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[RP] La Peur en Berry ?

Sandrine28
C'était inimaginable Alfred était blond, la stupeur frappa Sandrine, lorsque le couvre chef du tribun tomba sous la calote de la brunette.

Norf de Norf ! Mais heuuuuuuu t'es blond !!!!!!!!!!!!

C'est alors que tout se passa très vite, son époux arriva sur l'estrade en hurlant, sifflant son étalon, un nouveau Norf sortit de la bouche de la tavernière de la ste boulasse, même Bronco était devenu blond, c'était une horreur, la maladie atteint même les animaux.

Norf ! Bron.... Bronco

Elle regarda alors son fils emmitouflé dans une couvertude bien chaude, seule la tête dépassait.

Norf de Norf elle se tourne vers son époux Mikeeeeeee, Kelson ....

Elle lui montra alors la petite tête blonde qui dépassait, mais il y a encore quelques minutes c'était une tête noiraude, son fils était devenu blond.



Elle retira alors le foulard qu'elle portait sur sa tête pour vérifier qu'elle avait bien gardé sa chevelure noiraude qu'elle appréciait tant. Donna Kelson à son père, descendit de l'estrade et alla regarder son reflet dans l'abreuvoir gelé. Une fois de plus juste un Norf sortit de ses lèvres rouges.

Norf !



Elle tomba assise sur le rebord de l'abreuvoir, sans aucune réaction sauf ce Norf qui venait de sortir de sa bouche. Elle était blonde, elle était atteinte. En plus on ne savait rien de cette maladie, est ce que c'était permanent ? allait elle un jour retrouver sa chevelure noiraude ? Est qu'il y avait d'autres conséquences que le fait d'illimuner les tavernes, et de ne pas avoir besoin de torche la nuit pour se déplacer ?
Alfred555
Alfred aurait dû garder son sérieux, devant la gravité de la situation avérée, et agir en conséquence. En voyant Sandrine et son mioche, devenus blonds aussi, il aurait dû être pris de compassion, la réconforter, lui parler, s’adresser à la foule pour rétablir le calme. Il n’en fut rien. Il fut subitement pris d’un rire nerveux, incontrôlable, alors que la panique gagnait l’auditoire. Un rire, ponctué de hoquets et de ricanements, qui évacuait toute la nervosité accumulée depuis le début de cette histoire, où on l’avait traité de tous les noms, l’accusant d’affabuler, de mentir au peuple, de créer un état de terreur… Rien de cela n’était vrai. L’épidémie était bien réelle, elle, et s’étendait à la population. Ce qui venait de se passer avec Sandrine, et l’air effondré de celle-ci permettrait de convaincre les plus sceptiques. Ah on s’était moqué de lui ! Ah on n’avait point voulu le croire ! Pourtant il était loin d’être capable d’inventer une telle histoire. Quoique…

L’effroyable vérité avait fait son chemin à Saint-Aignan, et éclatait au grand jour. Les effets devaient être les mêmes à Châteauroux, ville berrichonne la plus proche de Chantôme, bien qu’aucune nouvelle ni pigeon n’en soit venu. Et Bourges ? Dame Vroqu avait-elle été arrêtée en route ? Son rire nerveux continuait à lui saisir le corps, et il avait bien du mal à réfléchir et reprendre ses esprits.

Il se tourna vers Sandrine, toujours effondrée devant sa nouvelle chevelure, ainsi que celle de son fils… Pekcitron ? Tuckson ? Diantre, il n’arrivait jamais à se souvenir du prénom compliqué.


Héhé … Sandrine, tu n’avais qu’à pas me taper, hein… héhé Son rire incontrôlable continuait… impossible de se retenir… Mais ne t’en fais pas… héhé… au moins je te verrai arriver de loin maintenant… héhé… Mais que lui arrivait-il ? Il ne savait plus ce qu’il disait…

Alors qu’il allait se prendre une nouvelle torgnole de Sandrine, de nouveaux messagers arrivèrent à cheval, essouflés.

