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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Fregouille


Freg s'approcha de Madri pour la féliciter et lui fit l'accolade :

Félicitation ma belle, je suis heureux pour toi !

Puis il se tourna vers le blond curé :

Mon père, il me faudrait m'entretenir avec vous...

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Baronsengir
Le blond sourit aux villageois venus féliciter Madrigal. Une nouvelle fidèle avait rejoint la communauté aristotélicienne. Il avisa Fregouille.

Bien entendu mon fils, venez me rendre visite au presbytère.

Plusieurs jours avaient passé, et c'était le dimanche, jour dédié au Très Haut. Arrivant à l'église, BaronSengir en ouvrit grand les portes et se dépescha d'aller sonner à toutes volées l'annonce de la messe dominicale.

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Nane94140
Depuis son mariage elle avait été très occupée, son mari enlevé par les moines, l'auberge à gérer seule, l'inquiétude qui la rongeait de ne pas avoir de nouvelles...

Les Cloches de l'église viennent la cueillir sur le pas de sa porte alors qu'elle se rendait au marché. Elle pose son panier et héle Prudence :


Prudence tu feras le marché ce matin je vais a l'église ! Un morceau de lard le saloir est vide, des herbes pour la soupe du jour je me chargerais si j'en ai le temps de passer commande en sortant de la messe.

Elle se dépêche donc de rejoindre l'église, pénètre dans la bâtisse dont l'atmosphère particulière met un baume sur son cœur angoissé.

Voila ce qui lui manquait depuis tout ce temps les secours de la religion. Elle avance le long des bancs et s'installe ni tout à fait devant ni tout à fait au fond, elle regarde ces lieux qui lui ont tant manqués et commence à prier.

A Prier pour le retour de son époux,
A prier pour ceux qui sont sur les routes ou pour ceux qui vont partir,
A prier pour ceux qui elle le sait sont entrain de s'éteindre comme son amie Cally, la bas, loin, en Bretagne.
A prier pour ses enfant qu'elle ne voit que peu depuis qu'ils sont devenus plus grand.


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Fregouille


Freg n'avait pas encore de réponses à ses questions, il arriva donc à l'église pour la cérémonie dominicale.
Il aperçu Nane dans un coin, déjà recueillie.

Tant mieux, se dit-il, j'ai moi aussi besoin de me recuillir...

Il alla lui aussi s'agenouiller dans un coin et se recueilli, priant Aristote de lui accorder sagesse et discernement.
Freg attendi ainsi le début de la cérémonie...

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Fregouille
Freg avait pris le temps de se recueillir longuement et le jour était déjà bien avancé maintenant...

Nane avait manifestement terminé de prier et se dirigea vers la sortie.
Son regard croisa le sien, il lui sourit et lui adressa un salut de la tête.

-Visiblement il n'y aurait pas de messe cette semaine...

Freg termina sa prière et décida lui aussi de quitter le sanctuaire et de retourner attendre le blond curé au presbytère...

... Amen
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Baronsengir
Le blond s'était quelque peu assoupi. Ces nuits blanches à la procure ne lui faisaint guère de bien. Il se réveilla en sursaut et alla saluer les quelques fidèles encore présents.

Chers amis, bienvenue en la maison du Très Haut!
Avez vous bien suivi les vertus? Je n'en suis pas si sûr... Récitons tous ensemble la prière de la confession.




Maintenant que votre asme est aussi propre que le derrière d'un bambin ; l'on ne dira tout de mesme pas si avant ou après... Bon vous voyez bien. Que résonne le serment de tout aristotélicien envers le Très Haut, la déclamation de votre foy, le credo!



A présent que vous voilà tous beaux et souriants devant moi, tels des agnelets, laissez moi vous conter quelque histoire, un extrait du Livre des Vertus, dont je vous recommande au plus haut point lecture.



[Aristote] Dialogues X - La morale

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.


