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[RP] Il était où, hein ? Le Vaxi ?

Armoria
Où qu'il était, le gentil p'tit Vaxou ?

STOOOOOOOOOOOOOOP !

Rhalala... Robert, Robert : belles fesses ou pas, il n'avait pas encore pris les bonnes habitudes. Là où un Forrest ou même son cousin Gaston se serait arrêté de lui-même, Robert s'apprêtait à faire aller la voiture comme si de rien n'était. Et pourtant...

Et pourtant, la ligne magique avait été franchie - à présent signalée par la carcasse desséchée de Gromukus, non loin de Tonnerre. Ligne magique : celle qui permettait enfin de mettre pied en Bourgogne. Robert dûment averti par le cri s'arrêta donc - enfin, ordonna au cocher d'arrêter la voiture, et Armoria en descendit pour le rituel auquel elle n'avait jamais dérogé depuis sa toute première venue en Bourgogne. Elle s'agenouilla, baisa le sol en remerciant Dieu de lui avoir permis, cette fois encore, de revoir sa terre.

Avant de remonter en voiture, elle donna de nouvelles instructions - elle avait eu le temps d'y songer chemin faisant. Elle devait voir Cardinal, elle avait besoin de le voir, et surtout, de terminer la passionnante conversation interrompue en Champagne. Mais aussi...


Robert, prends le cheval à l'attache à l'arrière de la voiture et fonce voir Vaxilart : j'entends qu'il me reçoive au plus vite.

Elle était revenue. Pour combien de temps ? Aux dernières nouvelles, encore trop peu, sans nul doute... Elle qui n'aspirait qu'à s'occuper des siens, et de ses terres, qu'à poser quelques temps ses malles et se reposer... Doux leurre.

Allez !
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Vaxilart
C’est à deux mains que le Duc se serra le derrière… Décidément, ce n’y était pas encore.

Cette mascarade car un domestique venait de déambuler lui annonçant l’arriver de Robert, l’homme aux fesses de fer. Le pauvre Vaxilart devait se ressaisir, il avait beau tenir encore un bon derrière de cavalier colonel, mais il était encore loin des formes ornant les statues lombardes de la Duchesse ou les domestiques, lorsqu’ils n’étaient point couvert de crasse, de la Princesse! C’était à se demander comment Dieu, qui était si inhumaine, avait pu gagner le cœur de la Duchesse ainsi escorté, et comment ce laid, Astérius, avait su fourniquer avec la première dame de France! Au moins, se consolait-il : je suis humain et non castré! Quoi que l’opéra aurait peut-être pu lui faire? Qui sait!

Claquant, non pas sa fesse, mais la porte de son bureau, il prit la direction du préambule où devait l’attendre une paire bien prédominante. Pénétrant, sans arrière pensée, dans le préambule, il fit face et avança. Y aller de reculons donnerait de quoi rougir en ce genre d’occasion. Le regard, indubitablement, dut descendre un moment à la fois effrayé et émerveillé par l’étrange spectacle qui s’offrait à lui. Se ressaisissant (« tu n’es pas castré, tu n’es pas castré ») il se reprit rapidement et faillit tendre sa main pour saluer l’homme. Heureusement, il se rappela au dernier instant que la valeur des hommes ne se mesurait pas des pieds au postérieur, mais bien des épaules à la tête - à la couronne que l’individu arborait (va quand même pas devenir populisme là!).


-Hey toi, que me veux ta maitresse.

Évidemment, pour que la Princesse daigne lui envoyer un messager, fallait que ce soit important… Ce qui dans l’optique des relations Armo/Vaxi devait être une nouvelle reproche – évidemment, c’était toujours de sa faute! Las, il attendit une réponse.
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Armoria
Chez Vaxou-hou, Vaxou-hou, Vaxou-hou, Vaxouuuuuuuuuuuuu :

Comme toujours quand il était dans une situation où n'ayant rien à faire d'autre qu'attendre, Robert s'entraînait sous le tissu bienheureusement serré de sa livrée. Dame, il savait bien que son meilleur profil, c'était celui sur lequel il s'asseyait, ce qui lui avait valu sa place auprès de la princesse - pour le plaisir des yeux - et dans le lit des soubrettes - pour le bonheur des dames.

