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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Jalna83
Elle était venue puiser la force de continuer, de pouvoir assumer les charges qui s'accumulaient.

Des qu'elle penetra dans le Saint Lieu Jalna se detendit et se rassura; la communauté albigeoise était là, ils comptaient sur elle.

L'envie de continuer, la foi en ses motivations la maintiendraient à la barre.

Elle installa ses enfants sur le banc, s'agenouilla et joignant les mains remercia Aristote de l'avoir faite si tenace.
Baronsengir
Le blond cessa de sonner et s'en vint vers les fidèles réunis dans l'église.

Mes chers amis, soyez la bienvenu en la maison du Très Haut!

En quelques jours, deux mairies toulousaines ont vu leurs bourgmestre brusquement quitter leurs fonctions, laissant la population dans le doute et le dénuement. Prions pour que ces deux villes s'en sortent bien, et que le fléau touchant les bourgmestres ne s'abatte sur Albi.

L'été est là, les jours sont chauds, parfois orageux, et cela influe sur les esprits, oui, oui ne le niez pas. Si vous sentez que la Beste sans nom insuffle des pensées et des comportements peu vertueux en vous, venez sans attendre au presbytère, que l'on s'engage au plus vite à un rendez-vous au confessionnal. Mais en attendant, sortez toutes ce petites choses qui peuvent paraistre bénignes, mais qui accumulées pourraient pousser au vice. Entamons la prière de la confession.




Maintenant que vous voilà l'asme quelque soit peu lavée, pas encore aussi propre et lisse que les fesses d"un poupon, mais c'est déjà cela, exprimez à présent votre foy en récitant le credo.



Très chers amis, les interrogations de l'un d'entre vous la semaine passée m'ont aidé à choisir le texte que je vais vous lire. N'hésitez pas à intervenir, à dire ce que vous en comprenez et à poser questions.



Pré-Histoire II - Le travail

Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.

_________________
Marcj

C’est sur la grande place que Marcj entendit les cloches…
Il pressa le pas vers l’église, et entra juste pour le début de l’office, et le début du prêche du bon curé, et entama la prière de confession :





puis il récita son crédo, les yeux fermés :



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Et écouta sagement le reste de l’office.
Cloclo33
Clovis pénétra timidement dans l'église, vide à cette heure de la journée, à l'exception d' un jeune homme blond, qui s'avéra être membre du Clergé. Il semblait posséder la foi ardente du dévot et la prestance du noble.

"Je vous salue Monseigneur, et me présente humblement devant vous. Je viens travailler pour l'Eglise car je désire offrir à Dieu mes maigres forces afin de soutenir sa demeure sur Terre."
Baronsengir
Les rares villageois présents le regardaient, droit dans les yeux. Avaient ils entendu ce qu'il leur disait? Il en doutait? Il s'éclaircit la gorge, attendit, attendit encore...

Bon, que ceux qui ne dorment pas prennent du vin sur l'autel...

Il allait allumer un cierge et préparer à quitter l'église quand on l'aborda.

Ah bonjour messire, je n'ai point l'heur de vous connaistre. Je suis BaronSengir abbé de cette ville, parfois croyante... Travailler pour l'Eglise? Quellse bonnes paroles que vous avez là! Messire...?
_________________
Kalendra
Silencieuse, elle entra dans léglise. Elle n'abaissa pas le capuche de sa cape, et fut sous le choc de voir son cher cousin en curé. Bien des mois ont passé et qu'elle n'était pas sortie de sa retraite, la ville avait changé.

Elle se dirigea vers une colonne et y resta cachée. Un blasphème porté au nom de la famille, un Sengir en curé... Elle soupira et eut une envie de lâcher un juron mais se retint par respect.
Baronsengir
Le blond salua tout le monde et se préparait à sortir de l'église quand il eut une impression étrange. Il n'aurait pas su dire ce qu'il en était, mais il sentait quelque chose de familier, sans pouvoir mettre un nom dessus.

