penser là cher lecteur. Il est juste assez malin pour savoir qu'un jour ou l'autre il allait devoir arrêter de chicaner l'inchicanable, et qu'il devait tout de même à cette femme d'être encore en bonne santé après les soins prodigués en Berry.

L'aimait elle un peu, ou pas du tout. Ouais pas du tout en fait. Mais ça il ne le savait pas trop, du moins pas encore. Faisant de grands efforts il se porta à plusieurs reprises à coté de Kilia, et sortait des phrases genre ça..


Tout va comme vous voulez Duchesse ?


Sourcil levé, essayant d'pas lui faire penser qu'il se fout de sa tronche..

Z'avez l'air gelé, vous avez le bout du ne.. euh.. le visage rouge. Voulez vous que je vous rapporte un vêtement de la charrette plus en arrière ?

Ah l'amitié,Ed en avait une subtile idée. Et là il se proposa malgré les risques, malgré le fait qu'il savait que s'aventurer près d'une charrette en bourgogne, c'était super suicidaire. Plus risqué que lorsque un escargot traverse un chemin en période de pointe. Escargot futé l'avait prédis en plus, ça roule dur sur les chemins, ça sent la noblesse qui se rend à la guerre sainte.

Autun :


Village où les gens sourient "comme des anges" genre cinquante fois dans la soirée. Effrayant. Terrorisant. Le Ed ne savait plus comment éviter cette élan de gniaiserie qu'il avait pourtant senti venir en osant affronter les tavernes d'un duché où de toute manière, il fallait pas s'attendre à des miracles.

Rencontre avec une Princesse, une vraie ! Il rate plusieurs fois l'occasion de se taire, mais au final se tient pas trop mal, pas pire que d'habitude en tous les cas. La princesse elle l'aurait presque rendu "bon", tant elle avait l'air sereine. Impressionnant. Pourtant quand il apprit qu'elle allait voyager dans le même lot qu'eux, il s'était dit intérieurement "voyager avec une cible ambulante ça craint". Parce qu'il était pas idiot le Ed, l'Armoria elle était de la chair à pâté pour brigand/mercenaire/hérétique/abuseur/etc.. Un pâté de princesse. Drôle d'idée dans la caboche du garde.

La nuit fut des plus agréables, garder une porte vallait bien quelques petits plaisirs hein. Genre avoir de la bouffe à toute heure, du vin, tout ça tout ça. Et comme il la gardait avec passion, la porte, tout le monde était content.


Chalon


Ahu il avait oublié d'être gentil la veille avec la Kilia. Crotte de chèvre, mais il essayerait de se rattraper à coup sûr dans ce nouveau village Bourguignon. Peut être même.... qu'elle allait ENFIN lui causer et lui dire genre s'il devait la suivre ou s'il pouvait partir un peu rapporter quelques écus.

C'est ainsi qu'Ed se balade dans ce village. Soupirant ici et là. Grommelant là et ici. Et allant de taverne en taverne pour tester le vin chaud local, ça lui montait à la caboche, mais au moins ça l'occupait pendant que les duduches avaient des conversations que seules des duduches pouvaient avoir. Genre qu'est ce que tu portes aujourd'hui, genre oh tu sens bon c'est quoi, ou encore genre "tiens ce domestique n'a pas correctement préparé ma couche", uhuh, il adorait ça le Ed, surtout quand la duduche Blonde jouait les despotes.

Rixende lui ramena le petiot en râlant, Ed, un peu chaud mais pas saoul, ne dit mot et prit le gamin dans ses bras histoire de le réchauffer


Qu'est ce que tu dirai d'aller voir des chèvres Elowan ? y'en a plein leur armée.. marmonna t il de manière inaudible

Il emmena le petiot là où il y avait de ces fameuses bestioles à cornes, puantes, bruyantes, et resta là avec lui, histoire d'adoucir un peu le voyage pour le mioche qu'il n'avait pas eu envie de confier même en partant en guerre. Dans le lot des bestioles, il en remarqua une qui avait un peu la tronche de Maewenn, la gamine bretonne qu'il trainait avec eux..


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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

Lexy
[Sur les chemins]

A peine revenue de son escapade dans la forêt angevine où elle avait passé plusieurs jours perdue ; à peine rentrée après bien des péripéties assises sur un cochon qu'avait emprunté Letiti qui voulait trouver des truffes grâce à cet animal ; à peine le temps de se réchauffer, de trouver des habits à sa taille, car elle avait bien grandi la petite Lexy, et là voilà une nouvelle fois partie vers des aventures.