Messire Alfred ! La frontière tourangelle étant toute proche, Dame Miramaz a malheureusement pu la franchir rapidement sans être inquiétée. D’après des informateurs, elle se trouverait à l’heure actuelle à Losses, ou elle a commencé à contaminer la population. Elle aurait fait appel à tous les médicastres turons pour combattre le fléau, mais nous n’en savons pas plus. Par ailleurs, la troupe mercenaire dite Zoko Ad Eternam serait sur le point de l’entraîner pour un périple en Normandie, vers Honfleur. La crise va être incontrôlable !

Eh bien… je souhaite bien du plaisir à nos amis tourangeaux… mais je crains d’être dépassé par la tournure des évènements. Si la Zoko s’en empare… Il frissonna rien qu’à l’idée.

Il se tourna vers le second messager, qui attendait patiemment, bien qu’essoufflé, que le premier ait terminé.

Sieur tribun, j’ai des nouvelles du sud, et du fief de Chantôme. Les paysans de la région, n’approuvant déjà guère la zone de l’élevage de poulpe en temps normal, dont ils ont une peur bleue à cause de tous les racontards à ce sujet, ont pris les armes en une jacquerie. Ils se sont mis, comme fous, à tuer tout poulpe « blond ». Il s’agit pour eux d’une affaire de sorcellerie et comptent régler cette histoire à leur manière. Ne vous en faites pas pour la Duchesse, son château est bien défendu, et j’ai ouï dire par un des gardes là bas qu’elle comptait rendre la situation à la normale par la négociation. Elle ce serait cependant évanouie en découvrant le cadeau que lui ont fait les chefs de la jacquerie.

Il montra une gravure au tribun, qui se tapa sur la tête en la découvrant.

Norf de norf !


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Princesseyoyo
Las de tous ses évènements qui retournaient tous les habitants et mettaient le duché du Berry, et visiblement les duchés et comtés alentours, Yoyo décida
de descendre de sa chambre pour aller boire un petit remontant.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit en taverne dame Ysandre, magnifiquement illuminée d'un halo doré, qui discutait paisiblement avec d'autres occupants, pour la plupart blonds.

Étrangement, Yoyo voyait tout clair, elle trouvait le monde beau et magique, son esprit était calme, apaisé, comme vide.. Un sourire béat sur son visage, ses jambes descendant les marches comme portées par un petit nuage, ce qui donnait à ses hanches un balancement plus qu'inhabituel à la limite de la caricature.. Mais la jeune fille se sentait bien.. sur un petit nuage...

La magnifique blonde lui sourit en s'approchant:


"Oh! mais vous êtes d'un beauté excise vous aussi en blonde!"

La phrase mit du temps à pénétrer l'esprit de Yoyo, il lui semblait voir les mots tourner comme des petits oiseaux autour de son nuage, des oiseaux rouges, puis bleus, puis jaunes...
Jaunes.. Jaunes?? Blond? Blonde??? QUI BLONDE????


"MOI BLONDE???? AAAAHHHH"


Yoyo courut en hurlant dehors et s'arrêta devant un abreuvoir pour mirer son reflet. Elle était blonde!!!
Elle resta appuyée sur l'abreuvoir en essayant de rassembler ses idées, se remémorer ce qui avait pu se passer.. Mais non, son cerveau devait être atteint! impossible de penser correctement! Tout était flou!

Dame Ysandre sortit la rejoindre et posa une main amicale et compatissante sur son épaule. Yoyo n'eut pas la force de la repousser, mais planta des yeux suppliants dans ceux de cette magnifique blonde.


"Je connais un barbier fort talentueux dans les environs. Il m'a aidé à donner du volume à mes cheveux après leur coloration. Je vous le recommande."

La brunette.. que dis-je, l'ex-brunette prit le papier que la dame lui tendait avec le nom et l'adresse du barbier et ne put rien faire d'autre que prendre ses jambes à son cou pour trouver cet homme et lui demander de la sauver de se fléau..

Une heure plus tard, Yoyo revint en ville, les idées légèrement plus compactes qu'à sa sortie, le sourire un peu moins béat, et la marche a nouveau régulière. Il ne restait plus qu'à espérer que la couleur reste ainsi, et que les effets secondaires disparaissent vite..