Haussant les épaules, il sortit, se dirigeant lors vers le presbytère.

_________________
Baronsengir
BaronSengir se dirigeait vers l'église, l'air pensif. Les événements s'étaient précipités ces jours ci. Il poussa les lourdes portes de l'édifice, remonta la nef et déverrouilla la porte menant au clocher. Il fit craquer ses doigts, tourna sa nuque, et prit la grosse corde à pleines mains. Se baissant sèchement, il fit résonner les cloches dans tout Albi, poursuivant de longues minutes le sourire aux lèvres.


_________________
Baronsengir
Bon les cloches sonnaient bien, la corde était solide. Il n'aurait pas besoin avant de nombreuses années d'effectuer réparations mais il aimait à estre certain que tout fonctionnait parfaitement.

Il revint dans la nef vide, ferma les portes derrière lui et s'en alla voir comment ses petits cochons grandissaient en leur enclos.

_________________
Baronsengir
Le blond alla apposer affiche sur la porte de l'église.



Il fait beau, les oiseaux chantent, le curé est à la pesche.

Que les fidèles aristotéliciens prient le Très Haut!
L'on sait où me trouver si besoin, et si demande est faite, une messe sera organisée dimanche prochain, s'il y a quelque assemblée.

BaronSengir

_________________
Zoelie
Monseigneur Guérande, évêque de Rodez et en ce jour tout à fait investie en tant qu'ancien curé de la bonne ville d'Albi, se rendait à la messe, tout émue à l'idée de pouvoir enfin revenir en sa paroisse de coeur.

Quel ne fut pas son étonnement à la lecture de l'annonce de son bel et bon blond ! Elle comprit immédiatement que le brave curé se trouva fort dépité lorsque l'été fut arrivé de voir tant de paroissiens manquer l'office dominical.
Les retraites nombreuses en cette période, les cultures qui demandaient tant de travail, le soleil, la chaleur...Bref ! Toutes occasions qui faisaient déserter les églises.
Elle soupira en songeant à nouveau au sacerdoce et au dévouement des clercs de la sainte eglise qui était si peu récompensés et si peu reconnus.
Puis, elle remonta sa soutane et franchit les marches du parvis, d'un pas décidé.


Pas de messe ! En ma paroisse ! Ah mais qu'a cela ne tienne, je vais l'assurer moi, la messe !
Zoelie
Ding...dong...dong...

Elle réquisitionna un enfant qui trainait dans la rue, lui fit revêtir la tenue officielle et l'envoya sonner les cloches.
Bon, le son en était bien faible, évidemment, vu l'épaisseur des bras de l'enfançon, mais au moins, elles sonnaient.


Ding...dong...dong...

Elle passa par dessus sa soutane....Elle avait mis en ce jour d'été éclatant la robe pourpre, celle qui avait les dentelles en dessous et qui froissaient toujours avec un si délicat bruissement et elle se sentait pleine d'allant, voire même un peu alanguie, parfois et même... Bon, bref !
Elle s'habilla donc des vêtements sacerdotaux et attendit quelques instants pour voir si l'église allait se remplir.
Pendant ce temps, elle sortit son Livre des Vertus et se concentra sur le choix de la lecture à venir.
Zoelie
Les premiers arrivants....arrivèrent et Monseigneur débuta la cérémonie.



Mes amis, je vous demande de prendre le moment de la réflexion afin de réciter cette prière, chacun de vous, en silence, en votre âme de croyant.
Le pardon qui nous est accordé par notre Seigneur nous donne l’occasion, si le repentir est sincère, d’être lavé de nos mauvaises pensées et actions et de continuer nos vies, chaque jour, pas à pas, afin de continuer à l’honorer et le servir dans l’amour de notre prochain.
Prions ensemble :




Elle sentait que ce matin, les fidèles étaient particulièrement attentifs. Mais si ! Elle décida donc de les entretenir d’un passage de la vie du prophète Aristote. Cet enfant qui pourtant ressemblait à n'importe quel autre ; qui avait peut-être, lui aussi eu cet air avachi que prenait en ce moment-même l'enfant de choeur du jour
... Elle frappa sur le lutrin avec sa règle et le fit sursauter vivement....Cet enfant donc qui avait eu la révélation de la présence divine a l’âge de 5 ans et qui n’avait eu de cesse alors de chercher explications au monde des choses et de l’existence d’un Dieu Unique.

