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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Alenyah
Après quelques jours durant lesquelles elle avait ressenti le besoin de s'isoler, Alenyah sortit de chez elle ce matin là, pour se rendre à l'église.
Les nombreux moments de prière passés à la chapelle de Fonvielhe lui avaient permis de retrouver l'apaisement et la sérénité après les diverses épreuves qu'elle venait de traverser. Elle ne s'en était ouverte à personne et c'est en âme et conscience qu'elle s'était représentée à la mairie pour un nouveau mandat. Sa volonté d'aider tous les albigeois et de renouer le dialogue avec eux avait été le moteur de son réveil.

Elle poussa les grandes portes du lieu et se dirigea presqu'inconsciemment vers la petite chapelle, là où elle venait de temps en temps faire brûler un cierge à la mémoire d'amis trop tôt disparus. Souriant de se retrouver là sans même y penser, elle répéta le geste si souvent posé par Louise, sa fille.
Puis s'agenouillant sur un prie-dieu, elle entra en prière.

Elle confia tous les albigeois, sans exception aucune, au Père très Haut, recommandant particulièrement les âmes des enfants et des personnes plus faibles ou malades qu'elle connaissait.

Elle demanda aussi la protection pour la ville et le comté, en ces temps troublés.

Et enfin elle confia comme toujours une intention plus particulière qui lui tenait à coeur.


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--Ziste



La cérémonie se terminait et les villageois présent quittaient l'édifice peu à peu...
Après un brillant sermont, le père Ijarkor vint à sa rencontre :

Ijarkor a écrit:
Bien le bonjour mon frère. Puis-je vous être utile ?


Le père Ziste se leva et s'adressa au curé :

Il y a dans cette ville des âmes généreuses prêtes à aider leur prochain...

Un citoyen, m'a confié dernièrement son cheminement pour tenter de rejoindre la grande famille Aristotélicienne, puis ses tentatives pour suivre la licence...
Peut-être devriez vous vous adresser aux albigeois pour les guider, les encourager...
Je sais que vous êtes sur le départ... aussi les albigeois, ceux qui espère encore, vont se sentir abandonnés, une fois de plus...

Les albigeois ne méritent pas un tel désintérêt !...

Ziste se laissa emporté par sa passion et son engagement... il se ressaisit et repris à voix basse...

Ce ne sont pas les hommes, et les femmes de bonne volonté qui manquent... mais de l'attention et des encouragements...














Ijarkor
Ijarkor regarda le moine avec un air stupéfait.

Mais où voyez-vous un désintérêt ? Le 12 septembre, en cette même église, j'ai indiqué qu'il y avait de nombreux moyens de servir ses concitoyens en s'engageant dans l'Eglise Aristotélicienne, afin de les guider sur le chemin de la Vertu; j'ai dit alors, comme aujourd'hui, que j'étais à la disposition de tout ceux qui voudraient s'engager sur cette route.

Et sachez que j'ai reçu des demandes d'informations; mais une fois les informations fournies, les demandeurs n'ont pas souhaité donner suite... tant pis; c'est leur droit. Je sais parfaitement qu'il y a de nombreuses âmes généreuses dans cette cité, qui s'investissent pour leurs concitoyens - mais il apparait que ces personnes ont choisi d'autres voies que celles de l'Eglise. C'est ainsi !

Voyez-vous mon frère, le salut des Albigeois ne peut venir que des Albigeois eux-même. " Aide-toi, et le ciel t'aidera ", comme disait Ânani Mhour... je ne suis pas le ciel bien sur, mais je suis là pour aider ceux qui voudront de l'aide. Mais pour ceux qui préfèrent le silence, je ne peux rien.


Le soleil descendait vers l'horizon, et Ijarkor avait encore beaucoup à faire avant de partir.

Mon frère, je dois vous laisser, car il me faut aller à Castres dés ce soir. Mais je reviendrais d'ici quelques semaines; et peut-être aurons-nous l'occasion de reprendre cette conversation.

Que le Très Haut vous bénisse.