Elle était redevenue brune par un savant mélange de racines graisseuses, de charbon, et de tout un tas de produits indéterminés que le barbier lui avait badigeonné sur les cheveux. Il avait aussi profité de la texture souple et agréable des cheveux pour leur donner plus de volume et d'envergure. Yoyo n'en revenait pas.. Elle se trouvait jolie! Très même!
Elle laissa donc un bon pourboire au fameux barbier et s'apprêtait à en parler autour d'elle.. On ne sais jamais, la blondinite avait sans doute touché des gens qui aimeraient rester bruns!!

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Ysabeau
On s'affolait sur la place, on s'agitait, les femmes, les hommes, les enfants se pressaient... Même un étalon noir à la crinière mystérieusement devenue blonde tournait comme un fou autour de la place.
Alfred donnait des informations, des précisions... Montra même une gravure montrant un pauvre poulpe empalé sur une pique. Chantôme, en proie à une jacquerie...
Norf de norf. Qu'allait devenir le Berry, si tous ses habitants étaient contaminés par la blonditude ?
Fort heureusement, il semblait que Sancerre fusse épargné.
Ysabeau décida de couvrir sa chevelure châtain d'un bonnet bien chaud et bien hermétique. Elle résisterait ainsi peut-être à cette épidémie.

Même Sandrine... elle qui venait de rejoindre les rangs de la douane... Norf de norf, faudrait protéger les bureaux...


Alfred ! il y a un antidote ?
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Sandrine28
sandrine effondrée sur le rebord de l'abreuvoir entendait le rire idiot d'Alf, norf ca le faisait rire.

Citation:
Héhé … Sandrine, tu n’avais qu’à pas me taper, hein… héhé Son rire incontrôlable continuait… impossible de se retenir… Mais ne t’en fais pas… héhé… au moins je te verrai arriver de loin maintenant… héhé… Mais que lui arrivait-il ? Il ne savait plus ce qu’il disait…


Ni une ni deux la brunette, heu la blondinette, va falloir s'y faire, se relève de l'abreuvoir, ressaute sur l'estrade comme une furie, pour ensuite sauter sur Alf, ses mains au tour de son cou afin de l'étrangler. Il osait se moquer, Sandrine était hors d'elle, prête à commettre un meutre devant tout les berrichons réunis devant cette estrade de fortune.

Elle commenca à serrer, ses yeux lancaient des flammes, et oui même ses yeux émeraudes étaient atteinds et ne pouvaient plus lancer de regards noirs. Elle allait le tuer, quand tout un coup quelqu'un la tira en arrière et la maintient avec force et douceur à la fois. Sans le voir, elle savait que c'était son époux qui était intervenu avant qu'elle ne commette l'irréparable.

C'est alors, que 2 hommes arrivèrent pour donner de nouvelles informations à Alfred, Sandrine se calma légèrement dans les bras de son époux et essaya d'écouter ce qu'ils avaient à dire, mes ses pensées commencaient à être complètement enbrumées. Du à la colère ? du à la blondeur ? Elle n'en savait fichetrement rien, mais elle n'arrivait plus à penser. Ca parlait de tourangelle, de chantôme, de poulpes embrochés.... Puis une voix féminine.

Citation:
Alfred ! il y a un antidote ?


Un espoir passa dans le cerveau quelque peu mouvementé de la blondinette aux yeux jades et non plus émeraudes. Elle balbutia.

Un ... Un ......anti .... anti ... dote
Azuryka
Azuryka passa par la place et vit une affiche, elle l'a regarda et sourit en voyant son portrait...

Mais je vais bien pourtant... je suis blonde et je me porte très bien...

Elle regarda Alf devenu blond et sourit


Le blond te va si bien... tu va voir tu va t'y habituer...
Alfred555
Alfred était encore sous le(s) coup(s) - ceux des dernières révélations, et ceux donnés par Sandrine - , et il ne se rendait point compte qu'on s'adressait à lui à l'instant même. Les mauvaises nouvelles arrivaient continuellement depuis plusieurs jour, et la crise le dépassait complètement, d'autant plus alors que l'épidémie avait atteint son beau village de Saint-Aignan, où on l'avait accueilli à bras ouverts, et même un peu plus, un an et demi auparavant.