Citation:
Le Songe d’Aristote

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…
cf-> http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=4127


Elle referma le Livre des Vertus et fit un pas en avant. Les - très nombreux - paroissiens présents l’avaient écouté avec attention ; elle reprit la parole :
Zoelie
Mes frères , mes sœurs, mes amis.

Vous ne savez peut-être pas grand-chose de la vie d’Aristote. Il vivait en Grèce, un pays fort éloigné et il y a fort longtemps. Il fut notre premier prophète, il fut celui qui annonça la venue de Christos, il fut le disciple de Platon, il fonda une académie, il fut le précepteur d’Alexandre le Grand.
En bref, il a vécu mille vies en une et il était pourtant, comme vous et moi, le simple enfant d’un couple de braves gens.
Il a consacré sa vie à la recherche de La Vérité et sa quête nous éclaire encore aujourd'hui.
Il passa les dernières années de sa vie à réfléchir à une cité idéale. Réfléchissons à cela avec lui.

Comme vous l’avez entendu dans cette lecture : Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise: ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, "Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié".
Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.

Elle avait accompagné ses propos de hochements de tête, montant le ton de temps à autre, laissant passer quelques silences de ci, de la. Elle observait les fidèles qui avaient écouté ses paroles avec tant d’attention.
Elle en était extrêmement touchée et en toussotant pour cacher cette émotion, elle poursuivit.

A présent, nous saisirons cette occasion pour réfléchir à la vie de notre cité. Dans notre ville d’Albi, Jalna, notre maire travaille d'arrache-pied et je me fais un devoir de vous retranscrire ici le mot que peut-être, certains d'entre vous n'aurait point lu.


Citation:
Message du maire Jalna83
Bonjour Albi!

Le 2 Aout,

Nouveau contrat viande/poisson. Demandez des renseignements aux membres de votre conseil municipal.
Meuniers, faites tourner votre moulin!! nous n'avons plus de farine...
Les personnes susceptibles d'être mandatées sont priées de vérifier "chez moi" si le mandat leur est bien parvenu
Castres: 1 par 7 personnes de plus
Albi: 0
Boulangers, il ne sert a rien de faire autant de pain, nous n'avons qu'un estomac...votre argent ainsi est bloqué

Toutes les personnes réglant leurs impôts après une retraite pourront se faire rembourser leurs majorations dès qu'elles se seront acquittées des charges.


LE GRAND DEFI ! Bravo!!!

23 juillet :
Mine de fer : 33 personnes, taux 44%
Mine de or : 38 personnes, taux 51%
Mine de pierre : 73 personnes, taux 81%

soit 26 pierres de plus !!!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Suite aux congés estivals les conseillers vont assurer les charges alternativement - Bonnes retraites a tous^^

Marc_Aurele : tribun
Alvis: responsable Artisans
Ciboulette: peche
Cricri : perceptions
Hirnan : jeune citoyen
Blutchy: filiere pain
Jessie : aide tribun
Titcanard : mine

Les frontieres du rouergues sont fermées
Bienvenue au sergent Valere qui vient seconder notre lieutenant Malou.
Notre nouveau porte parole est le sieur Sioac
Formation d'une équipe de soule, venez pouuuuuuutreeeeeeeerrrrrrr!!!!
Le pecheur le plus assidu se verra attribuer un legumes a 1 ecu!! courrez vers le Tarn!