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Madrigal
Après une cérémonie quelconque, Madrigal se rendit à l'église. Elle avait enfin besoin de se retrouver seul avec les divins.

Elle se dirigea vers l'église, capuchon sur sa tête pour que personne ne l'a remarque. Il y avait déjà de cela des mois qu'elle ne sortait plus de sa maison. Elle se sentait faible, triste et fatiguée. La maladie peut-être.

Madrigal avait enfin trouver une heure ou deux de liberté parentale en confiant son fils à Kiki pour quelques instants de recueillements.

Elle ouvrit lors l'immense porte de l'église et se dirigea vers les lampions. Elle espérait n'y rencontrer personne.

Elle avança alors sur la pointe des pieds pour ne pas se faire entendre. Madrigal alluma trois lampion et déposa dans un petit bol quelques écues en guise de remerciement.

Un lampion pour l'amour, le vrai, celui qu'elle à d’enfoui dans son coeur. Celui qu'elle avait épousée.
Un deuxième pour son fils. Pour Hugues, l'être qu'elle aimait plus que tout au monde.
Un troisième pour elle-même, Pour que la santé revienne ou bien pour que la mort soit douce.
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Severant
Cela faisait un moment que Severant avait un peu délaissé cet endroit, sans toutefois délaisser ses prières.
Mais ce jour là, il en avait une toute particulière à faire et le lieu ne lui en donnerai que plus de poids. Du moins l'espérait-il.
Il confia donc sa prière à Aristote. Elle était toute simple.


Faites que tout se passe bien pour mon Amie.
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Fregouille


En ce beau dimanche d'octobre... Freg était sorti pour sa balade matinale et son chemin de retour le mena devant l'église de feu...

Il en poussa la porte et s'installa pour se recueillir quelques instants...

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Ijarkor
[ Messe du dimanche 24 octobre 1458 ]

Pour annoncer la messe, Ijarkor avait principalement fait sonner la cloche la plus grave, utilisée lors des enterrements mais il y avait ajouté de temps à autre quelques cloches plus aigües.

Les croyants étaient entrés dans l'Eglise et, en ce froid dimanche d'automne, se rassemblaient autour du brasero qu'Ijarkor avait allumé près du prétoire.


Chers paroissiens,

Je suis à nouveau de passage chez vous, car après avoir séjourné à Castres quelques temps, je retourne en Rouergue où, vous le savez sans doute, la situation est difficile suite aux nombreux groupes de brigands qui y séjournent. Qu'ils aillent pourrir sur la Lune !

Je ne vais donc pas rester longtemps, mais j'ai quand même le temps de vous parler d'une tradition qui remonte à la nuit des temps. En effet, dans guère plus d'une semaine, viendra le jour où nous honorerons nos défunts, qu'ils soient nos parents, nos ancêtres ou nos amis que le Très Haut a rappelé un peu trop tôt.

Je sais que beaucoup d'entre vous iront alors se recueillir sur la tombe d'un proche, y poser quelques offrandes, réciter quelques prières, et parfois verser quelques larmes. Et il ne faut pas avoir honte de ces larmes, qui sont le moyen que Dieu nous a donné pour évacuer la douleur. L'eau que nous verserons aura lavé notre esprit de la nostalgie et des regrets, et nous permettra de retourner sereinement vers notre vie, et de poursuivre notre propre chemin spirituel vers l'Esprit Saint.

Chantons donc ensemble cette prière en pensant aux défunts qui nous étaient chers:



Ijarkor laissa s'éteindre les dernières notes de musique avant de continuer.

Où sont-ils les êtres que nous avons aimé et que la Mort a emporté ? Ce qui est sur, c'est que le Très Haut leur a donné un nouveau corps, dont la forme est à l'image de leur vie passée. Ce corps, il peut être en différents lieux, ainsi que le Très Haut le révéla à Sypous :

Livre des Vertus a écrit:
Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”


Sypous choisit alors de revenir à la vie, et voici ce que Dieu lui dit:

Livre des Vertus a écrit:
Dieu me dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”

“Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur coeur.”


