[RP] Un bal masqué pour une fin d'année

Ainsi blotti contre elle , enlacé l'un et l'autre , son visage à porter de bouche et ses yeux droits dans les miens, comment ne pas la reconnaitre...
Cette femme par le passer il en avait été aussi proche assurément.
Elle n'avait pas hésité et était venu tout droit à ma rencontre s'accrochant à mon kilt comme à des souvenirs.

Peut être devrait il l'emmener au verger, amis la froideur y régnait comme dans toute le ville et la chaleur de l'alcool et des convives donnaient bien du plaisir en l'instant.

Ses formes sous ses doigts, il semblait les connaitre. Il avait un nom en tête. Mais après tout l'heure de se dévoiler allait surement arriver. La magie opérait , laissons croire que le hasard fait ainsi si bien les choses.

La danse et son odeur l'enivrait dans une volupté bien agréable. Il se souviendra du prêt du costume de son ami Skinn, absent depuis un moment seul vrai écossais d'origine du village.

Les tournoiements devenaient plus vifs l'obligeant à se serrer de plus en plus à elle pour mieux lui faire épouser ses mouvements circulaires.
Ce rapprochement avec comme intérêt également d'éviter que son Kilt ne se soulève de trop, observant la femme en aillons ne pas en perdre une miette au passage.

J'ai bien hâte de voir qui sous ce masque est ainsi capable de réveiller ainsi mes sens, la surprise n'en sera que meilleure. Assurément on se connait n'est ce pas?

De part la silhouette déjà elle avait eu un doute, maintenant qu’elle avait pu voir ses yeux et entendre sa voix, même camouflée, ce doute n’était plus permis, elle l’aurait reconnue entre mille.

Encore une fois trop lente, ce n’était décidément pas sa soirée pour les reflexes, elle n’a pas le temps de répondre à la voix amie que cette dernière est déjà envolée.

Pendant qu’elle la cherche, dans cette salle pourtant pas si grande, elle est distraite quand elle croise le regard du danseur en jupette.

En souriant, elle lui désigne son verre qu’elle lève dans sa direction. Accepterait-il de le partager avec elle après cette danse …

Elle se laissa guider par son cavalier du môment et pirouettant sur la piste elle se retrouva non loin des deux enlaçés.

"Le kilt " était déjà reconnu, comment ne pas le reconnaitre quand on le fréquente acidument depuis quelques temps mais néanmoins, la femme restait toujours un mystère.

Se retrouvant happée par les bras de Gatto, Esquise fit le tour des danceurs tout contre mais quelques chose la gènait juste là...
La situation était génante alors elle décida de se décaller un peu plus à gauche dans les bras du danseur.

Heu dites moi, ç'est votre grosse lune qui est si imposante ?

Ils dansaient collé l'un contre l'autre quand elle se décalla, lui murmurant:



Heu dites moi, ç'est votre grosse lune qui est si imposante ?

Il explosa littéralement de rire, et s'arrêta un instant avant de lui répondre tout aussi bas: la dessance et surtout la peur de choquer vos chastes oreilles m'oblige à vous dire qu'effectivement il sagit bien de ma lune que vous sentez tout contre votre ventre.

Il sourit derrière son masque et continua à la faire virevolter. Il était heureux et adorait cette soirée pleinnes d'agréables surprises.

Les rires, les tourbillons des robes plus belles les unes que les autres, les sourires dissimulés sous les masques, le succès du bal n’était pas des moindres. Sa main toujours dans celle de l’homme vers qui elle avait accouru, le cœur battant au son des quelques paroles prononcées. La voix n’est pas tout à fait celle à laquelle elle s’attendait, mais les intonations sont pourtant bien identifiables.

Belle entre les belles, m'accorderez-vous cette danse ?

Maquillant tant bien que mal sa voix, jouant le jeu jusqu’au bout, bien qu’elle se doutait qu’il l’avait effectivement reconnue, elle lui répondit dans un sourire :

Avec le plus grand plaisir bel inconnu…

Elle se laissa alors entraîner dans une danse au milieu des autres convives, suivant ses pas, son regard s’égarant par moment sur les invités qu’elle s’efforçait toujours de démasquer. Peu de mots échangés avec son cavalier, beaucoup de regards par contre, et cette osmose parfaite comme à chaque fois qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre. Elle approche ses lèvres de son oreille et lui murmure : Alors… une petite idée de qui est qui ?

De son côté, peu à peu, elle pensait en avoir reconnus certains, elle avait des doutes sur d’autres, et se disait qu’il y en avait sûrement qu’elle ne devait pas connaître du tout. Elle avait hâte de vérifier si ses impressions s’avéraient exactes, et de découvrir ce que cachaient ces masques… et hâte également de pouvoir enfin l’embrasser. Elle pensait bien avoir reconnu certains de ses amis, d’autres qu’elle aurait pensé être là, étaient soit absents, soit vraiment bien grimés, et enfin la certitude pour peu d’entre eux.

