[RP] Eglise du Feu d'Albi

Chrystelle

Chrystelle ,avant de rejoindre sa formation,marcha quelques instants dans les rues d'Albi.
Elle etait si heureuse et emue qu'elle ne parvenait pas a se concentrer sur ses livres.
Elle decida d'entrer dans l'eglise.Elle regarda ....personne
Chrystelle s'assie sur un banc ....Tant de calme,de sérénité ,de paix.....
Elle se recueilli quelques instants.Puis deposa un cierge ....
Un sourire au levres,Chrystelle sortie de l'eglise
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Chrystelle

Chrystelle,entra dans l'église.Elle aimait venir dans ce lieu.Tout y était calme....
Elle s'y sentait bien.Elle venait y puiser ses forces,sa paix intérieure
Chrystelle médita un long moment,puis comme un rituel,alluma un cierge et le déposa pres de l'autel.
Sans un bruit, de sa démarche souple et dansante,elle sortie de L'église
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Soleilbleu

a peine arrivée a Albi Soleil apperçue l' eglise puis se dit en elle meme pourquoi pas faire un piti tour:

Ellle arriva devant personne dedans elle trouva bizarre poussa la porte et entra sans un bruit.

OHHH!QUE C' EST BEAU ICI !!!!! dit elle doucement ,elle marcha tres délicatement jusqu'a le devant de l' autel puis s' agenouilla et fit un piti signe de croix .elle se releva puis alla prendre une bougie car ne sachant pas ce que c etait pi l' alluma à coté des autres....... et s' en alla avant que quelqu'un ne l'as voit..........

Auduin_vorenus

En entrant dans l'église, Auduin ressenti comme une paix intérieure. Conformément aux ordres donnés par la Diaconesse Neyco, il s'agenouilla devant l'autel, les yeux mis clos, et commença à réciter doucement.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Chose faite, il resta agenouillé un instant, et pensa :

"Seigneur Tout Puissant, pardonnez mes offenses. Pardonnez mes offenses. Pardonnez mes offenses. Pardonnez mes offenses."

Puis, s'agenouillant encore plus bas, il baisa le sol de l'église, et se releva. En sortant, il jeta un dernier regard vers l'autel. La lumière du soleil couchant illuminait le vitrail central, répandant une douce chaleur entre les piliers. "Que la lumière du Très Haut est belle", pensa t il. Puis, il sortit.

Auduin_vorenus

Auduin, sur les ordres de la diaconesse, retourna à l'église, pour réciter u crédo. Il s'agenouilla, et demanda, avant tout, à Dieu, de lui donner conseil. Quel chemin devait il suivre ? Il resta un instant silencieux, puis, d'une voix douce et mélodieuse, il dit :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Et, se signant trois fois, il se leva, et sortit.

Shahdara

Ce matin là il faisait doux. La pitchoune avait ouvert les yeux sous les premiers rayons du soleil et observait déjà l'église de la fenêtre de sa chambre. Elle se remémora une discussion qu'elle avait eu avec sa tati Nane juste avant qu'elle ne parte à Paris pour sa chasse au Miracles. Cela faisait un moment que plus personne ne semblait avoir de ses nouvelles à Albi. Ce n'était pas faute d'avoir demandé autour d'elle pourtant. Elle avait bien reçu une lettre que Deki lui avait lu et qui l'avait un peu rassurée, mais depuis plus rien ! Tramontane, le pigeon que Garri lui avait offert, devait surement être occupé à porter une autre missive quelque part.

Elle n'était qu'à quelques pas. Rien qu'à traverser la rue et elle passerai déjà la lourde porte de bois de l'église. Seulement quelques petits pas.

Elle tendit l'oreille. Seuls de légers ronflements s'échappaient de la chambre de ses parents qui semblaient encore endormis. Elle enfila ses chausses par dessus ses bas de laine et se glissa sans bruit à l'extérieur de sa chambre. Avec un petit air coupable, elle jeta un dernier regard derrière elle alors que sa main actionnait déjà la poignée de la porte d'entrée.

Ni une ni deux, elle était déjà dans l'église, observant la lumière du soleil levant filtrer à travers les magnifiques couleurs des vitraux et glisser sur les dorures des chandeliers. Levant les yeux, elle s'attarda un instant sur les immenses arches de pierre avant de se glisser à l'intérieur d'une rangée de bancs. Si petite, elle passait un peu inaperçue au milieu des quelques fidèles qui priaient déjà de si bon matin et les observa un moment avant de les imiter. Elle s'accouda au bois glacé, joignit ses deux mains et ferma ses petits yeux.

- S'il vous plait Monsieur le Très-Haut, protégez ma tati des méchants sur la route et pis faites la pas trop pleurer aussi, parce ma tati en ce moment elle est déjà très triste parce Marcj il est parti au monastère parc'il parait que vous lui avez d'mandé. Alors comme j'ai été très sage, ben j'vous d'mande si vous pouvez pas la faire rev'nir et dire à Marcj d'aller consoler tati et qu'il peut rester avec elle pour toujours. Et qu'il viendra prier tous les jours ! Comme ça ben elle arrêtera de pleurer toujours et p'tête qu'elle rest'ra à Albi avec mon papa et pis Deki, et pis Chrys, et pis Lili, et pis.. euh.. tout ça ! Ou alors donnez lui un mirac', elle m'a dit que si elle avait ça elle serait plus triste. Oui, juste le mirac' alors, parce ça suffira p'tête. Et pis dites lui que j'pense fort fort à elle aussi !

Une fois sa prière exécutée, elle lâcha un "ah oui, merci !", envoya quelques bisous en l'air et rentra vite fait chez elle sans faire trop de bruit.
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Fofinha

Décidément l'église est bien peu fréquentée se dit'elle tout bas... faut dire que cella fait un moment qu'on a pas entendu les cloches, pas de curé en vue depuis bien logtemps....

A pas lent Fofinha pénétre dans l'eglise après s'être signée elle va alumer un cierge,elle agnouilla et se met à prier,pour elle et pour ses amis

finissant sa priére,elle se diriga au premier banc,et resta là un moment, sa lui plaisé ce silence,elle avait les pensées plus claires quand elle etais dans ces lieux...
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Cricriultras

Aujourd'hui était une journée importante pour elle et surtour pour Eric, son baptême devait avoir lieu, pour cela Monseigneur Ijarkor était venu spécialement de Villefranche.. et c'était elle la marraine.

Elle était partie du Domaine les bras chargés de fleurs, elle voulait en décorer le baptistère, elle les avait cueillies elle même il y avait du jasmin dont son jardin était garni ainsi que des jonquilles..

Wilfred la déposa avec le coche devant l'église, elle en descendit, pris le panier avec les fleurs et monta le parvis, poussa la grande porte.

Elle se signa, fit une génuflexion avant de prendre l'allée centrale.

Il y avait un beau soleil aujourd'hui, ses rayons passaient à travers les vitraux, elle se dirigea d'un pas discret vers le baptistère, prix deux pots, alla les remplir d'eau à la sacristie puis y disposa les fleurs.

Un pot de chaque côté, un peu éloigné que ça ne gène pas pendant la cérémonie..

Une fois sa mission finit elle alla prendre place devant l'autel, se mit à genoux et pria, pour tous ceux de ces amis qu'elle avait perdus ainsi que tous les gens partis trop vite rejoindre Aristote.

Elle se leva, sortie du banc, se signa et quitta l'église, elle y reviendrait en famille pour la cérémonie.
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Ijarkor

[ Messe du dimanche 27 février 1459 ]

De retour dans l'Eglise du feu d'Albi, qui brillait aux rayons du froid soleil hivernal, que ne cachait aucun nuage heureusement. Mais ce n'était pas ce soleil qui avait fait poussé des fleurs à l'intérieur, mais plutôt la Foi de la marraine du futur baptisé, dame Cricri. L'évêque apprécia ce bel ouvrage, puis monta dans le clocher pour sonner l'appel des Croyants.

L'absence de curé à Albi n'était pas une raison pour faire une cérémonie au rabais. Ijarkor avisa un vieil orgue dans un coin de l'église. L'évêque sourit, fit claquer ses doigts, et s'installer devant le clavier. Il jouait bien mieux de la cithare, mais faute de grives...

Les premières notes chassèrent la poussière des tuyaux, puis une simple mélodie s'éleva en attendant l'arrivée des paroissiens.
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Bouchenbiais

[21, Rue Pigné - Face à l'église]

Bouchenbiais, le cathare, habite à côté de l'église et entend sonner les cloches. La crispation peut se lire sur son visage, un sentiment de dégout l'étreint. Il bougonne et ronchonne contre ce curé de passage, qui vient troubler sa quiétude.

Ah non, hein! Ils vont pas nous remettre ça! Pourquoi ils se croient autorisés à venir souler tout le monde avec leurs maudites cloches? S'ils veulent prier le démon, ils n'ont qu'à le faire en silence, non mais! Peuvent pas prier chez eux? Pourquoi bassiner tout le voisinage? Milladiou ca suffit!

Une idée saugrenue le fait pourtant rire comme jamais. Une petite planche à la main, il se dirige vers les portes de l'église et la coince entre les poignées. Il s'assure que personne ne l'a vu et rentre chez Mad et lui, complètement hilare d'avoir enfermé le prêtre dans son temple du malin.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Fofinha

Fofinha qui s'appreter a rentré a la maison se debarbouiller un peut apres sa garde, entend les cloches sonner, un réel plaisir pour ses oreilles, voila bien logtemps qu'elles les avait pas entendu.Un passage rapide chez elle, elle s'enfile une belle robe rose, et coure à l'eglise, arrivant devant quelque chose bloquer la porte...

Na mé ho, c'est quoi sa!!!!! on fait sonner les cloches et on nous laisse pas rentre!folle de rage elle arrache la planche decider à rentré dans l'eglise.Mais c'est comeme pas un bout de bois qui va m'empecher de rentré,elle jette la planche parterre

En rentrant elle se signe, aillant l'impression de pas etre en retard pour la messe,elle s'assoie et attend que cela demarre toute joyeuse de rentré dans ce lieux saint et pouvoir ecouter la messe....
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Bouchenbiais

RP associé au RP 21, Rue Pigné

[21, Rue Pigné - Face à l'église]

Par la fenêtre de la chambre de Shahdara, Bouche se régale de la facétie qu'il venait de jouer au prêtre.

Plié de rire, il voit Fofinha arriver et sûr que sa complice de toujours serait aussi amusée, il se réjouit d'avance.

Mais la surprise lui tombe sur les épaules, la jolie brunette semble excédée et particulièrement désireuse d'aller prier. Elle qui passe aussi son temps à médire des prêtres et autres moinillons. Le bougre en reste sans voix.

Ah bon tu veux prier?

Ni une, ni deux il redescend et l'enferme elle aussi, sans être vu.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Cricriultras

Les cloches sonnaient lorsque le coche passa les portes de la ville.

Il s'arrêta devant l'église Cricri en descendit, aidé de Godefroid puis Salvien qui aida sa petite soeur.

Ils montèrent les marches menant au parvis, une planche se trouvait à même le sol, une autre bloquait la porte de l'église... qui était le malotru qui s'amusait, elle tourna la tête pour voir Bouchenbiais partir en courant, il ne perdait rien pour attendre celui-là..elle ne dirait rien mais irait le voir à la tour du guet pour lui dire ce qu'elle en pense.... de ces bêtises, cela la fit sourire, malgré tout...

Elle regarda Godefroid qui enleva la planche afin d'ouvrir la porte de l'église qu'il laissa grande ouverte.

Elle fit signe à Wilfred de venir et lui demanda de rester sur le parvis afin que personne vienne troubler la messe et la cérémonie de baptême...

Ils entrèrent dans l'église, Salvien et Ysée-line marchant devant leurs parents

l'orgue diffusait une douce mélodie, ce devait être Monseigneur Ijarkor, ils se signèrent et allèrent prendre place au premier rang devant l'autel afin d'attendre Eric et Garri ainsi que le début de la messe puis la cérémonie de baptême ensuite.

Elle irait se présenter à l'Evêque lorsqu'il rejoindrait l'autel.

Elle aperçut Fofinha, lui fit un petit signe, elle irait lui parler à la fin de la messe.

[réédité car ne correspondant plus avec le post qui est venu se mettre pendant que je rédigeais le mien]

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--Wilfred

Il avait arrêté le coche devant l'église, ses maîtres en étaient descendus ainsi que les enfants.

Il alla le mettre un peu plus loin, attachant les chevaux à l'anneau prévu à cet effet, puis il allait s'éloigner pour faire un tour en ville, sa douce lui ayant demandé de passer au marché, lorsque sa maitresse lui fit signe.

Il se dirigea vers elle, il irait au marché plus tard, elle lui demanda de rester sur le parvis de l'église à surveiller celui qui s'amusait à venir bloquer la porte de l'église.... il avait ordre de monter la garde afin que rien ne vienne perturber la messer et la cérémonie de baptême.

Il s'adossa au mur de l'église, croisa ses bras sur sa poitrine et scruta l'horizon.

Il vit bien un couple à une fenêtre qui riait, mais il n'en fit pas cas...

Il était sur ses gardes.......si le petit malin revenait il aurait à faire à lui... il lui botterait l'arrière train.

Bouchenbiais

Toujours par la fenêtre, Bouche regarde Cricri entrer avec toute sa famille. L'air dépité, il se désole pour tous ses amis et les gens qu'il aime, qu'il voit aller perdre leur âme dans ce lieu mauvais.

Ils se met à genoux, regarde le ciel par l'ouverture et prie l'Être Suprême. Il le remercie de lui avoir donné la clairvoyance d'être cathare et lui demande d'épargner ces êtres chers, de les ramener sur le chemin de la raison et de la vérité.

Père Saint, Dieu juste des bons esprits, toi qui jamais ne te trompes, ni ne mens, ni ne doutes — de peur d’éprouver la mort dans le monde du dieu étranger, puisque nous ne sommes pas du monde et que le monde n’est pas de nous — donne-nous à connaître ce que tu connais et à aimer ce que tu aimes.

C’est pourquoi je prie le Père Saint des bons esprits qui a le pouvoir de sauver les âmes, et par le mérite des bons esprits les fait grener et fleurir, ... et il le fera aussi longtemps qu’il y aura des bons au monde.

ceux qui sont des sept royaumes et sont descendus du Paradis quand Le Malin les en a tiré sous le prétexte trompeur que Dieu ne leur a permis que le bien, et que le diable, parce qu’il était très faux, leur permettrait le bien et le mal,

... qu’il leur donnerait le commandement des uns sur les autres, et qu’il y en aurait qui seraient rois, comtes ou empereurs, ... Tous ceux qui lui seraient soumis descendraient en bas et auraient le pouvoir d’y faire le mal et le bien comme Dieu en-haut ; il leur valait beaucoup mieux (disait le diable) être en bas où ils pourraient faire le mal et le bien, qu’en haut où Dieu ne leur permettait que le bien.

extraits de la vraie prière "Pater Noster" cathare.

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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Eglise du Feu d'Albi

{LeFaucheur}

Mis en post-it le 08/07/09 {LeFaucheur}
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Valere

C'est dimanche ,et comme le plus souvent possible,Valere se rendit à l'église confesser ses pêchés et rendre honneur au Très-Haut.

Ce matin, avant que les cloches ne sonnent,il prit le temps d'aller flâner un peu.Après tout son champ pouvait attendre pour la moisson,et sa formation qui l'occupait passablement ces derniers temps, touchait à sa fin.Alors une bonne balade dominicale avant la messe,ne voulait sans doute pas lui causer des misères.

Arriver à la hauteur de la maison de Dieu,il vit que pas grande foule n'était encore présente.
Et quelle ne fut pas sa surprise quand il pénétra dans ce lieu de méditation,le ménage avait été fait magnifiquement.

Les bancs avaient été ciré,l'autel aussi était resplendissant...

Les moines ou autres bonnes âmes avaient ouvragés de la plus belle des manières cette semaine.
Le curé a su s'entourer de personnes capables pour l'entretien de cette bâtisse.
Tant mieux cela voulait dire que les dons étaient bien utilisés,et devait faire plaisir aux fidèles fréquentent ce lieu.

Il se signa donc,alla s'assoir et attendit que Baronsengir fidèle parmi les fidèles,ne commence l'appel d'autres brebis en laissant virevolter dans les airs, le son de ces majestueuses cloches .

Il médita,encore et demanda dans ses prières un petit peu d'aide au Très-Haut,pour acquérir un cheval...
Mais comme à son habitude,il priait surtout et beaucoup pour les autres, fidèles ou pas, le bien de sa ville,de son comté,bref tout ce qui l'entoure.

Baronsengir

Le blond se rendait à l'église, qui avait été momentanément fermée pour travaux. Il avait fait condamner les dispositifs d'huile enflammée au centre de l'autel que le prime évesque Odoacre avait installés. Après avoir sonné les cloches, se retrouver en plein dans les flammes pour dire la messe, ce n'était plus tenable. Tout comme les enfants ou les personnes asgées qui se pasmaient à cause de la chaleur. Et avec l'été qui s'avançait... Il trouva les lourdes et précieuses portes d'ébène ouvertes et contempla l'intérieur.

Les vasques d'argent où bruslaient de la naphte espacés tout le long de l'église, les bancs et les murs, intérieurs comme extérieurs, de ce curieux basalte volcanique, semblable à du verre noir. Il avait fait rajouter des hauteurs supplémentaires aux cierges, afin d'illuminer plus encore la noire et belle Eglise du feu d'Albi. Il s'avisa soudain qu'un fidèle était en prière, déjà présent en l'édifice. Mesme s'il ne le remarquait pas, il le salua au passage, remonta la nef et déposa son panier à l'autel, avant de déverrouiller la porte de la sacristie. De là, il entra dans la salle du clocher, où l'attendait une vaillante corde. Il s'en saisit et les fit sonner de longues minutes, goustant comme toujours à son sublime et assourdissant chant.

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Jo1715

Jo, entendit les cloches et se dit qu'il était plus que temps d'arriver à l'église, il traversa rapidement la place, entra dans l'édifice, se signa et prit sa place habituelle.

En attendant le début de la messe, il pria.
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Jalna83

-Les cloches maman!!!

Melodie regarda sa mere avec ses yeux noirs comme chaque fois qu'elle reprouvait

Jalna avait rencontré La Mere Philomene et s'attardait a prendre de ses nouvelles, autours d'elles la famille entiere attendait pour avancer vers l'église

-Oui Mélodie, oui ma fille nous allons ...

Jalna avait proposé à Philomene de l'aider à venir assister à la messe domminicale; la vieille dame rafolait du blond Baron mais ses jambes la portaient difficilement

La troupe reprit sa marche vers la maison du Tres haut, Jalna entouree de la petite Jeanne d'un côte et Philomene appuyée à son bras

Mardokin poussa la porte d'entree et tous se faufilerent dans la fraiche pénombre de la maison du Seigneur.

Valere

Les cloches eurent raison de la méditation dans laquelle était plongé Valere !!!

Il ne vit même pas le curé qui déjà s'était dirigé vers celles-ci pour les agités suspendu vaillamment à sa corde.Il l'imaginait voltigeant du sol au clocher.

Peut-être qu'à chaque élévation,il s'approche du Très-Haut.

L'aillant admiré une fois dans ces prouesses,il le compara à la fauvette qu'il avait vu ce matin prendre son envol d'un petit buisson.
ça doit être agréables d'êtres une créatures céleste,se mit il à rêvasser.
Voler au gré du vent,tourbillonner dans les airs !

Soudain,revint les pieds sur terre et aperçu dame Jalna arrivé avec sa petite famille,accompagné de son Mardoklin qui la précédait.

Depuis tout ces dimanches qu'il venait à la messe,il se dit encore,qu'il ne connaissait ma fois que fort peu des fidèles qui fréquentaient cette charmante petite église.

Est ce le fait qu'il ne soie pas encore baptisé ?

En attendant le sermon,Valere pensait à beaucoup de choses,se posais quelques petites questions.

Peut-être que les paroles qui sortiront de la bouche du curé ce matin,lui apporteront quelques réponses...

Marcj

Ce fut juste quand les cloches sonnaient que Marcj pénétra dans l'église.
Il contempla l'intérieur et bien que quelque chose lui semblait changé, il ne pouvait dire quoi.
Il salua les fidèles déjà en place, et trouva un banc proche de la nef, du coté gauche.
Il s'assit, attendant que le bon et beau curé d'Albi débute la messe dominicale.

Jalna83

Jalna installa la vieille philomene là il il restait de la place sur le premier banc pour qu'elle puisse voir au mieux l'office , elle lui promit de veni la rechercher pour la communion

En retournant vers le banc occupé par sa famille Jalna salua le sieur Valere toujours fidele et un peu plus loin l'ami Marj qu'elle ne voulu point troubler dans ses prieres.

Elle s'assit et baissant son visage se recuillit

Valere

Valere aperçu dame le maire assisté une vieille dame,l'aidant à s'assoir au au premier rang ,sans doute pour qu'elle entende mieux la messe.

Il l'a salua à son tour,et lui adressa un large sourire.

Il se demandait si Jalna savait à son sujet,le fait que peut-être bientôt, il serait appeler à se rencontrer plus souvent.

Bonjour dame Jalna,aujourd'hui, en plus de vous souhaiter une agréable messe,bonne chance pour les élections ! chuchota t'il au passage

Il l'a regarda rejoindre les siens, adressa un signe de tête à Mardokin,et fit un petit signe de la main à la très jeune fille complétant le cercle de cette famille bourgeoise venue se recueillir

Baronsengir

Le blond avait achevé de sonner et s'était rendu auprès de ses paroissiens.

Bienvenue chers fidèles en la maison du Très Haut!

Vous estes tous au courant que notre actuel comte est du culte hérétique cathare... Nous jugerons aux faits son action pour Toulouse, souhaitons que ce soit pour le mieux pour le comté. Mais prions, prions pour la foy aristotélicienne et le respect des vertus, prions pour les membres de notre communauté, ainsi que pour les asmes égarées.

A présent, en cette église remise à neuf, soyons le nous aussi, et confessons-nous, que nous soyons lavés de nos fautes pesant en notre asme. Et je rappelle que la porte du confessionnal est ouverte à tous.

Quand la prière fut dite et les testes relevées, il poursuivit :

Albigeois, éclaircissez votre vois, et déclamez tout haut le credo aristotélicien, symbole de votre foy et serment au Très Haut!

Maintenant, écoutez bien, et gare aux dormeurs!

Dialogues d'Aristote IX - La nature des astres

Par un jour sans nuage, Aristote avait convié ses disciples à admirer la voûte céleste. Tous s’émerveillaient de la beauté des astres, brillant comme des flambeaux sur un ciel d’encre. Le maître montrait à ses élèves comme les étoiles ont un mouvement caractéristique. Mais certains commençaient à avoir froid et voulaient rentrer se coucher.

Sargas : "Maître, ne serait-il pas plus profitable pour nous de discuter et d'étudier plutôt que de paresser ainsi dehors ?"

Aristote : "Ainsi donc, tu penses que nous paressons. Ne crois-tu pas que les sphères célestes soient les choses les plus parfaites qui existent ?"

Sargas : "Je ne sais pas."

Aristote : "De quelle manière se déplacent les astres, dis-moi ?"

Sargas : "Maître, ils se déplacent en cercles, fixés qu'ils sont sur des sphères cristallines et transparentes."

Aristote : "Bien. Et la Terre, quelle est sa forme ?"

Sargas : "L'observation des étoiles lors d'un voyages ou d'un bateau à l'horizon nous montrent qu'elle est ronde."

Aristote : "Ainsi donc tu écoutes fidèlement mes leçons. La Terre est sphérique, et le ciel se compose de sphères supportant les astres. Le cercle et le mouvement circulaire sont partout. Or quel mouvement est plus parfait que le mouvement circulaire ?"

Sargas : "Aucun maître, car il se suffit à lui-même et traduit la continuité. Le mouvement circulaire est le mouvement parfait par excellence."

Aristote : "Or un mouvement parfait ne peut être produit que par une puissance parfaite. Et la seule puissance parfaite, c'est Dieu ! Chers disciples, l'observation des cieux nous permet de comprendre comme sont bien agencées les sphères célestes. Et cette perfection porte la marque de Dieu."

Sargas : "Vous avez raison, maître, merci pour cette leçon."

Aristote : "Ne me remercie pas, remercie les astres ! Tiens, prend ces pièces et va nous cherchez un peu de vin chez Oinos"

Sargas : "J'y cours, maître"

Sargas revint avec du vin pour tous les disciples. Et ils restèrent encore un moment à contempler les étoiles.

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Fregouille

Fregouille arriva encore bien tard à la messe ce dimanche, aussi c'est discrétement qu'il poussa la porte pour aller rejoindre un banc proche de la porte.

Il se signa avant de prendre place, jeta un rapide coup d'oeil sur les fidèles installés et se recuillit pour écouter les paroles du bon blond curé.

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Valere

Contempler les étoiles c'est bien joli,mais qui s'occupe de faire pousser mon blé ?
Si la voute céleste voulait bien faire tomber un peu d'eau sur mon champ,je lui en serait reconnaissante !!!

Dites messir,le curé...
Je m'excuse de vous interrompre dans votre sermon,à nouveau ,oui je sais,mais c'est que mon coeur révolté voudrai comprendre !

La grande inquisition n'a telle pas déjà brulé des hérétiques,pour le fait d'avoir contempler les étoiles comme le dit si bien Aristote...et chercher à comprendre le Très-Haut de cette manière,en quelque sortes ?

Vous en pensez quoi ,vous tous ??

Valere c'était levé d'un bond, car ce que disait messir Baronsengir, l'interpela au plus haut point.
C'est qu' il a une véritable soif de tout comprendre,même si les questions qu'il posait puissent paraitre un peu stupide ou dérangeantes.En plus au milieu d'un prêche...

Baronsengir

Le curé était satisfait de voir l'un des paroissiens réagir. Il écouta et tascha de lui répondre.

Mon fils, le Très Haut a créé l'Univers, toutes choses que vous pouvez contempler en la nature ; je ne parle bien évidemment pas des inventions humaines qui suivirent après les pérégrinations d'Oane. Les étoiles, le ciel, mais également l'eau, la terre, et les premières pousses de blé, il y a fort longtemps.

Que vous regardiez passer les étoiles dans le ciel, ou pousser le blé en votre champ, vous contemplez l'œuvre divine. Quant à l'eau que vous souhaiteriez voir plus souvent tomber des nuages, laissez-moi formuler une hypothèse. Si au gré de chaque agriculteur, si je prends juste cet exemple, il y avait exactement la quantité d'eau et de soleil désirés, que se passerait-il? Il deviendrait paresseux, n'ayant aucun effort à faire. Bien vite, il se mettrait à estre oisif, à se désintéresser du travail, travail que le Très Haut a sommé l'homme de faire. Je pourrai en faire ma lecture pour la prochaine messe si le voulez. Ainsi, Dieu nous aime, nous, Ses enfants. Mais il ne veut pas gaster Ses enfants, aussi Il ne fait pas pleuvoir pour eux des cigognes rosties du ciel, à eux de faire preuve d'habileté, d'effort et d'y parvenir tous seuls.

Maintenant, je ne sais d'où vous tenez ces propos contre la Sainte Inquisition. Celle-ci n'a pour but que de pourchasser l'hérétique et l'apostat. Nullement et jamais je n'ai entendu parler que l'Eglise Aristotélicienne, du temps de Christos à notre année 1457, avait condamné quiconqué avait regardé les mouvements célestes, preuves de la mécanique divine.

A présent, soeurs et frères, rassemblez-vous autour de moi, que le partage soit chose pratique et non théorique, et que le pain et le vin soient goustés de tous!

Et il ne serait pas le dernier!

Quand les paroissiens eurent mangé et bu ; et il ne pouvait pas les laisser boire seuls, il avait été de son devoir de les accompagner dûment ; ils se rassirent et le prestre revint à l'autel.

Prison pour Albi, et prions pour notre comté! Puissent la foy et les vertus se répandre dans le cœur des hommes et des femmes de Toulouse. Allez dans la paix du Très Haut!

Saluant ses paroissiens, le blond s'attarda au cas où questions lui seraient posées.
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Valere

Valere ne pu que se taire aux paroles du beau et blond curé,elles étaient censées

Merci pour cet éclaircissement ,je dois dire que je ne l'avais pas imaginé ainsi...

Après cela il alla communier avec les autres fidèles en partageant le pain et le bon vin, que d'ailleurs messir baron peine à en lâcher la coupe...

Baronsengir

Tost le matin, le blond était venu nettoyer l'église, allumer des cierges, et avait acheté du pain frais pour les paroissiens. Il se reposa quelques instants, se retira dans la salle du clocher et s'étira. Il se saisit de la corde et se mit à sonner les cloches annonçant la messe dominicale.

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Jalna83

Elle était venue puiser la force de continuer, de pouvoir assumer les charges qui s'accumulaient.

Des qu'elle penetra dans le Saint Lieu Jalna se detendit et se rassura; la communauté albigeoise était là, ils comptaient sur elle.

L'envie de continuer, la foi en ses motivations la maintiendraient à la barre.

Elle installa ses enfants sur le banc, s'agenouilla et joignant les mains remercia Aristote de l'avoir faite si tenace.

Baronsengir

Le blond cessa de sonner et s'en vint vers les fidèles réunis dans l'église.

Mes chers amis, soyez la bienvenu en la maison du Très Haut!

En quelques jours, deux mairies toulousaines ont vu leurs bourgmestre brusquement quitter leurs fonctions, laissant la population dans le doute et le dénuement. Prions pour que ces deux villes s'en sortent bien, et que le fléau touchant les bourgmestres ne s'abatte sur Albi.

L'été est là, les jours sont chauds, parfois orageux, et cela influe sur les esprits, oui, oui ne le niez pas. Si vous sentez que la Beste sans nom insuffle des pensées et des comportements peu vertueux en vous, venez sans attendre au presbytère, que l'on s'engage au plus vite à un rendez-vous au confessionnal. Mais en attendant, sortez toutes ce petites choses qui peuvent paraistre bénignes, mais qui accumulées pourraient pousser au vice. Entamons la prière de la confession.

Maintenant que vous voilà l'asme quelque soit peu lavée, pas encore aussi propre et lisse que les fesses d"un poupon, mais c'est déjà cela, exprimez à présent votre foy en récitant le credo.

Très chers amis, les interrogations de l'un d'entre vous la semaine passée m'ont aidé à choisir le texte que je vais vous lire. N'hésitez pas à intervenir, à dire ce que vous en comprenez et à poser questions.

Pré-Histoire II - Le travail

Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.

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Marcj

C’est sur la grande place que Marcj entendit les cloches…
Il pressa le pas vers l’église, et entra juste pour le début de l’office, et le début du prêche du bon curé, et entama la prière de confession :

puis il récita son crédo, les yeux fermés :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Et écouta sagement le reste de l’office.

Cloclo33

Clovis pénétra timidement dans l'église, vide à cette heure de la journée, à l'exception d' un jeune homme blond, qui s'avéra être membre du Clergé. Il semblait posséder la foi ardente du dévot et la prestance du noble.

"Je vous salue Monseigneur, et me présente humblement devant vous. Je viens travailler pour l'Eglise car je désire offrir à Dieu mes maigres forces afin de soutenir sa demeure sur Terre."

Baronsengir

Les rares villageois présents le regardaient, droit dans les yeux. Avaient ils entendu ce qu'il leur disait? Il en doutait? Il s'éclaircit la gorge, attendit, attendit encore...

Bon, que ceux qui ne dorment pas prennent du vin sur l'autel...

Il allait allumer un cierge et préparer à quitter l'église quand on l'aborda.

Ah bonjour messire, je n'ai point l'heur de vous connaistre. Je suis BaronSengir abbé de cette ville, parfois croyante... Travailler pour l'Eglise? Quellse bonnes paroles que vous avez là! Messire...?
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Kalendra

Silencieuse, elle entra dans léglise. Elle n'abaissa pas le capuche de sa cape, et fut sous le choc de voir son cher cousin en curé. Bien des mois ont passé et qu'elle n'était pas sortie de sa retraite, la ville avait changé.

Elle se dirigea vers une colonne et y resta cachée. Un blasphème porté au nom de la famille, un Sengir en curé... Elle soupira et eut une envie de lâcher un juron mais se retint par respect.

Baronsengir

Le blond salua tout le monde et se préparait à sortir de l'église quand il eut une impression étrange. Il n'aurait pas su dire ce qu'il en était, mais il sentait quelque chose de familier, sans pouvoir mettre un nom dessus.

Haussant les épaules, il sortit, se dirigeant lors vers le presbytère.
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Baronsengir

BaronSengir se dirigeait vers l'église, l'air pensif. Les événements s'étaient précipités ces jours ci. Il poussa les lourdes portes de l'édifice, remonta la nef et déverrouilla la porte menant au clocher. Il fit craquer ses doigts, tourna sa nuque, et prit la grosse corde à pleines mains. Se baissant sèchement, il fit résonner les cloches dans tout Albi, poursuivant de longues minutes le sourire aux lèvres.

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Baronsengir

Bon les cloches sonnaient bien, la corde était solide. Il n'aurait pas besoin avant de nombreuses années d'effectuer réparations mais il aimait à estre certain que tout fonctionnait parfaitement.

Il revint dans la nef vide, ferma les portes derrière lui et s'en alla voir comment ses petits cochons grandissaient en leur enclos.
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Baronsengir

Le blond alla apposer affiche sur la porte de l'église.

Il fait beau, les oiseaux chantent, le curé est à la pesche.

Que les fidèles aristotéliciens prient le Très Haut!
L'on sait où me trouver si besoin, et si demande est faite, une messe sera organisée dimanche prochain, s'il y a quelque assemblée.

BaronSengir

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Zoelie

Monseigneur Guérande, évêque de Rodez et en ce jour tout à fait investie en tant qu'ancien curé de la bonne ville d'Albi, se rendait à la messe, tout émue à l'idée de pouvoir enfin revenir en sa paroisse de coeur.

Quel ne fut pas son étonnement à la lecture de l'annonce de son bel et bon blond ! Elle comprit immédiatement que le brave curé se trouva fort dépité lorsque l'été fut arrivé de voir tant de paroissiens manquer l'office dominical.
Les retraites nombreuses en cette période, les cultures qui demandaient tant de travail, le soleil, la chaleur...Bref ! Toutes occasions qui faisaient déserter les églises.
Elle soupira en songeant à nouveau au sacerdoce et au dévouement des clercs de la sainte eglise qui était si peu récompensés et si peu reconnus.
Puis, elle remonta sa soutane et franchit les marches du parvis, d'un pas décidé.

Pas de messe ! En ma paroisse ! Ah mais qu'a cela ne tienne, je vais l'assurer moi, la messe !

Zoelie

Ding...dong...dong...

Elle réquisitionna un enfant qui trainait dans la rue, lui fit revêtir la tenue officielle et l'envoya sonner les cloches.
Bon, le son en était bien faible, évidemment, vu l'épaisseur des bras de l'enfançon, mais au moins, elles sonnaient.

Ding...dong...dong...

Elle passa par dessus sa soutane....Elle avait mis en ce jour d'été éclatant la robe pourpre, celle qui avait les dentelles en dessous et qui froissaient toujours avec un si délicat bruissement et elle se sentait pleine d'allant, voire même un peu alanguie, parfois et même... Bon, bref !
Elle s'habilla donc des vêtements sacerdotaux et attendit quelques instants pour voir si l'église allait se remplir.
Pendant ce temps, elle sortit son Livre des Vertus

et se concentra sur le choix de la lecture à venir.

Zoelie

Les premiers arrivants....arrivèrent et Monseigneur débuta la cérémonie.

Mes amis, je vous demande de prendre le moment de la réflexion afin de réciter cette prière, chacun de vous, en silence, en votre âme de croyant.
Le pardon qui nous est accordé par notre Seigneur nous donne l’occasion, si le repentir est sincère, d’être lavé de nos mauvaises pensées et actions et de continuer nos vies, chaque jour, pas à pas, afin de continuer à l’honorer et le servir dans l’amour de notre prochain.
Prions ensemble :

Elle sentait que ce matin, les fidèles étaient particulièrement attentifs. Mais si ! Elle décida donc de les entretenir d’un passage de la vie du prophète Aristote. Cet enfant qui pourtant ressemblait à n'importe quel autre ; qui avait peut-être, lui aussi eu cet air avachi que prenait en ce moment-même l'enfant de choeur du jour... Elle frappa sur le lutrin avec sa règle et le fit sursauter vivement....Cet enfant donc qui avait eu la révélation de la présence divine a l’âge de 5 ans et qui n’avait eu de cesse alors de chercher explications au monde des choses et de l’existence d’un Dieu Unique.

Citation:

Le Songe d’Aristote

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…
cf-> http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=4127

Elle referma le Livre des Vertus et fit un pas en avant. Les - très nombreux - paroissiens présents l’avaient écouté avec attention ; elle reprit la parole :

Zoelie

Mes frères , mes sœurs, mes amis.

Vous ne savez peut-être pas grand-chose de la vie d’Aristote. Il vivait en Grèce, un pays fort éloigné et il y a fort longtemps. Il fut notre premier prophète, il fut celui qui annonça la venue de Christos, il fut le disciple de Platon, il fonda une académie, il fut le précepteur d’Alexandre le Grand.
En bref, il a vécu mille vies en une et il était pourtant, comme vous et moi, le simple enfant d’un couple de braves gens.
Il a consacré sa vie à la recherche de La Vérité et sa quête nous éclaire encore aujourd'hui.
Il passa les dernières années de sa vie à réfléchir à une cité idéale. Réfléchissons à cela avec lui.

Comme vous l’avez entendu dans cette lecture : Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise: ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, "Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié".
Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.

Elle avait accompagné ses propos de hochements de tête, montant le ton de temps à autre, laissant passer quelques silences de ci, de la. Elle observait les fidèles qui avaient écouté ses paroles avec tant d’attention.
Elle en était extrêmement touchée et en toussotant pour cacher cette émotion, elle poursuivit.

A présent, nous saisirons cette occasion pour réfléchir à la vie de notre cité. Dans notre ville d’Albi, Jalna, notre maire travaille d'arrache-pied et je me fais un devoir de vous retranscrire ici le mot que peut-être, certains d'entre vous n'aurait point lu.

Citation:

Message du maire Jalna83
Bonjour Albi!

Le 2 Aout,

Nouveau contrat viande/poisson. Demandez des renseignements aux membres de votre conseil municipal.
Meuniers, faites tourner votre moulin!! nous n'avons plus de farine...
Les personnes susceptibles d'être mandatées sont priées de vérifier "chez moi" si le mandat leur est bien parvenu
Castres: 1 par 7 personnes de plus
Albi: 0
Boulangers, il ne sert a rien de faire autant de pain, nous n'avons qu'un estomac...votre argent ainsi est bloqué

Toutes les personnes réglant leurs impôts après une retraite pourront se faire rembourser leurs majorations dès qu'elles se seront acquittées des charges.

LE GRAND DEFI ! Bravo!!!

23 juillet :
Mine de fer : 33 personnes, taux 44%
Mine de or : 38 personnes, taux 51%
Mine de pierre : 73 personnes, taux 81%

soit 26 pierres de plus !!!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Suite aux congés estivals les conseillers vont assurer les charges alternativement - Bonnes retraites a tous^^

Marc_Aurele : tribun
Alvis: responsable Artisans
Ciboulette: peche
Cricri : perceptions
Hirnan : jeune citoyen
Blutchy: filiere pain
Jessie : aide tribun
Titcanard : mine

Les frontieres du rouergues sont fermées
Bienvenue au sergent Valere qui vient seconder notre lieutenant Malou.
Notre nouveau porte parole est le sieur Sioac
Formation d'une équipe de soule, venez pouuuuuuutreeeeeeeerrrrrrr!!!!
Le pecheur le plus assidu se verra attribuer un legumes a 1 ecu!! courrez vers le Tarn!

Acheteurs officiels de la mairie:
Ciboulette
Hirnan

Voyageur, toi qui a apprécié Albi donne nous de tes nouvelles, écris à la responsable du pigeonnier: Madrigal

Bouchers, inutile de descendre le prix de votre viande sous les 17,30, elle se vendra tout de même et vous méritez un salaire de 23 écus !

Boulangers, ne bradez plus votre travail, votre pain a 6,25/6,30 vous le méritez.Déposez 10 pains par jour et ça va s'écouler.

Je répète encore une fois: l'élevage de vache est à proscrire!

Votre mairie recherche de simples voyageurs Albigeois désirant s'initier ou développer leurs compétences en commerce.

La mairie reprend pour exporter vers Foix vos échelles boulassières au prix minimum soit 20 et 60 écus.

La soule est notre sport national,nous cherchons un capitaine afin de reconstituer une équipe Albigeoise, osez!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Citation:

Moi Jalna,
Maire D'Albi, Autorise actuellement, les voyageurs désireux de se servir sur notre marche, à acheter librement toute nourriture et uniquement la nourriture, suspendant ainsi l'article 5 de l'arreté n°1

Fait en Albi le 24 Juin 1457

Jalna

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Grand repas champêtre en se moment sur les berges du Tarn.
Venez apportez vos plats les plus réussis, fêtons l'arrivée de l'été.

Du pain à 2 écus est distribue aux mineurs auprès de Titcanard dès 3 jours effectués.

Le ménage a été fait sur le blé ! Nous remontons doucement sur des prix décents, ne vous impatientez pas et surtout ne déposez pas de gros stocks d'un coup, merci.
Ami boulangers, ne déposez pas de gros stocks de pain vous bloquez! Nous cherchons des contrats pour évacuer votre farine meuniers courage!

Citation:

Grille des salaires en vigueur:

15 écus de 5 à 9 points de competence
18 écus de 10 à 14 points de competence
20 écus de 15 à 19 points de competence

Citation:

*~* Arrêté N°1 : concernant les ventes et les achats à Albi

Toute personne ne respectant pas cet arrêté sera poursuivie devant la
cour de justice pour escroquerie ou trouble à l'ordre public.

- Article 1
Le minerai de fer est exclusivement vendu par la mairie et réservé aux forgerons albigeois.
Nulle autre personne ne peut vendre de fer à Albi.

- Article 2
Le bois est exclusivement vendu par la mairie et réservé aux artisans albigeois.
Nulle autre personne n'est autorisée à vendre du bois sans l'accord
écrit du maire.

- Article 3
Les
fruits sont vendus uniquement par la mairie. Les albigeois qui désirent
en vendre le pourront uniquement par le biais de la mairie selon les
capacités d'achat de la mairie en prenant contact avec le maire.

- Article 4
Les
ventes à Albi pour les étrangers doivent faire l'objet d'une demande
d'autorisation préalable au maire ou à son représentant.
L'autorisation
n'est effective qu'après la perception d'une taxe sur les marchandises
mises en vente. Cette taxe est limitée à 5% de la valeur des
marchandises proposées pour les non-toulousains et 3% pour les toulousains non albigeois.

Cette
taxe n'autorise que la vente pour un jour des produits déclarés. Le
maire peut autoriser exceptionnellement le renouvèlement gratuit de
l'autorisation.

- Article 5
Toute personne
étrangère à la ville d'Albi voulant acheter sur le marché d'Albi devra
en demander l'autorisation au maire et attendre sa réponse si ses
achats dépassent l'équivalent de nourriture pour 5 jours.

*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*

Citation:

*~* Arrêté N° 2 concernant les prix pratiqués sur le marché d'Albi

- Article 1
Les prix suivants sont les prix maximums à ne pas dépasser sous peine de se voir poursuivi pour escroquerie.
maïs 3.70
Blé 13.20
légumes 10.50
Lait 10.50
Poisson 19
Viande 18.50
Quintal de carcasse de vaches 32.00
Demi quintal de carcasse de cochons 16.00
Laine: 13.00
Peaux 16.00
farine 15.50
Pain 6.60

- Article 2
Seule la mairie peut vendre plus cher. Dans ce cas les produits seront reconnaissables à leurs prix (1 ou 6 deniers)

- Article 3
Le poisson vendu en dessous de 18.00 écus est réservée à la mairie.

- Article 4
Les produits vendus à 1 écu par la mairie sont strictement réservés aux gagnants des jeux organisés par la ville d'Albi.

- Article 5
Le pain vendu à 2 écus, par la mairie ou par un particulier, est
strictement réservé aux vagabonds et à nul autre. Toute autre personne
s'en portant acquéreur sera poursuivi pour escroquerie.

*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*

Citation:

*~* Arrêté n° 3 concernant les marchandises réservées de la maréchaussée

- Article unique :
Toute
personne se portant acquéreur de marchandises mises en vente par la
maréchaussée d'Albi en vue d'un règlement à l'amiable d'une affaire
d'escroquerie ou d'esclavagisme se verra poursuivie pour entrave à la
justice.
Elle se verra condamnée :
- à restituer la/les marchandises dans les 24 heures
-
à payer à la maréchaussée dans les 24 heures une amende correspondant à
25 % de la valeur de la/des marchandise(s) réservée(s) qu'elle a acheté.
En cas de refus, elle sera poursuivi devant la justice du comté pour trouble à l'ordre public.
Valide le 24 Avril 1457 par Natale.

Faisant circuler auprès de tous le mot du maire, qu'elle espèrait à jour, elle poursuivit d'une voix forte, afin de couvrir le brouhaha de ceux qui faisaient lecture à leurs voisins non écrivants ou non lisants, parfois même non entendants et pour certains, il faut bien le dire, non comprenants.

Vous constatez que les grands mots d'ordre du jour pour notre ville sont donc : Venez a la soule ! Puis à la mine ! (Ou l'inverse) ainsi qu'un appel à nos amis boulangers. On peut également noter la valeur en forte baisse sur la vache, ce qui s'explique certainement par le fait que de toutes façons, en ces périodes de forte chaleur, qui pourrait conserver du chocolat ?
A quoi bon le conserver d'ailleurs...? Moi-même, lorsque j'étais en Confédération Helvétique...oui, bon celà n'intéresse personne.

Donc, il est nécessaire, comme vous l'avez perçu très évidemment, dans cette lecture du Songe d'Aristote de réfléchir à la gestion de nos cités. La perfection n'existe pas et seul le Tres Haut - Loué soit-il ! - en a perception, mais de notre humble condition de créature humaine, il nous est demandé de tendre vers ce but.
Je vous demande à tous de songer à cela, à la meilleure façon de répondre aux idées d’Aristote, notre guide, afin de servir au mieux l’harmonie nécessaire à notre condition humaine et à notre vie commune.