Sa grande sœur Victoire avait bien essayé de la persuader de l'aider à empêcher leur mère partir en croisade. Mais la petite était comme sa mère et avait la bougeotte. Du coup, c'est toute la famille qui s'était mise en route. La petite dernière Chandos de Penthièvre avait été sur son grand étalon noir Tonnerre et voilà le petit groupe qui s'était mis en route.


Peu avant le départ elle avait rencontré ce messire Edwald en taverne qui râlait tout le temps. Du coup Lexy râlait comme lui et ne se laissait pas faire.

Et voilà chaque jour, ils voyageaient dans le froid et le vent glacial. Contrairement à son escapade forestière, elle était bien couverte et ne souffrait pas trop de cette situation. Heureuse d'être en voyage avec sa maman, elle regardait partout, quittant même le groupe parfois pour aller regarder tout ce qu'elle voyait. Et elle parlait à tout le monde qu'elle croisait au grand désespoir de sa mère qui voyait combien sa plus jeune pouvait faire confiance aussi facilement. Même son tonton Vad essayait de lui inculquer la méfiance mais rien à faire. Lexy était avenante et était aussi têtue comme une mule. Elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. C'est qu'elle savait y faire la petite.

Lexy râla beaucoup à cause de sa sœur qui voulait qu'elle se lava tous les jours. Mais il faisait froid et elle ne se sentait pas sale du tout.

Je me laverai quand on sera dans une auberge, ou quand on sera arrivé d'abord. Je suis propre. Je me suis baignée avant de partir et je mange pas comme un cochon pas comme le fils d' Edwald. Je suis grande et je sais me tenir moi maintenant.

Et là elle s'essuya son petit nez avec sa manche.

MAMANNNNNNNNNNNNNNNN ! VIC M'EMBETEEEEEEEEEEEEEEEE ! DIS LUI DE ME LAISSER TRANQUILLE !

Et là comme à chaque fois leur mère levait les yeux au ciel.

[Chalon]

Ils arrivèrent enfin à Chalon. Beaucoup râlait, ils étaient tous fatigués et quémandaient une pause à leur meneuse.

MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! C'EST QUAND QU'ON ARRIVEEEEEEEEEEEEEEEE ! FAUT QUE J'AILLE AUX LATRINES ! ÇA URGE !
Lexy se tortillait sur son cheval. Ah il était facile pour les hommes de se satisfaire n'importe où mais là avec le froid pour elle, c'était pas évident. Ses petites fesses auraient gelé sur place.

Enfin sa mère donna le signal de s'arrêter et on eut même le droit d'aller à l'auberge. A peine arrêté la petite courut et entra criant à l'aubergiste.

BONJOUR MESSIRE ! C'EST OU LES LATRINES ? VITEEEEEEEEEEE.

L'homme rigola et lui montra du doigt l'endroit. Arf ! elles se trouvaient dehors, bien sûr.

La petite ne tenait plus et courut dans l'autre sens afin de se soulager enfin. Quel bonheur !

Ensuite elle revint dans l'auberge et commanda du vin chaud, espérant que sa famille ne dirait rien.


Là l'aubergiste la regarda surpris.

Hum ! jeune fille ! Êtes vous sure que vous en avez le droit ? Un bol de lait de chèvres chaud avec du miel serait peut-être préférable non ?

Du lait ? beurkkkkkkkkkkkkk ! Je veux du vin chaud ! Et oui maman veut bien.

Voyant qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause sans l'accord d'un adulte, Lexy abandonna et vit qu'Edwald sortait avec Elowan pour voir des chèvres. Elle courut vers eux.

Moi aussi je veux venir ! Je veux voir l'armée de chèvres. Elles ont des épées et boucliers ? si c'est une armée ? Elles vont nous attaquer ? Je vais prendre ma petite épée et guerroyer contre elle.

