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[RP]Les burettes dans la neige.

Lucky.
Toute la vie revient peu à peu en elle, au même rythme que les attentions conjuguées du curé, du pèlerin et de l'enfant de choeur se portent exclusivement sur sa petite personne.
Le rouge a regagné les pommettes, et toujours accrochée au bras de l'homme en gris, elle rejoint le haut de l'ancienne travée principale.

Entre succion avide à sa gourde et oeil presque coquin, l'évêque se démène comme un fou, visiblement très inquiet pour sa brebis grelotante.


Vous croyez que ça va aller? Vous voulez que l'on continue vous êtes sûrs?

La pauvre Dame semble bien fragilisée... Sans doute se sera t'elle fait agresser par quelques marauds. Les rues ne sont pas sûr en hiver. Tous les vagabonds et brasiers des campagnes viennent chercher l'aumône et les menus larcins pour survivre.


Le nacre féminin apparaît, dans un sourire enjôleur.

Oui, oui .. Poursuivez mon brave ! Et puis aucune inquiétude à avoir, quand un maraud s'en prend à moi, c'est pour autre chose que quelques étoffes, de la meilleure qualité qu'elles fussent.

Rassuré, peut être, il poursuit, s'enquérant de sa tenue estivale ou presque, et malmène derechef le petit puceau rencontré il y a peu à la tente.

Un manteau ...
Humm ! Soit pour le manteau ..
Mais pas en toile de bure grossier et irritant le derme hein, au mieux une fourrure exagérément tape à l'oeil, au pire une pelisse bon marché, mais pas la bure !
Ma peau n'aime que les caresses.


Elle lui sourit, d'un sourire mêlant sincérité, perversion et deux doigts de provocation.
Puis poursuit très vite.


En tout cas, Votre Grandeur ... si en attendant de quoi couvrir mes épaules, vous me laissiez goûter à votre nectar, suçoter votre gourde .. Je serai la plus reconnaissante des femmes, je vous en donne parole.


Lorgnant la ceinture de l'homme d'église, à laquelle s'agite l'alcool fort, elle passe avec une envie non feinte, sa langue sur ses lèvres redevenues rosâtres.

Comme le disait mon père, le feu Baron d'Ynis Pryden : quand la vie quitte un corps, il faut lui insuffler nouvelle vigueur par tous les pores de la peau !

Inclinant légèrement la tête, se retenant dans cette révérence par deux doigts glissés dans la ceinture du pèlerin :

Insufflez moi Votre Grandeur ! Insufflez moi !
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Staron
L'homme la tient au corps, tendresse et attentions sont les seules armes qu'il connaisse pour ramener sa duchesse à la conscience, enfin, les seules avouables ...

La main glissée au côté la ramène plus proche de lui, l'autre la serrant avec douceur contre son cœur.

Quelques mots affleurent à ses lèvres, d'autre suivent :


Jamais tripotée de lardons ... Jamais me déformer, ne plus être belle, la plus belle ...

Oui au baptême, oui au mariage ! Mais si tu m'engrosses ...


Puis le col se referme avec fermeté autour de son cou, et d'entre le nacre des incisives se projettent à son pavillon quelques mots :

Je te tue.

Il aime ça, il jouirait presque de la dureté de ses mots. Pourtant, docile, il la relève, l'accompagne, conservant seulement cette main glissée un peu plus loin au creux de ses reins, le seul contact de leurs corps en masquant l'occupation.

... quand un maraud s'en prend à moi, c'est pour autre chose que quelques étoffes ...

La main circule, glissant le long des fines surpiqures, envisageant les formes rebondies, frôlant le tissus tendu au dessus de ce sillon qu'il aime tant à parcourir.

... Ma peau n'aime que les caresses.

Atteignant l'échancrure de la robe, le pulpe de ses dernières phalanges l'écarte doucement pour s'y glisser.

... goûter à votre nectar, suçoter votre gourd...

Le sourcil se fronce, la fossette sur la joue reprend du service.

... Je serai la plus reconnaissante des femmes, je vous en donne parole.

Au creux de la main passée entièrement sous le tissus le plus épais, la chair sous le plus fin est saisie avec envie ...

... nouvelle vigueur par tous les pores de la peau ...

... les doigts tendant inéluctablement à se prendre pour ce qu'ils ne sont pas.