Jalna83

Jalna garda le sourire tout au long de la lecture que fit onseigneur Zoelie des choses qu'organisait le conseil municipal

De perfection biensur seul Aristote pouvait y pretendre et Jalna faisait pourtant de son mieux pour prendre en compte les besoins de chaque villageois

De meme que Zoelie guidait, avec la force de ses convictions, les paroissiens vers le Tres Haut, Jalna tentait de guider la ville de son coeur vers le bien commun. Elle y mettait toutes ses convictions, ses forces et son amour pour les gens, elle se devouait et mettait a contribution pour y parvenir toutes les personnes de bonne volonte qu'elle avait pu convaincre

Possible que Zoelie avait raison de parler dans la maison du Seigneur des choses aussi terre à terre que l'economie; où mieux que dans ces lieux pourrait on appeller à la solidarite et au rassemblement...

Jalna s'agenouilla, joint les mains et remercia le Tres Haut d'avoir permit déjà de si grands resultats.

Zoelie

Mais, soudain, alors même que la jeune évêque songeait qu'elle était en train de célébrer ici la messe la plus longue et la plus solitaire de l'histoire de la ville, un paysan, chapeau à la main, arriva au pas de course, tout en sueur dans le saint édifice :

M'sieur l'curé, m'sieur l'curé....apercevant la baronne

Euh, Vot'dame ! Messire, Monseigneur... Il faut vite venir ! Faut voir ca ! Ca s'peut point ! C'est blasphème !!!

Il se jeta à genoux aux pieds de la jeune femme et fit plusieurs fois tourner vers elle des yeux effarés avant que de lui embrasser le bas de la robe.
Zoélie le regardait, interloquée et se demandait si l'homme ne souffrait point de la rage. Elle se recula vivement, puis cherchant à l'apaiser, sans plus s'occuper de l'interruption de l'office :

Mais, parle brave homme . Que se passe-t-il ? Tu peux me parler. Je suis Monseigneur Zoélie de Guérande, évêque de ta paroisse. Qu'est-ce donc qui te met dans cet état ?

Il se leva, reprit son souffle. Elle l'entraina, après avoir vérifié que ses yeux n'étaient point jaunes, ce qui aurait indubitablement confirmé un signe de maladie ou possession de la créature sans nom, vers la table où se trouvait le vin destiné à la messe. Elle lui servit généreuse rasade, s'en prit pour elle également face à cette grande émotion.
Puis il raconta :

Voila ! J'tais comme tous les dimanches matins....Euh... Prenez pas offense, ma sire, d'habitude les gens sont à la messe et moi ca m'arrange ben ! Donc, en train de poser mes collets derrière le p'tit bois de la mare. Savez bien ? cui qui regorge de lap'rots qui sont si faciles à prendre et si bons à manger. Faut nous comprend' aussi ! On n'a point toujours la vie facile nous aut' !

Elle s'impatientait de connaitre la suite :
Oui, bien, bien ! Passons là dessus, je ne suis pas préposée à la garde des champs ! et alors ?

Toujours tenant son chapeau d'une main et son verre de l'autre , il poursuivit
Et bien, monseigneur! Je vous dis pas ! Y'a comme une cérémonie en cours, derrière p'ti bois ! Les yeux m'en sont sortis des trous./ D'abord, j'ai cru à un de ces racontars de vieilles sur les rassemb'ments de sorcières. Pis non, hein ? Ca s'peut pas ! D'une c'est pas la nuit, pis j'ai pas vu de cercle de rochers par terre. Donc c'est un mariage que j'me suis dit, vu que j'ai vu deux personnes toutes bien mises devant un autre avec une capuche sur la tête. Me suis approché tout près et tout caché derrière un buisson ! Parole du Martin d'la belle roche ! C'est moi ! Vu qu'j'habite près du rocher des dames ! Que parte sur la lune mon fils ainé si tout c'qu'j'vous dis la est point vrai !
Plein de monde sont la ! Pour sur que j'en ai reconnu des qui d'habitude sont dans vot' église, dame. Je les ai vus comme j'vous vois là d'vant moi !
Sont-y donc possédés ?
Pour moi, j'ai eu la peur d'ma vie ! Sur'ment des envoyés de... qui vous savez...des qui font une messe noire ou un office impie. J'ai lâché ma besace et j'ai couru prévenir le curé.
Faut envoyer les gens d'armes ! Faut prév'nir la maréchaussée ! Faut vite venir déverser l'eau bénite sur ces terres !

Il se lamentait :

Pour sur qu'a présent, j'pourras pus jamais manger une bestiole de c'terrain-la ! Misère ! Misère !

L'évêque en était restée bouche bée. Une cérémonie ? Dans un parc ? et les habitants connus de la ville et fidèles de l'église ? Qui y assistaient ? Un mariage, disait l'homme...

Mais non, voyons, ca n'a pas de sens ! Aucun paroissien ne se livrerait à des offices hérétiques en dehors de l'église. Et tout le monde respecte fort le curé d'Albi. Il aurait été prévenu, voyons !

Elle décida de conclure la messe pour les quelques personnes qui étaient là. Elle fit asseoir le paysan et reprit à la va-vite, forcément, l'office du jour.

Zoelie

Elle reprit ses dernières paroles, qui lui semblaient tout à fait adaptées à la situation et enchaina :

Je disais donc....A présent, nous saisirons cette occasion pour réfléchir à la vie de notre cité. Je vous demande à tous de songer à cela, à la meilleure façon de répondre aux idées d’Aristote, notre guide, afin de servir au mieux l’harmonie nécessaire à notre condition humaine et à notre vie commune.

Demandons au Très Haut de nous guider sur cette voie. Nous allons réciter tous ensemble la prière de la foy.

Puis, elle s’approcha de la longue table sur laquelle étaient disposés des miches de pain appétissantes et des pichets de vin rosé.

A présent, mes frères, mes sœurs, partageons le pain et le vin qui sont les symboles de l’amitié entre les hommes.

Dès que les dernières personnes soient sorties, elle se dépêcha de tout ranger et se dirigea vers le presbytère afin de voir son blond curé.

Amitié, amitié ! Mon Dieu ! Comme ce mot est galvaudé de nos jours ! En son nom, on laisse faire tout et n'importe quoi ! Vite, vite, allons aux nouvelles.

Sojiro

L'était resté dans sa barque longtemps... trop longtemps... pris a la gorge par un desespoir... un manque... une absence bien trop longue... qui ne pourra jamais etre comblé... posé devant ce lieu maudit...

A peine leve-t-il la tête lorsqu'il entend les cloches de l'eglise retentir... les yeux se braquent sur l'imposant batiment visible de son emplacement... vers qui se tourner... vers qui aller... se mettre sur ses pieds nus... recuperer sa besace... un besoin de se receuillir...

Direction l'église... traverser les rues une a une... ne pas relever la tête... ne regarder personne... pas envie de parler... de voir... pour finir de se faufiler sur le parvis du lieu de culte... rentrer à l'interieur...

La messe venait juste de debuter... il se posa sur un des derniers sieges bien au fond de l'eglise... ses mains se rejoignant... ecoutant avec interet le discours... priant... il avait besoin d'un guide d'une aide... et savait que le Tres Haut pourrait le faire... il avait besoin de se reconfort pour poursuivre...

Zoelie

Alors qu'elle se précipitait vers la grande porte, tenant sa soutane à deux mains, elle aperçut un homme, solitaire au fond de l'église. Elle hésita un moment...Son devoir lui criait d'aller aux nouvelles. Savoir ce qui s'était passé en ce jour en la bonne ville d'Albi...Mais son coeur et sans doute aussi une bonne pincée d'intuition féminine entrainait ses pas vers cette âme en peine.
Il en avait tout l'air en effet ; mains jointes, tête baissée, il était le reflet même de la réflexion solitaire. Elle espèrait qu'au moins, celuii-ci, priait le Très Haut et non point pour que revienne un quelconque amour parti, passé, prompt à revenir, mais pas encore ...
Elle s'approcha à pas lents et reprenant sa respiration :

Bien le bonjour, messire

Je vous ai vu assis là, paraissant si solitaire que, je l'espère, vous me pardonnerez d'interrompre votre prière.
Je ne crois pas vous connaitre. Je me présente - Je suis Zoélie de Guérande, bien jeune femme certes, mais déja pourvue en charges diverses et pour ce qui nous concerne ici, évêque de cette paroisse, en charge du diocèse de Rodez.
Est-il possible que ma présence puisse vous être utile ? Souhaitez-vous, mon ami, une quelconque aide ?

Elle l'observait sous ses cils et décida d'attendre patiemment une réponse de sa part.

Sojiro

Il sursauta et sauta derechef sur ses pieds... peu habitué à etre derangé lors de ses prieres quotidienne et surtout... ne s'attendant pas a ce quelqu'un le remarque en ces lieux... il faut dire qu'il avait fait ce qu'il pouvait pour ne pas attirer l'oeil... multiples raisons... deja... il aimait la solitude... n'appreciait que guere de personnes... ce genres de personnes qui ne pensaient qu'a eux tout en affichant une honneteté a toute epreuve... il n'aimait pas s'afficher... bien au contraire... dormant dans sa barque... chassant les rats pour vivre... n'ayant comme attache a ce moment physique qu'une personne...

Il ne comprit pas de suite ce que lui proposait l'éveque... a ce moment la elle n'était qu'une personne venue surement la reprimander pour le manque d'habits sur ses pieds... les paroles mirent quelques secondes a percuter dans sa pauvre caboche...

Heuuu b'jour heuuu... Mad...ame... l'Eveque...

Il grimaça... jamais il ne lui était a l'idée de feminiser ce genre de mots... il ne sentit pas vraiment a l'aise et son regard se baissa sur ses pieds nues... ne pouvant supporter qu'ils soient enfermés dans ce que les autres nommaient chausses... une veritable torture pour lui...

Enchanté... j'me nomme Sojiro... et ne craignez rien... je ne jugerais point votre apparence... suffit de me regarder...

Une timide tentative d'humour... bien timide... mais bon... parle pas a une éveque tous les jours... papotte bien plus souvent avec les rats... et eux ne lui repondent pas...

Une aide...? a vrai dire je viens juste me receuillir... et prier notre Tres Haut... je ne pensais pas que vous donniez une ceremonie... il est vrai que d'ordinaire je me fais fort discret...

S'arretant tout en grimaçant... l'impression de pas avoir fait comme il le faut... peu sur de lui... il termina... tout façon il ne pouvait etre qu'ainsi... sinon pourquoi quelqu'un se serrait arreté pres de lui... surtout une personne si importante...

Je n'aurai pas du?

Zoelie

Sojiro a écrit:

Heuuu b'jour heuuu... Mad...ame... l'Eveque...

Enchanté... j'me nomme Sojiro... et ne craignez rien... je ne jugerais point votre apparence... suffit de me regarder...

Une aide...? a vrai dire je viens juste me receuillir... et prier notre Tres Haut... je ne pensais pas que vous donniez une ceremonie... il est vrai que d'ordinaire je me fais fort discret...

Je n'aurai pas du?

Elle sourit devant la confusion manifeste de l'homme. Il paraissait bien peu coutumier de causeries avec ses semblables ou alors était-ce un trouble de son être profond ? Elle ne voulait cependant pas juger une personne si rapidement et enchaina

Ne vous méprenez point , sire, je ne vous en veux pas d'être venu en cette église rencontrer la parole du Très Haut. Bien au contraire !
Quant aux cérémonies, comme vous dites, ma foi, nous essayons mes clercs et moi-même d'en donner chaque dimanche que Dieu fait !
Cela s'appelle une messe et tout le monde y est non seulement convié mais tout à fait le bienvenu.

Elle lui adressa un sourire qui se voulait de réconfort et pure amitié.

Ma foi,si vous n'avez point de demande particulière, je me dois de vous laisser à vos réflexions et à votre échange avec notre Créateur.
Pardonnez-moi encore de vous avoir dérangé.

Elle fit mine de faire un mouvement pour s'éloigner, laissant l'homme la retenir et poursuivre l'échange, si il le souhaitait. Ce garçon l'intriguait, de fait et elle croyait deviner en lui quelque émotion qui devait peser sur son âme.

Sojiro

Il esquissa un leger sourire géné en ecoutant sa réponse... bien entendu... tous le monde est le bienvenu en ces lieux... non pas que les ceremonies du dimanche nommée messe lui étaient inconnues... mais surtout qu'il preferait eviter les gens en generale... sa vie simple et sans aucune anicroche... il en sortait que trop rarement... pour voir la petite Shadara...

Je vous en remercie dame... Eveque...

Arf comment la nommer... pas facile... bref elle a pas relevé le premier coup elle relevera pas le deuxieme...

Vous ne m'avez pas derangé... mais attendez...

C'était sortie tout seul... mouarf... toujours un peu géné il regardait ses pieds nues... et d'une voix basse... presque confidentielle...

J'me demandais en fait... comment dire... comment puis-je savoir que j'echange bien avec... le Tres Haut... il est vrai que mes prieres me permettent de trouver du reconfort... mais...

Il s'arreta... il devenait fou... il parlait a quelqu'un d'une chose importante pour lui et pour sa foi... lui qui n'aimait pas ouvrir la bouche hormis pour respirer... mais cette question le taraudait... et esperait bien que madame l'Eveque n'allait pas l'enfoncer un peu plus meme si ce qu'il demandait était... un peu étrange... peut etre vide de sens pour les autres ne connaissant pas le contexte... mais pour lui ça en avait...

Zoelie

Son intuition ne lui avait pas fait défaut. Elle avait bien deviné le trouble de l'homme et bien qu'il lui aurait fallu s'empresser d'avoir informations sur les récents événements en la ville, elle préféra prendre le temps de rester avec lui.
Sauver une âme en peine avait certainement plus d'importance que de vérifier une quelconque cérémonie digne de personnes totalement étrangères à la religion.
Elle s'approcha encore un peu, soucieuse de ne pas effrayer le sire ; mais fit celle qui était épuisée et prit le temps de s'asseoir confortablement près de lui. Elle ajusta sa soutane sur le banc et lui murmura doucement :
Mon ami, mon frère,
Si vous me permettez de vous nommer ainsi...Vous pouvez si vous le souhaitez m'appeler Monseigneur, mais vous pouvez aussi me parler librement.
Sachez, mon ami, que si je suis celle que je suis, devant vous, en ce jour, ce n'est point un hasard.
J'ai moi aussi eu long cheminement envers la foi et parfois douloureux sous le regard du Très Haut et je connais bien les réflexions qui peuvent survenir en nos esprits troublés avant que de trouver l'apaisement délicieux.
Je puis, cependant, vous répondre en vous assurant fortement qu'IL est là et vous voit et nous entend et nous guide dans SA tres bienveillante attitude.

Hirnan

Comme à son habitude lorsqu'elle en a la possibilité, Hirnan alla à l'office dominical et profita de ce moment de calme et recueillement pour s'interroger sur la fatuité qu'il y a à vouloir imposer des règles.

Ce qui compte est l'intention et le résultat obtenu. Le moyen n'a que peu d'importance. Respecter telle ou telle règle que des esprits obtus et limités décident arbitrairement ne présente de l'intérêt que pour ceux qui les édictent, car ce n'est que le moyen qu'ils ont trouvé -eux- pour atteindre leur objectif.

Vouloir imposer ses propres règles à d'autres est une erreur totale. Heureusement que les règles ne contraignent principalement que ceux qui les édictent.

On se fiche bien de la longueur d'un cou, la taille de mains, du nombre de mots d'un message, de la présence incongrue de mots inutiles tels que RP - HRP ou de la connaissance que certains croient avoir de leur époque. Ce ne sont des considérations que seuls des esprits étroits, incapable de comprendre l'autre, prennent en compte.

Ciboulette

en ce beau dimanche ensoleillé Ciboulette vint à l'église pour l'office....

Jalna83

La famille de Jalna presque au complet arrive pour l'office en meme temps que Ciboulette.

Les enfants qui passent beaucoup de temps autour du bureau de peche et au bord du Tarn l'apprecient, ils se bousculent un peu pour deposer sur ses joues poudrées de gros baisers.

Jalna sourit et apres ses enfants, embrasse son amie et va s'assoir pour prier pres d'Hirnan.

Hirnan

Bonjour vous tous, vous allez bien ? Bien dormi ?

Moi, le réveil a été un peu dur, mais j'ai réussi quand même à m'extirper du lit. J'ai veillé trop tard une fois de plus, je vais devoir faire une sieste après manger du coup.

Fregouille

Freg arriva à l'église pour assister à l'office dominical...

Il se vit qu'il n'était pas le premier, mais pas encore trop tard pour l'office.

Il salua Hirnan, Jalna et Ciboulette puis s'installa sur un banc.

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Hirnan

Hirnan salua Fregouille en retour et s'étonna de le voir avec son bouclier et son épée.

Il est vrai que c'était bien fréquent d'en voir dans les rues et tavernes d'Albi, mais dans la maison du seigneur, quelle horreur ! Il avait beau cacher son épée derrière son bouclier, celle-ci se voyait néanmoins.

Hirnan réalisa alors que cela faisait quelques minutes quelle détaillait Fregouille et son épée. Elle lui adressa donc un gentil sourire afin de dissimuler la gêne qui l'a traversée.

Elle retourna donc à ses pensées sur l'erreur de certains qui croient que ce qui est bien pour eux sera bien pour les autres.

Baronsengir

Le blond avait succombé à la grippe subite qui avait pris le comte et les autres conseillers, les empeschant tout déplacement à l'extérieur, au contact du peuple. Quand il se sentit mieux, il se souvint de l'engagement qu'il avait pris avec une de ses paroissiennes et s'habilla, se coiffa, se mira devant le miroir, s'arrangea, se mira encore, se changea, se mira, puis décida que bel et blond qu'il était, il était parfait pour la cérémonie qui allait avoir lieu. Il se rendit à l'église et attendit l'albigeoise qui ferait bientost partie de la famille aristotélicienne. Il profita de son attente pour allumer quelque cierges et mettre en place ce qu'il avait à faire. Les enfants qui allaient l'assister arrivaient, déjà vestus de leurs habits de cérémonie. Ne restait plus que la principale intéressée.
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Madrigal

Madrigal surexcité par son baptême, arriva à l'église d'albi.
Elle s,arrêta devant la porte et souffla devant celle-ci.
Elle ferma les yeux, serra les points et se décida enfin.
Madrigal poussa la porte sure d'elle. Elle n'avait nullement envie de se marier surtout avec son célibat , mais elle le faisais pour sa copine libellules et son ami Jo.

Elle ouvrit les yeux à l'intérieur et vit au loin baron et qie;lques enfants.

Tête baissé, Madrigal avanca devant le Père.
Elle releva la tête près de lui et le fixa du regard.

JE SUIS PRÊTE MON PÈRE... JE LE SUIS OUI.
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Baronsengir

BaronSengir se pencha vers Madrigal.

Ma fille, tu es venue te confesser à moi, et ce que tu m'as dit demeureras secret. Sache simplement que ma porte est ouverte à tout moment. Tu souhaites ainsi faire partie de la grande famille aristotélicienne. Assieds-toi donc, et suis attentivement.

Le blond regardait les albigeois curieux qui étaient entrés en l'église.

Chers fidèles, nous sommes aujourd'hui réunis afin de célébrer le baptesme de Madrigal. Que tous se réjouissent de son entrée en la communauté aristotélicienne. Que la foy de cette paroisse la conduise toujours loin des hérésies absurdes qui sévissent en nos terres et des vices encouragés par le Sans nom.

Que ce baptesme soit célébré sans l'ombre du péché que tous ici se confessent devant le Très haut!

Quand tous eurent récité, il reprit.

A présent, que le serment aristotélicien, le symbole de la foy, le credo, résonne en ces murs sacrés!

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Madrigal

Madrigal ecouta silencieusement et répéta:
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Elle regarda les curieux qui l'encourageait et le curé.
Elle baissa la tête et pria pour que tout sois bien.
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Baronsengir

Le blond ouvrit le Livre des Vertusau passage voulu et en fit lecture à l'assemblée.

Citation:

Vita de Christos, chapitre XII

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Le blond et bel abbé revint à l'autel, passant son regard sur la communauté des fidèles qui lui faisait face. Il s'adressa à nouveau à eux.

Chers amis, comme vous le savez, l'Eglise Aristotélicienne a été fondée par Christos, suivant les enseignements d'Aristote et l'exemple d'Oane. Seul le pur et le vertueux aura accès au Paradis solaire, tandis que ceux qui se seront vautrés dans le péchés souffriront mille et mille tourments aux Enfers lunaires pour l'éternité. Avez-vous fait votre choix?

Il continua, certain de ce que les fidèles pensaient.

Une fois accueilli au sein de la famille aristotélicienne, le baptisé se voit doté d'une nouvelle vision de l'existence, allant bien au delà des choses matérielles et tendant vers les Idées qu'enseignait Aristote et les vertus qui conduiront à son salut. En effet, en tant qu'enfants du Très Haut, nous avons de Sa part promesse du Paradis, mais ce en échange d'une vie passée dans la culture de sa foy, du respect et de l'amour à Dieu, de la volonté de suivre la voie de la vertu.
Que l'asme de chaque fidèle aristotélicien se transcende par la foy et la vertu, qu'il puisse accéder au Soleil. Que chaque fidèle aide et encourage les nouveaux baptisés, ainsi que les autres fidèles, à ne pas se détourner de la vertu et à tourner le dos à la Créature sans nom.

Le prestre se tut et descendit lentement les marches de l'autel pour venir se placer devant Madrigal. Il l'invita à se lever et à le suivre au baptistère. Les enfants de chœur se mirent alors à chanter, emplissant l'église de leur chant. Ils parvinrent au baptistère.

Madrigal! Le Très Haut te regarde! Tu as suivi pastorale à Bourges! Tu as effectué confession de tes péchés! Le confirmes-tu?

Par le sacrement du baptême, tu renonces au péché, tu choisis de vivre selon les règles de notre Sainte Eglise, tu choisis de t'abstenir de tout mal, et de te rapprocher de Dieu par la voie de l'amitié aristotélicienne. Acceptes-tu cela ? Acceptes-tu de prendre le chemin difficile des Vertus ?
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Madrigal

Mdrigal écouta les Saintes paroles du curé.
Elle confirma tout bas que c'est bien sa decision que de faire partie de cette nouvelle famille.

Baron se placa devant elle et lui fit signe de monter au baptistere. Elle le suivit et l'écouta à nouveau.

Elle répondit à ses questions.

Je confirme avoir suivit ma pastorale, je confirme également de m'être confessée, J,accepte mon Père de m'éloigner du mal, de m'approcher des Saints et du bien. J'accepte également d'être une bonne citoyenne et de prendre le chemin difficile qu'est celui de la vertus.

J'accepte mon Père ..oui j'accepte et me sent prête.

Elle regarda le baron calme et serreine.
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Baronsengir

En ce cas, récite ce serment, et n'oublie pas que le Très Haut a un œil sur toi. Si tu n'es pas sincère, Il le saura.

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Madrigal

Madrigal resta figée devant lui et repeta apres le baron.

http://img49.imageshack.us/img49/8021/sermentbaptemeba2.png

Elle se sentait déjà tellement mieux.
Elle voyais enfin la vie devenir plus belle et enfin pouvoir se sentir acceptée au seins d'une nouvelle famille.
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Baronsengir

Le curé lui demandé de s'agenouiller et, s'emparant d'une burette d'eau bénite, il en versa sur la nuque de Madrigal.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

En cette église et sous le regard du Divin, sois le bienvenue ma fille, dans la communauté des fidèles et la famille aristotélicienne.

Deux enfants s'étaient approchés. Il prit ce que portait le premier d'entre eux.

Reçois ce cierge, représentant ton asme purifiée. Sois une lumière pour les autres et aide-les à trouver le chemin de la foy et de la vertu. Ne laisse pas ta propre foy s'éteindre et n'oublie jamais le serment que tu as prononcé.

Il reçut alors ce qu'apportait le deuxième enfant et le donna à l'albigeoise.

Voici la médaille aristotélicienne qui est tienne. Porte-la toujours sur toi. Elle est le signe de ton engagement dans la communauté des fidèles.

Le prestre blond se tourna vers les fidèles assemblés et déclama.

Chers amis, accueillez comme il se doit ce nouveau membre de notre famille. Guidez-le, portez-lui assistance, ne le laissez pas dans l'erreur. Que la vertu soit en vous et que l'amitié vous unisse! Allons, il est à vous!

Il sourit à la nouvelle baptisée, la laissant exprimer ce qu'elle ressentait.
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Madrigal

Madrigal se laissa porter par ses sentiments et par la sainteté des lieux. Elle recue l'eau benite et ferma les yeux fortement.

Elle ne ressentie aucun mal et se sentie soulager.

Elle se laissa a genoux et remercia le Père et la foule d'être là pour son baptême. Ce fut pour elle un jour si important.

Merci a toutes et a tous...je fais maintenant partie des vôtres et je tiens a tenir parole envers ma nouvelle famille.
Merci de m'accueillir grandement.

Elle versa alors une larme de joie et remercia a nouveau les gens qui était là.

Elle prit ensuite le médaillon qu'elle porta aussitôt a son coeur.
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Fregouille

Freg arriva précipitament à l'Eglise de feu...
Il avait longuement guetté du haut de son pigeonnier le retour de son émissaire volant, espérant un signe du blond curé avant de partir à la mine...

Le temps avait filé depuis... vite... trop vite...
Le voici maintenant en retard pour la cérémonie de baptème de Madrigal!

Il pénétra discrètement dans l'église, regardant la cérémonie commencée se disant:
Un baptème sans parrain ?

Il se glissa derrière Mad et posa sur elle un regard bienveillant, et lui murmura :

Je suis là avec toi !...

Il jeta un regard à Baron et lui fit un clin d'oeil...

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Madrigal

Elle se retourna brusquement et y trouva son ami Fregouille , qui devait être le parrain. Par contre et au grand malheur de Mad, Freg n'avait toujours pas eu son certificat.
Elle le regarda avec un grand sourire et lui chuchota: Çà fait du bien de se savoir épaulé par un ami...merci d'y être Feg.
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Jalna83

Une magnifique ceremonie comme Baron savait les faire!
Une ceremonie toute empunte d'emotion avec une Mad recueillie et sereine

Dans la famille d'Aristote elle avait sa place Mad la genereuse, la fidele amie, Jalna avait prié particulierement pour que la jeune fille garde la fraicheur de son ame et continue à distribuer, comme elle savait si bien le faire, la joie autour d'elle

A la fin du bapteme Jalna suivit Mardokin pour aller feliciter leur amie

Mardokin

Un baptême.. et surtout d'une chère amie comme Mad , c'était quelque chose d'important pour Mardokin et Jalna.. il savait que leur présence lui donnera un grand soutien, lui ferra plaisir aussi et à la voir il en était que plus sur..
la cérémonie s'était bien passé et Mad était vraiment magnifique à voir avec cette sérénité qui faisait rayonner son visage..

Le marcheur se leva, et avec Jalna s'approcha, saluant le curé avec respect puis Freg, il alla déposer un bisou sur le front de leur amie
-Félicitation Mad! c'est vraiment un grand pas que tu as fait! j'en suis heureux pour toi.. te voilà dans la famille Aristotélicienne, j'espère vous y rejoindre bientôt

Ciboulette

En ce 15 août Ciboulette se dirigea vers l'église... entra et s'aperçut qu'il y avait un baptême...
Madrigal ? juste le temps d'aller la féliciter...la cérémonie se terminait.
Elle vit la joie de cette dernière et elle était très contente pour elle.
Félicitations Madrigal, vous voilà dans la grande famille d'Aristote !
Elle salua ses amis Jalna et Mardokin et aussi ce bon curé. Connaissant peu Fregouille elle le salua de loin.
Elle pria un instant et repartit.

Madrigal

Madrigal se leva et appercue ses amis arriver vers elle.
Elle souria au Félicitations que tous lui disait. Elle était si heureuse qu'elle ne savait quoi répondre.

Elle serra dans ses bras chacun d'eux et leur dit: merci Freg,merci jalna, merci Mardo et toi ciboulette. Vous êtes si merveilleux d'être ici avec moi. C'est un grand jour pour moi...vraiment un très grand.

Madrigal baissa la tête pour ensuite la relevé vers ses amis et leurs faire un très grand sourire soulagé.

Fregouille

Freg s'approcha de Madri pour la féliciter et lui fit l'accolade :

Félicitation ma belle, je suis heureux pour toi !

Puis il se tourna vers le blond curé :

Mon père, il me faudrait m'entretenir avec vous...

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Baronsengir

Le blond sourit aux villageois venus féliciter Madrigal. Une nouvelle fidèle avait rejoint la communauté aristotélicienne. Il avisa Fregouille.

Bien entendu mon fils, venez me rendre visite au presbytère.

Plusieurs jours avaient passé, et c'était le dimanche, jour dédié au Très Haut. Arrivant à l'église, BaronSengir en ouvrit grand les portes et se dépescha d'aller sonner à toutes volées l'annonce de la messe dominicale.

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Nane94140

Depuis son mariage elle avait été très occupée, son mari enlevé par les moines, l'auberge à gérer seule, l'inquiétude qui la rongeait de ne pas avoir de nouvelles...

Les Cloches de l'église viennent la cueillir sur le pas de sa porte alors qu'elle se rendait au marché. Elle pose son panier et héle Prudence :

Prudence tu feras le marché ce matin je vais a l'église ! Un morceau de lard le saloir est vide, des herbes pour la soupe du jour je me chargerais si j'en ai le temps de passer commande en sortant de la messe.

Elle se dépêche donc de rejoindre l'église, pénètre dans la bâtisse dont l'atmosphère particulière met un baume sur son cœur angoissé.

Voila ce qui lui manquait depuis tout ce temps les secours de la religion. Elle avance le long des bancs et s'installe ni tout à fait devant ni tout à fait au fond, elle regarde ces lieux qui lui ont tant manqués et commence à prier.

A Prier pour le retour de son époux,
A prier pour ceux qui sont sur les routes ou pour ceux qui vont partir,
A prier pour ceux qui elle le sait sont entrain de s'éteindre comme son amie Cally, la bas, loin, en Bretagne.
A prier pour ses enfant qu'elle ne voit que peu depuis qu'ils sont devenus plus grand.

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Fregouille

Freg n'avait pas encore de réponses à ses questions, il arriva donc à l'église pour la cérémonie dominicale.
Il aperçu Nane dans un coin, déjà recueillie.

Tant mieux, se dit-il, j'ai moi aussi besoin de me recuillir...

Il alla lui aussi s'agenouiller dans un coin et se recueilli, priant Aristote de lui accorder sagesse et discernement.
Freg attendi ainsi le début de la cérémonie...

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Fregouille

Freg avait pris le temps de se recueillir longuement et le jour était déjà bien avancé maintenant...

Nane avait manifestement terminé de prier et se dirigea vers la sortie.
Son regard croisa le sien, il lui sourit et lui adressa un salut de la tête.

-Visiblement il n'y aurait pas de messe cette semaine...

Freg termina sa prière et décida lui aussi de quitter le sanctuaire et de retourner attendre le blond curé au presbytère...

... Amen
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Baronsengir

Le blond s'était quelque peu assoupi. Ces nuits blanches à la procure ne lui faisaint guère de bien. Il se réveilla en sursaut et alla saluer les quelques fidèles encore présents.

Chers amis, bienvenue en la maison du Très Haut!
Avez vous bien suivi les vertus? Je n'en suis pas si sûr... Récitons tous ensemble la prière de la confession.

Maintenant que votre asme est aussi propre que le derrière d'un bambin ; l'on ne dira tout de mesme pas si avant ou après... Bon vous voyez bien. Que résonne le serment de tout aristotélicien envers le Très Haut, la déclamation de votre foy, le credo!

A présent que vous voilà tous beaux et souriants devant moi, tels des agnelets, laissez moi vous conter quelque histoire, un extrait du Livre des Vertus, dont je vous recommande au plus haut point lecture.

[Aristote] Dialogues X - La morale

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.

Savez-vous tous distinguer le bien du mal? Savez-vous apprécier chaque situation et faire en sorte que nul ne souffre de vos actes et de vos décisions? Ce n'est pas toujours facile, et des intérests contradictoires peuvent voir le jour. Mais ayez foy, puisez en vous pour vous approcher de la vertu parfaite et faites selon ce qui vous semble le mieux.

Maintenant, je ne vous demanderai pas de faire une ronde et de danser la farandole, mais de me rejoindre à l'autel, afin de partager le pain et le vin, symbolisant l'unité aristotélicienne.

Quant tous eurent bien mangé, surtout bien bu, et rassis à leur place, le bel et blond curé reprit :

N'oubliez que pour passer baptesme ou célébrer mariage il faut venir me voir au presbytère. Si j'en ai oublié certains, qu'ils m'excusent et me reparlent de leurs cérémonies à venir.

Je vous annonce également que la semaine prochaine, je célébrerai la messe en la cathédralette de Rodez. Que tous ceux qui souhaitent m'y accompagner soient la bienvenue!

Allez dans la paix du Très Haut mes enfants!
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Baronsengir

Le blond laissa message sur la porte de l'église.

Le dimanche 23 aoust, la messe sera célébrée en la cathédralette de Rodez, en gargote toulousaine.

Venez y rejoindre votre bel et blond curé!

BaronSengir

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Penthagruel

Dès son arrivée dans la ville, Pentha se dirigea vers l'église et prit place sur un banc. Il fit une première prière pour remercier le très haut de lui avoir évité les embuches sur le chemin, puis une autre pour souhaiter que ces amis se portent bien, et enfin une dernière sans rien demander, juste pour célébrer la gloire du très haut.

Puis il se signa et prit la direction de la rivière, sa barque sous le bras.
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Baronsengir

BaronSengir s'était levé de bon matin et s'était rendu en son église. Il ouvrit grand les portes pour les fidèles et se rendit au fond, en vis à vis avec sa corde, son compagnon de jeu. Il déposa son panier contenant pain et vin, et se saisit de la corde, tirant de toutes ses forces. Les cloches se mirent à sonner, appelant Albi à la messe.

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Sojiro

Il avait été reveillé tot le chasseur de rats... anxieux de la situation de sa promise... elle était revenu malade de sa retraite... mais en ce dimanche il avait decidé d'aller communier durant la messe dominicale...

A peine debout... brin de toilette minimum... habillage rapide... pour ensuite reveiller une Hanadora bien fatiguée... personne ne savait ce qu'elle avait... mais ensemle ils avaient exprimé le voeux de se deplacer un peu... il la reveilla lentement... elle ne semblait pas avoir en ce jour trop de fievre... deja ça...

Il l'aida a se lever... a s'habiller... elle était encore trop faible pour s'occuper d'elle seule... mais malgré le teint pale qu'elle arborait... elle tenait à etre toujours presentable... veritable calvaire pour le gueux qu'il était... mais il respectait la façon d'etre de sa promise et s'occupait d'elle en toute circonstance...

Ils étaient ainsi partie... il esperait que prendre l'air lui rendrait un peu de couleur... lui remonterait le moral... accroché a son bras... ils allaient lentement... il ne voulait pas la fatiguer... elle était bien assez faible comme ça... les cloches sonnaient annonçant tres bientot le debut de la messe... il n'étaient pas tres loin mais vu la lenteur du pas... ils seraient pil poil a l'heure...

Ils passerent le pas de la porte... il lançait regulierement des regards a sa promise... histoire de juger si elle tient le choc... ou si cette marche était benefique... ils se poserent sur un banc... milieu de l'eglise... comme a son habitude... il lui fit un sourire apaisant... tentant de lui cacher son inquietude...

Baronsengir

Tout étourdi par le long tirage de cloches, mais le sourire aux lèvres, BaronSengir se reposa quelques instants, le temps de retrouver son équilibre. Il se lissa du plat de la main les cheveux, et mesme sans miroir, il s'imaginait fort bien tel qu'il était : beau, blond, sentant fort bon et de magnifique allure en son habit de cérémonie. Il était l'heure d'entrer en scène.

Il s'avança à 'autel, couvant du regard l'assemblée des fidèles qui venait peu à peu remplir les bancs de l'église. Il tendit les bras vers eux et s'exprima d'une voix forte.

Chers amis, bienvenue en la maison du Très Haut!

Comment fut votre semaine? Fut-elle emplie de vertu, de labeur et d'amour envers le Très Haut? Avez-vous fait preuve d'amitié aristotélicienne avec vos voisins? Avez-vous su conserver votre calme et ne pas estre tenté par aucun vice?

Allons... Avouez-le... Un petit mensonge, une petite colère piquée, un excès de gourmandise, voire dans le foin... Je vois vos testes qui se baissent vers le sol pour éviter mon regard. Mias n'oubliez pas que pour le Très Haut, c'est inutile, car Il vous voit!

Aussi, repentons-nous sérieusement, implorons Son pardon pour tous les péchés que nous aurions pu commettre et déclamons la prière de la confession.

Je tiens juste à informer les albigeois que notre chère Reinemab s'appreste à prendre la route pour un long voyage. Que tous prient pour sa bonne santé, ainsi que celle de tous las albigeois loin de chez eux.

Après s'estre recueilli, le blond curé reprit :

A présent, mes chers enfants, enfants du Très Haut comme tous les hommes, est venu le moment d'exprimer votre amour et votre respect envers le Divin. Que votre voix exprime en cette messe dominicale tout le respect et la dévotion que vous ressentez, tel qu'Oane a enseigné aux hommes. Que le credo aristotélicien résonne en ces murs, et que les voix vibrent d'une seule voix!

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Ciboulette

Ciboulette se rendit à l'église...très contente d'avoir entendu les cloches sonner !
Les cloches d'Albi ont un si beau son !
et le curé d'Albi un si beau blond^^ [c'est juste pour le rime^^]
Elle fit un signe au blond curé et ne vit pas grand monde dans son église ce dimanche...qu'à cela ne tienne elle se fit pardonner ses péchés aussi...

je confesse à Dieu tout puissant....

Baronsengir

Le blond prit le livre des vertus et entreprit d'en lire extrait.

L’éclipse VIII: La résurrection

Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Le Très Haut nous accorde une seconde chance à notre mort, le rejoindre et estre jugé, ou si l'on estime que l'on n'est pas encore proche de la vertu, l'on peut choisir de revenir sur Terre, pour mener vie plus pieuse.

Bien sûr nul ne s'en souvient, et hélas, beaucoup retombent dans les mesmes travers. Mais n'oubliez que celui qui aura été vertueux, qui se sera confessé de ses péchés, qui aura aimé et vénéré le Très Haut, celui -ci accédera au Paradis solaire.

Il disposa alors le pain et le vin sur la table de l'autel.

Venez tous partager, chère communauté albigeoise! Et avant que vous ne partiez, retenez ceci : la messe de dimanche prochain se fera en la cathédralette!

Il attendit les fidèles, le sourire aux lèvres.
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Ciboulette

Ciboulette s'approcha du beau blond sourire aux lèvres également.... partager le vin juste avec le curé l'amusait fort !...elle en aurait un peu plus forcément^^...rôoo vilaine pensée...enfin non...et puis zut! C'est trop bon le vin surtout celui de leur curé !
elle prit donc la coupe...en le regardant du coin de l'oeil...

Ciboulette

Dimanche 13 septembre !
Ciboulette n'avait pas encore entendu les cloches, elle se dit qu'au moins en étant présente il y en aurait déjà une !^^
Elle attendit un instant...cette église l'a désespérait...jamais plus personne mais ou sont les fidèles ? pourquoi ce désert?
S'il n'y a pas de messe aujourd'hui, elle n'ira nulle part ailleurs, c'est décidé.
A Albi ou rien ! Trop eu mal aux pieds la dernière fois!
Elle s'agenouilla et pria ... elle attendrait, elle est patiente....

Jo1715

Jo entra dans l'église qui semblait bien vide ce matin.

Il salua Ciboulette et l'a laissa méditer tranquillement.

Il alla s'assoir sur le banc où il avait l'habitude de prendre place et se décida à prier.
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Ciboulette

Ciboulette entra dans l'église...bien sur elle savait que ce n'était pas dimanche...mais dimanche sera vite là ....
Donnons le gout d'y venir se dit-elle surtout à notre blond curé !

Elle avait apporté avec elle des linges et des seaux, de l'eau et de la lessive, et enfin quelques fleurs et autres décorations naturelles...
Elle avait bien envie de tirer sur la corde des cloches mais non... pas encore...pas aujourd'hui....Son humeur était guillerette comme à l'accoutumée...elle se surprit à fredonner...
Ave, Ave ...Ave not'e curé
Ave, Ave ...la messe sera donnée !
Ave Ave... tout le monde va prier
Ave, Ave...les cloches vont sonner....

Elle briquait, briquait ...tout reluisait !
Puis elle prit un parchemin et inscrivit en TRES GROS :

SI PERSONNE NE VIENT ICI DIMANCHE MATIN

NOUS N'AURONS PLUS JAMAIS D'OFFICE !

BON SANG DE BOIS, BOUGEZ VOUS PAROISSIENS !

Tous ensemble ! Tous ensemble ! OUI !

Elle le placarda sur la porte de l'église non sans l'avoir lessivée auparavant...la porte pas le parchemin^^

Mardokin

Toute à l'heure il avait vu les enfants rassemblés.. ça l'avait un peu intrigué à voir leurs visages sérieux.. il restait un peu à l'écart ne voulant pas être un intrus, mais quand il vit leur regard invitant, il s'approcha d'eux
-Alors on mijote quoi les nains?!
Melodie prit la parole et avec sa douce voix
-C'est pour la messe.. ils me demandent si demain on vas y aller!
ça il ne savait quoi répondre le marcheur, depuis un moment que l'église parue déserte.. c'était comme si les Albigeois avaient perdu la foi.. vrai qu'il était pas un fervent paroissien lui, mais les enfants pour eux c'était un moment important..
il leur sourit
-Je ne sais pas mes enfants mais on verra demain..

Mardokin pensait à ça en allant au marché, il fit un détour et passa devant l'église.. de loin il put voir Ciboulette occupée à afficher un parchemin.. curieux il s'approcha
-Salut Cibou! comment tu vas mon amie? euh y a du renouvellement à l'église ou quoi?
il la regarda en souriant.. surement qu'elle avait besogné fort la pauvre
-Je peux t'aider? dis moi si y a quelque chose que je peux faire?

Ciboulette

Oh ! Bonjour Mardokin !
Ciboulette cherchait son amie Jalna du regard mais compris vite que Mardo était seul
Elle lui fit donc la bise ...euh... tant pis, elle ne lui en voudra pas!^^
Décidément on dirait bien que j'aime faire du ménage!^^ et chaque fois tu viens m'aider c'est génial !
Je viens de finir de ravauder la robe du curé, reste plus qu'à consolider l'étagère de la sacristie...si tu veux y jeter un regard...et il y a aussi une grande crevasse dans le plancher...là je ne sais pas quoi faire...

Il me semblait en effet qu'avec un peu d'huile de coude, l'église serait plus accueillante pour tous, même pour notre curé!
Au fait l'as tu vu ? dis l'as-tu vu ? Sais -tu ou il est ?
Tu veux venir avec moi jusqu'au presbytère ? J'ai bien envie d'aller lui...sonner les cloches !
Enfin ... façon de parler évidemment!
Crois-tu que si nous faisons un peu de bruit, il montrera le bout de son nez,
Je lui ai fait une bonne tarte aux pommes, peut-être aurais-tu un bon petit vin de derrière les fagots? Si oui...je te retrouve là-bas!

Mardokin

Les yeux rieurs, il écoutait Cibou.. essaya de placer un mot..
-Euh oui.. je crois que..
Désespéré mais tellement amusé, il attendit qu'elle veuille prendre une pause^^..
il saisit l'occasion et d'un coup se lança:
-Pour l'étagère de la sacristie et le plancher.. je verrai demain, j'apporterai du matériel et je ferrai ce que je pourrai.. après la messe si messe il y en a..

Après un moment de réflexion il ajouta
-Humm non ça fait si longtemps que j'ai pas vu notre curé qui sent bon et .. humm j'aime pas ça.. ça sent pas bon faut dire!.. j'espère qu'il lui est rien arrivé de fâcheux!
je suis partant pour aller faire du bruit au presbytère..enfin réveiller notre curé.. je vais chercher du vin et on s'y revoit

Gouter à cette tarte aux pommes et au vin.. pas celui qu'il apportera, mais celui que le curé gardait précieusement dans ses caves.. ça c'est une bonne cause pour le marcheur..
il refit la bise à Cibou et un signe de main en partant
-j'y vais.. à bientôt

Ciboulette

Avec beaucoup d'espoir Ciboulette arriva à l'église...les cloches n'avaient pas encore sonné mais bon ...on disait que notre curé n'était pas matinal...attendons donc...
Elle s'installa sur un banc, apprécia la propreté du lieu^^
et pria très fort afin qu'enfin notre curé revienne !

Fregouille

Freg arriva à l'église :

Avec tout ce tintamarre qui a été fait cette semaine, il devrait y avoir une messe aujourd'hui.

Il arriva que le soleil était déjà bien haut dans le ciel...
Il aperçu Ciboulette assise sur un banc qui semblait prier.

Freg entra, se signa et ... ne pu que constater que l'absence du blond curé ou des fidèles...

"Cette fois c'en était trop... si même le curé désertait l'église à quoi bon continuer à fréquenter cette église ?
Et nul besoin de se plaindre auprès de l'évéché... ce n'est pas Zoélie qui arrangerait les choses... "

Il s'approcha de Cibou pour la saluer et lui faire part de sa reconnaissance pour tout ce qu'elle faisait (en vain?) en cette paroisse.
Et de lui murmurer :
"Puisse-t'il un jour se rendre compte de tout ce que tu auras fait pour lui et t'être preuve reconnaissance que tu mérite...
Quant à Lui, le Très Haut, puisse-t'il te bénir pour toutes tes actions en sa demeure...
Je ne pense pas que Baron passera encore cette semaine... une autre maladie sans doute..."
Freg se releva puis s'inclina en direction de l'autel, avant de se signer à nouveau et de quitter cette église désertée...

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Jalna83

Son Mardokin lui avait expliqué le soucis de Ciboulette,ses efforts desesperes et son ardeur a astiquer leur église

Le jour pointait à peine que Jalna sauta en bas du lit et commença sa tournée de bisous pour reveiller la marmaille.