Déjà la jeune Chandos sortait sa petite bastarde à sa taille et faisait des moulinets devant elle.
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Edwald
Soirée Edwaldienne par excellence :

Rejoint par Lexy la mini kilia, Ed resta un peu à observer les animaux à quatre pattes non sans une certaine pensée qu'il se gardera bien de dévoiler ici même. La marmaille retournée au lit, restait plus que les adultes dans ce drôle de village qui semblait maintenant envahi par une horde d'étranger au détriment de la populace locale. Toujours est il que c'était quartier libre ce soir, et ça, Ed comptait bien en profiter au maximum. L'homme avait besoin de se détendre, besoin de goûter aussi le produit local et puis, on lui avait parlé de vin chaud ! Ah il l'avait déjà goûté mais il faisait comme tous ces gens qui font genre "tiens goûtons le vin chaud" alors que c'est loin d'être leur premier verre de la soirée.

L'homme arpentait les ruelles, et s'arrêta sur la grande place où y' avait distribution, de vin chaud bien sur. Un verre, deux verres,etc .. et pour finir il n'avait rien trouvé de mieux en étant déjà bien éméché que d'aller se finir dans une taverne locale "L'ours et la poupée".

Pour résumé la soirée plus que riche en rebondissement et en n'importe quoi, c'était Beuverie, moment d'excitation intense, et puis vas y que je vais titiller une Princesse dans une taverne annexe, au point de se retrouver une dague sous la gorge et un filet de sang qui en coulait. Là, il l'avait échappé belle, et saurait s'en rappeler de la fameuse soirée. La suite tout le monde la connait, le lit tourne, on se demande qui nous a déshabillé, on se réveille en pleine nuit en sueur, etc..


Le lendemain matin, de bonne heure et de bonne humeur :
( mon oeil )

Devant son assiette de petit déjeuner, Ed a cette drole d'impression genre la terre tourne. Ouais. Elle tourne mais lui non. Bizarre. Et puis les trucs dans son assiette là, ça semblait gigoter au rythme du mal de crane qui venait perforer les tympans du garde. Long soupire, regard vers la Duchesse Blonde qu'avait eu la gentillesse de lui éviter le pire la veille, ça aussi il oublierait pas. Et déjà l'envie de "sieste", pas bien, mal luné. En théorie dans ce genre de situation il n'avait jamais trop eu à faire autre chose que ronchonner, seulement depuis quelques mois sa vie avait changé, et une petite tornade de deux ans arrivait vers son papa, tout courant..
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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

--Elowan.


Il avait dormi comme un loire. Rêvant de combattre les méchants grimpés sur une chèvre avec une épée en bois, tadi tadaaaa !! à l'attaque ! tout ça tout ça. Une nuit de gamin habituelle en gros.

A peine le jour levé que déjà il était prêt à remuer tout le monde. Allant même jusqu'à rentrer dans la chambre des filles de kilia pour aller jouer avec Lexy qu'il avait pris d'affection.

Un peu plus tard dans la matinée, retrouvant son papa attablée, il se jeta sur lui et lui sauta dans les bras..


Popaaaaaaa !


Hop, saut, le mouflet se rend pas compte que son père ne comprend rien à tout ce qui l'entoure en cette chouette matinée..

Popa, ai vu mamon ! MAMON ! l'ai trouvé !


Tout sourire le gamin, il avait croisé dans l'auberge une femme qui ressemblait pour deux gouttes d'eau à sa maman, du moins au souvenir qu'il avait de cette dernière. Il regardait son père, tout fier. Lui il avait réussi à la retrouver la maman ! plus fort que son papa ! et toc !

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Fils de Edwald et feue Brendalee
Edwald
Popaaaaaaa !

Argh mes oreilles se dit il intérieurement. Ne pas raler. Ne pas raler. Il y pouvait rien le gamin pour la gueule de bois alors on ne rale pas.. huhu. Effort intense..

Bonjour Elow..


Pas le temps de finir sa phrase qu'il était assailli par le petit bout de deux ans..

Bonjour Elowan. Bien dormi petit ?


Frictionnage de tignasse, mais le gamin semble pas l'écouter et avoir un autre truc en tête..

Popa, ai vu mamon ! MAMON ! l'ai trouvé !




Et bah non, la conversation tenue en Berry en petit conciliabule familial n'avait pas abouti comme il l'espérait. Le petit n'avait toujours pas compris que sa mère il la reverrait jamais, ou alors il occultait le truc, mais là ça devenait bien trop compliqué pour un Ed décontenancé. Comment réagir ? il avait un peu tout essayé. Rien dire? Ronchonner ? Être cinglant genre " maman est morte et bouffée par des asticots sous terre". Petit soupire, et puis vraiment, il savait pas quoi dire, que dire, alors il continue juste de câliner le gosse en espérant vite que l'espoir qu'il a dans ses yeux va s'effacer tout seul.