Savez-vous tous distinguer le bien du mal? Savez-vous apprécier chaque situation et faire en sorte que nul ne souffre de vos actes et de vos décisions? Ce n'est pas toujours facile, et des intérests contradictoires peuvent voir le jour. Mais ayez foy, puisez en vous pour vous approcher de la vertu parfaite et faites selon ce qui vous semble le mieux.

Maintenant, je ne vous demanderai pas de faire une ronde et de danser la farandole, mais de me rejoindre à l'autel, afin de partager le pain et le vin, symbolisant l'unité aristotélicienne.




Quant tous eurent bien mangé, surtout bien bu, et rassis à leur place, le bel et blond curé reprit :

N'oubliez que pour passer baptesme ou célébrer mariage il faut venir me voir au presbytère. Si j'en ai oublié certains, qu'ils m'excusent et me reparlent de leurs cérémonies à venir.

Je vous annonce également que la semaine prochaine, je célébrerai la messe en la cathédralette de Rodez. Que tous ceux qui souhaitent m'y accompagner soient la bienvenue!

Allez dans la paix du Très Haut mes enfants!

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Baronsengir
Le blond laissa message sur la porte de l'église.



Le dimanche 23 aoust, la messe sera célébrée en la cathédralette de Rodez, en gargote toulousaine.

Venez y rejoindre votre bel et blond curé!

BaronSengir

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Penthagruel
Dès son arrivée dans la ville, Pentha se dirigea vers l'église et prit place sur un banc. Il fit une première prière pour remercier le très haut de lui avoir évité les embuches sur le chemin, puis une autre pour souhaiter que ces amis se portent bien, et enfin une dernière sans rien demander, juste pour célébrer la gloire du très haut.

Puis il se signa et prit la direction de la rivière, sa barque sous le bras.

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Baronsengir
BaronSengir s'était levé de bon matin et s'était rendu en son église. Il ouvrit grand les portes pour les fidèles et se rendit au fond, en vis à vis avec sa corde, son compagnon de jeu. Il déposa son panier contenant pain et vin, et se saisit de la corde, tirant de toutes ses forces. Les cloches se mirent à sonner, appelant Albi à la messe.


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Sojiro
Il avait été reveillé tot le chasseur de rats... anxieux de la situation de sa promise... elle était revenu malade de sa retraite... mais en ce dimanche il avait decidé d'aller communier durant la messe dominicale...

A peine debout... brin de toilette minimum... habillage rapide... pour ensuite reveiller une Hanadora bien fatiguée... personne ne savait ce qu'elle avait... mais ensemle ils avaient exprimé le voeux de se deplacer un peu... il la reveilla lentement... elle ne semblait pas avoir en ce jour trop de fievre... deja ça...

Il l'aida a se lever... a s'habiller... elle était encore trop faible pour s'occuper d'elle seule... mais malgré le teint pale qu'elle arborait... elle tenait à etre toujours presentable... veritable calvaire pour le gueux qu'il était... mais il respectait la façon d'etre de sa promise et s'occupait d'elle en toute circonstance...

Ils étaient ainsi partie... il esperait que prendre l'air lui rendrait un peu de couleur... lui remonterait le moral... accroché a son bras... ils allaient lentement... il ne voulait pas la fatiguer... elle était bien assez faible comme ça... les cloches sonnaient annonçant tres bientot le debut de la messe... il n'étaient pas tres loin mais vu la lenteur du pas... ils seraient pil poil a l'heure...

Ils passerent le pas de la porte... il lançait regulierement des regards a sa promise... histoire de juger si elle tient le choc... ou si cette marche était benefique... ils se poserent sur un banc... milieu de l'eglise... comme a son habitude... il lui fit un sourire apaisant... tentant de lui cacher son inquietude...
Baronsengir
Tout étourdi par le long tirage de cloches, mais le sourire aux lèvres, BaronSengir se reposa quelques instants, le temps de retrouver son équilibre. Il se lissa du plat de la main les cheveux, et mesme sans miroir, il s'imaginait fort bien tel qu'il était : beau, blond, sentant fort bon et de magnifique allure en son habit de cérémonie. Il était l'heure d'entrer en scène.