Vot'Grâce, fit Robert, qui avait un vernis d'éducation fort récent - la patronne y tenait, Son Altesse, a m'a dit d'vous dire qu'a voulait qu'vous la - ceci est un intermède permettant au cerveau de Robert, bien moins entraîné que ses muscles fessiers, à trouver la bonne conjugaison - reçoiyez - perdu, Robert, c'était "receviez" - chez vous, a vient tout juste de rentrer en Bourgogne. Alle a dit qu'c'est urgent, Vot' Grâce. Alle arrivera bientôt, en fait.

Oui, Robert avait appris les titres, mais pas l'élocution. Ni le vocabulaire. Ni la conjugaison. Enfin, pas grand chose, en somme.
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Vaxilart
Le Duc, de toute la concentration qu’il pouvait arriver à mettre sur le visage de l’homme – ce qui était fort peu -, remercia le ciel de n’avoir pas trop fait durer cette courbette. Heureusement, le message de l’homme était simple, et son vocabulaire assez rustique pour qu’il ne s’y empiète pas les pieds dans une tentative, perdue d’avance, de compréhension. Ainsi, il prit note dans les mailles de son cerveau, et renvoya rapidement le domestique.

-Arf, moi qui pensait lui refuser entretient, voilà qu’elle est déjà en route… Je plaisante évidemment.

Fais lui parvenir ce message : Nous prenons acte de sa requête et l’invitons à souper ou à diner… ce qu’elle voudra.


Sur ce, le Duc fit volte face, oubliant son postérieur si défavorisé face à de tel prodige, et prit la direction des cuisines.

-Hernestine! Préparer le souper, faites cela bon et beau! Préparez le repas pour vingt, la princesse Armoria vient goûter au domaine – et malheureusement, elle ne me dit de combien de personne elle était accompagné, s’il y a repos en supplémentaire, nous les ferons manger aux chiens.

Devant ce visage à la fois déconcerté et déçu, le noble Vaxilart ne pu que revenir sur sa parole.

-Mais non, je blaguais. Les repas supplémentaire pourront être fournit aux domestiques. Je ne m’appelle pas encore d’Arquian!

Sur ce, le maitre des lieux pris la direction de ses appartements… Il lui fallait encore trouver quelque chose à mettre – pas trop chic, la princesse est de voyage, elle ne sera donc pas de tous ses atours. Mais pas trop simple non plus, autrement il passerait pour pauvre, et ne pourrait espérer que cette dernière fasse bon commentaire sur sa personne dans les hautes sphères royales – on n’est jamais trop loin de l’espoir d’une promotion sociale ou d’une éventuelle pucelle à marier! Ouvrant sa garde robe toutefois, le Duc ne pu que se dire que son avenir n’était finalement pas entre d’excellentes mains…
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Armoria
Les tenanciers de l'auberge se frottaient les mains. Déjà, à court terme : ils allaient prétexter de la pénibilité qu'il y avait à remplir un baquet d'eau chaude pour saler la note de la princesse. Ensuite, à plus long terme : cela vous posait toujours un établissement que de faire savoir qu'il avait servi à la bru du roi. Ils songeaient même à garder le baquet en preuve, sans plus l'utiliser, et priant qu'il gardât longtemps le parfum sucré. Quelle publicité pour leur maison ! La patronne s'entendait déjà dire en pinçant du nez : "et pour monsieur, la chambre princière ? Elle est plus chère, mais teeeeeeeelleement plus confortable !" Quoi, elle n'allait pas y dormir ? Et alors ? Qui le savait, hein ?

Non, elle n'allait pas y dormir, Armoria. Mais de là à se présenter en s'étant fait annoncer, avec la poussière des routes, ah non. Pas question ! Vaxilart la verrait arriver fraîche et pimpante, vêtue de son bordeaux fétiche, et petit canard bien en vue.

Ce fut, donc, ainsi qu'elle arriva chez son hôte désigné volontaire.

