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[RP] C'est le Languedoc qu'on assassine

Maelie
La foule s'était amassée, avec une rapidité rappelant de très mauvais souvenirs à la Lodévoise : tous les rassemblements rapides finissaient toujours mal, c'était ainsi qu'elle voyait les choses.
Comme une ombre qu'elle avait appris à être, elle se fondit dans la masse écoutant, observant. Elle fronça les sourcils aux paroles échangées et aux sous-entendus : le Conseil comtal espérait vraiment que des gens sacrifient leur vie gratuitement ou n'était-ce qu'un nouveau prétexte pour s'inventer des ennemis ? Chaque jour montrait un peu plus clairement combien les agissements de Ryllas étaient limpides : il ne s'en cachait d'ailleurs presque pas, se fabriquant des alibis à son meurtre - car c'est ainsi qu'elle voyait le sort de son Comté bien-aimé - comme d'autres s'inventaient des excuses pour aller boire en taverne, avec une crédibilité similaire au demeurant.
Autour d'elle, c'était des soldats qu'elle connaissait depuis longtemps pour la plupart, des amis comme Christina, Spartan, Fred ou Zol, des figures emblématiques et représentatives de l'Ost, comme Finubar, Belbulrebelle et bien sûr la Générale. Elle eut une pensée bizarre : comment aurait réagit Julios ? Probablement moins diplomatiquement encore que celle que les Languedociens avaient appris trop facilement à haïr.
Elle allait s'avancer pour signer à son tour lorsqu'une arrivée la figea, lui coupant le souffle. Une profonde rougeur monta sur ses joues tandis qu'elle recula instinctivement avant de se reprendre. Le sang quitta son visage tandis qu'elle s'avançait à son tour pour signer et reprendre le cri du Languedoc.


Citation:
Maëlie, soldat et intendante de la caserne de Lodève


Occitania per totjorn !
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Fenêtre sur le monde...
Adriendesage
Le général Enduril de Noumerchàt s'adressa à la foule, qui était maintenant devenue composite: civils et soldats se massaient ensembles pour s'indigner du sort réservé à l'armée languedocienne par ses dirigeants. Le sénéchal Desage, après avoir signé, fendit l'assemblée. Il avait encore fort à faire: le temps passé loin des siens et de ses charges avait mis en réserve nombres de travaux. Accessoirement, il aspirait également à s'offrir le loisir d'un peu d'exercice physique... Quelques chevauches ou autres passes d'armes, qui lui avaient tant manqués l'attendaient. Ses yeux d'azur, pressés, restèrent rivés sur le sol pierreux tant qu'il progressait. Lorsqu'il se dégagea enfin, le général Enduril tînt son discours et après elle, la foule reprit en coeur.
Le baron douairier se retourna, saisi par l'émotion et s'apprêta à reprendre à son tour copieusement. Mais le son d'une voix lui coupa net le souffle. Pourtant, elle ne devait pas être à Montpellier... Convaincu que l'impatience lui jouait de vilains tours, il secoua la tête et haussa les épaules, affichant à qui l'observait son désapointement. Il resta là quelques instant, pensif, avant de se reprendre. Délivrant le garde qui tenait la bride de sa monture, il se hissa en selle et talonna l'étalon bai. Le fracas des sabots sur la pierre ne couvrit point les cris de la foule, mais il couru et résonna au travers des rues de la capitale, jusqu'à venir s'échouer sur les pierres de la forteresse montpelliéraine, qui ouvrit grandes ses portes au cavalier revenant.

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Nemen
Némen avait écouté les discours, et à chaque déclaration enflammée des soldats, de ses frères d'armes, son coeur avait été chamboulé, son amour pour l'Ost et la foi qu'elle avait en lui n'avaient cessé de retrouver son éclat. Les voir tous s'unir contre un usurpateur béotien l'avait émue. Elle qui donné une grande partie de sa vie à l'Ost, sans chercher aucun remerciement, faisant de son mieux pour lui faire honneur et protéger son Languedoc si cher à son coeur. Elle qui avait vu son amant se donner corps et âme, se sacrifiant sur l'autel de l'honneur et de la justice. C'était la première voix qu'elle assistait un tel engouement, et à une telle ferveur. Elle ne regrettait pas tous ces sacrifices, et le referait sans hésiter.

Elle alla apposer sa signature sur une page de parchemin déjà bien remplie de ces noms qui se levaient d'une seule voix contre un tyran ingrat.


Citation:
Némen d'Anar, matelot de l'Occitan.


Se joignant à Fred, son amie et compagne de galère , elle cria :
LENGADOC E OCCITANIA PER TOTJORN!!!
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