Quelques uns se levaient de bonne grâce mais tendrement la mere habillait ceux qui persistaient a rêver en s'accrochant aux draps

Apres que tous furent à peu pres debout elle ouvrit la porte de leur chaumiere et lorsque le dernier fut sortit ils prirent ensemble dans le peti matin couvert de rosée le chemin de L'église.

Mardokin

Ils croisèrent Freg entrain de quitter l'église.. ils le saluèrent
-Bon dimanche..!

Les petits se tournèrent vers les parents
-C'est déjà fini la messe?!
Mardokin encore une fois ne savait quoi répondre devant cet air déçu de ses nains adorés..
-Je crois que ça n'a pas eu lieu.. venez entrons quand même
Déserte oui! l'église l'était.. propre et déserte!
en ligne et à tour de rôle les bises furent donnés à Cibou..
-Bonjour.. bon dimanche..

les enfants ne savaient s'ils devaient prendre place ou rester debout..
Il fallait qu'il fasse quelques chose le marcheur..
-Asseyez vous.. on attendra un moment.. récitons le Crédo comme on fait avant..
Sans en avoir le cœur les petits s'exécutèrent..
-on aura pas notre pain de dimanche?
Ni pain ni le délicieux vin.. il sourit en jetant un petit regard aux jumeaux.. puis prit la main de sa Jalna tendrement dans la sienne..

Ciboulette

Ciboulette aperçut tous ces bons villageois venus pour la messe, tous des amis ! certes !
elle fit la bise à chacun et aux enfants surtout, ils sont si mignons !
Puis d'un bel élan elle leur dit,
ne restons pas là sans prier, Mardokin tu as raison profitons-en et unissons nous dans la prière....

Puis elle se signa et fit un petit clin d'oeil aux enfants.
Venez les enfants j'ai une surprise pour vous.
Dans un coin elle avait déposé quelques petits pains fait maison...

Prenez les enfants et vous aussi mes amis !
Je n'ai pas les qualités requises pour le bénir mais je fais le signe et je le romps; j'aime à partager ce pain avec vous !
Puis afin de ne rien oublier elle sortit aussi une bouteille d'un bon vin de derrière les fagots...
je sais que je ne peux bénir ce vin mais déjà le partager est un signe d'amour.
Elle versa donc quelques gouttes à chacun.
La prière nous unit
Le vin et le pain aussi dit-elle en riant heureuse d'être parmi eux au cœur de son église, celle d'Albi.

--Mardokin_et_jalna

Ciboulette avait pensé a tout et les enfants regarderent un instant leur mère pour avoir son assentiment et prendre un de ces petits pains qui sentaient si bon

Jalna sourit et ils se servirent gentiment avant de s'assoir encore un moment pour une derniere priere de remerciement

Le petit Ney aussi, dans les bras de Mardokin suçotait son pain

Il se degageait de ce petit groupe à la fois chaleur et solitude; dans une grande église vide, dans la maison d'Aristote, les murs resonnaient du silence de la désertion, les fideles, mais surtout leur berger qui aurait du continuer à leur montrer le chemin

Presque genés de voir le peu de resultats ils se deciderent a saluer Cibou et Fregouille avant de finir leur dimanche chez des amis

A dimanche prochain mes amis dit Mardokin

Bon dimanche à vous rajouta Jalna en prenant la main de la plus petite

Fregouille

Freg ne pu que sourir aux propos de Ciboulette.
Il approcha donc et récita le credo en communion avec ses amis...

Toi, tu as tout compris ma belle !
L'amour, l'amitié, la fraternité, de l'écoute et de la générosité... une bel exemple de l'esprit que nous devrions tous avoir...

Il se laissa offrir une miche de pain et un peu de vin. Bien sûr tout cela n'était pas bien 'officiel', ni consacré, ni béni par un homme de robe, mais celui-ci faisait défaut et de ce fait, si loin de ce que devrait être l'esprit aristotélicien...

Tout cela n'était pas grand chose, ce n'était rien qu'un peu de pain mais avait réchauffé les coeurs, réconforté sa foi...

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Ciboulette

--Mardokin_et_Jalna a écrit:

....
A dimanche prochain mes amis dit Mardokin
Bon dimanche à vous rajouta Jalna en prenant la main de la plus petite[/i]

Eh bien soit, à dimanche prochain mes amis !
Que votre semaine vous apporte toutes les joies que vous espérez !

Ciboulette embrassa d'abord les enfants puis sa bonne Jalna et enfin Mardokin et Fregouille ...
Tiens çà fait du bien ces rencontres là ! Merci mes amis !
A dimanche prochain.
Ciboulette secoua le linge qui avait enveloppé les petits pains et emmena la bouteille afin de ...la remplir pour dimanche prochain^^ ben tiens !
Elle referma bien la porte derrière elle.

Cricriultras

Elle était passée par l'église, peut être y aurait-il la messe !!!!!

Elle arriva devant la grande porte!! allait la pousser quand elle vit un petit bout de parchemin, elle se baissa le ramassa et le lu

Citation:

"La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé !
D'accord"

son esprit vagabonda sur tout ce qui c'était passé ces derniers jours

Et bien!!! effectivement et maintenant qu'il vient d'être élu Comte nous ne le verrons plus à l'église espérant qu'il ne fasse pas avec le comté ce qu'il a fait avec l'église, le désert !!!! Elle leva les yeux au ciel, se disant que le comté allait à la ruine, d'autant que toute cette bande de bon à rien l'avait élu coms alors qu'il était parti chez les moines, le comté était bien dirigé !!!! elle se dit qu'elle ne serait bientôt plus là pour le voir !!!

Elle se décida à entrer dans l'église et se mit à prier pour sa famille, ses amis, le berry et son voyage qu'Aristote veille sur elle, la fasse revenir au plus vite prés des siens,son amour et ses enfants allaient lui manquer mais elle ne pouvait les emmener..
Une larme coula sur sa joue, qu'elle essuya d'un revers de main..

Allez!!!! il ne faut pas que je me laisse abattre ce n'est pas le moment.
Elle continua sa prière et récita le Crédo

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Ciboulette

Comme tous les dimanches, Ciboulette se rendit à l'église...
Sans bruit....elle aperçut Cricri et lui fit un bisou.
Tout était calme et silencieux comme hélas tous les dimanches maintenant.
Elle pria avec beaucoup de ferveur et ses larmes lui vinrent naturellement...
elle ne fera plus de bruit, jamais.
Si le curé ne veut pas revenir, elle ne suppliera plus.
Par contre elle prie pour son salut et pour celui des paroissiens qui ne viennent plus...non plus..
Que ce dimanche soit doux et apaisé pour tous ! se dit-elle à voix basse

Cricriultras

Elle avait fini son crédo lorsqu'elle vit Cibou arriver, elle se leva et se dirigea dans sa direction avant de partir.

Bonjour Cibou, l'église est bien vide, il faudrait que nous ayons un curé présent, s'il ne peut assurer sa charge qu'il demande son remplacement...
Dis tu savais qu'il vient d'être élu comte mais qu'il s'est retiré chez les moines !!!!!!
Les conseillers n'ont pas de poste attribué ce matin et nous avons une armée du BA aux portes de la ville.. d'ailleurs il faut demander à toutes les gens fortes de venir pour défendre....

Toi même Cibou si tu ne travailles pas viens me rejoindre dans mon groupe nous avons besoin de monde..il faut se mobiliser pour défendre la ville.

Elle quitta l'église démoralisée!!
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Missie

Missie arriva a l église qui etait bien vide souheité se reccellir un peut t en que les choses etais encore calme.

Vie crici et ciboulette les saluas.

Bonjour en se dimenche .

Resta un peu trouvait triste cette église sent prétre alluma des siérges pour sa famille et ses parent disparue , pour ses amie se plassa sur un banc soupir.

Siremoilesgodasses

Sire n'avait pas l'habitude de se rendre a l'église,mais là ,il en ressentit le besoin,certainement a cause de tous ces évènements et des pensées qu'il a pour sa bien-aimée.....Il entrât dans cet endroit humide et froid,il regardât autour de lui,s'avançât en direction de l'autel,se signât puis se mit a genoux,les mains croisées,il entamât un dialogue a peine audible avec Aristote.......Il venait puiser sa force et demander une protection divine,ne serait-ce pas monstrueux que tout s'arrête ici?Non bien sur!!Il lui fallait de l'aide,beaucoup de courage.....Et si la vie s'arrêtait maintenant,que deviendrat -'elle?lui demandât-il.Elle est si douce,si compréhensive....
Ce bonheur il ne voulait pas le laisser échapper,et si par malheur il devait m'arriver quoi que ce soit,faites moi attendre son retour je veux partir avec son image devant les yeux.
Puis il restât là,longtemps,très longtemps.
Puis résigné ,il s'en retournât aux portes de la ville encore plus favorable et emprunt d'une vive exaltation pour se battre.

Jalna83

A l'aube de ce jour de veille, ce jour ou on soignait les blessés de la bataille dite des Vaillants, Jalna entra silencieusement dans la maison du Tres Haut, se glissa sur le premier banc.

Elle avait besoin de se sentir proche d'Aristote en ce jour dedié à St Michel l'Archange.

A mi voix elle recita une priere avec ferveur

Citation:

Grand chef des milices célestes,
Nous te prions indignes que nous sommes,
De nous protéger par tes prières
Et de nous garder à l'ombre des ailes de ton immatérielle gloire,
Nous qui à genoux instamment t'implorons,
Délivre-nous des dangers,
Grand prince des puissances d'en-haut.

Recueillie elle resta longtemps dans cette bienheureuse paix, profitant le plus possible avant de quitter l'église discretement et retrouver le mantel de soucis qui l'attendait encore
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Milite contre le port du bâillon.

Jo1715

Quelques jours s'étaient passés de puis cette bataille, mais jo avait le poids du sang coulé sur la concience.

Il savait qu'il s'était battu pour les femmes et les enfants d'Albi mais il avait besoin de prier.

Mais il y avait autre chose qui le torturait depuis plusieurs jours et cela Aristode le savait et il se mit à prier pour que ses enfants vivent dans le bonheur.

Une larme coula sur sa joue mais il s'en moquait car ici, nul ne pouvait lui en faire la remarque.

Il pria avec une ferveur qu'il n'avait jamais atteint.
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Ciboulette

Comme tous les dimanches ..ou presque Ciboulette arriva à l'église.
Il lui semblait bien avoir entendu les cloches sonnées...elle se hâta donc.
Une messe ! elle le sentait bien il y aurait une messe ! Alleluia !
Elle installa donc des fleurs fraiches, mis un peu d'ordre et attendit avec beaucoup de patience son blond curé...qui ne saurait tarder.
Elle ne savait pas ce qui l'avait retenu si loin de son église?...mais elle ne s'en inquiétait pas et ne se permettait pas de juger non plus....le principal étant qu'il revienne enfin. Pas de rancune dans son cœur, elle ne savait pas.

Elle s'installa donc sur un banc et attendit en priant, tout en remerciant Aristote d'avoir épargné les Albigeois durant ce combat.
Elle parla tout bas, elle était seule pour le moment:
Merci Très Haut d'avoir épargné nos villageois, d'avoir épargné mon ami guerrier ainsi que sa promise, de m'avoir épargné aussi.
Et je prie pour tous ceux qui sont morts que leurs âmes viennent jusqu'à toi....et je te demande pardon d'avoir pris les armes mais je me devais d'aider les miens.
Dans la bataille elle avait blessé 2 personnes, se le pardonnerait-elle un jour ?
elle récita le credo.. tout en sachant qu'il n'effacerait rien...
Perdue dans ses prières, elle en avait même oublié que quelqu'un pouvait entrer...

Jalna83

Les enfants avaient comprit que ce dimanche était particulier; sans un rechignement ce matin la ils s'étaient levés, levisage grave ils s'étaient preparés

Le babillement du petit Ney parvenait de temps en temps a tirer un sourire à la famille, même la petite Jeanne gardait ses yeux plissés

Ils saluerent les passants sur le chemin de l'église, hochant la tête ou serrant une main, mais ils garderent d'un pas fermes, unis, leur but precis; aller prier dans leur église.

Sur un banc, Ciboulette la plus fidele était là...Jalna savait ses prieres...

Un baiser sur sa bonne joue, une genuflexion devant l'autel et tous prirent place sur un banc, mains jointes, le coeur vers le Tres Haut
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Milite contre le port du bâillon.

Ciboulette

...un léger grincement de porte l'a fit sursauter ...puis des voix d'enfants un peu étouffées..elle se retourna et aperçut Jalna !
Toi aussi tu es venue !
Elle embrassa les enfants toujours aussi gentils et bien élevés et fit une énorme bise à sa douce amie...
Tu passes à la maison après ? J'ai fait ce fameux pain d'épices ! je ne l'ai encore fait gouter à personne, tes enfants seront les premiers ?
elle attendit la réponse puis les laissa se recueillir en paix....

Fregouille

Freg venait de rentrer de voyage...
Avec les événements de ces derniers jours, il devait y avoir une messe particulière, consacrée aux valeureux Albigeois.

Il arriva donc promptement à l'église du feu...
et fut déçu de constater que, mis à part Jalna et l'infatigable Ciboulette...
l'église était vide...
le curé lui-même semblait n'y avoir pas mis les piedsadepuis des lustres...

Malgré le tintamare de Cibou et Mardo, malgré les articles dans la Gazette du Tarn...

Il salua Jalna et Ciboulette et s'agenouilla pour se recueillir...

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Ramzam

Ramzam entra dans l'eglise sans prendre garde à respecter le silence tant il était convaincu de ne trouver dans le lieu saint qu'une poignée de souris affamées et quelques cierges fondus depuis longtemps. A sa surprise, il aperçut des silhouettes en recueillement . Il crut reconnaitre Jalna, Messire Freg et une dame qu'il connaissait de vue pour l'avoir croisée parfois. Il ne les derangea pas mais prit garde à présent à ne pas faire de bruit. Il avait apporté balai, lavette, seau d'eau chaude et s'apprêtait à laver cette pauvre église que le curé avait délaissée honteusement. Des enfants priaient aussi. Ramzam murmura pour lui même:

"Voilà qu'il existe encore de pieuses âmes en cette ville. C'est une bonne chose"

Ramzam trempa sa lavette, la plaça au bout de son balai et commença à nettoyer le sol du transept nord pour ne pas perturber les prières. Il se disait qu'il aurait du mal à se faire baptiser par un curé fantôme et qu'il serait temps de lui secouer les puces, à ce chanoine irresponsable. Un enfant , qui sans doute en avait assez de prier, ce qui se comprend lorsqu'on est si jeune, s'approcha de ramzam et l'observa. Au bout d'un moment, il demanda:

"Tu fais quoi?."

Sa petite voix cristalline resonna dans l'église. Ramzam sourit en mettant un doigt devant sa bouche:

"Chut...parle doucement... je nettoie l'église. Si tu veux, tu peux m'aider... Tous les cierges qui ont été consummés, retire les et rassemble les morceaux dans un coin, je les rammasserai plus tard. "

L'enfant fut visiblement ravi de cette tâche insolite et commença à gratouiller les chandeliers et porte-cierge avec application.

Bourginette

Bourginete entra dans l'église et y appercut son amoureux travaillant si fort pour rafraichir l'église en espérant qu'un curé vienne bientôt faire l'office du dimanche, des funérailles, des bathêmes et des mariages. Elle et Ramzam voulaient convoler un juste noce, mais qui allait célébrer leur union ? Elle n'en savait trop rien.

Elle alla rejoindre son amour pour l'aider dans sa tâche. Elle avait observée auparavant le jeune enfant qui était venu le rejoindre et qui semblait l'aider. Elle admira la facon qu'il avait impliqué le jeune et souriait de le voir faire

Allo mon amour !!! je peux vous aider. Je vois que tu as déjà un associé mais peut-être que je peux être utile ?

Oui c' est bonne idée de ramasser le reste des cierges. Je les amènerai à la maison et les ferai fondre pour en refaire de nouveaux cierges

Elle lui fit un sourire craquant , prit un torchon et commenca à épousetter les chaises se trouvant à proximités pour ne pas déranger les paroissiens qui priaient.
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Hirnan

Hirnan comme bien souvent alla à la messe ce dimanche 11 octobre.

L'église était bien vide. Pas de trace de ce glandouilleur de ce curé, ex comte s'il l'a été, non combattant non supporteur.

Il était pourtant bien passé ce matin même à 4h38 dit-on ! Elle n'avait pas eu non plus de réponse à la lettre ouverte qu'elle avait envoyée au curé et déposée en gargotte.

C'est bien difficile comme situation : le doute. C'est probablement la situation la plus dure, le doute : ne pas savoir si une personne est vivante ou morte, vivre avec des souvenirs.

Cela n'était pas sans lien avec une histoire bien intéressante à la mode en ce moment : L'absence
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Contre le port du baillon

Mardokin

Dimanche encore, comme tous ces derniers dimanches.. une église sans curé et sans messe à célébrer..
les bonjours échangés, les bisous.. et les enfants qui prenaient leur place comme toujours avec cette mines déçue de ne pas voir la même cérémonie qu'avant..

Le marcheur ne pouvait s'empêcher de se poser la question sur leurs foi! qu'on était il? eux ils pouvaient pas comprendre qu'on peut déserter ce lieu saint.. ils comprendraient jamais qu'un curé n'est qu'un homme et que la foi des hommes ça change des fois..
il se demandait comment leur expliquer que l'ambition à plein de visages, de servir et se servir.. qu'on pouvait parler sans rien dire.. qu'on pouvait tourner le dos ou se cacher quand on est pas capable d'assumer.. que.. que..

Il souriait pourtant Mardokin, de ce sourire qui ne le quittait jamais.. chatouillant le nez d'un petit.. pinçant l'autre en faisant mine de rien.. leur rire avait le pouvoir de changer le monde.. du moins son monde à lui..

Fregouille

Encore un dimanche sans messe... sans curé...
Heureusement les villageois continuaient se venir à ce rendez vous dominical (peut-être plus assiduement que quand le blond célébrait...)

Il salua les personnes présente, se demandant s'il n'était pas temps de s'adresser plus haut, que nous ayons un curé digne de ce nom dans le comté... Toulouse - terre oubliée du clergé ?

Même l'évêché et tenu par le défunte Zoelie...

Bonjorn mes amis... !
Savez vous à qui on pourrait s'adresser?
Pour les mariages et les baptèmes ce n'est pas un soucis... mais les célébrations diminicales...

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Jalna83

Dans ses bras, bien serrée la petite Jeanne suçotait son pouce; depuis 3 jours une fievre la tenait et la rendait grognon, Jalna s'assit sur le premier banc, son petit paquet, doux mais pesant, lui ankylosait le bras.

Elle salua les personnes presentes: Hirnan tres matinale pour les messes du dimanche, Freg encore fâché du silence du curé et les amoureux en train de nettoyer avec ardeur.

Pas de cloches, pas de musique, pas de chants...

Jalna doucement prit la main de sa fille et doucement poussa les premieres notes d'un chant qu'ils connaissaient en famille

Leurs voix se leverent plus amples au fur et a mesure que les autres enfants joignirent leur chant au leur:

Citation:

La prière de l'espérance

Si l'espérance t'a fait marcher plus loin que ta peur,
tu auras les yeux levés.
Alors tu pourras tenir jusqu'au soleil de Dieu.

Si la colère t'a fait crier justice pour tous,
tu auras le cœur blessé.
Alors tu pourras lutter avec les opprimés.

Si la misère t'a fait chercher aux nuits de la faim,
tu auras le cœur ouvert.
Alors tu pourras donner le pain de pauvreté.

Si la souffrance t'a fait pleurer des larmes de sang,
tu auras les yeux lavés.
Alors tu pourras prier avec ton frère en croix.

Si l'abondance t'a fait mendier un peu d'amitié,
tu auras les mains tendues.
Alors tu pourras brûler l'argent de tes prisons.

Si la faiblesse t'a fait tomber au bord du chemin,
tu sauras ouvrir tes bras.
Alors tu pourras danser au rythme du pardon.

Si la tristesse t'a fait douter au soir d'abandon,
tu sauras porter ta croix.
Alors tu pourras mourir au pas de l'homme-Dieu.

Si l'espérance t'a fait marcher plus loin que ta peur,
tu auras les yeux levés.
Alors tu pourras tenir jusqu'au soleil de Dieu.

MS

Ils se rassemblerent autour de leur mere et avec ferveur l'accompagerent
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Milite contre le port du bâillon.

Ciboulette

Ciboulette avait entendu du bruit à l'église...elle vint donc voir qui était là et surtout si leur curé était enfin revenu....elle y vit une foule d'amis les salua tous et vint prier discrètement espérant beaucoup....

Ciboulette

Tralala la lère !!!
Ciboulette était d'humeur joyeuse, elle se promenait dans les rues d'Albi avec une bonne bouteille de vin et une tarte aux pommes bien fumante et les apportaient à ...l'église ! Ben oui.... à l'église !
Demain il y a un grand évènement ! (ce sera sa dernière tentative pour faire revenir le blond curé)
Elle mit une belle nappe sur la petite table ou le prêtre pose ses burettes et mit bien en évidence cette bouteille et cette tarte.
Elle avait fait un écriteau avec un morceau de drap et avait écrit au fusain en très gros:
Bon Anniversaire Blond Curé
puis en plus petit : revenez-vous !

Elle espérait que d'autres paroissiens viendraient demain 15 octobre, afin de lui souhaiter son anniversaire ! ^^

Ciboulette

la tarte était moisie
le vin, elle allait le boire de déception
au revoir blond curé
Plus rien ne l'attire ici même pas ma tarte aux pommes....!
Elle comprit donc qu'il ne reviendrait plus JAMAIS.
Une petite prière bâclée pour lui ...
puis elle retourna à ses cochons...on a plus de satisfaction avec les animaux se dit-elle!
Elle quitta l'église non sans avoir ranger tout son fatras.

Ciboulette

Ciboulette déposa tristement cette affiche à l'église d'Albi
Zoélie était évêque certes mais avait été avant tout cela : curé d'Albi !!! On ne peut pas l'avoir oubliée ???

*Bombadil* a écrit:

Citation:

Annonce de décès
Monseigneur Zoélie de Guérande s'en est allée rejoindre le Très-Haut

Nous, Thomas Bombadil, Primat de France, au nom l'Assemblée Episcopale de France, faisons annonce :

Du décès de Monseigneur Zoélie de Guérande, l'évêque de Rodez.
Nous savons que son départ de ce monde l'amènera sur des chemins de lumière vers le Paradis Solaire.
Nous invitons tout ce que l'Eglise Aristotélicienne compte de fidèles et de clercs à prier pour l'âme de notre défunte et regrettée soeur.

Qu'elle veille sur nous, aux côtés du Très-Haut,

Fait à Rome, le deuxième jour d'octobre de l’an de grâce 1457.

puis elle mis des fleurs et pria pour elle
que son âme repose en paix !

en enfin elle fit sonner le glas...triste, lancinant...
Quelqu'un viendra ...se souviendra....

Fregouille

Freg entendit les cloches de l'église sonner d'une façon peu habituelle...

Peu habituelle de par le moment où elle sonnère : Nous n'étions pas dimanche et il n'y avait pas de fête particulière à célébrer ce jour... mais aussi de par la manière, ce n'est pas tous les jours que sonnait le glas...

Il se dirigea alors vers l'église au son lancinant des cloches.

Il y croisa la brave Ciboulette, recueillie dans l'église, l'avis de déccès fraichement rédigé affiché clairement à l'entrée.
Il repensa alors à Zoelie et aux différentes conversation qu'ils avaient eu...
Non pas qu'il se sentait proche d'elle, leur point de vue étaient souvent discordant, mais l'annonce de sa mort même éveillait en lui un besoin de recueillement.

Il s'installa un oeu en retrait et se mis à prier...

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Hirnan

C'est dimanche, c'est jour de messe !

Ah non tiens, encore un dimanche pour lequel notre curé n'a pas eu deux minutes à consacrer à Albi.

Hirnan se recueilla quand même en passant à la fatigue et à la lassitude de Zoelie (entre autre).
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Contre le port du baillon

Alisachat

Ayant entendu le glas sonner, Alisa s'était dirigée vers l'église où elle vit une affichette clouée sur la grande porte; elle s'en approcha et lut la terrible nouvelle.
Elle se souvenait de Zoélie pour l'avoir croisé pas mal de fois en taverne.

Elle poussa la lourde porte de chêne, pénétra dans l'église et alla s'assoir un peu à l'écart afin de prier pour l'ancien évêque de Rodez et ancien curé d'Albi.

Eric.mrk

Point très croyant et encore moins pratiquant, Eric vint néanmoins se recueillir à l'occasion de l'homélie qui aurait du être prononcée pour la défunte Zoélie... Ancien officiant religieux albigeois, au caractère et aux idées trempées et parfois dures, mais toujours dans la lignée de la religion qu'elle avait choisi de servir au sein de ce clergé souvent décrié... Eric vit Ciboulette, fidèle parmi les fidèles accrocher l'annonce de sa mort et faire sonner le glas... Pas d'officiant... Pas de blond curé... Voila que même l'église d'Albi se désertait... Jusqu'où Albi devra t elle choir avant de remonter et retrouver sa vie d'antan ?

Eric pria comme il le put, peu enclin et instruit de ce genre de choses, avant de repartit vers l'Hospitalet où sa présence était plus utile qu'ailleurs...

Adieu Zoélie... Pas toujours appréciée et respectée, elle a laissé la vie la quitter... Les coeurs sombres et les âmes noires de certains ont fini par avoir raison de toi, mais puissent ils ne pas avoir brisé ton ame ni ta farouche détermination !
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Jalna83

Elle avait a coeur de venir ce jour d'hommage prier non pour l'évêque mais pour le cure Zoelie que la communaute albigeoise avaient apprecié

Ce matin Jalna avait laissé les plus jeunes a Jessie puisque de messe il n'y aurait point... Juste des prieres et du recueillement pour les quelques fideles.

Avec ses enfants, Jalna , dans la foi d'Aristote, entama la priere pour les morts qu'elle leur avait enseigné.

Citation:

Ici s’est achevé ton chemin parmi nous,
mais ici aussi, nous revenons pour nous souvenir,
pour continuer avec toi
ce que nous avons entrepris ensemble ;
pour préserver ce que tu as construit ;
pour entretenir les liens si forts qui nous unissent.
Nous voici avec toi dans une communion nouvelle
mais plus forte,
marquée par l’éloignement et la séparation
mais non par l’oubli.
En venant aujourd’hui près du lieu où ton corps repose,
nous déposons ces fleurs,
nous balbutions cette prière,
nous nous recueillons
pour raviver la flamme de l’amour,
de l’amitié, de l’affection que nous avons partagés.

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Milite contre le port du bâillon.

Ciboulette

Ciboulette savait qu'un nouvel évêque avait été nommé à la place de Zoélie et qu'il s'apprêtait à venir à Albi ...
Monseigneur Nainainus !
Elle vint donc faire un peu de ménage dans cette église, enleva la poussière... ouvrit quelques fenêtres...remis des toiles propre sentant tellement bons sur l'autel... apporta même une bonne bouteille de vin pour une messe éventuelle...
Quelques fleurs pour la touche finale...
L'église d'Albi peut cette fois accueillir le nouvel évêque !
Les Albigeois seront fiers de s'y rendre.

Elle pria très fort afin que tout se passe bien et qu'enfin un curé tout aussi beau et tout aussi blond vienne dire la messe enfin.

Ciboulette

Ciboulette arriva à l'église avec un grand espoir....hélas...

elle devait s'en aller...
alors n'ayant pas entendu ses cloches préférées, elles les fit sonner à toutes volées afin de les entendre une dernière fois avant de partir....

Puis elle s'agenouilla et pria très fort pour la raison pour laquelle elle devait s'absenter...
Elle n'entendait plus rien que ces cloches ! Les cloches d'Albi, celles qu'elle préférait avant tout...
Elle ne voyait rien, n'entendait plus rien...elle était déjà sur une autre planète...

Elle se releva, se retourna encore une fois sur cette église propre mais...vide...
et c'est bien tristement qu'elle entreprit son voyage au monastère...

Elle laissa une pluie d'étoiles pour tous les Albigeois !

Baronsengir

Le blond entendit les cloches sonner et s'étira sur sa couche. Il était donc dimanche? Il alla se passer un coup d'eau sur sa frimousse et fit jouer la lame de rasoir afin d'avoir joues douces en plus de belles. Après avoir tout de prest, il se dirigea vers l'église.

Il la trouva vide, malgré ce qu'il avait entendu plus tost. Qu'à cela ne tienne. Il s'installa à l'autel, disposa le Livre des Vertus, alluma quelques cierges... Il alla vers la sacristie pour voir si le sonneur était toujours présent, mais non. Pour la forme, il prit à son tour la corde et sonna lui-mesme quelques minutes.

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Jalna83

Toute La famille avait entendu les cloches tôt le matin ...

Jalna, qui avait presque renonce à se rendre à l'église le dimanche rassembla ses troupes mais lorsqu'ils furent tous leves Elles se turent...

Pour ne pas décevoir les enfants, Mardokin et elle furent d'accord pour s'y rendre malgres tout et dire ensemble, comme ils le faisaient souvent, des prieres pour l'âme des vivants.

Jalna sursauta lorsqu'elle poussa la porte et que les cloches reprirent leur chant, elle se signa et instala les siens sur le premier banc au plus proche de l'autel.
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Milite contre le port du bâillon.

Mardokin

On venait le tiré du lit
-Les cloches sonnent!! les cloches sonnent!!
Les enfants sautaient partout.. il ouvrit un œil, ils avaient envahit la chambre les petits monstres.. lui qui aspirait à faire la grâce matinée ce dimanche comme il en avait pris un peu l'habitude ces dernieres semaines, mais pas moyen là!
On sautillait sur le lit, on touchait son visage avec des petites mains toutes froides et douces..

le mardokin empoigna les jumeaux et les renversa en riant, chatouillant l'un et l'autre.. les rires éclatèrent annonçant une journée de bonheur..
-allez hop hop!! on laisse Mardo mettre ses vêtements! sinon on va être en retard

Tout le monde était prêt, petit déjeuné rapide, habits de dimanche mis et les voilà en route vers l'église..
enfin ça sentait bon et fait beau à voir..le curé d'Albi était de retour.. un sourire et ils s'installèrent en saluant..
-Bonjour mon père! j'espère que vous allez bien..
Le marcheur prit place entre Jalna et Nelson.. retint un rire en entendant le chuchotement de Lenon
-Tu penses qu'il va nous donner de ce pain ou il va oublié?

Baronsengir

Le blond cessa de sonner, se massa le dos endolori de ne pas avoir pratiqué le sonnage de cloches pendant trop longtemps, et s'en retourna retrouver les fidèles. Il regarda la maigre assemblée et déclama :

Chers albigeois, soyez la bienvenue en la maison du Très-Haut.

Que toutes vos pensées aillent en ce jour vers notre regrettée évesque Zoélie de Guérande. Comme vous ne l'ignorez pas, le Très Haut a rappelé à lui la baronne et désormais elle coule des jours paisibles auprès des saints en la chaleur du Paradis solaire.

Souvenez de sa fougue quant à la défense de la vraie foy, de sa rose frimousse,et de son attitude noble et pieuse. Prions tous ensemble Sainte Illinda en ayant pensée pour notre disparue.

BaronSengir énonçait les phrases une à une et attendait que les fidèles répètent à sa suite.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Il fit une pause, se recueillant et priant pour le repos de feue sa supérieure, puis reprit :

Qu'à présent résonne en cette église la prière de la confession! Nul doute que tout ce temps sans messe dominicale, vous en avez allègrement profité pour pécher dans tous les coins, bande de coquins! Allons, je veux vous entendre!

Satisfait, le prestre continua.

Fort bien mes enfants. Mais le messire du fond, si vous pouviez estre plus en harmonie avec les autres la prochaine fois, et non plus avoir un ou deux mots de retard... Bien, bien... A présent que vous voilà l'asme aussi propre qu'un derrière de nourrisson, enfin, dans les bons moments, déclamez au Très Haut l'amour, le respect que vous avez pour Lui! Récitons tous ensemble le credo aristotélicien, symbole de notre foy!

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Jalna83

Les enfants reciterent sans fautes aucune le Credo. Sur son Prie Dieu Jalna les suivait ou les precedait pour donner le rythme.Mardokin avec sa grosse voix n'arrivait cependant pas à couvrir le petit choeur

Il est vrai que les gens étaient devenus frileux ou avaient perdu l'habitude de se rassembler pour prier, partager le pain et le bon vin de l'abbé

Sans doute faudrait il un peu de temps pour retrouver ce chemin de chaleur, pourvu que les cloches sonnent regulierement...
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Milite contre le port du bâillon.

Baronsengir

BaronSengir, le bel et blond, laissa fermé l'épais Livre des Vertus, mais prit un parchemin coincé entre deux pages.

Mes amis, vos esgourdes ont perdu habitude d'ouïr les enseignements du saint Livre, si tant est que certains l'avait pour commencer... A la place, je vais vous lire treize aphorismes tirés du Livre. Faites bien attention et retenez-les!

Le curé rejeta en arrière sa fameuse mèche blonde d'un fort gracile mouvement de teste et débuta sa lecture.

I. Dieu est un Etre parfait.

II. Il a toujours existé et existera toujours, car il est hors du temps, éternel.

III. Il est le créateur de toute chose, car toute chose paraît par sa pensée.

IV. Il dota les hommes d'un esprit, capable de raison et de sentiments, afin que, par lui, l'homme éprouve de l'amour pour son créateur.

V. Les humains sont les seuls à comprendre l'amour.

VI. Dieu a permis à la Créature sans nom de tenter les hommes pour éprouver leur amour pour lui.

VII. Ils doivent aussi s'aimer les uns les autres car l'amour est le seul vrai sens de la vie.

VIII. L’homme doit cultiver l’amitié au sein de la communauté aristotélicienne ; ce qui implique de ne pas tuer un autre homme.

IX. Dieu a fait de la vie une merveille pour ceux qui savent la déguster.

X. Tous les hommes sont égaux devant Dieu dont ils sont les Enfants.

XI. Le travail est un don de Dieu, le négliger est un péché.

XII. Après leur mort, les humains vertueux seront envoyés sur le Soleil, mais les pécheurs iront subir des tourments éternels sur la Lune.

XIII. Il existe sept princes-démons : Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie et sept archanges : Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction.

Oane le grand a été l'unique qui a su répondre à la question qu'avait posée le Très Haut à toutes les créatures à qui Il avait donné vie. Le sens de la vie? L'amour. Et cet amour, les hommes doivent l'exprimer envers leur créateur, Lui qui a fait d'eux Ses enfants.

Que les vices et surtout l'acédie soient combattus en chaque instant! Que la Beste sans nom ne trouvent prise parmi vos asmes comme l'ont été les instigateurs de cérémonies impies ou les habitués de certaines tavernes mal famées! Gardez vous du péché et prosnez la vertu, si vous ne vous voulez vous geler le fondement pour l'éternité dans les enfers lunaires, en compagnie des hérétiques, des criminels et des excommuniés!

Les joues rouges, le blond acheva son discours qu'il espérait avoir influence sur le comportement quelquefois dissolu des albigeois. Il souleva le panier à ses pieds et commença à disposer coupes, bouteilles et corbeilles odorantes.

A présent, communauté albigeoise, rassemble toi et viens à l'autel afin de partager pain et vin, symbole de l'unité aristotélicienne!

Les fidèles peu nombreux vinrent chercher leurs victuailles sanctifiées. Le blond n'était toutefois pas mécontent du nombre réduit de paroissiens. Il put joyeusement se resservir trois fois du bon vin qu'il avait apporté. Après que tout le monde se soit restauré, BaronSengir, dont le rouge des joues n'avait fait que se renforcer, les invita à s'asseoir nouveau, afin qu'il puisse prononcer l'envoi.

Une semaine s'en vient, et j'espère la savoir sous le signe de l'amitié aristotélicienne et de la vertu. Gardez le vice loin de vous et jetez à l'opprobre les supposts de la Créature sans nom qui persistent dans leurs perversions! Que le Très Haut soit avec vous!
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--Nelson.

Amen!

L'enfant regardait fixement le curé d'Albi le trouvant fort ... rose

Il ne semblait pas malade ni triste...Il parraissait se regaler de ce vin qu'il buvait un sourire béat sur le visage...Nelson mangeait son pain lentement ses yeux mobiles et vifs cherchant un detail pour le rassurer.-Le curé allait il repartir ?

Dis m'sieur l'curé on pourra le baptiser le bébé que maman va avoir?

Baronsengir

Le prestre rangeait ses effets tandis que les paroissiens repartaient vers leur vie de tous les jours. A ce moment, il fut interrompu par un petit garçon. Il lui sourit et lui répondit :

Bien entendu mon petit, tout dépend pour quand la délivrance est prévue.
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Mardokin

Quand même! il s'en était tiré avec le Credo.. il avait finalement réussi à l'apprendre et à le répéter correctement.. vrai que le rythme n'y était pas totalement et avec sa voix parmi celle des enfants et de Jalna qui ne passait pas inaperçu.. il était heureux a partager ce bonheur et cette paix..

La messe prit fin.. il écouta le curée attentivement hochant la tête à chaque pause puis se leva comme tout le monde pour s'approcher de l'autel.. pain et délicieux vin, comme les enfants il aimait ce moment..

-Bon dimanche à vous
Mardokin se dirigea avec sa famille vers la sortie, les laissant passer devant.. il s'arrêta un peu attendant que Nelson vienne aussi..
Il était tout prés et il l'avait entendu!

serait il possible?! cet événement tant attendu?! le fruit de son grand amour?!
Mardokin avait remarqué des changements sur sa Jalna, humeur variante et de plus en plus fatiguée, mais il avait pensé que c'était le travail et qu'elle se donnait beaucoup..

Il ne voulait pas se faire un faux espoir le marcheur pourtant quand Nelson parlait de quelque chose c'est qu'elle était fondée! son cœur battait fort et ses yeux cherchaient..
-Bon dimanche mon père.. viens Nelson!

Et des pas rapides.. il alla rejoindre sa divine, il glissa sa main pour enlacer ses doigts aux siens, un regard tendre, ses yeux souriants.. il ne disait point mot.. jetant des petits coups d'œil discrets à son ventre
-Tu te sens bien ma divine? euh tu es pas trop fatiguée?
Il ne savait pas quoi dire tellement il était envahi.. comment allait il aborder le sujet? et si c'était pas vrai? ça rendrait triste sa Jalna d'en parler..

Bourginette

Bourginette arriva à l'église, ayant besoin de se receuillir. La messe avait commencé depuis peu, mais elle entra discrètement.

Quel ne fut pas sa surprise de voir le bel et blond BaronSengir à l'autel récitant les prières d'usages pour la messe du dimanche. Elle était tellement heureuse de voir qu'Albi avait enfin retrouvé son curé.

Elle avait commencé sa pastorale depuis quelque semaines et reconnaissait certaines paroles énnoncées par le curé. Elle récita les prières avec l'assemblée et était fière de comprendre ce qu'elle répettait.

Quad fut venu le temps de la communion, elle resta dans le banc puis qu'elle n'avait pas été baptisé encore. Elle se dit que c'était une merveilleuse nouvelles de voir que nous avions enfin un prêtre à Albi. Il lui restait une leçon à recevoir de Sir Obélarix et ensuite l'examen d'usage.

Elle s'agenouilla le temps de la communion et se dit que bientôt elle pourrait aussi aller communier en même temps que ses amis. Comme son amoureux Ramzam venait de partir en retraite elle regretta qu'il ne soit pas avec elle pour vivre se grand moment.

Elle resta agenouillée un moment et fit un sourire à ses amis Jalna et Mardo qui semblaient si heureux avec leur petite famille d'amour. Elle envoya un bisou soufflé aux enfants. Mais Nelson allait s'adresser au Baron, quel ne fut as sa surprise en entendant la demande de Nelson.

Citation:

Dis m'sieur l'curé on pourra le baptiser le bébé que maman va avoir?

à ses paroles elle ouvrit les yeux très grand en regardant ses amis de toujours. Ses yeux se remplirent de larmes de bonheur pour eux. Elle désirait tellement être capable de donner un fils à son Ramzam. Elle baissa la tête et pria le divin de lui acorder ce privilège......................
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Jalna83

Au soleil sur le parvis les fideles se dispersaient en flânant

Et bien tu vois Melodie, en coupant ce tissu....

Jalna interrompit son explication sur la prochaine jupe de sa fille, son Mardokin sortait à son tour de l'église avec un drôle d'air lui semblait il

Avec tendresse il lui prit la main... instantanement un sourire épanoui vint illuminer le visage de la jeune femme.

Etonnée de sa question elle fit un pas en arriere et lui affirma:
Oui mon amour tout va tres bien...merci, nous rentrons? le diner doit être pret

Jalna prit le petit Ney sur son bras pour ne plus qu'il tire sur les pans de sa robe, prit la main de la petite Jeanne Clemence et fit signe à la petite troupe de hater le pas.
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Milite contre le port du bâillon.

Missie

Missie arriva a l église discrétement vue qu il y avait du monde puis la referme doucement histoire de pas se fair remarqué.

Salut tous le monde prend puis se recceuille plongé dans ses inquiétudes.
Ecoute le prétre parlait a un enfant se qui la fie sourir.

Se pose dans sur bent isolet.

Bethor

Encore une journée à la mine et Bethor terminerait la semaine pour travailler à l'église.
Si, bien sur le prêtre avait besoin de quelqu'un.
Il espèrait bien pouvoir assister à l'office de dimanche par la même occasion.
Mais le seul problème qu'il avait était sa tenue.
Il n'avait rien d'autres que sa chemise sur lui.
Il lui faudrait au moins la laver, même s'il comptait se tenir au fond de l'église pendant la messe.
Mais enfin il n'en était pas encore la, demain la mine.

Tout à ses réflexions, Bethor passait devant le batiment religieux et se dirigait vers une des tavernes, seul lieux pour l'instant où il trouvait du réconfort.

Madrigal

C'était aujourd'hui Jour du Seigneur, Madrigal venait d'apprendre le retour du beau blond et elle décida d'aller a la messe pour se repentir.

Madrigal poussa l'immense porte pour aller prendre place a l'arrière. Elle ne savait pas si Baron Sengir serait ravie ou pas de la revoir donc, elle préféra prendre place derrière et se faire discrète.
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Fregouille

Fregouille arriva tôt ce matin là à l'église...

Les cloches n'avaient pas encore sonné... et le soleil pointait à peine ses rayons...
Mais déjà Madrigal avait pris place sur un banc... il vint la rejoindre et la saluer amicalement...

Bonjorn Mad ! je suis heureux de te revoir par ici...
Espérons que le blond curé nous fasse messe en ce jour...

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Wendoline

Depuis les noces de son parrain, Wendy n'était pas revenue à l'église.
Ce dimanche matin, elle prit un soin particulier à sa toilette et décida de se rendre à l'office.

Deux personnes étaient déjà assises sur le banc le plus près de la sortie. En s'approchant doucement, elle reconnut Mad et Freg.

Bonjour Mad, Bonjour Freg, j'espère que nous pourrons assister à la messe.

Elle prit place près de Freg, s'agenouilla et se recueillit.

Bethor

Bethor se rapprochait du porche de l'église.
Il avait une belle chemise toute blanche que Dame Youray lui avait remis, le temps pour elle de laver et de rafistoler la chemise qu'il avait porté jusque là.

Brave personne que Dame Youray, tellement gentille, pensa Bethor.

Entrant dans le calme de l'église, il aperçut sa marraine en pleine prière.
Ne voulant pas la déranger, il se dirigea vers le pilier le plus proche de la porte, à l'abri des regards, ne voulant pas trop se faire remarquer.
Son regard s'arrêtait sur toutes les bougies qui était allumées par ci par la, devant des statues de saint. Un vrai calme régnait dans ce lieu de prière.
Il allait assister à sa première messe dans cette ville d'Albi.

Hirnan

Après un court voyage qui avait éloigné Hirnan du feu d'Albi plusiuers semaines, une fois de plu, Hirnan profita d'être à albi pour aller à la messe.

Visiblement, elle avait été préparée et c'était de bonne augure.

Contrairement à ses derniers passages, elle n'était pas la première cette fois-ci.

Elle s'installa donc dans les l'église et commença à penser à la nuit, au calme de la nuit, à cette impression d'être seule au monde en pleine nuit.
Cette étrange impression d'exister.

"La nuit est un désert
Et quelquefois s'y perdent
Des fous des solitaires"

Joe Lemaire - La nuit te ressemble
paroles
chanson
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Contre le port du baillon

Baronsengir

Le blond s'éveilla en douceur, point mécontent de se trouver éloigné au possible des tribulations politiciennes. Il fit sa toilette en règle et revestit sa soutane blanche. Il inspecta son reflet dans un baquet d'eau : toujours aussi beau. Parfait.

Il mit dans un panier les pains qu'il avait achetés la veille, une petite demi-douzaine de ses bouteilles des costes de Guyenne et mesme un peu de pain d'épices pour les enfants. Le blond curé était beau. Le blond curé était prest. Le blond curé s"avança au dehors, bravant le froid matinal et se dirigeant d'un bon pas vers l'église.

Trouvant l'église ouverte, il eut la bonne surprise de la voir déjà emplie de quelques paroissiens. Il les salua d'un signe de la main et d'un sourire, avant de remonter la nef et de se rendre à l'autel. Il déposa son paquetage et alluma quelques cierges ci et là, avant de se rendre à la sacristie. Là, il déverrouilla sa fameuse porte menant au clocher. La corde épaisse tombait des hauteurs jusqu'au sol, immobile et le tançant silencieusement, un air de défi aisément perceptible. Ah mais elle ne s'en tirerait pas comme cela, foy de Baron! Il s'en saisit d'une ferme dextre, rajouta la senestre, plia genoux et d'un bon coup tira de toutes ses forces. Les cloches sonnèrent, appelant les albigeois à la messe. Un œil indiscret aurait pu voir un curé blond se démener plusieurs minutes durant, en un titanesque et sonore combat contre la corde rétive.

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Bourginette

Bourginette arriva à l'église comme les cloches commencaient à sonner. Elle portait sa robe bleu émeraude qui était garnit de dentelle au collet et aux poignets. Cette couleur faisait ressortir le bleu de ses yeux.

Elle ouvrit la porte et fut surprise de voir qu'il y avait déjà quelque personnes qui se receuillaient avant le début de la messe.

Elle les salua aux passage et se diriga vers le présentoire de cierges. Quelques cierges étaient déjà allumés. Elle déposa 1 écu dans le récipiant prévus à cette fin et alluma donc un cierge. Elle signa son signe de croix, fit une genuflexion et alla s'assoir.

