Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 28, 29, 30   >   >>

[RP] Eglise du Feu d'Albi

Fregouille


Freg ne fut pas mécontent d'entendre les cloches de l'église sonner l'appel...

Il se rendit donc promptement à l'église pour assister à l'office.

Il s'installa sur le banc, amusé de voir Valere allumer les chandelles.

Il se recueilla, écoutant le blond curé...

_________________
Baronsengir
Satisfait, le blond lascha la corde, vaincue. Il savoura l'instant ; après tout c'était peut-estre l'une des dernières fois où il pourrait lui montrer qui était le maistre. Il s'épongea à l'aide d'une étoffe avant de s'en retourner auprès des fidèles. Il les regarda longuement, s'appuya et l'autel et déclama :

Albigeois, soyez la bienvenue en cette nouvelle année 1458 en la maison du Très Haut! J'ose espérer que les cierges allumés vont réchaufferont le corps, comme cette messe le fera pour votre asme. Je remercie d'ailleurs le volontaire qui a amené chaleur et clarté pour le bien de tous.

Une année est passée, donc. Une année qui a eu son lot de joies et de peines, que ce soit pour chacun d'entre nous comme pour le Comté en général. Retenez-en le meilleur, reconnaissez vos erreurs afin de ne plus les reproduire et appréhendez l'an nouveau l'esprit ouvert et tourné vers le Très Haut.

Une année entière... Que de péchés, de petites menteries ou de vices rampants se sont accumulés. Mesme si vous estimez n'avoir commis que de mineures et légeres entorses à la voie de la vertu, cela est déjà trop. Comme vos estomacs après vos libations de fin d'année, votre asme croulera sous le poids de vos péchés, vous finirez dans l'Enfer lunaire, jugé trop impur par le Divin et passerez une éternité de tourments plus horribles les uns que les autres! Que celui qui désire tel destin lève bien haut la main!


BaronSengir avait fait son regard inquisiteur numéro trois et scrutait la foule assise, prest à rentrer dans les plumes du premier ahuri qui bougerait le petit doigt.

Bien, c'est ce que je pensais... Aussi pour vous débarrasser de tout ce vice qui vous colle à la peau comme une crasse trop tenace, avouons au Très Haut qui voit et sait tout nos fautes, allégeons nos asmes par la vérité, récitons la prière de la confession!



Ne vous sentez-vous pas mieux? Et je ne parle pas du goret qui s'est soulagé pendant la prière ; oui, oui vous! J'ai bien entendu!
Bref.
La messe prend à présent tout son sens, car tous estes prests à déclarer votre amour pour le Très Haut, à démontrer que l'acédie ne passera pas par vous! Qu'entends je par là? Mais le credo, sot qui n'avait compris! Allons, je veux vous entendre!




Le prestre surveilla que nul dormeur n'avait en espoir de passer inaperçu.
_________________
Baronsengir
Après consciencieuse récitation sous l'œil du curé, l'auditoire se tut. Le blond débuta lors la lecture.

Oyez ce extrait du Livres des Vertus, aristotélicienne assemblée.



L'éclipse V : Le pic

Ne voulant pas rester en Enfer pour l’éternité, j'entreprit d’escalader le pic rocheux. Pendant des heures, je m’accrochais tant bien que mal à chaque aspérité, avançant à une très faible allure à cause des conditions difficiles de ma progression. Je n’étais pas le seul à tenter cette terrible expédition. De nombreuses personnes peinaient autant que moi dans cette difficile épreuve. Elles pleuraient devant cette tâche surhumaine, et certaines finissaient par abandonner.

Ceux-là ne trouvaient plus la force de continuer et tentaient de redescendre. Mais il était encore plus dur de se déplacer dans ce sens que de se diriger vers le sommet du pic bleu. Tout ceux qui se résignaient ainsi finissaient par lâcher prise et aller s’écraser tout en bas dans un sinistre bruit mat. Chaque chute semblait affaiblir la volonté des survivants, mais je m’accrochai à ma volonté et continuai. Je finis par me retrouver seul dans cette terrible ascension.

Alors que je pensais être arrivé à mi-parcours et que mes muscles me faisaient mal à en pleurer, je vis une corniche non loin de moi. Enchanté par cette découverte inespérée, je m’y dirigeai. Une fois arrivé à bon port, je me décidai enfin à regarder vers le sol, afin de voir quelle hauteur j’avais grimpé. Quelle ne fut pas mon horreur lorsque la lune toute entière apparut à mes yeux, sous des volutes de fumée bleue semblable à des nuages. Aucune montagne sur terre ne pouvait être si haute! J’étais ravi de l’efficacité de mes efforts, mais je me rappelai alors qu’il restait autant à parcourir jusqu’au sommet.

