Breiz24
Elle déplie à nouveau sa jambe, la passe par réflèxe par dessus celle du blond, dans un froufrou de tissu, froissant sa robe. Elle se laisse aller contre lui. Elle lève sa main, la glisse au creux de la sénestre balafrée, y entremêle ses doigts. Embrasse ceux du géant, un à un. Arquant le cou où elle voudrait le voir se perdre. Frémissant quand elle y sent son souffle, alors qu'il s'inquiète de leurs estomacs.
Elle sourit, avant de répondre :
Je mangerais plus tard. Gauvain lui va avoir faim dans peu de temps...
Comme mu par télépathie, l'enfant abandonne l'épée, convaincu d'être vainqueur de son duel. Et se lance à l'ascension du lit maternel par la face nord. Elle se dégage un instant du blond, et hisse l'enfant par son fond de couche. Elle savait qu'il aurait faim, mais pas si vite. L'enfant doit vouloir être partie de l'intimité naissante entre sa mère et l'intrus.
Elle l'accueille, le blottit contre elle, oubliant qu'il vient de donner par mégarde un coup dans sa cuisse - la gauche. Avec un sourire d'excuse pour le géant, elle dénoue les mains liées, délace son corsage pour allaiter l'enfant. Se calant à nouveau contre le corps gigantesque. Sourire aux lèvres.
Elle se laisse aller contre lui, plus qu'elle ne le voudrait. Les yeux clos, elle s'imprègne de sa présence. De son odeur, sauvage, masculine. Rassurante.
Sa main droite se dégage de l'enfant et, glissant le long du torse, effleurant à peine la chemise, vient se perdre dans son cou, qu'elle explore du bout des doigts. Esquissant la ligne de sa mâchoire, avant de se perdre dans les mèches blondes, et de glisser à nouveau vers le cou, cette peau au grain si doux, qu'elle sent frémir et vivre sous ses doigts.
Elle voudrait se nicher plus contre lui. Mais elle n'ose pas. Elle n'ose pas brusquer le géant, l'introduire trop vite, trop fort, dans une vie sédentaire. Dans sa vie monotone. Trop remplie. Son dos perclus de tensions la trahi, certainement, mais qu'y faire? Elle craint de le voir fuir, et préférer à nouveau sa liberté au quotidien qu'elle peut offrir.
Dans le cou du géant, la main s'est arrêtée. Assaillie de questions sans réponses.
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Meyre Rusée
Veuve du PiYre de Bourgogne
Elle sourit, avant de répondre :
Je mangerais plus tard. Gauvain lui va avoir faim dans peu de temps...
Comme mu par télépathie, l'enfant abandonne l'épée, convaincu d'être vainqueur de son duel. Et se lance à l'ascension du lit maternel par la face nord. Elle se dégage un instant du blond, et hisse l'enfant par son fond de couche. Elle savait qu'il aurait faim, mais pas si vite. L'enfant doit vouloir être partie de l'intimité naissante entre sa mère et l'intrus.
Elle l'accueille, le blottit contre elle, oubliant qu'il vient de donner par mégarde un coup dans sa cuisse - la gauche. Avec un sourire d'excuse pour le géant, elle dénoue les mains liées, délace son corsage pour allaiter l'enfant. Se calant à nouveau contre le corps gigantesque. Sourire aux lèvres.
Elle se laisse aller contre lui, plus qu'elle ne le voudrait. Les yeux clos, elle s'imprègne de sa présence. De son odeur, sauvage, masculine. Rassurante.
Sa main droite se dégage de l'enfant et, glissant le long du torse, effleurant à peine la chemise, vient se perdre dans son cou, qu'elle explore du bout des doigts. Esquissant la ligne de sa mâchoire, avant de se perdre dans les mèches blondes, et de glisser à nouveau vers le cou, cette peau au grain si doux, qu'elle sent frémir et vivre sous ses doigts.
Elle voudrait se nicher plus contre lui. Mais elle n'ose pas. Elle n'ose pas brusquer le géant, l'introduire trop vite, trop fort, dans une vie sédentaire. Dans sa vie monotone. Trop remplie. Son dos perclus de tensions la trahi, certainement, mais qu'y faire? Elle craint de le voir fuir, et préférer à nouveau sa liberté au quotidien qu'elle peut offrir.
Dans le cou du géant, la main s'est arrêtée. Assaillie de questions sans réponses.
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Meyre Rusée
Veuve du PiYre de Bourgogne