Rendu à sa place, elle ferma les yeux et pria pour que son amoureux revienne très vite de sa retraite. Il lui manquait tellement.
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--Mardokin_et_jalna

Ils étaient tous levés de bonne heure, bien prêts pour aller à la messe en ce beau dimanche.. la troupe ne passait pas inaperçue dans les ruelles un peu vide, quelques rire d'ici et là.. Jalna qui continuait à expliquer à Mélodie il ne sait quoi le marcheur et Nelson qui s'éloignait des fois pour regarder un truc que lui seul trouvait intéressant..

Mardokin en veilleur parcourut sa petite famille des yeux.. il ouvrit la porte de l'église pour les laisser entrer, il laissa Jalna les installer puis pris place à coté..

Il y avait du monde, plus que l'autre fois.. les gens commençaient à retrouver le chemin de cet endroit saint.. il fit des signes de main, des signes de tête, saluant tout le monde..
-Bonjour.. comment allez vous? heureux de vous voir en bonne forme..

Des petits échanges tout simplement, rien d'intéressant, mais pleins de chaleur humaine, de cette amitié et amour..

Jo1715

jo entra dans l'église et se dit qu'enfin la messe allait reprendre ses droits.

Il salua tout le monde et pris place à sa place habituelle se disant que bien des choses avait changé depuis sa dernière visiste alors que l'église était vide.

Soudain, il vit mad, il lui fit un sourire et se dirigea vers elle pour prendre place à ses côtés.
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Madrigal

Madrigal ne se receuillait pas. Elle était la, bien présente mais avait très peur de voir la réaction du curé en l'appercevant sur ses bancs.
Madrigal appercue freg la saluer et elle lui fit une place a ses coté.

Bon matin mon ami Freg.....

Non loin derriere, Madrigal appercue son amie Wendoline suivre d'un pas matinal.
Bon matin en ce jour du seigneur mon amie
Madrigal salua Jalna, Mardo et les enfant et regarda wndoline se repentir.
Soudain, elle appercue Jo entrer dans l'église.

Elle lui fit une place a coté d'elle et lui murmura a l'oreille: Je suis surprise de te retrouver ici...Tu as bien dormis?
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Baronsengir

Se reposant quelques instants, le blond fit quelques étirements puis se dirigea à nouveau vers l'autel, où il put constater l'affluence des fidèles. Cela était bonne chose.

Mes amis, bienvenue en la maison du Très Haut!

Mais en entrant dans une maison, le faisons-nous avec nos sabots crottés ou nos bottes dégoulinantes de pluie? Que nenni! Il y va du respect du lieu et du propriétaire. Et c'est la mesme chose ici!

Vous venez dans la demeure du divin, mais avez-vous l'asme pure, nettoyée, sans taches et sans reproches? Qui aurait l'orgueil de le prétendre parmi vous? Les vices, les tentations du Sans nom, les petits mensonges et menus larcins, les colères contenues ou éclatées, les pensées mauvaises... Croyez-vous que votre asme ne s'en trouve pas noircie? Allons, nettoyez-vous, petits gorets! Nous devons respecter et aimer le Très Haut, et pour ce faire, déjà avoir l'asme lavée et l'esprit en paix.

C'est pourquoi, mes enfants, je vous demande de réciter en chœur la prière de la confession, afin de pouvoir entrer en plein dans la célébration dominicale de notre amour envers le Très Haut.

Le prestre contemplait les visages souriants, heureux de s'estre débarrassé de tout ce qui torturait leurs consciences. Les paroissiens s'étaient avoué, ainsi qu'au Très Haut, leurs fautes, et de ce fait avait reçu le pardon divin.

Ah ne vous sentez-vous pas mieux d'un coup? Vous voilà l'asme purifiée, prests à déclarer votre foy aristotélicienne, à faire preuve d'amitié envers chacun d'entre vous, à véritablement prouver que vous faites tous partie de la communauté des fidèles.

Et c'est d'une seule et mesme voix que je veux vous ouïr, albigeois! Avez-vous la foy, aimez-vous et respectez-vous le Très Haut? Cherchez-vous sans arrest à vous rapprocher des sept vertus et vous éloigner des sept vices? En ce cas, que le credo aristotélicien résonne en ces murs!

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Jalna83

Humblement, avec ces freres, son Amoureux et ses enfants qui suivaient joyeusement les paroles du pere Baron, Jalna recita le frond baisser pour se recueillir

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Milite contre le port du bâillon.

Bourginette

Bourginette récitait les prières et entendait l'écho des voix de ses amis résonnants dans l'église.

Elle écoutait les dires du BaronSengir en se demandant si il était faché. Faché, mais contre qui, contre quoi ? Elle savait bien qu'elle avait péchée comme tout le monde mais avait-elle bien comprise le sens de ses péchés ? Le Tout Puissant pouvait-il lui pardonner si facillement ? Des questions lui trottaient dans la tête.

Son bapthême approchait et elle aurait surement l'occasion d'éclaircir ce mystère.

Elle écouta avec tout son coeur en essayant de comprendre tout le sens des paroles dites par le prêtre célébrant la messe.
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Baronsengir

BaronSengir reprit alors.

Ecoutez à présent cet extrait du Livre des Vertus. Soyez attentifs.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre VI - « La punition »

1 Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone. Mais la Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.

2 Azazel s’était abandonné à la gourmandise, Asmodée à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.

3 Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.

4 Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.

5 Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.

6 Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.

7 Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.

Mes amis, vous voyez ce qu'il advient quand l'homme se complait par trop dans le vice et le péché! Voulons-nous pareille destruction divine pour notre ville d'Albi? Laisserons-nous stupre et avarice, violence et envie dominer nos cœurs? Resterons-nous sans réactions face aux signes avant-coureurs tels des cérémonies impies, des établissements de faible morale ou l'hérésie galopante dans notre comté?

Non, mes enfants, mille fois non! Les aristotéliciens doivent s'unir et combattre ces repaires de vice, ces comportements et ces personnes obéissant aveuglément au Sans nom! La vertu doit triompher, en nous, en notre village, en notre comté. L'amitié aristotélicienne se doit d'estre partagée entre vous tous. Et Albi doit batailler pour rester une ville de vertu, ayant la bénédiction du Très Haut. Car je pense que nul n'aimerait qu'elle ne finisse comme Oanylone, et que chacun d'entre vous aspire à rejoindre le paradis solaire.

Aussi mes amis, gardez la foy et faites rayonner les vertus autour de vous. A ceux qui, consciemment ou non, se vautrent dans le vice, ramenez-le à la raison, ou excluez-le de la communauté. Il ne faudrait point qu'une pomme pourrie ne contamine le panier, vous serez du mesme avis que moi. Mais surtout, avant de diffuser les vertus auprès des autres, ayez-les en vous.

Il laissa quelques instants aux paroissiens afin de digérer ses paroles, puis continua la messe :

Je vous ai parlé plus tost de l'amitié aristotélicienne qui se devait d'estre partagée par tous. Aussi, je vous invite à tous venir à l'autel afin de partager le pain et le vin en toute convivialité.

Et je rappelle qu'à part avoir une colique épique qui vous interdit de quitter votre banc avant que l'église ne soit vide, tous les croyants sont conviés, enfants, simple croyants et fidèles baptisés.

Le blond qui sentait fort bon disposa les bouteilles de vin et les miches de pain afin que tous viennent se servir. Il ajouta également une coupelle avec des tranches de pain d'épices pour les enfants.

Quand tous eurent bien mangé et bien bu, chose dont il montra comme il se devait l'exemple en bon guide spirituel, il invita les paroissiens à se rasseoir pour l'envoi.

Chers amis, je compte sur vous pour que la vertu soit diffusée en tout endroit et que le vice soit en tout instant combattu. Gardez une attitude courtoise et policée, afin de rester une communauté soudée. Si vous avez la moindre demande, n'hésitez pas à passer au presbytère.

Allez dans la paix et l'amour du Très Haut!
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Fregouille

Après avoir communié, Freg s'inclina devans le curé avant de retourner s'asseoir.

Le blond curé était de retour et c'était une bonne chose...

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Jalna83

Jalna laissa ses enfants s'approcher et tendre leur mains vers lepain d'épice que le pretre avait preparé a leur intention.

Elle échangea quelques mots avec Freg ensuite avec Gigi qu'elle était heureuse de voir pour cette messe.

Une genuflexion devant l'autel pour rendre grâce au Tres Haut avant de quitter l'église, prendre la main de Jeanne Clemence avant qu'elle ne termine le pain, saluer l'abbé et s'eblouir du beau soleil du midi en sortant sur le parvis.
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Milite contre le port du bâillon.

Bethor

Comme tout le monde, Bethor avait écouté les paroles du prêtre.
Mais il n'avait pas tout compris.
Il avait récité les prières avec les autres.
Il avait partagé le pain et le vin avec les autres croyants.
Le prêtre avait donné la bénédiction finale et Bethor se disait qu'il était plutot heureux.
Ce moment de communion avec les paroissiens de la ville d'Albi lui avait fait chaud au coeur.
Il reviendrait surement dimanche prochain.

Bourginette

Bourginette écouta attentivement les paroles du BaronSengir quand elle entendit ...

Citation:

Et je rappelle qu'à part avoir une colique épique qui vous interdit de quitter votre banc avant que l'église ne soit vide, tous les croyants sont conviés, enfants, simple croyants et fidèles baptisés.

Alors elle se leva et se présenta devant le Baron pour communier. Elle partaga le pain et le vin et retourna vers son banc et faisant un beau sourire à Jalna, Mardo et les enfants , sans oublier les autres personnes qu'elle connaissait......... puis leur chuchotta.......

Bon dimanche mes amis !!!!!! que ce dimanche soit rempli de bonheur....

puis sortit de l'église à la fin de la messe. À l'extérieur elle respira un bon coup et se sentit merveilleusement bien. Elle prit le chemin de la maison..
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Fregouille

La messe se terminait par une bénédiction du blond curé...
Les fidèles profidaient habituellement de se moment pour se saluer et échanger quelques mots... cela marquait le rendez-vous hebdomadaire et convival, comme un rendez vous entre amis...

Freg salua alors Jalna et Mardo, Madrigal et Jo, ainsi que Bourginette...
Le curé s'était ecclipsé dans la sacristie, pour se changer sans doute...
C'est alors qu'il remarqua une tête qu'il ne connaissait pas.

Il vint alors saluer Bethor et se présenter avant de quitter l'édifice...

Bonjorn, je suis Fregouille... c'est la première fois que je vous croise ici je crois...
Soyez le bienvenue en notre belle ville... et qu'Aristote vous bénisse.

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Bethor

Bethor allait quitter l'église quand un homme le salua.

Bien le bonjour messire, mon nom est Bethor et je suis depuis peu dans cette ville d'Albi.
Merci de votre accueil, et qu'Aristote vous bénisse aussi.

Puis l'homme sortit et Bethor lui emboita le pas en direction du marché.
Après ces nourritures d'esprit, il lui fallait trouver de quoi apaiser son corps physique et si possible agrémenter son repas d'un bon vin.

Madrigal

La pomme pourrie du Curé se leva pour aller communier. Madrigal alla de l'avant fixant sans relachement le baron sengir.

Elle avanca vers lui le fixant toujours. Arrivée a lui, elle se pencha a son oreille et lui dit:

Mon père, Je vous demande aujourd'hui de énir le peuple Albigeois qui sont venue de bon coeur reconstruire ma taverne quand elle a été détruite par les briguands. Bénissez les mon Père pour cette générosité, se soutiens du peuple et cette merveilleuse solidarité.

Elle prit le pain, le porta a sa bouche, se retourna vers son banc pour écouter les derniers mots divin du curé et quitta en saluant ses nombreux amis.
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Madrigal

Madrigal a écrit:

La pomme pourrie du Curé se leva pour aller communier. Madrigal alla de l'avant fixant sans relachement le baron sengir.

Elle avanca vers lui le fixant toujours. Arrivée a lui, elle se pencha a son oreille et lui dit:

Mon père, Je vous demande aujourd'hui de bénir le peuple Albigeois qui sont venue de bon coeur reconstruire ma taverne quand elle a été détruite par les briguands. Bénissez les mon Père pour cette générosité, se soutiens du peuple et cette merveilleuse solidarité.

Elle prit le pain, le porta a sa bouche, se retourna vers son banc pour écouter les derniers mots divin du curé et quitta en saluant ses nombreux amis.

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Hirnan

Un dimanche matin de plus.
Une nuit perturbée de plus.
Une nuit écourtée de plus.

Réveillée trop tôt par manque de sommeil.
Levée trop tôt par lassitude du délassement.
Fatiguée trop tôt par désoeuvrement.

Hirnan passe donc à l'église.
Hirnan prie durant la messe.
Hirnan pense au doux temps de l'enfance.

******** souvenirs d'étés **********
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Contre le port du baillon

Jo1715

En ce beau dimanche, jo alla à la messe comme il s'était promis de le faire le plus suouvent possible

Il prit place sur un banc à côté de mad et pria.

Il pria :

pour Albi en espèrant que cette ville soit à l'écart des guerres

pour ses habitants pour qu'ils connaissent le bonheur

pour mad qu'il aimait profondément

Jo était toujours aussi maladroit dans sa manière de comprendre les us et coutumes des messes mais il espérait tout de même que sa présence et ses prières compenseraient cela.
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Fregouille

Freg avait profité de cette belle matinée d'automne pour aller flaner à la lisère des bois environnant Albi...
La matinée était maintenant bien avancée, il était temps maintenant de rejoindre l'église de feu pour assister à la célébration hebdomadaire...

Il pénétra dans l'église, se demandant si les cloches avaient déjà sonné...
Il aperçu Jo et Mad, déjà recueillis.

Il alla les rejoindre et se recueilli à son tour, en attendant le début de la célébration...

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Jalna83

Jalna en ce matin ensoleillé entra dans l'église en portant son fils sur un bras et la petite Jeanne boudeuse sur l'autre.

Les plus grands avaient trainé et Mardokin les attendait pour les accomagner .

Fatiguée, le bras engourdit, elle poussa la lourde porte et apperçut immediatement Jo qui la regardait, déseperée elle lui lança un regard perdu en esperant qu'il viendrait prendre un des deux enfants qui se faisaient lourd.

Elle n'osait appeler; le silence était plein de recueillement ...
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Milite contre le port du bâillon.

Bourginette

Bourginette arriva aussi à l'église en ce dimanche matin. C'est à ce moment qu'elle vit Jalna , les bras chargés des enfants. Elle alla la rejoindre pour l'aider. Elle lui chuchotta.

Allez ma Jalna, donne moi la petite Jeanne, je vais m'en occuper. Elle sera bien avec tantine Bourgi.

Elle fit un grand sourire à la petite et lui tendit les bras.

Vient ma belle Jeanne, vient me trouver. Nour allons nous assoir ensemble. Juste toi et moi...
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Jalna83

Juste au moment ou Jalna allait lacher prise, ou la petite Jeanne Clemence glissait lentement de ses bras, la voix de Gigi resonna derriere elle

Avec des yeux pleins de reconnaissance Jalna lui sourit et la laissa prendre sa fille, rajustant son fils contre elle la mere prit place pres de Gigi et saluant du petit signe de tête et un sourire Freg, Mad et Jo assis un peu plus loin

Dans la maison du Tres haut, Jalna pria pour qu'il lui accorde la grâce d'avoir la force de mener à bien son prochain rêve.
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Milite contre le port du bâillon.

Jo1715

jo voyant le regard de jalna se leva à son tour, il prit le bambin et le fit asseoir entre mad et lui.

Laisse ta maman se reposer une moment, elle à besoin d'être seule et de penser à elle.

Si tu le désire, nous irons mettre un cierge tout à l'heure dit-il en

Il était prêt à répondre aux question de l'enfant qui s'intéressait à tout ce qui l'entourait.
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Madrigal

Madrigal priait pour le peuple et pour Jo. Elle était très concentrée dans ses prières quand elle appercue Jo se lever et se diriger vers Jalna.

Madrigal se demanda bien ce qu'il allait faire et elle salua les autres qui venaient d'arriver.

Flattée par le geste de Jo, Madrigal referma ses yeux pour prier et accrocha a son visage un énorme sourire de fierté pour son Jo.
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Mardokin

-Viens que je te le montre Mardo!
Nelson tira sur la main du marcheur qui finissait le dernier morceau de gâteau.. déjà Jalna et les plus petits étaient partis pour l'église.. lui n'avait pas encore pu se décider à lâcher son assiette même sous les yeux contrariés de Mélodie qui devait débarrasser la table..
-Je viens oui mon grand!
Il le suivit dehors..
-Moi je vais aller rejoindre les autres avant que la messe ne commence!
Lança Mélodie en les quittant à la sortie de la maison..

Mardokin regarda le petit écureuil endormi dans son nid de foin, dans un coin caché du jardin..
-Je l'ai trouvé par terre! tu crois que je peux le garder? maman dira rien?
Penché sur le petit animal, le marcheur releva la tête en souriant
-Bah! on verra bien.. là il est au chaud on s'en occupera dés qu'on rentre de l'église.. aller on y va fiston!

Toute la route Nelson n'avait pas arrêté de parler, de poser des questions, devançant Mardokin et marchant à reculons..
il ne se tut qu'en entrant dans l'église.. Mardokin salua les fidèles présents et alla prendre sa place à coté de Gigi et Jalna

Bourginette

Bourginette toujours assise à coté de Jalna vit arriver Clémence et peu de temps après Mardo avec Nelson. Elle changa de banc pour laisser la place à Mardo et les nouveaux arrivants.

Allez prenez place mes amours. L'église est assez grande pour tout le monde.

Elle prit la petite boudeuse de Jeanne dans ses bras et alla s'assoir quelque bancs plus loin.

Allez vient ma chérie, nous serons bien ensemble et si tu es sage, après la messe nous irons nous promener si tes parents son d'accord.

Elle vit apparaitre un grand sourire sur le visage de l'enfant.
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Jalna83

Sans bruit Jalna entra dans l'église, se signa et s'agenouilla

Les mains jointes elle remercia St Michel l'archange pour leur avoir apprit se defendre, lui avoir permit de vider la mairie avant que ce maudit Ifrit ne renouvelle ces mefaits

Merci Aristote de nous voir inspiré
Merci Ste Cecile patronne d'Albi....
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Milite contre le port du bâillon.

Bourginette

Après avoir courru partout cette nuit là, Bourginette passa devant l'église et elle entra. Elle était certaine d'être seule . Ne se méfiant pas, elle avanca devant , dans les premier banc. Elle avait l'intention de faire une brève prière pour demander au Tout-Puissant de donner la force aux Albigeois de combattrent le mal et qu'il n'y aie pas de victimes.

C'est à ce moment qu'elle appercut une silouhette pas très loin d'elle. Elle regarda dans cette direction pour y découvrir Jalna qui semblait concentrée sur la prière et décida de ne pas la déranger. Elle s'agenouilla et pria le Tout-Puissant..

Quand sa prière fut terminée , elle alla allumer un cierge et reparti aussitôt...
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Baronsengir

L'église du feu d'Albi avait eu sa dernière messe dominicale avortée, faute de curé. Celui-ci était tombé en catatonie, ou alors était-ce en catalepsie, et avait passé semaine au lit, bredouillant paroles ésotériques et absurdités en tout genre. Tandis que la ville était en émoi au sujet du pillage de l'hostel de ville, un blond qui n'en avait nullement conscience se remettait tout doucement. La messe pourra bien avoir lieu.

Chers amis, recueillons-nous. Après quatre ans (l'arnaque!) de bons et loyaux services et de quelques traversées transatlantiques, le petit Sony Vaio a rendu l'âme. Qu'il coule des jours heureux au paradis électronique tandis que je galère à squatter un autre ordinateur, assez de temps pour la connexion quotidienne mais pas assez pour continuer mes RP. Mais je vais ligoter le propriétaire pour avoir plus de temps. Que la messe commence dimanche avant midi, il y a peu de chances. Dans la journée cela s'annonce ardu, mais on verra. Lundi soir au plus tard, ce sera parti.

Saleté de portable pourri qui me lâche d'un coup. Il me manquera, snif.

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Fregouille

Freg avait entendu le message de notre blond curé et comprenais mieux ses longs silences...

Ne devrait-il pas demander l'assistance de Rome pour assister le curé et remplacer le petit Sony...

Lol

Espérant retrouver bientôt le rythme hebdomadaire du rendez vous dominical, freg poursuivit son chemin, se promettant de repasser demain.

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Jo1715

En ce matin dominical jo entra dans l'église.

il se mit à genoux pour prier pour albi, ses habitants et pour mad.

Les deux derniers jours avaient été éprouvant et les jours à venir allaient certainement encore être difficiles.

Il savait qu'il aurait la force de poursuivre mais il avait besoin de prier pour trouver un réconfort.
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Hirnan

En ce nouveau dimanche matin, un nouveau début pour Albi a commencé.
Une nouvelle révolte avait eu lieu, un nouveau maire avait pris place.

Une nouvelle messe avait été préparée et une nouvelle fois, Hirnan s'en rendit.

Elle y vit jo1715 qui était arrivé avant elle, elle s'installa un peu derrière lui, sur le coté pour attendre la messe.

Durant l'attente, hirnan pensa à la valeur des choses matérielles et à l'attachement que l'on peut avoir pour quelques objets.

Elle se dit que c'est vrai pour les biens de la maire. Seulement, c'est une intuition différente qui lui a guidé cette pensée, une pensée dictée par la conduite du curé.

Le carnet à spirale : texte et vidéo
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Contre le port du baillon

Sioac

Sioac arriva a la messe avec un peu de retard ... il s'etait assoupi sur un banc !! la nuit avait eetait longue .. Il salua les personnes presentes puis pris place

Fregouille

Après une longue nuit de veille et révolte, Freg se rendit à l'église pour le rendez vous dominical, pour ressentir la chaleur de l'amitier Aristotélicienne...

Il trouva Jo et Hirnan, arrivés avant lui...
Il les salua discrètement et se recueilli pour remercier le Très Haut.

Le curé avait promis une messe, l'évêque était encore dans les murs de la ville. Cette dernière avait été reprise par les Albigeois...
A n'en pas douter la célébration qui se préparait allait avoir quelque chose d'exceptionnelle...

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Wendoline

Après avoir quitté la place, Wendy entra à l'église où la messe dominicale allait être dite.
Elle s'agenouilla dans un coin et se mit à prier avec ferveur. Les dernières heures avaient été éprouvantes mais elle savait que le courage ne devait pas lui manquer maintenant.

Madrigal

Madrigal arriva a l'église apres Jo, Hirnan, Freg et wendo et elle salua ses amis combattants.

Elle alla s'asseoir pret de son Jo et pria pour la victoire, l'amour et la vie.
Elle remercia le Tres Haut de les avoir tous sauvé de la mort et de leur donné autant de courage et d'amour.
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Bourginette

Bourginette arriva à l'église avec la fatigue du combattant. Elle n'avait pas eu le temps de passer à la maison pour se changer, alors elle donna quelques petite tapettes sur ses vêtements et replaca ses cheveux du mieux qu'elle le pouvait. Elle passa devant l'abreuvoir et prit un peu d'eau fraiche pour refraichir son visage.Elle savait qu'elle n'était pas à son meilleurs mais pensa que le Tout-Puissant lui pardonnerait....

Elle entra dans l'église et appercut quelques amis assient ici et là. Elle les salua au passage et alla s'assoir avec Jo et Madrigal en les saluant.Puis elle se mit à genoux remerciant le Tout-Puissant de leur avoir donner le courage et la force de combattre ces truants...
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Youray

Youray entra dans l'église, en ce beau dimanche. Elle salua ses amis et alla s'asseoir dans un coin. Bien qu'elle était encore en train de préparer son baptême, la jeune femme souhaitait s'habituer à l'église.
Elle remercia le Seigneur de leur avoir offert la victoire, et s'agenouilla pour prier comme les autres. Elle demanda à ce que cette nuit se passe aussi bien que la dernière, et, elle savait bien que ça n'allait pas être de tout repos.
Une fois sa prière terminée, elle sortit de l'église.
Une nouvelle nuit l'attendait. Youray alla hors de la ville rejoindre la lance de Cricri.

Nainainus

Monseigneur Nainainus vêtu en simple moine entra dans l'église en suivant les habitants. Il resta debout au fond de ce lieu de culte et attendait que la cérémonie débute avant de venir se présenter à tous. Certaines personnes semblaient le reconnaitre, mais la plupart ne l'avaient pas encore croisé.

Spartan134

Spartan arriva avec un peu de retard, les derniers évènements passé dans ses murailles lui prenaient une bonne partie de son temps.
Seulement il n'était pas question de négliger la messe. Courant dans la ville pour trouver l'Eglise, il ronchonnait en se disant que les villes du comté auraient pu être dessinée de la même manière afin que tout les habitants du comté puissent se repérer au mieux.

Enfin il avait trouver la grande bâtisse, le Prévôt se hâta d'y entrer en faisant le moins de bruit possible et quel fût son étonnement de voir le nouvel évêque présent au fond de l'Eglise. En passant a ses cotés et avant d'aller s'installer sur un des bancs de l'Eglise, Spartan allait tout de même le saluer.

Bonjour Monseigneur, quel plaisir de vous voir icelieu.
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L'encyclopédie des RR

Jalna83

Apres un brin de toilette Jalna arriva en la maison du Tres Haut avec sa famille; tous avaient le visage grave et les traits tirés.

Les enfants apres avoir salué les personnes qu'ils connaissaient s'instalerent pres de Gigi sagement

Jalna s'attarda pour parler quelques instants des choses urgentes avec le prevot Spartan puis elle rejoint Monseigneur Nainainus pour l'accueillir en ces lieux et assister a l'office .
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Milite contre le port du bâillon.

Jo1715

jo entra à son tour en l'église.

Les dures journées qu'il venait de passer l'avaient fatigué et il avait un besoin de se receuillir pour vider son âme de ces combats pour rependre la mairie.

il se mit à prier.
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Baronsengir

Le blond se sentait mieux et avait repris des couleurs, repas copieux et vin aidant. Il s'était mis en route en direction du marché afin de s'acheter des pains pour la messe. Quels prix faramineux! Il n'en revenait pas! Le blond entendait du raffut mais ne saurait dire ce qu'il se passait dans la cité. Étrange, tout cela...

Bien plus tard, ayant été mis au courant des évènements et après avoir trouvé marchandises abordables, il se trouvait estre le jour et l'heure de la messe. Il se hasta et aperçut sans déplaisir les fidèles qui peuplaient déjà l'édifice. Il salua rapidement les paroissiens, notant la présence d'un inconnu. Il se depescha et se rendit sous le clocher, ayant déposé son paquetage près de l'autel. Toute bonne messe se devait de commencer par l'appel aux fidèles, aussi prit-il la solide corde entre les mains et entreprit de sonner les cloches.

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Wendoline

Wendy avait l'esprit ailleurs, ses idées vagabondaient.... Elle tenta de se recentrer sur ses prières et d'oublier un instant ce qui la tourmentait.

Elle pria avec ferveur, suppliant le très haut de l'écouter.
Parfois elle doutait mais juste parfois... Ouvrant soudainement les yeux elle vit l'Evêque Nainainus....Tout semblait bonté en lui, bonté et paix...

Godefroidbouillon

Après etre allé au presbytère, godefroid se rendit à l'église et y laissa une copie de sa requête :

Citation:

je serais toujours désireux d'être baptisé si vous pouviez me faire parvenir une date à votre convenance, je ferai de mon mieux pour y répondre le plus favorablement possible

godefroidbouillon

godefroid sortit après avoir fait une génuflexion et le signe de croix
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Baronsengir

BaronSengir revint vers les fidèles et s'adressa à eux.

Chers amis, bienvenue en la maison du Très Haut. Afin d'exprimer comme il se doit notre foy et notre amour pour Lui, soyons avant tout propres d'esprit. Pour le corps, je vous recommande le Tarn ou un baquet d'eau tirée du puits. Confessons nous mes enfants!

Fort bien mes ouailles. Que résonne maintenant, au sein de cette bastisse sacrée, le credo aristotélicien, symbole de votre foy!

Donnant l'exemple, il récita d'une voix forte :

A présent, je vais vous lire un extrait du Livre des Vertus.

Le prestre ouvrit l'épais ouvrage et débuta sa lecture.

Dialogues d'Aristote X - La morale

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.

Le bien, la morale, comment peut-on savoir ce que c'est? Interrogez vos cœurs, vous aurez la réponse. Ce qui ne fait pas de mal aux autres, voire au contraire leur apporte quelque chose, ce qui respecte les sept vertus et s'éloigne des vices, voici ce que peut estre le bien.

Quand la population d'Albi s'est soulevée pour reprendre l'hostel de ville pris d'assaut par l'envahisseur, c'est animée d'un mesme sentiment, courage, détermination, qu'elle a bouté les pillards hors du bastiment et fait cesser les manœuvres basses et viles de spéculation en cours sur le marché. Ceci, ce fut une œuvre de bien.

Mes amis, voici venu le temps que tous attendent. Rapprochez vous de l'autel et partageons tous ensemble le pain et le vin, symboles de l'unité aristotélicienne.

Le blond trinqua avec plaisir avec les habitants, puis quand tout le monde eut bu et mangé, il les intima de rejoindre leurs places.

Albi fut et sera la proie d'appétits voraces, de regards envieux... Il ne tient qu'à vous de vous unir à chaque menace, à faire corps, comme en cette église ou vous estes une communauté de fidèles soudée. Allez en paix mes enfants!
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Jo1715

En ce dimanche venteux, jo se dirigea vers l'Eglise.

Il était de fort bonne humeur au vu des événements qui se rapprochaient.

Il pris place à sa place habituelle, la force de l'habitude

, et comme il était le premier, il se mit à prier dans l'attente d'autres habitants qui n'allaient pas tarder.
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Jalna83

Engouffre dans les tuiles de l'Eglise un vent furieux menaçait de tout emporter, Jalna referma rapidement la lourde porte apres le passage de toute la famille.

Dans cette complainte d'automne un silence recueillit baignait l'autel et sur un banc Jo déjà priait..

Jalna vint le saluer, et apres que les enfants eurent fait de même les instala sur un banc proche
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Milite contre le port du bâillon.

Fregouille

Freg avait enfilé son manteau avant de sortir, la saison froide s'annonçait tout doucement et le vent semblait batailler contre les arbres pour leur arracher leur parure automnale...

Il pénétra dans la maison du Très Haut à la suite de Jalna, avisa Jo et lui sourit avant de s'installer, comme à l'accoutumée, dans un coin de l'église pour se recueillir et prier...

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Wendoline

Wendy suivait de près Freg. Elle aussi bravait les éléments, le vent, la pluie, tout semblait figé et si chahutant à la fois.
Elle pénétra à son tour dans l'église, se signa et parcourant rapidement l'assemblée trouva en retrait un endroit libre.

S'agenouillant elle joignit ses mains, ferma les yeux et repensa au pigeon qu'elle venait de recevoir.... Par dessus tout elle souhaitait retrouver la paix intérieure et oublier son chagrin pour enfin vivre autre chose.

Nainainus

Mgr Nainainus qui avait un siege au fond de l'Eglise derrière l'autel écoutait la cérémonie avec attention.

Comme les fidèles, il pria et récita le Crédo.

Puisse des âmes généreuses participer à la Halle de la Charité à la sortie de la messe.

Mardokin

Il avait couru derrière son chapeau que le vent fort avait emporté loin, suivit de Nelson et sous les rires de Jalna et les enfants amusés..
quelle idée de mettre son chapeau en cette journée de tempête!

Enfin ils arrivèrent à l'attraper et cette fois Mardokin le garda dans sa main.. il entra avec la troupe et salua de la tête avant de prendre place.. yeux moqueurs des nains et rires encore difficilement retenus et puis tout le monde se mit à la prière, se laissant envahir par la sérénité de l'endroit

Capoeiriste57

Capo entra dans l'église après avoir retiré son chapeau, et se signa près du bénitier.

Après quoi il alla s'assoir sur un des bancs a l'arrière de l'église et pria lentement, puis il se leva et va prendre un cierge qu'il fait brûler en souvenir de Krik, qui restera toujours dans son coeur.

Il dit tout bas tu seras toujours dans mon coeur même si l'amour devait faire un renouveau de mon âme

Puis Capo se resigna et sorti de l'église
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Nainainus

Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong**

Ding** Dong** Ding** Dong**

Monseigneur Nainainus ouvrit les portes de l'Eglise d'Albi. C'était un grand jour car 1 nouvelle fidèle entrerait dans la Sainte Communauté des fidèles et dans l'Eglise Aristotélicienne.

Debout devant l'autel, Nainainus accueillit les fidèles.

Bonjour à tous,

Nous sommes réunis en ce jour, le 3 Décembre 1457 afin de procéder au baptême de notre soeur Youray.

Nainainus regarda la personne citée et lui demanda de s'approcher.

Youray

Youray, un peu intimidée, s'approcha de l'autel où Monseigneur Nainainus l'attendait.

- Je suis là, Monseigneur Nainainus.

Fregouille

Freg avait aperçu Capo allumer un cierge et souria, devinant la destination de cette attention...
Puis il soupira...

C'est alors qu'il entendit l'évêque préparer l'arrivée d'une nouvelle âme dans la grande famille aristotélicienne...

Il l'observa un instant et lui adressa un sourire... puis décida d'assister à la cérémonie, heureux de voir une nouvelle âme rejoindre la lumière...

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Garriguette

Garri venait d'apprendre que son amie Youray allait être baptisée. Elle se rendit à vive allure à l'église, espérant ne pas être trop en retard ... La grande porte grinça lorsqu"elle ouvrit, comme d'habitude !

Pff ! Quand vont ils se décider à la graisser un peu ? se dit elle

Elle se signa et s'avança à pas feutrés vers le choeur... Ouf !! Ca n'est pas commencé !murmura t'elle presque malgré elle. Elle aperçut quelques paroissiens dont son ami Freg et décida d'aller s'installer pas loin de lui.

Elle chuchota en se penchant vers lui

Bonjour Freg ! Baron n'est pas là ? Quelle est cette personne qui se prépare à officier ? Je ne l'ai encore jamais vue à l'église, il me semble !
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Nainainus

Se tournant vers l'assemblée:

Une vie est un long parcours, qui doit être pur et juste. Il arrive de tomber dans le pêché mais Dieu nous pardonne et nous permet de nous relever. C'est pour nous enseigner l'amour et le pardon que les prophètes sont nés.

Le baptême est le premier pas vers la vertu, la rédemption de ses anciens pêchés, mais également l'entrée dans la communauté aristotélicienne. Le paradis devient accessible par le biais du baptême, mais vous y serez guidé si vous suivez les serments et les préceptes aristotélicien sans faillir.

Nainainus se dirigeât vers le baptistère.

Nous allons désormais faire une brève lecture du Livre des Vertus.

Citation:

Vita de Christos, chapitre XII

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Ce texte présente le baptême et l'objectif de celui ci. Christos nous l'a dit. C'est le début du chemin vert la rédemption, la vertu. Il permet l'accession au mariage et au paradis.

Mon enfant, souhaites tu rejoindre la communauté des fidèles, l'Eglise Aristotelicienne et diriger tes pas vers un chemin vertueux?

Nainainus attendait une réponse franche et venant du coeur de sa part.

Il continua ensuite en s'adressant à la femme et à l'assemblée:

Mes enfants, par le sacrement du baptême, vous reconnaitrez le Crédo Aristotélicien comme source de vérité et vous vous remémorez les paroles que vous avez prononcé en ce jour à chaque fois que vous l'entendrez et le répéterez dans le futur.

Que tous répétent avec moi:

CREDO

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Fregouille

Freg sourit à Garri et lui murmurra

Le saint homme que tu vois là est notre évêque...celui-là même dont je t'ai parlé...

puis il récita :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Wendoline

Elle venait d'apprendre que Youray allait être baptisée aussi Wendy se rendit à l'église. Freg et Garri étaient déjà présents.
Monsieur l'Evêque officiait.
Elle prit place près de ses amis et récita avec eux le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Jo1715

Jo entra dans l'Eglise et se signa.

Ensuite, il se dirigea vers le panneau des avis et posa le sien à la demande de Mgr Nainainus.

Ainsi, chacun pouvait lire :

http://img297.imageshack.us/i/6804451610902.gif/

Il se dirigea ensuite vers un banc et se mit à prier.
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Youray

Youray répondit à la question de Monseigneur Nainainus, tout simplement :

- Oui.

Puis, elle récita le Credo avec tout le monde:

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Jo1715

Jo était ému de se trouver dans cette église car elle allait bientôt signifier beaucoup de choses pour lui.

Comme il était tôt, il pria et médita avant l'arrivée des autres villageois et le début de la messe.

Cependant, il n'avait pas oublié de vérifier si son annonce était toujours bien affichée.
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Cedric12

Cela faisait quelques semaines que Cédric manquait la messe du dimanche...
Mais aujourd'hui était célébré le baptème de Youray et il était arrivé parmis les premiers.
Il tenait particulièrement à communier avec les autres albigeois à cette occasion.
Il entra, se signa et s'asseilla dans les premiers rangs...

Garriguette

Garri sourit à Freg et lui adressa un petit signe de tête en remerciements.Puis, elle récita avec toute l'assemblée des paroissiens, le credo...

Je crois en Dieu,.....

En la vie éternelle

Amen

Elle ne quittait pas Youray des yeux, ce jour était bien important pour elle et Garri en éprouvait de la joie...
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Nainainus

Le crédo prononcé, l'aspersion d'eau pouvait commencer.

Nainainus appela Youray.

Il verse de l'eau sur Youray:
Youray, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Mon enfant, te voila désormais fidèle, sœur aristotélicienne.

Porte ce statut avec honneur et foi.

N'oublie jamais la vertu et si tu as un doute ou une interrogation, les clercs de l'Eglise aristotélicienne seront toujours là pour t'aider.

Nainainus lui remet un cierge et une médaille.

Voici le cierge:

Voici ta médaille d'aristotélicien:

Youray

Youray s'avança et écouta Monseigneur Nainainus. Elle prit le cierge et la médaille, puis ne sachant pas quoi répondre, dit:

- Et bien, merci.

Bourginette

Il faisait beau et Bourginette s'était levé tôt pour assister à la messe . Elle avait terminée avec succès sa pastorale et elle avait hâte de se faire baptiser aussi. Arrivé à l'église elle alla s'assoir et regarda l'église comme elle ne l'avait jamais fait auparavant.

Elle s'agenouilla donc et récita la prière....

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Bourginette

Elle regarda la prière que lui avait offert le père Ijarkor lors de la fin de la pastorale et elle avait apporté aussi son certificat prouvant qu'elle avait bien fait et réussis la pastorale.

Elle le sortie de sa besace pour l'examiner encore. Elle était si fière d'elle.

J'aimerais tellement que mon amour soit ici avec moi pour vivre ce moment , se dit-elle dans son coeur. Elle soupira et attendit le plus calmement possible ses amis qui viendraient l'accompagner .....

Madrigal serait sa témoin de pastorale et Bourgi son témoin à son mariage.

Elle ferma les yeux et pria avec son coeur....
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Nainainus

Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong**

Ding** Dong** Ding** Dong**

Monseigneur Nainainus ouvrit les portes de l'Eglise d'Albi. C'était un grand jour car une nouvelle fidèle entrerait dans la Sainte Communauté des fidèles et dans l'Eglise Aristotélicienne.

Debout devant l'autel, Nainainus accueillit les fidèles.

Bonjour à tous,

Nous sommes réunis en ce jour, le 18 Décembre 1457 afin de procéder au baptême de notre soeur Bourginette.

Nainainus regarda la personne citée et lui demanda de s'approcher.

Madrigal

Madrigal poussa les lourdes portes de bois et de fonte de l'église et s'approcha de l'evesque et de Bourginette, d'un calme particulierement étrange.
Madrigal ne dormait plus depuis 3 jours sachant son mariage arriver a grand pas.

Madrigal sourit a son amie Bourginette et salua dignement monsieur L'Evesque.
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Bourginette

Bourginette toujours assise vit l'Évêque Nainainus arriver suivit de son témoin Madrigal.

Elle l'entendit lui demander de s'approcher, alors elle s'exécuta et avanca près de l'autel.

Elle lui fit un sourire d'être aussi fière d'être là. C'était un grand jour pour elle.

Certain amis devaient venir mais apparement , ils allaient manquer le début de la cérémonie.

Je suis là Mgr. lui dit-elle
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Cricriultras

Elle entendit les cloches sonner, cela lui rappela qu'il y avait le baptême de Bourginette.. elle prépara les enfants les couvrit de la tête au pieds il faisait tellement froid et les fit monter dans le coche.

Arrivés à l'église, ils descendirent un par un les grands donnant la main aux plus petits, Mélodie ayant Ney dans ses bras alors qu'elle avait sa fille Ysée-line.

La grande porte fût pousser, ils prirent place, Bourginette était là en compagnie de Madrigal et de Monseigneur Nainainus.

Elle leur fît un petit signe de tête, puis vit assoir les enfants.

Mélodie Ney sur ses genoux, Nelson et Salvien à ses côtés ainsi que Jeanne Clémence et Ysée-line sur les genoux de sa mère.

La cérémonie allait commencer, elle fit une prière pour Jalna et Mardo afin que leur voyage se passent bien.
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Garriguette

Garri venait d'apprendre que Bourginette allait recevoir le sacrement de baptême aussi elle se dirigeait avec hâte vers l'église. Les cloches se mirent à sonner au moment même où elle pénétrait dans l'enceinte de l'édifice. elle aperçut la future baptisée, son amie Madrigal et Cricri avec ses petits... Elle alla s'asseoir à côté d'eux, bisouilla son amie et fit une caresse aux enfants. Puis, elle se mit à réciter en silence la prière du pater Noster...
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Kofi

La petillante Bourginette allait se faire baptisee, et elle avait invite Kofi a y assisster .. Le jeune homme etait en retard, mais il esperait bien voir la ceremonie, il avait ete deborde en cette journee ... En arrivant a l'eglise, il vit Bourgi, ansi que Mad, la future mariee mais aussi Cricri et Garri .. Kofi les salua toutes avant de s'installer ..

La ceremonie semblait avoir deja commence, il etait confus d'etre en retard .. Neanmoins, ayant promis a Bourgi d'etre present, et par curiosite car c'etait la la premiere fois qu'il assistait a un bapteme, il observa donc Monseigneur l' Eveque Nainainus qui s'occupait d'officier la ceremonie ..

Madrigal

Madrigal regarda et salua tout ses amis arrivés. Elle se tassa un peu les foufounes pour laisser de la places aux autres.
Du cou, elle regarda l'evesque et lui fit signe pour savoir si elle devait s'approcher aussi car elle etait le temoins de gigi.
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Jessie_james

Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong** Ding** Dong**

Jessie et Wal se mirent à courirent, ils étaient en retard pour le bâptème de leur amie Bourgi , le coq chanteur qui les réveillaient habituellement avait visiblement décider de partir réveillé les voisins plutot que le couple.Ils poussèrent la lourde porte de l'église et entrèrent en faisant le moins de bruit possible , la cérémonie allait commencer ,ils s'approchèrent tout de même pour faire une bise à leur amie et s'installèrent sur un banc.

Nainainus

Se tournant vers l'assemblée:

Une vie est un long parcours, qui doit être pur et juste. Il arrive de tomber dans le pêché mais Dieu nous pardonne et nous permet de nous relever. C'est pour nous enseigner l'amour et le pardon que les prophètes sont nés.

Le baptême est le premier pas vers la vertu, la rédemption de ses anciens pêchés, mais également l'entrée dans la communauté aristotélicienne. Le paradis devient accessible par le biais du baptême, mais vous y serez guidé si vous suivez les serments et les préceptes aristotélicien sans faillir.

Nainainus se dirigeât vers le baptistère et appela la sœur Madrigal ( la marraine) afin de lire le texte.

Nous allons désormais faire une brève lecture du Livre des Vertus concernant la Grande Réunion.

Citation:

Ce fut la plus grande concentration de créatures qui ait jamais eu lieu.

2 Elles étaient plusieurs milliards à s’être réunies sur la même gigantesque plaine. Elles se côtoyaient sans la moindre animosité. Les loups attendaient auprès des moutons, les chiens auprès des chats, les aigles auprès des mulots et les lions auprès des gazelles. On y voyait même des végétaux. Ainsi, les chênes, sapins, peupliers, oliviers, pommiers, dattiers et autres arbres formaient la plus gigantesque forêt qui soit. Les fleurs, les légumes, les fruits, le blé et le maïs étaient aussi présents. La gigantesque plaine était un véritable sanctuaire pour toute la vie, car elles attendaient toutes patiemment que Dieu vienne à elles pour leur poser la question.

3 Alors gronda le tonnerre, les nuages s’écartèrent et une douce lumière se fit dans l’espace ainsi dégagé dans le ciel. Parmi les créatures, un grand silence se fit. De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: "Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité."

4 Dieu ajouta : "Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous "Mes enfants". Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question."

5 Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

6 La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

7 Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: "Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !"

8 Elle ajouta: "J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde."

9 Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Ce texte présente la question que Dieu a posé à tous et à la suite de laquelle nous sommes devenu Ses Enfants. Dieu est notre père et nous devons guider notre vie dans la vertu de l'amour de Dieu.

Mon enfant, souhaites tu rejoindre la communauté des fidèles, l'Eglise Aristotelicienne et diriger tes pas vers un chemin vertueux?

Nainainus attendait une réponse franche et venant du coeur de sa part.

Il continua ensuite en s'adressant à la femme et à l'assemblée:

Mes enfants, par le sacrement du baptême, vous reconnaitrez le Crédo Aristotélicien comme source de vérité et vous vous remémorez les paroles que vous avez prononcé en ce jour à chaque fois que vous l'entendrez et le répéterez dans le futur.

Que tous répètent avec moi:

CREDO

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Garriguette

Garri écouta avec attention la lecture de Mgr Nainainus... Il n'est en effet rien de plus important que d'aimer les autres comme soi même, cette charité devait guider notre vie de chaque jour et Garri s'y employait, parfois avec difficultés, certes, mais elle s'y employait, c'est ce qui comptait à ses yeux... Elle sourit et récita son credo avec ferveur
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Bourginette

Bourginette écoutait attentivement les paroles sacrées de l'évêque quand elle entendit quelques agitations dans l'église. Elle ne pû s'empêcher de regarder du coin de l'oeil tout en gardant sa concentration. Quel ne fut pas sa surprise d'entrevoir ses amis. Cricri était là avec ses enfants et ceux de Jalna et Mardo. Garri , Kofi, Jessie et Waly toujours aussi fidèles étaient venus également. Son coeur se remplit de tendresse et d'affection pour ceux-ci.