C'est pas maman Elowan.

Phrase lâchée, pas trop cinglante, peut être un peu froide. En même temps il aurait pas pu faire mieux.

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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

Kilia
Matin gueule de bois.

Elle ouvre un œil et le referme, elle ouvre l'autre et voit la même chose, une chambre austère, des murs en terre, quelques affaires sur une chaise. Les paroles d'hier soir qui viennent peu à peu à la conscience. Alccan en envie pour Vad, il voulait le garder pour lui...mais c'est quoi ça? Elle devait être belle la veille, elle jette cette idée stupide bien loin dans sa tête, et c'est les parole d'Ed qui lui viennent. Il part donc, étrange sensation, inquiétude qui monte en elle et qu'elle aimerait bien chasser. Il est trop stupide, partir avec son fils sous le bras et sa sœur, il se croit donc invincible...vraiment trop bête.
Grimace, le voyant égorgé sur une route, le petit hurlant sans personne pour lui.
Elle n'a pas l'habitude de laisser les gens qui ont pris la route avec elle se faire tuer pour rien. On part ensemble on revient ensemble. Souvenir des mots de l'homme soule lui disant qu'il veillerait sur ses filles, sa nièce... beau menteur, parole d'ivrogne se dit elle.
Les hommes tous les même.
Elle est en colère en fait. Elle ne sais pas vraiment pourquoi, mais quelque chose ne va pas. Elle sent de moins en moins le pourquoi de leur venu. Pas envie de faire trucider les gens qu'elle aime pour son coup de tête. Et peut être bien que la présence du gueux la rassurait. Et puis c'était pas souvent que quelqu'un pouvait se venter d'avoir attiré son attention, la faisant passé par de multiples sentiments, elle l'aurait même pas tué, han!
Chasser aussi cette idée stupide, sortir du lit et s'habiller.
Elle va mener à la guerre sa fille de 9 ans, son autre fille jeune mariée et enceinte, sa nièce, la petite bretonne qui n'a rien demandé à personne.
Oh, punaise penser à cette heure c'est pas bon pour elle.
Chausser ses bottes, mettre sa cape et sortir prendre l'air cette auberge lui tape sur le ciboulot.
Porte qui claque, pas rapide dans l'escalier.

Elle marche au hasard de ses pas, il y a des blasons de partout ici, sur chaque canasson on peut voir les écus des nobles de toute part qui se sont retrouvé ici, on se croirait presque à l'invasion d'Angers il y a quelques années. Coup de pied dans une pierre, elle est duchesse, elle est Pair de France ça veut dire quelque chose, et pourtant en elle ça veut de plus en plus dire l'abime dans lequel elle tombe, s'enfonce.
Elle pense à Vad, leur mariage qui devient de plus en plus étrangé pour elle. Tout fout le camp elle ne raisonne plus en buse, elle devient une autre, et n'aime pas. Depuis le départ de Ricks elle s'est caché le tout, ce qui s'était passé, mais elle doit se l'avouer lui seul semblait la comprendre. Il est parti avec ses secrets, elle lui en veut. Pour la première fois elle comprend qu'elle lui en veut.
Elle en veut à Vad de ne pas lui avoir parlé de son projet des impaire, elle en veut à Hannibal qui l'aime et qui ne sera jamais un homme pour elle, elle en veut à Jehan de n'avoir pas essayé de la retrouvé. Elle en veut à tous les hommes qui ont croisé sa route et qui ne l'ont pas compris, elle en veut au monde entier, à l'Anjou et ses conneries, et ce matin elle est à deux doigts de se partir.
Elle rentre dans l'écurie et selle Savage, il lui faut de l'air du vide du rien. Marre des sourires qui ne veulent rien dire, marre de ses plans complètement foireux, marre...marre.

Viens Savage, aujourd'hui on va faire un pèlerinage...

Elle saute sur la selle et les voilà parti, galop dès la sortie de la ville, retrouver l'endroit où elle a failli y passer.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Edwald
Fin des haricots ( poil au dos )

Entendez vous depuis vos chaumières le soupire gracieux d'un ours mal léché Angevin ?

Grmf..


Chier..


