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[rp]Questions au conseil Comtal

Eric.mrk
Fort inquiet du silence qui régnait en Grand Consistoire toulousain depuis les élections, Eric vint en place publique et découvrit qu'il n'était point le seul à s'inquiéter d'un statu quo silencieux plus que dommageables. Des postes de première importance, comme celui de Capitaine ou celui du Commissaire aux Mines n'étaient pas pourvu.

Aldin s'était fait le porte parole des conseillers issus de Populaire, mais sa position était elle défendable ? Tant de bons toulousains venaient réclamer justice et déblocage d'une situation toute ubuesque...


Bonjorn à tous !

Je me joins à mes confrères capitouls et concitoyens du comté pour solliciter enfin une issue à cette situation incompréhensible, pour que la voix du peuple qui s'est exprimé soit enfin reconnue et acceptée !

C'est le comté tout entier que vous pénalisez, Dames et Messieurs de chez Populaire ! Est ce ainsi que vous respectez justement le vote "populaire" des toulousains ?

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Vous aimez la Nature et aider votre prochain ? Rejoignez La Guilde des Herboristes !
Rapaton
Rapaton sortait de la Salle des discussions du château et il lui semblait qu'une issue était possible. Bientôt toutes ces discussions ne seraient qu'un mauvais souvenir et tout le nouveau conseil allait pouvoir se mettre au travail.
Amael102

Amael ne laissa pas le temps au nobliaud de s'en aller, il alla lui retenir la main un instant...
Messire le Noble, sachez que c'est la voix du peuple que vous baffouez ainsi,
et c'est sa grande colère que vous entendrez lorsqu'il sera trop tard pour vous sauver! Vous n'avez rien à gagner à bloquer le conseil, aussi allez retrouver les autres Nobles Populaires de votre engeance, et enemble vous feriez bien de reconnaitre vite un coms légitime, reconnu par le peuple Toulousain, ou il nous en coutera à tous! Vous faites preuve dans vos agissements d'une puérilité sans autre pareille! Quel bel exemple de votre engagement pour le peuple du comté!

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Aldindethau


Aldin fut surpris que l'agitateur lui prit la main il se retourna sur son cheval,

Je ne suis point au conseil, j'ai personnellement avancé un pion vers une ouverture qui n'existait point. Je pense que la situation est débloquée et que les heros tant attendus seront à pied d'oeuvre dès demain.
C'est aux conseillers maintenant d'oeuvrer pour le comté. Populaire est vilipendé, critiqué mais nous avons travaillé sans relache pour ce Comté alors que d'autre se la coulait douce au frais de la princesse.
Certains ont de la mémoires, d'autres la lucidité mais beaucoup croit encore plus aux lendemains chantants, l'espoir fait vivre dit on, nous verrons bien sur piece.

Faite place, je m'en retourne chez moi, je laisse la place au conseil légitime.

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Amael102
Amael laissa Aldin s'en aller, après tout ce pauvre noble bien nanti, qui ne savait pas ce que c'était que travailler la terre, n'avait manifestement pas les pieds sur le même monde que lui, et ne voulait pas les en faire fouler.
Fi, il en coûterait à cette caste, et ni lui ni personne ne pourrait l'empêcher. Si ces lunés continuaient ainsi à se moquer du peuple occitan, le peuple allait tôt ou tard se rappeller à leur bon souvenir.
Néanmoins avant que la Noblesse Populaire se soit trop éloigné il lui lança par delà la foule:

Messire! ... J'ose espérer que votre stratégie n'est pas de faire durer les délibérations, de sorte qu'un conseiller ne puisse s'y rendre, rendant par là même le nombre de votants Pops majoritaires! ...
Rentrez bien chez vous, et sans encombres surtout!

Puis un peu plus bas, aux personnes qui étaient restées atroupées mais de telle façon que l'Aldin puisse encore discerner le propos:
Le côté pratique d'être monté sur cheval, lorsqu'on est si populaire, c'est que lorsqu'on lance le denier à un mendiant qui vous bade, on se met hors de portée du crachat qu'il vous lance à la figure!...
Ca pète dans la soie, en réalité ça ne vaut pas mieux qu'un brigand.