Puis l'évêque invita Madrigal à venir lire le texte devant tous. Elle lui fit un sourire remplit d'amour pour sa marraine. Mad semblait nerveuse, mais elle savait que son amie ferait les choses correctement.

Après la lecture du texte ,ils récitèrent tous ensemble les paroles du Credo.
Bourginette ferma les yeux pour réciter la prière.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Madrigal

Madrigal se le va et bouscula un peu ses voisines au passage pour se rendre a l'avant de l'église.

scusez moi, excusez, désolée....

Elle avanca dans la grande allée ou elle allait se marier demain.

A la demande de l'ÉVESQUE, Mad prit le livre des Vertues et lisa ses bonnes paroles avec l'evesque.

Elle sourit a Bourginette et répetta le credo suivant

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Apres la lecture du livre des vertues et le credo, Madrigal avait bien hâte de passer a la comunion pour boire un peu de vin, tellement elle avait la gorge sèche.
Elle regarda fièrement son amie et lui fit un clin d'oeil.
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Nainainus

S'adressant à Bourginette:

Mon enfant, souhaites tu rejoindre la communauté des fidèles, l'Eglise Aristotelicienne et diriger tes pas vers un chemin vertueux?

Bourginette

Bourginette se sentait émue par la cérémonie. Elle se demandait bien comment elle serait quand le jour de son mariage arriverait. Elle comprit naturellement la nervosité de Madrigal qui se mariait demain.

C' est à ce moment qu'elle entendit Mgr. Nainainus lui dire......

Citation:

Mon enfant, souhaites tu rejoindre la communauté des fidèles, l'Eglise Aristotelicienne et diriger tes pas vers un chemin vertueux?

Le coeur battait la chamade et elle répondit haut et claire....

Oui Mgr. , je le souhaite de tout coeur.
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Cricriultras

La cérémonie commençait, les enfants étaient attentifs à ce qui se disait.

elle récita son crédo accompagnés des plus grands, Nelson et Mélodie ainsi que Salvien qui maintenant le connaissait en entier.

Le moment tant attendu arriva, Monseigneur Nainainus demanda à Bourginette si elle était prête a rejoindre la grande famille aristotelicienne.
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Nainainus

Le crédo prononcé, l'aspersion d'eau pouvait commencer.

Nainainus appela Bourginette.

Il verse de l'eau sur Bourginette:
Bourginette, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Mon enfant, te voila désormais fidèle, sœur aristotélicienne.

Porte ce statut avec honneur et foi.

N'oublie jamais la vertu et si tu as un doute ou une interrogation, les clercs de l'Eglise aristotélicienne seront toujours là pour t'aider.

Nainainus lui remet un cierge et une médaille.

Voici le cierge:

Voici ta médaille d'aristotélicien:

Bourginette

Le grand moment arriva , celui qu'elle espèrait de tout son coeur. Le moment où elle ferait partie à part entière de l'Eglise Aristotélicienne. Il lui demanda d'avancer près de lui. Sa nervosité augmentait de seconde en secondes.

Puis elle le vit verser de l'eau bénite sur sa tête et l'entendre prononcer ces paroles qu'elles désirait entendre depuis si longtemps.

Citation:

Bourginette, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Mon enfant, te voila désormais fidèle, sœur aristotélicienne.

Porte ce statut avec honneur et foi.

N'oublie jamais la vertu et si tu as un doute ou une interrogation, les clercs de l'Eglise aristotélicienne seront toujours là pour t'aider.

Elle fit un grand sourire et porta son regard sur celui de Madrigal et de ses fidèles amis dans l'église. L'émotion du moment pouvait se lire dans son regard. Puis elle s'adressa à Mgr Nainainus.

Mgr. Nainainus , je porterai ce statut avec honneur et foi. Je ferai tout en mon pouvoir pour ne jamais décevoir le Tout-Puissant et l'église Aristotélicienne. Je serai fidèle en ma foi . Merci de tout coeur de m'accepter parmit vous.

Ses yeux brillaient et un large sourire se lisait sur son visage. Elle se retourna vers ses amis et Mad et s'exclama.....

Youpiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!
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Jessie_james

Jessie se leva pour aller féliciter son amie et lui donna une grosse bise.

Félicitation ,te voilà enfin bâptiser ,tu va pouvoir être la témoin au mariage de Mad!!

Kofi

Youpiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!

Fidele a l'image qu'en avait Kofi, Bourginette, qui maintenant etait soeur aristotelicienne reconnue par l'eglise et le Tres Haut, laissa exploser sa joie ..

Le jeune homme, qui avait suivi la ceremonie, recite le credo, quelque peu mal a l'aise car ne frequentant que peu les eglises se mit a applaudir la blondinette .. Elle ne dissimulait pas son bonheur et elle faisait plaisir a voir ..

Felicitations Bourgi !

Madrigal

Aux côtés de Bourginette, Madrigal fit la bise a son amie et futur temoin.

Bourginette, bienvenue dans notre grande famille. Je suis très fière de toi. Milles fois bravo ma chere..... milles fois

Madrigal laissa la place aux autres pour lui donner la bise.

Parcontre ma cherie, je dois partir me préparer pour mon mariage.
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Bourginette

Bourginette alla rejoindre ses amis qui la félicitait et se sentait heureuse.

Merci, merci de tout coeur mes amis. Je vous aime tant, si vous saviez.

Elle fit la bise tout en tenant le cierge sacré et la médaille que lui avait remit Mgr. Nainainus. Elle se demandait bien parcontre si elle aurait un document officiel où la médaille faisait foi de tout.
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Madrigal

Ayant eu certains problemes avec un temoins non baptisé et celui de Jo qui attendait a la cathedrale de toulouse au lieu d'a l'eglise, Madrigal en fit une rage de dents. Tout allait tout croche. Des problemes de comprehensions par dessus problemes de comprehensions..... Pour regler le cas, Madrigal afficha un parchemin sur les portes de l'église d'albi:

Chers villageois, amis et famille,
Le mariage d'aujourd'hui est transferé a la Cathedrale Toulousienne. Vous y parviendrai (par la gargotte) par la petite route vers le bois. L'evesque Nainainus se fera un plaisir pour célébrer cette cérémonie avec nous tous. Excusez nous des désagréments que ce changement peut vous causer. Nous tennons a votre amour présent.
Venez vite, Freg vous y attend.

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Garriguette

Garri se leva et alla embrasser la toute nouvelle baptisée.

Je suis bien heureuse pour toi ma belle ! Qu'Aristote veille sur toi toujours et en tous lieux et que tu saches t'en montrer digne !

Elle sourit à Bourginette, salua Cricri et ses autres amis présents et se dirigea vers la sortie après avoir fait une génuflexion devant l'autel...
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Cricriultras

La Cérémonie venait de se terminer, elle se leva et se dirigea vers Gigi pour la féliciter.

Bienvenue dans la grande famille aristotélicienne, toutes mes félicitations
elle l'embrassa, puis se dirigea vers les enfants.

Allez les enfants nous rentrons, n'oubliez pas de vous signer, vous avez été sages je vous en félicite.

Les grands prenant les petits par la main, tout ce petit monde quitta l'église
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Jo1715

Ne pouvant assister au baptême de bourgi, xar mad était son témoin, jo entra de bon matin avant son mariage avec mad pour brûler un cierge et prier pour l'accueil de bourgi dans la grande famille aristotélicienne.

Sois la bienvenue en nostre famille bourgi dit-il en se signant.
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Oeildelynx

En ce dimanche, le père se rendit à l'église, il n'attendait pas de messes en cette période de retraite, il s'installa donc sur les bancs de l'église, récita pardon

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

puis le credo,

Célébrer la messe lui manquait, il regarda l'église se rappelant comment elle était animée lorsque son collègue le baronsengir y officiait avec joie et foi.
Il soupira, c'était avant, avant la tourmente, avant sa mort à elle, elle lui manquait, Zoélie si ferme et pourtant si humaine.
Sa mort, il l'avait toujours en mémoire, elle avait été suivi par la perte d'amis chers ensuite.
Il soupira à nouveau, se reconcentra sur sa prière du jour et sortant son livre des vertus, décida d'aller prêcher dans Albi.
Il choisit le texte de sa prêche sur les choses dans le livre et le relu avant de s'élancer dans la ville.

Sur l'essence des choses:

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.

Car elle me comprend, essence illuminant
Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même !
Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême,
Elle seule se sait façonner, en dansant.

Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais.
Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée,
Comme celle des beautés que Dieu proportionna.

Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure,
Et par son chant si clair et calme et grave, on a
L'impression que son chant recrée la chose, sûr !

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Wendoline

Ils venaient de faire retour sur Albi, la fatigue se lisait sur son visage mais avant de rentrer chez elle, Wendy fit un détour par l'église pour s'y recueillir.
Elle prit place sur un banc, ferma les yeux, immobile, les mains jointes posées sur ses cuisses.

Elle pria pour son aîmé qui lui manquait tant, pour ses compagnons avec lesquels il se trouvait, prêts à combattre. Elle pria afin que la foi ne les quitte pas mais les accompagne chaque jour dans leur mission.

L'épuisement qu'elle ressentait eut raison d'elle et elle sentit une larme couler, puis deux, puis..... Fièrement elle ouvrit les yeux, fixa l'autel, attendit une réponse qui ne venait pas. Alors elle se leva et sortit.

Nainainus

L'évêque se promenait en ce jour dans l'Eglise afin d'être interpelé si quelqu'un désirait lui parler.

Wendoline

Elle s'apprêtait à sortir lorsqu'elle surprit un léger bruit près d'elle. Wendy tourna la tête et aperçut l'Evêque en personne !

Oh ! mes respects Monseigneur.... Je suis Wendy, habitante d'Albi. Nous avons correspondu il y a quelques temps de celà mais je ne vous avais jamais rencontré. Et bien c'est chose faite maintenant !

Elle accompagna ses mots d'un léger sourire.

Je rentre à l'instant d'une mission en Béarn, j'avais besoin de parler au Très haut pour vider mon coeur, dommage il n'a pas répondu à toutes mes interrogations.

Si vous permettez Monseigneur je vais rentrer, je suis épuisée.

Nainainus

L'évêque entendit la dame

Très bien ma fille, je serais là encore quelques jours. N'hesitez pas à revenir, je suis là pour vous ma fille.

Bourginette

Bourginette arriva tôt à l'église en cette journée du 1er janvier 1458 en espérant qu'il y aie une célébration pour pouvoir commencer l'année en beauté.

Elle alla s'agenouiller à l'avant de l'église et pria pour ses amis, son amour qui ne tarderait pas à revenir vers elle bientôt. tout de moin elle l'espérait de tout son coeur. Il lui manquait tellement.

Elle pria aussi pour les personnes malades, les handycapés, les personnes vieillissantes. Elle pria aussi pour les disparus.

Quand elle eu finit, elle alla allumer un cierge puis retourna se s' assoire en faisant la rétrospective de la dernière année.
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Valere

Valere décida de commencer l'année en renouant avec le chemin menant à la petite église de son village.
Il était encore très tôt en ce beau dimanche...Après avoir été effectué quelques lancés sur le lac,il alla ranger son matériel de pêche,enfila quelques vêtements plus appropriés lorsque l'on se rend à un office religieux.
La bonne humeur l'habitait depuis quelques jours déjà,et c'est en sifflant qu'il parcouru la route séparant sa maison de l'église.
Arrivé à la hauteur du bâtiment ,il se dirigea vers la lourde porte d'entrée,la poussa, et fut surpris de voir qu'il 'était le premier arrivé en ce dimanche matin.Il n'oublia pas de se signer en entrant, s'avança jusque au premier rang,,et s 'assis face à l'autel.Il joignit ses mains et commença quelques prières et autres méditations,en attendant l'arrivée des autres fidèles et surtout le prêche de ce bon vieux blond curé,qu'il n'avait croisé depuis fort longtemps.

Jo1715

Jo arriva tôt pour la messe dominicale, il se signa et alla prendre place à sa place habituelle.

Cependant, un grand changement était de mise pour lui car pour la 1ere fois, il ne venait pas seule à l'office, il était accompagné de son épouse mad.

Il venait tout deux dans l'espoir de pouvoir partager leur bonheur et leur amour en ce lieu sacré.
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Baronsengir

De retour au monde matériel, le bel et blond curé se dirigea vers sa petite église qui lui avait tant manquée. Cela lui faisait une sensation étrange d'estre à nouveau à se promener en les rues albigeoises. La bastisse était en vue, portes ouvertes. Il s'y engouffra en haste pour échapper aux températures glaciales du dehors. Des fidèles étaient déjà présents à l'intérieur.

Bonjour chers amis, content de vous revoir.

Souriant, il déposa son panier au pied de l'autel. S'apprestant à rejoindre la sacristie, il se retourna et émit :

Une bonne asme pourrait-elle allumer quelques cierges? L'Eglise du Feu se doit de mériter son nom et je doute qu'un concert de claquements de dents fasse le meilleur accompagnement qui soit à la messe...

Se dirigeant vers l'arrière, le blond déverrouilla la porte menant à l'antre de son adversaire. Une corde, immuable, pendant nonchalamment sous une cloche bien rebondie.

Alors, nos joutes t'ont manquées, j'en suis sûr. Je suis revenu, fini la tranquilité...

S'emparant de la corde goguenarde, le prestre lui montra qui était le blond des deux. Il la tira de toutes ses forces, faisant sortir les cloches de leur silence. L'appel à la messe dominicale résonnait dans tout le village, tandis que le curé s'acharnait sur la solide corde, le sourire aux lèvres et la sueur au front.

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Capoeiriste57

Capo entendit retentir les cloches de l'église et s'y rendit car cela faisait déjà un moment qu'il n'y fût allé.

Capo entra dans l'église en se découvrant et saluant au passage les personnes présentes, se signer au bénitier.
Avança lentement ente la rangée de bancs, s'installa et pria pour tous ces amis perdus et surtout pour sa Krik a qui il pensait toujours, malgré l'amour naissant avec Valou.écouta toute la messe.

Après ses prières il se dirigea vers le présentoir prit une bougie l'alluma en se recueillant à nouveau, et demanda a Aristote de veiller sur ses enfants ceux de Valou tout comme sur elle lui et toutes les personnes du royaume.

Puis il ressorti après la messe
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Valere

Valere fut ravis de voir le blond curé arriver.
Après que le curé aie prononcé ces quelques mots pour ensuite se diriger vers ces cloches,Valere se leva,se dirigea vers un chandelle déjà allumée,en saisi un autre a proximité et alluma le pourtour de l'autel.
Pendant que les cloches appelaient les fidèles,il profita de faire le tour de la charmante petite église, pour en allumé également quelques unes, sur le côté des allées.
Il reposa sa chandelle et rejoignit la place qu'il avait quitté.,attendant à présent le prêche de Baronsengir.

Fregouille

Freg ne fut pas mécontent d'entendre les cloches de l'église sonner l'appel...

Il se rendit donc promptement à l'église pour assister à l'office.

Il s'installa sur le banc, amusé de voir Valere allumer les chandelles.

Il se recueilla, écoutant le blond curé...

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Baronsengir

Satisfait, le blond lascha la corde, vaincue. Il savoura l'instant ; après tout c'était peut-estre l'une des dernières fois où il pourrait lui montrer qui était le maistre. Il s'épongea à l'aide d'une étoffe avant de s'en retourner auprès des fidèles. Il les regarda longuement, s'appuya et l'autel et déclama :

Albigeois, soyez la bienvenue en cette nouvelle année 1458 en la maison du Très Haut! J'ose espérer que les cierges allumés vont réchaufferont le corps, comme cette messe le fera pour votre asme. Je remercie d'ailleurs le volontaire qui a amené chaleur et clarté pour le bien de tous.

Une année est passée, donc. Une année qui a eu son lot de joies et de peines, que ce soit pour chacun d'entre nous comme pour le Comté en général. Retenez-en le meilleur, reconnaissez vos erreurs afin de ne plus les reproduire et appréhendez l'an nouveau l'esprit ouvert et tourné vers le Très Haut.

Une année entière... Que de péchés, de petites menteries ou de vices rampants se sont accumulés. Mesme si vous estimez n'avoir commis que de mineures et légeres entorses à la voie de la vertu, cela est déjà trop. Comme vos estomacs après vos libations de fin d'année, votre asme croulera sous le poids de vos péchés, vous finirez dans l'Enfer lunaire, jugé trop impur par le Divin et passerez une éternité de tourments plus horribles les uns que les autres! Que celui qui désire tel destin lève bien haut la main!

BaronSengir avait fait son regard inquisiteur numéro trois et scrutait la foule assise, prest à rentrer dans les plumes du premier ahuri qui bougerait le petit doigt.

Bien, c'est ce que je pensais... Aussi pour vous débarrasser de tout ce vice qui vous colle à la peau comme une crasse trop tenace, avouons au Très Haut qui voit et sait tout nos fautes, allégeons nos asmes par la vérité, récitons la prière de la confession!

Ne vous sentez-vous pas mieux? Et je ne parle pas du goret qui s'est soulagé pendant la prière ; oui, oui vous! J'ai bien entendu!
Bref.
La messe prend à présent tout son sens, car tous estes prests à déclarer votre amour pour le Très Haut, à démontrer que l'acédie ne passera pas par vous! Qu'entends je par là? Mais le credo, sot qui n'avait compris! Allons, je veux vous entendre!

Le prestre surveilla que nul dormeur n'avait en espoir de passer inaperçu.
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Baronsengir

Après consciencieuse récitation sous l'œil du curé, l'auditoire se tut. Le blond débuta lors la lecture.

Oyez ce extrait du Livres des Vertus, aristotélicienne assemblée.

L'éclipse V : Le pic

Ne voulant pas rester en Enfer pour l’éternité, j'entreprit d’escalader le pic rocheux. Pendant des heures, je m’accrochais tant bien que mal à chaque aspérité, avançant à une très faible allure à cause des conditions difficiles de ma progression. Je n’étais pas le seul à tenter cette terrible expédition. De nombreuses personnes peinaient autant que moi dans cette difficile épreuve. Elles pleuraient devant cette tâche surhumaine, et certaines finissaient par abandonner.

Ceux-là ne trouvaient plus la force de continuer et tentaient de redescendre. Mais il était encore plus dur de se déplacer dans ce sens que de se diriger vers le sommet du pic bleu. Tout ceux qui se résignaient ainsi finissaient par lâcher prise et aller s’écraser tout en bas dans un sinistre bruit mat. Chaque chute semblait affaiblir la volonté des survivants, mais je m’accrochai à ma volonté et continuai. Je finis par me retrouver seul dans cette terrible ascension.

Alors que je pensais être arrivé à mi-parcours et que mes muscles me faisaient mal à en pleurer, je vis une corniche non loin de moi. Enchanté par cette découverte inespérée, je m’y dirigeai. Une fois arrivé à bon port, je me décidai enfin à regarder vers le sol, afin de voir quelle hauteur j’avais grimpé. Quelle ne fut pas mon horreur lorsque la lune toute entière apparut à mes yeux, sous des volutes de fumée bleue semblable à des nuages. Aucune montagne sur terre ne pouvait être si haute! J’étais ravi de l’efficacité de mes efforts, mais je me rappelai alors qu’il restait autant à parcourir jusqu’au sommet.

Je m’écroulai sur la corniche pour essayer de trouver quelque repos, lorsque j’entendis des pleurs. Je tournai ma tête et vis un vieil homme à la barbe hirsute qui versait de chaudes larmes. Son corps était si sec qu’il en paraissait squelettique. Il me dit: “Je suis Lucifer, Prince de l’Acédie. Sylphaël, Archange du Plaisir, est mon opposé. Celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction rejoint les rangs de mes damnés, qui jamais n’arrivent à atteindre le soleil.”

Combattez à chaque instant l'acédie! Ne détournez pas les yeux du Très Haut, des hommes, ne vous réfugiez pas dans votre confort personnel et votre unique bien estre sans en remercier le Créateur, sans penser à ceux qui vous entourent. N'abandonnez pas vos projets, votre foy, vos charges, quelles que soient les difficultés qui pourraient survenir.

Que l'amour envers le Très Haut, que l'amitié envers les autres albigeois et toulousains vous inspirent, que le courage et la persévérance coulent en vous, que le refus de vous apitoyer sur vous mesme et de gésir dans l'inactivité la plus complète vous fassent horreur!

Le bel et blond curé reprit son souffle après s'estre adressé aux fidèles avec fougue.

Chers amis, venez à présent faire preuve de cette amitié dont je vous répète sans cesse de cultiver entre vous. Accourez à l'autel partager le pain et le vin, premier arrivé premier servi! Il n'y en aura pas pour tout le monde!

Devant le soudain afflux de villageois, langue pendante, le prestre prit soin d'ajouter, assez fort pour que tous les soiffards puissent entendre :

Mais non, je plaisantais!

Après avoir trinqué avec tout le monde, le blond leur intima de rejoindre leurs bancs.

Mes enfants, il s'agit peut estre d'une des dernières messes que j'officie en cette église. Quand l'heure du départ sera confirmée, je ne manquerai pas de vous dire au revoir comme il convient. Mais j'espère qu'une fois parti, tous mes enseignements vous resteront, qu'Albi rimera avec piété et vertu.

Allez dans la paix du Très Haut et couvrez-vous bien dehors!
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Valere

Valere ayant rejoint son banc,fut troublé par les dernières paroles du blond curé.Il se leva et s''exprima à son tour

Vous savez Messir le curé,je ne suis pas le plus fidèle parmi vous,mais en ce qui me concerne j'ai toujours apprécié votre façon de prêcher.
Vous allez me manquer,mais je tiens à vous souhaiter le meilleur dans votre avenir.Et que le Très-Haut vous bénisse.

Il eu un léger sourire et se rassis

Fregouille

Freg écouta attentivement les paroles de Baron, pensant aux travers qu'il avait eu durant l'année écoulée...

Il repris à mi-voix

et récita ensuite son crédo :

Puis il écouta la lecture d'un extrait du Livre des Vertus, sourant lorsqu'il appela les fidèles à la communion...
La fin de l'office lui laissa toutefois une drôle d'impression...
encore une fois, Baron faisait allusion à son dernier office...

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Baronsengir

Le blond sourit.

Je vous remercie mon fils. Que le Très Haut vous garde.

Avant de sortir de l'église, le blond pensa à ce qui lui était constamment sorti de la teste ces derniers mois. Il s'en vint au présentoir placé près de l'entrée et y déposa copie des parchemins qu'il avait sorti de sa mémoire, enfouis sous des montagnes de papiers en son bureau du presbytère.

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Bourginette

Bourginette entra à l'église en ce dimanche matin pluvieux. Après s'être signée de l'eau bénite .Elle secoua sa cape et alla s'assoir tout en avant de l'église puis s'agenouilla. Elle ferma ses yeux et fit une prière.

Dans son coeur elle demanda au Tout-Puissant de prendre soin des gens qu'elle aimait, de ceux qui étaient malade et des enfants qu'elle voyait courrir dans les rues d'Albi quotidiennement. Puis elle lui demanda une faveure paticulière. Elle releva la tête , regarda l'autel et les ornements qui représentaient sa foix en l'église et demanda d'une voix audible...

Tout-Puissant, je vous demande une faveuse. Je ne sais pas si j'ai le droit mais j'en prends le risque... Faite que Ramzam arrive sain et sauf, faite que son amour soit resté intacte, faite que la vie nous réunisses encore dans l'amour et le partage. Il me manque tant.

Une larme coula sur sa joue, elle l'essuya aussitôt. Ferma les yeux à nouveau et reprit ses prières. Après un certain temps , elle se releva et alla allumer un cierge en laissant un écu puis remit sa cape sur ses épaules voyant qu'il n'y aurait pas d'office en ce dimanche puis sortie de l'église sous la pluie battante et froide..
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Baronsengir

BaronSengir se dirigeait vers l'église, son habituel panier à la main. Mais quelque chose était changé. Etait-ce l'air, le froid ou autre chose? La journée n'était pas comme les autres.

Le blond entra, plein de nostalgie, en l'église albigeoise. Il se revoyait encore, simple fidèle ayant ressenti le besoin de s'investir plus dans sa foy, ayant besoin d'aider sa paroisse. Sa nomination comme diacre de l'abbesse Zoélie, son ordination en tant que curé... Une page se tournait, ne restait plus qu'à l'achever.

Il déposa son panier à l'autel, s'en vint à l'arrière et contempla longuement son compagnon de jeu, la corde pendant des cloches en hauteur. Une dernière fois, il la prit et la tira de toute ses forces, faisant résonner tout le village l'appel dominical.

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Devil.

Il se rendit à l'église d'Albi. Il n'était pas croyant ou plutôt si. Il croyait en lui et c'était déjà suffisant. Alors pourquoi sa présence en ce lieu ? Oh juste pour observer qui étaient les fervents aristotéliciens et les absents. Il était étrange de voir la religion autant s'affirmer alors que les églises dans les villes et villages restent étonnamment vide. A croire, qu'il y avait deux sons de cloches, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots.

Puis, quel meilleur endroit qu'une église pour médire des gens ? Aucun, à part peut être un stand politique et encore. Là, nous pouvons aller à la naissance même de l'absurde. Là, où les gens se persuadent de l'existence d'une inexistence. La plus belle des contradictions....

Baronsengir

Le blond retourna à l'autel et débuta la cérémonie.

Albigeois, soyez la bienvenue en la maison du Très Haut afin de communier et d'exprimer votre amour envers le Très Haut. Tous vos actes, paroles, pensées, tout Lui est connu. Sans doute aucun la Créature sans nom a insidieusement corrompu chacun d'entre nous, par des infractions plus ou moins graves de la voie de la vertu. Confessons nous lors, afin qu'Il nous voie purs et pieux, qu'Il soit fier de Ses enfants.

Vous sentez ce poids en moins? Et je ne parle pas de celui du fond qui a lasché quelque vent, vu les mines réjouies de ses voisins de banc... Enfin! Vous rappelez-vous du prime enseignement d'Oane le précurseur? Le sens de la vie, la question posée par le Divin à toutes les créatures?

L'amour, mes enfants! L'amour. L'amour envers le Très Haut, la culture incessante de notre foy et la démonstration de notre vénération envers Lui. Que cet amour emplisse cette froide église et la réchauffe!

Avec les paroissiens, le prestre récita haut et fort le credo aristotélicien, se répercutant entre les voustes et les vitraux gelés.

Ouvrant le Livre des Vertus trosnant sur l'autel, le blond curé chercha une page précise avant de s'adresser à nouveau aux villageois.

Oyez cet extrait que je m'en vais vous lire, mes enfants.

La fin des temps IV: Le Jugement Divin

[...] Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés!

Si ce n'est que cela que vous deviez retenir, ne vous laissez tenter par la Beste sans nom. Elle viendra sans relasche vous titiller les envies les plus sombres en vous, elle cherchera à vous éloigner du bien, de la vertu, des autres.

En étant un bon aristotélicien, vous devez rejeter toutes ces mauvaises voies vers laquelles elle voudrait vous mener. N'oubliez jamais comment la cité d'Oanylone a péri, victime de sa propre perversité et de son vice. Le Très Haut nous aime, mais nous ne devons pas profiter de cet amour pour faire n'importe quoi. Gardons nous de l'hérésie, de la paresse, des vices, faisons d'Albi et du comté terres aristotéliciennes et vertueuses, combattons sans relasche l"hérésie et le mal, et la Colère du Très Haut jamais ne s'abattra.

Bien. J'aurai une annonce à faire, mais auparavant le partage. Que doit-il symboliser, je vous le rappelle? L'amitié aristotélicienne que vous devez avoir envers chacun d'entre vous. Notre comté est en proie à de vifs échanges à ce que j'ai entendu, ce qui prouve le peu d'amitié ressentie et exprimée. Ne faites point comme les fauteurs de trouble, ayez de l'amitié envers votre voisin, venez tous partager le pain et le vin à l'autel!

BaronSengir mangea quelque peu et but légèrement plus, partageant pour la dernière fois avec les albigeois. Il invita ensuite tout le monde à se rasseoir.

Albigeois, je vous annonce ce jour mon départ. Je m'en vais rejoindre d'autres terres aristotéliciennes où poursuivre ma diffusion de la foy. J'espère que vous conserverez les enseignements que je vous ai transmis, et que vous resterez des croyants fidèles et vertueux.

Notre évesque a porté message faisant appel aux bonnes volontés afin d'animer la vie religieuse d'Albi. J'espère qu'au moins un diacre ou une diaconesse, voire un futur curé, sait-on jamais, sera nommé parmi vous. La voie ecclésiastique est difficile, mais rien n'est plus gratifiant.

Mes amis, souhaitez moi bon voyage, comme je vous souhaite de conserver foy et vertu. Soyez bénis par la grasce du Très Haut.

Répondant aux sourires et aux messages d'adieux, le blond traversa la bastisse, jusqu'à la sortie. Là, une dernière fois, il sortit de l'église, qu'il regarda longuement avant de repartit au presbytère afin d'empaqueter ses bagages.
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Bourginette

En ce beau dimanche matin Bourginette vint à l'église entre 2 tentatives de pêche infructueuse. Elle alla s'assoir tout en avant et fit une prière.

Merci Tout-Puissant, merci. Merci pour ces amis extraordinaires que j'ai. Merci pour lamour que je recois à tout les jours, Merci de m'avoir ramener mon ange près de moi.

Elle pria avec tout l'amour qu'elle avait à donner..
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Jo1715

Jo entra dans l'église et la remis en état et ce, en jetant les cierges brûlés et les fleurs fanées.

Après quelques temps de travail, il se mit à prier se disant que, l'absence du prétre ne privait pas l'absence du tout-puissant en ce lieu.

Il le remercia pour tout le bonheur présent qu'il lui donnait.
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Jalna83

Pas de messe en ce beau dimanche, biensur elle le savait mais le besoin de se recueillir la poussa en debut d'apres midi vers la maison du Tres Haut

Elle se faufila par la porte tres legerement entrebaillée, apres la lumiere aveuglante du soleil hivernal, elle plissa les yeux pour disinguer dans l'obscurité de l'église si quelqu'un était present

Alors seule dans la maison du Seigneur elle s'agenouilla humblement dans une priere de remerciement

Merci Seigneur pour le bonheur d'etre aimée par cet homme merveilleux
Merci d'accorder a mes enfants une sante et une joie à toute epreuve
Merci de faire fleurir autour de moi amities et gentillesses hors du commun

Proteger les braves, proteger mon fils Martin qui est si loin...

La femme se signa et sortit reprendre le cours de sa vie
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Milite contre le port du bâillon.

Fregouille

L'église de feu d'Albi n'avait plus connu visite depuis le départ du blond curé, parti sur les route...

Un malheur était arrivé en Albi, Merry-le-magnifique, Merry-la-question, Merry-le-bout-en-train les avait quitté.
Un stupide accident de pêche aura eu raison de sa joie de vivre et de son sourire pétillant.

Les Albigeois avaient décidé de lui rendre hommage, ce qu'il méritait très justement.
Mais Fregouille ainsi que certains de ses proches le savaient sur les voie menant à Aristote, aussi il n'était que juste de lui rendre hommage en ce lieu consacré au Très Haut...

Freg avait réquisitionné les pélerins présent et mené le cortège funéraire jusqu'à l'église.

Il ouvrit la lourde porte et fit installer le corps peu avant le coeur de l'église.
Il estimait devoir rendre hommage à cet homme parti trop tôt mais ne voulait pas outre-passer ses prérogatives, ni prendre la place des hommes d'eglise.

Il espéra que les pigeons envoyés lui améneraient un prêtre afin de rendre cet hommage de manière plus officielle...

Les Albigeois avaient suivi le cortège et vinrent s'installer dans l'église.
Chacun allait pouvoir se prononcer devant le Très Haut.

Freg s'assura que tout fût heureusement disposé et se mit en retrait pour laisser chacun s'exprimer ouvertement et prier.

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Wendoline

Wendy se tenait près de Freg. Le visage pâle, les yeux cernés marquaient le manque de sommeil des derniers jours et les petites tracasseries dont elle avait été victime.
Ses frères pélerins dénués d'intérêt mais empreint d'une grande empathie savaient être là au bon moment.
Le corps de Merry, cet ami qui, avant de disparaître lui avait envoyé un petit pigeon reposait en ce lieu saint et sacré. Tous ses amis allaient pouvoir venir se recueillir et prier pour le salut de son âme.

Elle tourna le visage vers Freg, ses grands yeux parlaient pour elle.

Pourquoi ? pourquoi tout celà.....

Elle fit une petite grimace et posa la main sur son ventre, son enfant manifestement se posait la même question.

Enfin ils prirent place tous deux sur le banc réservé aux Pélerins. Wendy s'agenouilla, joignit ses mains et pria afin que son ami Merry ait une place de choix auprès du Très Haut et que là où il fut à présent, il soit dans la félicité.

TRADERE VERITATEM CONTEMPLATAM

Blutchy

Blutchy répondit tout de suite présent à la demande de son ami Pèlerin.
Sans hésité il avait aidé ses camarades à mener Merry dans ce lieux. Une tâche remplie de tristesse mais qu'il fallait faire. Il l'aurait certainement souhaité.

Allongé maintenant dans la demeure du Très haut, l'hommage n'en serait que plus beau.

Blutchy se recula à son tour pour s'installer dans le coin le plus sombre disponible.

Wendoline

Wendy sentit une présence près d'elle.

Elle tourna la tête et vit Blu prendre place au bout du banc à l'endroit le plus sombre de l'église. Elle effleura de la main son bras en signe de réconfort et replongea dans ses prières.

A présent ils étaient trois pélerins venus rendre hommage à cet ami.

Garriguette

Garri et Eric avaient suivi le cortège jusqu'à l'église... Ils s'installèrent sur un banc et Garri se mit à prier pour le repos de l'âme de son ami, avec ferveur et piété.
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Cricriultras

En compagnie d'Eric et de Garri elle avait suivi le cortège jusqu'en l'église
de Feu.

Ils prirent place, pour prier, elle récita le Crédo levant un peu la voix afin que tous le récite avec elle..

Puis elle pensa à tous ceux chers à son coeur et disparus.. une larme coula
son coeur était lourd de chagrin lorsqu'elle pensa à eux partis trop vite....

Les larmes coulaient sur ses joues sans qu'elle puisse les arrêter.
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Wendoline

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Wendy se joignit à Cricri pour réciter le credo, l'émotion de plus en plus palpable parmi les fidèles amis de Merry...

Elle-même ne pouvait empêcher le flot de larmes.

Paix à ton âme Merry

Fregouille

Freg sourit en entendant Cricri et Wendoline, l'esprit aristotélicien n'avait pas tout à fait quitté Albi...

Il récita lui aussi son crédo :

puis cita la prière de confession afin que chacun puisse se soulager quelque peu...

Ce faisant, il espérait que Merry puisse en quelque sorte profiter de l'élan de chacun...

Il était heureux de voir les Albigeois se rassembler pour accompagner une dernière fois Merry dans la demeure du Très Haut.

Mais il se faisait tard et il devait prendre la route.
Freg se signa et se mit quelque peu en retrait pour observer une dernière fois celui qui fut son ami...
Avant de s'ecclipser.

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Bourginette

Bourginette et Ledigue avaient suivis aussi le cortège funèbre en compagnie des amis de Merry. Elle s'accrochait au bras de son amour pour qu'il puisse l'aider à supporter sa douleur.

Ils arrivèrent à l'église et allèrent s'assoir à la suite des autres pariossiens
venus rendre un dernier hommage à celui qui hélàs était parti trop jeune et trop tôt.

Elle tenait toujours le bras de Ledigue et appuya sa tête sur son épaule ,pleurant toujours son ami. Ils récitèrent le credo en compagnie de ses amis.

Elle demanda au Tout-Puissant de prendre Merry dans ses bras protecteurs.
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Eric.mrk

Eric entendit les autres personnes présentes réciter leur credo, mais il ne les écoutait pas...

Toujours silencieux et impassible, son regard se perdait dans le lointain... Ses pensées étaient agitées et il cherchait à comprendre pourquoi pareil malheur était ainsi arrivé au meilleur des braves qu'il avait rencontré depuis longtemps en Albi... Cela était injuste, tout comme la mort qui avait emporté par le passé d'autres êtres appréciés et chers...

Dire qu'il croit en un Dieu si injuste ? Dire qu'il loue un Dieu qui prive ce monde de ses meilleurs coeurs ? Croire en Dieu était une chose, mais le louer aveuglément en était une autre... Et aujourd'hui, il n'avait aucune raison de le faire ! Il demeurait donc, silencieux, impassible, aux cotés de sa douce pleine de ferveur et de foi, au milieu d'amis et albigeois, qui, comme lui, tenaient à rendre un dernier hommage à Merry Le Bajocasse...
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Vous aimez la Nature et aider votre prochain ? Rejoignez La Guilde des Herboristes !

Kikinet

Poussant doucement la porte de l’église pour venir dire un dernier au revoir a Merry

Kiki restât au fond, elle ne voulait pas perturber le recueillement de ses amis

Juste venir saluer un copain qui partait pour un très long et lointain voyage

Et lui dire à la revoyure l’ami !! Nous aurons certainement l occasion d avoir d autre fou rire ailleurs

Dans un monde meilleur, ou l’eau et calme et n apporte pas, le manque et le chagrin

Elle ressortit comme elle était rentrée doucement en faisant un petit signe de la main à Merry

Diden

Diden avait suivi le cortège dans le silence....arrivée dans l'église, elle se mit a prier et récita le credo ....
Une fois terminé , elle cru entendre une voix...

" Ne soyez donc pas bouleversés :
vous croyez en Aristote alors croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup pourront trouver leur demeure.

Moi Merry demeure en vos cœurs, mon sourire, ma force, mon amour vous accompagnent pour toujours.

Elle posa d'un coup ses yeux sur Merry et se demandait s'il venait de leur parler....elle secoua la tête et réalisa qu'il était toujours là sans bouger.....
Elle baissa la tête car les larmes coulaient sans qu'elle puisse les retenir......
Pourquoi sa vie avait été bien trop courte .....se demandait elle
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Garriguette

Les nombreux amis de Merry avaient suivi en silence et le coeur meurtri, sa dépouille jusqu'en l'église de feu. Après s'être tous ensemble recueillis et avoir récité le Crédo, ils portèrent son corps jusqu'au petit cimetière qui jouxtait l'église. Un grand trou y avait été fait par le brave Baltord, dans lequel fut déposé le corps... Chacun à son tour s'inclina une dernière fois avant que de la terre ne le recouvre à jamais. Garri eut du mal à quitter son ami, elle déposa des fleurs tressées en forme de croix, sur le petit monticule de terre, puis prononça juste

Dors en paix Merry, nous te conserverons à jamais dans nos coeurs !

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Titcanard

Tit avait suivi le cortège en silence et écoutait sans rien dire les autres exprimer leur peine.
Mais elle n'arrivait pas à dire quoique ce soit.

Elle sentait des larmes perler sur ses joues, et elle ne pouvait les retenir.
Cet adieux lui était très douloureux.

Atirenna

Les portes de la ville ... enfin... alors que le guet semblait absent, elle y entra et se dirigea dans les ruelles sans en connaitre les noms, jusqu'à une place où trônait une église... la jeune femme encapuchonnée y entra, se signant tout en avançant vers la statue de Marie, mère de Cristos, celle à qui elle parlait le plus souvent de ses périples et de ses peines, autant que de ses joies !

Un genoux à terre, l'autre replié, son épée debout devant elle, tenue par la garde par ses deux mains, en position solennelle de soumission, la belle venait de faire tomber sa capuche et dévoilait ainsi son visage penché d'abord pour s'incliner devant la statue et relever afin de la voir, le regard implorant de larmes...

Ses lèvres murmuraient à peine, la prière que tous disaient, d'une voix douce et presque inaudible...

Puis Ati baissa les yeux, posa son front sur le pommeau de son épée et reprit une autre supplication...

notre père qui...non,

seigneur qui a donné ta vie pour partager ton amour
voit ce qu'ils ont fait en ton absence
je suis sûre que tu nous aimeras toujours
malgré toute cette indifférence

une main tendue portant ton amour
et l'autre ta grande souffrance
chaque jour attendant ton retour
avec pour subsister une piètre pitance
chaque plaie est dans nos cœurs
le résultat d'une ignorance
on ne peut vénérer ce qui fait peur
nous sommes le résultat de l'indifférence

Le malheur d'une existence, est celui de trop obéir
Baignés dans la souffrance, bercés par le désir
Comment peut on aimer, jouer, pleurer, courir
Avec toi société qui nous entend mourir
Plongés dans nos malheurs, enfouis dans la tristesse
Les mendiants de bonheur, nous mutilent et nous blessent
La blessure est profonde, le sourire est serein
Une jouissance immonde de l'éternel destin

Nous devons nous unir, combattre comme des soldats
Il n'est point l'heure de périr, nous n'avons pas le droit
Il est l'heure de s'aimer, notre unique combat
Sauver les opprimés, de l'amour qu'ils n'ont pas
Il faut tendre sa main, moi je tend déjà la mienne
A l'amour du prochain, et une aurore lointaine

Atirenna se tait, elle sait que sa prière n'est pas conventionnelle, elle ne prie ni le père ni les saints ; sur les routes elle a rencontré tellement de gens prêts à partager leur écu pour avoir l'occasion de sourire avec de nouveaux amis, qu'elle ne veut pas imaginer qu'il puisse exister....
non, l'amitié doit être une force. elle lève les yeux vers les fresques de l'église, et prie une dernière fois ...

s'il faut prier je ne prierais pas pour moi, mais pour tous les malheureux, et un homme au bord du trépas, ceux qui n'ont pas de pain, et qui ont faim, sur nos terres, dans nos villes, notre patrie, et pour ceux qui n'ont pas d'amis ni d'amour à partager, pour que tout ce qu'ils n'ont pas, leur soit donné.

Atirenna baisse les yeux, et se tait, elle reste très longtemps à méditer en silence... avant de se lever et sortir, repartant dans ces ruelles à la recherche d'une taverne qui saurait la loger pour la nuit !
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Merci de tout mon coeur à Sabwoody

Jalna83

L'église baignée de lueurs pâles, la maison du Seigneur sereine de silence

Jalna pénetre en le Saint Lieu, s'agenouille, joint les mains sous son menton et à voix basse prie...

Citation:

Ton visage, nous l'aimions !
On t'y voyait en entier,
il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière,
il était la porte qui nous invitait chez toi !

Ton visage d'amour : le voir nous suffisait.
Nous étions sûrs de ta tendresse et de l'offrande
que tu faisais de toi, simplement, sans rien dire,
pour nous donner du bonheur chaque jour.

Ton visage de colère face à la bêtise
qui parfois semble l'emporter
dans les coeurs et le monde,

Ton visage de sourire éclairé d'une joie
qui nous entraînait dans son soleil,

Ton visage de tempête lorsqu'en toi, comme en tout être, s'affrontaient le désir de te dépasser
et l'envie de te laisser aller.

Ton visage de silence avec ses secrets
à chercher comme un trésor réservé à ceux qu'on aime.

Devant ton visage de maladie, nous étions démunis
comme devant tous les visages de souffrance
obstinément accrochés à l'espoir,
mais sans relâche nous te donnions notre fidèle amour
pour te soutenir et te préparer au difficile passage.

Nous aimions ton visage devant nous,
ton visage de femme
pour toujours à l'image et à la ressemblance de Dieu !

Maintenant il disparaît, ton visage !
Il échappe à nos yeux et à nos mains pour s'inscrire,
invisible mais présent, dans notre coeur.

Entre nous il n'y aura plus de face à face
jusqu'au jour où, nous retrouvant tous sur l'autre rive,
nos visages seront transfigurés devant la face de Dieu.

A Dieu, ton visage !
C'est vers Dieu que désormais il sera tourné.
En sa présence il trouve sa définitive beauté !

Sans un mot durant un long moment elle se recueille...

A bientot Ciboulette...
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Milite contre le port du bâillon.

Ciboulette

Après son passage au port de pêche ou elle avait déposé quelques explications, Cibou vint vite à l'église afin de rassurer sa douce amie Jalna...
Hélas elle ne la vit pas....

Oui morte je l'ai été, et puis ce cœur si faible s'est mis à rebattre bizarrement...
Ciboulette est revenue mais elle est tout autre, changée, transformée, défigurée même, et ruinée ...elle n'a plus rien...recommence tout...mais quelle importance ?
Elle veut remercier le Très Haut, il n'avait pas voulu qu'elle parte , son heure n'avait pas encore sonné.Certains disent que partir est un cadeau... Ciboulette se demanda pourquoi " Il" ne lui avait pas fait ce cadeau ?
Que lui réservait-il ? Quelle serait sa tâche aujourd'hui ?

Ciboulette était en profonde méditation...et sa tristesse était grande, son désarroi se voyait...comment pourrait-t-elle revivre maintenant ?

Elle se rendait compte que revenir de si loin avait une signification mais..laquelle?

Neyco

Petite Ney a peine arrivée ce dépêcha de se rendre a l'Eglise.

Une chance cette nuit encore le Tres Haut avait veiller sur elle et ses compagnons.

Comme chaque nuit le Seigneur veillai sur ses enfants.

S'asseyant a un banc elle pria doucement.

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Alenyah

Depuis le retour du limousin et l'affaiblissement de Ginger, Alenya se rendait souvent à la petite chapelle située au fond du parc de Fonvielhe, près du chemin de l'enceinte. Elle aimait la paix et le calme qui règnaient là-bas. La petite chapelle était accessible à tous et Albert se faisait un devoir de veiller à ce que jamais, les petites veilleuses situées de part et d'autre du vitrail qui était le seul ornement de l'endroit, ne s'éteignent. Il les remplaçait régulièrement, assurant un relai de lumière et de chaleur pour quiconque voudrait venir s'y recueillir.

Ce matin là pourtant, Alenya se rendit à l'église paroissiale. Depuis des mois, Albi vivait sans berger et les brebis galeuses prenaient de plus en plus de place alors que de nombreuses autres s'égaraient. S'il était du devoir d'un berger de laisser là son troupeau pour partir à la recherche de la brebis perdue... il semblait cette fois que le berger lui-même avait bien du mal à retrouver le chemin de la bergerie...

