valnor
- J'avancais vers le centre de la pièce dépourvue de meubles à l'exception d'une table sur laquelle plusieurs feuillets et un encrier se trouvaient. Le serveur avait refermait la porte derrière nous et me poussait à avancer encore, chose que je faisais mollement cherchant du regard âme qui vive. Une voix m'interpella, elle semblait venir de l'arrière du tenture drappant le coin droit de la pièce qui me faisait face.
"Zé toi qui feut foire le Renarte ! Qui es tu ?"
- Le timbre, la voix, s'était lui. Je me détendais un peu.
"C'est moi Valnor ! " répondis-je presque dans un soupir de soulagement.
- Une ombre se détacha de la draperie, petite et râblée. M'observant un bref instant, l'homme qui me faisait face s'avança plus franchement vers moi, dévoilant son identité. Mesurant à peine deux tiers de toise, le crâne dégarni mais ceint d'une couronne de cheveux roux assortie d'une barbe de même couleur, Othon le teuton ventre dodu en avant me tendit les bras.
"Valnor ! arh za fait plaisir !" j'ouvrais aussi mes bras et avec force d'effusions nous nous saluâmes. J'étais heureux de trouver enfin une tête connue et amicale après tant de soucis.
Il m'invita à m'asseoir alors qu'il prenait à son tour place derrière ce qui devait être son bureau.
"Que fais-tu là ?" me demanda-t-il. Je lui racontais mon départ d'Orient et mes déboires dans un premier temps, puis nous abordâmes un flot de souvenirs communs. C'est alors qu'il me demanda où je logeais. Bien en peine je baissais la tête répondant que je n'avais pas où aller, et que je n'avais plus guère d'argent sur moi. Il partit dans un rire gras et caverneux.
"Zé pas un broblème kinder, du vas rezter là, Marius va te brébarer une zambrette. Tu es mon invitiert !" Regardant le serveur qui était resté là tout au long de la scène, il lui fit part de ses consignes.
"Va dinztaller dans la zalle et brofite du zpectacle !"
Je le remerciais pour sa gentillesse le laissant à ses affaires et je suivais donc le fameux Marius dont l'air s'était franchement adouci. Il me conduisit jusqu'à une table au fond de la salle des fêtes où régnait toujours une ambiance de bacchanale. Il "nettoya" la place d'un pauvre hère en train de cuver son vin et le jetant littéralement à terre sans autre forme de procès. j'enjambais le "cadavre" aviné et j'attendais tranquillement le fameux spectacle promis par le Teuton. Marius m'avait amené une choppe et s'est donc tranquillement et détendu que je scrutais l'estrade de bois vermoulu sur laquelle je pensais que tout arriverait.
Après quelques moments, c'est Othon lui même qui monta sur scène. Les cris et la tension de la salle retombèrent et tous les regards se braquèrent sur lui.
"Fraulein et Mezires ! zé l'heure du zpectacle, zelui que tout le monde réfe de foire ! Voizi Prune et Mirabelle !"
- Il dégagea l'estrade alors que quelques musiciens avaient pris place sur des tabourets en arrière fonds accordant leur vielles et flûtes. Je m'accoudais, le regard interrogateur et très curieux de voir ce que ce vieux renard avait trouvé pour attirer les foules. La foule impatiente manifestait son impatience.
[Ambiance]
"Zé toi qui feut foire le Renarte ! Qui es tu ?"
- Le timbre, la voix, s'était lui. Je me détendais un peu.
"C'est moi Valnor ! " répondis-je presque dans un soupir de soulagement.
- Une ombre se détacha de la draperie, petite et râblée. M'observant un bref instant, l'homme qui me faisait face s'avança plus franchement vers moi, dévoilant son identité. Mesurant à peine deux tiers de toise, le crâne dégarni mais ceint d'une couronne de cheveux roux assortie d'une barbe de même couleur, Othon le teuton ventre dodu en avant me tendit les bras.
"Valnor ! arh za fait plaisir !" j'ouvrais aussi mes bras et avec force d'effusions nous nous saluâmes. J'étais heureux de trouver enfin une tête connue et amicale après tant de soucis.
Il m'invita à m'asseoir alors qu'il prenait à son tour place derrière ce qui devait être son bureau.
"Que fais-tu là ?" me demanda-t-il. Je lui racontais mon départ d'Orient et mes déboires dans un premier temps, puis nous abordâmes un flot de souvenirs communs. C'est alors qu'il me demanda où je logeais. Bien en peine je baissais la tête répondant que je n'avais pas où aller, et que je n'avais plus guère d'argent sur moi. Il partit dans un rire gras et caverneux.
"Zé pas un broblème kinder, du vas rezter là, Marius va te brébarer une zambrette. Tu es mon invitiert !" Regardant le serveur qui était resté là tout au long de la scène, il lui fit part de ses consignes.
"Va dinztaller dans la zalle et brofite du zpectacle !"
Je le remerciais pour sa gentillesse le laissant à ses affaires et je suivais donc le fameux Marius dont l'air s'était franchement adouci. Il me conduisit jusqu'à une table au fond de la salle des fêtes où régnait toujours une ambiance de bacchanale. Il "nettoya" la place d'un pauvre hère en train de cuver son vin et le jetant littéralement à terre sans autre forme de procès. j'enjambais le "cadavre" aviné et j'attendais tranquillement le fameux spectacle promis par le Teuton. Marius m'avait amené une choppe et s'est donc tranquillement et détendu que je scrutais l'estrade de bois vermoulu sur laquelle je pensais que tout arriverait.
Après quelques moments, c'est Othon lui même qui monta sur scène. Les cris et la tension de la salle retombèrent et tous les regards se braquèrent sur lui.
"Fraulein et Mezires ! zé l'heure du zpectacle, zelui que tout le monde réfe de foire ! Voizi Prune et Mirabelle !"
- Il dégagea l'estrade alors que quelques musiciens avaient pris place sur des tabourets en arrière fonds accordant leur vielles et flûtes. Je m'accoudais, le regard interrogateur et très curieux de voir ce que ce vieux renard avait trouvé pour attirer les foules. La foule impatiente manifestait son impatience.
[Ambiance]