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Voda
Plus loin, entre deux ruelles, le sénéscal toujours sur son destrier, car il ne pouvait se permettre de faire halte qu'un laps de temps, se tenait à l'écart, dans l'ombre. Il était encore en habits d'armée, ayant trouvé un peu de temps pour aller graisser ses armes pendant sa mission.
Il se doutait bien que le comté étant privé de coms aussi longtemps ne pouvaient que provoquer que remous et incompréhensions.
Les rênes toujours à la main, semblant prompt à partir, les discussions en place publique, adressées aux politiciens ne faisaient toutefois que retenir son attention.

Le seigneur de Monsegur était intervenu, comme a son habitude, avec cette verve et cette assurance que le sénéchal connaissait si bien et avec qui il avait eu plaisir à travailler.
Mais ces temps ci, le regard du sénéchal avait quelque chose de changé, non pas plus dur mais voilé d'une certaine tristesse et d'une noirceur peu commune.


Car le peuple grondait, et les rumeurs allaient bon train au delà des frontières.

Jamais le sénéchal n'avait autant été sollicité par tant de monde en si peu de temps, du simple paysan à l'artisan, ou même noble, ne sachant vers qui se tourner, car l'inquiétude régnait.

*prenez garde, tous que vous êtes d'un bord comme de l'autre. A trop négliger le peuple le retour de bâton sera d'autant plus sec*

disait-il en son for intérieur, la mâchoire crispée, comme s'il l'avait sifflé entre ses dents tel un avertissement; puis d'un coup d'éperons aussi sec que ses pensées repartit rejoindre son unité.
Natale
Bien... Ils avaient passé 6 jours dans le loft comtal. 6 jours de perdu pour le comté et qu'il faudra récupérer dare-dare. Bien que Toulouse avait désormais un Chef d'État et un nouveau Gouvernement.
Il avait dû se retenir et avait respecté le silence, bien mal lui en avait prit car heureusement les Toulousains ne s'y étaient point trompé et eux aussi avait demandé du respect. Il s'avança enfin à nouveau sur la place pour prendre la parole.


- Toulousaines, Toulousains, habitants du Comté et gens de voyage. Aujourd'hui le Comté de Toulouse s'est doté d'un nouveau Chef d'Etat et d'un nouveau Gouvernement. Ce mandat sera placé sous le signe de l'action et de la transparence.
Il reprit alors la parole du n°1 des Vents.
- Vous avez votez Comté de Toulouse et c'est aujourd'hui le Comté de Toulouse dans son ensemble qui ira de l'avant. Maintenant il faut nous mettre au travail.

Il le savait la route serait semée d'embuches et de chausses-trappes. Mais il savait également s'en prémunir.
Avant de monter en Paris afin de porter allégeance il décida de s'en aller rejoindre le Sénéchal pour veiller à ce que tout se passe bien durant le court temps d'acclimatation.

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Amael102
Natale était apparu sur la place, annonçant sa nommination à la tête du conseil au 7° jour. Pourvu qu'il ne soit pas gêné de la sorte pour chaque point de son programme! Sinon il vaudrait mieux refaire un suffrage dès aujourdhui!
Entendant parler ce comte légitime, un léger sourire vint s'inscrire dans le visage d'Amael.

Bien... Au travail, Comte des Toulousains! Je te sais courageux, permets moi de te souhaiter bonne chance.
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Natale
Le temps était passé, il avait fallu attendre un certain temps encore pour que l'allégeance soit reçue et que le conseil comtal se détermine sur le choix du représentant de l'Eglise au Sein du Conseil.
Enfin la première publication officielle pourrait avoir lieu. Tout reprenait comme il faut en Comté de Toulouse.




Fait le 15 Septembre 1456 en l'enceinte du Castel Narbonnais, Comté de Toulouse
Par Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin XIII Coms de Toulouse


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Aldindethau


Aldin vit une situation qui le chiffonnait et il voulu en avoir le coeur net,
A vous, Coms Natale,
A vous Conseil Toulousain,

Pouvez vous expliquer pourquoi notre prestige est tombé a 1 etoile et demi?