Tin..


Pffffff..

etc..


Les bottes qui trainent le sol, capuche sur la tête, il avance dans une rue sombre, assez puante. Femme de joie croisée au détour d'une ruelle, habillée comme il se doit avec un large décolleté pigeonnant. Elle sentait le mâle à des lieues à la rondes symbole du manque de bain ou d'une activité intense avec l'armée dans le coin....

Un p'tit tour sur ma croupe beau brun..

Plissement de nez. Loin de lui l'envie de frétiller, pourtant il sort de sa besace une petite bourse contenant 5 écus et la tend à la femelle..

Prends donc un bain, t'empeste.

Non Ed n'est pas un "gentil homme", mais il aime assez distribuer les écus qu'il a chapardé à gauche à droite aux plus riches. Juste retour des choses après tout. La femme prend la bourse la fourre dans son décolleté et râle, forcément, genre pas heureuse la greluche. Une femme heureuse ça existe ça d'ailleurs ? Ed se le demandait de plus en plus, à croire que les hommes ne savent plus y faire, lui y compris.


Et oui, Ed était pas d'bon poil. Comme d'habitude diront certaines mauvaises langues, sauf que là ça le touchait en dessous de la carapace. Là où ça taquine un peu trop, là où ça rend bête et où ... ça pue la fiante de caneton. Oui ces petits canards jaunes qui amènent bien des sourires alors qu'il faut bien reconnaitre qu'on aimerait pas en avoir dans son salon, ça pue ! ( une médaille à qui regarde tout l'épisode ). Bref les derniers mois commençaient à lui peser sur les épaules, il en avait bavé, se découvrant père célibataire et ayant bien du mal à virer de son esprit l'image de ces mains qui retirent le nœud coulant tenant le cou de sa défunte fiancée à une branche. Toutes ces images il avait réussi à les oublier jusqu'à ce que ça vienne lui sauter à nouveau au visage, dans cette taverne de Chalon, alors que tout le monde ne pensait qu'au départ. Nouvelle déception, pas la même, quelque chose de plus prévisible au final. Un ours mal léché peut aussi avoir .. un coeur ! non ne vomissez pas je ne m'attarderai pas sur le sujet. Ed résumait fort bien ce sentiment étrange en une phrase bien simple "aimer une femme, ça sert à rien."


Puis le croisement d'une duchesse Kilia énervée, comme à l'habitude. Une noble femme, Arianrod, lui avait pourtant bien tendue la perche en taverne en parlant d'écuyer mais elle n'avait pas eu la peine de relever la chose. Fort dommage, Ed n'attendait que ça. Une offre, officielle ou officieuse, mais une nouvelle offre plus intéressante que de trainer dans les pattes officieusement d'une famille à laquelle il n'appartient pas. C'est fier un mâle, surtout un mâle blessé. Angevin de cœur maintenant, il avait pourtant décidé de quitter le groupe quelques temps, des choses à faire, à entendre, des gens à payer, une tignasse blonde à oublier et puis un minot à faire ouvrir les yeux devant la tombe de sa mère, le plus efficace sans doute. Loin d'oublier ses promesses tenues en taverne, aussi beurré soit il ce soir là, il saurait bien rejoindre la troupe angevine dès ces taches accomplies.

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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

--Athesaure
Quelque part sur les chemins de Bourgonie...

C'était les bourses pleines qu'Athesaure s'était enfuie après son dernier larcin, chevauchant Cornichon, son désormais fidèle âne depuis sa rencontre avec son habituel compagnon de route (qui n'était pourtant pas là ce jour-là -_-)...
Point de gonades inactives, Athesaure était bien une femme et ses bourses en cuir étaient pleines d'écus. De beaux sous bien polis, brillants comme des rubis, auxquels elle n'avait pas pu résister en les entendant tinter dans les bourses - toujours en cuir celle-ci - de sa victime. Victime qui, elle, s'en était pris plein les bourses - en peau humaine cette fois - et les avait en travers de la gorge à présent ! Car qui se serait remis en en quelques secondes de la perte de presque 1000 écus, de sa dignité d'humain, et de sa virilité d'homme bafoué et battu...? Ca faisait beaucoup en quelques secondes de combat par vraiment acharné ! Il faut dire que le pauvre avait du croire à une loueuse de charme en voyant la jeune femme l'accoster... Peut-être bien que c'était aussi pour ça qu'il l'avait traitée de puterelle une fois l'affaire terminée !