Et là, la foule s'agitait de plus belle, les gens couraient en tous sens... Peut-être même n'était-ce encore que le début du cauchemar, de la spirale infernale, ouvrant un gouffre béant vers les infinis inconnus de la folie. Il se sentait défaillir, sombrer, rien ne lui aurait été épargné pendant ces derniers jours. Qui plus est alors que l'auteur d'un soit disant journal s'acharnait sur lui en inepties dignes des torchons à scandales peu recommandables et de sources peu fiables, tout juste bons à discréditer leurs victimes aux yeux de tous.

Il n'entendait q'un brouhaha lointain. Quelques bribes lui étaient compréhensibles, en particuliers certains mots ce faisant de plus en plus insistants.

...ond... ...le blond... ...*des cris*... ... mon beau blond... ...la blondeur... ... Blondeur, unique objet de mon ressentiment ! Blondeur, à qui ton mal vient d'immoler mon amant ! Blondeur, qui t'a vu naître, et que ton coeur adore ! Blondeur enfin que je hais, parce qu'elle t'honore... Diantre, certains devaient se sentir bien mal pour déclamer ainsi ...*des pleurs*... ...Ô Aristote, blond parmi les blond... Il fallait s'y attendre, les hallucinations commencent ...je suis blonde et je me porte très bien... ...le blond te va si bien... tu vas voir, tu vas t'y habituer... Mais ! C'était à lui qu'on parlait !

Noooooooon ! Je ne suis pas blond ! Reprenant ses esprits, il vit Azuryka qui lui souriait, quelque peu moqueuse. Il grommela et bredouilla quelque chose d'incompréhensible, comme à son habitude lorsqu'il ne savait que dire.

Juste à côté, Dame Ysabeau était toujours à le questionner, et elle devait lui parler depuis un moment sans qu'il ne s'en fut rendu compte, au vu de son ton insistant.

Alfred ! il y a un antidote ?

Alfred, quelque peu embarrassé par cette question, à laquelle il n'avait absolument pas de réponse, allait lui sortir une phrase passe-partout, lorsqu'il vit Sandrine, qui n'avait pas l'air d'aller bien fort, se mettre à faire des bulles et balbutier... il ne comprit pas tout, à vrai dire.

... ti... dote ?

Tidote ? Encore un mioche au nom bizarre ? Mais non,bien sûr... Suis-je bête... un antidote, celui dont le questionnait en ce moment même Dame Ysabeau.

Il se releva, réajusta un instant ses habits afin de paraître plus soigné, et surtout afin de gagner un peu de temps pour répondre à la question, puis se mit à parler, avec toute l’éloquence dont il était capable en ces instants tragiques.

Très chère Dame Ysabeau. Je m'adresse à vous en tant que tribun. En effet, moi qui m’adresse à vous, peuple de Saint-Aignan et de tout le Berry ; en effet, en tant que tribun, dont la fonction est l’une des plus admirables qui soit, celle de recenser les personnes fraîchement arrivées dans notre magnifique village de Saint-Aignan, joyau du Berry, et même de France ; en effet, en tant que tribun, mon rôle, bien qu’étant également celui d’assister le maire dans les décisions qu’il prend, au moyen du conseil municipal, sans en oublier ma fonction première ; en effet, en tant que tribun, mon rôle n’est-il pas, en plus, bien entendu, de renseigner avec joie et bonheur tous les voyageurs ou personnes souhaitant des informations sur le village ou le Berry, et de rendre les tavernes chaleureuses à l’étranger timide et peu intégré à notre communauté afin de lui offrir un accueil digne de ce nom ; en effet, en tant que tribun, mon rôle n’est-il pas de me mettre au service… … de la simplicité ? Et pour cela, chère Ysabeau, à vous, et à toi aussi, ma chère Sandrine, je répondrai à votre question en ces termes, aussi simples qu'avenants, et qui sans nul doute vous laisseront sans voix :

Non.
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Ysabeau
Non

Il avait répondu : non... Ysabeau lança un regard désespéré à la pauvre Sandrine, effondrée.
Elle s'approcha d'elle et lui mit la main sur l'épaule.