Insufflez moi Votre Grandeur ! Insufflez moi !
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Kurios
L'évêque se tendit légèrement, la bouche pincée, le regard agité, le corps tremblant. Il ressentait un trouble étrange sur les mots de la jeune femme.
Il ne sait pourquoi il pensait à l'ancien amour de sa vie... Dop et cette image... des images anciennes et réchauffantes glissèrent tout au long de son corps comme le chouchen dans son gosier.


Hum... hum.. heu... oui oui bien sûr prenez... hum prenez donc... hum

Il ne sait pourquoi il donna aussi aisément sa gourde à cette beauté.
Il avait plutôt l'habitude d'être hésitant et de partager tout facilement exceptée sa gourde.
Ce calice quasi sacré pour l'homme d'Église avait glissé de ses mains avec autant de facilité que si ça avait été de l'eau.
Il n'eut pas la force de le tenir fermement de retenir fermement cet objet tant chéri.

Un atmosphère étrange c'était installée dans le lieu pourtant gelé. Il en avait oublié les raisons de leur présence ici.

C'est alors que dans un moment de lucidité, le cri d'une corneille l'extirpant de sa torpeur, il détourna son regard de ce couple pour le diriger vers le baptistère.

Oh , oui heu... si ça va mieux... heu peut être pourrions nous continuer...

Il y eut encore un certain laps de temps avant qu'il ne se reprenne totalement et la question ancienne que la femme lui avait posé percuta son cerveau.

...Et... pour mon manteau ne vous en faites pas. Vous oubliez que je suis noble et évêque.
La bure que je porte ce n'est qu'une vielle habitude de voyage.
Mes bagages sont remplies de tas de vêtements de qualité et ma foi fort peu utilisé jusqu'à présent.
J'ai notamment demandé au garçon de récupéré mon plus beau manteau.
Un magnifique velour surmonté de col de renard blanc... une petite merveille chaude comme tout.

Bien nous reprenons alors si madame va mieux?

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Peterpan31
Cette voix ... cette voix ...

Par quelle bonté d'Aristote était-ce possible ?

Peter divaguait dans les ruelles de Roc'han, lorsqu'il était parvenu jusqu'au lieu où se tenait une curieuse cérémonie.

Ce qu'il vit ne le surprit qu'à moitié ...

Ce bon vieux cureton sexy de Kastell Paol, près d'une damoiselle, ma foi fort bien dotée par la nature, agrippée à son manteau, et ... et ...
buvant à la saincte gourdasse de l'évêque !!!
Lui qui jamais ne laissait d'autres lèvres que les siennes s'approcher du goulot !

Discrètement, l'homme à collants verts observa la suite de la surprenante scène.

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Kastell Paol ! kastell Paol ! De la Terre à la Mer toujours solidaires
--Kovlech
...

Va donc chercher de quoi recouvrir la dame. Amène l'un de mes manteaux les plus chauds.

L'enfant hésite.

Allez allez file dépêche toi!

Il se dirige d'un pas peu assuré au logement de fonction du prélat, tentant de visualiser le manteau qu'il doit ramener, tout en commentant intérieurement les mots du prélat ;

Manteau le plus chaud, manteau le plus chaud ...
Moi je connais que vot'mantel de voyage.
Ben oui ... suis pas dans vos p'tites affaires hein ...


A peine entré, il balaie du regard la pièce exiguë, pour venir buter sur la veste que sa mémoire cherchait.

Bon, c'est vrai qu'il est pas très propre hein ...
Mais bon, il doit être chaud, c'est sûr ça.
Vu comme il est usé, il doit être vachement fonctionnel même.

Bon, vais quand même voir si y'a pas plus propre ...


Dans les affaires du prêtre, il porte ses mains avec retenue, hésitant à bouleverser le rangement dans les différentes malles. Puis brusquement s'arrête ...

Ben c'est quoi ça ?

Regard surpris, peut-être même choqué, en tous cas pas indifférent à ce qu'il entrevoit.

Regards jetés tout autour, à la recherche d'un observateur en embuscade.

Quelques instants d'hésitation ...

Mais la malle sera refermée ...


Bon, le manteau de voyage ira très bien.

Le mantel est saisi, l'enfant repasse le seuil de la porte, et rejoint finalement le lieu de prière avec un certain soulagement.