Bref la belle était à la fois contente de sa prise, et inquiète pour sa sécurité... Elle détestait au plus haut point se balader avec plus d'argent sur elle que toute la fortune d'une caisse de Mairie Arlésienne après le passage d'une Vivivivi (oui, c'est un nom de personne... bizarre hein ?) en colère... Et c'est en pensant à celà, qu'elle repensa au passage à un vieil ami, le premier qui lui fit confiance lorsqu'elle arriva sur ces terres hostiles étrangères : Edward !!! Ou Edmund... Eddy ? En tout cas, à l'époque elle l'appelait Monsieur Ed... Donc c'était certainement quelque chose de ce genre, elle n'avait jamais eu beaucoup de mémoire ! Et il ne lui avait pas laissé énormément de souvenirs non plus... Une basse-cours à gérer, ça occupe trop l'esprit pour voir ce qui se passe autour !

Au détour d'un bosquet, elle se posa quelques instants pour réfléchir. Il lui fallait un plan. Ecrire au fameux Ed ? Elle ne savait pas vraiment où il se trouvait en cet instant... Elle l'imaginait dans un Duché propice aux brigandages généreux, genre le BA, le Rouergue ou... la Bourgonie !


Humf... Qui ne tente rien n'a pas beaucoup d'écus à compter à la fin de sa journée comme disait la Grosse Lucy !

Et la Grosse Lucy savait de quoi elle parlait ! Elle n'était pas brigande, elle était maquerelle... C'est ainsi donc qu'Athesaure farfouilla dans son sac, sortit de quoi écrire une missive, et la rédigea dans un françoys à peu près correct :

Citation:
Cher Edm, (le m est raturé)

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis votre ancienne Tribun arlésienne.
J'ai un petit soucy : j'ai actuellement émasculé (elle n'était pas sûre du mot mais qu'importe ! le résultat était presque le même...) un homme sur un chemin, emportant avec moi ses bourses bien remplies ! Trop... J'ai besoin d'escorte ! Je suis au beau milieu de la Bourgonie et mon compagnon de route est blessé, il est en ville ailleurs pour se faire soigner la tête.
Pouvez-vous m'aider si vous n'êtes point trop loin ? Je vous en serais reconnaissante.

Bien à vous,

L'angloyse d'Arles


Athesaure cacheta l'enveloppe et siffla son moineau. La bestiole passait son temps à voleter près de Cornichon, l'âne de la jeune femme, et elle s'était prise d'amitié pour cette bête à plumes... Elle aimait tant les animaux... Plus que les humains... C'était certainement génétique !

Califourchon arriva d'un mouvement d'ailes léger. (vous aurez compris que Califourchon est le prénom de l'oiseau...). La jeune femme attacha la missive deux fois plus grande que le moineau à sa patte. La bestiole semblait redouter le moment de l'envol, s'imaginant déjà s'écraser au sol telle une fiente de pigeon sur la tête d'un passant... C'est-à-dire en faisant "splatch" par terre !


Humf... Comment vas-tu retrouver la trace d'un Ed que tu ne connais pas, mon brave Califourchon ?? *coup d'oeil à gauche, à droite, farfouillage de poche, et idée lumineuse...* Hihi !! J'ai trouvé !!!

Elle sortit de la poche intérieure de sa besace une vieille feuille séchée pleine de... quelque chose de marron et tout aussi séché (toutes les possibilités sont imaginables...). Athesaure ne s'occupait pas que de ses affaires de Tribun à l'époque où Ed était son Maire... Elle s'occupait également du nettoyage des bâtiments, et notamment des latrines... Maiiiiis aussi des corbeilles de bureau, des couloirs infestés de rats humains et de déchets en tout genre - pas toujours humains eux (d'où les nombreuses possibilités quant à la nature de la chose séchée sur la feuille morte d'asphyxie...)

Il faut toujours garder un objet avec l'odeur des gens !! Ca peut toujours servir ! Hein mon Califourchon ?? Tiens ! Reniffle-moi ça !!

L'oiseau sembla défaillir lorsqu'elle lui colla la chose non-identifiée sous le nez... Enfin sous le bec plutôt... Puis il s'envola à tire d'aile vers... Ed-quelque chose, qui aiderait sûrement Athesaure... S'il avait le temps et l'envie !