Ma pauvre Sandrine... Pas d'antidote... Que faire ? mais... je vois qu'une jeune femme a pu retrouver sa couleur brune, très brune... On pourrait peut-être lui demander comment ?

Elle s'approcha de la jeune femme, dont la chevelure d'un noir de jais brillait au soleil hivernal.

Dame... je suis Ysabeau, douanière de Sancerre. Fort heureusement je ne suis pas atteinte par l'épidémie, et j'ai couvert mes cheveux... Mais mon amie Sandrine... hélas... douanière depuis peu, comme moi, pour le village de Saint Aignan...
J'aurais une question à vous poser. Comment avez-vous retrouvé votre belle couleur naturelle ? Ce noir somptueux ? Connaissez-vous un antidote ? Bien qu'Alfred dise que non...


Elle souriait d'un air engageant, espérant sans trop y croire que la jeune femme lui répondrait positivement.
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Princesseyoyo
la brunette, et fière de ses cheveux, parcourait à nouveau le village, tout en prenant soin de se tenir écartée des têtes fortement illuminées.. On ne sait jamais! une rechute est si vite arrivée!

Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer dans la taverne où elle logeait, une dame aux cheveux fortement emmitouflés dans une écharpe s'adressa à elle.
La dame se présenta et Yoyo se souvint l'avoir aperçu plus tôt, lorsqu'elle était blonde. Voilà pourquoi celle-ci pensait que Yoyo avait un antidote..


Alfred dit qu'il n'y en a pas? bah cela ne m'étonne pas. Il n'y en a pas en effet..

Yoyo laissa son effet dramatique peindre de tristes grimaces sur le visage avant d'afficher un petit sourire et continuer, en chuchotant sur le ton de la confidence:

Mais moi j'ai trouvé un truc pour vous aider
Un barbier qui aime beaucoup manipuler les somptueuses chevelures féminines. Et croyez-moi, il a un tallent fou! Regardez mes cheveux! Ils sont mille fois plus beaux qu'avant! Et ils ont retrouvés leur éclat noir de jais!


La jeune fille passa ses doigts délicats dans sans cheveux ayant retrouvés leur éclat en soupirant d'aise.
Dame Ysabeau avait l'air convaincue et emballée par l'idée, la dame derrière elles commençait à sécher ses larmes et retrouver un petit sourire.
Il n'en fallait pas plus pour rendre heureuse la jeune brunette. Elle souffla donc le nom et l'adresse du fameux barbier dans l'oreille d'Ysabeau en rajoutant, complice:

Cet artisan n'aime pratiquer ses talents que sur les femmes, pas besoin de prévenir Alfred
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Ysabeau
La brunette Yoyo lui souffla à l'oreille le nom d'un barbier qui... qui faisait des miracles apparemment ! Elle regarda la chevelure de la jeune femme, d'un noir somptueux, cheveux brillants, souples, comme revigorés par ce traitement... Elle lui fit un petit clin d'oeil quand elle ajouta à voix toujours aussi basse que ce barbier ne traitait qu'une partie de la population..., et se tourna vers Sandrine

Sandrine, mon amie... tu veux bien que je t'appelle mon amie, collègue douanière ? Il y a peut-être une solution... Yoyo vient de me donner une adresse... un homme qui peut faire des miracles, regarde ses cheveux comme ils sont beaux...
Je t'y conduis, si tu veux...

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Sandrine28
Sandrine était toujours abattue quand ysabeau vient près d'elle avec une autre dame brune. Il n'y avait pas d'antidote mais peut être une autre solution. La blodinette releva alors la tête, un léger sourire sur les lèvres.

Hum, un barbier ? qui fait des miracles ?

Elle réfléchit un instant, blonde mais pas encore attaquée à l'intérieur.

Norf, au point où j'en suis je veux bien essayer n'importe quoi
--La_pie_paule
La Pie Paule, était arrivée en place publique. Tant bien que mal, elle avait réussi à se frayer un chemin au travers de la foule agitée. Elle voulait rétablir la vérité - sa vérité ? - à propos d’une personnalité bafouée depuis le début de cette crise, et lui rendre un hommage au travers d’une revue très appréciée des gueux et du bas-peuple.
Elle commença à vendre son journal, esquivant tant bien que mal certaines personnes blondes terrorisées.