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Vaxilart
Aussitôt que le portier vint avertir le Duc de l’arrivé de son attendue visite, ce dernier descendit, sans se faire attendre. Bien que la princesse fut annoncé bien avant son arrivé, c’est la surprise que frappa premièrement le Duc : elle est seule? Il scruta la salle, rien. Cette dernière ne portait pas non plus une robe où il fut possible d’y dissimuler une suite ou une armée… Elle était venue seule…

Le Duc commençait à comprendre… Peut-être… Chose certaine, il n’allait pas remplacer ce pauvre Astérius! L’affaire l’avait tant choqué que cet indomptable ennemi en était venu à s’enfermer là où nul femme ne peut mettre le pied : au monastère… Pendant de longues années, avant de subitement disparaitre… Ce sort ne serait pas le sien. Quoi que lorsqu’il devait y repenser, même assuré de finir comme ce dernier, côtoyer une princesse lui semblait bien mériter un tel sacrifice… Hum…

Il salua la princesse poliment, avant de l’inviter dans la salle à manger. Celle-ci avait été préparée avec une vingtaine de couvert, et le Duc ne su réellement où laisser la princesse s’asseoir. Bout à bout? Non, c’était pour les mariés. Face à Face? Trop romantique… Côte à côte? Trop convivial. Ah, voilà! Il prit le bout de la table, c’était son domaine après tout, et laissa la place adjacente du long côté à la Princesse. C’était, à n’en point douter, ainsi que l’on faisait à Paris!


Prenez place, prenez place.

Un signe de main, on apporta le vin, un deuxième, on alla chercher à manger. Le Duc sourit à la princesse, mais ne s’avança pas trop, tirer les vers du nez d’un invité n’était pas de tout respect.

C’est une joie de vous recevoir princesse! Vous me faites grand honneur!
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Armoria
Première leçon, en arrivant dans un lieu inconnu : se donner par de petits artifices le temps de regarder autour de soi en toute discrétion. Pour une femme, les artifices en question allaient de soi : retirer lentement son étole, comme pour ne pas se décoiffer, puis ôter sans hâte ses gants de peau - destinés à préserver celle de la main, qui chez toute noble, se devait de rester fine et douce, avant de donner ladite main à baiser. Rejoindre posément la place offerte. Voilà, entre autres petites choses qu'elle faisait depuis longtemps de façon naturelle, comment Armoria s'y prenait quand elle arrivait quelque part pour la première fois. Plus elle connaissait, et mieux elle dominait son sujet. Et morbleu, elle aimait à maîtriser, dominer...

Le vin avait été servi, et fit immédiatement naître un autre réflexe chez elle : après l'avoir miré, humé et goûté, elle promena le bout d'un doigt caressant sur le bord de son verre, puis sourit, malicieuse, à la question de Vaxilart.


Un honneur, point n'en doute... Une joie, je ne sais : il me semble que vous attendiez de la compagnie ? fit-elle avec un bref regard sur la table où rien ne manquait... Sauf les dix-huit autres convives.
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Vaxilart
Le Duc releva un sourcil et se prit à regarder la table également. D’un haussement d’épaule, comme s’il était là tout ce qu’il y a de plus naturel, il répondit.

Vu la grandeur de la table, je la garde constamment fournit de couverts… Sans cela, elle paraitrait vide et trop souvent inutile. De plus, cela me permet de me sentir moins seuls aux repas… Il y a bien des domestiques, mais s’il fallait que je commence à partager leurs repas, on ne saurait plus distinguer le chef du subordonné, et cela n’est point chose souhaitable.

Ainsi, ne vous surprenez pas et ne soyez pas froissée, je n’attendais nul autre que vous. Je dû me réserver entièrement à votre venue.


Le Duc ponctua sa phrase d’une gorgée de vin et ramena son attention à la princesse.
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Armoria
Ah, ah, ah... Il évoquait sa solitude. Intéressant. Rebondir là-dessus ? Non. Trop facile.

Vous avez raison, acquiesça-t-elle au sujet des domestiques. La valetaille, si douée soit-elle, ne saurait se tenir que debout, et de discrète façon, lorsque dînent ses maîtres...