Ainsi, nous ne pouvons savoir où sont nos proches décédés, mais nous savons qu'ils revivent, comme nous-même revivrons un jour, quand viendra notre temps de rejoindre le Très Haut. Alors réjouissons nous de la nouvelle vie qui leur a été donnée, et remercions pour cela le Créateur en chantant ensemble le Credo.



Revenons maintenant aux vivants, et en particulier à ceux qui, dans une semaine également, brigueront vos suffrages et aspireront à diriger le Comté de Toulouse. Car vous le savez tous, les élections comtales approchent. Trois listes se présentent pour le moment.

J'espère qu'à cette occasion, un débat digne de l'académie d'Aristote se tiendra à Toulouse, et je vous invite tous à y participer car comme le dit Aristote: L'homme sage doit participer à la vie de la cité.

A présent, je vous invite à la Communion, qui nous rapprochera, nous réchauffera et nous revigorera. Et n'oubliez pas, l'Eglise offre de nombreuses opportunités d'évolution pour les artisans et les paysans. Que ceux que cela intéresse n'hésitent pas à me contacter.



Que le Très Haut vous bénissent tous.
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Fregouille


Freg s'était levé matin, comme à son habitude...
Au retour de sa petite balade matinale, il entendit les clacohes de l'église résonner, ce qui n'arrivait plus que de manière épisodique...

Il se dirigea donc vers l'église... une messe ?

Il fut quelque peu surpris de voir Ijarkor de retour en Albi...
Surpris, mais content... ce n'est pas chaque semaine que messe était donnée en Albi...

Il pénétra donc dans l'édifice et s'installa pour écouter son sermon...
Freg attendit alors la fin de la cérémonie pour s'entretenir avec l'homme d'église : un important chantier venait de débuter et Freg espérait pouvoir faire bénir ce dernier...
Cela rappellerait aux Albigeois d'Aristote est présent partout... jusque dans leur labeur...

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Ciboulette
Cibou avait laissé passer le jour de le la Toussaint, comme son nom l'indique, fête de tous les saints....
et était venue aujourd'hui, pour ce jour très particulier : celui des morts !
Ciboulette entra dans l'église et s'installa, pria pour tous ceux qui l'avaient quittée, tous ceux et celles qu'elle pleurait encore....
Elle savait que ses prières étaient utiles à leurs âmes....
Elle resta là donc, un grand moment, essayant d'être à leurs côtés le plus longtemps possible....

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Fregouille


En ce dimanche d'élection, Freg se rendit à l'église pour se recueillir...
L'édifice était encore bien vide... ce qui malheureusement était habituel pour Albi...
La situation n'avait rien d'inhabituel, et pourtant, cela étonnait Freg à chaque fois : en ces temps de trouble et de dégradation, la prière et le recuillement devrait être un refuge pour chacun... pourtant !

Il s'installa sur un banc et se recueillit quelques instants...

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Ciboulette
En ce dimanche Cibou prit le chemin de l'église...
elle entra et aperçut le fidèle Fregouille
Elle alla le saluer puis s'installa à son tour afin de remercier le Très Haut pour toutes ses largesses à son égard...

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Maccro
Mac grognait. Une gentille dame, du nom de Kiki, les avait invité chez elle, et ils n'y allaient même pas ! Meg avait mis beaucoup trop de temps à se changer et se sécher. "Faut que je fasse ça, et ça, et ça." toujours un truc autre à faire ! C'est fou comme c'était long.

Pendant ce temps là, Mac devait attendre, il n'avait rien à faire. Il regardait dehors, le soleil déclinait rapidement. Bientôt la ville serait dans le noir de la nuit et il faudrait allumer les chandelles. Mac n'aimait pas vraiment la nuit. D'abord on ne voyait rien, et puis c'était triste. Lui qui était si jovial et plein de bonne humeur, l'univers de la nuit ne lui convenait pas !

Une fois Meg prête, il était trop tard pour aller chez kiki, on va pas débarquer à n'importe quelle heure chez les gens. Alors Mac avait encore râlé et décidé de sortir de l'auberge. De toute façon, il fallait qu'il aille prier. Comme à son habitude, avant chaque départ.