Citation:


    Tout sur la vie de Ysandre de Mistra, Duchesse de Chantôme.


      La Duchesse Ysandre de Mistra, maintenant blonde.


(gravures d’archive ou de notre envoyée spéciale, Pie Paule)

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Page I

    Ysandre, de la petite fille à la duchesse.


Bien que La Duchesse Ysandre ait caché précautionneusement l’histoire de son enfance, dont nous ne savons pas grand chose, nous avons pu trouver quelques indices. En particulier, une gravure de famille nous montre qu’elle s’était, déjà très jeune, attachée aux animaux et en particulier aux poulpes.

      Ysandre et son poulpe-jouet.


Ysandre sait se faire aimer de son entourage, tant par son implication dans la vie de son village que par sa présence et son aptitude à être à l’écoute des autres.

Très tôt, Ysandre s’intéresse à la politique. Elle rejoint ainsi le Fier où, par sa jeunesse et son ouverture d’esprit, elle s’impose rapidement et se fait une place. Ainsi, un mois avant la fin de l’année berrichonne 1455, une nouvelle mairesse prend ses fonctions à Saint-Aignan. Il s’agit bel et bien d’Ysandre de Mistra, qui enchaînera brillamment sur un second mandat, après avoir fêté la nouvelle année de Pâques 1456.
Sur sa lancée, elle continue sa carrière pour devenir un mois plus tard, en mai 1456, Duchesse du Berry, en tête de la liste du Fier au élections ducales. Elle renouvelle l’exploit deux mois plus tard, et oeuvra quatre mois à la tête du Berry. À la fin de ces mandats, elle obtient un fief et est anoblie. Elle devient Ysandre de Mistra, Duchesse de Chantôme.

    Ysandre de Mistra, devenue Duchesse de Chantôme.


Elle reste au conseil ducal et officie dans diverses fonctions, principalement en tant que Juge ou Chambellan du Berry. Elle accède par ailleurs au titre de Présidente du Fier.

Tout cela ne l’empêche pas d’être dévote, et d’aller à la messe une à plusieurs fois par jour, à matines, laudes ou à vêpres. Elle jeûne régulièrement pour faire repentance et s’absoudre de ses péchés. Péchés consistant pour la majeure partie à tancer vertement l’actuel Tribun de Saint-Aignan, sieur Alfred, qui s’amuse à lui faire les quatre cent coups à la moindre occasion.

      Ysandre de Mistra en pleine prière


Lorsqu’elle ne jeûne pas, elle ne mange pas de grosses quantités de nourritures. En effet, une duchesse seyant à son rang se doit d’avoir un régime alimentaire bien particulier. Ainsi, un pépin de pomme reinette et une gorgée d’eau claire quotidien suffisent à son bonheur. Cela ne l’empêche pas non plus de s’adonner aux plaisirs de la bug saint-aignanaise en taverne, qui ne consiste aucunement en un péché comme le savent tous les Berrichons.
La dévotion lui permet aussi de garder l’espoir. En effet, son fiancé serait encore plus dévot qu’elle, et prierait sans cesse dans une sombre cellule de l’Abbaye de Noirlac en ayant oublié d’en sortir. À croire que l’amour d’Aristote est plus fort que tout…

En dépit de son régime spartiate, la Duchesse Ysandre s’adonne aux sports. Ainsi, on a pu récemment la voir en tenue adéquate, s’entraîner sur sa luge pour les fêtes d’hiver qui vont être données la semaine prochaine en la ville de Saint-Aignan, prélude à un bal sur le Cher gelé.



Par ailleurs, elle suit assidûment les cours de compétence maritime de base. Nous avons réussi à obtenir une gravure d’elle pendant les travaux pratiques de ces cours, mais datant d’avant sa nouvelle teinture. Toujours est-il qu’elle a l’air de bien s’amuser !