Mais alors qu'il s'approche du couple, son regard tombe sur une main qui se glisse sous la robe. L'enfant se fige presque, ne continuant d'actionner ses jambes que par réflexe, les pupilles dilatées rivées à l'échancrure de la houppelande par laquelle la main s'affaire.

N'osant s'arrêter, n'osant continuer sa course, il finit, en dernier recours par lancer :


TENEZ M'DAME !

Puis se rendant compte de son excès :

... c'est le plus beau mantel de monseigneur.

Le doublage du lourd manteau de cuir vient peser de tout son poids sur les épaule de la brune, masquant du même mouvement la main qui à l'instant vient de s'immobiliser.

Quelques pas pressés, et dans un soupir de soulagement, le voilà dégagé de ses soucis immédiats ... mais l'esprit embrumé de toutes ces questions que jusqu'alors il ne s'était jamais posées.
Kurios
L'évêque aperçu le garçonnet remettre à la dame son vieux manteau de voyage tout crasseux et puant le vieil âne sur lequel il avait l'habitude de gigoter pendant les longues heures de routes.

Il ouvrit en grand les yeux et sentit la moutarde lui monter au nez... il n'avait en réalité jamais mangé de moutarde donc cette expression est un peu débile pour lui... De toute manière il n'y en a pas d'autres alors...

Bref tout colère l'évêque crispa ses lèvres dans uen grimace horrible.


Foutremildiou de C.... il arrêta sa langue dans un moment de conscience. Parler de la sorte pour un évêque et un baron n'était pas très distingué.

Il agita alors les bras retenant ses mots dans la bouches a approcha du jeune freluquet pour lui chatouiller les miches.


Crois-tu vraiment que c'est mon plus beau manteau ça? Incapable!

Il commença à rosser le garçon à coup de savate dans le fondement. le petit marmot courrait en se protégeant les fesses de ses mains. L'évêque le suivait en levant les jambes pour atteindre sa cible. La scène était surprenant mais elle devint rapidement comique.

Tu n'as pas honte de donner ça à une belle dame? Qui t'a appris les manières? Comment oses-tu saligaud? Pour qui je passe moi avec ce mantel qui pu le bouc?
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Kurios
Après avoir fait ce qu'il avait à faire le prélat invita l'aspirant aristotélicien et le rejoindre à nouveau auprès du baptistère. Il fit chercher cette fois ci le bon manteau par le jeune garçon perclu de douleurs "posteriales" qui le remis à la belle jeune femme.

Bien continuons donc.

Je disais donc:

Acceptes-tu Staron le pèlerin, sans contrainte aucune, d'être baptisé par moi kurios évêque de Nantes?

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Staron
Au second plan, derrière la crête de l'irrégulier rempart fait des restes d'une église il y a peu sans doute encore somptueuse, ceux qui d'habitude détruisent, là, s'apprêtent à construire.

Juste devant, non loin de deux gambettes à la couleur de l'herbe printanière, un ventre encore arrondi d'une récente grossesse se fond dans un décor de colonnes brisées, de pierres effondrées, de bancs noirs du forfait d'un incendiaire improvisé.

Sur la scène, un évêque, pas croulant pour une fois, envoyant, à chaque pas d'un ballet aux accents russes, savate aux braies d'un enfant de cœur à l'ourlet de l'aube boueuse.

Et aux centres du bal elliptique des fervents endiablés, un gris peut-être pèlerin fait ses offrandes au corps sculptural de sa sainte, plus vierge depuis bien longtemps.

Cristallisation ?

Peut-être ...


Je disais donc:

Acceptes-tu Staron le pèlerin, sans contrainte aucune, d'être baptisé par moi Kurios évêque de Nantes?


Euh ... Maintenant que j'y suis ...

Bah ... Oui ?
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Kurios
Kurios pris la burette et avec un geste d'élégance la plongea dans le baptistère qui brillait de reflets dorés. Il sentit le liquide toucher le bout de ses doigts.
Le froid lui picota légèrement la peau comme une morsure de ragondin. Oui il arrive à certains de se faire mordiller par des ragondins. Que voulez vous? C'est hargneux ces petites bêtes là.
Il versa le liquide béni sur le front du jeune homme.
Il imaginait le coup de froid que devait ressentir le pèlerin et se disait qu'il était mieux à sa place qu'à la sienne.
L'idée de chaleur le fit penser à sa douce gourde pleine de liquide doux et réchauffant. Il écarquilla les yeux se souvenant qu'il avait laissé sa gourde à la femme.
Comment avait-il pu?
Lui qui ne pouvait perdre le contact avec le cuir et l'ivoire de ce bel ouvrage qui a couté les yeux de la tête au paroissiens de son diocèse. Non pas qu'ils lui en firent cadeau mais bon c'était tout comme.
Il espérait que le jeune femme lui en aurait laissé une rasade pour qu'il puisse terminer son office comme il l'a toujours fait.