Je m’écroulai sur la corniche pour essayer de trouver quelque repos, lorsque j’entendis des pleurs. Je tournai ma tête et vis un vieil homme à la barbe hirsute qui versait de chaudes larmes. Son corps était si sec qu’il en paraissait squelettique. Il me dit: “Je suis Lucifer, Prince de l’Acédie. Sylphaël, Archange du Plaisir, est mon opposé. Celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction rejoint les rangs de mes damnés, qui jamais n’arrivent à atteindre le soleil.”


Combattez à chaque instant l'acédie! Ne détournez pas les yeux du Très Haut, des hommes, ne vous réfugiez pas dans votre confort personnel et votre unique bien estre sans en remercier le Créateur, sans penser à ceux qui vous entourent. N'abandonnez pas vos projets, votre foy, vos charges, quelles que soient les difficultés qui pourraient survenir.

Que l'amour envers le Très Haut, que l'amitié envers les autres albigeois et toulousains vous inspirent, que le courage et la persévérance coulent en vous, que le refus de vous apitoyer sur vous mesme et de gésir dans l'inactivité la plus complète vous fassent horreur!


Le bel et blond curé reprit son souffle après s'estre adressé aux fidèles avec fougue.

Chers amis, venez à présent faire preuve de cette amitié dont je vous répète sans cesse de cultiver entre vous. Accourez à l'autel partager le pain et le vin, premier arrivé premier servi! Il n'y en aura pas pour tout le monde!

Devant le soudain afflux de villageois, langue pendante, le prestre prit soin d'ajouter, assez fort pour que tous les soiffards puissent entendre :

Mais non, je plaisantais!



Après avoir trinqué avec tout le monde, le blond leur intima de rejoindre leurs bancs.

Mes enfants, il s'agit peut estre d'une des dernières messes que j'officie en cette église. Quand l'heure du départ sera confirmée, je ne manquerai pas de vous dire au revoir comme il convient. Mais j'espère qu'une fois parti, tous mes enseignements vous resteront, qu'Albi rimera avec piété et vertu.

Allez dans la paix du Très Haut et couvrez-vous bien dehors!

_________________
Valere
Valere ayant rejoint son banc,fut troublé par les dernières paroles du blond curé.Il se leva et s''exprima à son tour

Vous savez Messir le curé,je ne suis pas le plus fidèle parmi vous,mais en ce qui me concerne j'ai toujours apprécié votre façon de prêcher.
Vous allez me manquer,mais je tiens à vous souhaiter le meilleur dans votre avenir.Et que le Très-Haut vous bénisse.


Il eu un léger sourire et se rassis
Fregouille


Freg écouta attentivement les paroles de Baron, pensant aux travers qu'il avait eu durant l'année écoulée...

Il repris à mi-voix


et récita ensuite son crédo :


Puis il écouta la lecture d'un extrait du Livre des Vertus, sourant lorsqu'il appela les fidèles à la communion...
La fin de l'office lui laissa toutefois une drôle d'impression...
encore une fois, Baron faisait allusion à son dernier office...

_________________
Baronsengir
Le blond sourit.

Je vous remercie mon fils. Que le Très Haut vous garde.

Avant de sortir de l'église, le blond pensa à ce qui lui était constamment sorti de la teste ces derniers mois. Il s'en vint au présentoir placé près de l'entrée et y déposa copie des parchemins qu'il avait sorti de sa mémoire, enfouis sous des montagnes de papiers en son bureau du presbytère.


_________________
Bourginette
Bourginette entra à l'église en ce dimanche matin pluvieux. Après s'être signée de l'eau bénite .Elle secoua sa cape et alla s'assoir tout en avant de l'église puis s'agenouilla. Elle ferma ses yeux et fit une prière.

Dans son coeur elle demanda au Tout-Puissant de prendre soin des gens qu'elle aimait, de ceux qui étaient malade et des enfants qu'elle voyait courrir dans les rues d'Albi quotidiennement. Puis elle lui demanda une faveure paticulière. Elle releva la tête , regarda l'autel et les ornements qui représentaient sa foix en l'église et demanda d'une voix audible...

Tout-Puissant, je vous demande une faveuse. Je ne sais pas si j'ai le droit mais j'en prends le risque... Faite que Ramzam arrive sain et sauf, faite que son amour soit resté intacte, faite que la vie nous réunisses encore dans l'amour et le partage. Il me manque tant.

Une larme coula sur sa joue, elle l'essuya aussitôt. Ferma les yeux à nouveau et reprit ses prières. Après un certain temps , elle se releva et alla allumer un cierge en laissant un écu puis remit sa cape sur ses épaules voyant qu'il n'y aurait pas d'office en ce dimanche puis sortie de l'église sous la pluie battante et froide..
_________________
Baronsengir
BaronSengir se dirigeait vers l'église, son habituel panier à la main. Mais quelque chose était changé. Etait-ce l'air, le froid ou autre chose? La journée n'était pas comme les autres.