De même, cette image gravée à la va-vite par notre envoyée spéciale à Chantôme nous indique que la Duchesse aime les jeux d'eau, et met ses cours de navigation en application dans son bassin privé, sous l’œil bienveillant de son maître-nageur attitré, Poulpy Premier, à qui l’article suivant est consacré.



Mais ce n’est pas tout : Ysandre de Mistra aime la chasse. Non tellement pour le plaisir de tuer de pauvres bêtes plutôt que pour en récupérer les fourrures. On peut ainsi l’admirer dans un superbe col en fourrure de renard. De quoi la protéger des froids de cet hiver !



Et lorsque nous parlons du froid, ce n’est pas par hasard. La Duchesse Ysandre sait être impitoyable et d’une froideur extrême avec les importuns ayant l’audace de se gausser d’elle. Nous avons là une gravure d’elle alors que l’impertinent Tribun Alfred vient encore d’atteindre à sa personne.



Mais n’oublions pas que ce glaçon cache avant tout un cœur d’or, et ses bouderies ne durent jamais bien longtemps.

Par Pie Paule, envoyée spéciale pour Point de Vue, Images du Berry.

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Page II


    La Duchesse et Poulpy Premier.


    Poulpy Premier dans sa folle jeunesse.


Comme nous l’avons vu précédemment, Ysandre s’est très tôt prise d’amour pour les poulpes. Amour qui n’a fait que grandir lorsqu’elle a fit la connaissance d’un poulpe, aujourd’hui connu sous le nom de Poulpy Premier, la Duchesse Ysandre en ayant fait l’emblème de son fief. Il devint alors le célèbre poulpe ducal que l’on connaît aujourd’hui. Celui-ci lui avait été subrepticement déposé sur la tête par Dame Ysabeau, à la suite d’un pari fort suivi à l’époque. L’ayant immédiatement adopté, il n’était alors pas rare de voir la Duchesse se promener avec le poulpe ducal accroché à son chapeau, son cou, ou posé sur son épaule, et tout le monde pouvait l’approcher. De nombreuses gravures l’attestent.

Mais depuis quelque temps, Poulpy Premier est devenu quasiment invisible, la Duchesse ne le promène plus. Seraient-ils en froid ? Ce n’est pas certain. Il s’avérerait que le poulpe ducal ayant grandit et gagné en maturité, il serait devenu trop lourd pour la frêle Duchesse, trop souvent affaiblie par ses jeûnes de pénitence.
Bien que peu de personne aient eu le privilège d’approcher le majestueux poulpe ducal, notre envoyée sur place a réussi, non sans mal, à saisir cette gravure instantanée de Poulpy Premier, alors qu’il faisait une inspection surprise des élevages de poulpes dans les douves du château de Chantôme. Il est à remarquer que le poulpe n’a pas besoin de fouet pour inciter ses concitoyens au travail, de par certains éléments de son anatomie.

    Poulpy Premier, aujourd’hui fort majestueux.


Après les récentes jacqueries à Chantôme, nous pouvons vous assurer que Poulpy Premier se porte bien, et qu’il a réussi à surmonter la mort de ses frères empalés. Ceux-ci serviront à fabriquer l’huile de poulpe utilisé dans les onguents « l’Or et Hâle », utilisés par la Duchesse Ysandre elle-même.

Par Pie Paule, envoyée spéciale pour Point de Vue, Images du Berry.

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Page III


    La Duchesse Ysandre et la Mode.




Peut-être vous souvenez-vous, mais l’année dernière la mode était au noir, comme indiqué au moment de Pâques par un de nos regretté confrère, rédacteur de la revue La Plume et l’Épée. Cette année, la mode est aux robes et houppelandes colorées ou blanches. Ainsi, ces derniers jours on a vu la Duchesse porter différentes toilettes, toutes plus extravagantes les unes que les autres, mais du meilleur goût qui soit, afin de voir l’effet sur sa nouvelle couleur de cheveux. En nous avouons que nous sommes très enthousiasmés.


        La robe couleur de printemps.


        La robe couleur du soleil.