L'endroit était calme et lumineux, grâce au soleil de printemps qui venait réchauffer de ses rayons l'intérieur pourtant encore frais. La jeune femme prit place au fond et formula une prière silencieuse. Elle confia une fois encore les habitants d'Albi au Très Haut. Elle espérait que ceux-ci sauraient faire preuve de sagesse et qu'ils se secoueraient un peu pour faire enfin revivre leur ville qui survivait finalement grâce aux efforts d'une minorité. Elle pria aussi pour que les conflits qui opposaient certaines personnes puissent enfin s'apaiser et que l'énergie perdue à se battre puisse enfin servir à agir pour le bien de tous. Elle promit aussi de se rester humble si les albigeois la choisissait comme mairesse. Elle savait qu'elle aurait l'énergie nécessaire pour se battre et faire avancer l'économie de la ville dans la bonne direction, elle demanda la force de faire face aux méchancetés et de garder sa sérénité en toute occasion. Enfin, elle demanda au créateur de l'aider dans sa vie de tous les jours et d'envoyer vers Albi un nouveau pasteur.

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Ramzam

Ramzam entra dans l'église et plongea ses doigts dans le bénitier. Il longea les colonnes jusqu'au transept et se refugia dans une petite chapelle installée à la gloire d'Aristote. Il s'agenoulla puis resta un long moment, silencieux, recueilli. Il ne demandait rien dans ses prières. Il rendais grâce simplement à Dieu de l'avoir mis sur la route de toutes ces personnes aimées ou appréciées de la bonne ville d'Albi. A commencer par Bourginette, mais aussi mad, jalna, val, Alenya et tant d'autres, sans compter ceux qui avaient trépassé ou qui avaient disparus. Ramzam savait que l'heure approchait. Les cierges voltigeait dans les courants d'air, un oiseau rentré par mégarde, piaillait en se perchant sur le bras de Christos. Ramzam inspira profondemment puis se releva et sortit.

Missie

Missie entra en quête de paix et pouvoir enfin se recueillir un peu méme si elle est mauvaise pratiquante.
La jeune soldat ménestrel avait besoin de priée et pouvoir finir un deuil, penser a sa famille si loin d elle et ses terre gasconne et ces plages et les grandes tempête en bord de mer d une beauté à couper le souffle.

Missie se signa se réfugie dans une petite chapelle allume des cierges avec conviction, la jeune femme espère de vite retrouvait la santé et de reprendre ses activités.
Sa vie était a un point mort depuis longtemps, regardait les vitraux, les gens autour d'elle, retombe dans ses songes

Ciboulette

Dimanche aujourd'hui ...
et cette église désertée...
...qu'à cela ne tienne, rien ne l'empêchera d'y faire une petite prière matinale et dominicale.
Elle se mit à prier pour tous, ceux qu'elle aimait particulièrement mais pour les autres aussi.
Elle avait apporté avec elle les fleurs de châtaignier offertes tout à l'heure en taverne...elle en décora le bel autel tout vide.
Elle rêvait aux cloches de "danletemps", celles qu'elle aimait tant entendre résonner....
Cà reviendra ! j'en suis sûre se dit-elle.

Fregouille

Freg était déçu de ce qu'il advenait de ses amis en ces temps d'élections...
Les Albigeois semblaient avoir perdu leur sens de l'accueil, de l'écoute et de la tolérance...
Il avait réussi à s'ecclipser de la place de la Sainte Boulasse, et plutôt que de retourner vers son auberge, trop proche à son goût, Freg pris la direction opposée, se dirigeant vers l'église...

Il n'espérait y trouver personne, l'église avait été désertée depuis trop longtemps...

Quelle ne fut pas sa surprise d'y croiser...

Cibou..!!??

Il n'avait su controler le volume de sa voix... surpris de cette rencontre, au moment où il se signa...

Il s'approcha d'elle, et se plaça à ses côtés...

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Azaleah

Aza arriva quelques instant après Freg, elle s'était attardé au marché. Freg était aux côtés de Ciboulette, aussi Azaleah se signa et pris place près de son époux, en silence pour se recueillir.

Elle pria pour les gens qui semblaient perdre leur sens du savoir vivre, de la politesse et de la courtoisie. Elle avait accepté de faire partie de l'équipe d'Eric mais elle était décue de la tournure des évènements sur la place Sainte-Boulace.

Le silence, le calme et la sérénité du lieu lui faisait le plus grand bien. Elle resta une bonne heure en silence a prier pour elle, ses enfants, ses amis et pour les âmes perdues.

Quand elle eut fini, elle mit la main sur le bras de Freg et lui dit doucement
je vais aller a la maison, les enfants vont m'attendre. Ne tarde pas trop, connaissant madeline, le repas sera servi d'ici peu et il serait bon de manger en famille.

Alenyah

Toujours plongée dans une prière intense, Alenya sursauta au cri de Fregouille et se retourna. Ainsi donc, l'église s'était quelque peu remplie à nouveau. Quel bonheur de la voir ainsi un dimanche matin. Elle se leva, salua Freg et Aza d'un signe de tête amical, puis sourit à Ciboulette, ravie de la voir elle aussi en ce lieu. Elle n'eut pas le temps de voir qui venait de sortir mais aperçu aussi Missie, en prière dans une des chapelles.

Avant de rejoindre Fonvielhe pour prendre un peu de repos, elle se rendit elle aussi dans une des chapelles et alluma 3 cierges. L'un d'entre eux élèverait sa prière pour la guérison de son époux. Les deux autres seraient là pour soutenir les albigeois dans la peine.

Ensuite, elle quitta l'édifice en silence, pour ne pas perturber la prière des autres.

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Ciboulette

Ciboulette entendit derrière elle son nom prononcé : Cibou ! d'une façon très surprise et amicale .

Elle se retourna et aperçut Fregouille se diriger vers elle.
Le lieu ne se prêtait pas à des retrouvailles tonitruantes, mais comme elle était contente de le revoir !
il lui semblait bien que leurs derniers échanges avaient eu lieu en présence de Monseigneur Nainainus, au Presbytère !...

Bonjour Fregouille, contente de te voir...et dans notre chère église de surcroit !

Puis elle vit arriver l'épouse de Fregouille, elle s'effaca donc et reprit sa prière non sans l'avoir saluer également.

Venez à la maison quand vous voulez çà me fera plaisir leur murmura-t-elle encore...

elle avait bien aperçue encore quelques personnes dont Missie et Aleynia à qui elle sourit...mais elle se plongea dans sa méditation.

Penthagruel

Après une harassante journée de voyage, heureusement sans mauvaises rencontres, le père Pentha arriva à Albi. Il se dirigea directement à l'église pour remercier le tout puissant de sa protection et pour voir un peu dans quel lieu il allait faire sa messe dominicale, dans quatre jours. Il poussa la grande porte et laissa ses yeux s'habituer à l'obscurité. La lumière de fin de journée venait frapper le parvis et la façade, et entrait dans l'église jusqu'au milieu de l'édifice. L'ombre du robuste forgeron s'allongeait devant ses pieds en une forme grotesque et allongée de son corps.

A sa grande surprise, l'église n'était pas vide. Plusieurs personnes étaient la, et la stupeur se lisait sur leur visage.
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Wendoline

Elle avait appris l'arrivée prochaine d'un curé pour la ville, nul doute que les albigeois en seraient ravis. Mais se plairait-il au point de s'y installer définitivement ?

Alors ce matin là, avant de se rendre à son échoppe pour y travailler elle se rendit à l'église afin de s'y recueillir.

Elle entra, se signa et se dirigea vers un banc un peu à l'écart. Le terme de sa grossesse très proche la fatiguait et ses déplacements se faisaient plus difficilement.

Elle s'assit et se mit à prier. Elle songea à sa nouvelle vie qui l'attendait avec la naissance de son bébé, posa une main sur son ventre rebondi et le caressa pour transmettre à son enfant tout l'amour qu'elle ressentait déjà pour lui. Elle songea à son papa, à ce qu'ils s'étaient dit la veille et un sourire de paix se dessina sur son visage.

Puis elle pria pour qu'enfin Albi retrouve l'unité et que les tensions se dissipent.

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Alenyah

Ce matin là, après être passée à son bureau pour y consulter les missives et les éventuelles affaires urgentes, Alenya se rendit à l'église. En effet, le courrier du matin contenait une lettre qui lui avait fait chaud au coeur. Un pasteur était arrivé à Albi pour célébrer une messe ce dimanche . La visite de celui-ci était attendue par de nombreux albigeois et elle voulait accueillir ce nouveau berger.

En entrant dans la bâtisse, elle remarqua quelques silhouettes et parmi elles, Wendoline. Elle pensa a aller saluer la jeune femme pour prendre de ses nouvelles mais celle-ci semblait se recueillir. Au moment où elle allait s'avancer jusqu'à la sacristie, elle se rendit compte qu'un inconnu se tenait debout près de l'entrée lui aussi. Elle le salua d'un signe de tête tandis que son visage s'éclairait de son habituel sourire chaleureux.

Bonjour ...je suis Alenya, mairesse de cette ville. Ne seriez vous pas ... le Père Penthagruel ? Votre visite nous a été annoncée par Dame Diden et j'ai bien reçu votre courrier annonçant votre arrivée. Soyez le bienvenu chez nous. De nombreux villageois attendent une messe ... d'autres bien d'avantage. Pensez vous pouvoir rester quelques temps chez nous ?

Détaillant l'homme du regard, elle se surprit à penser que celui-ci avait le physique de l'emploi. Un forgeron devait être quelqu'un de costaud , un berger aussi. Tout en parlant à voix basse pour ne pas déranger les personnes présentes, elle se dirigea vers la sacristie et ajouta :

De nombreux villageois attendent une messe ... d'autres bien d'avantage. Cela fait des mois que nous n'avons plus de pasteur. Pensez vous pouvoir rester quelques temps chez nous ?

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Fregouille

Freg entendant des chuchotis tourna la tête et remarqua un visage inconnu...
Il ne pouvait malheureusement comprendre ce qui se disait et décida d'attendre ce qui allait se passer...: Le voyageur viendrait)il peut-être se présneter à lui...

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Ramzam

Ramzam entra dans l'église et aperçut Alenya qui discutait avec un étranger. fregouille se recueillait dans un coin et il ne le derangea pas. il aperçut quelques autres personnes en méditation ou prière. Ramzam se dirigea droit vers Alenya et l'inconnu. Il vouylait en avoir le coeur net. En s'aprrochant, il comprit que l'homme n'était autre que le père Penthagruel.

"Bonjour mon père...je suis Ramzam. Nous avons échangé un ou deux pigeons, il y a quelques jours. je vous souhaite la bienvenue. Vous a t on présenté à Dame Alenya, mairesse nouvellement élue de notre bonne ville d'Albi? Vous allez faire des heureux, mon père. Je vous le dis... Quand comptez vous faire votre premier office? Pourrez vous baptiser?"

Ramzam se rendit compte qu'il était un moulin à parole et se mordit la langue pour laisser parler Le bon curé et Dame Alenya.

Penthagruel

A peine arrivé, pentha était déjà bien entouré. Accueil officiel par Mme le maire et tout et tout. Ça le changeait de l'église vide de Castres.

Il écouta la mairesse et le sieur Ramzam avec attention, puis lui répondit :

Bonjour, et merci pour cet accueil. Tout d'abord, je ne suis pas pasteur, mais prêtre, et pour être exact, Sacristain, car je n'ai pas prononcé de vœux, désirant davantage la carrière d'aumônier que celle de prêtre. Mais je m'égare. Je ne veux point vous ennuyer avec ces détails, mais je suis Aristotélicien, et de prêche pour la vraie foi.
Je suis enchanté d'être parmi vous aujourd'hui.
Et non, malheureusement, je ne reste que quelques jours à Albi, je repars après la messe, lundi ou mardi. Je suis attaché à ma ville et ne souhaite point en déménager.
Mais si des fidèles souhaitent être baptisés ou mariés, cela peut s'organiser aisément, nos villes sont si proches que ma diaconèse ou moi même pouvons facilement faire l'aller-retour.

J'aimerai que personne n'hésite à venir me parler, m'écrire, ou me demander quoi que ce soit. Je voudrais être proche de mes fidèles et je crois être ouvert à toute discussion.
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Ramzam

Ramzam lorgna sur Alenya pour tenter de percer le fond de la pensée de la mairesse. Puis, après avoir ronchonné un peu, il sortit sa pipe de sa poche et en plaça l'embouchure entre ses lèvres; Il reprit ses esprits à temps..; un peu plus il allait l'allumer dans m'église!

"Mon père, il est bien charitable de venir secourir notre paroisse. malheureusement, je crois que cela ne fera que cachat la misère pour un temps; je ne suis pas sur que vous viendrez toutes les semaines à Albi, quant aux albigeois, aller se faire baptiser à castres demande un déplacement parfois dangereux. les routes sont peu sures..."

Ciboulette

Ciboulette se retourna enfin afin de quitter sa chère église, les bruits venant du fonds devenaient.... grandissants !...

Elle s'avança, salua discrètement, puis.... passant la porte se ravisa aussitôt et revint sur ses pas .... elle l'avait reconnu, lui ici ?

Messire Penthagruel ! Non ???!!! Vous ici ? Vous avez quitté Castres ?
C'est un réel plaisir de vous rencontrez et à Albi de surcroit, quelle joie vraiment !
Un peu euphorique elle en avait oublié les convenances et s'était glissée dans une conversation existante ...

Cette église se réveille pensa-t-elle, tant mieux, tant mieux.... mais elle guettait la réaction de Penthagruel, la reconnaitrait-il ...?

Alenyah

Ecoutant attentivement les explications du ... berger, Alenya se dit que quel que soit son titre, s'il savait prier et ramener un peu de monde dans cette église, peut-être serait-ce déjà un signe d'encouragement pour les fidèles d'Albi.
Ramzam semblait penser quant à lui que la venue du prêtre-forgeron n'était en quelque sorte qu'une emplâtre sur une jambe de bois ... Quant à Ciboulette qui les rejoignit, elle avait l'air heureuse elle aussi de voir cet homme. Satisfaite de sa première prise de contact, Alenya décida de prendre congé et salua les trois personnes avant de sortir de l'église.

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Penthagruel

Dame Cibou ! Quelle bonne surprise ! Ah comme vous m'avez manqué au GC ! Je suis vraiment heureux de vous croiser ! Vous allez bien ? Pour ma part ca va. Je suis venu célébrer la messe pour les Albigeois, et je repars pour castres ensuite, retrouver ma paroisse. Mais on me fait la cour déjà pour que je m'installe ici. Vous y verrai-je ?
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Penthagruel

hrp : désolé pour le RP en cours, mais il faut commencer la messe.

Dimanche matin, très tôt en l'église du feu :

Pentha arriva fort tôt ce dimanche à l'église. Il voulait prendre le temps d'appréhender le lieu avant que d'y donner sa première messe. Ah, bien sur pas sa première à lui, mais la première hors de sa ville natale, entourée de ses bienveillants amis. Non pas que les Albigeois aient été discourtois ou l'ai mis mal à l'aise. Bien au contraire, il avait été accueilli comme rarement auparavant.

Un petit picotement au creux du ventre lui rappela le stress de sa première messe, et il se la remémora en souriant. Tiens, d'ailleurs, c'était décidé, il allait s'en inspirer pour celle d'aujourd'hui. Il se mit aux préparatifs et lorsque tout fut en place, il alla tirer les cloches. Le gros bout de chanvre usé crissa sous la tension de ses gros muscles de forgerons et les damoiselle en fonte, la haut, se mirent à pivoter sur leurs axes.

Ding daingelong doung dang ding.

Puis il vint se placer derrière l'autel pour accueillir les fidèles. Il les salua un par un d'un signe de tête au fur et à mesure de leur venue, et patienta jusqu'a ce que tous et toutes soient bien installés. Puis il prit la parole :

Bienvenu a tous et à toutes dans la maison du tout haut. Que les fidèles Aristotéliciens récitent avec moi le crédo. Ceux d'entre vous qui ne seraient pas encore initiés aux rites peuvent s'adresser au tout puissant en pensée, n'ayez crainte, il nous entends tous.

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Bourginette

Bourginette avait entendu dire entre les branches qu'un prêtre était dans les murs d'Albi. Mais qui était-il ? Il avait entendu son nom mais ne le connaissait pas. Elle se redit donc à l'église pour assister à la messe donner par celui-ci.

Le son des cloches résonnait dans tout Albi et elle souhaita que les Albigeois s'y rendent en grand nombres. Elle espérait de tout son coeur que ce son ne soit pas perçu comme une alerte général. Elle eut un léger sourire à cette idée. Elle se disait que si c'était le cas, les Albigeois accouraient à l'église. Ça faisait des mois que les cloches n'avaient pas résonnées de la sorte.

Elle entra dans l'église et vit le prête derrière l'autel. Avançant sans faire de bruit, elle alla s'asseoir dans un des bancs de libre. Elle s'agenouilla et répondit au signe de tête amical du prête qui l'acceuillait avec un sourire. Elle pria pour le bien-être de ses amis, de son amoureux, l'enfant qui allait naître dans quelques mois, les personnes disparus et les malades.

Elle récita le credo haut et fort.

Ramzam

Ramzam s'agenouilla à l'annonce du credo mais ses lèvres ne s'ouvrirent pas. Ses machoires serrées contenaient le feu qui le devorait. Tant de larmes à remplir les benitiers, tant de prières en vain. Il ecoutait ce bon prêtre officier, mais son âme se languissait et il resta là, figé comme les icones des chapelles, à regarder fixement, les yeux grands ouverts, la statue de Christos qui semblait pardonner aux malveillants et sourire aux affligés.

Jo1715

Jo était entré en l'église, heureux qu'une messe y était célébrée.

Il espérait que Hugues serait bien calme pour sa 1ere messe mais savait que mad serait là pour l'aider si besoin était.

Il sourit à mad et dit aussi le crédo :

http://img38.imageshack.us/img38/9805/image11wm.png
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Fregouille

Dimanche !
Freg se dirigea vers l'église... il se disait qu'un nouveau curé avait fait son apparition....

Il entra donc dans la grande bâtisse, se signa et rejoint le banc...
et récita son crédo =

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Sioac

Sioac entra dans l'église d'un pas discret. Il avait pris un peu de retard sur le Tarn ce matin. Il pris place à coté de Freg où il semblait rester une place. Il le salua puis s'assit.

Ciboulette

Ciboulette arriva à l'église !
Une messe dominicale était annoncée et son ami Penthagruel allait la célébrer, alors oui, elle sera là.
Elle se glissa à travers les bancs et s'installa non sans avoir saluer d'un geste discret de la tête, les personnes déjà présentes.

Puis elle s'agenouilla et récita à son tour le credo.

Quand elle arriva à :....

Citation:

je crois à l'action divine en la sainte église aristotelicienne romaine une et indivisible , en la communion des saints, en la rémission des péchés, en la vie éternelle...Amen.

Elle releva la tête et attendit la suite.

Kikinet

Elle n était pas une habituée de l église mais !!
Aujourd’hui c était exceptionnel !!

Un curé de castre était venu spécialement a Albi !
Et il fallait lui faire honneur

Il y avait aussi Ramzan qui était très triste
Il était la pour prier pour le repos de l âme d’une de ses amie qui avait du comptes pour lui

Elle entrât, donc, discrètement et s agenouillât a côté de lui
Elle voulait le soulager de sa douleur, et lui faire comprendre qu elle compatissait

Ramzam

Ramzam fut troublé dans sa méditation par une présence à ses côtés. Il ne leva pas tout de suite les yeux mais sentit qu'on l'observait. Il s'aperçut que c'était Kikinet qui lui souriait gentiment; il répondit à son sourire en s'efforçant d'être le plus aimable possible. Il soupira en se disant qu'il y avait de belles gens à Albi, mais que la peine est un poison que l'on mange seul. Le curé dispensait son office. la voix résonnait entre les murs de l'église. Ramzam leva les yeux et détailla un instant les vitraux du choeur. Puis son esprit encore s'évada.

Penthagruel

Pentha était ravi. Que de monde à la messe ! Enfin il se sentait quelque peu utile. Il s'éclaircit la voix, leva les bras, et entama son prèche :

J’ai eu vent de troubles ayant eu lieu lors des dernières élections, de discourtoisie et de mots déplacés. Je ne sais qui les a prononcé et pourquoi, et je n’entends point juger moi-même ces personnes. Par contre, mon devoir est de rappeler aux querelleurs, quels qu’ils soient la parole divine, et c’est ce que je vais m’employer à faire en ce jour.
Dans ses dissensions parmi vous, j’y vois l'œuvre de la créature-sans-nom et de son prince-démon Léviathan. La colère est mauvaise conseillère, car elle conduit à la haine. La haine conduit à la violence et au coté obscur de la f... heu, je veux dire, la colère fait de nous des pêcheurs et nous mènera dans l'enfer lunaire,
ou dans une galaxie très très lointaine, va savoir.
Que le très haut soit avec nous. Pardonnez ma fourche qui langue, je ne suis encore qu'un jeune pada... heu, sacristain.

Sur ce, il fit une pause et sortit un cierge. Après l'avoir allumé, il entendit un bourdonnement à ses oreilles, et un bruit de respiration rauque. Peut être que la créature sans nom était-elle la, à ses côtés, caché derrière ce pilonne, brandissant un tisonnier rouge et crépitant, émettant un étrange crépitement à chaque mouvement...
Il attendit que les esprits s'apaisent, retrouva la sérénité dans son cœur, et repris.

Je vais a présent vous lire des extraits du livre des vertus. Je les ai trouvés dans l'hagiographie de l'archange Gabriel, frère de Leviathan, mais qui à choisi la voie opposée, celle de la tempérance. Voie que je vous demande de suivre aujourd'hui.
Mais avant tout, un extrait du dogme, définition de la tempérance :

Citation:

Doctrine
Vertus et péchés
La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

Le prêtre s’éclaircit la voix et commença la lecture :

Citation:

Mes amis, mes frères,
Dieu réserve à chacun d’entre vous une voie particulière.
Il ne cesse de vous la crier au plus profond de votre cœur.
Sachez vous ouvrir à son appel et répondre « Oui ! »
En disant « Seigneur, tu sais ce qui est bon pour moi. Là où tu me mènes je ne saurai me meurtrir car c’est la voie qui est mienne. Là où tu me mènes, je ne saurai qu’être heureux malgré les épreuves.
Alors, Ouvrez vos cœurs.

Citation:

Oane nous a pourtant gravé les paroles du Créateur sur le premier mur de notre cité, il y est écrit ce que Dieu a dit à nos ancêtres :
“Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaîtront plus que la tourmente.

Gardez-vous de succomber aux assauts de la colère qui nous assaillent en ses jours sombres. Ouvrez vos cœurs à la compassion et à l'amitié. Car si nous échouons, le tout haut précipitera le monde dans l'abime lunaire, ou nous, pêcheurs, subirons les pires tourments.
Les bras en l’air de chaque côté de son corps à la fin de sa tirade, il laissa ses dernières paroles résonner quelques instants, Puis il descendit ensuite les mains vers la miche de pain et le verre de vin posés sur l'autel.
Et maintenant, communions tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien de l'amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.
Pentha rompit le pain, en distribua quelques morceaux, puis il pris le calice, et bu le vin de messe.
Ah, le meilleur moment de la cérémonie !
Il passa également le vin à l’assemblée, laissant tous et toutes boire et manger.

Laissez-moi vous réciter, avant que de vous laisser regagner vos chaumières, u_n dernier passage de la parole divine. J'aimerai que chacun et chacune d'entre vous tente de respecter cette parole, jour après jour, et au moins aujourd’hui, en souvenir de cette messe.

Citation:

Ce jour est un jour tout neuf.
Il n'a jamais existé et il n'existera jamais plus.
Prenez donc ce jour et faites-en une échelle
Pour accéder à des plus hauts sommets.
Ne permettez pas que la tombée du jour.

Allez en paix.
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Ramzam

Ramzam leva les yeux en entendant le curé parler d'affaires albigeoises.

Penthagruel a écrit:

J’ai eu vent de troubles ayant eu lieu lors des dernières élections, de discourtoisie et de mots déplacés. ]

Ramzam soupira et sa peine laissa un instant la place à l'ecoeurement. Il y avait donc des langues bien pendues en cette ville pour aller claironner nos usages aux oreilles castraises. malgré le respect que ramzam avait pour le peère Penthagruel, il ne pensait pas que cet homme, par ailleurs étranger à la ville, se mêle de ces affaires; Qu'il donne la messe et apporte la bonne parole, soit... Mais restons en là. Ramzam ruminait dans son coin mais baissa la tête et pria.

Ciboulette

Ciboulette étai allée partager le pain offert, et en profita pour remercier Penthagruel ...

Merci d'être venu nous apporter la paix du Très Haut !
Cette église est souvent le refuge des désespérés, j'espère moi aussi que chacun trouvera ce qu'il cherche.
Je repars en emmenant avec moi votre dernière citation qui m'interpelle fortement:

Citation:

Comme il est juste qu'aucun jour n'est identique ni ...aucune personne d'ailleurs. Chacun est unique et beau ! Ne croyez-vous pas ?

Elle alla ensuite serrer les mains aux personnes encore présentes, l'église est un lieu de rencontre aussi bien sûr ...avant la taverne!^^
Mais bon...allons à la taverne quand même !

Neyco

Petite Ney arriva en la sainte église d'Albi afin de la visiter un peu plus.

Comment agencer les fleurs et le reste des habitants qui sait certains viendraient peut être.

Le père Pentha avait laisser une partie du matériel, elle amenant le reste. Pour ces tristes funérailles au moins le minimum classique et humble serai présent. Parfais au vu des explications de l'ami de la défunte.

Replaçant quelques cierges, elle rangea sa coupe et quelques biscuits pour la messe future pui selle alla s'asseoir réfléchissant a sa future messe.
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Ramzam

Ramzam entra dans l'eglise, visiblement essouflé de l'allure qu'il avait empruntée. Il déboula dans l'enceinte sacrée, plongea ses doigts dans un bénitier puis fila vers le choeur. Il chercha un moment autour de lui et decouvrit enfin une Dame qui semblait se recueillir dans le transept. Les cierges brûlaient en degageant leur odeur âcre. Le soleil perçait derrière les vitraux. Ramzam s'avança humblement vers la Dame.

"Dame Neyco, je suppose? Enchanté. je suis Ramzam."

Il s'inclina respectueusement devant la diaconesse.

"Je dois vous remercier tout d'abord d'avoir accepter d'officier pour les funerailles de Ayako. Je dois aussi vous avouer que jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais eu à m'occuper de ce genre de cérémonie, non que la mort ne me soit familière comme tout un chacun ici bas, mais que je n'ai pas eu beaucoup d'êtres assez proches pour me retrouver en ce cas de figure; Ainsi, je saurai être besogneux et dévoué pour vous prêter main forte à condition toutefois que vous guidiez mes pas."
Ramzam s'inclina encore et resta debout devant la Diaconesse.

Neyco

Priant doucement la miss biscuit put recevoir un fidèle. Souriante malgré la tristesse du moment.

Bonjour mon frère, je suis ravie de vous rencontrer.

Je vous en prie asseyez vous et surtout ne vous inclinez point voyons nous sommes en famille ici.

Se décalant légèrement pour laisser place a Ramzam.

Pour cette cérémonie je la ferai assez classique de vous a moi il s'agit pour moi aussi d'une première.

Aussi pour commencer je ferai prière de confession, puis paroles simples concernant votre amie.
En continuant vers le credo, ensuite je vous donnerai parole si vous le souhaitez ainsi que quelques amis si certains sont présents ici en Albi.

Ensuite nous porterons le cercueil au cimetière tous ensemble.

SI cela vous convient nous commencerons demain.

D'un sourire encourageant elle se dit qu'un petit message aux residents serai aussi du plus bel effet. [/quote]
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Ramzam

Ramzam prit place aux côtés de la diaconnesse à son invitation. Il écouta attentivement ses propositions qui lui semblèrent tout à fait honorables. Il répondit dans un murmure pour ne pas déranger les prieurs éventuels:

"Dame Neyco, vous avez bien parlé. Tout cela me semble parfait. Où croyez-vous que je pourrais annoncer les funérailles? En mairie? car nombre d'amis ne sont peut-être même pas au courant de la triste nouvelle. Quoiqu'il en soit, je serai là demain. Le plus tôt sera le mieux. "

Neyco

Réfléchissant un peu faire tel message oui mais pas a afficher n'importe ou.

Je pense mon frère que le mieux a faire serai de le faire a la fois en votre bonne mairie et en gargote pour que tous soient au faits de cet évènement.

Nous pourrions lire message de ceux le souhaitant et n'étant point présent je pense.
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Golfpack

Le voyageur se baladait dans les rues de la ville, par cette belle journée ensoleillé
Il vit au loin le cloché d’une Église, il se dirigea en sa direction.

Golfpack aimait ces lieux calme propice a la méditation, la prière au Tres-Haut.

Arriver… il gravis les marches du parvis, il ouvra la grande porte et y entra, il
Se trempa le bout des doits et fit le signe de la croix.

Il se dirigea sur un bac de l’allée centrale, s’agenouilla ferma les yeux et pria Christos

Ho Christos… vous avez apposez votre main sur ce village, vous l’avez bénit et
vous y avez planter une graine………..

Il murmure son crédo

AMEN.

Golf sortit silencieusement de l’Église, et continua sa visite de la ville.

Ciboulette

Dimanche...Ciboulette comme tous les dimanches avait mis sa jolie robe et vint à la rencontre des autres paroissiens dans cette belle église d'Albi...

Personne....
Elle s'installa et pria. Quelqu'un viendrait c'est sur...
Elle se recueillait et priait pour le salut des fortes têtes et de la sienne, demandant pardon pour ses fautes...
elle se signa et resta là...se disant qu'elle se sentait bien seule...

un tantinet nostalgique...elle entreprit de se souvenir de leurs anciens curés...Zoélie et Baronsengir...Zoélie l'avait baptisée ...et cette dernière avait déposé son acte de baptême au....presbytère...mais elle ne trouvait plus le presbytère...comment allait-elle retrouver son acte de baptême...?

Il faut que je le retrouve se disait-elle, elle s'adressa donc à Saint Antoine, fais ça pour moi , retrouves le moi et elle mis quelques piécettes dans le tronc qui était à ses pieds...de St Antoine !

Neyco

Dimanche il était temps de sonner les cloches. Ses mains prête a la future acrobatie a faire encore une fois, ce jour deux évènements a célébrer. La messe dominicale ainsi qu'un enterrement.

Tirant autant que possible, la miss biscuit fit résonner en la ville d'Albi cloche annonçant ouverture de l'église.

Préparant le cercueil déjà en place, allumant bougie et cierge autour du centre afin d'éclairer malgré la douce chaleur s'infiltrant en l'église, la miss biscuit se dépêcha passa par un des coter pour accueillir les fidèles et ami de la défunte.

Se retournant s'assurant qu'elle n'avait rien oublier elle aperçut une personne déjà présente. Étrange elle ne connaissait point des fidèles dormant en l'église. Ou peu être était elle entrer pendant qu'elle farfouillait derrière.

Enfin au moins une qui assisterai aux deux ceremonies.
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Ramzam

Arrivé à l'aube, Ramzam ouvrit un oeil à l'arrivée de la diaconesse. Il l'aida à préparer la messe et fit porter le cercueil de Ayako . Il disposa ensuite des pleines brassées de fleurs sauvages comme elle les aimait. Il s'assit ensuite, regadant le visage sculpté de Christos , et se mit à prier en attendant que l'office débute.

Neyco

Un peu de monde aussi la miss biscuit s'en alla pour faire office s'avançant doucement vers l'autel regardant le cercueil de la défunte elle sourit doucement puis commença cérémonie.

Fidèles Aristotéliciens, bienvenue en cette journee pour célébrer deux évènements.
Notre journee dominicale ainsi qu'un autre évènement.

En effet ce jour nous venons a célébrer la mort d'une amie et fidèle au cœur de tous, Ayako.

Jeune femme douce et fidèle a ses amis. Une jeune femme qui aimai vivre chaque instant ce contentant de l'amitié de chacun pour vivre.

Respirant doucement voulant bien peser ses mots.

Afin de commencer cette cérémonie je demande a tous ici présent de ce confesser ensemble.

Confions au Tres Haut nos maux et nos pécher dans des paroles empli de paix.

Laissant les derniers doucement finir leurs paroles, la miss biscuit enchaina regardant Ramzam.

Que les amis de la défunte s'avance pour ajouter quelques mots en s'adressant a Ayako et a nous tous.

Se reculant légèrement, la miss biscuit laissa Ramzam se doutant qu'il était temps pour lui de parler avec son cœur.
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Ramzam

Ramzam termina sa confession:

"Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés."

A peine eut-il fini qu'il entendit la diaconesse inviter les amis de la défunte à témoigner.

Citation:

Que les amis de la défunte s'avance pour ajouter quelques mots en s'adressant a Ayako et a nous tous.

Bon dieu... Oups... Ramzam avait l'aplomb nécéssaire pour parler sur l'aréopage polique, mais là, devant une assemblée religieuse, en ce moment de trouble et d'émotion, il sentait faiblir ses genoux. Il se leva tout de même et se présenta devant tous, un petit rouleau de parchemin dans la main qu'il déroula. Il se râcla la gorge, renifla, se gratta le front, jeta un coup d'oeil à Dame neyco, se râcla à nouveau la gorge puis voulu ouvrir la bouche mais ne put que bafouiller:

"Jem...c'te...auJ..."

Il se reprit, sourit timidemnt et fit un signe de tête à la diaconesse comme pour s'excuser. Puis il reprit son souffle.

"Ayako..."

De prononcer son nom déjà ouvrait les portes d'une émotion enfouie.

"Ayako... Te voici maintenant dans la main du Très Haut. Que les portes du paradis te soient ouvertes, pour que tu puisses y marcher avec cette légèreté et cette douceur avec laquelle tu as parcouru tant et tant de lieues sur terre. Voyageuse, tu étais, voyageuse tu resteras. Pour ceux qui t'ont connue, tu laisseras le souvenir d'une âme bien née. Finesse et grâce furent tes atouts. Ton sourire solaire illumine encore ma mémoire et l'empêche de sombrer dans de funestes desseins. Car je sais, par la foi et l'amour, que les temps ne seront achevés que je t'aurai retrouvée. .."

Ramzam replia son parchemin et s'éclaircit à nouveau la voix. Les yeux embués et la gorge nouée, il ajouta:

"Messire Marc-Aurèle, Bailli du comté de Toulouse, n'ayant pu se libérer pour t'accompagner aujourd'hui dans ta dernière demeure, a tenu à partager notre peine et à prier pour le repos de ton âme. Nous l'en remercions."

Ramzam déposa une gerbe de fleur sur le cercueil puis hésita un instant, regarda Dame neyco et alla se rasseoir, les larmes aux yeux.

Neyco

Petite Ney sourit tristement et compatissante.

Comprenant la douleur dans cette épreuve, elle attendit patiemment encourageant du regard Ramzam afin qu'il continu.

Une fois finit, l'émotion la prenant aussi elle inspira profondément pour continuer triste cérémonie.

Je vous remercie mon frère pour votre courage d'être venu ici même parler.

Afin de continuer cette cérémonie je pense que notre credo commun sera des plus approprie.

Ensemble prions mes frères et sœurs.

Apaisée reprenant contrôle de soit elle put continuer l'esprit serin.

Ensemble amis et fidèles rassemblons nous autour du cercueil afin de dire un dernier au revoir, puis entamons procession afin de l'emmener au cimetière ou ensemble nous mettrons en terre notre sœur Ayako.

S'avançant devant cercueil ouvrant marche elle attendit que tous ce mette autour appelant homme du cimetière afin de porte le cercueil en dehors de l'Église.

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Ramzam

Ramzam reprit le bouquet pour qu'il ne tombe pas et aida les croques-morts à porter le cercueil pour le sortir de l'église. Ils le déposèrent dans la charette qui attendait au soleil et la petite, très petite procession s'éloigna vers le cimetière. Ramzam regrettait qu'il n'y ait pas eu plus de monde aux funérailles d'Ayako. mais ce qu'il regrattait surtout, c'est qu'elle ne soit plus là pour voir le beau soleil d'un été qui approchait à grands pas.

Neyco

Petite Ney avait diriger l'embarcation funéraire, maintenant il s'agissait de ce rendre au cimetière, heureusement qu'elle avait repérer la porte la veille elle put y aller en tête.
Avançant a un rythme lent, pour les fois elle ne peinai a suivre vu ses petits pieds.
Une fois arrivée, elle parcouru les petites allée pour se retrouver devant le trou fait pour Ayako. Les planches mises en place tout se déroula bien vite. Dans un sens un peu tant mieux les morts et la tristesse était bien loin d'elle en temps normal. Laissant les croque-morts placer corde autour du cercueil afin de le laisser glisser au fond du trou, elle attendit leur signal pour commencer.
Un signe de tête pour dire que tout était en place, elle se plaça en tête du cercueil pour continuer.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre sœur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir Ayako quand le Tres Haut nous réunira, dans la joie de son Royaume.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Ayako, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour le Seigneur.

Un des enfants d'Albi ayant portée petite vasque chargée d'eau bénite attendant son tour sagement. Les hommes tenants fermement corde lentement firent descendre bière en terre.
La miss aspergea le cercueil d'eau bénite le gamin aussi haut qu'elle lui facilitant la tache.

Cette eau, souvenir de ton baptême,nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Puis elle se recula laissant proche poser objet ou jeter terre tel était la tradition afin de dire un dernier au revoir au défunt.
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Ramzam

Ramzam écouta l'oraison de la diaconnesse avec recueillement. Un egoutte de sueur perla sur son front car la chaleur devenait pressante. Ramzam se ^souvenait de la mésaventure de Dame Ciboulette qui revînt miraculeusement du royaume des morts et que peut-être le miracle se répèterait avec Ayako. Ramzam s'approcha du trou où l'on avait placé le cercueil et y jeta une petite poignée de terre.

Paix à ton âme, Ayako. Dieu te garde."

Il remercia ensuite chaleureusement la diaconnesse et les quelques personnes présentes, puis attendit que la tombe soit refermée. Une fois seul, il s'agenouilla et pria. C'en était fini.

Ciboulette

Ciboulette avait vu arriver la diaconesse puis Ramzam, elle participa à cet enterrement et fut touchée par la tristesse de Ramzam.

Elle pria pour le salut de cette âme.

... puis discrètement quitta l'église, elle ne connaissait pas personnellement la défunte, elle laissa donc la famille et les amis suivre le corbillard.

Fregouille

C'est très en retard qu'il arriva pour répondre à l'appel des cloches de sa ville...
Entre les accueils, les initiations et son séminaire, Freg n'avait que peu de temps à lui ces derniers jours...
Il lui fallait aussi passer à la mairie... mais pour le moment, c'est à Aristote qu'il pensait...

Il s'assied discrètement au fond de l'église, conscient qu'il avait manqué une bonne partie de l'office...
Il murmura son credo et la prière de confession, puis se recueilli...

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Ciboulette

Cibou vint à l'église comme tous les dimanches, elle en profita pour remettre des fleurs fraiches, de celles qui laissent flotter un léger parfum de printemps...
Elle balaya, puis s'assit.

Cette église elle l'aimait beaucoup.
Elle revivait à chaque fois les messes de d'antan et elle espérait toujours qu'un jour un nouveau curé viendrait si installer de nouveau...

Puis elle pria, récita son credo, demanda pardon pour ses fautes et pria pour Albi tout entier avec une pensée toute particulière pour les Mamans et pour celles qui vont le devenir bientôt.
Elle méditait et pleurait ne sachant ou était passé la sienne de Maman...
Un jour peut-être la reverrait-elle ?

Elle avait du mal à quitter ce lieu qui la rassérénait.
Elle y resta encore un peu ...

Ciboulette

Encore un dimanche sans cloches !
Il y en aura au moins une se dit-elle^^ et Ciboulette entra dans l'église...
elle y installa son petit bouquet dominical et pria en remerciant le Très Haut d'avoir épargner Albi de ces brigands espagnols ...
elle s'installa un moment dans le recueillement puis retournerait dans son jardin à l'ombre de ces chers arbres...

Fregouille

Freg s'était levé tôt ce dimanche matin, après les événement qui avaient secoué Albi, il avait, plus que jamais, besoin de se retrouver proche du Très Haut et de se recueillir...

Il ne fût pas surpris de'y rencontrer Ciboulette...
Il lui fit signe de la tête avant de s'agenouiller pour prier...

Il pria à mi-voix :

avant de réciter son credo :

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Neyco

Petite Neyco après une bonne nuit de marche façon express, son baluchon composée, de son livre des vertus, quelques parchemin au cas ou on lui écrirait, ainsi que quelques petits écus, enfin la ville d'Albi se profilait au loin.

Une petite colline a traverser et elle serai enfin en sécurité. Arrivant devant la palissade, les défenseurs de la noble cite.

Ola compagnon, ce n'est que Neyco la Diaconesse de Castres.

Quelques sourires entendu et on la laissa passer lui souhaitant bon séjour. Plus qu'a traverser la ville et aller a l'Église. C'est donc au petit matin que la miss biscuit passa donc par une porte de derrière afin de préparer le lieu.

Un coup de balais pour rendre le tout présentable, quelques cierges allumée pour rendre l'endroit plus beau et faire ressortir quelques peinture et tout serai prêt.

Posant son livre des vertus en place, elle alla donc sonner les cloches ayant prévue sa tenue, en braie aucune chance de faire un vol planer.

Sonnant les cloches fièrement, la miss fit son appel des fidèles.

Ce jour un double évènement comme a chacune de ses visites. La messe dominicale ainsi qu'un baptême.

Une fois fait elle ouvrit en grand les portes et se posta sur les marches de l'église prête a accueillir les fidèles ainsi que son futur baptiser.
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Ciboulette

Ciboulette n'en revenait pas !! Elle avait bien entendu les cloches !

C'est donc avec un grand sourire qu'elle se hâta ...
Entra à l'église et y vit la diaconesse qu'elle avait déjà rencontrée ici même...
Elle s'approcha, son bouquet de fleurs dominicales à la main, et vint la saluer

Bonjour Dame !
Vous voilà revenue nous secourir ? Comme vous êtes bonne !
Une messe et un dimanche quelle chance nous avons !
Merci beaucoup
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Neyco

Petite Ney sur le parvis de l'église fut ravie de voir Ciboulette, une paroissienne assidue.

Bonjour ma sœur c'est une joie pour moi de vous revoir en ce lieu sacre.

Oh vous savez je ne suis qu'une humble personne en ce lieu voyons. Votre paroisse restera toujours en nos cœur voyons. Mais j'ai bon espoir que ici même Diacre viendra ou fidèle trouvera voix de l'Eglise tout comme moi.

Mais même si je ne puis venir toute les semaines étant de la paroisse de Castres, je me ferai joie de venir toute les semaines officier en cette église.

Souriante faisant geste pour s'asseoir.

Je vous en prie installez vous, messe va commencer, par la même baptême sera célébrer ce jour.

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Fregouille

A l'appel des cloches en ce dimanche matin...
Freg avait l'esprit pesant ces derniers jours, tourmenté même...
Se retrouver dans la maison du Très Haut lui ferait sans doute du bien...

Lorsqu'il arriva, Dame Neyco allait commencer son office, Ciboulette était déjà en place, toujours la première, comme à son habitude...

Freg se fit discrèt et s'installa en retrait... sa foi était éprouvée dernièrement...
Il se recueilli en attendant de début de l'office...

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Alenyah

Les cloches ! Alors ça !! Cela faisait un moment que la jeune mairesse ne les avait plus entendues... Un signe sans doute. Elle s'était levée rapidement et avait quitté le chateau à la hâte, accompagnée de Louise qui elle était déjà debout depuis un moment.

Je suis contente qu'on aille à la messe maman ... tu sais ça fait un moment qu'on n' a plus fait brûler de cierge pour Val aussi. On en remettra un aujourd'hui dis ?

Tenant sa fille par la main, elle lui sourit mais ne put s'empêcher de penser qu'il lui faudrait brûler bien plus d'un cierge en ce moment. Les raisons ne manquaient pas, les questions et les peines se bousculaient mais Al gardait la tête haute, au moins en public.

Nous remettrons un cierge et même un second ma puce, je te le promets...

Alenyah arriva à l'église, entra dans l'édifice discrètement, et guida sa fille vers l'un des bancs, un peu à l'écart ...
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Voda

[conversation en aparté du sénéchal et Tord-Col, son fidèle coursier et homme de main...]

Voda: Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la T...
Tord-Col (arrive): Sénéchal!!!
Voda: Chhhhtttt!!!
Tord-Col: oups pardon. (baisse d'un ton) Vous n'allez pas me croire: les nouvelles sont très bonnes!
Voda: Si vous êtes venu pour échanger quelques tours d'esprit, je vous préviens que vous allez être décu.
Tord-Col: tout se déroule comme prévu! J'en ai profité pour vous apporter de Toulouse la liste des missives à signer et à renvoyer.
Voda:... Beaucoup?
Tors-Col: Mmmmh ...A peu près de quoi soutenir le plafond de cette église...
Voda: Et vous, vous êtes prêt??
Tors-Col: A quoi?
Voda: A quoi? A quoi? une partie de tarentelle? non! à partir au combat!!
Tors-Col:Ah parce que j'étais prévu?? Excusez moi-hein! c'est un peu raide! c'est un peu comme vous retrouver ici à un baptême!
Voda: Un baptême?
Tors-Col: Ah vous saviez pas hein! hin-hin! aujourd'hui c'est baptême!
Voda: (*soupir*)
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Tors-Col: J'vais donc préparer ce soir mes armes et mon cheval. Vous pouvez compter sur moi, nous avons surtout été toujours l'un pour l'autre de grands... némésisis... sisi... némésé... némisis... C'est quoi le pluriel ?
Voda: Némésis.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine
Tors-Col: Mon Sénéchal...Je ne voudrais pas passer pour l'horrible matérialiste du groupe mais... on aura droit à une prime de risque ?
Voda: Non.
Tors-Col: Bon.
Voda: En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible; En la communion des Saints;
Tord-Col: Chef... vous croyez en le Très-Haut?
Voda: Chhhhttttt!!!
Tors-Col: J'ai cru remarquer qu'il aidait de préférence les grosses armées contre les petites. Vaudrait mieux qu'on s'y fie pas trop...
Voda: S'il se souvient que nous représentons la civilisation, Il nous aidera peut-être.
Tord-Col: C'est pas gagné...
Voda:En la rémission des péchés, En la Vie Eternelle.
Tord-Col: "Ô Seigneur, bénis nos épées qui détruiront tes ennemis en petits morceaux, à ta merci.
Bon, On peut y aller maintenant?
Voda: Amen.
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Vicente Diaz, Senher d'Auborn

Ramzam

Ramzam entra dans l'eglise d'un pas lent et mesuré. Il connaissait l'importance de ce jour pour lui. Il salua la diaconesse et pris place au premier rang. Il jeta un coup d'oeil autour delui et reconnu dame Cibou, le sieur Freg , Alenyah et son enfant, et quelqu'autre personnes. Il attendit patiemment et avec recueillement que son tour vienne....

