Mahaut
Après avoir ouvert une bonne quinzaine de portes, découvert des lits immenses aux noms imaginatifs, elle finit par trouver le Grand Salon.
Rapide coup d'oeil, histoire de vérifier s'il y a des spectateurs. Mince, personne. Inutile de se jeter sur un fauteuil, d'enfouir sa tête dans un coussin en sanglotant.
Elle fit le tour de la salle et admira la décoration. Pas tout à fait assez de paillettes mais quand même, ça en jetait pas mal.
Après avoir touché à divers bibelots sûrement très fragiles et avoir manqué en casser quelques uns, elle finit par s'asseoir dans un fauteuil. Avant de se relever, d'empoigner un coussin et de se rasseoir. Dans les grandes maisons comme ça, le public peut débarquer d'un moment à l'autre.
Pfff... J'espère au moins qu'on aura des poneys, hein...
Elle avait très envie de retourner dans la cuisine pour finir la recette du poulet auprès de Nanoue qui lui semblait bien plus compréhensive que la plupart des autres employés. Un Jehan qui pique des poules et fiche des coups de pieds aux fesses, une servante qui essaye de se taper son fiancé... Non, non, sincèrement, elle avait connu plus coopératif.
Elle soupira. C'était pas si évident de devenir noble. Têf l'avait prévenue, il allait y avoir des sacrifices à faire. Mais quand même, un jurançon... Elle regarda sa houppelande. Il fallait tenter de remedier à ça. Grâce à un habile pli de vêtements, la tâche se retrouva derrière. A un endroit où personne n'était sensé regarder donc. Sauf le baron qui est, chacun le sait désormais, un pervers sans nom.
Le seul problème était qu'il fallait rester immobile. Bon, soit, il fallait s'adapter à la situation. Jouer la digne fiancée outragée.
Fixant le mur devant elle, elle prit bien soin de laisser couler ses larmes (l'astuce : ne pas cligner des yeux pendant 2 minutes. c'est imparable). Elle espérait quand même sincèrement que quelqu'un allait débarquer parce que là, sincèrement, elle n'allait pas tenir longtemps.
Rapide coup d'oeil, histoire de vérifier s'il y a des spectateurs. Mince, personne. Inutile de se jeter sur un fauteuil, d'enfouir sa tête dans un coussin en sanglotant.
Elle fit le tour de la salle et admira la décoration. Pas tout à fait assez de paillettes mais quand même, ça en jetait pas mal.
Après avoir touché à divers bibelots sûrement très fragiles et avoir manqué en casser quelques uns, elle finit par s'asseoir dans un fauteuil. Avant de se relever, d'empoigner un coussin et de se rasseoir. Dans les grandes maisons comme ça, le public peut débarquer d'un moment à l'autre.
Pfff... J'espère au moins qu'on aura des poneys, hein...
Elle avait très envie de retourner dans la cuisine pour finir la recette du poulet auprès de Nanoue qui lui semblait bien plus compréhensive que la plupart des autres employés. Un Jehan qui pique des poules et fiche des coups de pieds aux fesses, une servante qui essaye de se taper son fiancé... Non, non, sincèrement, elle avait connu plus coopératif.
Elle soupira. C'était pas si évident de devenir noble. Têf l'avait prévenue, il allait y avoir des sacrifices à faire. Mais quand même, un jurançon... Elle regarda sa houppelande. Il fallait tenter de remedier à ça. Grâce à un habile pli de vêtements, la tâche se retrouva derrière. A un endroit où personne n'était sensé regarder donc. Sauf le baron qui est, chacun le sait désormais, un pervers sans nom.
Le seul problème était qu'il fallait rester immobile. Bon, soit, il fallait s'adapter à la situation. Jouer la digne fiancée outragée.
Fixant le mur devant elle, elle prit bien soin de laisser couler ses larmes (l'astuce : ne pas cligner des yeux pendant 2 minutes. c'est imparable). Elle espérait quand même sincèrement que quelqu'un allait débarquer parce que là, sincèrement, elle n'allait pas tenir longtemps.