La danse touchait à sa fin, mais elle n’avait aucune envie de s’arrêter, le bal était une réussite, et elle avait envie d’en profiter sans quitter ses bras.

Son regard qui sondait le mien, son odorat qui oeuvrait discrètement, son toucher qui explorait discrètement la courbe de mes hanches… Pratiquement tous ses sens étaient à exécution. De plus en plus, il semblait être convaincu de mon identité, mais aller savoir comment fonctionne le cerveau d’un homme ! Cette fois-ci, il ne me posait plus aucune question à savoir qui je suis, il s’était contenté de demander si l’on se connaissait. Peut-être est-ce une façon de trouver une certaine sécurité dans le néant dans lequel il nage ? Et si je lui répondais non ? Première question à laquelle je répondrais clairement et je le relancerais de nouveau sur une autre piste…

Peut-être que oui… Peut-être que non…

La danse s’enflamma alors qu’il se resserra d’avantage contre moi. Les tourbillons que nos corps faisaient, formèrent une pression qui fit en sorte que je m’agrippais à lui. L’idée de me retrouver expulsée d’une danse presqu’effrénée, allongée contre le sol et le visage à découvert n’était pas la façon que j’avais envisagé pour le dévoilement.

Dans un tournoiement, j’aperçu la dame qui laissait croire à la pauvreté relever son verre en notre direction. Je ne suis surement pas celle à qui cette salutation s’adressait. Mon regard de nouveau dans celui qui semblait de plus en plus captivé, j’approchai mes lèvres de son oreille et lui chuchotai d’une douce voix;

J’ai l’impression que vous êtes espéré non loin ! La dame qui se trouve là-bas, semble vouloir échanger quelques paroles avec vous ! Souhaitez-vous vous y joindre ? Maintenant que vous êtes curieux de ma personne, vous porterez attention au dernier coup de minuit !!!

Franchement amusée d’avoir autant piqué sa curiosité, je lui laissai donc le choix de poursuivre la danse, ou de se libérer afin qu’il puisse discuter avec les autres convives ici présent.

Ils dansaient l'un contre l'autre savourant ce moment ou, derrière un masque, la timidité tombait .
La soif se faisant ressentir, Esquise stopa doucement la danse et lui murmura de les menner vers le buffet ou reignait un beau tonneau bien rempli.
C'est que son loup puis la proximité de leurs corps lui avait donné chaud la blondinette.
Les convives n'avaient pas encore osés, afin de garder le plus longtemps possible leur anonyma mais bientôt les 12 coups de minuits feraient lever les verres et les masques.


Décidement la danse ennivre et les sens sont en éveil et entre autre la soiffe qui se fait ressentir, auriez-vous la délicatesse de me fournir un verre de ce tonneau de vin ?


Ses yeux étaient plongés dans les siens, deux verres cristalins tendus vers lui ...

Elle avait stoppé net la danse et plongea son regard dans le sien. Il y vit tellement de choses, de promesses peut être d'avenir, qu'il se laissa aller et levant son masque dégageant ses lèvres, elles allèrent éffleurer celle de sa cavalière d'un soir.

Il se resaisit puis sourit et lui servit ce verre qu'elle réclamait tant.

Bientôt en effet les masques vont tomber. Nous aurons des surprises et d'autres moindre. Je sais déjà qui vous êtes et surement que je n'ai pas trop fait pour que vous ne me reconnaissiez pas. Mais sachez que je ne suis venu que pour vous à cette soirée. Je vous remercie du si joli moment que vous m'avez accordé.

Le personnage entra dans la salle. Son regard se posa sur les uns et les autres et tous semblaient déjà bien avancés dans le jeu de l'incognito sous leur masque.
Un écossais lui faisait souvenir d'un ami plus vu depuis longtemps. Tiens lui aussi aurait pu revetir le tartan d'un clan en lieu et place de ce costume issu de la péninsule italienne de la Sérénissima Républica même.

Nul ne vit le sourire dissimulé sous le masque qui dévisagea, si l'on peut dire, les "loups" l'entourant. Un ou une autre invité semblait avoir eu une inspiration identique à la sienne évoquant peut être un chat, allez savoir.

Un masque d'homme attira son attention. L'homme portait une sorte de chapeau ressemblant à une de ses tartes que l'on trouvait chez certains boulangers et son masque portait sur le front et sur le menton des insignes. En écoutant l'homme s'exprimer un nouveau sourire naquit derrière le masque du Vent.

Une femme attire son attention ressemblant à ces femmes décrites comme hantant le harem d'un quelconque prince oriental. Le corps est dissimulé sous des voiles qui en fait le mettent en valeur. Nouveau sourire amusé du Vent.

Un costume italien, encore un décidément ce soir l'ambiance était italienne et tous semblaient avoir visité ces contrées lointaines qu'on disait agitées.
L'homme, car le costume ne laissait rien ignorer de la chose, faisait des tours de jonglerie semblait il et s'en sortait plutôt bien.