Acheteurs officiels de la mairie:
Ciboulette
Hirnan

Voyageur, toi qui a apprécié Albi donne nous de tes nouvelles, écris à la responsable du pigeonnier: Madrigal

Bouchers, inutile de descendre le prix de votre viande sous les 17,30, elle se vendra tout de même et vous méritez un salaire de 23 écus !

Boulangers, ne bradez plus votre travail, votre pain a 6,25/6,30 vous le méritez.Déposez 10 pains par jour et ça va s'écouler.

Je répète encore une fois: l'élevage de vache est à proscrire!

Votre mairie recherche de simples voyageurs Albigeois désirant s'initier ou développer leurs compétences en commerce.

La mairie reprend pour exporter vers Foix vos échelles boulassières au prix minimum soit 20 et 60 écus.

La soule est notre sport national,nous cherchons un capitaine afin de reconstituer une équipe Albigeoise, osez!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Citation:
Moi Jalna,
Maire D'Albi, Autorise actuellement, les voyageurs désireux de se servir sur notre marche, à acheter librement toute nourriture et uniquement la nourriture, suspendant ainsi l'article 5 de l'arreté n°1

Fait en Albi le 24 Juin 1457

Jalna


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Grand repas champêtre en se moment sur les berges du Tarn.
Venez apportez vos plats les plus réussis, fêtons l'arrivée de l'été.

Du pain à 2 écus est distribue aux mineurs auprès de Titcanard dès 3 jours effectués.

Le ménage a été fait sur le blé ! Nous remontons doucement sur des prix décents, ne vous impatientez pas et surtout ne déposez pas de gros stocks d'un coup, merci.
Ami boulangers, ne déposez pas de gros stocks de pain vous bloquez! Nous cherchons des contrats pour évacuer votre farine meuniers courage!

Citation:
Grille des salaires en vigueur:

15 écus de 5 à 9 points de competence
18 écus de 10 à 14 points de competence
20 écus de 15 à 19 points de competence


Citation:
*~* Arrêté N°1 : concernant les ventes et les achats à Albi

Toute personne ne respectant pas cet arrêté sera poursuivie devant la
cour de justice pour escroquerie ou trouble à l'ordre public.

- Article 1
Le minerai de fer est exclusivement vendu par la mairie et réservé aux forgerons albigeois.
Nulle autre personne ne peut vendre de fer à Albi.


- Article 2
Le bois est exclusivement vendu par la mairie et réservé aux artisans albigeois.
Nulle autre personne n'est autorisée à vendre du bois sans l'accord
écrit du maire.

- Article 3
Les
fruits sont vendus uniquement par la mairie. Les albigeois qui désirent
en vendre le pourront uniquement par le biais de la mairie selon les
capacités d'achat de la mairie en prenant contact avec le maire.

- Article 4
Les
ventes à Albi pour les étrangers doivent faire l'objet d'une demande
d'autorisation préalable au maire ou à son représentant.
L'autorisation
n'est effective qu'après la perception d'une taxe sur les marchandises
mises en vente. Cette taxe est limitée à 5% de la valeur des
marchandises proposées pour les non-toulousains et 3% pour les toulousains non albigeois.

Cette
taxe n'autorise que la vente pour un jour des produits déclarés. Le
maire peut autoriser exceptionnellement le renouvèlement gratuit de
l'autorisation.

- Article 5
Toute personne
étrangère à la ville d'Albi voulant acheter sur le marché d'Albi devra
en demander l'autorisation au maire et attendre sa réponse si ses
achats dépassent l'équivalent de nourriture pour 5 jours.