Sa main gauche, oisive, se posa sur son décolleté où elle trouva aussitôt le fameux petit canard, avec lequel elle joua distraitement.

Tout de même, je trouve une longue tablée encore plus évocatrice de solitude quand elle est vide... Il est curieux que la majeure partie de nos nobles mâles bourguignons peinent tant à trouver épouse, vous ne trouvez pas ? Et quand ils en trouvent une, c'est pour si peu de temps ! Elles succombent prestement, c'est une pitié... Et vous, Duc, ne souhaitez-vous point faire perdurer le nom de vos pères ?

Elle entreprit de commencer à dîner (*), d'un appétit sainement vécu, qui ne se déparait pas d'une délicatesse certaine.

(* spéciale dédicace d'une française à un gars d'la belle province. Gniark)
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Vaxilart
Apparemment le souper, rien d’autre, fut servit. Le Duc prit donc un certain plaisir à humer le léger fumet de la viande et à en prendre une première bouchée aussi délicatement qu’il le pouvait – la chose le gênait un peu, car à force d’être seul à table, il en était venu à prendre les manières normandes de manger…

Si je le souhaite? Mais bien sûr! Et pourtant, trouver bonne femme n’est point chose aisée… D’abord, elle doit accepter de vous prendre pour époux. Ensuite, ou plutôt, avant cela même, il faut s’assurer qu’elle soit de bonne famille et bien fieffé… Voir à ce qu’elle semble fertile… Bien des choses à étudier.

Et, comme je ne suis pas du genre à qui on offre sa fille, je dois moi-même faire la recherche… Et entre les divers devoirs d’un vassal envers son suzerain, je me trouve bien souvent à manquer de temps pour cette tâche… Le problème des nobles mâles bourguignons est l’absence de filles nobles de bon âge en Bourgogne… Il y a nos dames nobles bien mariées, et leurs filles, n’étant pas encore bonne au mariage… C’est une hécatombe pour les familles nobles bourguignonnes!

Je n’y vois pas de solution personnellement…

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Armoria
Elle pianota sur la table, évoquant de tête les noms des femmes nobles et mariables... Puis se remit à sourire.

La solution ? De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, messire Duc ! Osez, demandez ! Morbleu, que risquez-vous, si ce n'est un refus ? C'est ce que je me suis dit, et ce que j'ai fait, voici quelques temps, quand j'ai demandé la main de notre beau Cardinal...

Elle laissa passer un ange, juste pour le plaisir de la dégustation - lequel s'ajoutait à celui du dîner.

... pour ma fille.
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Vaxilart
Le Duc releva un sourcil devant l’attention soudainement dévoiler de la Princesse, quelle étrange dame… Définir ses intentions était constamment une mission impossible, et choisir ses mots pour ne point la froisser tout autant au vu de l’incapacité de prévoir la position prise par cette dernière…

-De l’audace… La dernière fois que j’en ai entendu parlé, ce dû malheureusement finir en queue de poisson…

Le Duc se reprit prestement redirigeant le tir, la princesse n’était pas en Bourgogne souvent, devant courir entre diverses occupations, peut-être l’épisode auquel il faisait référence ne lui était point venu à la connaissance.

-M’enfin, c’est que vous présumez que je n’ai rien tenté depuis des lustres! Et pourtant, et pourtant, sachez que j’envoyai durant mon dernier mandat notre chambellan interroger la Duchesse de Champagne sur sa dot! M’enfin, il est encore roturier et ne saisit pas réellement l’importance de la question, me rapportant pour seule réponse la confirmation de l’état libre de cette dernière. J’avais à l’époque nourrit l’idée d’obtenir la Champagne en dot, et peut-être user cette occasion à des fins de rapprochements diplomatiques entre nos deux duchés… Qui sait, signer des traités de libres passages pour éviter les problèmes de l’axe Joinville/Langres. M’enfin, je me dis assez vite que l’idée était farfelu et que le Roy ne paierait sans doute pas la dot d’une dame n’étant pas se propre fille… Je laissai tomber, car la multiplication des Suzerains est une chose que je souhaite à tout pris limiter au strict minimum! À entendre par là, me consacrer uniquement à un suzerain comme il se devrait de l’être.