Est ce votre politique de ne pas dépenser les denrées necessaires à un prestige fort??

Vous n'ignorez pas que par ce choix, vous mettez en danger notre comté en affaiblissant notre défense (bonus) et prenez le risque de ne plus pouvoir acceder à certaines institutions si les fonctionnaires venaient à manquer. Sans compter l'enorme surcout en embauche pour maintenir à flot les points necessaires.

Merci de vos réponses.

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Natale
Épistolaire, la situation avait changé depuis. Le Coms de Toulouse prit donc soin de répondre à la doléance d'Aldin de Thau. Au moins la question méritait d'être posée



* prestige = notion HRP, étoile aussi, mon perso parle de gaspillage, car c'est bien de cela dont-il s'agit : prendre des items (argents ou biens) pour les faire partir en poussière
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Aldindethau


Aldin fut fort surpris de la réponse,

Messire Coms, vous parlez de gaspillage, certes mais gaspillage nécessaire à nos institutions. Vous vous doutez que votre réponse à l'emporte piece et quelque peu réducteur est loin de me convaincre. Je laisse le peuple seul juge de ce choix que personnellement je répprouve. Le comté se doit d'avoir un prestige suffisant pour fonctionner, c'est un fait et non une rèverie. De plus, les forces vives ont toujours été rémunérées en Comté toulousain bien avant votre accession au trône, sans oublier le prestige indispensable qui en ces temps de troubles du royaume sera bien utile dans le futur.

Sur ce, je ne vous prends pas plus de temps qu'il n'en faut, je repart vaquer à mes occupations

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Le.jaccot
Jaccot arriva en salle des doléances après avoir pris connaissance des derniers affichages comtaux. Il se faisait un peu de soucis, le Jaccot, aussi décida-t-il de tenter de venir en parler directement au coms ou, à défaut, à un membre du pôle sécurité. La capitaine, peut-être ?

Vot' grandeur, j'ai lu à l'affichage que si les choses se gâtent, au nord, vous z'engagez à y aller gerroyer et chasser l'impudent. J'ai pas à discuter ce choix et c'est ben-là l'devoir d'un vassal envers son suzerain mais comment comptez-vous assurer la défense du comté durant c'temps, si c'la devait s'produire ? Z'avez vous-même transmis un avis d'danger pour certaines villes du comté et lorsque j'ai d'mandé qu'on m'laisse les moyens d'défend' ma ville, m'a souvent été répondu qu'la défense était pas l'affaire des maires. Alors si la défense est pas l'affaire des maires et pis qu'l'armée s'en va au loin, qui va s'occuper d'garder nos villes ?
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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
Natale
Le Coms laissa là la lettre pleine de hargne du seigneur de Montségur, de toute manière il n'avait pas pour objectif d'avoir le dernier mot. Et puis il s'expliquait sur ce sujet en place publique.

Jaccot s'avançât alors et posa également sa question.


- Monseuh, la défense des Villes du Comté est notre priorité et nous avons tout à chacun conscience des forces et faiblesses de l'autre aussi bien au niveau local qu'entre provinces, donc loin de moi l'envie de dégarnir nos propres défenses.
C'est également tout l'enjeu de la discussion au Grand Consistoire que de trouver une solution par le haut et que de ce mandat nous puissions engager les réformes nécessaires.
La seule chose que je puis dire c'est que l'armée et les maires via la milice continueront toujours comme ils l'ont fait pour veiller à la sécurité du Comté et de ses habitants et cela je m'y engage.

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Ledigue
Le Digue s'avança, nonchalant et fier pour poser deux questions:

Les points de prestige nous permettent, il me semble, d'assurer notre protection.
Que l'on me dise si je me trompe et dans quelle mesure!
Or, le royaume est en crise, risque l'éclatement.
Villes comtés et duchés tombent les uns après les autres.
Notre défense me semble donc une priorité.
Mais votre politique ne répond pas à cet impératif simple.
Je formule à présent mes questions, deux en un:
Qu'en pensez-vous?
Pourquoi?
Merci d'avance de votre réponse.
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