Le gosier humide et non pas desséché comme n'importe quel orateur.
Il eut ainsi un petit moment d'hésitation avant de se reprendre et de conclure pressé qu'il l'était de verser dans sa bouche un peu de miel fermenté.


euh...Je... je te baptise au nom de l’Eglise aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les saints et pour celui du père de l’humanité ! Voilà!


Prend cette bougie sa flamme symbolise la lumière qui te guide vers le chemin de de la foi et de l'amour de notre seigneur. il t'aidera dans les mauvais moment à surmonter par sa chaleur les difficultés de la vie et accessoirement il te servira dans le noir si tu vois rien mais bon...




Prend aussi cette croix elle symbolise ton appartenance à la communauté arbore la fièrement, comme si c’était une partie de toi, comme si tu ne pouvais plus exister sans le désir de crier haut et fort qui tu es vraiment désormais !



Vous voilà finalement baptisé cher voyageur!


Ni une ni deux il s'approcha les bras tendus vers la jeune femme, la bave au lèvres le regard lubrique pour récupérer le délicieux calice et y plonger sa langue assoiffée par le manque.
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Lucky.
Typiquement breton sans doute, l'accolade du curé à la fin de la cérémonie ... mais pourquoi vers elle, c'est le pèlerin, la nouvelle brebis du grand Royaume.
Elle pâlit légèrement, se redresse gracieusement, décolleté en avant pour affronter l'homme d'église qui se rapproche.
Les yeux se plissent doucement, la langue taquine humidifie les lèvres toujours quelque peu blanchies par le froid ambiant.

Un mètre entre eux tout au plus, elle fait le dernier pas.
Le corps féminin vient se coller contre celui de l'évêque, les bras évitent les siens tendus en avant pour venir se pendre à son cou, la bouche fait feu et vient se plaquer contre celles de "l'adversaire" !

Il voulait de l'accolade, qu'à cela ne tienne !
Il aura du roulage de pelle, signé d'Ynis Pryden.


Le baiser, hélas unilatéral, fige le temps.
Il reste de marbre ou presque, mais elle sourit cependant, sentant la dureté du marbre le gagner.


Votre Grâce !
C'était une cérémonie parfaite ...


Lovée contre lui, elle pose son menton sur son épaule, souriant au Pèlerin la fixant amoureusement.
Léger clin d'oeil complice : il est très épousable l'homme en gris désormais.
Le regard se pose ensuite sur l'enfant de choeur.

Elle se retire des bras du curé, perplexe ou presque, gêné pour sûr de l'ampleur de sa toge à certains recoins.
Le corps féminin, se plie légèrement pour venir rejoindre celui du puceau, son sauveur presque.


Quant à toi, jeune homme !
Me sauvant du froid par ce manteau hideux, tu mérite récompense à ma hauteur.


Ses lèvres rejoignent l'oreille de l'adolescent et un souffle lui annonce vertement que désormais elle est propriétaire de son pucelage, et qu'elle se chargera elle même de faire de lui un homme, un vrai.
Il rougit légèrement, juste le temps que la bouche ne quitte le lobe pour rejoindre ses lèvres tremblantes d'envie prépubère.
La langue ducale s'insinue et signe de ce baiser, acte de propriété exclusive sur le gamin en aube.

Dernier volteface, elle écarte les deux hommes venant de gouter ses lèvres, d'un mouvement de bras, et se faufilant entre eux, rejoint le Pèlerin.


Chéri !
Je t'épouse enfin.

Ses bras l'enserrent, l'emprisonnent.
Propriété exclusivement ducale l'homme en gris malgré quelques escapades dont elle sait tout, puisqu'elle les organise.


Brest, nous voilà !
On vous emmène Votre Grâce ?