Neyco

Bien des gens arrivaient en la sainte église d'Albi, plus de monde que Castres a n'en point douter.
C'est heureuse qu'elle accueillit les fidèles un par un.
L'homme du jour arrivant enfin, la cérémonie pouvait commencer. Allant a l'autel, elle ouvrit son livre des vertus et commença.

Faisant signe a Ramzam de ce mettre au premier rang de sa voix enfantine elle dit.

Bonjour et bienvenue a vous tous en cette journee dominicale. En ce jour saint, deux évènements nous réunissent ici même.

Notre messe du Dimanche, ainsi qu'un baptême.

Montrant de sa main Ramzam.

Un ami de plus en la maison du Tres Haut. Sa fidélité, sa gentillesse ont conduit ses pas avec nous en ce jour.

Aussi commençons doucement avec notre prière de confession.

Que chacun par cette prière se sente plus léger désormais aussi Ramzam mon ami lève toi et viens proche du baptistère.

Ensemble récitons notre credo.

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Ramzam

Entre ses fonctions cadastriales, son echoppe et ses journées sur le lac, ramzam n'avait pas fière allure et son esprit divaguait facilement. Ainsi, lorsque la diaconnesse le montra du doigts, il crû comprendre qu'il lui fallait prendre la parole. Il se leva d'un bond et observa l'assemblée mais il comprit alors qu'on ne lui demandait rien pour le moment. Alors, rouge de honte et de confusion, il se dirigea vers le baptistère. cela faisait un drôle d'effet de se retrouver là, devant toute la ville. Il voyait Dame Cibou en pleine méditation, plus Alenyah et sa fille à demi cachées par un pilier. Non loin, le sieur Freg, toujours fringuant, gardait le regard droit et fier des hommes de lignée. Mais Ramzam avait beau chercher, il ne voyait nulle part sa douce Sophiyne... Il espérait que rien de facheux ne l'avait retardée. Il se rongeait un peu les sangs mais n'eut pas le temps de se soucier davantage car la diaconesse l'invitait au Credo. s'agenouillant alors, Ramzam le récita avec elle:

Ciboulette

Ciboulette avait entendu la porte de l'église s'ouvrir à plusieurs reprises, les cloches ont attiré bien du monde ce dimanche ! pensa-t-elle

Mais elle ne voulait se retourner, elle saluera plus tard, l'heure est à la prière !

puis attendit la suite..
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Sophiyne

So, avait prevu un certain temps à se préparer, fallait qu'elle soit belle hein! Une fois prête, habillée coiffée, elle regarda le cadran ... OH NON!!! elle était en retard!!
Elle se précipita, prit un fruit et se hâta de se rendre à l'Église. plusieurs fois, la Demoiselle manqua de tomber, plusieurs fois elle s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle ... pourquoi avait-elle mis trop de temps ... ah oui ... surement ces minutes à penser à leur nuits passées!

Au loin So aperçut l'Église ... ouuuuf! Elle se dépêcha encore un peu et entra discrètement dans le lieu Saint. Avec discrétion elle s'installe dans une rangée et regarda son Ram, debout fier, elle le regarda, amoureuse, folle de cet homme. Un grand sourire se fendit sur son visage.

Ramzam

Ramzam leva un oeil en entendant la porte s'entrouvrir et aperçut, le coeur battant, sa douce Sophiyne entrer discrètement. il la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle s'assoit. Il échangèrent un petit regard plien d'amour et de tendresse. il n'avait qu'une envie, se lver et se jeter dans ses bras. mais ce n'était peut-être pas le moment. Il ferma les yeux et termina son credo... soulagé et rassuré de la savoir là.

Neyco

Ecoutant Ramzam faire prière elle sourit.

En ce jour béni, pour notre ami Ramzam ici présent voici texte amenant a l'écoute de chacun.

Texte tirer du Livre des Vertus.

Je Lui demandai ensuite: « Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune?
Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons? »
Il me répondit: « Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union
de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde
est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de
l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté,
ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu
dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité. »

Regardant Ramzam.

Ramzam mon frère, le baptême signifia pour toi un renouveau, une renaissance peu commune, qui j'espère apaisera ton âme et te guidera en chacune de tes actions bonne ou mauvaise.

Maintenant approche toi je te prie proche du baptistère et répète après moi.

Écoutant parole sage venant d'un nouveau fidèle de par son cœur et son âme.

Penche toi mon ami.

Prenant un peu d'eau en le creux de ses petites main elle versa délicatement le liquide sur le haut de la tête.

Ramzam, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Par ce geste, je fais acte de purifier ton âme de tes péchés et de consacrer ton accession à la communauté des fidèles. Dieu ayant béni ton entrée, les portes du Paradis te sont ouvertes pour autant que tu mènes une vie exemplaire.

Tendant chiffon propre afin que Ramzam puisse s'essuyer un peu, elle prit ensuite cierge et médaille.

Prend ce cierge. Par lui, Dieu te demande de répandre la foi rayonnante autour de toi.

Montrant le médaillon de l'Église Aristotélicienne.

De par ce médaillon que soit reconnue ta foi envers le Tres Haut ce symbole montre que tu as été baptiser.

Avant que tu parte voici certificat de baptême te concernant. Prends en soin.

Va en paix mon frère et porte toujours en toi la foi.

Donnant le certificat la miss biscuit fut ravie pour ce nouvel arrivant en l'Église.

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Ramzam

Ramzam écoute
a avec attention et dévotion la lecture du Livre des vertus. Il se disait en son for intérieur qu'il n'était pas prêt d'acceder au statut d'ange parfait, mais que, comme ce n'était pas non plus sa priorité, une petite place au paradis le jour venu lui serait amplement satisfaisant.

Citation:

Je Lui demandai ensuite: « Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune?
Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons? »
Il me répondit: « Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union
de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde
est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de
l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté,
ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu
dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité. »

Puis il répéta le serment à la suite de la diaconesse. Un chatouillis vînt le déranger dans les naseaux et il eut peru d'éternuer en plein milieu, mais le très-haut soit loué, rien de facheux n'arriva.

Ensuite, c'est avec une émotion non feinte que ramzam reçu le cierge et le médaillon d'Aristote. Il les baisa respectueusement, puis il prit son certificat qu'il échangea contre celui de sa pastorale.

Sous la bénédiction de Dame Neyco, qui sera peut-être pensa-t-il notre prochaine duchesse , il sourit l'assemblée, inclina la tête devant la diaconesse et sous l'icône de christos, puis alla se rassoir, définitivement membre de l'église aristotélicienne. Une paix intérieure l'envahit. Une douceur aussi, celle de se savoir prêt à mener Sophiyne à l'autel. C'est pour elle qu'il eut un sourire et un regard tendre avant de se rassoir.

Alenyah

Quelques murmures sur la droite ... Alenyah se retourna et aperçut le Sénéchal Voda en conversation avec son aide de camp. Alors lui aussi était venu dans cette église ce jour... était-il l'un des amis du futur baptisé ? Elle se tourna à nouveau vers l'autel pour voir Ramzam se lever. Ainsi donc, c'était son baptême qui allait être célébré ! Quelle heureuse intuition elle avait eue de venir à l'église ce matin là.
Elle prit Louise dans ses bras afin que la jeune damoiselle puisse assister au baptême et voir de ses yeux ce qui se passait.

Le moment était émouvant. Alenyah connaissait les prières par coeur depuis longtemps déjà. Mais jusqu'ici elle n'avait pas encore fait le pas de demander le baptême. Ni pour elle, ni pour ses enfants. Louise regardait la scène avec attention et posait de temps en temps une question.

Maman, est-ce que moi aussi je pourrai un jour avoir de l'eau sur mon front ? Est-ce que tu en as eu toi ? Et pourquoi fait-on cela ? Est ce que le monsieur il va avoir des ailes comme un ange après , dis ?

Alenyah tenta de répondre aux questions de sa fille et se promit de revenir plus souvent dans cette église.

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Ciboulette

Dimanche aujourd'hui !!

Cà fait ding dong ! ding dong ! dans la tête à Cibou... (et c'est rien de le dire...)

Alors elle arrive avec son petit bouquet de fleurs fraiches...
Elle jette celles de dimanche dernier et pose délicatement le vase sur l'autel.

Puis elle s'installe pour prier...
Qu'Aristote la protège ! ...elle en est sûre il la protège...aujourd'hui elle est venue le remercier... sa vie s'éclaire ...elle se sent moins seule...

Elle porte un petit sourire très fièrement et se dit que la vie a du bon parfois.
Que le Très Haut en soit remercié !
Elle prie avec piété et persévérance... et espoir.
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Severant

Bien que baptisé, Severant n'aime pas les églises, préférant au clinquant l'austérité des monastères isolés.
Il fit quand même l'effort d'y faire un tour ce matin là. Une envie ? Une inspiration ? Une voix intérieure ? Il ne savait ce qui le poussait vers le lieu de culte et de dévotion.
Toujours est-il qu'il s'y présenta.

L'ambiance printanières céda la place à l'atmosphère de recueillement du lieu lorsqu'il en franchit le seuil.
Sa vue s'adapta vite à l'obscurité relative qui régnait en maitre dans cette nef, éclairée seulement par quelques vitraux que le soleil, voilé par les nuages, avait du mal à percer.

Quelques personnes pieuses priaient par ci, par là, sur les bancs alignés comme à la parade. Il y avait certainement quelques grenouilles de bénitier. Il y a toujours des grenouilles de bénitier !
Cette pensée le fit sourire, puis il redevint sérieux car il avait un message à faire passer à Aristote.
Il s'approcha du choeur et s'installa devant l'autel sur lequel était joliment disposé un bouquet de fleurs fraiches, et commença sa prière silencieuse.

"Aristote, soit béni d'avoir mis sur ma route cette amie que je n'espérais plus revoir.
Veille sur elle, elle m'est plus précieuse que le plus rempli des coffres à trésor."

Pris dans sa méditation, il n'avait même pas regardé les personnes présentes. De toute façon, pourquoi faire ? il en connaissait si peu ...

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Ciboulette

vendredi !
Ciboulette se hâta, elle savait qu'elle ne serait pas là dimanche aux aurores, elle vint donc enlever les fleurs qui étaient fanées et n'en remit pas.

Elle pria un moment et partit chez les moines quelques jours.
Elle avait besoin de faire le point.
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Cheyenna

Cheyenna découvrit pour la première fois l'église d'Albi.
Elle prit son courage à deux mains et la nettoya ....les toiles d'arraignées...,
cirer les bancs....déposer de nouveaux cierges...

ensuite nettoya l'hotel de prières et y placa d'autres cierges

Cheyenna qui est diaconesse, sentait le besoin de redonner vie à ce lieu...et décida d'y déposer
des fleurs des champs dans des vases trouver à l'arrière de la chapelle.

Après avoir tout mit en ordre, elle s'agenouilla et se recueilla...elle pria .

Elle savait qu'Albi avait besoin d'aide. Elle savait aussi que leur évêque Nainainus n'était plus parmi eux...et
qu'il fallait à tout prit reprendre en main les fidèles.
Elle s'assied et prit une mine et un parchemin, et écrivit une demande officielle , attestant sa reprise
de fonction au sein de cette paroisse.
En attendant une réponse, chey comprit combien d'entre eux attendaient ce jour avec impatience et mit
sa tauge blanche...elle fit le signe de croix,
alla dans la nef...monta les escaliers et regarda les cloches...

-Mmmm, bien y en a...c'est parfait...
Dés demain je les fait retentir....

Cheyenna espérait bien voir beaucoup de fidèle ce dimanche
car elle avait décider de faire une petite messe, et leur redonner espoir.

Cheyenna déposa dans un cadre au vue des fidèles son acte de Diaconesse
afin que tous sache son envie à Albi

Severant

Ayant fait une promesse à son amie, Severant, bien que très occupé par la préparation de sa deuxième fournée de petits pains, au lait ce matin là, normal, on était dimanche, Se dirigea vers l'église un petit bouquet de fleurs à la main.

Avant de quitter la maison que Cibou lui prêtait, il avait hésité à composer ce bouquet dans le jardin de son amie. Se souvenant qu'il en avait trouvé de belles sur un rebord de fenêtre lors de son arrivée, il préféra retourner à cet endroit.

Il arriva devant le bâtiment, leva les yeux, et lut : "Bureau de la douane"
Oui, c'est bien ça. Se dit-il.

Sur le rebord de fenêtre, les mêmes jolies fleurs qu'il avait cueillies pour offrir à Ciboulette.
Ni une ni deux.
Regard à droite, à gauche.
Ni vu ni connu, il en cueillit quelques unes, rajouta deux ou trois branches feuillues et s'éloigna rapidos tout content du beau bouquet confectionné.

Arrivant dans l'église, il y vit un certain changement depuis son dernier passage pour la prière dominicale.
A l'odeur un peu acre de vieil encens brulé, succédait l'odeur de la cire.
Les résidus de cierges avaient été remplacés par des neufs
Même des fleurs avaient été disposées !

Hummm, ça sent la présence d'un nouvel occupant des lieux ! Pensa-t-il.

Il déposa néanmoins le bouquet dans un vase et le tout devant l'autel, puis s'assit juste devant pour faire une petite prière vite faite, bien faite, car le four l'attendait.
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Ledigue

En ce dimanche béni des dieux,
En ce dimanche aristotélicien,
En ce jour appelé par Sainte Boulasse,
Le Digue se rendit en l'église,
Au petit matin doux.
Il s'agenouilla sur la pierre froide
Devant l'autel
A la lumière des vitraux colorés.

Remerciements à tous,
Merci la vie,
Merci dame Nature,
Merci de vos dons gracieux,
Merci de la joie.
Que le plaisir et le contentement
Transperce comme un éclair fulminant
L'esprit de chacun.

Dans le silence et la plénitude
Il se releva.
Un feu de joie
En étincelles d'amour,
Brillait dans ses yeux.

Cheyenna

En attendant une réponse officielle, chey confiante entra dans l'église, deux fidèles étaient déjà là.
Elle les accueilla avec le sourir et leur demanda si tout allait bien.
Ensuite elle comprit combien d'entre eux attendaient ce jour avec impatience et mit
sa tauge blanche...elle fit le signe de croix,
alla dans la nef...monta les escaliers et fit sonner les cloches

Elle laissa entrer les fidèles et les salua d'un sourire.

Mes chers amis et amies, tous citoyens confondus de cette belle ville "Albi"
je vous souhaite la bienvenue en ce lieu sacré.
Je me présente, cheyenna, diaconesse....en attendant l'accord officiel de l'archevêché de Bourges,
j'ai décidé de vous faire vivre ce petit moment ensemble.
Partageons ce jour de Dieu ensemble, comme il se doit, comme nous l'aimons...
Je vous invite à vous saluer...

Cheyenna se tourna vers l'hotel emplis de cierges allumés, et fit le signe de croix,
puis regarda les fidèles et prit le livre des vertues.

-La création, chapitre I "l'univers"

Cheyenna lu un passage

Citation:

-Au commencement, il n’y avait que Dieu.
Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement.
Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose.
Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de toute chose car, lorsque l’on dit
de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant,
c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.

-Ce passage choisit pour vous direque si l'on se sent seul, abandonné, ou perdu,
il y a toujours quelque chose ou quelqu'un quelque part pour vous...
ne laissez pas le vide entrer dans votre âme, ni dans vos coeurs...
partagez la vie, aimez vous les uns les autres, comme Dieu vous aime.
L'existance est impossible? eh bien je dis que la vie n'est pas impossible.

Prions:

De par cette messe, je tiens à profiter pour vous annoncer certaines choses:
-Tout d'abord notre évêque Nainainus s'est éteint, voilà pourquoi ma
demande officielle pour être votre diaconesse.
-Je serai en mesure de faire les baptêmes, mariages, et enterrements.
-Je voudrais aussi en ce jour que notre belle ville accueille un nouveau né,
fils de dame Bourginette et Sieur Ledigue, que dieu le protège .
-N'oubliez pas d'aider les nouveaux qui arrivent en ville, entrer dans le bureau de parrainage, on a besoin de vous
et enfin...
-Je vous souhaite un agréable dimanche à tous et toutes, allez en paix

Cheyenna fit le signe de croix et alla ouvrir la porte de l'église pour faire sortir et saluer les fidèles.

Wendoline

Wendy s'était recueillie. Agenouillée sur le banc au fond de l'église, ses prières se tournaient vers ses amis qu'elle allait laisser. Monseigneur Nainainus qui l'avait baptisée avait été rappelé auprès d'Aristote. Cet homme avait toujours répondu à ses appels, il méritait qu'elle l'associe à ses prières. Elle se rappela, son parrain, Kofi..., Minsk, Jessie... Celà lui semblait si loin et si proche.

Puis elle songea à son tendre ami Golf qui avait tant parcouru de lieues pour elle et le petit Tristan, qui disait aimait la famille de Wendy. Un léger sourire se dessina, un sourire triste malgré tout. Il avait décidé de rester dans la ville de naissance de Tristan...Elle pria avec ferveur pour que la vie lui soit douce là où il irait....Il serait toujours dans son coeur et son fils saurait tout ce qu'il avait fait pour eux.

Elle pensa à son amie Bourgi qui venait d'être maman, elle pria pour cette nouvelle famille, que toujours le bonheur soit là.

Enfin elle remit son destin entre les mains d'Aristote, demandant qu'il les accompagne là où ils allaient....

Alors elle ferma les yeux et récita le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Severant

Comme tous les dimanches matin, depuis son arrivée, Severant franchit les portes de l'église.
Sans fleurs cette fois car il n'avait pas eu le temps de faire le détour chez son "fournisseur".

Il s'installa devant l'autel et se mit à prier avec ferveur, yeux fermés, mains jointes avec les doigts entrelacés.
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Ciboulette

Comme tous les dimanches, Cibou vint à l'église...son petit bouquet de fleurs à la main...
Elle entra et vit une ombre sur un banc...elle n'était donc pas seule...
Elle avança à pas de velours afin de ne pas troubler le "méditeur"...^^

Alla directement au choeur et enleva les fleurs fanées et mis un joli bouquet quand elle se retourna pour gagner à son tour une place pour prier, elle reconnut Sev' ...l'ombre c'était lui !
et une pensée furtive lui vint à l'esprit..."je serai l'ombre de ton ombre..."ou avait-elle entendu çà ?
Tout naturellement elle le salua et tout naturellement aussi elle vint s'assoir près de lui : Vous allez bien ? Je suis contente de vous retrouver ici ! On ne se quitte plus^^!
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Severant

Tiré de sa méditation par un murmure qu'il reconnut dès les premiers mots, Severant tourna la tête et regarda sa voisine ici aussi.

Effectivement, on dirait que nous ne pouvons nous passer l'un de l'autre.

Il lui sourit, puis regarda devant lui tout en rajoutant.

Rentrerons-nous de conserve après la messe ?

Coup de menton en direction du groupe des commères, installées pieusement un banc plus loin, qui ne tarderaient pas de croasser en bonnes grenouilles de bénitier qu'elles sont.
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Ramzam

Ramzam entra et s'agenouilla devant l'autel. Il pris une inspiration et leva les yeux vers Christos pour lui demander d'accompagner l'ami Bekeet dans sa dernière demeure. Qu'il y repose en paix.

Bekeet sut être un bon camarade , parfois trop zélé au service de la ville, mais jamais à cours d'idée; il s'occupa dans ses derniers temps du bureau du commerce sous le mandat d'Alenyah. Priez pour lui...

Neyco

Passant en la bonne ville d'Albi avec le Coms, la miss biscuit en profita pour aller prier un peu.

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--Damesophie

Dame sophie était une femme d un certain âge qui possédait une compétence bien connue des femmes mais tabou.

Chaque fois qu une damoiselle ou une dame sollicité ses services elle venait priée pour la malheureuse car c'était moment douloureux dans la vie d une femme.

La soirée avait longue pour la vielle femme , comme convenue elle avait soulagée une jeune damoiselle d un léger embarras, cela avait était long la et pénible. La jeune fille etait seine et sauf.

Sophie entra dans l église alluma un cierge pour cette douce dame pour passer cette épreuves de plus.

Avait besoin de confésse cacha son visage de peur qu on la reconnaise ou une personne capable de l écouter.

Chercha le prêtre en question

Se m'y a priée pour se qui cetait passer dans le plus grand des secret en cette nuit d été.

Ciboulette

Voilà un dimanche qui verra Ciboulette dans son église à Albi !
La voilà revenue !

Elle retrouve donc ses habitudes dominicales.
Un petit bouquet de fleurs et des prières pour tous.

Sa vie est heureuse et elle souhaite toujours remercier le Très Haut de tant de Bonheur.
Elle espère aussi que ses prières aideront ceux qui sont moins chanceux qu'elle.
Elle s'assied donc, médite et prie.
Cet endroit la protège, elle le sait.
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Odoacre

Odoacre passait par Albi... et se rendit directement en l'église qu'il avait faite bâtir il y avait bien longtemps...

Il fut satisfait de revoir ces belles pierres noires mais fronça les sourcils lorsqu'il en toucha les parois extérieures... elles étaient froides.

Il entra donc et fronça encore plus les sourcils... l'église du feu n'avait plus de flammes...

Les grandes vasques longeant les murs n'étaient plus alimentées et les langues d'huile enflammée ne léchaient plus les murs...

Et près de l'autel.... était-ce des... fleurs ? Il secoua la tête, les habitudes avaient la vie dure dans les communautés paroissiales...

Faisons donc un peu de ménage...

Il sortit donc son poignard à la pointe brisée pour forcer la porte de la sacristie, ce à quoi il parvint sans peine.... et trouva les réserves d'huile.

Il en emplit d'abord consciencieusement toutes les vasques en essayant d'en renverser le moins possible.

Puis, s'approchant de l'autel d'obsidienne, il en retira la nappe et s'aperçut que celui-ci avait vu sa cavité comblée...

Connaissant bien le mécanisme qu'il avait conçu, il dégagea l'intérieur et le nettoya.... ce qui lui prit une bonne heure.... enfin il alla trouver du charbon de bois.... en emplit la cavité de l'autel, ajouta un peu d'huile.... et replaça le plateau de l'autel... des ouvertures latérales permettaient au futur feu de respirer.

Il mit plus de temps à retrouver les gants de forgeron dans la sacristie qui devaient servir à l'officiant pour ne pas se brûler...

Enfin, de son briquet à mèche d'amadou il alluma un cierge et enflamma une à une toutes les vasques d'huile et termina par l'autel.

Les flammes étaient partout et commençaient à chauffer fortement l'air présent dans l'église... l'odeur d'incendie était forte.... et le charbon de l'autel commençait à faire rougeoyer celui-ci.... oui il était au cœur d'une église dédiée au Feu et toutes les pierres noires brillaient...

Le vieux Grec se leva alors pour aller jusqu'à l'autel, enfila les gants de forgeron pour poser les mains sur l'autel quand il en aurait besoin puis incanta une psalmodie en grec sur un ton sauvage...

Dans sa robe de bure noire et avec sa haute coiffe conique de religieux grec, entouré de flammes, l'ancien évêque de Rodez priait.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Evêques à Tours IG : envoyer mp IG à JDW pour voter pour les royales

Drumgray

Que Toulouse puât, ça, il pouvait le concevoir... Mais que la belle cité d'Albi prenne des odeurs sans communes mesures avec ce qu'elle aspirait à redevenir, là, c'en était trop !
Le cavalier noir, dans un de ses nombreux trajets - quel pitié d'avoir tant à faire et écrire de nos jours ! - passa devant ce lieu de toute les bassesses : l'église ! Il laissa filer un ricanement innée, repensant à ce blond sans vergogne qui se laissait aller à lutiner les femmes du monde, et qui avait fui sans aucun scrupule, ni un mot convenable à sa paroisse !

là, il s'agissait pourtant d'autre chose, car l'édifice religieux sentait... comment dire... la graisse de mouton ! trop intrigué pour passer sans intérêt, Albignac resta un instant confondu, devant cette curieuse émanation, qui n'avait rien de "divine". Il mit pied à terre et, une fois sa monture convenablement accroché à l'anneau bien trop peu usité, de nos jours, il poussa la porte vermoulue de cet édifice qui n'avait plus aucune voix valide... ici.

Il surprit un curieux personnage, certes fort faible, étant donné son âge, et du coup, nimbé de flammèches, à prendre en considération... Plus que ce Dieu dont tous se targuaient et qui ne punissait jamais !

Odoacre

Un homme de noir vêtu, en tenue de cavalier entra dans l'église sans mot dire... mais sans s'approcher non plus trop...

Odoacre, à qui l'on pouvait donner la cinquantaine bien frappée mais qui restait fort vigoureux, usant encore ses sandales en parcourant les royaumes à pied...

Brandissant ses deux mains gantées, il tonna, auréolé de flammes

Bienvenue dans la maison de Dieu mon fils !!!

Et ses paroles de résonner contre les parois de l'église, se mêlant aux curieux bruits de flammes léchant les pierres....
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
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Drumgray

Le cavalier lui donna son regard qui ne s'en laissait pas compter, bien que malgré ses répulsions, il avait un respect inné pour les ministres d'un culte si tant galvaudé...

Mon père... ou pire... pardonnez le vocabulaire d'un nobliau rural...

Albignac s'inclina devant le vieil homme, pourtant si plein d'un caractère affirmé.

Navré d'interrompre vos amusements. A qui ai-je l'insigne honneur ?

Odoacre

Le reprenant par automatisme

A qui ai-je l'honneur ou Qui ai-je l'insigne honneur de rencontrer, mais éviter de fabriquer d'abominables hybrides langagiers...

Retirant ses gants de forgeron pour les déposer sur l'autel

Vous n'interrompez que ma prière mon fils, que ma prière.

S'approchant de l'homme, il lui tendit sa main à baiser sur laquelle l'on pouvait distinguer trois anneaux épiscopaux différents, plus un quatrième mais dans le chaton n'était pas visible par tourné du côté de la paume...

Odoacre de Corinthe, Archevêque de Rouen, Inquisiteur de la Foy et, pour ce que cela vaut, premier évêque de Rodez depuis l'ère de la Renaissance de la Foi et bâtisseur de cette église.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
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Drumgray

Et merdre... La mauvaise route allait avoir du mal à se faire oublier ! D'autant plus que le vieux en chasuble avait des titres... des vrais ! et de le prouve d'anneaux brillants... trop ? bah, bien malin qui aurait pur dire le contraire ! face à la détermination du prélat, le cavalier noir ne put que fléchir le genou, et aviser un anneau... le plus gros !

Monseigneur ! Pardonnez donc à votre fils... Une pratique plus que rouillée du verbe,e t c'est sans parler de celle qui concerne votre Sanctuaire !

Albignac baisa le gros anneau épiscopal, comme il se devait de le faire. qu'on dise qu'il fut hérétique ne le gênait pas outre mesure... Mais qu'il ne sache accorder le respect à ceux qui pensaient le mériter, ça... non !

Drumgray d'Albignac... piètre croyant mais homme constant !

Odoacre

Odoacre se rengorgea quand l'homme lui attribua une marque de respect qui était rarement accordée aux évêques dans ce royaume puis regarda ostensiblement autour de lui

Il n'y a que vous et moi, aussi suis-je à votre disposition... souhaitez-vous participer à une messe, être entendu en confession, me soumettre quelque problème ou question handicapant votre vie ?
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Drumgray

Albignac se redressa, le temps pour le prélat d'offrir une aide spirituelle... Le cavalier noir secoua la tête, amusé.

Merci, Monseigneur, mais je porte comme l'arbre de Judée ! Je puise mes ressources d'un sol pauvre, mais qui sait prodiguer la paix à celui qui ne craint pas la besogne...

Le cavalier inclina u peu la tête, tant pour marquer un peu de révérence que pour masquer la gentille moquerie.

Les messes, dites vous ? Elles sont pour la plupart du temps dites par des incompétents. et le Très Haut sait ce que signifie par là... Quant à me confesser, je crains être hors sujet ! Mon irrévérence, pour utiliser cet euphémisme si plaisant, est incurable.

Mot cocasse, pour un homme qui avait un mépris notoire pour les curés sans caractère !

Odoacre

Haussant un sourcil hautain

Je vois mal comment un non prêtre pourrait se permettre de juger de la compétence ou de la non compétence d'un prêtre... là aussi je crains que vous soyez hors sujet.

Après avoir ainsi remis en place le laïc, le vieux Grec rassembla ses affaires, puis alla ouvrir le tabernacle pour en extraire le pain et le vin qu'il glissa dans sa besace pour la route et, levant les yeux vers le cavalier demanda

Vous désiriez ?
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Drumgray

Pas besoin éleveur pour juger d'une viande, Monseigneur. Je n'ai à l'évidence aucun diplôme émanant du Saint Siège, et pourtant...

Le cavalier noir regardait le prélat, bourrer son sac de victuailles.

... pourtant relever l'incompétence n'est pas, que je sache , un monopole religieux. A moins que vous m'appreniez qu'un diacre qui court la gueuse en oubliant de célébrer l'office, ne tombe pas dans cette catégorie. Et auquel cas, Monseigneur, je vous présente des excuses sincères.

Albignac recula le pied droit, et fléchi un peu le torse, pour donner un salut respectueux.

Mais je n'ai pas l'intention de vous retenir plus longtemps... Vous avez sans doute mieux à faire. Et pour en terminer avec cette entrevue fort généreuse, je ne désirais rien d'autre que de vérifier que ce lieu n'était pas l'objet de la convoitise d'un pilleur de trésors cultuels... Me voilà rassuré !

Odoacre

Toujours impassible, ne se démontant pas le moins du monde

Mon fils, je doute que l'on puisse utiliser une métaphore bétaillère pour évoquer le culte divin.

La compétence en matière d'exercice cultuel ne dépend pas d'un diplôme romain mais de la grâce sacramentelle conférée par l'ordination et la consécration. L'efficace s'effectue par la grâce du sacrement et non par la délivrance d'un diplôme... et le simple diacre reçoit par sa nomination une grâce déléguée...

Souriant

Les énergies divines et sacrées que nous autres évêques, semi anges, sommes à même de manipuler et distribuer ne peuvent être appréhendées par les non prêtres, fut-ce un fidèle très fervent.... ce qui en outre ne semble pas être votre cas.
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Drumgray

Le cavalier noir hocha la tête, convaincu que le prélat savait trop bien son semainier pour palabrer ad vitam.

Je ne relèverai donc pas votre capacité à douter, vous qui avez une semi-constitution supérieure à la mienne. J'entends pourtant le sens de vos mots : dispenser, je vous l'accorde, à vous de juger... Mais pour l'absence de dispense, votre compétence est l'égale de la mienne. Nos yeux, que vous le tolériez ou non, sont fait d'un même plan !

Albignac rendit le sourire au prélat.

Odoacre

Amusé

Là est votre erreur...vous ne pouvez être mon égal en rien mon fils.

Et sûr de soi, il était grec ET évêque, qui pouvait se targuer d'allier perfection de race et de religion ? Telles étaient les certitudes d'Odoacre de Corinthe...

Empoignant fermement son bâton, il quitta alors l'église en saluant l'homme.
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Drumgray

Albignac s'amusa du départ du prélat, mais s'inclina avec respect. Le vieil homme avait sa certitude pour lui. et ce n'était pas au cavalier noir de lui donner la leçon !

je garde donc mes yeux, Monseigneur, comme ils sont ! Que votre route soit douce... Tant de loups, ces temps ci... Préservez votre gorge ! Mais avec un bâton comme le vôtre... Cela devrait suffire !

Albignac avait remarqué les ferrures qui ne collaient pas avec le bâton dit de marche... Mais il n'en dit rien de plus, lui qui n'avait à l'évidence pas les compétences pour juger

Fofinha

fofinha rentre dans l'eglisa voilà bien logtemps qu'elle n'etais pas rentré dans cet endroit sacré, pas depuis qu'elle se reveillé a Albi voilà maintenant quelques mois...

elle voit une place au fond et va...elle se agnouille et prie

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

elle se rassoie et reste un peut là....

--Surohdro

Ombre passe... en rue d'albi... sans coup férir...sans heurt ni murmure... au mur et à la porte...plante l'écrit...où rayonne le signe:

Où signe le serviteur de midi à minuit

Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem

Ciboulette

voilà c'est dimanche...Ciboulette mit sa belle robe blanche et se dirigea vers l'église...
Personne encore...elle fit comme elle aimait faire, déposa un petit bouquet de fleurs fraiches et s'enquit de s'entretenir avec le Très Haut...

Elle s'installa donc et pria...
Elle était si contente que sa ville s'anime qu'elle pria pour que les Albigeois retrouve très vite aussi le chemin de l'église..
Mais sans un curé il est vrai que c'est difficile et les vocations ne sont plus très nombreuses il faut bien le dire....
Elle resta là un moment dans ce lieu qui la rassérénait.
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--Surohdro

Nul ne se pique de passer entre feu et eau. L'ombre en silence eclipse l'ignorance et cloue le parchemin sur portes, murs et embrasures...

Severant

Severant, en bon Aristotélicien, en ce beau dimanche, alla faire sa prière dominicale en l'église de la ville.
Chemin faisant, il croisa une ombre furtive qui se glissait pitoyablement de recoin en recoin pour exercer son talent anonyme.
Hélas, bien qu'il essaya de l'intercepter, celle-ci lui glissa entre les doigts.
Comment saisir une ombre d'ailleurs ? Et que peut faire une ombre si ce n'est ... ombrager ?

Il finit par pénétrer dans la fraicheur de l'église. Se dirigea à son habitude face à l'autel sur lequel trônait un bouquet de fleurs fraiches dont il reconnut la provenance.

Il se mit à prier avec ferveur.

Une fois fait, il retourna à ses occupations.
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Ijarkor

[ Messe du dimanche 12 septembre 1458 ]

Venu séjourner quelques jours à Albi, Ijarkor se dirigea dés le dimanche matin vers l'Eglise du Feu, qu'il n'avait encore jamais visité. Malgré l'absence de clerc en cette paroisse, l'église était parfaitement entretenue, grâce aux passages de sœur Neyco et surtout grâce aux Albigeois qui venaient fréquemment prier.

Sur la porte, deux petits parchemins avaient été cloués. Ijarkor sourit en voyant sur l'un d'eux le fameux carré magique latin, qu'utilisaient les premiers disciples de Christos comme signe de reconnaissance. Etrange de le voir ici, pensa l'évêque. Cela fait longtemps qu'on ne s'en sert plus...

Dans le doute, Ijarkor laissa le parchemin et pénétra dans l'édifice, bien décidé à y dire la messe. Mais d'abord,je dois signaler ma présence ! pensa-t-il. Sans hésiter, l'évêque monta au clocher et tirant de toutes ses forces sur la grosse corde qui commandaient les cloches, il fit raisonner jusqu'au confins du village l'Appel à la Prière.

Satisfait du tohu-bohu, Ijarkor redescendit et s'installa prés de l'autel pour attendre les paroissiens.
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Ledigue

De bon matin, en ce beau dimanche, Le Digue s'en allait par ses champs pour voir si ses ouvriers travaillaient bien à la récolte.
Quand, soudain, sur le chemin... il entendit les cloches! Les cloches d'Albi par sainte Cécile!
Son sang ne fit qu'un tour... il rebroussa chemin pour prévenir toute sa petite famille.
Son fils Diwan pour la première fois, allait assister à la messe.
Quand tous furent prêt, ils partirent pour rejoindre l'église.
Traversant le Tarn, LeDigue se retourna et vit que son chien le suivait:

Dagobert! Rentre à la maison!
Es-tu un chien aristotélicien?

Bouchenbiais

Bouchenbiais se promène tranquillement en ville, il flâne un peu partout, laisse traîner ses oreilles au lieu de sa langue, cette fois. Lorsque tout à coup, il entend sonner les cloches de l'église. Surpris car c'est bien la première fois, il n'en croit pas ses oreilles. Il sait bien que certains albigeois sont pieux et croyants mais tout de même ... il a entendu bon nombre de ses concitoyens se réjouir de l'absence de prêtre en cette douce ville.

Il se gratte la tête, pète un coup en maugréant, et espère bien que ce n'est qu'un curé vagabond qui veut marquer son passage en signalant ainsi sa présence.

Ijarkor

Une fois les paroissiens installés, Ijarkor prit la parole.

Albigeoises et Albigeois, Croyants et Fidèles je me présente: je suis Monseigneur Ijarkor, évêque du diocèse de Rodez dont dépend votre paroisse.

Je sais que cela fait un bon moment qu'il n'y a point de curé ici, mais j'ai ouïe dire que soeur Neyco et frère Penthagruel sont venus dire la messe de temps en temps. C'est une bonne chose, mais cela ne remplace pas un curé ou un diacre permanent. Aussi, si l'un d'entre vous se sent prêt à essayer d'être, en toute humilité, un guide spirituel pour ses concitoyens, qu'il n'hésites pas à venir m'en parler après l'Office, ou pendant le repas de communion.

Je compte résider une bonne semaine dans votre ville, avant de partir vers Castres. Mais je repasserais ici plus tard lors de mon retour. Aussi, si vous voulez profiter de ma présence pour organiser des cérémonies religieuses (baptême, mariages, bénédictions, etc...), sachez que je suis avant tout votre serviteur, et donc à votre disposition pour administrer les sacrements dont s'occupent habituellement les curés.

Mais revenons à la messe de ce dimanche. je voudrais vous parler du plus vieux péché du monde, que les hommes découvrirent par eux même dans Oanylone la Maudite: je veux parler de l'Acédie,

Souvent mal comprise, l'Acédie fait pourtant l'objet d'un chapitre du Livre des Vertus, qui décrit la chute d'Oanylone:

Citation:

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte.

L'acédie n'est donc pas un péché qui se définit par une action, comme la gourmandise et l'avarice, car c'est une absence d'action. Le glissement vers l'Acédie est en général progressif, aussi il est d'autant plus difficile à identifier. L'homme en proie à l'Acédie perd son amour pour Dieu et sa création, et peu à peu, il se désintéresse de tout. Il néglige son travail et se contente de plaisirs faciles et immédiats. Mais il finit par s'en lasser, et petit à petit, en vient à se négliger lui-même. L'apathie le guette. Sa vie perd son sens et, poussé à l'extrême, l'acédique cesse de lutter et s'abandonne à la mort.

Comment lutter contre l'Acédie me direz-vous ? C'est simple: par la recherche du Plaisir, qui consiste à créer du Bonheur par ses actions, dans le respect de soi et des autres. Cette recherche passe par le Don de Soi, par l'amour de Dieu et du Monde, par le gout du travail bien réalisé, par l'ouverture aux autres, mais aussi par des actions volontaires au service de sa Cité.

Et, montrant tour à tour les portraits de Lucifer, le démon de l'Acédie, et de Sylphaël, l'archange du Plaisir, Ijarkor s'exclama.

Citation:

L'Acédie est langueur, le Plaisir est action
L'Acédie est abandon, le Plaisir est persévérance
L'Acédie est apathie, le Plaisir est sympathie
L'Acédie est solitude, le Plaisir est amitié
Voilà, c'est dit ! Je pense l'avoir assez dit !

Puis, Ijarkor ouvrit un vieux grimoire.

Pour illustrer mes dires, je vais vous raconter l'histoire de Tam.

Citation:

A Oanylone, Tam aimait sa Cité, et participait à sa gestion. Il aimait dialoguer avec les habitants pour chercher à améliorer le sort de chacun. Ses discours sur l'Agora était célèbres et enchantaient les foules. Sa rigueur et son intégrité étaient proverbials, et on l'appellait Tam le Droit.

Mais un jour, Lucifer rencontra Tam dans une taverne. Par des paroles malicieuses, il l'entraina dans une série de nuits de futilités, uniquement consacrée à la recherche de joies sans lendemain. Tam devint un noceur nocturne, dormant le jour, et se détournant de sa Cité. Peu à peu, il finit par se lasser des plaisirs faciles et consacra sa vie au sommeil et à la paresse. Le vice de l'Acédie était en lui.

Les gens dirent alors de lui.
« Tam a perdu sa droiture, Tam a gauchi ! »

Alors, vous aussi, mes amis, ne soyez pas comme Tam, ne tombez pas dans l'Acédie. Ne vous contentez pas de cultiver votre champ afin d'assurer votre simple survie. Investissez-vous dans la vie de votre Cité, afin de faire d'Albi un lieu agréable pour tous, et un modèle en Toulousain.

L'une des manières de s'investir est bien entendu de servir l'Eglise. Et il y a de nombreux moyens pour cela. D'abord, en acceptant la charge de curé, diacre, ou même de simple sacristain pour ceux qui n'aiment pas parler en public. Mais il y a aussi des postes libres au niveau du diocèse, à l'intérieur du Conseil Diocésain. N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus.

Et maintenant, je vous propose de prier ensembles:

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Bouchenbiais

Voyant quelques fidèles, peu nombreux, à dire vrai, entrer dans l'église pour assiter à l'office, Bouchenbiais qui n'a jamais mis les pieds à la messe, est pris de curiosité. Il a bien entendu quelques citadins lui vanter les mérites de la prière mais ils n'ont jamais réussi à le convaincre et encore moins à le convertir.

Il décide donc innocemment de se joindre à eux, bien sur, pas pour prier, mais pour satisfaire son insatiable appétit de savoir et sa curiosité.

En entrant, il a la gorge sèche, les tavernes sont fermées ce matin et la soif lui ravine le gosier. Heureusement les hommes en robes sont prévoyants et ont disposé sur des piliers de petits réceptacles contenant de l'eau. Il y plonge les mains et porte sitôt à sa bouche, l'eau, providentiellement placée ici pour désaltérer les pèlerins. Il est tellement assoiffé qu'il vide la moitié du bénitier, en jetant un coup d'oeil de droite et de gauche pour s'assurer que personne ne viendra le lui reprocher.

Bien décidé à ne pas troubler l'office par respect pour les croyants, il prend place, en silence, sur un banc au fond de l'église et écoute avec beaucoup d'attention.

Le curé, trop bien vêtu et embagué, pour être un prédicateur vagabond, est en fait un évêque. Il se présente, et commence par demander de l'aide pour assurer les offices plus régulièrement à Albi. Bouchenbiais ne peut contenir son sourire et il se dit en lui même que si Aristote manque de prêcheurs, il ne doit pas être tellement dans le vrai.

L'évêque entame alors son sermon et décide de parler d'un terme inconnu "La Sédi". Bouche écoute attentivement toujours soucieux d'enrichir son vocabulaire. ... Surprise ou demi surprise, l'évêque dénonce et reproche les plaisirs terrestres, vantant les mérites du labeur et du travail.

Lui, qui ne passe son temps qu'à labourer son champ ou creuser à la carrière, ne comprend pas pourquoi on lui reproche de chercher un tant soit peu de réconfort, dans les tavernes et les bras de jolies dames.

Pour ponctuer et assoir son discours, le religieux brandit alors deux icônes. L'une représentant soit disant la tentation et l'autre la vertu.

Bouche se gratte la tête puis finit par penser que la première n'est pa si représentative et que la seconde trop peu attirante. Pour plus de réalisme, il manque, à son goût, aux deux images, une belle paire de mamelles bien fermes.

Bien conforté dans ses idées et toujours peu enclin à se laisser convertir, Bouchenbiais se dit qu'il en a assez entendu et sort sans faire de bruit pour ne pas interrompre les prières, espérant enfin la réouverture de ses chapelles préférées : les tavernes.

Fofinha

Fofinha, qui etais sur le chemin pour venir a l'eglise, a etendu les cloches qui sonne, voilà quelque chose qu'elle n'avez pas entendu depuis logtemps...

Elle acoura jusque là, car voilais pas arrivée en retard, une fois dedans elle regarde partout et apreçois Bouche qui est present, tiens voilà quelque chose de neuf, se n'est pas de ses habitude d'etre dans ce lieu, elle va s'assoir a coté de lui en etant discrete car voulais pas pertubé la messe et les presentation se Monseigneur Ijarkor....

Fofinha l'ecoute parlé du plus vieux péché du monde,à vrai dire elle n'avez jamais entendu parlé, mais elle etais sur d'une chose c'est qu'il fallais travaillé,s'occupé de soi et des autres, mais...profité aussi des noubreux plaisir que la vie nous offre.

Elle regarde Bouche et sourit.....

Ledigue

Le Digue entra dans l'église, son fils dans les bras.
Son chien aristotélicien, Dagobert,
Dut tout de même rester au-dehors et attendre sur le parvis.

Ils prirent place, écoutant l'évêque de Rodez, en ce lieu vaste et silencieux....
Le bonheur particulier et le bien de la communauté... oui, en effet...
Agir pour soi dans la sphère privée et cela, que jamais ne soit au détriment de la cité, bien au contraire...

A la fin de l'office, il ira saluer celui qui tient un si plaisant discours.

Ensuite, il irait voir ses champs dorés le soir, pour discuter avec ceux qui y auront travaillé.
Puis il ira avec plaisir dans sa boulangerie pour préparer bois et farines.

Le soir, en sa maison Saint-Biose avec sa tendre et douce et son fils Diwan, ils dîneront avec plaisir, à la lueur des chandelles, dégustant les légumes de leur potager, les fruits de leur labeur.
Avec joie, plaisir, sourire, bonheur.
Au coucher, il livrera ses pensées dominicales avec sa Bourginette, celle qui partage sa vie, en Albi.

Fregouille

Les grosses cloches d'Albi sonnaient pour la première fois depuis de longues semaines...
Curieux, Freg se dirigea vers l'église...

Encore un curé de passage, songea-t'il...

Il fut à peine surpris lorsqu'il se rendit compte qu'il s'agissait d'un évêque...
Il ne pu s'empêcher de repenser à ses amis évêques, parti rejoindre le Très Haut...
Décidément, les hommes de Dieu lui semblaient faire des passage de plus en plus bref sur cette terre...