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Edwald
Cuicui petit Oiseau, CroaCroa vilain corbeau :

L'hiver en Bourgogne, c'beau, ça en ferait presque oublier la noblesse locale qui valait pas un écu. Oui il généralise un peu le Ed, toujours un peu beaucoup en colère. L'eau était gelée, très froide matinée.Un paysage blanc qui s'offre aux yeux de l'Angevin alors qu'il arpente une colline enneigée avec son fils. Première fois qu'il avait l'occasion de voir la neige le petiot, alors ça courait partout, sous l'oeil attentif d'un père encore pas très adroit dans ce qu'il doit ou pas interdire.

Des flocons virevoltent dans les airs, s'abattant sur le nez du mauvais bougre et sur celui de son fils. Bonnet bien enfoncé sur la caboche du gosse, capuche rapidement remise sur la sienne, il voit se poser à lui un drôle d'oiseau porteur d'un écrit à la patte. Pas pour lui, pas possible, l'animal a du se pommer avec la météo. Il décroche le message sur la patte non sans prendre quelques coups de becs, et le lit tandis que son gosse continue l'amusement neigeux.


Citation:
Cher Edm, (le m est raturé)

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis votre ancienne Tribun arlésienne.
J'ai un petit soucy : j'ai actuellement émasculé un homme sur un chemin, emportant avec moi ses bourses bien remplies ! Trop... J'ai besoin d'escorte ! Je suis au beau milieu de la Bourgonie et mon compagnon de route est blessé, il est en ville ailleurs pour se faire soigner la tête.
Pouvez-vous m'aider si vous n'êtes point trop loin ? Je vous en serais reconnaissante.

Bien à vous,

L'angloyse d'Arles


Comment diable cet oiseau avait il bien pu le retrouver ? Admiratif devant le dressage de la bestiole, il lui donna quelques grains qu'il a dans la poche. Normalement prédestiné à finir dans la main du gamin pour les canards du village.


Ahum.. l'angloise. Et bah.. l'a du cul l'angloise tiens.


Elowan se tourne vers lui, genre j'ai entendu et je vais répéter tout ce que tu viens de dire genre "l'a du cul papa".

Hmf.

Ed s'installa un peu mieux et sortit de sa besace son matériel d'écriture contenu dans un coffret en bois d'olivier. Tremblotant un peu par le froid, il rédigea une réponse du mieux qu'il le pouvait..


Citation:
Chère Angloise,

Votre oiseau est très doué, il m'a apporté votre message et par chance, ou malchance, je ne saurai dire, je suis en Bourgogne moi aussi.

Je peux vous venir en aide je devais justement reprendre la route sous peu. Je vous servirai d'escorte, et vous propose que l'on se retrouve au lieu dit des quatre chênes, je pense que vous trouverez facilement ce coin connu de ceux qui trainent sur les chemins.

Prenez garde à vos traces en la neige.

Je vous attends sur place,

Ed.


Courrier raccroché à la papatte du volatile lequel ne demande pas son reste et repart aussi sec. Le temps passe et le froid le prend de plus en plus se glissant jusque sous son mantel noir. Ed récupère son mouflet, le prend en ses bras et redescend au village. Une nouvelle destination , les 4 chênes, et il faudrait y être rapidement. Son mantel portait encore l'odeur de Lalye, son amie d'enfance retrouvée la veille en taverne de Chalon, elle lui rappelait la Normandie et surtout l'innocence des jeux de gamins, quand on peut tout faire tout dire, sans trop se soucier du lendemain.

Parcourant les rues du village, Ed se sentait trés OuinOuin dans sa tête, toujours la question du baiseur et du baisé, qui baise le plus des deux. Philosophie de comptoir diront certains, même pas honte, confortable un comptoir après tout et au moins on y meurt pas de soif. Il s'était un peu fait entourloupé le Ed, même prévenu à l'avance par la principale intéressée, il l'avait en travers le coup de la Duduche blonde. Il croise un moine au détour d'un sentier, proche de l'église, pour sûr qu'il ira pas se battre celui là avec sa bedaine touchant presque le sol et son nez rouge genre sac à vin.

Gamin dans les bras, il rentre à son Auberge. Direction le feu de cheminée, un lait chaud, un cheval à voler et des sacoches à préparer..

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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Rixende
Fondateur de la Griffe Noire

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