Rodrielle
Arquian
vaste domaine aux multiples secrets. Cela faisait peu de temps que la donzelle était là, et elle navait découvert quune infime partie de cet endroit. Ce soir là, elle était en compagnie de Torak, son loup et meilleur ami, apprivoisé à la naissance par la belle qui sy était trop attaché surement
Donc, ces deux compères marchèrent lentement jusquà ce quils tombent sur le kiosque. Sourire aux lèvres, la donzelle et lanimal grimpèrent dans le kiosque en le regardant sous toutes les coutures. Bel ouvrage, pensa Rodrielle alors quelle sassit sur le rebord de la « rambarde » en regardant les étoiles, perdue dans ses pensées
Sa vie avait tellement évoluée ces derniers temps La belle ny comprenait plus grand-chose Des erreurs ? Certainement pas. Des regrets ? Encore moins Sa vie était comme cela depuis une dizaine dannées, pleine de rebondissements aussi improbables les unes que les autres Toute sa vie fut faite de vengeance et de meurtres et aujourdhui, alors quelle avait dit quelle se calmerait, tout reprenait comme avant. Pire quune pulsion, une raison de vivre Mettre sa vie en danger et surtout prendre celle des autres. Le plaisir de la supériorité, de la force Ce sentiment dallégresse
Torak la sortit de ses rêveries en hurlant. La lune venait dapparaître après le passage dun long nuage gris. Une brise légère souffla alors, sengouffrant dans le jupon fendu de la donzelle, qui eut une envie soudaine de pousser la chansonnette
Soufflent les vents, tonne l'orage
Pleurent les enfants
Dans leur lit sans bouger
Nul ne sait jamais les consoler
Sans raconter l'histoire de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Jusqu'à l'horizon les badauds envoutés
Nul ne sait les ignorer chanter
Les vertus magiques des souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Lorsqu'on l'apperçoit on ne peut l'oublier mais
Nul ne sait jamais la rattraper
En suivant les traces des souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
En haut de la colline elle a sa maisonnée
Nul ne sait espérer l'approcher
Sans porter les souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Elle prend de sa main la vie des étrangers
Nul ne sait fouler la route aux souliers
Sans trouver la mort aux portes de Lady Fae *
Sa voix claire raisonnait dans le kiosque vide. Toujours en chantant, la belle retourna vers les étoiles. Peut être ne serait-elle plus seule très longtemps
*Naheulbeuk, les souliers de Lady Fae (pas d'inspiration pour un poème^^)
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Donc, ces deux compères marchèrent lentement jusquà ce quils tombent sur le kiosque. Sourire aux lèvres, la donzelle et lanimal grimpèrent dans le kiosque en le regardant sous toutes les coutures. Bel ouvrage, pensa Rodrielle alors quelle sassit sur le rebord de la « rambarde » en regardant les étoiles, perdue dans ses pensées
Sa vie avait tellement évoluée ces derniers temps La belle ny comprenait plus grand-chose Des erreurs ? Certainement pas. Des regrets ? Encore moins Sa vie était comme cela depuis une dizaine dannées, pleine de rebondissements aussi improbables les unes que les autres Toute sa vie fut faite de vengeance et de meurtres et aujourdhui, alors quelle avait dit quelle se calmerait, tout reprenait comme avant. Pire quune pulsion, une raison de vivre Mettre sa vie en danger et surtout prendre celle des autres. Le plaisir de la supériorité, de la force Ce sentiment dallégresse
Torak la sortit de ses rêveries en hurlant. La lune venait dapparaître après le passage dun long nuage gris. Une brise légère souffla alors, sengouffrant dans le jupon fendu de la donzelle, qui eut une envie soudaine de pousser la chansonnette
Soufflent les vents, tonne l'orage
Pleurent les enfants
Dans leur lit sans bouger
Nul ne sait jamais les consoler
Sans raconter l'histoire de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Jusqu'à l'horizon les badauds envoutés
Nul ne sait les ignorer chanter
Les vertus magiques des souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Lorsqu'on l'apperçoit on ne peut l'oublier mais
Nul ne sait jamais la rattraper
En suivant les traces des souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
En haut de la colline elle a sa maisonnée
Nul ne sait espérer l'approcher
Sans porter les souliers de Lady Fae
Soufflent les vents, tonne l'orage
Elle prend de sa main la vie des étrangers
Nul ne sait fouler la route aux souliers
Sans trouver la mort aux portes de Lady Fae *
Sa voix claire raisonnait dans le kiosque vide. Toujours en chantant, la belle retourna vers les étoiles. Peut être ne serait-elle plus seule très longtemps
*Naheulbeuk, les souliers de Lady Fae (pas d'inspiration pour un poème^^)
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