Il entra et se plaça sur un banc pour écouter la cérémonie et pria

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Ijarkor

Tout en parlant, Ijarkor regardait les paroissiens. Certains écoutaient... religieusement, vu que c'est l'expression consacrée. D'autres faisaient la grimace, et semblaient agités de diverses pensées, mais celles-ci restaient bien au chaud dans leur crane, et paraissaient incapables de franchir le seuil de leur bouche... peut-être s'exprimeront-ils plus durant la communion, pensa l'évêque.

Justement, le moment de la prière étaient passé, et celui de la communion arrivait.

Et maintenant, partageons ensembles ce repas et par cette communion, manifestons notre Foi et notre espoir de voir la véritable amitié aristotélicienne régner sur le monde. Et que ceux qui souhaitent entamer le dialogue, quel que soit le sujet, qu'ils n'hésitent pas à le faire. Car c'est par le dialogue que l'esprit s'enrichit de la connaissance de l'autre, et ainsi le pratiquait Aristote, jadis, en son académie.

Et Ijarkor fit signe aux paroissiens de s'approcher, afin de partager un frugal repas à base de pain, de vin, d'un jambon et de quelques fromages qu'il avait amené du Rouergue.
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Ciboulette

Ciboulette entendit le son des cloches, son qu'elle affectionnait particulièrement ! Noon !?! Que se passe t-il ?
Cà réveille un village çà ! tiens !

Elle se prépara en toute hâte...puis se mit à courir...mais juste devant la porte... se prit les pîeds dans sa robe et patatra sur les marches de l'église !

Ouïlle ouïlle ouïlle ! Sa robe se déchira, elle s'égratigna les genoux.
Mais qu'à celà ne tienne, s'il y a une messe, elle y sera !
Elle était déjà assez en retard comme çà !
Elle irait ainsi et se soignera après !

Elle ouvrit la porte au moment ou un homme en sortait ...oh zut c'est déjà fini ?...se dit-elle
Elle entra
Un messe ! oui c'est une messe !
Elle aperçu au loin l'officiant : leur évêque ! il était venu en personne !

Elle s'installa discrètement car le moment du partage de la communion avait commencé...
Elle saluerait leur nouvel évêque Ijarkor, à la fin de la messe.

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Bouchenbiais

Tout décontenancé par le sermon du prêtre, Bouche était sorti après avoir adressé un clin d'oeil à Fofinha, qui était venue s'assoir à ses côtés.

Sur le perron de l'église, il voit une belle dame, qu'il n'a encore jamais rencontré, se précipiter tellement à la messe que la pauvrette se prend les pieds dans sa robe et en tombe, s'égratignant, au passage, ses frêles genoux sur la pierre dure des marches.

Catastrophé, il vole à son secours, frotte un peu sa main noire sur sa tunique, toute aussi crasseuse en vérité, et la lui tend volontiers dans un geste secourable. Voyant la maladroite inquiète de sa sortie, il souhaite la rassurer.

Ne craignez rien damoiselle, je suis un fort mauvais sujet d'aristote, mais l'office est toujours en cours.

Pour éviter à l'inconnue d'entrer dans l'église à cloche-pied, il lui propose son bras pour l'accompagner à sa place.

Pas très content de rentrer dans l'église pour la seconde fois, Bouchenbiais fait la moue et après avoir accompagné la dame jusqu'à son banc, il retourne s'assoir auprès de sa gentille Fofinha.

L'évêque en termine alors justement avec le sermon et commence à sortir moultes victuailles qu'il dépose sur ce que Bouche nommerait une table, quand d'autres l'appellent l'Autel.

Le gaulois Bouchenbiais se frotte le ventre et se lèche les babines d'avance. Finalement, il se pourrait bien qu'il ne regrette pas d'être resté encore un peu car il ne mange que tous les deux jours et autant de nourriture réunie en un seul endroit, pourrait conduire un saint à la damnation.

Chacun, s'approchant du "buffet" et allant de son petit commentaire sur le sermon de l'évêque et sur la foi qui l'anime, Bouche se garde bien de l'ouvrir et commence à piocher discrètement mais d'une main assurée. Un verre de vin à la main, dans l'autre une belle tranche de pain avec du fromage, le tout surmonté d'une épaisse tranche de jambon, il regarde incrédule autour de lui et a les yeux qui sourient à la place de sa bouche pleine, trop occupée à mastiquer.

Un Grand aurait dit un jour que "Paris vaut bien une messe". Bouchenbiais ne regrette pas cette messe là en tout cas, il espère bien pouvoir se rassasier encore un peu.

Missie

Missie entra dans l'église se fie toute discrète pour pas déranger les autre se mie tous au fond derrière une colonne.
N était point devotte oublier toujours d aller a la messe.

Écouter et priez vaguement passer parfois pour déposer un cierge se recueillir.

Soupira regardez les vitraux se dit quelle etait mauvaise pratiquante avait bien a faire dans champs,ou son échoppe.

Ramzam

Ramzam en avait un peu soupé des offices, les retraites successives lui ayant donné tout son saoul de prière, méditation, recueillement et lecteures de missels. Mail il fallait l'admettre, un curé à Albi était une surprise, une heureuse surprise. Il se hâta donc de rejoindre l'église et se faufila entre les fidèles. Il trouva une petite place non loin de Bouchenbiais et recita son credo a voix basse.

--Ziste

Ziste et ses compagnons étaient arrivés assez tard dans la soirée...
Après s'être arrêté à la tour de guet, où ils n'avaient croisé personne, Ziste se dirigea vers l'église de la ville, point de repère et lieu de rencontre évident pour lui...

Il poussa la lourde porte de l'édifice, celle-ci grinça sous son poids...
Cette maison de Dieu semblait avoir été visitée il y a peu, des bougies et des cierges brûlaient encore dans la nef...
Pourtant, à bien y regarder, Ziste avait l'impression que ce lieu n'était pas des plus courrus...
Le curé de la ville était il, comme il en avait connu tant, homme à se perdre dans moultes activités, plus que dans la prière, le travail et le recueillement ?

Ziste espérait bien rencontrer quelque habitant pour se faire indiquer ce qu'il cherchait...
Il s'inclina respectueusement face au choeur puis alla s'asseoir pour prier quelques instants.

--Ziste

Après avoir passé un long moment à prier silencieusement,
le père Ziste redressa la tête, toujours encapuchonné, pour constater que rien ni personne n'était venu troubler sa prière.

Il appréciait de prier dans le calme, mais il était resté dans cet édifice depuis un bon moment et le fait qu'il ne fut pas troublé lui rappela ce que lui avait dit la jeune femme à l'hospice...
*Cette ville doit être bien malheureuse...*
*Que font donc les authorités religieuse ?...*
*Sans doute trop occupé à courrir après quelque pouvoir ou authorité politique...*

Ijarkor

[ Messe du dimanche 3 octobre ]

Cloué au lot par une fièvre catarrhale, Ijarkor était resté plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu à Albi, et sans même pouvoir profiter des distractions offertes par les lieux. Il devait maintenant reprendre la route vers Castres, mais il ne le ferait pas sans dire une dernière messe.

Encore un peu faible, il monta péniblement au clocher afin de sonner le début de l'Office.

Puis il redescendit, et en attendant les paroissiens, il s'occupa d'ouvrir et d'aérer le vin de Gaillac qu'il allait verser dans le calice pour la communion. Car que diable ! se disait-il. Il y a quelques jours, c'était la Sainte-Boulasse ! N'était-ce pas la sainte qui avait dit « C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate » ?

Une fois tous les fidèles installés, Ijarkor put commencer la cérémonie.

Fidèles d'Albi, bienvenue dans cette Eglise, qui est l'un des lieux remarquables de notre cité. Mais ce n'est pas le seul, et il en est d'autres qui participent à la vie joyeuse de votre cité, et apportent un juste bonheur à ses habitants. Je veux parler bien sur de Tavernes.

Alors, en récitant le Credo, ayons tous une pensée pour les Taverniers et propriétaires de tavernes albigeoises. Qu'Aristote bénisse vos tonneaux et que Christos pardonne les excès de ceux qui les vident !

Vous savez tous pourquoi ce jour je parle des Tavernes et des Taverniers : c'est parce qu'il y a quelques jours, le 21 septembre, c'était la Sainte-Boulasse. Cette Sainte, qui sut concilier Religion et Oenologie, n'eut jamais de crise de Foi ! Voici sa vie, telle que les Saint-Pères de l'Eglise l'ont consignée:

Vie de Sainte-Boulasse a écrit:

La jeune Boulasse est né en 552 à Beaune en Bourgogne. Ses parents, païens, tenaient une taverne respectable sur la place du marché, la « Taverne des Hospices » (bière à 0,60 écus et menus à 6). Gens sérieux et respectables ils n’en priaient pas moins les idoles et méconnaissaient le message de L’Eglise. Cependant ces braves taverniers s’approvisionnaient en vin et bière auprès des moines des environs et Boulasse qui s’occupait de la réserve avait de fréquents contacts avec eux.

Comme elle était ouverte et intelligente, les moines l’initièrent, à la fois à la foi et à l’œnologie. C’est au cours d’une de ses très longues nuits de formation et discussion théologiques dans l’arrière salle de ses parents qu’elle fût éblouie par la lumière divine dans le reflet d'une pinte.

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction. Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.

Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, , pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas , la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.

Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.

Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple. Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

Depuis, Sainte Boulasse est devenu la patronne des vignerons et surtout des Taverniers et elle est encore invoquée par ceux-ci ou par leurs clients lorsqu’ils doivent faire face à une soirée harassante de travail ! Il n’est pas rare d’entendre dans nos Tavernes, l’exclamation familière et pleine d’affection pour la Sainte : « Que la Boulasse soit avec toi ! »

Illumination de Sainte-Boulasse par la Divine Bière

Ce que nous apprend ce récit, c'est que le Vin et la Foi peuvent faire bon ménage, et qu'il n'y a pas de mauvais lieu pour adorer le Très Haut. Ses bienfaits se manifestent dans toutes les merveilles de l'Univers, et les boissons finement brassées en font partie.

Mais de même que l'Amour de Dieu ne doit pas détourner l'homme et la femme des autres préoccupations de la vie, et en particulier de l'Amour des autres, l'Amour de la Boisson ne doit pas être trop exclusif et conduire à une ivresse trop intense. Car si le Créateur nous a donné un esprit, ce n'est pas le perdre en l'imbibant d'alcool. Aussi, sachons apprécier la bienfaits des tavernes avec modération !

D'ailleurs, je vous conseille un truc: le Foilcotest ! Après quelques verres à la taverne, récitez-vous le Credo. Si vous pouvez le faire sans bafouiller, vous pouvez continuer à boire... sinon, c'est qu'il est temps de saluer la compagnie et d'aller retrouver son logis.

Ijarkor marqua une pause, puis continua sur un autre sujet.

Pour ma part, après quelques semaines passées dans votre cité, il est temps pour moi de continuer ma route pour visiter les autres paroisses de mon diocèse. Je vais donc partir pour Castres, mais je repasserais ici à mon retour.

Durant mon séjour ici, des albigeois sont venus me demander si je pouvais nommer un curé ici. Malheureusement, aucun n'est venu se proposer pour servir l'Eglise, que ce soit comme curé, diacre, ou même simple sacristain. Je ne peux donc pas faire grand chose... mais je reste à la disposition de quiconque voudra se consacrer à la vie spirituelle de ses concitoyens. Qu'il n'hésites pas à m'écrire dans ce cas.

A présent, je vous invite à venir communier en toute amitié aristotélicienne... d'autant plus qu'il y a dans le calice un cru 1441: une excellente année comme chacun sait !

Et Ijarkor rompit le pain qu'il partagea entre les fidèles qui s'étaient rapprochés de l'autel.

Je rappelle que le Droit Canon - malgré son nom - ne permet pas de communier plusieurs fois

... mais que les Tavernes restent ouvertes le dimanche !

Alors bon dimanche et Allez en Paix
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Ramzam

Ramzam vînt à la messe, trop heureux d'avoir enfin un prêtre pour officier. Il ecouta attentivement le sermon de ce drôle de curé et fut fort interéssé par l'histoire de Sainte Boulasse. En tout cas, ça le rassurait sur son sort, etant lui-même loin d'êtee faché avec la bonne vigne du tres haut. Il se recueillit pour reciter le notre père...

...puis vînt communier devant l'autel. Ensuite, il alluma une cierge pour la paix de la ville, du royaume et de son âme.

C'était une belle journée que ce 3 octobre 1458...

Fregouille

Fregouille entendit le son des cloche de cette bonne vieille église...
Le fait était de plus en plus rare par ces temps troublés...

Il se précipita vers l'édifice, se signa et alla rejoindre un banc.

Il récita le crédo avec ferveur puis écouta le sermont du curé de passage.
*Fort intéressante cette Sainte Boulasse...*

Freg écouta donc la suite de la cérémonie, attendant que le curé ait terminé avant de quitter l'église...

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--Ziste

Le vieux moine était resté un long moment à prier...
Sa méditation l'avait amené bien plus loin que ce qu'il imaginait...

C'est l'arrivée du célébrant qui le tira de son recuillement.

Il récita son crédo à la suite du célébrant

puis attendit la fin de la messe, espérant s'entretenir avec lui...

Ijarkor

La messe était terminée, et les Albigeois étaient repartis vaquer à leurs occupations habituelles, ou aller fêter la Sainte-Boulasse en taverne. Seul un moine restait là à attendre.

Ijarkor s'avança vers lui.

Bien le bonjour mon frère. Puis-je vous être utile ?
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Alenyah

Après quelques jours durant lesquelles elle avait ressenti le besoin de s'isoler, Alenyah sortit de chez elle ce matin là, pour se rendre à l'église.
Les nombreux moments de prière passés à la chapelle de Fonvielhe lui avaient permis de retrouver l'apaisement et la sérénité après les diverses épreuves qu'elle venait de traverser. Elle ne s'en était ouverte à personne et c'est en âme et conscience qu'elle s'était représentée à la mairie pour un nouveau mandat. Sa volonté d'aider tous les albigeois et de renouer le dialogue avec eux avait été le moteur de son réveil.

Elle poussa les grandes portes du lieu et se dirigea presqu'inconsciemment vers la petite chapelle, là où elle venait de temps en temps faire brûler un cierge à la mémoire d'amis trop tôt disparus. Souriant de se retrouver là sans même y penser, elle répéta le geste si souvent posé par Louise, sa fille.
Puis s'agenouillant sur un prie-dieu, elle entra en prière.

Elle confia tous les albigeois, sans exception aucune, au Père très Haut, recommandant particulièrement les âmes des enfants et des personnes plus faibles ou malades qu'elle connaissait.

Elle demanda aussi la protection pour la ville et le comté, en ces temps troublés.

Et enfin elle confia comme toujours une intention plus particulière qui lui tenait à coeur.

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--Ziste

La cérémonie se terminait et les villageois présent quittaient l'édifice peu à peu...
Après un brillant sermont, le père Ijarkor vint à sa rencontre :

Ijarkor a écrit:

Bien le bonjour mon frère. Puis-je vous être utile ?

Le père Ziste se leva et s'adressa au curé :

Il y a dans cette ville des âmes généreuses prêtes à aider leur prochain...

Un citoyen, m'a confié dernièrement son cheminement pour tenter de rejoindre la grande famille Aristotélicienne, puis ses tentatives pour suivre la licence...
Peut-être devriez vous vous adresser aux albigeois pour les guider, les encourager...
Je sais que vous êtes sur le départ... aussi les albigeois, ceux qui espère encore, vont se sentir abandonnés, une fois de plus...

Les albigeois ne méritent pas un tel désintérêt !...

Ziste se laissa emporté par sa passion et son engagement... il se ressaisit et repris à voix basse...

Ce ne sont pas les hommes, et les femmes de bonne volonté qui manquent... mais de l'attention et des encouragements...

Ijarkor

Ijarkor regarda le moine avec un air stupéfait.

Mais où voyez-vous un désintérêt ? Le 12 septembre, en cette même église, j'ai indiqué qu'il y avait de nombreux moyens de servir ses concitoyens en s'engageant dans l'Eglise Aristotélicienne, afin de les guider sur le chemin de la Vertu; j'ai dit alors, comme aujourd'hui, que j'étais à la disposition de tout ceux qui voudraient s'engager sur cette route.

Et sachez que j'ai reçu des demandes d'informations; mais une fois les informations fournies, les demandeurs n'ont pas souhaité donner suite... tant pis; c'est leur droit. Je sais parfaitement qu'il y a de nombreuses âmes généreuses dans cette cité, qui s'investissent pour leurs concitoyens - mais il apparait que ces personnes ont choisi d'autres voies que celles de l'Eglise. C'est ainsi !

Voyez-vous mon frère, le salut des Albigeois ne peut venir que des Albigeois eux-même. " Aide-toi, et le ciel t'aidera ", comme disait Ânani Mhour... je ne suis pas le ciel bien sur, mais je suis là pour aider ceux qui voudront de l'aide. Mais pour ceux qui préfèrent le silence, je ne peux rien.

Le soleil descendait vers l'horizon, et Ijarkor avait encore beaucoup à faire avant de partir.

Mon frère, je dois vous laisser, car il me faut aller à Castres dés ce soir. Mais je reviendrais d'ici quelques semaines; et peut-être aurons-nous l'occasion de reprendre cette conversation.

Que le Très Haut vous bénisse.
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Madrigal

Après une cérémonie quelconque, Madrigal se rendit à l'église. Elle avait enfin besoin de se retrouver seul avec les divins.

Elle se dirigea vers l'église, capuchon sur sa tête pour que personne ne l'a remarque. Il y avait déjà de cela des mois qu'elle ne sortait plus de sa maison. Elle se sentait faible, triste et fatiguée. La maladie peut-être.

Madrigal avait enfin trouver une heure ou deux de liberté parentale en confiant son fils à Kiki pour quelques instants de recueillements.

Elle ouvrit lors l'immense porte de l'église et se dirigea vers les lampions. Elle espérait n'y rencontrer personne.

Elle avança alors sur la pointe des pieds pour ne pas se faire entendre. Madrigal alluma trois lampion et déposa dans un petit bol quelques écues en guise de remerciement.

Un lampion pour l'amour, le vrai, celui qu'elle à d’enfoui dans son coeur. Celui qu'elle avait épousée.
Un deuxième pour son fils. Pour Hugues, l'être qu'elle aimait plus que tout au monde.
Un troisième pour elle-même, Pour que la santé revienne ou bien pour que la mort soit douce.
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Severant

Cela faisait un moment que Severant avait un peu délaissé cet endroit, sans toutefois délaisser ses prières.
Mais ce jour là, il en avait une toute particulière à faire et le lieu ne lui en donnerai que plus de poids. Du moins l'espérait-il.
Il confia donc sa prière à Aristote. Elle était toute simple.

Faites que tout se passe bien pour mon Amie.
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Fregouille

En ce beau dimanche d'octobre... Freg était sorti pour sa balade matinale et son chemin de retour le mena devant l'église de feu...

Il en poussa la porte et s'installa pour se recueillir quelques instants...

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Ijarkor

[ Messe du dimanche 24 octobre 1458 ]

Pour annoncer la messe, Ijarkor avait principalement fait sonner la cloche la plus grave, utilisée lors des enterrements mais il y avait ajouté de temps à autre quelques cloches plus aigües.

Les croyants étaient entrés dans l'Eglise et, en ce froid dimanche d'automne, se rassemblaient autour du brasero qu'Ijarkor avait allumé près du prétoire.

Chers paroissiens,

Je suis à nouveau de passage chez vous, car après avoir séjourné à Castres quelques temps, je retourne en Rouergue où, vous le savez sans doute, la situation est difficile suite aux nombreux groupes de brigands qui y séjournent. Qu'ils aillent pourrir sur la Lune !

Je ne vais donc pas rester longtemps, mais j'ai quand même le temps de vous parler d'une tradition qui remonte à la nuit des temps. En effet, dans guère plus d'une semaine, viendra le jour où nous honorerons nos défunts, qu'ils soient nos parents, nos ancêtres ou nos amis que le Très Haut a rappelé un peu trop tôt.

Je sais que beaucoup d'entre vous iront alors se recueillir sur la tombe d'un proche, y poser quelques offrandes, réciter quelques prières, et parfois verser quelques larmes. Et il ne faut pas avoir honte de ces larmes, qui sont le moyen que Dieu nous a donné pour évacuer la douleur. L'eau que nous verserons aura lavé notre esprit de la nostalgie et des regrets, et nous permettra de retourner sereinement vers notre vie, et de poursuivre notre propre chemin spirituel vers l'Esprit Saint.

Chantons donc ensemble cette prière en pensant aux défunts qui nous étaient chers:

Ijarkor laissa s'éteindre les dernières notes de musique avant de continuer.

Où sont-ils les êtres que nous avons aimé et que la Mort a emporté ? Ce qui est sur, c'est que le Très Haut leur a donné un nouveau corps, dont la forme est à l'image de leur vie passée. Ce corps, il peut être en différents lieux, ainsi que le Très Haut le révéla à Sypous :

Livre des Vertus a écrit:

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Sypous choisit alors de revenir à la vie, et voici ce que Dieu lui dit:

Livre des Vertus a écrit:

Dieu me dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”

“Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur coeur.”

Ainsi, nous ne pouvons savoir où sont nos proches décédés, mais nous savons qu'ils revivent, comme nous-même revivrons un jour, quand viendra notre temps de rejoindre le Très Haut. Alors réjouissons nous de la nouvelle vie qui leur a été donnée, et remercions pour cela le Créateur en chantant ensemble le Credo.

Revenons maintenant aux vivants, et en particulier à ceux qui, dans une semaine également, brigueront vos suffrages et aspireront à diriger le Comté de Toulouse. Car vous le savez tous, les élections comtales approchent. Trois listes se présentent pour le moment.

J'espère qu'à cette occasion, un débat digne de l'académie d'Aristote se tiendra à Toulouse, et je vous invite tous à y participer car comme le dit Aristote: L'homme sage doit participer à la vie de la cité.

A présent, je vous invite à la Communion, qui nous rapprochera, nous réchauffera et nous revigorera. Et n'oubliez pas, l'Eglise offre de nombreuses opportunités d'évolution pour les artisans et les paysans. Que ceux que cela intéresse n'hésitent pas à me contacter.

Que le Très Haut vous bénissent tous.
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Fregouille

Freg s'était levé matin, comme à son habitude...
Au retour de sa petite balade matinale, il entendit les clacohes de l'église résonner, ce qui n'arrivait plus que de manière épisodique...

Il se dirigea donc vers l'église... une messe ?

Il fut quelque peu surpris de voir Ijarkor de retour en Albi...
Surpris, mais content... ce n'est pas chaque semaine que messe était donnée en Albi...

Il pénétra donc dans l'édifice et s'installa pour écouter son sermon...
Freg attendit alors la fin de la cérémonie pour s'entretenir avec l'homme d'église : un important chantier venait de débuter et Freg espérait pouvoir faire bénir ce dernier...
Cela rappellerait aux Albigeois d'Aristote est présent partout... jusque dans leur labeur...

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Ciboulette

Cibou avait laissé passer le jour de le la Toussaint, comme son nom l'indique, fête de tous les saints....
et était venue aujourd'hui, pour ce jour très particulier : celui des morts !
Ciboulette entra dans l'église et s'installa, pria pour tous ceux qui l'avaient quittée, tous ceux et celles qu'elle pleurait encore....
Elle savait que ses prières étaient utiles à leurs âmes....
Elle resta là donc, un grand moment, essayant d'être à leurs côtés le plus longtemps possible....
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Fregouille

En ce dimanche d'élection, Freg se rendit à l'église pour se recueillir...
L'édifice était encore bien vide... ce qui malheureusement était habituel pour Albi...
La situation n'avait rien d'inhabituel, et pourtant, cela étonnait Freg à chaque fois : en ces temps de trouble et de dégradation, la prière et le recuillement devrait être un refuge pour chacun... pourtant !

Il s'installa sur un banc et se recueillit quelques instants...

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Ciboulette

En ce dimanche Cibou prit le chemin de l'église...
elle entra et aperçut le fidèle Fregouille
Elle alla le saluer puis s'installa à son tour afin de remercier le Très Haut pour toutes ses largesses à son égard...
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Maccro

Mac grognait. Une gentille dame, du nom de Kiki, les avait invité chez elle, et ils n'y allaient même pas ! Meg avait mis beaucoup trop de temps à se changer et se sécher. "Faut que je fasse ça, et ça, et ça." toujours un truc autre à faire ! C'est fou comme c'était long.

Pendant ce temps là, Mac devait attendre, il n'avait rien à faire. Il regardait dehors, le soleil déclinait rapidement. Bientôt la ville serait dans le noir de la nuit et il faudrait allumer les chandelles. Mac n'aimait pas vraiment la nuit. D'abord on ne voyait rien, et puis c'était triste. Lui qui était si jovial et plein de bonne humeur, l'univers de la nuit ne lui convenait pas !

Une fois Meg prête, il était trop tard pour aller chez kiki, on va pas débarquer à n'importe quelle heure chez les gens. Alors Mac avait encore râlé et décidé de sortir de l'auberge. De toute façon, il fallait qu'il aille prier. Comme à son habitude, avant chaque départ.

Une église n'est pas difficile à repérer, avec le haut clocher , on le voyait de loin. Mais la nuit, le clocher était invisible dans le ciel noir. Alors Mac, qui n'avait pas retenu le chemin lors de la journée, déambulait dans les rues. A chaque ruelles sombres adjacentes de la grande rue, Mac frissonnait. On disait que des gens mal intentionnés rôdaient la nuit dans les villes et s'amusaient à dépouiller les passants.

Mac se rappelait de leur première nuit de voyage. Un bruit suspect dans un buisson. Le vent et la pluie n'arrangeant pas les choses. Puis une ombre surgissant du côté de la route. Un coup, deux coup, une autre et le voila repartit, blessé. Meg et Mac avait fait bonne équipe cette nuit là. Il ne fallait pas s'en prendre à des Muretains !

A vagabonder dans ses pensées, Mac se tenait, droit sur la place du village. L'église se dressait devant lui. IL sourit et poussa la porte. Comme à Castres, personne n'était passé ici depuis longtemps. Tout était dans le noir. A tâtons, il avança dans la nef et alla s'assoir au premier rang et ferma les yeux.

Je crois en Dieu, Le Très-Haut, Tout Puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la sainte Eglise Aristotélicienne romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie Eternelle.

AMEN

Il baissa la tête et reprit.

Seigneur, puisses tu nous protéger durant notre voyage. Puisses tu accorder le pardon à tout tes enfants égarés du droit chemin. Puisses tu apporter le bonheur à mes amis. Puisses tu les préserver de la faim. Puisses tu accorder une place au Paradis à tout tes enfants.

IL resta là, longtemps, se sentant protégé en cet endroit.
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Maeghann

Comme elle l'avait promis à Mac, Meg était venue à l'église.

C'était la deuxième fois de sa vie qu'elle allait entrer dans une église. Toujours aussi impressionnée, elle pénétra à l'intérieur où elle fut assaillie par cette meme odeur indéfinissable, que fnalement elle appréciait.

Comme la première fois, elle s'assit au fond de l'église, sur un banc derrière un pilier. Mac était assis plus loin devant.

Elle baissa la tête comme Mac , et pensa très fort à ce qu'elle voulait dire à Aristote :

"Aristote, j'ai pas d'ordre à vous donner, mais j'aimerais bien que vous protégiez Mac pendant ce voyage. "

Elle resta encore quelques instants ainsi, attendant que Mac sorte pour le suivre.

Maccro

Il se releva et alla allumer une bougie. Elle serait le signe qu'il était passé par là, lui, enfant du Seigneur.

Albi était une jolie ville, mais il fallait la quitter. Comme Castel avant, et Castres ... il s'y était plu dans la petite journée où il était resté dans chacune. Mais tout les soirs, il reprenait la route, en compagnie de son amie, pour partir à la découverte de nouvelles contrées inconnues. L'aventure est excitante et dangereuse ...

Arrivé à la porte de l'église, Meg se trouvait là. Il lui sourit avant de lui ouvrir la porte. Il jeta un dernier regard à la bougie allumée et ferma la porte derrière lui. Ce soir, il prenait la direction de Villefranche de rouergue.

Au revoir Albi ...
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Fregouille

A son retour en Albi, Freg passa par l'Eglise de Feu.
Et c'est sans grande surprise qu'il dû poussa vigoureusement la lourde porte de l'édifice, fort peu fréquenté...

Un froid piquant semblait émaner des pierres, les grandes célébrations chaleureuse n'avait plus été données depuis bien longtemps.
Un seul un cierge brulait encore dans le choeur, indiquant que l'église était toujours consacrée...

Freg s'approcha d'une stèle et alluma un cierge.
Il se recueilli un instant, remerciant le Très Haut de l'avoir préservé, lui et ses compagnons durant leur voyage...
Freg alluma un second cierge, en mémoire de tous ces disparus, partis trop tôt rejoindre Aristote.
Il se recueilli encore quelques instants avant de poursuivre son tour de la ville...

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Chrystelle

Soleilbleu

Auduin_vorenus

Shahdara

Fofinha

finissant sa priére,elle se diriga au premier banc,et resta là un moment, sa lui plaisé ce silence,elle avait les pensées plus claires quand elle etais dans ces lieux...
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Cricriultras

Ijarkor

Les premières notes chassèrent la poussière des tuyaux, puis une simple mélodie s'éleva en attendant l'arrivée des paroissiens.
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Bouchenbiais

Fofinha

Bouchenbiais

RP associé au RP 21, Rue Pigné

Cricriultras

[réédité car ne correspondant plus avec le post qui est venu se mettre pendant que je rédigeais le mien]

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--Wilfred

Bouchenbiais

extraits de la vraie prière "Pater Noster" cathare.

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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"

Ijarkor

Tout en jouant de l'orgue, Ijarkor entend les portes de l'Eglise s'ouvrir, se refermer, s'ouvrir, se refermer... si bien qu'un courant d'air glacé finit par atteindre l'orgue. L'évêque frissonne, comme si la Bête Sans Nom se penchait sur son épaule. Instinctivement, il se retourne, et la vision des paroissiens assemblés le réchauffe illico.

Voyant cela, il se lève et rejoint le préchoir pour commencer l'office.

Bonjour à tous, et bienvenu dans cette belle Eglise du Feu.

C'est bien entendu la messe qui nous réunit ce jour, mais pas uniquement puisque nous allons accueillir un nouvel albigeois dans la communauté des Fidèles. Mais auparavant, chantons ensembles notre Foi envers le Très Haut.

Une fois le chant terminé, Ijarkor laissa le silence s'installer avant de reprendre la parole.

Je voudrais aussi vous parlez des derniers bouleversements qui vont secouer cette année les Royaumes en général et le Comté de Toulouse en particulier. Il s'agit de la disparition de certains villages, et du regroupement de leur population dans d'autres. Actuellement, nous ne savons pas encore quel village sera concerné, mais d'une certaine manière, nous savons que nous serons tous concernés: soit en tant que migrant, soit en tant que résidant d'un village d'accueil pour ceux qui verront disparaître leur terre natale.

Un arbre qu'on déracine meurt; un animal dont on change l'environnement dépérit. Mais nous ne sommes ni des plantes, ni des animaux: nous sommes les enfants du Très Haut, et le Créateur nous a fait don du libre-arbitre, c'est-à-dire d'un esprit capable de faire des choix, et donc de nous adapter.

Rappelons nous ce qui arriva aux Vertueux qui fuirent Oanylone soumise aux Princes-Démons et se répandirent sur la Terre dans les temps anciens: ils fondèrent de nouvelles cités, de brillantes civilisations comme celles des Grecs, des Romains, des Égyptiens dont les splendides édifices, théâtres, pyramides et autres temples, nous enchantent encore aujourd'hui. Leurs sciences et leurs philosophies sont les racines de nos Royaumes Renaissants. Certes, ces peuples tombèrent dans le paganisme, mais c'était avant l'arrivée d'Aristote et de Christos.

Nous sommes leurs descendants, et nous ne devons jamais oublier que cette Terre où nous vivons n'est pas à nous: c'est un cadeau du Très Haut qu'il nous faut embellir partout où nous allons.

L'évêque ouvrit le Livre des Vertus.

Rappelons-nous des premiers jours de Oanylone:

Citation:

La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée.

Embellir la Terre: nous l'avons fait aux temps de la Pré-Histoire, nous le faisons ici même en ces temps de Renaissances, et nous le ferons demain, où que nous soyons. Alors ne regrettons pas l'exil s'il est nécessaire: il est comme le vent qui emporte les graines des fleurs, afin de les faire fleurir et de rependre leur beauté.

Ijarkor referma le Livre des Vertus.

La Foi et l'Amour sont d'autres sources de beauté, et c'est un autre moment de Foi que nous allons célébrer à présent en accueillant parmi nous un nouveau Fidèle. Je demande à Eric Aymercah de s'avancer à présent, en compagnie de sa marraine Dame Cricri de Lazenay et de Soires.
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Garriguette

Elle avait attendu Eric à la maison, jusqu'au dernier moment mais apparemment, il devait être retardé au Château. lorsqu'elle entendit les cloches sonner, elle se dit qu'il valait mieux qu'elle commence à passer afin de prévenir l'évêque qui avait eu la gentillesse de se déplacer, de ce retard. Elle s'était apprêtée de la plus jolie manière afin de faire honneur à son tendre Eric et avait revêtue sa robe verte, celle qui était sa préférée, et avait mis un joli ruban vert dans ses cheveux qu'elle avait relevés. Elle jeta un châle blanc sur ses épaules et sortit de la maison pour se diriger vers l'église. elle marcha d'un pas rapide et monta les marches du perron. Une planchette de bois avait été jetée négligemment sur les marches....Elle la ramassa, pensant que quelqu'un pourrait glisser dessus et la posa sur le côté. Elle poussa la lourde porte et entra dans l'église où elle aperçut immédiatement ses amis Cricri et Godefroid et leurs enfants. Elle alla vers eux, les embrassa et leur expliqua le retard bien embêtant d'Eric...Puis elle se dirigea vers l'évêque qui avait commencé les lectures. Lorsqu'il eut fini, elle fit une petite révérence et s'approcha de lui

Bonjour Monseigneur ! Je suis Garriguette, la...euh...l'amie de seur Eric ! Elle rosit légèrement réalisant que le mot " compagne" aurait révélé la relation fautive dans laquelle ils vivaient et se dit qu'après tout, ce n'était pas mentir vraiment que de dire qu'elle était son amie !! Ce n'était qu'une partie de la vérité, voilà tout!

Je viens vous faire part du léger retard de sieur Eric qui est retenu au Château par ses fonctions de prévôt...mais je pense qu'il ne saurait tarder, du moins, je l'espère !! Nous vous remercions d'avoir eu la gentillesse de vous déplacer juqu'à Albi pour ce baptême !! Nous manquons hélàs cruellement de curé depuis fort longtemps ...mais, vous devez le savoir bien évidemment !

Garri regagna ensuite sa place auprès de ses amis et remercia Cricri pour la jolie décoration...

Elle récita son credo et se mit à prier avec ferveur
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Fofinha

Elle voit Cricri qui rentre avec ses enfants, une belle famille se dit t'elle tout bas, elle les salue dans signe de tete avec un sourire, ainsi que Garriguette qui est arrivé peut de temps aprés,elle venait de comprendre q'une pastorale allez avoir lieux. C'etais agreable de voir du monde dans ces lieux....

La messe debuta, fofinha recita son credo

elle ecouta attentivement, c'est vrai que certaines idée de l'eglise n'allais pas toute a fait avec les sienes, mais sa l'empeché pas d'etre croyante et de croire en Aristote.
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Cricriultras

Garriguette arriva, elle se présenta à Monseigneur puis vint les rejoindre..

Elle lui fit une place aux côtés de Godefroid, elle, devant se rendre auprés d'Eric le moment venu.

Elle écouta la messe, le prêche surtout, ces villes qui allaient disparaitre..

Elle récita son crédo

Eric ne devait plus tarder, ces fonctions au conseil, elle en savait quelque chose, elle était bien contente de ne plus en avoir, d'être livre d'aller où bon lui semblait...

Elle prit la main de Garri dans la sienne pour la rassurer, puis lui fit un sourire..
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--Salvien

Il était prés de sa soeur, lorsqu'il vit Garri arriver il alla lui faire une bise

coucou Garri tu es venue, maman m'a dit c'était le baptême de ton fiancé, tu vas te marier alors dit !!!!

Il se tût lorsque la messe commença, ne voulant pas avoir droit aux gros yeux de son père.

Lorsqu'il entendit le crédo il le récita comme un grand..

Ijarkor

Alors qu'il attendait l'arrivée d'un homme, Ijarkor vit avec étonnement une jeune femme s'avancer vers lui. Me serais-je trompé dans mon agenda des baptêmes à faire ? pensa-t-il.

Garriguette a écrit:

Bonjour Monseigneur ! Je suis Garriguette, la...euh...l'amie de seur Eric ! Je viens vous faire part du léger retard de sieur Eric qui est retenu au Château par ses fonctions de prévôt...mais je pense qu'il ne saurait tarder, du moins, je l'espère !! Nous vous remercions d'avoir eu la gentillesse de vous déplacer juqu'à Albi pour ce baptême !! Nous manquons hélàs cruellement de curé depuis fort longtemps ...mais, vous devez le savoir bien évidemment !

En effet, messire Eric m'avait indiqué qu'il pourrait avoir quelque retard. Qu'importe: au lieu de faire la communion à la fin de la cérémonie, nous n'avons qu'à la faire maintenant.

Ijarkor se dirigea vers la sacristie, et en sortie avec un plateau où se trouvaient plusieurs pains, des tartes et des flacons de vin. Il posa le tout sur l'autel, puis repris en élevant la voix.

En attendant l'arrivée de messire Eric, je vous invite à venir partager le repas de communion, afin de créer un instant un pure moment d'amitiés aristotéliciennes. J'en profite pour signaler que si un albigeois est intéressé pour servir l'Église, qu'il n'hésite pas à me contacter. Depuis le simple Sacristain jusqu'au Chanoine ou au Curé, il existe de nombreuses opportunités de carrières pour ceux qui choisissent la Voie de l'Église.
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Eric.mrk

En retard... Il était en retard, comme trop souvent... Trop de choses à faire, de responsabilités, mais cela sera bientôt fini... pour un temps du moins !

Il s'était apprêté simplement, considérant que, malgré l'importance de l'évènement, il devait apparaitre humble à son baptême, afin de devenir un parmi tous...

Il entra le plus silencieusement possible dans l'Eglise d'Albi où l'office se déroulait... Il approcha lentement tandis que se déroulait la communion... Il ne pouvait y prétendre, n'étant pas encore baptisé... Il vit alors Garri dans sa robe verte, celle qu'il adorait par dessus tout... Puis Cricri, qui avait accepté d'être sa marraine... Et fofinha aussi... Et quelques autres albigeois plus discrets...

Alors qu'il s'approchait du banc où était Garri, il vit soudain le regard de l'Évêque se posait sur lui... Il se souvint soudainement très clairement de sa pastorale avec ce même berger... Il lui adressa un léger sourire, ainsi qu'un hochement de tête, à la fois pour le saluer et pour lui dire: "Me voila, Monseigneur, heureux de vous revoir..."
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Cricriultras

Elle s'avança pour partager la communion comme les invitait Monseigneur Ijarkor..

Elle fit une prière et allait reprendre sa place lorsque Eric arriva, elle laissa se finir la communion et comme il leur avait été demandé.

Je demande à Eric Aymercah de s'avancer à présent, en compagnie de sa marraine Dame Cricri de Lazenay et de Soires.

Elle le prit par le bras et se dirigea vers l'autel avec lui.

Le moment le plus important arrivait, le baptême.. elle regarda Eric et lui fit un sourire.

Elle était là pour le soutenir, le guider, c'était cela le rôle d'une marraine.
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Eric.mrk

A peine arrivé, sans avoir eu le temps de donner le moindre baiser discret à sa belle, voilà que Cricri le tire par le bras vers l'autel, sans autre forme de procès...

Il se laisse donc entrainer et le voici devant l'autel, près de l'Evèque qui le regarde avec ce regard lourd de sens et de responsabilité... Ne sachant encore que dire ou que faire, Eric le regarda mais ne dit mot...

Mais cricri était à ses cotés, Garri était là pareillement et l'instant était solennel pour tous !
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Ijarkor

Eric Aymercah étant arrivé, le baptême pouvait commencer. Les paroissiens retournèrent à leur place, et le silence se fit peu à peu. Ijarkor reprit la parole.

Mes frères, mes sœurs, en ce jour, nous nous apprêtons maintenant à accueillir Eric Aymercah en notre communauté.

L'évêque se tourna vers la marraine.

Dame Cricri de Lazenay et de Soires, confirmez-vous que messire Eric Aymercah est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la Foi qui la mènera au Paradis solaire ?
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Cricriultras

Elle se trouvait devant l'Eveque aux côtés d'Eric attendant le début de cérémonie du baptême.

Celle-ci commença et ce fût à elle qu'on s'adressa

Dame Cricri de Lazenay et de Soires, confirmez-vous que messire Eric Aymercah est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la Foi qui la mènera au Paradis solaire ?

Je confirme qu'Eric est ici devant vous de par sa propre volonté afin de rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême..

Oui sa décision est réfléchie et sincère, je n'en doute pas.

Je serais toujours là pour le seconder, le conseiller et le guider sur le long et ardu chemin de la Foi.

Je tiendrai mon rôle de marraine avec foi et sincérité Monseigneur.

Elle se tourna vers Eric et lui fit un sourire.
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Ijarkor

Ijarkor entraina le futur baptisé et sa marraine vers le baptistère de l'Eglise.

Il s'adressa tout d'abord à Eric.

Mon fils, vous arrivez en retard parait-il. Pourtant, ce retard, du à vos fonction de Prévôt, est le signe de votre engagement envers votre communauté. Savoir s'engager envers les autres et pour le bien être de la Cité est la première des Vertus Aristotéliciennes. Et puis de toute façon, il n'y a pas de mauvaise heure pour se baptiser.

Par le baptême, vous allez vous engager à continuer à suivre la Voie de la Vertu, et vous serez en cela secondé par votre marraine ici présente, par toute la communauté aristotélicienne... et si j'ai bien compris, ajouta l'évêque en faisant un clin d'œil à Dame Garriguette, par une Fidèle en particulier ! Voila un début prometteur !

Puis Ijarkor préleva un peu d'eau dans une coupelle, et prononça les paroles rituelles:

Eric Aymercah, sous le regard du Très Haut et en Sa maison, jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par Ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?
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Eric.mrk

Entrainé vers le baptistère, Eric écouta les mots de l'Evèque... Solennel, sérieux, mais avec une pointe d'humanité envers Garri, qui lui plut... Il n'était pas aussi rugueux et dogmatique que certains membres de l'Eglise aristotélicienne qu'il avait connu et qui avait jusque là donnés des doutes à Eric dans son nouvel engagement... Doutes, qu'il n'avait plus désormais !

Oui, je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par les prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons.

Sachant ce qu'implique un tel serment, il attendit sereinement la suite de la cérémonie...
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Garriguette

Eric était enfin arrivé et la cérémonie avait pu débuter en présence du futur baptisé...ce qui était dans la logique des choses^^. Eric et Cricri s'approchèrent de l'autel et Cricri prononça les mots qui l'engageaient envers la religion aristotélicienne et son filleul. Garri ne voyait pas le visage d'Eric mais était convaincue qu'il était ému ... Comme elle, il n'avait plus de famille si ce n'était son frère de coeur, et elle était persuadée que l'engagement que faisait ce jour Cricri vis à vis de lui, le touchait vraiment ! Elle même en eut le coeur serré . Elle regarda son parrain Godefroid et lui souffla :

Vous êtes vraiment formidables tous les deux parrains !!

Puis, l'évêque se dirigea vers le baptistère et invita Eric à en faire de même. Il prit de l'eau dans une coupelle en prononçant quelques paroles aimables à l'attention d'Eric. Lorsqu'il fit allusion à sa relation avec elle même, Garri se sentit rougir de confusion...Heureusement le clin d'oeil qu'il lui adressa la soulagea et à voix basse, elle l'en remercia... Le moment de l'onction arrivait, le coeur de Garri se serra un peu plus, elle joignit les mains très fort et pria afin qu'Aristote apporte son soutien à Eric et que celui-çi ne rompe jamais l'engagement qu'il tenait icelieu....
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Ijarkor

Ijarkor versa quelques gouttes sur le front du jeune homme tout en prononçant les paroles rituelles.

Eric Aymercah, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité. Que cette eau te lave de tes pêchés afin que tu renaisses au sein de l'Eglise avec la même pureté que lorsque tu es venu au monde.

Puis il prit un cierge et le donna au nouveau Fidèle.

Tu es maintenant devenu un exemple pour ceux qui sont perdus et cherchent un chemin de développement spirituel. A toi de les guider pour les amener vers la Lumière Divine en les aidant à repousser le Péché, de la même manière que cette flamme repousse les ténèbres.

Il donna ensuite à Eric une médaille.

Reçois aussi cette médaille, que tu pourras porter, afin de montrer à tous ton engagement envers le Très Haut et ton appartenance à la communauté aristotélicienne.

Le rituel était terminé. Ijarkor donna l'accolade au nouveau baptisé, puis se tourna vers l'assistance, et haussa la voix pour se faire entendre de tous.

Merci à tous pour votre présence et votre participation. Je vous souhaite une agréable fin de journée dominicale.

Qu'Aristote vous inspire
Que Christos vous soutienne
Et que le Très Haut vous garde.

Allez en paix.
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Eric.mrk

C'en était fait, Eric était de cette grande famille que l'on nomme aristotéliciens. L'onction avait été faites, les paroles rituelles dites, l'engagement pris !

Le cierge en main, la médaille au cou, il s'inclina devant Monseigneur Ijarkor en lui soufflant un "Merci à vous", plein de reconnaissance... Puis il se tourna vers sa marraine, un regard et un sourire emprunt d'une grande reconnaissance, puis vers l'assistance des fidèles... Bien entendu, son plus beau sourire fut pour sa belle Garriguette...et une petite larme, pour l'instant émouvant qu'il venait de vivre !
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Garriguette

Garri regardait Eric avec les yeux de l'amour....Elle était si heureuse pour lui, il avait rejoint la famille à laquelle elle appartenait et , désormais, leurs vies pourraient s'unir à jamais !
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