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Kurios
l'évêque assoiffé ne voulait que récupéré sa belle et douce gourde... qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque ce fut autre chose qui humidifia ses lèvres.
Le frisson qui traversa son corps était inhabituel... au début il ne réagit pas avant de réagir tout seul.


Aguegue heu ne re te...

Votre Grâce !
C'était une cérémonie parfaite ...


gueg mer..kiehberufge


Il voulait lui signaler qu'en France ils avaient une drôle de façon de remercier les gens... et notamment un évêque... Il était tout de même heureux de ne pas avoir à faire une telle cérémonie tout les quatre matin.
Dire qu'il avait juste soif.

Il la regarda se diriger vers le jeune enfant de coeur qui sembla se décomposé aux mots de la jeune femme. Il ne 'les entendait pas mais elle devait le disputer pour son erreur maladroite. Et c'était bine fait pour lui. L'avoir rossé n'avait sans doute pas suffit pour lui apprendre à travailler correctement. Soudain elle l'embrasse. non mais là il ne pouvait pas laisser faire ce genre de chose... même si c'est pour remercier ou je en sais quoi il faut tout de même comprendre que ce ne sont pas des coutumes qui ont cours en ces lieux. Il leva la main et s'apprêta à la rouspéter
quand elle laissa le jeune homme déconfit et fit volte face pour lancer un
"Chéri je t'épouse enfin!" qui le fit écarquiller les yeux de surprise et lui bloqua les sons dans la bouche.

Brest, nous voilà !
On vous emmène Votre Grâce ?


Heu... ma foi si vous faites la route... et heu que je n'ai pas d'autres tâches ici.. je pense... que je pourrais heu vous accompagner... pour ne pas être seul simplement Hein .. heu hum... hum
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Staron
Le pèlerin écoute les paroles de l'évêque en même temps qu'il se saisit mécaniquement des objets qui lui sont tendus.

Vous voilà finalement baptisé cher voyageur!

Pas même le temps d'adresser quelques mots à l'évêque - me mouille pas le front lui ? - que voilà ce dernier avançant à la rencontre de sa brune.

Surprise d'abord dans le regard, rapidement changé en amusement lorsque les lèvres carmin viennent, comme en défi relevé, prendre possession des bien plus pâles du prélat. Le pèlerin goûte alors chacun des gestes qui suivent, chaque mot qu'elle place, chaque attitude proposée, il le sait, à son attention, jusqu'à ce que les papilles ne quittent celles en émoi du jeune enfant de cœur, le laissant pantelant.

Le pèlerin savoure alors ces quelques secondes, ces quelques instants, emplis du bonheur immense de la savoir soumise, dans le besoin absolu, quel que soit le plaisir pris ou subi chez d'autres, à revenir vers son bien modeste pèlerin.


Chéri !
Je t'épouse enfin.


Elle le serre, l'emprisonne, comme pour reprendre celui qu'elle craint d'avoir éloigné par ces frasques dont il sourit.

L'évêque est invité, le jeune encore chancelant des assauts subis le sera aussi :


Et tu viens aussi toi, tu mérites bien récompense pour tes services.

Léger sourire sur les lèvres du pèlerin tandis qu'il se tourne vers la rousse, l'homme en vert, et tous ceux au delà des murs effondrés, pour leur jeter à la volée :

Dans une quinzaine de jours à Brest ...
... vous êtes invités au mariage d'une Duchesse et d'un pèlerin !

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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
--Kovlech
[Quelque part dans sa tête ... euh ... dans sa tête ?]

Seigneur que se passe-t-il ?
Elle vient vers moi ...
Qu'elle est belle mon Dieu.
Le souvenir de sa peau nue me hante ...
Son corps est si parfait.

Dites-moi ce que je dois faire ...

Elle me veut ...
Je ne sais que faire ...
Est-elle l'incarnation du diable ?
Elle fait naitre chez moi ces envies que je n'ose d'habitude assouvir.

Non, c'est un ange plutôt.
Ses lèvres sont si douces ...
Si chaudes ...

Aidez-moi Seigneur !

J'éprouve tellement de plaisir à cela ...
Dieu que sa chaleur est agréable ...
Elle prend possession de moi ...
Je me laisse aller Seigneur ...

Pardonnez-moi ...


Et dans un inaudible murmure :

Je suis à vous Duchesse ...
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