*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*


Citation:
*~* Arrêté N° 2 concernant les prix pratiqués sur le marché d'Albi

- Article 1
Les prix suivants sont les prix maximums à ne pas dépasser sous peine de se voir poursuivi pour escroquerie.
maïs 3.70
Blé 13.20
légumes 10.50
Lait 10.50
Poisson 19
Viande 18.50
Quintal de carcasse de vaches 32.00
Demi quintal de carcasse de cochons 16.00
Laine: 13.00
Peaux 16.00
farine 15.50
Pain 6.60

- Article 2
Seule la mairie peut vendre plus cher. Dans ce cas les produits seront reconnaissables à leurs prix (1 ou 6 deniers)

- Article 3
Le poisson vendu en dessous de 18.00 écus est réservée à la mairie.

- Article 4
Les produits vendus à 1 écu par la mairie sont strictement réservés aux gagnants des jeux organisés par la ville d'Albi.

- Article 5
Le pain vendu à 2 écus, par la mairie ou par un particulier, est
strictement réservé aux vagabonds et à nul autre. Toute autre personne
s'en portant acquéreur sera poursuivi pour escroquerie.



*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*


Citation:
*~* Arrêté n° 3 concernant les marchandises réservées de la maréchaussée

- Article unique :
Toute
personne se portant acquéreur de marchandises mises en vente par la
maréchaussée d'Albi en vue d'un règlement à l'amiable d'une affaire
d'escroquerie ou d'esclavagisme se verra poursuivie pour entrave à la
justice.
Elle se verra condamnée :
- à restituer la/les marchandises dans les 24 heures
-
à payer à la maréchaussée dans les 24 heures une amende correspondant à
25 % de la valeur de la/des marchandise(s) réservée(s) qu'elle a acheté.
En cas de refus, elle sera poursuivi devant la justice du comté pour trouble à l'ordre public.
Valide le 24 Avril 1457 par Natale.


























Faisant circuler auprès de tous le mot du maire, qu'elle espèrait à jour, elle poursuivit d'une voix forte, afin de couvrir le brouhaha de ceux qui faisaient lecture à leurs voisins non écrivants ou non lisants, parfois même non entendants et pour certains, il faut bien le dire, non comprenants.


Vous constatez que les grands mots d'ordre du jour pour notre ville sont donc : Venez a la soule ! Puis à la mine ! (Ou l'inverse) ainsi qu'un appel à nos amis boulangers. On peut également noter la valeur en forte baisse sur la vache, ce qui s'explique certainement par le fait que de toutes façons, en ces périodes de forte chaleur, qui pourrait conserver du chocolat ?
A quoi bon le conserver d'ailleurs...? Moi-même, lorsque j'étais en Confédération Helvétique...oui, bon celà n'intéresse personne.

Donc, il est nécessaire, comme vous l'avez perçu très évidemment, dans cette lecture du Songe d'Aristote de réfléchir à la gestion de nos cités. La perfection n'existe pas et seul le Tres Haut - Loué soit-il ! - en a perception, mais de notre humble condition de créature humaine, il nous est demandé de tendre vers ce but.
Je vous demande à tous de songer à cela, à la meilleure façon de répondre aux idées d’Aristote, notre guide, afin de servir au mieux l’harmonie nécessaire à notre condition humaine et à notre vie commune.
Jalna83
Jalna garda le sourire tout au long de la lecture que fit onseigneur Zoelie des choses qu'organisait le conseil municipal

De perfection biensur seul Aristote pouvait y pretendre et Jalna faisait pourtant de son mieux pour prendre en compte les besoins de chaque villageois

De meme que Zoelie guidait, avec la force de ses convictions, les paroissiens vers le Tres Haut, Jalna tentait de guider la ville de son coeur vers le bien commun. Elle y mettait toutes ses convictions, ses forces et son amour pour les gens, elle se devouait et mettait a contribution pour y parvenir toutes les personnes de bonne volonte qu'elle avait pu convaincre

Possible que Zoelie avait raison de parler dans la maison du Seigneur des choses aussi terre à terre que l'economie; où mieux que dans ces lieux pourrait on appeller à la solidarite et au rassemblement...

Jalna s'agenouilla, joint les mains et remercia le Tres Haut d'avoir permit déjà de si grands resultats.
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