[rp]Questions au conseil Comtal

Stiv Rieux qui était dans les questions du Conseil Comtal écoutait les nombreux intervenants. La question épineuse de la Baronne avait don de faire voir la transparence de la justice. Puis un messager vint lui apporter un document, Stiv Rieux le lisa attentivement et il n'en cru point ses mirettes.




Il fit un bon et prit donc parole au sujet du procès de Sir Shlomo.

Je souhaiterais poser une question à notre brave Procureur, la Vice Comtesse dame Neyco qui stipule dans le procès public de sir_Shlomo que le Témoin est dame Désidérade. Quelle fut point ma stupeur que j'apprend là.

C'est moi mesme qui a porté plainte contre le Sieur Shlomo en salle des criées.

Que vient donc faire cette dame en tant que Témoin alors qu'elle n'a point porté plainte tout d'abord contre le Sieur et ensuite pourquoi je ne suis point Témoin alors que je suis la personne en question qui a porté plainte pour le fait qu'on reproche au Sieur Shlomo en place publique.

Que se passe t'il dans ce procès pour qu'on écarte le principal Acusateur dîtes moi cher Procureur.

Il écouta la procureur attentivement à sa question posée.

Aldin était plutot ravis de l'intérêt soudain de personnes plus ou moins connues, pour la sécurité du Comté. Il s'approcha et s'adressa aux personnes a priori très inquietes.

Je vais tenter de vous répondre, les fontieres sont fermées car notre Comté et les Comtés voisins sont susceptibles d'etre attaqués par une armée de brigands que sont les Hydres. En effet ils n'en sont pas à leur coups d'essai, ils ont pillé le chateau d'Armagnac et diverses villes sur leur chemin. Les frontieres fermées permettent à nos armées de faire payer de leur vie les personnes qui malgré l'interdiction tentent furtivement de pénétrer sur nos terres. Certains passent au travers car nous ne pouvons surveiller toutes les forêts, tous les chemins et tous les champs environnants. Il parait qu'il y en a qui se déguise pour passer inaperçu. Cependant nul doute qu'a force de patrouilles, nous les trouverons et les traquerons.

Quand vous dites que vos familles patientent, vous êtes plutôt de mauvaise foy, notre Connetable Josselin et son adjointe répondent aux demandes de LP dans la journée la plupart du temps. En aucun cas ces demandes sont refusées en cas de visites familiales. Il est des provinces ou il faut au bas mot, 6 jours pour obtenir une autorisation alors je vous trouve bien sévere quant au sérieux et à l'immense travail que réalise nos douaniers, maréchaux et soldats pour votre sécurité. Il y a même des simples toulousains pour patrouiller bénévolement afin de garantir votre tranquilité.

Dame Pippa nous vous remercions de votre réponse et nous savons que nous ne sommes pas la seule habitante du comtat de Tolosa et nous attendons patiemment les réponses à nos questions , nous pensons qu'il n'est point interdit de s'exprimer n'est ce pas Dame le Porte Parole

Ayant entendu les propos de Stiv , la jeune baronne est interloquée et se retourne vers lui

Tout comme vous nous avons été surprise par le nom du témoin alors que nous nous souvenons fort bien que c'est vous qui avez porté plainte et que vous avez été le premier à tirer la sonnette d'alarme contre sir_Shlomo
Messere Stiv pouvez vous m'éclairer sur les propos étranges que j'ai entendu


option de furtivité IG quel est donc ce langage étrange venu de nul part?

A l'intention de Stiv Rieux,

Bonjour

Pardonnez ce maigre parchemin mais hélas n'étant point présente car en charge d'une mission a Albi voici donc lettre courte suite aux mots entendu.

Maintenant je en sais si il manque quoi que ce soit de par mes oreilles autres mais je préfèrerai recevoir pigeon que de courir en soirée apporter missive.

Aussi affiche fut faites quand au procès public.

Aucune demande fut faites de votre part.

Une autre fut faites de bonne grâce aussi accepter. Si témoignage il y a je le recevrai ensuite nous verrons quand a votre intervention.

Bien a vous

De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Vescoms de Rabat & Senher de Santa-Maxima
A Sa Grandeur Aldin de Thau, Coms de Tolosa & Senher de Montségur.
En la Bonne Ville de Castres, le Vingt-et-unième Jour du Mois de Mai, l'An du Seigneur Mille Quatre Cent Cinquante Huit.