Notre personnage déambula de la sorte écoutant ici, observant là se faisant une idée de qui pouvait avoir trouvé abri derrière tel ou tel masque.

Il passa se rafraichir se gardant de toute parole l'intonation de sa voix pouvant le faire démasquer. Or il entendait attendre le moment propice pour se dévoiler, viendrait elle à lui ou attendrait elle qu'il la devine?

Tutte più belle une che gli altri dei veri soli...murmura le Vent derrière son masque

Une nouvelle fois, elle s’était isolée dans un coin sombre, à l’abri des regards ; le temps s’égrainait rapidement en cette soirée des plus amusantes et, malheureusement, il lui en manquait. Elle posa les yeux sur la femme en haillons et ne pu s’empêcher de rire, ne doutant pas que cette dernière l’avait tout aussi bien reconnue qu’elle l’avait découverte.

Quelques instants plus tard, son observation prenait fin et le masque d’or disparaissait définitivement de la salle, emmenant avec lui l’homme de bleu vêtu…

Si Aphrodite avait eu regard humain, il aurait eu le sien, à n'en pas douter. Et en tant que dieu supérieur au commun des mortels, l'Apollon brun ne pouvait y résister, ne cessant de s'y noyer avec délice, tel Ulysse en Méditerranée, mais sans la moindre intention de lutter contre la vague de bonheur qui l'emportait chaque fois qu'il était avec elle. Pour un peu, il en aurait presque oublié qu'il s'agissait d'un bal masqué et qu'il fallait éviter de dévoiler sa véritable identité, même si, dans sa grande modestie, Diarmuid ne doutait point que son éclat naturel l'avait sans nul doute déjà révélé aux yeux de tous.

L'entraînant dans un tourbillon de pas, ni endiablés ni précipités, juste tournoyer tous les deux avec délice, appréciant d'être dans les bras l'un de l'autre, il lui sourit, sourire invisible bien sûr, lorsqu'elle lui murmura à l'oreille, et ne lui répondit qu'après un long silence, laissant la musique les entraîner tous deux.

A vrai dire, à part pour la personne qui m'est la plus chère, je n'ai pas vraiment cherché.

Bénissant son masque qui devait cacher un rougissement indéniable de ses joues, ce qui n'était pas vraiment digne d'un être divin il faut bien en convenir, Diarmuid ne laissa pas le temps à sa gracieuse cavalière de réagir, avant d'enchaîner.

Mais ma sagace partenaire a sûrement été bien plus observatrice que moi, n'est-ce pas ?

La musique continuait de les emporter, il faudrait vraiment aller récompenser les musiciens à la fin du bal. Et dire un grand merci à la bourgmestre pour cette idée qui se trouvait être une franche réussite vu la fréquentation. Il n'y avait sans doute pas que des trémouillois mais aussi des gens de passage, car Diarmuid doutait que les villageois, d'ordinaire assez endormis se soient d'un coup tous réveillés, même pour une occasion exceptionnelle comme l'était ce bal.

Tenant tendrement la main de la jeune femme dans la sienne, son autre main posée avec douceur sur sa taille, il savourait pleinement ce moment, regrettant juste de ne pouvoir observer tout à loisir le sourire de sa partenaire, qu'il savait particulièrement craquant. Raison de plus que d'arriver au moment où les masques devraient être retirés, la première raison étant qu'il mourait d'envie de l'embrasser passionnément, et tant pis pour les convenances et les mécontents.

Une mission … ce jour là il avait UNE mission. Et il était bien sûr complètement exclu qu’il la loupe.
Concentré, il l’est.
Prêt, il l’est aussi.

La corde entre les mains, il prend son élan et tire d’un coup sec.

Ding … un coup
Dong … deux coups

…

Il continue de se balancer en mesure, comptant, malgré sa fatigue bien présente, jusqu’aux douze coups annonçant la fin de l’an et le début de l’autre.

Sonnant par la même occasion, le moment venu pour les festifs de la salle à coté, de se dévoiler.

Qui serait le premier à le faire ?

Curieux de le savoir, le sonneur redescend du clocher et court à la porte de la salle pour le voir par lui-même, prendre une chope aussi par la même occasion.

Etonnant, il en a oublié sa fatigue !

Voilà l’instant que vous attendiez tant ! Êtes-vous toujours curieux de connaître mon identité ?

Heu... Ben c'est à dire que je me suis posé la question toute la soirée , alors que vous de toute évidence saviez qui j'étais...

D'ailleurs pour vous mettre à l'aise je vais donc retirer mon masque mais par contre garder mon kilt. C'est Skinn qui autrefois m'avait filer cet accoutrement.



Voilà à votre tour maintenant et ce moment quoiqu'il advienne restera un très bel instant de vie partagé dans la fièvre d'un samedi soir.
J'espère qu'on est samedi sinon mon effet tombe à l'eau...