Il s'avança à 'autel, couvant du regard l'assemblée des fidèles qui venait peu à peu remplir les bancs de l'église. Il tendit les bras vers eux et s'exprima d'une voix forte.


Chers amis, bienvenue en la maison du Très Haut!

Comment fut votre semaine? Fut-elle emplie de vertu, de labeur et d'amour envers le Très Haut? Avez-vous fait preuve d'amitié aristotélicienne avec vos voisins? Avez-vous su conserver votre calme et ne pas estre tenté par aucun vice?

Allons... Avouez-le... Un petit mensonge, une petite colère piquée, un excès de gourmandise, voire dans le foin... Je vois vos testes qui se baissent vers le sol pour éviter mon regard. Mias n'oubliez pas que pour le Très Haut, c'est inutile, car Il vous voit!

Aussi, repentons-nous sérieusement, implorons Son pardon pour tous les péchés que nous aurions pu commettre et déclamons la prière de la confession.




Je tiens juste à informer les albigeois que notre chère Reinemab s'appreste à prendre la route pour un long voyage. Que tous prient pour sa bonne santé, ainsi que celle de tous las albigeois loin de chez eux.



Après s'estre recueilli, le blond curé reprit :

A présent, mes chers enfants, enfants du Très Haut comme tous les hommes, est venu le moment d'exprimer votre amour et votre respect envers le Divin. Que votre voix exprime en cette messe dominicale tout le respect et la dévotion que vous ressentez, tel qu'Oane a enseigné aux hommes. Que le credo aristotélicien résonne en ces murs, et que les voix vibrent d'une seule voix!


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Ciboulette
Ciboulette se rendit à l'église...très contente d'avoir entendu les cloches sonner !
Les cloches d'Albi ont un si beau son !
et le curé d'Albi un si beau blond^^ [c'est juste pour le rime^^]
Elle fit un signe au blond curé et ne vit pas grand monde dans son église ce dimanche...qu'à cela ne tienne elle se fit pardonner ses péchés aussi...




je confesse à Dieu tout puissant....
Baronsengir
Le blond prit le livre des vertus et entreprit d'en lire extrait.



L’éclipse VIII: La résurrection

Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”


Le Très Haut nous accorde une seconde chance à notre mort, le rejoindre et estre jugé, ou si l'on estime que l'on n'est pas encore proche de la vertu, l'on peut choisir de revenir sur Terre, pour mener vie plus pieuse.

Bien sûr nul ne s'en souvient, et hélas, beaucoup retombent dans les mesmes travers. Mais n'oubliez que celui qui aura été vertueux, qui se sera confessé de ses péchés, qui aura aimé et vénéré le Très Haut, celui -ci accédera au Paradis solaire.


Il disposa alors le pain et le vin sur la table de l'autel.

Venez tous partager, chère communauté albigeoise! Et avant que vous ne partiez, retenez ceci : la messe de dimanche prochain se fera en la cathédralette!

Il attendit les fidèles, le sourire aux lèvres.
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Ciboulette
Ciboulette s'approcha du beau blond sourire aux lèvres également.... partager le vin juste avec le curé l'amusait fort !...elle en aurait un peu plus forcément^^...rôoo vilaine pensée...enfin non...et puis zut! C'est trop bon le vin surtout celui de leur curé !
elle prit donc la coupe...en le regardant du coin de l'oeil...
Ciboulette
Dimanche 13 septembre !
Ciboulette n'avait pas encore entendu les cloches, elle se dit qu'au moins en étant présente il y en aurait déjà une !^^
Elle attendit un instant...cette église l'a désespérait...jamais plus personne mais ou sont les fidèles ? pourquoi ce désert?
S'il n'y a pas de messe aujourd'hui, elle n'ira nulle part ailleurs, c'est décidé.
A Albi ou rien ! Trop eu mal aux pieds la dernière fois!
Elle s'agenouilla et pria ... elle attendrait, elle est patiente....
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