Et… Et… L’autre tentative est plutôt gênante à dire vrai… Enfin, ce fut un malentendu, et j’eus, je crois bien, la honte de ma vie… Et pourtant, celle-ci aurait été une femme parfaite je crois bien.


Las, mais il ne se laissa pas aller à ce triste souvenir. Vaxilart n’y connaissait pas grand-chose aux femmes, hors l’aspect charnelles de ceux-ci, et l’aspect vicieux de leur amour à demi-offert seulement, mais, il connaissait une chose! Celles-ci aiment à être écouter, généralement. Il relança donc la Princesse sur ses dernières affirmations, preuve qu’il était bien attentif.

-Cela dit, j’ose espérer que le Duc Cardinal ne refusa pas votre pucelle pour sa catin de maitresse… Ce serait bien la le comble de déshonneur, et je tiens l’homme en trop haute estime pour croire cela! M’enfin, s’est-il trouvé de lui-même une femme? Après tout ce temps?
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Armoria
Tout en écoutant les réponses de sa victime - si, si, le pauvre Vaxilart était toujours sur des charbons ardents, comme avançant en terrain miné, à chaque entrevue... et elle le savait fort bien, la peste, qui en jouait avec délice - elle se prit à réfléchir. En parlant de Gwen, il marquait un point : un rapprochement apaisé entre Champagne et Bourgogne, de bonnes relations sans tentatives de prédominance, elle en rêvait et y travaillait depuis longtemps.

Le beau Cardinal craint de ne pouvoir rendre ma fille heureuse : ce n'était pourtant guère ce que je lui demandais : j'y voyais plutôt une façon pour elle de n'être point malheureuse, ce qui est différent.

Elle tut le fait que Cardinal avait compris qu'elle lui parlait mariage, mais qu'elle était concernée en personne, pas plus qu'elle ne révéla la bouffée de "peut-être" que cela lui avait fait venir à l'esprit.

Rapprochement entre Bourgogne et Champagne, donc... Diablement tentant... Cependant...


Verriez-vous un inconvénient à ce que votre future épouse soit plus titrée que vous ?
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Vaxilart
Le Duc haussa les épaules à la nuance apporté au refus de Cardinal... Personnellement, il n'y voyait pas le différence. -Cela ne veut toutefois pas dire que son opinion ralliait celle du Beau Cardinal, loin de là!- À qui voulait bien l'entendre, Vaxilart ne se gênait pas pour expliquer les préceptes d'un bon mariage noble - ainsi d'ailleurs, fut-il surpris d'entendre la question de la Princesse, pour lui la réponse allait de soi.

-Mais bien sûr que non! Je ne vois pas quel homme serait assez bête pour trouver cela gênant... Les titres une fois mariée appartiennent aux mariés conjointement, il n'y point là complexe d'infériorité qui tienne.

Qui plus est, c'est là grand honneur d'arriver à lié son sang à une ligné plus riche. Cela est un gage de valeur et de gloire! M'enfin, tant que la descendance s'en suivant ne sont pas une série de Jean Sans-Terre!


Le Duc laissa aller un léger rire,

-Je plains toutes ces familles qui virent leur fin pour avoir engendré un incapable...

Mais, pour revenir à votre question, non, pas le moins du monde. Et comme ce sera la descendance de ce couple qui héritera des fiefs... Je ne pourrais que voir une telle alliance d'un bon œil.

M'enfin, toujours faut-il trouver cette dame... C'est bien là le plus difficile!

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Armoria
Elle s'était appliquée - pour préparer son prochain effet, cela va de soi - à regarder son verre pendant la réponse de Vaxilart. Elle laissa passer un ange après ses derniers mots, puis lui coula un regard de sous ses longs cils. Regard non dépourvu d'une petite lueur de malice.

Et... si cette dame vous était livrée sur un plateau ?

Elle continua à le regarder de la sorte, le laissant se pénétrer de la notion des titres. Vaxilart était duc. Qu'y avait-il au dessus d'un duc ? Une marquise... Ou une princesse. Sans nul doute, il ferait lui-même ce calcul-là.
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