Votre Grandeur, je vous fais parvenir une rapide missive afin de vous indiquer qu'il ne sert en rien de maintenir les frontières ainsi fermées. Et vous savez tout comme moi que cela n'empêche quiconque de passer.
Vous savez également tout comme moi que ce n'est point une politique de Laisser Passer qui fait ordre de mission aux troupe toulousaine, mais ce sont bel et bien les chefs d'armées, dont vous le Premier d'entre eux, qui leur confiez des missions en vue de protéger le Comté (ordre de mission qui leur assure rétribution).

Soulignons qu'en rien un écrit, plus communément appelé "loy" ne saurait constituer un rempart infranchissable contre la vilenie de notre temps. Mais c'est croire en la facilité.
Cela augure pourtant de mauvaises surprises et des lendemains douloureux le moment venu.
Et en cas d'attaque cela demande avant tout de savoir prendre ses responsabilités et de passer à l'action.

Depuis combien de temps tenez vous la population toulousaine en otage votre grandeur ? 1 mois, 2 mois, 4 mois, 6 mois ?

Tenons pour autant à vous rappeler qu'à chaque règne il y a des alertes et des occasions de défendre et qu'en rien une politique de laisser passer ne saurait protéger le comté.

Monsenh je vous le dirai avec franchise, cette politique vous assure, peut-être, le contrôle sur votre population, mais en rien sur les fils de pourceaux qui pillent les campagnes de Sa Majesté.
Aujourd'hui en simple vassal que je suis, je ne saurai que vous conseiller humblement de remettre cette mesure au coffre, d'arrêter de vouloir contrôler vos sujets en tout et pour tout, de les laisser vivre et s'épanouir et de lutter activement et efficacement contre la vermine.

Qu'Aristote vous protège et que Sainte-Boulasse vous éclaire.

Virtus Unita Fortior

Le Coms de Toulouse Aldin fut surprit de la teneur de la missive du Viconte de Rabat . Il gouta modérement le ton employé dans la réthorique de celle-ci. Il décida donc de se répondre par une lettre tout aussi privée que celle du vicomte à l'attention du sieur Natale.


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De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Vescoms de Rabat & Senher de Santa-Maxima
A Sa Grandeur Aldin de Thau, Coms de Tolosa & Senher de Montségur.
En la Bonne Ville de Castres, le Vingt-deuxième Jour du Mois de Mai, l'An du Seigneur Mille Quatre Cent Cinquante Huit.

Mon cher suzerain,

il me semble que vous n'appréciez que difficilement la libre expression de vos vassaux.
Apprenez donc que noble et vassal ne veut point dire servile et serf et que la critique de la chose politique est chose tout à fait admise.
Cela m'attriste donc que vous puissiez souffrir d'une simple lettre et preniez ces considérations à titre personnel.

Vous voyez accusation lorsqu'il n'y a que simple conseil. Ne vous posez point en victime Votre Grandeur. Je serai simple paysan que j'aurai autant de liberté pour vous dire la chose.

Vous me reprochez ensuite mon absence du Comtat, savez-vous au moins seulement pourquoi j'en suis parti ?
Me reprochez-vous également de pouvoir voyager librement et de ne plus dépendre complètement de vous ?
Je suis réellement désolé que vous ayez pu souffrir de mon éloignement, je ne savais point que vous teniez tant à notre personne.

En attendant profitez de mon court passage sur ces terres pour me laisser m'exprimer avec franchise et donner justement toute la valeur de mon devoir de conseil à votre personne. Cela vous changera peut-être de vos courtisans habituels.

Sachez donc que la première valeur d'un Coms, d'un Régnant, est de pouvoir s'inscrire dans la lignée et dans la continuité de ses prédécesseurs. Chose que vous faites en poursuivant la politique des Laisser Passer.
Ainsi ce n'est point à vous, Sehner de Montségur -arrivé sur le trône que récemment et pourtant depuis bien longtemps aux affaires - que je m'exprime, mais avant tout au Coms que vous représentez et qui doit veiller au bien être de ses sujets.
Un Régnant est donc tributaire des actions de ses prédécesseurs et leur rejeter la responsabilité surtout lorsque l'on cautionne et que l'on a cautionné cela, est chose très malaisée.

Vous souhaitez ensuite me clouer au pilori semble-t'il en me faisant grief : "Avez vous été présent"... "Que nenni!"
Je suis désolé de vous le dire Votre Grandeur mais j'avais effectivement d'autres choses à faire et d'autres contrées beaucoup plus lointaines.
Ne pratiquant point la magie et autres sciences occultes je ne pouvait décemment être ici et là-bas. Nous n'avons eu d'ailleurs que peu d'écho des affaires toulousaines.