Une église n'est pas difficile à repérer, avec le haut clocher , on le voyait de loin. Mais la nuit, le clocher était invisible dans le ciel noir. Alors Mac, qui n'avait pas retenu le chemin lors de la journée, déambulait dans les rues. A chaque ruelles sombres adjacentes de la grande rue, Mac frissonnait. On disait que des gens mal intentionnés rôdaient la nuit dans les villes et s'amusaient à dépouiller les passants.

Mac se rappelait de leur première nuit de voyage. Un bruit suspect dans un buisson. Le vent et la pluie n'arrangeant pas les choses. Puis une ombre surgissant du côté de la route. Un coup, deux coup, une autre et le voila repartit, blessé. Meg et Mac avait fait bonne équipe cette nuit là. Il ne fallait pas s'en prendre à des Muretains !

A vagabonder dans ses pensées, Mac se tenait, droit sur la place du village. L'église se dressait devant lui. IL sourit et poussa la porte. Comme à Castres, personne n'était passé ici depuis longtemps. Tout était dans le noir. A tâtons, il avança dans la nef et alla s'assoir au premier rang et ferma les yeux.


Je crois en Dieu, Le Très-Haut, Tout Puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la sainte Eglise Aristotélicienne romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie Eternelle.

AMEN


Il baissa la tête et reprit.

Seigneur, puisses tu nous protéger durant notre voyage. Puisses tu accorder le pardon à tout tes enfants égarés du droit chemin. Puisses tu apporter le bonheur à mes amis. Puisses tu les préserver de la faim. Puisses tu accorder une place au Paradis à tout tes enfants.


IL resta là, longtemps, se sentant protégé en cet endroit.
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Maeghann
Comme elle l'avait promis à Mac, Meg était venue à l'église.

C'était la deuxième fois de sa vie qu'elle allait entrer dans une église. Toujours aussi impressionnée, elle pénétra à l'intérieur où elle fut assaillie par cette meme odeur indéfinissable, que fnalement elle appréciait.

Comme la première fois, elle s'assit au fond de l'église, sur un banc derrière un pilier. Mac était assis plus loin devant.

Elle baissa la tête comme Mac , et pensa très fort à ce qu'elle voulait dire à Aristote :

"Aristote, j'ai pas d'ordre à vous donner, mais j'aimerais bien que vous protégiez Mac pendant ce voyage. "

Elle resta encore quelques instants ainsi, attendant que Mac sorte pour le suivre.

Maccro
Il se releva et alla allumer une bougie. Elle serait le signe qu'il était passé par là, lui, enfant du Seigneur.

Albi était une jolie ville, mais il fallait la quitter. Comme Castel avant, et Castres ... il s'y était plu dans la petite journée où il était resté dans chacune. Mais tout les soirs, il reprenait la route, en compagnie de son amie, pour partir à la découverte de nouvelles contrées inconnues. L'aventure est excitante et dangereuse ...

Arrivé à la porte de l'église, Meg se trouvait là. Il lui sourit avant de lui ouvrir la porte. Il jeta un dernier regard à la bougie allumée et ferma la porte derrière lui. Ce soir, il prenait la direction de Villefranche de rouergue.

Au revoir Albi ...

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Fregouille


A son retour en Albi, Freg passa par l'Eglise de Feu.
Et c'est sans grande surprise qu'il dû poussa vigoureusement la lourde porte de l'édifice, fort peu fréquenté...

Un froid piquant semblait émaner des pierres, les grandes célébrations chaleureuse n'avait plus été données depuis bien longtemps.
Un seul un cierge brulait encore dans le choeur, indiquant que l'église était toujours consacrée...

Freg s'approcha d'une stèle et alluma un cierge.
Il se recueilli un instant, remerciant le Très Haut de l'avoir préservé, lui et ses compagnons durant leur voyage...
Freg alluma un second cierge, en mémoire de tous ces disparus, partis trop tôt rejoindre Aristote.
Il se recueilli encore quelques instants avant de poursuivre son tour de la ville...

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