Le blond entra, plein de nostalgie, en l'église albigeoise. Il se revoyait encore, simple fidèle ayant ressenti le besoin de s'investir plus dans sa foy, ayant besoin d'aider sa paroisse. Sa nomination comme diacre de l'abbesse Zoélie, son ordination en tant que curé... Une page se tournait, ne restait plus qu'à l'achever.

Il déposa son panier à l'autel, s'en vint à l'arrière et contempla longuement son compagnon de jeu, la corde pendant des cloches en hauteur. Une dernière fois, il la prit et la tira de toute ses forces, faisant résonner tout le village l'appel dominical.



_________________
Devil.
Il se rendit à l'église d'Albi. Il n'était pas croyant ou plutôt si. Il croyait en lui et c'était déjà suffisant. Alors pourquoi sa présence en ce lieu ? Oh juste pour observer qui étaient les fervents aristotéliciens et les absents. Il était étrange de voir la religion autant s'affirmer alors que les églises dans les villes et villages restent étonnamment vide. A croire, qu'il y avait deux sons de cloches, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots.

Puis, quel meilleur endroit qu'une église pour médire des gens ? Aucun, à part peut être un stand politique et encore. Là, nous pouvons aller à la naissance même de l'absurde. Là, où les gens se persuadent de l'existence d'une inexistence. La plus belle des contradictions....
Baronsengir
Le blond retourna à l'autel et débuta la cérémonie.

Albigeois, soyez la bienvenue en la maison du Très Haut afin de communier et d'exprimer votre amour envers le Très Haut. Tous vos actes, paroles, pensées, tout Lui est connu. Sans doute aucun la Créature sans nom a insidieusement corrompu chacun d'entre nous, par des infractions plus ou moins graves de la voie de la vertu. Confessons nous lors, afin qu'Il nous voie purs et pieux, qu'Il soit fier de Ses enfants.



Vous sentez ce poids en moins? Et je ne parle pas de celui du fond qui a lasché quelque vent, vu les mines réjouies de ses voisins de banc... Enfin! Vous rappelez-vous du prime enseignement d'Oane le précurseur? Le sens de la vie, la question posée par le Divin à toutes les créatures?

L'amour, mes enfants! L'amour. L'amour envers le Très Haut, la culture incessante de notre foy et la démonstration de notre vénération envers Lui. Que cet amour emplisse cette froide église et la réchauffe!

Avec les paroissiens, le prestre récita haut et fort le credo aristotélicien, se répercutant entre les voustes et les vitraux gelés.



Ouvrant le Livre des Vertus trosnant sur l'autel, le blond curé chercha une page précise avant de s'adresser à nouveau aux villageois.

Oyez cet extrait que je m'en vais vous lire, mes enfants.



La fin des temps IV: Le Jugement Divin

[...] Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés!


Si ce n'est que cela que vous deviez retenir, ne vous laissez tenter par la Beste sans nom. Elle viendra sans relasche vous titiller les envies les plus sombres en vous, elle cherchera à vous éloigner du bien, de la vertu, des autres.

En étant un bon aristotélicien, vous devez rejeter toutes ces mauvaises voies vers laquelles elle voudrait vous mener. N'oubliez jamais comment la cité d'Oanylone a péri, victime de sa propre perversité et de son vice. Le Très Haut nous aime, mais nous ne devons pas profiter de cet amour pour faire n'importe quoi. Gardons nous de l'hérésie, de la paresse, des vices, faisons d'Albi et du comté terres aristotéliciennes et vertueuses, combattons sans relasche l"hérésie et le mal, et la Colère du Très Haut jamais ne s'abattra.

Bien. J'aurai une annonce à faire, mais auparavant le partage. Que doit-il symboliser, je vous le rappelle? L'amitié aristotélicienne que vous devez avoir envers chacun d'entre vous. Notre comté est en proie à de vifs échanges à ce que j'ai entendu, ce qui prouve le peu d'amitié ressentie et exprimée. Ne faites point comme les fauteurs de trouble, ayez de l'amitié envers votre voisin, venez tous partager le pain et le vin à l'autel!




BaronSengir mangea quelque peu et but légèrement plus, partageant pour la dernière fois avec les albigeois. Il invita ensuite tout le monde à se rasseoir.

Albigeois, je vous annonce ce jour mon départ. Je m'en vais rejoindre d'autres terres aristotéliciennes où poursuivre ma diffusion de la foy. J'espère que vous conserverez les enseignements que je vous ai transmis, et que vous resterez des croyants fidèles et vertueux.

