Milo
Il se laisser aller, pesant un peu plus lourdement sur elle. Savourant sa présence, la chaleur et la douceur dans lesquels elle l'enserre. Inspirant son odeur, différente, une fois que les affres du plaisir commencent à s'envoler. Il soupire de satisfaction, quand elle enroule sa jambe autour de la sienne, explore son corps alangui. Il laisse sa bouche mordiller la peau fine du cou, révélant ses saveurs, différentes. Musquées et sucrées.
Apaisé, comme il ne l'a pas été depuis des années. Trop occupé à essayer de trouver le repos éternel, celui qui lui aurait permis de les retrouver. Abusé, désabusé, par les hommes, par la vie, une vie trop remplie de haine, de tristesse, de peur, de regrets, de douleur, de souffrance, de sang. Ce dernier emplissant sa vie, à point tel qu'il se demande parfois comment son corps fait pour garder le sien.
Un frisson le parcourt, lorsque les mots vibrent. Tout entiers, jusqu'à ses oreilles. Il ne répond pas, pas tout de suite. Il laisse les sonorités de son prénom rouler dans l'air, savourant les intonations différentes pour chaque lettre. Plus encore pour le mot qui suit. Azurs qui se ferment un instant, se serrant davantage contre le corps tiède et doux.
Lentement, il relève le visage, ouvrant les yeux. Toujours soudés, toujours liés. En appui sur son coude gauche, il observe la jeune femme pendant de longues minutes. Océan apaisé et reconnaissant contre l'argent protecteur. Sa dextre, elle, papillonne sur son visage. Trace la courbe d'un sourcil, ré-hausse une pommette, pour finir par suivre le contour de ses douces lèvres.
- Breiz...
Sa voix se brise sur la dernière lettre de son prénom, tandis que ses lèvres viennent partager leur souffle. Langue en quête de douceur, de ce baume qu'elle sait si bien lui prodiguer. Explorant, délicatement. Apprenant et cherchant sa jumelle. Sachant que bientôt, le temps reprendra ses droits. Qu'elle devra retourner à ses tâches quotidiennes. Qu'elle devra faire semblant. Même s'il aimerait juste les garder, jusqu'au lendemain, son fils et elle, rien que pour lui.
Je suis à toi, oui. Et j'en suis heureux. Ma déesse flamboyante...
Apaisé, comme il ne l'a pas été depuis des années. Trop occupé à essayer de trouver le repos éternel, celui qui lui aurait permis de les retrouver. Abusé, désabusé, par les hommes, par la vie, une vie trop remplie de haine, de tristesse, de peur, de regrets, de douleur, de souffrance, de sang. Ce dernier emplissant sa vie, à point tel qu'il se demande parfois comment son corps fait pour garder le sien.
Un frisson le parcourt, lorsque les mots vibrent. Tout entiers, jusqu'à ses oreilles. Il ne répond pas, pas tout de suite. Il laisse les sonorités de son prénom rouler dans l'air, savourant les intonations différentes pour chaque lettre. Plus encore pour le mot qui suit. Azurs qui se ferment un instant, se serrant davantage contre le corps tiède et doux.
Lentement, il relève le visage, ouvrant les yeux. Toujours soudés, toujours liés. En appui sur son coude gauche, il observe la jeune femme pendant de longues minutes. Océan apaisé et reconnaissant contre l'argent protecteur. Sa dextre, elle, papillonne sur son visage. Trace la courbe d'un sourcil, ré-hausse une pommette, pour finir par suivre le contour de ses douces lèvres.
- Breiz...
Sa voix se brise sur la dernière lettre de son prénom, tandis que ses lèvres viennent partager leur souffle. Langue en quête de douceur, de ce baume qu'elle sait si bien lui prodiguer. Explorant, délicatement. Apprenant et cherchant sa jumelle. Sachant que bientôt, le temps reprendra ses droits. Qu'elle devra retourner à ses tâches quotidiennes. Qu'elle devra faire semblant. Même s'il aimerait juste les garder, jusqu'au lendemain, son fils et elle, rien que pour lui.
Je suis à toi, oui. Et j'en suis heureux. Ma déesse flamboyante...