Vous nous citez cette longue listes de faits et de méfaits afin de nous démontrer la justesse de cette politique des laisser passer.
Mais justement cette politique a laisser passer toutes ces choses !



Vous justifiez ensuite votre politique point par point je vais donc tenter de les reprendre :
- Un cadre juridique pour mettre en procès les personnes qui ne le respecteraient pas : laissez les armes parler et ne cherchez point à vous acharnez de la sorte en utilisant l'outil juridique.

- En effet, la politique des laisser passer laissant déjà passer tant de tourments rappelés plus avant par vous même, elle ne saurait interdire au gens de pouvoir s'installer céans. La politique des Laisser passer permet juste à ceux qui veulent bien le croire que l'autorité contrôle la chose.

- La politique des Laisser Passer repose justement sur un simple témoignage "en toute bonne foy". Or Votre Grandeur, Vous comme moi ne sommes point né de la dernière pluie.

- Sachez que je ne remet point en cause le travail de notre bon Connétable, mais c'est bien au Coms de Toulouse que j'écris Votre Grandeur.

- L'armée n'est point non plus responsable et elle peut et se doit d'agir en toutes circonstances frontières fermée ou non. Il en va d'ailleurs de son efficacité.

- La fermeture des frontières est aussi un signal fort pour dire que les autorités comtales sont susceptibles d'avoir peur de ce qui pourrait bien leur arriver. Cela permet aussi d'installer un climat de contrôle de la population et de maintenir un certain état de psychose voir de paranoïa ambiante.
Cela souligne votre vulnérabilité et que la peur prime sur toutes autres considérations.

-L'exemple du Duché d'Orléans nous prouve donc que cette situation peut perdurer et que le Comté connaitra d'autre Hydres, d'autres Kaly etc. Comme je vous le disais dans mon premier courrier Votre Grandeur, il y a des menaces tous les deux mois, à chaque mandat, faut-il pour autant arrêter de vivre et mettre tout cela sous tutelle ? Pensez également à ceux qui travaillent activement pour le comté et qui doivent veiller chaque jour à signaler chaque individu sortant du lot -par leurs propres moyens...- ?
Le Duché d'Orléans nous prouve également que c'est lorsque l'on croit qu'il n'y en a plus qu'il y en a encore. Or rien n'empêche quelqu'un de malintentionné d'agir contre notre gré que les frontière soient fermée ou ouvertes ou entrebâillées.

-Sachez enfin qu'il n'est point question d'idéologie mais de simple raisonnement. La Fermeture des frontières et la Loi Martiale (qui est pour moi plus efficiente en cas de véritable alerte) ne sont efficaces que sur une échelle de temps point trop longue.
Quand elle devient habitude, quand elle offre une fausse sécurité, un faux rempart contre la vermine, elle représente aussi le risque d'anesthésier notre défense et de tromper sa vigilance.
Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige il y aura toujours un risque Votre Grandeur.

Qu'Aristote vous protège et que Sainte-Boulasse vous éclaire.

Virtus Unita Fortior

Décidement le Vicomte de Rabat etait en pleine verve.


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Dernière édition par Aldindethau le 23 Mai 2010 09:06; édité 1 fois

Ma chère Jacqueline, je viens d'arriver dans le comté de Toulouse, tu sais ce comté ou l'on voulait s'installer..
Qu'elle fut ma surprise à peine un pied sur ses terres que des soldats jaillissaient de partout, je fus surpris car j'avais choisis de couper à travers la colline et non pas par les routes.
Mais dans ce comté chaque brun d'herbes cache un soldat vous demandant votre raison de venir ici, suivit de menace.............
Comme tu le sais mon amour, j'aime voyagé tout simplement, pourquoi faut-il un motif pour aimer aller à la rencontre des gens ?
Ils m'ont laisser passé méfiant et après et je suis arrivé à la ville de Castelnaudary, ville en état de siège et crois moi si tu veux ce sont les plus pauvres à part quelque' un qui montent la garde le soir, les nantis continuent de travailler et d'enseigner...et se glorifie d'honneur !
Alors mon amour je ne veux pas m'installer dans un comté ou le premier regard que l'on te jette et un regard de suspicion,..
Je t'embrasse