Mais la cerise sur le gâteau était bien évidemment la nouvelle robe poulpe, impatiemment attendue par tout le gotha du Berry et même du Royaume de France. Cette robe va assurément faire des jalouses. La mode sera au blanc cette année, je peux vous l’assurer ! On espère voir la Duchesse l’arborer lors du bal d’hiver à Saint-Aignan.

      La Duchesse Ysandre et la célèbre robe poulpe.


Ysandre de Mistra, Duchesse de Chantôme, n’en a pas fini de nous étonner et de nous émerveiller !
Faites-nous rêver encore longtemps !

Par Pie Paule, envoyée spéciale pour Point de Vue, Images du Berry.

Ysabeau
Ysabeau sourit à Sandrine et la prit par le bras

Alors... allons-y chez ce barbier !

Elle s'apprêtait à conduire son amie chez l'homme qui faisait des miracles, quand un crieur se mit à vendre un... un journal... Rhooo... Elle se retourna aussitôt, friande qu'elle était de potins divers et variés, pourvu qu'ils fussent du Berry.
Elle donna quelques piécettes au crieur et prit le journal...


Citation:
Tout sur la vie d'Ysandre de Mistra...


Mmmm, voilà qui était apétissant en diable, et excitait sa curiosité.

Sandrine, mon amie... Voilà de la lecture, s'il y a du monde chez le barbier. Je crois qu'on a de quoi s'amuser un brin, apprendre bien des choses... et puis elle est remarquablement illustrée cette gazette, regarde la qualité de ces gravures...

Elle conduisit donc Sandrine chez le barbier, ouvrit la porte de l'échoppe... Effectivement, comme elle le pressentait, il y avait du monde...
Les deux jeunes femmes s'assirent donc, après avoir indiqué à l'hôtesse les desiderata de Sandrine, et patientèrent en lisant "Points de vue images du Berry".

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--Hugues_aux_bosses


Hugues aux bosses, bossu, charlatan et maroquinier de son état, avait eu vent de la terrible épidémie qui sévissait en Berry, décimant les chevelures brunes, châtains et rousses de la population. Du coup, il allait pouvoir s’en mettre plein les poches… Les gueux étaient tellement naïfs… Il avait concocté des mixtures miracles qui permettaient aux cheveux de retrouver leur couleur éclatante d’antan… enfin c’est ce qui était marqué sur l’étiquette, hein. Quand aux effets… heu… bah il allait bien s’en débrouiller.

Il arriva en place publique, tirant son âne attelé à la charrette contenant ses précieux élixirs. Il prépara son étal, mettant en évidence sa cargaison.

Citation:
Hugues aux Bosses, la lotion capillaire miracle.
Redonnez à vos cheveux tout l'éclat de leur couleur d’antan.


Il se mit à crier, de sa voix faussement mal assurée.

Oy’, oy’ m’sire dam’.
V’nez voir l’Hugues aux Bosses, ‘l’a l’sol’tion à t’vos soucis d’ch’velure !
L’ blondat’ude, c’fini tout ça !
V’nez ach’ter à l’Hugues sa lotion mirac’e, et p’r po cher, just’ 20 écus d’vot’ bonté d’grand cœur m’sire dam’.
Et p’r un suppl’ment, z’aurez droit à la chanssssse.


Il prit bien soin de faire siffler le dernier mot. Il attendit patiemment en souriant – enfin de ce qu’il était capable de sourire – que les premiers pigeo… heu… clients se fassent connaître.
Sandrine28
Sandrine était rentrée avec ysabeau chez le Barbier, il y avait énormément de monde, elles avaient bien de la lecture, mais quand même. Sand était donc entrain de lire la vie d'Ysandre, elle en connaissait déjà une partie, puisque la duchesse de chantôme et Sand étaient amies. Enfin ca faisait passer le temps.

Tout d'un coup une voix se fit entendre dehors, un homme hurlait qu'il avait la solution miracle pour retrouver ses cheveux d'antan. Elle donna alors le journal à Ysabeau et ressortie de chez le Barbier.

Bonjour messire c'est quoi votre produit ?

Le bossu n'inspirait pas confiance à la brunette devenue blonde, mais bon si elle pouvait retrouver sa couleur noireaude sans attendre des heures chez le barbier pourquoi pas.
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