Notre évesque a porté message faisant appel aux bonnes volontés afin d'animer la vie religieuse d'Albi. J'espère qu'au moins un diacre ou une diaconesse, voire un futur curé, sait-on jamais, sera nommé parmi vous. La voie ecclésiastique est difficile, mais rien n'est plus gratifiant.

Mes amis, souhaitez moi bon voyage, comme je vous souhaite de conserver foy et vertu. Soyez bénis par la grasce du Très Haut.


Répondant aux sourires et aux messages d'adieux, le blond traversa la bastisse, jusqu'à la sortie. Là, une dernière fois, il sortit de l'église, qu'il regarda longuement avant de repartit au presbytère afin d'empaqueter ses bagages.
_________________
Bourginette
En ce beau dimanche matin Bourginette vint à l'église entre 2 tentatives de pêche infructueuse. Elle alla s'assoir tout en avant et fit une prière.

Merci Tout-Puissant, merci. Merci pour ces amis extraordinaires que j'ai. Merci pour lamour que je recois à tout les jours, Merci de m'avoir ramener mon ange près de moi.

Elle pria avec tout l'amour qu'elle avait à donner..
_________________
Jo1715
Jo entra dans l'église et la remis en état et ce, en jetant les cierges brûlés et les fleurs fanées.

Après quelques temps de travail, il se mit à prier se disant que, l'absence du prétre ne privait pas l'absence du tout-puissant en ce lieu.

Il le remercia pour tout le bonheur présent qu'il lui donnait.
_________________
Jalna83
Pas de messe en ce beau dimanche, biensur elle le savait mais le besoin de se recueillir la poussa en debut d'apres midi vers la maison du Tres Haut

Elle se faufila par la porte tres legerement entrebaillée, apres la lumiere aveuglante du soleil hivernal, elle plissa les yeux pour disinguer dans l'obscurité de l'église si quelqu'un était present

Alors seule dans la maison du Seigneur elle s'agenouilla humblement dans une priere de remerciement

Merci Seigneur pour le bonheur d'etre aimée par cet homme merveilleux
Merci d'accorder a mes enfants une sante et une joie à toute epreuve
Merci de faire fleurir autour de moi amities et gentillesses hors du commun


Proteger les braves, proteger mon fils Martin qui est si loin...

La femme se signa et sortit reprendre le cours de sa vie

_________________
Milite contre le port du bâillon.
Fregouille


L'église de feu d'Albi n'avait plus connu visite depuis le départ du blond curé, parti sur les route...

Un malheur était arrivé en Albi, Merry-le-magnifique, Merry-la-question, Merry-le-bout-en-train les avait quitté.
Un stupide accident de pêche aura eu raison de sa joie de vivre et de son sourire pétillant.

Les Albigeois avaient décidé de lui rendre hommage, ce qu'il méritait très justement.
Mais Fregouille ainsi que certains de ses proches le savaient sur les voie menant à Aristote, aussi il n'était que juste de lui rendre hommage en ce lieu consacré au Très Haut...

Freg avait réquisitionné les pélerins présent et mené le cortège funéraire jusqu'à l'église.

Il ouvrit la lourde porte et fit installer le corps peu avant le coeur de l'église.
Il estimait devoir rendre hommage à cet homme parti trop tôt mais ne voulait pas outre-passer ses prérogatives, ni prendre la place des hommes d'eglise.

Il espéra que les pigeons envoyés lui améneraient un prêtre afin de rendre cet hommage de manière plus officielle...

Les Albigeois avaient suivi le cortège et vinrent s'installer dans l'église.
Chacun allait pouvoir se prononcer devant le Très Haut.

Freg s'assura que tout fût heureusement disposé et se mit en retrait pour laisser chacun s'exprimer ouvertement et prier.

_________________
Wendoline


Wendy se tenait près de Freg. Le visage pâle, les yeux cernés marquaient le manque de sommeil des derniers jours et les petites tracasseries dont elle avait été victime.
Ses frères pélerins dénués d'intérêt mais empreint d'une grande empathie savaient être là au bon moment.
Le corps de Merry, cet ami qui, avant de disparaître lui avait envoyé un petit pigeon reposait en ce lieu saint et sacré. Tous ses amis allaient pouvoir venir se recueillir et prier pour le salut de son âme.

Elle tourna le visage vers Freg, ses grands yeux parlaient pour elle.

Pourquoi ? pourquoi tout celà.....

Elle fit une petite grimace et posa la main sur son ventre, son enfant manifestement se posait la même question.

Enfin ils prirent place tous deux sur le banc réservé aux Pélerins. Wendy s'agenouilla, joignit ses mains et pria afin que son ami Merry ait une place de choix auprès du Très Haut et que là où il fut à présent, il soit dans la félicité.

TRADERE VERITATEM CONTEMPLATAM
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 28, 29, 30   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)